Niger-Transport Archives - Journal du niger

Prestation de serment de Zoubeirou Maâzou : une nouvelle ère pour la régulation des transports au Niger

Niamey, 12 février 2025 – La solennité du moment ne laissait place à aucun doute : ce mercredi, dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Niamey, M. Zoubeirou Maâzou a franchi un cap décisif dans sa carrière en prêtant serment en tant que nouveau Directeur Général de l’Autorité de Régulation du Secteur des Transports du Niger (ARST). Devant un parterre de personnalités et sous l’œil vigilant des magistrats, il a solennellement juré de remplir sa mission avec droiture et impartialité.

Maâzou : une entrée en fonction sous le sceau de l’exigence

Si la cérémonie avait tout d’un rituel institutionnel, les propos du Procureur Général ont rapidement dissipé toute idée d’un acte protocolaire dénué de portée réelle. « La prestation de serment n’est pas une simple formalité », a-t-il martelé, mettant en lumière l’ampleur de la charge confiée au nouveau dirigeant. Il s’agit moins d’un passage obligé que d’un engagement public, scellant une responsabilité dont la rigueur sera le maître-mot.

Le Président de la Cour d’Appel a, pour sa part, rappelé à M. Maâzou l’impératif d’intégrité et la complexité inhérente à la régulation d’un secteur aussi tentaculaire que celui des transports. « Le but est qu’à la fin de votre mission, vous partiez avec le sentiment du devoir accompli », lui a-t-il conseillé, signifiant ainsi que son action sera scrutée à l’aune de son impact sur l’écosystème du transport nigérien.

L’ARST : une sentinelle de l’équilibre dans le secteur des transports

Créée en 2019, l’ARST se distingue par son autonomie fonctionnelle et juridique, lui permettant de se tenir à équidistance des intérêts politiques et commerciaux. Elle veille à l’application rigoureuse des réglementations encadrant les transports routier, ferroviaire, fluvial et maritime, garantissant un cadre de concurrence équitable et la protection des usagers ainsi que des opérateurs.

Loin d’être un simple organe de supervision, elle s’apparente à un véritable arbitre du secteur. Son champ d’intervention est vaste : elle doit non seulement s’assurer du respect des conventions, licences et autorisations, mais aussi prévenir et résoudre les conflits de compétence entre les différentes entités du transport. Par ailleurs, elle est chargée de collecter les fonds destinés au financement des infrastructures et des services liés au transport public.

Le secteur aérien, pour sa part, échappe à sa juridiction, étant régi par un code spécifique sous la supervision de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).

Les défis qui attendent Zoubeirou Maâzou

À la tête de l’ARST, M. Maâzou devra conjuguer rigueur réglementaire et vision stratégique. Son rôle ne se limitera pas à faire respecter les textes existants ; il lui incombera aussi de promouvoir l’essor des différents sous-secteurs en veillant à leur équilibre économique et financier.

L’un des enjeux majeurs sera l’amélioration des infrastructures et des conditions de transport, dans une situation où la mobilité constitue un levier essentiel du développement. La modernisation du réseau ferroviaire, la sécurisation des voies routières et l’optimisation du transport fluvial figurent parmi les priorités auxquelles l’ARST devra s’atteler avec fermeté et perspicacité.

Dans cette quête d’efficacité, le Conseil national de régulation du secteur des transports (CNRST), organe délibérant de l’ARST, jouera un rôle clé en orientant les décisions stratégiques et en assurant la cohérence des actions entreprises.

Un serment comme point de départ

La prise de fonction de Zoubeirou Maâzou intervient dans un contexte dans lequel la régulation des transports est plus que jamais un enjeu de gouvernance et de compétitivité. Son serment, bien qu’acte inaugural, ne sera véritablement validé que par l’impact concret de son action sur le terrain. Loin d’être une fin en soi, il marque l’entrée dans une arène où l’équilibre entre développement et régulation sera son principal défi.

Désormais, sous le regard attentif des acteurs du secteur et de la société civile, le nouveau directeur général devra s’atteler à traduire cet engagement verbal en résultats tangibles. L’équation est complexe, mais l’attente est claire : faire de l’ARST une boussole fiable dans l’orientation du secteur des transports au Niger.

 

Sécurité aérienne : entretien entre le Niger et l’ASECNA

Niamey, le 26 novembre 2024 – Dans le cadre des efforts continus pour renforcer la sécurité aérienne, le Premier ministre nigérien, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, a rencontré ce jeudi le Directeur Général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), M. Mohamed Moussa.

Bilan du mandat de Mohamed Moussa à la tête l’ASECNA

Le directeur général de l’ASECNA, le Nigérien Mohamed Moussa, a profité de cette occasion pour faire le point sur la situation de l’organisation, dont le Niger est membre, et pour faire ses adieux à la fin de son mandat. « J’ai présenté aux autorités nigérianes un bilan complet de mon action à la tête de l’ASECNA, mettant en évidence l’évolution de l’agence durant cette période », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il a reçu les félicitations du Premier ministre pour les réalisations accomplies durant ses huit années de service.

Réalisations emblématiques en matière de surveillance aérienne

Mohamed Moussa a souligné que le Niger a honoré ses engagements envers l’ASECNA, en particulier en matière de surveillance aérienne. « Le fait que nous avons réussi en huit ans à rendre possible la surveillance de 17 millions de km² par satellite est certainement le projet le plus emblématique que nous avons réalisé ici au Niger », a-t-il affirmé.

Il a également rappelé que tous les engagements pris au nom du Niger lors de son élection ont été tenus et qu’une résolution du Conseil des ministres reconnaît formellement l’accomplissement de sa mission. « Le Niger, que je représente, a honoré ses engagements envers les autres États membres de l’ASECNA. » « Les autorités nigérianes m’ont apporté leur soutien tout au long de ma mission à la tête de cette organisation », a-t-il ajouté, remerciant le gouvernement nigérien pour la confiance accordée à sa modeste personne.

Avenir de l’ASECNA

En conclusion, la rencontre entre le Premier ministre nigérien, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, et le Directeur Général de l’ASECNA, M. Mohamed Moussa, a souligné les efforts continus pour renforcer la sécurité aérienne au Niger. Mohamed Moussa a présenté un bilan positif de son mandat, mettant en lumière les réalisations significatives, notamment la surveillance de 17 millions de km² par satellite.

Il a aussi réaffirmé l’engagement du Niger envers l’ASECNA et a exprimé sa gratitude pour le soutien reçu. Cette rencontre marque la fin de son mandat et le début d’une nouvelle ère pour l’ASECNA, créée le 12 décembre 1959 à Saint-Louis, au Sénégal, pour assurer la sécurité de la navigation aérienne en Afrique.

 

 

 

Tahoua : Le Ministre des Transports fait le point sur les services

Tahoua, 13 novembre 2024 – Le colonel-major Salissou Mahamane Salissou, Ministre des Transports et de l’Équipement, a effectué une visite de travail à Tahoua ce mercredi 13 novembre. L’objectif de cette mission était d’évaluer l’état des infrastructures routières et aéroportuaires, ainsi que les conditions de travail du personnel des services relevant de son département.

Des infrastructures routières sous la loupe

À la Direction régionale des transports et de l’équipement, le Ministre s’est enquis des travaux d’entretien routier en cours et des besoins en personnel. Il a insisté sur l’importance de dresser des rapports réguliers pour permettre une meilleure évaluation de la situation sur le terrain. Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’adapter les infrastructures routières aux besoins réels du trafic.

Un aéroport régional en bon état

Le Ministre s’est ensuite rendu à l’aéroport régional de Tahoua, où il a visité notamment la tour de contrôle. Satisfait de l’état des installations, il a encouragé les agents à maintenir ce niveau d’efficacité.

Des recommandations pour améliorer les services

Au cours de ses visites, le Ministre a rappelé dans le domaine des transports l’importance d’un travail sérieux et rigoureux, notamment en ce qui concerne la délivrance des permis de conduire. Il a exhorté les responsables à s’assurer que les conducteurs maîtrisent parfaitement le Code de la route avant d’obtenir leur permis.

Le Ministre a incité le Directeur et ses collaborateurs à s’investir davantage, en particulier pendant cette période de refondation de la République.

Un message d’encouragement

En conclusion de sa visite, le Ministre a adressé un message d’encouragement à l’ensemble du personnel des services visités. Il a souligné l’importance de leur travail pour le développement du Niger et les a appelés à redoubler d’efforts. Le Ministre a aussi suggéré aux différents services de formuler leurs besoins par écrit et de les envoyer au Ministère.

En somme, cette visite du ministre à Tahoua témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer les infrastructures de transport dans l’ensemble du pays. En se rendant directement sur le terrain, le Colonel-Major Salissou Mahamane Salissou a montré l’importance qu’il accorde à la mise en œuvre effective des politiques publiques en matière de transport. Les échanges avec les agents locaux ont permis de mieux cerner les besoins spécifiques de la région et de définir les prochaines étapes à suivre pour améliorer les services offerts à la population.

Agadez : Le gouvernement réagit face à la catastrophe

Agadez, le 02 septembre 2024. Les récentes pluies torrentielles qui ont frappé la région d’Agadez ont provoqué d’importants dégâts sur les infrastructures routières, isolant plusieurs localités. Face à cette situation d’urgence, le gouvernement nigérien a dépêché sur place le ministre des Transports et de l’Équipement, le colonel-major Salissou Mahaman Salissou du 28 au 30 août 2024.

Les pluies torrentielles ont provoqué d'importants dégâts à Agadez. Le gouvernement nigérien a déployé des moyens importants Des routes coupées, des populations isolées

Au cours d’une mission de trois jours, le ministre a effectué une tournée d’inspection sur les axes routiers les plus endommagés, notamment la route Agadez-Tahoua et la route Agadez-Zinder. Les fortes précipitations  ont creusé des ravins, emporté des portions de chaussée et provoqué des glissements de terrain, rendant impraticables ces voies de communication vitales pour l’économie de la région.

Agadez : des travaux d’urgence pour rétablir la circulation

Pour remédier à cette situation, le gouvernement a lancé des travaux d’urgence afin de rétablir la circulation sur les axes routiers sinistrés. Des équipes de techniciens et d’ouvriers sont mobilisées sur le terrain pour effectuer des travaux de réparation et de stabilisation. Le ministre a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour rétablir la connectivité entre les différentes localités dans les meilleurs délais.

Les pluies torrentielles ont provoqué d'importants dégâts à Agadez. Le gouvernement nigérien a déployé des moyens importants Un comité national pour gérer la crise

Face à l’ampleur des dégâts causés par les inondations, le gouvernement a mis en place un comité national chargé de coordonner les actions de secours et de reconstruction. Ce comité, présidé par le Premier ministre, aura pour mission d’évaluer les besoins des populations sinistrées, de définir les priorités d’intervention et de mobiliser les ressources nécessaires.

Un appel à la solidarité nationale

Le ministre des Transports a appelé la population à faire preuve de solidarité envers les sinistrés et à se mobiliser pour participer aux efforts de reconstruction. Il a également souligné l’importance de la prévention des risques naturels et a appelé à renforcer les systèmes d’alerte précoce pour mieux faire face aux catastrophes naturelles à l’avenir.

En somme, les récentes inondations qui ont frappé la région d’Agadez ont mis à rude épreuve les infrastructures et les populations. Face à cette situation d’urgence, le gouvernement a réagi rapidement en déployant des moyens conséquents pour venir en aide aux sinistrés et rétablir les voies de communication. Il est désormais essentiel que tous les acteurs, autorités, société civile et population, unissent leurs efforts pour reconstruire et renforcer la résilience du pays face aux aléas climatiques. durable pour tous les Nigériens .

Niger : Après les inondations, la reconstruction s’organise

Niger, le 20 août 2024 –Sorey et Ndounga, deux localités nigériennes durement touchées par les récentes inondations, voient enfin un rayon d’espoir. Le ministre des Transports et de l’Équipement, le Colonel Major SALISSOU MAHAMAN SALISSOU, s’est rendu sur place pour constater les dégâts et lancer les travaux de réhabilitation.

Les routes nationales 1 et 31, artères vitales de la région, ont été littéralement dévastées par les eaux. Ponts emportés, chaussées effondrées : les infrastructures routières étaient à l’arrêt, isolant des communautés entières. Face à cette situation d’urgence, le gouvernement a réagi rapidement en mobilisant les moyens nécessaires pour remettre en état ces voies de communication essentielles.

Le Niger face à l'adversité : le ministre des Transports se mobilise pour la reconstruction les infrastructures endommagées Une mobilisation générale

Sur les chantiers, l’activité bat son plein. Les entreprises SOGEA SATOM et MOREY MACHALLAH, en charge des travaux, s’affairent sans relâche pour remettre les routes en état. La présence du ministre sur le terrain a été un coup de fouet pour les équipes, soulignant véritablement l’importance de leur mission.

Pour les habitants de Sorey et Ndounga, la visite du ministre a été un moment fort. « C’est la première fois que nous voyons un ministre aussi proche de nous », confie un habitant. « Cela nous donne beaucoup d’espoir pour l’avenir ».

Le Niger face à l'adversité : le ministre des Transports se mobilise pour la reconstruction les infrastructures endommagées Au-delà de la reconstruction

Si les efforts de reconstruction sont essentiels, il est également nécessaire de se pencher sur les causes profondes de ces catastrophes. Le changement climatique, avec des pluies de plus en plus intenses et imprévisibles, rend les inondations de plus en plus fréquentes. Le Niger doit donc investir dans des infrastructures résilientes et mettre en place des systèmes d’alerte précoce pour mieux se préparer à ces événements.

Le ministre a garanti que cette catastrophe naturelle ne compromettra pas la résilience du Niger. Cependant, cette résilience nécessite une construction, en particulier en renforçant les compétences en matière de prévention et de réponse aux crises.

Les défis à venir

La reconstruction des infrastructures routières est une étape essentielle, mais elle ne suffit pas. Il faudra également reconstruire les habitations, les écoles et les centres de santé endommagés. De plus, il sera nécessaire de soutenir les populations dans leur réintégration économique et sociale..

Le Niger, ainsi que de nombreux autres pays africains, fait face à un défi majeur : il doit concilier le développement économique avec l’adaptation au changement climatique. Les récentes inondations sont un rappel brutal de l’urgence d’agir.

En conclusion, les inondations qui ont frappé le Niger ont été un choc, mais elles ont également révélé la véritable solidarité et la détermination des populations. La réponse rapide du gouvernement et l’engagement des partenaires techniques sont des signes encourageants. Cependant, le chemin vers la reconstruction sera long et semé d’embûches.