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Tillabéri, 8 août 2024 – Dans un élan de modernité numérique, le ministre nigérien de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, Sidi Mohamed Raliou, a obligatoirement ouvert ce jeudi un atelier de cinq jours consacré à l’élaboration d’un plan d’action pour la mise en œuvre de sa lettre de mission.  En effet, cet événement, qui se tient au centre des conférences de Bangoula, marque une étape cruciale dans la stratégie du gouvernement pour accélérer la transformation numérique du pays.

Sous le CNSP, le Niger mise sur le numérique

Dans son discours d’ouverture, le ministre Raliou a souligné l’importance de cet atelier dans le contexte actuel du Niger. « Avec l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, nous nous sommes engagés à refonder notre République et à bâtir un développement endogène durable », at-il déclaré. Il a rappelé que la lettre de mission reçue du président du CNSP fixait des objectifs clairs pour son ministère, notamment :

• L’accélération de la transformation numérique de tous les secteurs de l’économie ;
• La promotion des services électroniques pour moderniser l’administration ;
• L’extension de la connectivité en haut débit dans les zones rurales ;
• Le rapprochement de l’administration des administrés grâce au numérique.

Pour atteindre ces objectifs, le ministre a insisté sur la nécessité d’une mobilisation générale de tous les acteurs du ministère. Par ailleurs, Un expert en politiques publiques a été invité à accompagner les participants dans la formulation d’un plan d’action détaillé et réaliste.

Le gouverneur de la région de Tillabéri, le Lieutenant Colonel Maina Boukar, s’est réjoui de l’organisation de cet atelier dans sa région et a également souhaité la bienvenue à tous les participants.

En somme, cet atelier marque une nouvelle étape dans la politique numérique du Niger, qui vise à doter le pays des infrastructures et des compétences nécessaires pour saisir les opportunités offertes par le numérique et améliorer la vie de ses citoyens.

Niamey, le 23 juillet 2024 – Un séminaire crucial s’est ouvert ce matin à Niamey sous le thème  » Quelle contribution des opérateurs de télécommunications (Fixe, Mobile, FAI) à la réduction de la fracture numérique dans le contexte de la sauvegarde de la Patrie ? » Organisé par l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP), cet événement réunit des acteurs clés du secteur des télécommunications et du numérique pour explorer les voies et moyens de combler le fossé numérique au Niger.

Un défi majeur pour le développement et la cohésion sociale

L’accès aux technologies de l’information et de la communication (TIC) est devenu un élément crucial pour le développement socio-économique et la participation citoyenne. Cependant, au Niger, la fracture numérique demeure un défi majeur, avec près de 70% de la population n’ayant pas accès à l’internet. Cette situation limite l’accès à l’éducation, aux services de santé, aux opportunités économiques et à l’information.

Les opérateurs télécoms : acteurs clés de la transformation numérique

En outre , le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, M. Sidi Mohamed Raliou, a souligné le rôle essentiel des opérateurs télécoms dans la réduction de la fracture numérique. « Ils sont les piliers sur lesquels reposent les infrastructures numériques de notre pays », at-il déclaré. « Ils jouent également un rôle essentiel dans l’expansion du réseau vers les régions les plus éloignées, la fourniture de services à prix abordable et la promotion de l’éducation et de l’inclusion numérique.

Un engagement fort du gouvernement pour un cadre réglementaire favorable

En plus, M. Raliou a réitéré l’engagement du gouvernement à créer un environnement propice à l’innovation et à l’investissement dans le secteur des télécommunications. « Nous travaillons d’arrache-pied pour mettre en place un cadre réglementaire moderne et favorable à l’innovation, à la concurrence équitable et à la protection des consommateurs », a-t-il affirmé.

L’ARCEP : catalyseur de la transformation numérique

Le Directeur Général de l’ARCEP, le Colonel-Major Chaibou Idrissa, a quant à lui mis en exergue le rôle moteur de l’institution dans la transformation numérique du Niger. « Nous sommes engagés à créer un cadre réglementaire moderne et favorable à l’innovation, à la concurrence équitable et à la protection des consommateurs », a-t-il déclaré. « Nous sommes aussi déterminés à jouer un rôle actif dans cette transformation en collaboration avec tous les acteurs concernés ».

Une collaboration multipartite pour des solutions durables

Le séminaire réunit une panoplie d’acteurs clés du secteur des télécommunications et du numérique, notamment des représentants des opérateurs télécoms, des autorités de tutelle, des organismes internationaux, de la société civile et du monde académique. Les échanges et discussions porteront sur divers aspects de la problématique de la fracture numérique au Niger, avec pour objectif de définir une feuille de route nationale pour une transformation numérique inclusive et bénéfique pour tous les Nigériens.

Un rendez-vous crucial pour l’avenir du Niger

Ce séminaire s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Niger pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 9 relatif à l’accès universel aux TIC. Les conclusions et recommandations issues de cette rencontre devraient contribuer à l’élaboration de stratégies concrètes pour combler le fossé numérique et ainsi promouvoir un Niger plus connecté et plus prospère.

• Taux de pénétration de la téléphonie mobile au Niger : environ 65, 59%
• Taux de pénétration de l’internet mobile au Niger : environ 32, 38%
• Objectif : Réduire considérablement la fracture numérique d’ici 2030