Niger-Société Archives - Journal du niger

Agadez, un nouveau souffle pour les réfugiés et les communautés hôtes

Agadez, 20 novembre 2024 –  Un vent de changement souffle sur Agadez. Grâce à un partenariat fructueux entre le Comité International pour l’Aide d’Urgence et le Développement (CIAUD Canada) et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), trente personnes, dont 23 réfugiés et 7 membres de la communauté hôte, ont vu leurs perspectives s’éclairer.

En effet, un programme de formation en conduite a été mis en place, offrant à ces individus l’opportunité d’obtenir leur permis de conduire catégorie B. Cette initiative va bien au-delà d’une simple technique de formation. Elle s’inscrit dans une démarche globale visant à renforcer l’autonomie des bénéficiaires, à faciliter leur intégration socio-économique et à favoriser la cohésion sociale entre les réfugiés et les communautés d’accueil.

En dotant ces personnes d’un moyen de transport, ces ONG leur ouvrent les portes de nouvelles opportunités. Qu’il s’agisse de trouver un emploi, de développer une activité économique ou simplement de se déplacer plus facilement, le permis de conduire est un atout précieux.

Ce projet illustre parfaitement la manière dont l’aide humanitaire peut aller au-delà de la satisfaction immédiate des besoins. En investissant dans le développement des compétences et en favorisant l’autonomisation, les organisations humanitaires contribuent à bâtir un avenir prometteur pour les populations vulnérables.

En offrant des formations professionnelles adaptées aux besoins locaux, le CIAUD Canada et l’HCR contribuent à renforcer la cohésion sociale entre les réfugiés et les communautés d’accueil. Cette approche globale promeut l’inclusion et la participation de tous, créant ainsi un environnement plus stable et plus prospère pour tous.

Agadez est ainsi un terrain d’expérimentation où la solidarité internationale et l’engagement local se conjuguent pour offrir de nouvelles perspectives aux réfugiés et aux communautés d’hôtes.

Fillingue : Une convention historique scelle la réconciliation

Fillingue, 11 novembre 2024 –  Dans un élan d’unité et d’espoir, le président de la Haute Autorité pour la Consolidation de la Paix (HACP) a présidé l’ouverture de la rencontre régionale axée sur la réconciliation communautaire, la cohésion sociale et la paix à Fillingue. En effet, cet événement qui s’est déroulé les 8 et 9 novembre dernier a abouti à la signature d’une convention historique entre les différentes communautés de la région, scellant ainsi leur réconciliation et leur engagement à bâtir un avenir commun.

Le dialogue et la médiation ont permis de réconcilier les populations de Fillingue et de poser les fondations d'un meilleur vivre ensemble.Un tournant important pour la communauté de Fillingue

Pendant deux jours, les participants ont mené des discussions constructives, favorisant le dialogue et la compréhension mutuelle. Ces échanges ont permis de surmonter les divergences et de poser les bases d’une coexistence pacifique. La cérémonie de clôture, marquée par des scènes émouvantes de larmes de joie et de serments de réconciliation sous le regard bienveillant du Président de la HACP, a été l’occasion pour les communautés de sceller leur réconciliation et de s’engager à travailler ensemble pour un meilleur avenir.

Un message d’espoir pour la communauté 

Cette convention de paix, fruit d’un travail acharné et d’une volonté commune de dépasser les clivages, est un symbole fort de la volonté des populations de Fillingue de tourner la page des conflits et de construire un avenir fondé sur la solidarité et le respect mutuel. Elle témoigne également de l’importance du dialogue et de la médiation dans la résolution des conflits.

Le Président de la HACP s’est réjoui de cette initiative et a salué l’engagement des participants. Il a souligné l’importance de cette convention pour la consolidation de la paix dans la région.

Si cette convention marque une étape importante, il reste encore beaucoup à faire pour consolider la paix durablement. Les communautés devront aussi continuer à travailler ensemble pour renforcer la confiance mutuelle et surmonter les défis qui subsistent.

Alhamdoulillah ! La rencontre de Fillingue restera gravée dans les mémoires comme un moment clé de l’histoire de la région. En plus, l’exemple de Fillingue est une source d’inspiration pour toutes les régions en proie à des conflits. Il montre qu’il est toujours possible de trouver des solutions pacifiques aux différends lorsque les cœurs et les esprits s’unissent pour l’atteindre.

 

Le Niger innove : Des Guichets Uniques pour une administration plus proche des citoyens

Niamey, le 4 novembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour les Nigériens. Le pays vient de franchir une étape décisive dans la modernisation de son administration publique avec l’inauguration de Guichets Uniques dans plusieurs communes. Cette initiative novatrice vise à simplifier l’accès aux services d’État civil et à rapprocher l’administration des citoyens.

Le Niger simplifie l'accès aux services administratifs grâce à l'ouverture de guichets uniques dans plusieurs communes.Des guichets uniques, de multiples services

Les communes de Tessaoua, Dogondoutchi, Filingué et Magaria sont les premières à bénéficier de ces nouveaux espaces. Regroupant sous un même toit les services de police, de justice et de l’État civil, ces guichets offrent aux citoyens un accès facilité à une multitude de démarches administratives. Fini les allers-retours entre différents bureaux, les attentes interminables et les démarches fastidieuses. Désormais, les Nigériens peuvent effectuer l’ensemble de leurs démarches en un seul lieu.

Une transformation profonde de l’administration

Cette initiative va bien au-delà d’une simple simplification des procédures. Elle marque une véritable rupture avec les méthodes traditionnelles de gestion administrative. En créant des points de contact uniques et en digitalisant les services, le gouvernement nigérien répond aux attentes de ses citoyens en matière d’efficacité et de transparence.

Par ailleurs, ces Guichets Uniques seront très avantageux pour les citoyens. Car ils bénéficieront particulièrement de la rapidité des démarches, de la qualité de l’accueil et de la disponibilité des agents. « C’est une véritable révolution », témoigne un habitant de Tessaoua. « Avant, il fallait plusieurs jours pour obtenir un acte de naissance. Maintenant, avec cette initiative, je crois que nos procédures se feront en quelques minutes. »

Un levier pour le développement

En facilitant l’accès aux documents d’identité, ces guichets uniques contribuent à renforcer l’État civil et à lutter aussi contre l’insécurité. Ils permettent également de faciliter l’accès aux services sociaux et aux droits fondamentaux.

En somme, les guichets uniques sont un exemple de la volonté du Niger de renforcer son État de droit et de promouvoir une gouvernance transparente et efficace. Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large de réformes institutionnelles et de lutte contre la corruption, essentiel de poursuivre ces efforts pour bâtir un État moderne et au service de tous ses citoyens.

Maradi : Un élan pour améliorer la gestion de l’état civil

Maradi, le 1ᵉʳ novembre 2024 – La ville de Maradi a accueilli, ce matin, un événement majeur pour l’amélioration des services publics au Niger. En effet, le gouverneur de Maradi, le Contrôleur Général de Police Issoufou Mamane, a procédé au lancement officiel d’un atelier de trois jours dédié à l’enrichissement du guide de gestion des guichets uniques de l’état civil et de l’identification des personnes physiques.

Le PNUD au Niger : un soutien indéfectible pour le renforcement de l’État civil

Cet atelier, qui se tiendra jusqu’au 3 novembre, réunit un parterre d’experts, de représentants du gouvernement et de partenaires techniques et financiers. Parmi eux, la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Niger, Kouassi Nicole, a tenu à marquer de sa présence cet événement.

Kouassi Nicole s’est dite honorée de participer à cet événement. Elle a souligné l’importance de cette initiative pour renforcer l’État civil et contribuer au développement durable du Niger. En plus, le PNUD, en tant qu’acteur majeur dans le domaine du développement, apporte son soutien technique et financier à ce projet.

Simplifier les démarches administratives : L’atelier de Maradi

Par ailleurs, les guichets uniques de l’État civil constituent un outil moderne et efficace pour faciliter l’accès des citoyens à leurs actes d’État civil. En regroupant différents services en un seul lieu, ils permettent ainsi de simplifier les démarches administratives et de réduire les délais de traitement.

L’objectif de cet atelier est d’améliorer le fonctionnement de ces guichets uniques en élaborant un guide de gestion plus précis et plus adapté aux réalités du terrain. En effet, la mise en place de ces guichets uniques représente un enjeu majeur pour l’amélioration des services publics et la consolidation de l’État civil au Niger. Les experts vont ainsi réfléchir ensemble pour identifier les bonnes pratiques, les défis à relever et les solutions à mettre en œuvre pour optimiser les services offerts aux citoyens.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de l’administration publique au Niger. En renforçant l’État civil, le pays pose les bases d’une meilleure gouvernance et d’un développement inclusif.

Un Guide de gestion plus efficace pour les guichets uniques : les défis et solutions

Au cours de ces trois jours, les participants vont travailler sur l’amélioration du guide de gestion des guichets uniques. Ils vont notamment échanger sur les meilleures pratiques, identifier les défis et proposer des solutions pour optimiser le fonctionnement de ces structures.

Les enjeux de cet atelier sont multiples :

  • Améliorer la qualité des services publics en simplifiant les démarches administratives et en réduisant les délais de traitement.
  • Renforcer l’identité des citoyens en facilitant l’obtention des actes d’état civil.
  • Lutter contre la fraude documentaire en mettant en place des systèmes de gestion plus sécurisés.
  • Contribuer au développement durable en fournissant des données fiables pour la planification et l’évaluation des politiques publiques.

En conclusion, les résultats de cet atelier seront d’une grande utilité pour les autorités nigériennes et les partenaires techniques et financiers. Ils permettront d’élaborer un guide de gestion plus efficient et adapté aux réalités du terrain, contribuant ainsi à améliorer la qualité des services offerts aux populations en matière d’État civil.

Niger : Distribution de vivres à FANAKA Koira

FANAKA Koira, le 31 octobre 2024 –  Un élan de solidarité s’est manifesté ce matin à Fanaka Koira, où des vivres et des kits essentiels ont été distribués aux personnes affectées par les récentes calamités. Ces dons, financés par la Haute Autorité de Coordination de la Protection Sociale (HACPS), visent à soutenir les familles les plus touchées par les inondations dans la région. Cette initiative souligne l’importance de la solidarité communautaire en temps de crise.

Par ailleurs, le préfet de Ouallam, le commandant Ibrahim Seydou OA/SM représentant l’État dans cette localité, a officiellement lancé l’opération de distribution, marquant ainsi l’engagement continu des autorités à répondre aux besoins des populations vulnérables.

Distribution de vivres à FANAKA Koira : un exercice de solidarité et de résilience

L’opération a débuté tôt le matin, avec des équipes déployées pour assurer une distribution efficace et ordonnée. Les bénéficiaires, préalablement identifiés par les services sociaux locaux, ont reçu des paquets contenant des aliments de base, des produits d’hygiène et d’autres articles nécessaires pour les aider à surmonter cette période difficile. Le préfet de Ouallam a souligné l’importance de cette aide, reconnaissant que pour beaucoup, elle représente également un filet de sécurité vital en ces temps d’épreuve.

La communauté de FANAKA Koira a aussi exprimé sa gratitude envers la HACP et les autorités locales pour leur réponse rapide et efficace. Cette opération de secours est un exemple de la réactivité du système de protection sociale au Niger, qui vise à atténuer les effets des crises et à promouvoir la résilience des communautés.

Tandis que les opérations de secours avancent, la prévention et l’anticipation des crises futures sont également prioritaires. Les autorités collaborent avec les organisations alliées pour consolider les dispositifs d’aide et élaborer des plans durables visant à garantir la sécurité alimentaire et la santé des communautés.

En somme, cette distribution de vivres à FANAKA Koira n’est qu’un aspect de l’engagement plus large de la HACP et du gouvernement nigérien à soutenir les citoyens dans le besoin. C’est un rappel que, même dans les moments les plus difficiles, la solidarité et l’entraide sont des valeurs fondamentales qui unissent la société.

FONAF : Le numérique au cœur de l’autonomisation des femmes

Niamey, le 17 octobre 2024 – Maradi, la deuxième ville du Niger, accueille depuis mercredi 16 octobre la 8ème édition du Forum National pour l’Autonomisation des Femmes et des Jeunes (FONAF). Placé sous le thème du « Potentiel de la digitalisation pour les micro-industries au Niger », cet événement rassemble pendant cinq jours des entrepreneurs, des artisans, des acteurs de la société civile et des représentants du gouvernement autour de questions clés liées à l’autonomisation économique des femmes et des jeunes.

Le FONAF, un forum dédié à l'autonomisation des femmes et des jeunes, se tient à Maradi avec un focus sur l'utilisation du numérique pour stimuler l'économie locale.Le numérique, un levier pour l’entrepreneuriat local

La Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Soufiane Aghachata Guichene, a souligné l’importance de soutenir l’entrepreneuriat local comme moteur de croissance et de création d’emplois. Selon elle, le FONAF est une plateforme idéale pour favoriser les échanges et les collaborations entre les différents acteurs de l’économie sociale et solidaire.

La numérisation est au cœur de cette édition. Les participants auront l’occasion de découvrir les nombreuses opportunités offertes par les technologies numériques pour développer leurs activités. Qu’il s’agisse de la gestion de stock, de la comptabilité ou aussi de la promotion de leurs produits, le numérique est présenté comme un outil indispensable pour améliorer la compétitivité des entreprises locales.

Le FONAF, un forum dédié à l'autonomisation des femmes et des jeunes, se tient à Maradi avec un focus sur l'utilisation du numérique pour stimuler l'économie locale.Un enjeu de souveraineté

Pour le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, Monsieur Sidi Mohamed Rhaliou, le FONAF est un événement d’une importance cruciale dans le contexte de la souveraineté du Niger. En privilégiant les « consommations locales », le Forum contribue ainsi à renforcer l’économie nationale et à réduire la dépendance aux importations.

Par ailleurs, la digitalisation facilite l’accès à l’information et offre de nouvelles solutions pour la gestion des entreprises, se présentant ainsi comme un levier puissant pour accélérer le développement économique du pays. Elle favorise aussi l’inclusion numérique et financière, en aidant particulièrement les femmes, souvent les plus marginalisées, à s’intégrer dans l’économie numérique.

Engagement renouvelé pour l’autonomisation des femmes au Niger

La Représentante Résidente, Kouassi Nicole, quant à elle, a confirmé le soutien continu du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et des agences affiliées à l’ONU envers la population du Niger. Soulignant l’importance des chaînes de valeur et de l’agriculture intégrée, elle a mis également en exergue leur rôle crucial dans le renforcement de la résilience des femmes face au changement climatique.

Fier de son partenariat avec la 8ᵉ édition du Forum National de l’Autonomisation Féminine (FONAF), le PNUD Niger célèbre pareillement sa neuvième année de soutien à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, en collaboration avec Transform Niger.

Un événement fédérateur

Le FONAF est bien plus qu’un simple forum. C’est un véritable espace de rencontre, d’échange et d’inspiration. Les participants auront l’occasion de présenter leurs produits, de nouer des partenariats et de bénéficier d’un accompagnement personnalisé.

En mettant l’accent sur l’innovation, la créativité et la résilience, le FONAF s’inscrit pleinement dans la dynamique de développement du Niger. Il démontre que les femmes et les jeunes sont des acteurs clés de ce développement et qu’ils sont prêts à relever les défis de demain.

 

Au Sahel, Think Peace forme les jeunes à bâtir la paix

Grâce à des espaces sûrs et à un soutien psychosocial, l’organisation Think Peace transforme les jeunes en acteurs de changement.

Sahel, le 15 octobre 2024- Alors que le Sahel est confronté à de multiples défis sécuritaires, une initiative novatrice voit le jour : les Forums Citoyens de Think Peace. Cette organisation, soutenue par le Danemark, a mis en place des espaces sûrs au Mali, au Burkina Faso et au Niger, offrant aux jeunes les outils nécessaires pour devenir des acteurs de paix au sein de leurs communautés.

Les Forums citoyens de Think Peace : des incubateurs de paix

Ces espaces sécurisés sont bien plus que de simples lieux de rencontre. Ce sont de véritables incubateurs d’idées où les jeunes peuvent exprimer leurs aspirations, partager leurs expériences et développer des projets pour un meilleur avenir. Trente jeunes ont déjà retenu de ces formations, acquérant ainsi les compétences nécessaires pour lutter contre l’extrémisme violent et promouvoir la cohésion sociale.

Au cœur du Sahel, des jeunes deviennent les acteurs du changement grâce aux Forums Citoyens de Think PeaceDes jeunes acteurs du changement

Armés de ces nouvelles connaissances, ces jeunes jouent désormais un rôle essentiel au sein de leurs communautés. Ils sont en première ligne pour identifier les signes de radicalisation, prévenir les conflits et promouvoir des valeurs de tolérance et de respect mutuel. Leur engagement est d’autant plus précieux qu’ils sont souvent les mieux placés pour comprendre les besoins et les aspirations de leurs couples.

Un soutien psychosocial indispensable

Parallèlement à ces formations, Think Peace propose un soutien psychosocial aux jeunes. Ce soutien est essentiel pour les aider à surmonter les traumatismes liés aux conflits et à renforcer leur résilience face aux défis futurs. En offrant un espace d’écoute et d’échange, Think Peace contribue à la guérison des blessures invisibles de la guerre et permet aux jeunes de se reconstruire.

Une lueur d’espoir

En somme, l’initiative de Think Peace est une véritable bouffée d’oxygène dans une région fréquemment associée à la violence et à l’instabilité. En investissant dans la jeunesse, l’Organisation contribue à semer les graines de la paix et à renforcer la résilience des communautés. Les Forums Citoyens sont un modèle inspirant qui démontre que la paix est possible, même dans les contextes les plus difficiles.

 

Just Future : Une nouvelle ère pour la jeunesse, la paix et la sécurité au Niger

Niamey, le 11 octobre 2024 – Dans le cadre du projet Just Future, une initiative visant à renforcer la paix et la sécurité au Niger, une table ronde significative s’est tenue hier à Niamey.  En effet, cette rencontre a rassemblé 23 participants de divers horizons, notamment du Ministère de la Jeunesse, du Conseil national de la jeunesse des régions de Maradi, Tahoua, Tillabéri et Niamey, ainsi que des scouts du Niger, des personnes handicapées et des membres de l’alliance Just Future.

L’objectif de cette table ronde était double : évaluer les progrès réalisés dans le cadre du plan national de l’agenda Jeunesse, Paix et Sécurité et identifier les défis et opportunités relatifs à sa mise en œuvre. Ce plan national est un élément clé pour l’avenir du Niger, car il vise à impliquer activement la jeunesse dans les processus de paix et de sécurité, reconnaissant ainsi leur rôle crucial dans la construction d’une société stable et prospère.

Une table ronde à Niamey, dans le cadre du projet Just Future, a réuni divers acteurs pour évaluer les progrès et défis du plan nationalSoutien International Crucial pour la Paix au Niger: Les Défis du Projet Just Future

Le projet Just Future, soutenu par le Ministère Néerlandais de la Coopération à travers CORDAID, reflète un engagement international envers les efforts de paix au Niger. En outre, la table ronde a permis un échange fructueux d’idées et d’expériences, soulignant ainsi l’importance de la collaboration entre les jeunes, le gouvernement et les organisations internationales pour atteindre les objectifs communs de paix et de sécurité.

Une table ronde à Niamey, dans le cadre du projet Just Future, a réuni divers acteurs pour évaluer les progrès et défis du plan nationalDe plus, les discussions ont mis en lumière les succès déjà obtenus et, simultanément, ont reconnu les obstacles qui restent à surmonter. Par conséquent, parmi les sujets abordés, l’inclusion des personnes handicapées dans le dialogue a été un point marquant, illustrant l’engagement du Niger à ne laisser personne de côté dans la quête de la paix.

En conclusion, la table ronde « Just Future » a marqué une étape importante dans le parcours du Niger vers un avenir dans lequel la jeunesse joue un rôle de premier plan dans la promotion de la paix et de la sécurité. Avec le soutien continu de partenaires internationaux et l’engagement des acteurs locaux, le Niger continue de progresser vers la réalisation de l’agenda Jeunesse, Paix et Sécurité, avec l’espoir de créer un environnement plus sûr et plus inclusif pour toutes et tous.

Ancrer la paix au niveau local : Les clés d’un succès durable

Niamey, le 26 septembre 2024 –  Un événement marquant pour la consolidation de la paix a eu lieu à Niamey, capitale du Niger. L’atelier de plaidoyer sur la vulgarisation de l’approche sensible aux conflits a réuni divers acteurs de la commune de Ouallam, y compris des personnes déplacées, des réfugiés, des résidents locaux et des représentants de services techniques.

En effet, cette initiative, qui s’est déroulée le 20 septembre, a été une plateforme collaborative où 20 participants ont partagé leurs expériences et perspectives dans le but de transmettre des messages clés aux acteurs de terrain. Ils ont accordé une importante particulière à la collaboration des compétences et l’adoption de bonnes pratiques dans les domaines de la paix, de l’aide humanitaire et du développement.

Niamey a accueilli un atelier de formation destiné à renforcer les capacités des acteurs locaux à construire la paix.Comprendre pour mieux agir : Une approche sensible aux conflits pour consolider la paix au Niger

Le projet, financé par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), est le fruit d’une collaboration entre Search for Common Ground, l’Association pour la Paix et le Bien-être (APBE) et la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP). Par ailleurs, l’objectif principal est de promouvoir une compréhension mutuelle et une gestion efficace des conflits dans une région souvent touchée par des tensions.

Les participants ont été encouragés à adopter une approche sensible aux conflits, ce qui implique aussi  une analyse approfondie des dynamiques locales et la mise en œuvre de stratégies adaptées pour prévenir l’escalade des conflits.

Niamey a accueilli un atelier de formation destiné à renforcer les capacités des acteurs locaux à construire la paix.L’atelier a également servi de forum pour discuter des défis et opportunités liés à la coexistence pacifique et au développement durable. Les témoignages des personnes déplacées et des réfugiés ont souligné l’importance de la solidarité et de l’assistance technique dans la construction d’une paix durable.

Les services techniques déconcentrés ont partagé leurs insights sur la manière dont les interventions humanitaires peuvent être conçues pour soutenir les efforts de développement à long terme.

En conclusion, cet atelier a été une étape significative vers la réalisation d’une paix durable au Niger. Il a mis en lumière l’importance de l’approche sensible aux conflits et a renforcé l’engagement des acteurs locaux et internationaux envers des initiatives de paix innovantes. Avec le soutien continu du PAM et la collaboration étroite entre Search for Common Ground, l’APBE et la HACP, il y a un espoir renouvelé pour l’avenir de la région de Tillabéri et au-delà.

Niamey : Un nouveau comité pour un meilleur aménagement urbain

Niamey, le 5 septembre 2024 – Face à la multiplication des problèmes fonciers à Niamey et dans ses environs, le gouvernement nigérien a décidé de passer à l’action. Un comité technique a été mis en place ce jeudi pour réfléchir à des solutions durables.

L’occupation anarchique des espaces publics, les lotissements sauvages et les conflits de territorialité entre communes sont autant de maux qui minent la ville de Niamey. C’est pour y soutenir que le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, le Commissaire Général de Police Ayouba Abdourahamane, a présidé la cérémonie de lancement de ce comité.

Les racines d’un mal profond

La libéralisation des lotissements privés dans les années 1997, bien que prometteuse, a rapidement dégénéré en une spéculation foncière incontrôlée. L’absence d’un cadre réglementaire strict et l’avidité de certains acteurs ont entraîné de nombreux abus : morcellements illégaux, attributions arbitraires de terrains, occupation de la voirie… Ces pratiques ont non seulement généré des conflits entre les populations mais ont également entravé le développement urbain harmonieux de la ville. La suspension des lotissements privés en 2014 n’a pas suffi à enrayer le phénomène.

Un comité pour réformer en profondeur

La mission principale du comité technique est d’étudier l’utilisation désordonnée des espaces publics à Niamey, d’évaluer les parcelles privées, et de suggérer des solutions aux problèmes fonciers de la ville et de ses environs. Il vise aussi à améliorer la coopération foncière entre Niamey et les municipalités voisines. En plus, le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur a félicité l’initiative de ce comité, soulignant son rôle clé dans la réalisation des promesses des autorités nigériennes pour édifier une société juste et égalitaire.

Les enjeux sont importants

La réforme foncière envisagée vise à instaurer une harmonie sociale en s’attaquant aux racines des conflits de propriété terrienne. Elle ambitionne de promouvoir un urbanisme réfléchi qui concilie croissance des villes et préservation de l’environnement. Par ailleurs, elle se propose de combattre la corruption en améliorant la clarté des processus fonciers. Finalement , elle aspire à protéger les populations défavorisées en assurant une distribution juste et équitable des terres. Ces mesures sont essentielles pour bâtir une société plus juste et durable.

En bref, la tâche du comité technique s’annonce complexe. Il devra faire face à des intérêts particuliers puissants et à des pratiques ancrées dans les mentalités. Le succès de cette réforme dépendra de la volonté politique, de la participation de tous les acteurs concernés et de l’appui de la population.

Zinder : La jeunesse prend les rênes de son avenir

Niger, 25 juin 2024- Zinder, ville dynamique et tournée vers l’avenir de sa jeunesse, a accueilli aujourd’hui un événement majeur : les consultations régionales des jeunes pour l’élaboration du programme national de Jeunesse de l’ONU. En effet, cette initiative marque un tournant décisif dans la prise en compte des aspirations de la jeunesse dans les politiques de développement.

La cérémonie d’ouverture, présidée par le Gouverneur de la Région de Zinder, a réuni un panel de personnalités de premier plan, dont l’Administrateur Délégué de la Ville et le Directeur régional du Ministère de la Jeunesse. Ces consultations démontrent l’engagement des autorités locales et nationales à écouter et intégrer la voix des jeunes dans la planification stratégique du pays.

Zinder : Les jeunes de la région réunis pour définir le programme national de l'ONU et façonner leur avenir.L’implication de l’ONU dans ce processus souligne l’importance accordée à la jeunesse, considérée comme le pilier central du développement durable. Les jeunes de Zinder, porteurs d’idées novatrices et de solutions créatives, ont ainsi l’opportunité de contribuer directement à la conception de programmes qui façonneront leur avenir et celui de leur communauté.

Ce dialogue constructif entre les jeunes et les décideurs est un exemple inspirant de la démocratie participative en action. Les résultats de ces consultations devraient influencer positivement les politiques de jeunesse, non seulement à Zinder mais aussi à l’échelle nationale, créant ainsi un modèle à suivre pour d’autres régions.

L’enthousiasme et l’optimisme palpables lors de l’événement d’aujourd’hui sont le signe d’une jeunesse prête à prendre en main son destin et à s’impliquer activement dans le tissu socio-économique de leur pays.

Jeunesse du Niger : Donner la parole pour construire l’avenir

Niamey, 13 juin 2024 – C’est une initiative qui marque un tournant décisif pour la jeunesse du Niger. Plus de 250 jeunes se sont rassemblés aujourd’hui à Niamey pour le lancement officiel de l’élaboration d’un programme dédié à la jeunesse, un projet ambitieux qui vise à transformer l’avenir de la nation en donnant la parole à ceux qui le construiront.

Consultations régionales pour une co-construction inclusive

En effet, cette cérémonie, soutenue par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le ministère de la Jeunesse, a donné le coup d’envoi à une série de consultations régionales qui s’étendront sur les huit régions du Niger. Ces consultations, qui se poursuivront jusqu’au 30 juin, constituent une plateforme précieuse pour les jeunes afin d’exprimer leurs opinions et partager leur vision pour le pays.

Recueillir les voix et perspectives de la Jeunesse du Niger

L’objectif est clair : recueillir les voix et perspectives des jeunes pour façonner un avenir meilleur. Les participants sont appelés à identifier les défis et les opportunités au sein de leurs communautés et à proposer des solutions innovantes et adaptées. Leur engagement est crucial pour la réussite de ce programme, car ils sont non seulement les bénéficiaires, mais aussi les acteurs du changement.

Investir dans le potentiel de la jeunesse nigérienne

Le programme Jeunesse est une promesse d’investissement dans le potentiel de la jeunesse nigérienne. Il reconnaît que les jeunes ne sont pas juste l’avenir du pays, mais aussi son présent. En mettant en avant leurs expériences et leurs aspirations, ils contribuent à bâtir un Niger résilient et prospère.

Un programme co-construit et participatif

Par ailleurs, les résultats de ces consultations régionales seront essentiels pour élaborer un programme qui répond véritablement aux besoins et aux attentes des jeunes. C’est une démarche participative qui reflète l’engagement du Niger à impliquer sa jeunesse dans la prise de décision et la planification de son développement.

Donner la parole aux jeunes pour les autonomiser

Le PNUD Niger et le ministère de la Jeunesse ont exprimé leur optimisme quant à l’impact positif de ce programme. Ils soulignent l’importance de cette initiative qui, au-delà de son aspect consultatif, est un acte d’empowerment des jeunes. En leur donnant la parole, on leur confère le pouvoir d’influencer les politiques et les stratégies qui les concernent directement.

Des discussions riches et des perspectives variées

La cérémonie de lancement a été marquée par des discours inspirants, des ateliers interactifs et des sessions de brainstorming. Les jeunes ont abordé divers sujets, allant de l’éducation à l’emploi, en passant par l’entrepreneuriat et la santé. Chaque région du Niger doit contribuer à cette réflexion collective et enrichir le programme avec des perspectives locales.

Vers un avenir prometteur pour la jeunesse nigérienne

En conclusion, le programme Jeunesse est une étape significative vers l’autonomisation de la jeunesse nigérienne. Il offre une opportunité unique de dialoguer, d’innover et de collaborer pour un avenir commun. Les résultats de ces consultations attirent désormais l’attention et détermineront les contours d’un programme ambitieux élaboré par la jeunesse, pour la jeunesse et pour le Niger.

Niger : Football et assainissement rassemblant migrants et communautés à Assamaka

Assamaka, Niger – 11 juin 2024 – Dans les profondeurs du désert d’Assamaka, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a organisé un tournoi de football qui a transcendé le simple événement sportif pour devenir une célébration de l’unité et de l’espoir.

Réunir les communautés à travers le Football

En effet, des migrants, des autorités locales et des membres de la communauté se sont réunis dans un esprit de camaraderie et de solidarité, leurs équipes composées de joueurs de diverses nationalités et horizons. Au-delà de la compétition pour le trophée, le tournoi a permis également  de briser les barrières culturelles et sociales, offrant un moment de répit et de joie aux participants face aux défis du voyage migratoire.

Assainissement et engagement communautaire

Au-delà du terrain de football, l’OIM a lancé une campagne d’assainissement visant à revitaliser et embellir la commune d’Assamaka, un carrefour migratoire crucial. Par ailleurs, Cette initiative vise à promouvoir la santé publique et à renforcer le sentiment de fierté parmi les résidents, en incluant le nettoyage des espaces publics, la plantation d’arbres et la sensibilisation à l’importance d’un environnement propre.

Football : Un symbole d’espoir et d’unité

Ces efforts conjoints de l’OIM et des habitants d’Assamaka illustrent un engagement commun pour un avenir meilleur. Ils démontrent que même dans les environnements les plus difficiles, des actions positives peuvent générer des changements significatifs. Le tournoi de football et la campagne d’assainissement ne sont pas de simples événements, mais des symboles d’une communauté unie dans la construction d’un avenir prospère et harmonieux.

Vers un Niger solidaire et durable

L’OIM s’engage à soutenir les communautés migrantes et locales au Niger, en promouvant la cohésion sociale, le développement durable et l’accès aux services essentiels. En somme, ces initiatives représentent la réalisation d’un pas important vers la vision partagée pour le Niger, où la solidarité, la santé et le bonheur sont accessibles à tous. C’est un message d’espoir et d’unité, un rappel que chaque action compte dans la construction d’un monde meilleur.

Niger : Tiani réaffirme son engagement pour l’inclusion des handicapés

Le Président de la transition nigérienne, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a réaffirmé son engagement à promouvoir l’inclusion des personnes en situation de handicap lors d’une rencontre avec une délégation représentative de ce groupe, le 1er juin 2024.

Une rencontre symbolique

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations initiées par le Chef de l’État avec les forces vives de la nation. En effet, elle témoigne de la volonté du Président Tiani d’instaurer un dialogue inclusif et participatif avec tous les acteurs de la société nigérienne.

Le Président de la transition nigérienne, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, réaffirme son engagement à promouvoir l'inclusionUn engagement fort pour l’inclusion

Le Président Tiani a prêté une attention particulière aux préoccupations exprimées par la délégation. Il a également  réaffirmé l’engagement de son gouvernement à promouvoir l’égalité des chances, l’accessibilité universelle et la participation pleine et entière des personnes en situation de handicap à tous les aspects de la vie sociale, économique et politique du pays.

Un partenariat renforcé

Par ailleurs, Cette rencontre marque une étape importante dans la consolidation du dialogue entre les autorités de la transition et les représentants des personnes en situation de handicap. Elle ouvre la voie à une collaboration renforcée et à un partenariat fécond pour promouvoir les droits, l’autonomisation et la pleine participation de cette frange de la population.

Mobiliser l’ensemble de la société

En somme, le Président Tiani a appelé l’ensemble de la société nigérienne à se mobiliser pour bâtir une nation plus inclusive, où chaque citoyen, quelles que soient ses différences, puisse apporter sa pierre à l’édifice commun et jouir pleinement de ses droits.

 

Inauguration d’un complexe humanitaire don de l’ONG Attakafoul

 Le Préfet de Maradi, le Contrôleur Général de la Police, Mamane Issoufou, a honoré de sa présence la cérémonie solennelle d’inauguration de la Cité Al-Fakhrou dans le secteur de Zariya, érigée par l’organisation philanthropique koweïtienne Attakafoul, dédiée aux œuvres caritatives et au progrès du Niger.

Un investissement de solidarité

D’un coût de 500 millions de francs CFA, ce havre se compose de 51 habitations à loyer modéré, d’une mosquée de 200 mètres carrés, d’un puits avec système de distribution d’eau potable et d’une clinique. En effet, ces installations sont au service des couches vulnérables de Maradi, incluant les familles sinistrées, les veuves des forces armées, les personnes handicapées et les orphelins. Par ailleurs, le gouverneur a souligné que ce bijou architectural représente un geste altruiste de l’ONG koweïtienne, incarnant ainsi la solidarité tangible entre les nations musulmanes frères et leurs citoyens.

Gratitude et reconnaissance

Exprimant la gratitude des autorités nationales, y compris le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP et chef de l’État, ainsi que le Premier Ministre Ali Mahamane Zeine, il a loué les efforts du Président de l’ONG Attakafoul et du chef de l’équipe locale. “Que leur générosité soit bénie et récompensée par Allah pour leur contribution à la paix et à l’entente entre nos peuples,” a-t-il déclaré.

Le préfet a également exhorté les responsables de la santé régionale à assurer le bon fonctionnement du centre médical et a encouragé les résidents de la Cité Al FAKHROU à en prendre soin. Il a promis que la municipalité répondrait promptement à toute demande d’amélioration de l’éclairage urbain en collaboration avec le gouvernorat.

Perspectives d’avenir par l’ONG Attakafoul

M. Alio Amadou Oumarou, président de l’ONG, a affirmé que l’ouverture de la cité répond à l’appel des Autorités Régionales pour soulager les souffrances des habitants, particulièrement avant la saison des pluies et les risques d’inondations. En outre , il a assuré que l’organisation envisage d’obtenir des financements pour des projets additionnels, y compris 50 logements supplémentaires, un complexe éducatif, une boulangerie, un centre de formation professionnelle et des boutiques Waqf. Il a aussi sollicité l’aide de la ville de Maradi pour l’éclairage public, afin d’assurer la sécurité et le bien-être des résidents.

En conclusion, il a remercié les autorités régionales pour leur collaboration fructueuse et leur soutien continu aux initiatives de l’ONG dans la région.

En somme, La cérémonie s’est clôturée par la traditionnelle coupure du ruban par le Gouverneur de Maradi et le sultan de Katsina, suivie d’une visite guidée des installations.

Éclat Scouts : citoyenneté et leadership au Niger

En ce jour solennel du 26 avril, la ville de Dosso s’est muée en un sanctuaire de la jeunesse et de l’engagement civique, accueillant la dixième Assemblée Générale Ordinaire des Scouts du Niger. Sous le thème exaltant « Rôle du Scoutisme Nigérien dans la Promotion d’une Citoyenneté Responsable », l’événement a rassemblé les esprits les plus éclairés et les cœurs les plus ardents, déterminés à forger les textes fondateurs de demain et à élire un nouveau comité directeur.

Une Ouverture sous le Signe de l’Excellence

La cérémonie inaugurale s’est déroulée sous l’égide de la très honorable Mme Aïssa Laouan Wandarama, ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, en présence de l’illustre général de brigade Iro Oumarou, gouverneur de la région. Par ailleurs, l’assemblée a été honorée par la présence de nombreuses personnalités administratives et invités de marque.

En outre, dans son allocution, Mme Wandarama a évoqué avec éloquence les principes immuables du scoutisme : altruisme, respect, responsabilité et courage. De plus, elle a souligné le rôle pivot des scouts en tant qu’agents de changement et phares d’inspiration pour la jeunesse, incarnant un mode de vie éthique et une contribution positive à la société.

L’Épanouissement des Jeunes au Cœur du Scoutisme

Le scoutisme, a-t-elle affirmé, offre un havre propice à l’éveil des passions, à l’acquisition de compétences et à l’éclosion du leadership chez les jeunes. Cette assemblée générale s’inscrit dans la continuité des objectifs des hautes autorités de la nation, notamment le général de brigade Abdourahamane Tiani et le premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, tous deux dévoués à l’affirmation de la souveraineté de notre pays.

Les Scouts du Niger : Un Engagement Aligné avec les Priorités Nationales

Mme Wandarama a également mis en lumière l’alignement des ambitions des scouts avec les missions de son ministère, notamment dans la promotion de l’engagement communautaire, le respect de la recevabilité et l’amélioration des perspectives d’emploi pour les populations vulnérables.

La ministre a réitéré son soutien indéfectible aux scouts dans leur quête exaltante et a exprimé sa foi inébranlable en la jeunesse, pierre angulaire de l’avenir de la nation.

Un Nouveau Chapitre pour les Scouts du Niger

M. Aliou Oumarou, commissaire général des scouts du Niger, a qualifié ces assises d’historiques, marquant ainsi le passage à une nouvelle ère du scoutisme. Par ailleurs, il a salué l’adhésion massive des membres, ce qui témoigne du leadership indéniable de l’association.

De plus, M. Sayouba Halidou, président du conseil, a présenté le rôle de cet organe non exécutif comme étant un soutien essentiel à l’équipe nationale et un arbitre des litiges internes, tout en rappelant les principes fondamentaux édictés par Robert Baden Powell.

Enfin, les autorités locales ont exprimé leur gratitude pour avoir été choisies pour accueillir cet événement d’envergure, soulignant l’importance de Dosso dans le paysage scoutiste national.

 

L’ombre de la famine plane sur l’Afrique de l’Ouest et du Centre

Dans une déclaration récente, plusieurs agences des Nations Unies, dont le Programme Alimentaire Mondial (PAM), ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation alarmante de près de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre, qui sont aux prises avec l’insécurité alimentaire. Cette situation représente une augmentation de quatre millions par rapport au nombre actuel de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire dans cette région, principalement au Sahel et en particulier au Mali.

Les enfants, premières victimes de la crise

L’UNICEF souligne que cette situation est particulièrement préoccupante pour les enfants, avec 16,7 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition aiguë. Le Mali est le pays le plus touché, avec environ 2 600 personnes présumées souffrir de la faim de manière catastrophique.

Appel à l’action des agences onusiennes pour ralentir l’insécurité alimentaire

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’UNICEF et le PAM appellent les gouvernements nationaux, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé à mettre en place des solutions durables pour renforcer et soutenir la sécurité alimentaire et augmenter la productivité agricole. Ces solutions devraient également atténuer les effets négatifs de la volatilité économique.

Unir les forces pour garantir le droit à l’alimentation

Les agences onusiennes encouragent également les gouvernements et le secteur privé à unir leurs forces pour garantir le droit à l’alimentation pour tous.

L’UNICEF et le PAM prévoient d’étendre les programmes nationaux de protection sociale au Tchad et au Burkina Faso, car des millions de personnes au Sénégal, au Mali, en Mauritanie et au Niger ont bénéficié de ces programmes.

Collaboration pour accroître la productivité et l’accès à des aliments nutritifs

En outre, la FAO, le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le PAM collaborent dans tout le Sahel pour accroître « la productivité et l’accès à des aliments nutritifs grâce à des programmes de renforcement de la résilience ».

Promouvoir et soutenir des politiques de diversification de la production

Selon Robert Guei, Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, face à ces cas d’insécurité alimentaire et nutritionnelle, il est essentiel de promouvoir et de soutenir des politiques qui encourageront la « diversification de la production végétale, animale et aquatique et la transformation des aliments locaux ».

Protéger la biodiversité et atténuer les effets du changement climatique afin de ralentir l’insécurité alimentaire

Il a ajouté que cela était « crucial non seulement pour garantir des régimes alimentaires sains et abordables tout au long de l’année, mais aussi et surtout pour protéger la biodiversité, avec le potentiel d’atténuer les effets du changement climatique, et surtout pour contrer les prix élevés des denrées alimentaires et protéger les moyens de subsistance de la population touchée ».

Niger : Réforme et transparence au cœur du secteur des ONG

Dans un élan de gouvernance renouvelée, le Général de brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, Gouverneur de la région de Diffa, a affirmé la détermination des autorités nigériennes à instaurer une ère de transparence dans le secteur des Associations de Développement (AD) et des Organisations Non Gouvernementales (ONG). Lors de l’ouverture de la Réunion de partage, les participants ont clairement exprimé leur volonté concernant les dispositions et mesures réglementaires du Protocole d’Accord Type (PAT) 2022-226.

Le rôle pivot des ONG dans le développement national

En effet, le Général Bagadoma a reconnu l’importance des ONG de Développement et des Humanitaires comme partenaires stratégiques de l’État. Leur contribution est jugée déterminante dans la mise en œuvre des plans de développement harmonieux et équilibré du pays.

Malgré les avancées, le Général a pointé du doigt le faible respect des textes régissant le fonctionnement des ONG. Il a révélé des chiffres qui incitent à la réflexion : une minorité des ONG enregistrées ont effectivement soumis leurs rapports annuels d’activités, mettant en lumière un manque de conformité aux exigences réglementaires.

La transparence, pierre angulaire de la souveraineté

Par ailleurs, Le manque de transparence et de traçabilité des ressources est une préoccupation majeure pour le gouverneur. Ces lacunes entravent le contrôle des autorités sur les fonds et l’alignement des actions des ONG avec les priorités nationales et locales, à un moment crucial où le Niger s’engage dans la reconquête de sa souveraineté nationale.

La réunion a rassemblé des personnalités de marque, dont le Secrétaire général de la région, M. Daouda Bardé, le préfet de Diffa Hama Mamoudou, et Madame Barmou Asmaou Kanta, Maire de la commune urbaine de Diffa. Leur présence souligne l’urgence et l’importance de l’initiative de réforme.

Vers une régulation accrue du secteur des ONG

En réponse aux défis identifiés, le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire s’est engagé à assainir le secteur des ONG. Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, ainsi qu’Ali Mahamane Lamine Zeine, soutiennent cette démarche. Leur appui reflète l’engagement des plus hautes autorités à promouvoir une gouvernance à la fois transparente et efficace.

En conclusion, le Niger se positionne à l’avant-garde d’une réforme significative, visant à renforcer la transparence et la régulation des ONG. Cette initiative est cruciale pour la réalisation des objectifs de développement durable et pour l’affirmation de la souveraineté nationale dans un contexte de collaboration étroite entre l’État et les acteurs non gouvernementaux.

Vers une Nouvelle Ère de Responsabilité pour les ONG au Niger

Dans une démarche sans précédent, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, M. Samaila Idi Dan Bouzou, a exprimé, lors d’une conférence de presse ce matin, la résolution du gouvernement à instaurer une discipline rigoureuse au sein des ONG et des associations. Cette initiative vise à sanctionner celles qui s’écartent des normes établies de leur mission.

La sécurité et le développement au centre des préoccupations

Le secrétaire général a souligné l’importance de la sécurité nationale comme justification principale de cette conférence, en insistant sur la nécessité de réaligner les ONG pour qu’elles soutiennent efficacement les efforts gouvernementaux en matière de sécurité et de développement. Il a rappelé que, bien que certaines ONG contribuent positivement à travers des campagnes de sensibilisation, d’autres entravent le bon fonctionnement de l’État.

Harmonisation des actions des ONG avec les politiques nationales

M. Dan Bouzou a mis en exergue le rôle complémentaire des ONG par rapport aux initiatives publiques, tout en renforçant les valeurs de liberté, d’unité et de solidarité. Il a cependant relevé des lacunes significatives, notamment un manque d’alignement avec les politiques nationales et un déficit de transparence dans la gestion des fonds.

Le ministère a clairement indiqué que des sanctions sévères seront appliquées aux ONG qui ne respectent pas les directives, incluant le retrait de leur autorisation et des poursuites judiciaires. Ces mesures reflètent la détermination du Gouvernement à assurer une gestion transparente et équitable des activités des ONG sur le territoire national.

Un contrôle accru pour prévenir les irrégularités

En conclusion, M. Dan Bouzou a annoncé que le ministre d’État a donné des instructions strictes pour un contrôle minutieux des activités des ONG, afin de détecter toute irrégularité et d’appliquer les sanctions adéquates. Cette initiative marque un tournant décisif dans la gouvernance des organisations non gouvernementales au Niger.

Innovation et collaboration : l’avenir des ONG au Niger

Dans la continuité de son engagement pour une gestion transparente des ONG, le gouvernement nigérien envisage la création d’un cadre de concertation. Cette initiative vise à renforcer la collaboration entre l’État, les ONG et les partenaires techniques et financiers, afin de garantir une meilleure compréhension des activités et des enjeux du secteur.

Le secrétaire général a réitéré l’importance de l’alignement des ONG avec les politiques nationales, annonçant par la même occasion la mise en place d’une plateforme numérique. Cet outil innovant permettra une visibilité accrue sur les opérations des ONG, assurant ainsi leur adhésion aux objectifs de développement du pays.

La Maison des ONG : un nouveau chapitre pour l’engagement civil

Le ministère a également annoncé la création prochaine d’une Maison des Organisations non gouvernementale. Cette structure dédiée aura pour mission de centraliser la gestion des associations, soulignant leur rôle croissant dans le développement socio-économique du Niger, notamment dans la création d’emplois pour les jeunes.

Pour conclure, le SG Samaila Idi Dan Bouzou a lancé un appel solennel aux ONG, les invitant à s’adapter au contexte actuel et à rester fidèles à leur mission première. Il a rappelé que le chef de l’État déploie des efforts considérables pour maintenir la paix et que toute Organisation non gouvernementale ne partageant pas cette vision n’a pas sa place au Niger. Ce discours marque une étape significative dans la quête d’une responsabilité accrue et d’une efficacité optimale des Organisations non gouvernementale dans le pays.

Une Nouvelle Ère pour l’Autonomisation des Femmes Rurales

Dans la capitale nigérienne, Niamey, un événement d’une importance capitale a marqué le calendrier ce mardi 19 mars 2024 : l’ouverture de la première réunion annuelle du comité de pilotage de la Phase 2 du programme JP-RWEE II. Cette initiative ambitieuse vise à catalyser le progrès vers l’autonomisation économique des femmes rurales. La cérémonie d’inauguration a posé les jalons d’une collaboration renouvelée, avec la présentation des réalisations passées et la projection sur les plans d’action pour l’année en cours.

Ciblage stratégique : Une lumière d’espoir pour 15 000 bénéficiaires du programme JP-RWEE II

Le programme JP-RWEE II se distingue par son approche ciblée visant à toucher 15 000 bénéficiaires, dont une majorité écrasante de femmes dans les régions de Dosso et Maradi. Ces efforts sont concentrés dans les communes de Fabirdji et Kankandi, ainsi que Tagriss et Gazaoua, où l’impact sur la vie des femmes rurales promet d’être transformateur.

Lors de la séance d’ouverture, M. Insitak Ibrahim, Secrétaire Général Adjoint du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, a souligné l’impératif d’accroître les revenus des femmes rurales. Il a mis en exergue la nécessité de renforcer leur leadership et leur participation active dans les sphères décisionnelles, de l’élaboration des lois à la gestion des institutions rurales, afin de leur permettre de contribuer pleinement au développement durable et d’en récolter les fruits.

Engagement du Niger vers un développement durable et équitable

Le Niger, selon M. Ibrahim, s’engage résolument dans la mise en œuvre de politiques et de programmes favorisant un développement non seulement soutenu, mais aussi équitable. Il a fait référence au Programme de développement économique et social (PDES), illustrant l’engagement du pays envers une croissance inclusive.

Par ailleurs, la phase 2 du programme JP-RWEE II s’inscrit dans la continuité de la première phase lancée en 2015. Elle vise à générer des synergies entre les agences participantes, en tirant parti de leurs mandats respectifs et de leurs forces institutionnelles pour induire des améliorations significatives dans la vie des femmes rurales.

JP RWEE II : Une initiative internationale pour l’autonomisation des femmes

Le JP RWEE II au Niger fait partie d’une initiative internationale plus vaste, actuellement déployée dans six pays. Coordonnée par la FAO, cette initiative repose sur un partenariat stratégique entre la FAO, le PAM, le FIDA et l’ONUFEMME, et s’étend sur une période quinquennale.

En résumé, cette réunion inaugurale marque un tournant décisif pour l’autonomisation économique des femmes rurales au Niger, ouvrant la voie à un avenir où elles sont les architectes de leur propre prospérité.

L’Épopée du Progrès : le préfet de Tahoua symbole de l’unité

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, M. Yoni Badjieba Dilembou, préfet du département de Tahoua, a récemment achevé une tournée de sensibilisation à travers la commune d’Affala. Cette initiative, inscrite dans le cadre de la promotion de l’unité et du progrès, a marqué les esprits par son ampleur et sa portée.

Un bilan révélateur d’une mission accomplie pour le préfet 

Le préfet a livré un bilan élogieux de sa visite, soulignant la réceptivité et l’engagement des populations locales. « Notre tournée a été l’occasion d’un échange fructueux avec nos concitoyens et de les féliciter pour leur mobilisation exemplaire en faveur de la sauvegarde de notre patrie », a-t-il déclaré. Il a également salué le soutien apporté au Conseil national pour la sécurité publique (CNSP), dirigé par le général de brigade Abdourahamane Tiani et le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, ainsi que la contribution notable au Fonds de soutien pour la sécurité publique (FSSP).

La renaissance du civisme fiscal

Le préfet a noté avec satisfaction le retour d’un civisme fiscal mettant fin à une période marquée par l’évasion fiscale. « C’est avec gratitude que nous avons constaté la renaissance du civisme fiscal, un changement positif qui mérite d’être célébré », a-t-il ajouté.

La tournée a également mis en lumière les défis urgents relatifs à l’hydraulique villageoise, ainsi que les conditions de travail préoccupantes des agents des services techniques. « Nous avons pris acte des difficultés rencontrées et nous nous engageons à les communiquer aux autorités compétentes », a promis le préfet, confiant dans la capacité du CNSP à trouver des solutions adéquates.

Un accueil chaleureux et des perspectives encourageantes

L’accueil chaleureux que la population a réservé et l’adhésion des chefs de village témoignent de leur confiance en notre mission, et cela me ravit, a conclu le Préfet. La visite du Centre de santé intégré et du Collège d’enseignement franco-arabe, financés par le Fonds saoudien, a également été l’occasion de souligner l’importance de la coopération internationale.

Affala se distingue par sa diversité ethnique et culturelle, avec une population de 68 000 habitants composée principalement de Haoussa, de Touareg et de Peuls. La commune, qui s’étend sur 2025 km2, est un modèle de coexistence pacifique et de dynamisme économique, grâce à ses activités agricoles, d’élevage, commerciales et de pêche.

Avec ses établissements d’enseignement secondaire, son centre de formation aux métiers et ses nombreuses écoles primaires, Affala place l’éducation au cœur de son développement, préparant ainsi ses jeunes citoyens à devenir les acteurs de demain.

Tebaram : une tournée préfectorale marquée par l’Unité

Tebaram, 12 mars 2024. Dans une démarche solennelle, M. Yoni Badjieba Dilembou, préfet du département de Tahoua, a orchestré un meeting de sensibilisation au cœur de la mairie de Tebaram, marquant ainsi une étape cruciale de sa tournée administrative.

Dialogue constructif pour un avenir harmonieux à  Tebaram, 

L’objectif de cette visite préfectorale transcende le simple cadre administratif ; elle vise à tisser des liens étroits avec les autorités locales et les diverses strates socioprofessionnelles. En effet, l’ambition est claire : établir une collaboration fructueuse et une participation active, pierres angulaires d’un développement pérenne pour le département et la nation.

Le préfet a mis l’accent sur des principes fondamentaux, notamment la sécurité, le soutien financier à la patrie, le civisme fiscal et la cohésion sociale. Ces piliers sont essentiels pour accompagner le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) dans ses efforts pour le bien-être des citoyens.

Salutations présidentielles et reconnaissance populaire

Dans son discours, M. Dilembou a transmis les salutations des plus hautes instances du pays, soulignant l’accueil chaleureux de la population de Tebaram. Cette mobilisation exemplaire reflète un soutien indéfectible aux initiatives du CNSP et du Gouvernement de transition.

En conclusion, le préfet a exprimé sa gratitude pour l’appui constant de la population et a invité les fidèles musulmans à prier pour la paix au Niger durant le mois sacré du Ramadan.

Par ailleurs, M. Bori Nagari, maire de Tebaram, a chaleureusement accueilli la délégation, présentant les spécificités de sa commune et exprimant ses attentes.

En outre, Mahamadou Idi Tankari, figure de la jeunesse locale, a mis en lumière leur contribution au fonds de soutien et leur attachement aux valeurs républicaines, tout en rappelant les initiatives sportives de la communauté.

Le meeting a été suivi d’une session d’échanges fructueux entre le Préfet et les leaders locaux, consolidant ainsi les fondations d’une collaboration future.

Contexte politique et économique du département

Le préfet a également abordé des sujets d’envergure nationale et régionale, expliquant les motifs du retrait du Niger de la CEDEAO et de la formation de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il a évoqué la saisie récente de l’or à l’aéroport de Niamey, soulignant l’importance du civisme fiscal et la nécessité de mobiliser les impôts pour le Fonds de soutien pour la sauvegarde de la Patrie (FSSP).

Tebaram : un carrefour de diversité et d’activité

La commune de Tebaram, située à 95 km à l’ouest de Tahoua, se distingue par sa vaste superficie de 3.258 km2, ce qui en fait la plus grande commune du département. Avec 80 localités, dont 56 villages administratifs et 24 hameaux, et une population estimée à 80.733 habitants en 2024, Tebaram est un melting-pot culturel composé majoritairement de Haoussa, Touareg, Peulh et Zarma. Les activités principales telles que l’agriculture, l’élevage, le commerce et l’artisanat sont le moteur économique de la commune.

 

Une Tournée Préfectorale sous le Signe de l’Unité et du Progrès

Le Préfet de Tahoua, M. Yoni Badjieba Dilembou, a entamé une série de visites dans la commune de Bambeye, marquant le début d’une campagne de sensibilisation à travers son département.

Engagement Civique et Collaboration: Les Piliers de la Visite de M. Dilembou

Dans un élan de coopération et de dialogue, le Préfet de Tahoua a rencontré les autorités locales et les représentants des diverses strates socioprofessionnelles. L’objectif de ces échanges est de renforcer les fondements d’une collaboration fructueuse, essentielle au développement équilibré et pérenne de la région.

Les Principes Fondamentaux au Cœur des Discussions

M. Dilembou a abordé avec la population des sujets cruciaux tels que la sécurité, le soutien à la patrie, le civisme fiscal, et la cohésion sociale. Par ailleurs, ces thèmes sont vitaux pour l’accompagnement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et reflètent les préoccupations majeures des citoyens.

Lors de son discours, le Préfet a tout d’abord transmis les salutations des plus hautes instances du pays et a exprimé sa satisfaction quant à l’accueil chaleureux reçu.  Il a souligné l’importance de l’engagement des habitants de Bambeye dans le soutien des initiatives gouvernementales, malgré les défis rencontrés.

Gratitude et Espoir: Les Mots de Clôture du Préfet

En conclusion de sa visite, M. Dilembou a remercié la population pour son soutien indéfectible et a invité les fidèles à prier pour la paix durant le mois sacré du Ramadan. Il a également mis en lumière les efforts continus du CNSP et du gouvernement pour garantir la sécurité et le bien-être des citoyens.

La commune de Bambeye, riche de ses 169.697 habitants  principalement agriculteurs et éleveurs  et de ses 152 localités, se dresse aussi comme un modèle de résilience et d’unité, prête à embrasser les défis de demain pour un avenir prospère.

L’APES appelle les pays de l’AES à quitter l’UEMO

L’Alliance des Patriotes des Etats du Sahel (APES), une organisation de la société civile qui regroupe le Niger, le Burkina Faso et le Mali, a salué la décision historique de ces trois pays de se retirer de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et a exhorté leurs autorités à faire de même avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Une déclaration de soutien et de dénonciation de l’APES

Dans une déclaration rendue publique le samedi 02 mars, le bureau exécutif national de l’APES, dirigé par le militant nigérien Nouhou Mahamadou Arzika a fait part de sa satisfaction et de sa solidarité envers les responsables du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), la nouvelle entité régionale créée par les trois pays frères.

L’APES a également dénoncé “l’instrumentalisation impérialiste” et le “non-respect de ses propres textes” de la CEDEAO et de l’UEMOA, deux institutions qu’elle juge “inutiles” et “nuisibles” à la souveraineté et au développement des pays de l’AES. Elle a ainsi demandé au CNSP et aux Etats de l’AES de “tout mettre en œuvre” pour quitter l’UEMOA, qui partage la même monnaie, le franc CFA, avec la CEDEAO.

Un engagement pour accompagner le processus de souveraineté

L’APES a réaffirmé son engagement à accompagner et à œuvrer auprès des autorités de l’AES dans la mise en œuvre de tout le processus de souveraineté institutionnelle, politique et financière, qui a apporté “un soulagement absolu” aux citoyens des trois pays, selon le bureau de l’organisation.

L’APES a également rappelé ses objectifs, qui sont le renforcement des liens de fraternité et de solidarité entre les peuples de l’AES, la prévention de l’insécurité dans la zone du Liptako Gourma par la sensibilisation, le renforcement de la paix et de la cohésion sociale entre les trois pays, ainsi que la promotion de l’intégration socio-économique.

Une mise en garde contre les tentatives de déstabilisation

Enfin, l’APES a mis en garde “tout individu, politique, civil ou militaire, complice de déstabilisation ou de sabotage des aspirations souveraines des trois Etats de l’AES”. Elle a prévenu qu’ils se verront “mis hors d’état de nuire par le vaillant peuple souverain de l’AES”.

L’APES a affirmé que ses structures sont implantées sur l’ensemble des pays de l’AES afin de mieux coordonner et d’harmoniser les actions communes. Elle a aussi invité les autres pays africains à suivre l’exemple de l’AES et à se libérer des “chaînes néocoloniales” que représentent la CEDEAO et l’UEMOA.

SOGEA-SATOM se retire du Niger : Conséquences et Réactions

Dans un développement surprenant, le groupe français de BTP SOGEA-SATOM a annoncé son retrait du Niger, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir des projets d’infrastructure dans le pays. Cette décision fait suite au départ de plusieurs entités françaises, notamment l’armée française, l’ambassadeur français et le groupe Veolia.

Le tronçon routier reliant l’université André Salifou au centre-ville de Zinder, un projet de longue haleine, reste inachevé, laissant les résidents locaux dans une situation précaire. Les travaux, qui se sont étalés sur plusieurs années, ont été une source constante de frustration pour les riverains, qui se plaignent de la poussière et du bruit incessant.

La société, filiale de Vinci Construction, n’a pas encore communiqué les raisons précises de son départ ni les mesures qu’elle compte prendre pour remédier à la situation des chantiers abandonnés. Les autorités locales et les citoyens attendent avec impatience une résolution qui minimisera l’impact sur la vie quotidienne et l’économie de la région.

Les implications de ce retrait sont considérables, non seulement pour l’économie du Niger mais aussi pour la relation franco-nigérienne. Les projets d’infrastructure sont vitaux pour le développement et la croissance économique, et leur achèvement est crucial pour améliorer la qualité de vie des citoyens.

Les résidents de Zinder espèrent une intervention rapide pour que les travaux puissent reprendre et que la promesse d’une infrastructure améliorée devienne enfin une réalité.

 

Le préfet de N’Gourti informe la population sur l’AES

Le capitaine Issoufou Koraou, préfet du département de N’Gourti (région de Diffa), a rencontré ce lundi 4 mars 2024 les différentes catégories socioprofessionnelles de son territoire dans la salle de réunion de la mairie. L’objectif était de les informer sur l’entretien qu’il a eu avec la télévision nationale (RTN) au sujet de la sortie du Niger, du Mali et du Burkina Faso de la CEDEAO et de la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Un devoir d’accompagner le CNSP

Le capitaine Koraou a expliqué à son auditoire que cette rencontre visait à les sensibiliser et à les éclairer davantage sur l’interview du chef de l’État, le général de brigade Abdourahamane Tiani, le 11 février 2024. Selon lui, « nous avons le devoir d’accompagner le CNSP pour préserver notre dignité et surtout la sauvegarde de la souveraineté nationale ».

Il a rappelé que l’Alliance des États du Sahel (AES) était une initiative commune du Niger, du Mali et du Burkina Faso pour renforcer leur coopération sécuritaire, économique et culturelle face aux défis communs qu’ils affrontent dans la région. Il a souligné que cette alliance était ouverte à tous les pays du Sahel qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes intérêts.

Le préfet Issoufou Koraou a ensuite invité l’ensemble de sa population à « rester toujours soudée et à préserver notre cohésion sociale, car sans l’unité, la cohésion sociale, aucun développement n’est possible ».

Il a également exhorté ses concitoyens à « se lever et à travailler pour eux-mêmes, pour notre pays, mais aussi pour les générations futures pour un Niger libre, fort, uni et prospère ».

Le préfet échange avec sa population

La population présente a pris la parole après l’intervention du préfet afin d’apporter sa contribution, mais surtout de s’exprimer librement et de donner son opinion sur la vie socio-économique de notre pays.

Lors de cette rencontre d’échanges et de sensibilisation, le préfet était en compagnie de ses collaborateurs les plus proches. Le département du N’Gourti est une région nomade multiethnique où cohabitent principalement trois groupes ethniques nomades : les Toubous, les Arabes et les Peuls. Situé à environ 250 kilomètres au nord de la capitale régionale Diffa, N’Gourti est frontalier avec le Tchad.

Le département du N’Gourti compte environ 52 000 habitants selon le dernier recensement général de la population du Niger de 2013 et a une superficie de 98 000 km2.

 

DCTR : Transition Réussie et Sanctions Levées

Niamey, 3 mars 2024 – La Dynamique Citoyenne pour une Transition Réussie (DCTR) a franchi une étape cruciale en mettant en place les membres de sa coordination régionale à Niamey. Sous la supervision du Coordonnateur national, M. Issoufou Sidibé, cette assemblée générale élective s’est tenue dans la salle des conférences du CCOG.

Un pas vers la stabilité démocratique

Dans son discours d’ouverture, le coordonnateur national a exprimé sa satisfaction quant à l’organisation de cette rencontre. Il a chaleureusement accueilli tous les participants et a adressé ses remerciements au comité d’orientation pour avoir convoqué cette assemblée. Rappelons que le comité d’orientation avait déjà mis en place des bureaux provisoires dans les huit régions du Niger il y a quelques semaines.

La phase actuelle consiste à établir le bureau définitif de la coordination régionale, avec un cahier des charges précis pour toute la durée de la transition. La DCTR s’est engagée dès sa création à accompagner les autorités de transition, non seulement pour sortir de la crise, mais aussi pour rétablir l’ordre démocratique et constitutionnel.

Les valeurs fondamentales de la DCTR

Le Coordonnateur a souligné les valeurs essentielles de la DCTR : l’écoute, la fraternité, la cohésion nationale, la promotion de la paix et de la tolérance. La dynamique citoyenne a également plaidé pour la levée des sanctions injustes et inhumaines imposées à notre pays après les événements du 26 juillet 2023.

Un espoir réalisé : la levée des sanctions

Avec satisfaction, le Coordonnateur a annoncé que les plaidoyers de la DCTR ont été entendus par les chefs d’État de la CEDEAO. Ces derniers ont levé l’embargo contre le Niger, marquant ainsi une avancée majeure dans les relations entre notre pays et la CEDEAO.

La DCTR exhorte désormais les autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et du Gouvernement à élaborer une feuille de route consensuelle et inclusive pour un dialogue sincère avec les Chefs d’État de la CEDEAO.

En conclusion, la dynamique citoyenne invite tous les citoyens et citoyennes à soutenir cette volonté de dialogue porteuse d’espoir, dans la paix et la cohésion nationale.