Niger Archives - Page 11 sur 30 - Journal du niger

L’OMS et l’OIF signent un accord pour la couverture sanitaire

Le partenariat définit les domaines de travail communs sur la couverture sanitaire universelle, la lutte contre le paludisme et l’Académie de l’OMS.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) veulent donner un ancrage politique et juridique à leurs actions de coopération. Ainsi, elles ont conclu un accord, ce mardi au siège de l’OMS à Genève (Suisse), pour renforcer et préciser les principaux axes de leur Mémorandum d’entente signé en avril dernier. Le document a été paraphé par Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, et le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.

 Cette coopération s’articule principalement autour d’activités conjointes dans le cadre de l’Académie de l’OMS, la couverture sanitaire universelle et les soins de santé primaires et le paludisme, ainsi que dans tout autre domaine d’intérêt commun.

 L’accord permet désormais à l’OIF et à l’OMS de participer mutuellement aux instances des deux organisations, selon les règles propres à chacune d’elle.

« Cet accord est la prochaine étape dans le renforcement des relations déjà étroites entre nos deux organisations », a déclaré le Dr Tedros. Il a ajouté : « La pandémie de Covid-19 a mis en évidence l’importance de la solidarité mondiale et de la collaboration internationale. L’engagement de la Francophonie en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme fait de l’OIF un partenaire idéal pour l’OMS. »

 De son côté, Mme Mushikiwabo a déclaré « que cet accord permettra à l’OIF de contribuer aux côtés de l’OMS au développement de la protection sociale et de l’accès universel aux services de santé publique pour tous dans le monde francophone. »

Evoquant la crise Covid-19, elle a ajouté que « nous ne serons à l’abri de cette pandémie que lorsque tous les pays du monde auront vacciné leur population ».

Eliminatoires Mondial 2022 – Niger : Cavalli dévoile sa liste contre le Burkina et Djibouti.

Les deux dernières journées des Éliminatoires arrivent à grands pas sur le continent africain. Le sélectionneur du Niger Jean Michel Cavalli a dévoilé la liste des joueurs retenus pour affronter le Burkina et le Djibouti.

 

 

 

Le Niger affronte le Burkina le 12 Novembre et trois jours plus tard Djibouti dans le cadre des 5è et 6è journées des qualifications pour le Mondial. Le sélectionneur Jean Michel Cavalli a appelé 25 joueurs pour défendre les couleurs du Ména.Le Niger déjà hors course n’aura que pour objectif de prendre une troisième place honorifique du groupe. Troisième, le Niger l’est justement avec trois unités après quatre journées disputées.

La liste des joueurs convoqués

Gardiens :

Naim Van Attenhoven (Anderlecht RSC / Belgique), Daouda Kassaly (Katsina United / Nigéria ), Oumarou Issaka (As Douanes / Niger)

Défenseurs :

Farouk Idrissa (USGN / Niger), Yacouba Hamani ( Castellon SD / Espagne), Abdoul Aziz Hourba (AS Douanes / Niger), Nasser Adamou (AS Douanes / Niger), Salifou Masoudi / AS FAN), Ibrahim Djibrilla (Fremad Amager / Danemark), Boubacar Hama (SONIDEP / Niger), Aziz Ibrahim ( AS Douanes / Niger), A. Razack Seyni (USGN / Niger)

Milieux :

Mohamed Wonkoye (Horoya Ac / Guinée), Ousmane Diabaté (Muaither / Qatar), Boubacar Madjid / Al Shorta), Yusif Daouda (B. Yehuda / Israël), A. Kader Arzakou (AS Douanes / Niger), Mahamadou Sabo (Club Africain / Tunisie), Mohamed Ali (M. Haïfa / Israel), Youssouf Oumoura (US Monastir / Tunisie), Moumouni Darenkoum (FC Sheriff / Moldavie)

Attaquants :

Amadou Moutari (Al Fayha / Arabie Saoudite), Issa Djibrilla (Ankara K. / Turquie), Zakarie Junior (Knokke / Belgique), Salam Boulhassan (AS Nigelec / Niger), Zakari V. Adébayor (ENPPI / Egypte), Daniel Sosah (FC Isloch / Biélorussie), Marou Boubacar (AS FAN / Niger).

Source: africafootunited.com

Niger : une vingtaine de morts dans l’effondrement d’une mine d’or artisanale dans le Sud

En dépit des risques liés notamment à l’absence de mesures de sécurité, l’exploitation minière artisanale ne faiblit pas en Afrique. La découverte d’un nouveau gisement aurifère dans la région nigérienne de Maradi, il y a quelques mois, a un peu plus mis en lumière cette situation.

 

 

Au Niger, plusieurs puits d’un site aurifère artisanal se sont effondrés dimanche 7 novembre à Dan Issa, commune rurale du département de Madarounfa dans la région de Maradi. Le bilan officiel du drame à la mi-journée le lendemain, faisait état de 18 morts et sept blessés hospitalisés, selon Adamou Guéraou, le maire de la localité cité par l’AFP.

« Les opérations de sauvetage se poursuivent toujours, il se pourrait qu’il y ait encore des corps coincés au fond des trous », a ajouté une autre source.

Alors que le Niger est davantage connu pour son uranium, le pays abrite aussi des gisements d’or à Tillabéry dans la région de Samira, à Agadez et depuis peu dans la région de Maradi. Malgré la situation sécuritaire marquée par des incursions djihadistes et les risques liés aux méthodes peu sécurisées utilisées pour l’exploitation minière, ces découvertes attirent des milliers de travailleurs, venus parfois du Nigeria voisin, qui risquent leurs vies pour récupérer le précieux métal.

Le Niger a produit environ 5 000 onces d’or l’année dernière, selon des chiffres officiels de la BCEAO.

Source: Ecofin

L’Uemoa fait sa Revue annuelle 2020 au Sénégal

Dakar, la capitale sénégalaise, accueille, du 8 au 10 novembre, la 7e Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).Au total, 10 projets et 116 textes communautaires portant sur la gouvernance économique et la convergence, le marché commun et les réformes structurelles seront évalués pendant les trois jours de l’atelier.

S’exprimant hier lundi lors de la cérémonie d’ouverture de la phase technique, Bamba Kâ, Directeur Général du Secteur financier et de la Compétitivité, a réaffirmé « la ferme volonté » du Sénégal d’ « accélérer l’ensemble des actions favorisant le renforcement de l’intégration régionale ».

A en croire M. Kâ, dans son pays, « des avancées notables ont été notées aussi bien dans l’application des textes communautaires que dans la mise en œuvre des projets » depuis la revue de l’année précédente.

De son côté, Aïssa Kabo Sidikou, Représentant Résident de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine au Sénégal, a rappelé que l’exercice technique de la Revue annuelle « s’inscrit dans le processus d’identification des facteurs pouvant altérer les acquis des efforts communautaires, en vue d’anticiper les actions idoines pour une impulsion politique ciblée du processus d’intégration dans l’espace Uemoa ».

Poursuivant, elle a soutenu que « les résultats, obtenus à ce jour, témoignent de la forte contribution de cette initiative non seulement à l’effectivité de l’harmonisation des législations nationales mais surtout à la coordination du suivi de la mise en œuvre des politiques, programmes et projets communautaires ».

La Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Uemoa a été instituée en 2013 par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement. L’objectif est de favoriser l’accélération de leur application au sein de la zone monétaire.

Niger : au moins 26 enfants meurent dans l’incendie de leur école en paille

Le feu a pris dans des salles de classe en paille et en bois. Au moins 26 enfants de 5 et 6 ans sont morts, et 13 sont blessés, dont quatre gravement. Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de l’incendie.

 

Le Niger est en deuil. Au moins 26 enfants âgés de 5 et 6 ans sont morts lundi dans l’incendie de leur école faite de paillotes, des salles de classe en paille et en bois. L’incendie s’est déroulé à Maradi, dans le sud du Niger, sept mois après un drame similaire à Niamey qui avait fait vingt morts.

« Actuellement on a 26 décès, 13 blessés, dont quatre graves », a déclaré le gouverneur, Chaïbou Aboubacar, en précisant qu’il s’agissait d’élèves de première année de cours préparatoire. « On ignore l’origine de l’incendie, une enquête est ouverte pour la déterminer », a-t-il ajouté, annonçant qu’un « deuil de trois jours au niveau de la région de Maradi » avait été décrété à compter de mardi.

Pour remédier à l’insuffisance des classes au Niger, un des pays les plus pauvres au monde, les autorités construisent des milliers de hangars en paille et en bois où les enfants suivent les cours, parfois assis à même le sol.

« Tombes inflammables »

Les incendies de ces classes en matériaux précaires et très inflammables sont relativement fréquents, mais font rarement de victimes. Le président nigérien Mohamed Bazoum a récemment promis de les remplacer par des classes en dur.

Après l’incendie de Niamey, « nous avions attiré l’attention des autorités sur le danger que représentent ces classes » en paille, a rappelé Issoufou Arzika, secrétaire général du Syndicat des enseignants du Niger (SNEN). « Il vaut mieux tenir les cours sous des arbres que dans des paillotes qui sont devenues des tombes inflammables pour les élèves », selon lui.

L’incendie de l’école à Maradi est survenu au lendemain de l’effondrement meurtrier d’une mine d’or dans la même région, le bilan provisoire fait état de 18 morts.

source le Parisien

Niger: le président Bazoum en visite dans les villages en deuil après l’attaque jihadiste

Au Niger, le président Mohamed Bazoum s’est rendu à Bani Bangou samedi 6 novembre, présenter ses condoléances à la population après la mort mardi d’au moins 69 membres du comité de vigilance suite à une attaque d’hommes armés non identifiés. Devant les représentants de 20 villages de la commune, le président nigérien, accompagné de toute la hiérarchie des forces de défense et de sécurité, a assuré que l’Etat est garant de la sécurité de sa population.

C’est une population du Zarmaganda (au nord de Tillabéri) en deuil que le président Mohamed Bazoum a visitée, pour lui présenter ses condoléances. « Chacun de vos villages porte le deuil. Si vous êtes révoltés légitimement et si vous pensez que vous pouvez assurer votre défense vous-mêmes, c’est légitime. Mais celui qui doit assurer votre défense et sur lequel vous devez compter, c’est l’État », a assuré le président Bazoum.

Témoins oculaires et rescapés de cette tragédie, des jeunes racontent l’attaque au correspondant de Radio France international : « Nous avons prié et nous avons accompagné le maire. Les jihadistes sont apparus et les combats se sont engagés et ils ont tué nos hommes. J’étais présent… ». Des membres de milices d’autodéfense dont le maire de la commune de Bani Bangou ont été tués dans l’assaut.

Le maire menait un convoi de 84 villageois qui s’étaient constitués en comité de vigilance lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade. Les membres de ce comité étaient armés, ce qui est interdit par la loi, et alors qu’officiellement, il n’existe aucune milice au Niger.

Garbey est le village qui a perdu le plus d’hommes lors de l’attaque. Son chef nous raconte : « Mon fils et mon frère sont morts. Tous ceux qui ont été tués sont les miens. Nous prions Dieu pour qu’il mette fin à ces massacres ».

Selon RFI,  plan spécial de soutien alimentaire sera mis en œuvre pour toute la région du Zarmaganda. Deux jours de deuil national ont été observés vendredi et samedi en hommage aux victimes de l’attaque du 2 novembre dernier, l’une des plus meurtrières dans cette zone dite des trois frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Libye : des demandeurs d’asile évacués vers le Niger

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) annonce avoir évacué 172 demandeurs d’asile vulnérables de Libye vers le Niger dans la soirée du 4 novembre.Il s’agissait du premier vol d’évacuation vers le Niger depuis plus d’un an. Celui-ci fait suite à la levée par les autorités libyennes d’une interdiction des vols humanitaires. Les personnes évacuées ont été détenues dans des conditions extrêmement difficiles, ont été victimes de traite ou ont subi des violences en Libye, explique le HCR dans un communiqué parvenu vendredi à APA.

« Le HCR est soulagé de voir la reprise de ces vols d’évacuation vitaux », a déclaré le chef de mission du HCR en Libye, Jean-Paul Cavalieri, cité par la note. « Cependant, précise-t-il, compte tenu du nombre limité de places, l’évacuation ne peut être une solution que pour des personnes extrêmement vulnérables, ayant un besoin urgent de sécurité et de protection ».

Le groupe évacué comprend des familles, des enfants voyageant seuls et un bébé né il y a seulement quelques semaines, informe l’organisme onusien.

Cette évacuation a eu lieu grâce au mécanisme de transit d’urgence (Emergency Transit Mechanism, ETM) mis en place en 2017 en partenariat avec le gouvernement du Niger. Ce dernier a accepté d’accueillir temporairement sur son territoire des réfugiés confrontés à des situations de danger de mort en Libye afin que le HCR puisse travailler à l’identification de solutions durables pour chacun d’entre eux.

Au Niger, le HCR apporte un soutien en matière de soins de santé mentale à ceux qui ont été confrontés à des traumatismes pendant leur séjour en Libye, ainsi qu’un accès à des possibilités de formation professionnelle.

A ce jour, 3361 réfugiés et demandeurs d’asile ont été évacués de Libye vers le Niger. Parmi eux, 3213 ont quitté le Niger vers des pays tiers dans le cadre du mécanisme de réinstallation et de voies complémentaires.

Libye : des demandeurs d’asile évacués vers le Niger

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) annonce avoir évacué 172 demandeurs d’asile vulnérables de Libye vers le Niger dans la soirée du 4 novembre.Il s’agissait du premier vol d’évacuation vers le Niger depuis plus d’un an. Celui-ci fait suite à la levée par les autorités libyennes d’une interdiction des vols humanitaires. Les personnes évacuées ont été détenues dans des conditions extrêmement difficiles, ont été victimes de traite ou ont subi des violences en Libye, explique le HCR dans un communiqué parvenu vendredi à APA.

« Le HCR est soulagé de voir la reprise de ces vols d’évacuation vitaux », a déclaré le chef de mission du HCR en Libye, Jean-Paul Cavalieri, cité par la note. « Cependant, précise-t-il, compte tenu du nombre limité de places, l’évacuation ne peut être une solution que pour des personnes extrêmement vulnérables, ayant un besoin urgent de sécurité et de protection ».

Le groupe évacué comprend des familles, des enfants voyageant seuls et un bébé né il y a seulement quelques semaines, informe l’organisme onusien.

Cette évacuation a eu lieu grâce au mécanisme de transit d’urgence (Emergency Transit Mechanism, ETM) mis en place en 2017 en partenariat avec le gouvernement du Niger. Ce dernier a accepté d’accueillir temporairement sur son territoire des réfugiés confrontés à des situations de danger de mort en Libye afin que le HCR puisse travailler à l’identification de solutions durables pour chacun d’entre eux.

Au Niger, le HCR apporte un soutien en matière de soins de santé mentale à ceux qui ont été confrontés à des traumatismes pendant leur séjour en Libye, ainsi qu’un accès à des possibilités de formation professionnelle.

A ce jour, 3361 réfugiés et demandeurs d’asile ont été évacués de Libye vers le Niger. Parmi eux, 3213 ont quitté le Niger vers des pays tiers dans le cadre du mécanisme de réinstallation et de voies complémentaires.

La FAO pour des semences plus résistantes aux aléas climatiques

Le développement vert du secteur semencier est crucial pour nourrir une population mondiale en pleine expansion, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).La population mondiale augmente et les terres arables s’amenuisent. Comment faire pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre 10 milliards d’ici à 2050 ? Il faut permettre « aux agriculteurs d’accéder à des semences de qualité dans le cadre de la transformation des systèmes agroalimentaires », préconise la FAO.

« Les agriculteurs du monde entier doivent avoir accès à des semences issues de variétés de plantes plus productives, plus nutritives et plus résistantes aux aléas climatiques », explique-t-elle.

A en croire le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, « il ne peut y avoir de bonnes récoltes sans bonnes semences. Les semences sont la pierre angulaire des systèmes agroalimentaires. Nous dépendons d’elles pour produire des denrées alimentaires, des aliments pour animaux, des fibres et des combustibles, et elles créent un environnement accueillant. »

M. Dongyu présidait la Conférence mondiale sur le développement vert du secteur semencier, organisée par son institution ce jeudi à Rome (Italie).

Pour la Directrice de l’Organisation panafricaine des producteurs agricoles, Mme Fatma Ben Rejeb, l’augmentation de la qualité des semences résilientes face au stress climatique, l’amélioration de l’utilisation des ressources naturelles et le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle contribuent fortement à la hausse des rendements, au développement économique et à l’accroissement des revenus des agriculteurs.

Par ailleurs, elle a rappelé l’importance des savoirs ancestraux des petits agriculteurs, en les présentant comme « les moteurs du développement agricole. »

La Conférence, qui se tient sur deux jours, rassemble un grand nombre de participants, dont des représentants de la société civile, d’organisations internationales, des membres de la FAO et des secteurs public et privé, qui présenteront leurs points de vue, leurs études de cas et leurs priorités pour alimenter les discussions.

L’agriculture verte et résistante aux aléas climatiques est essentielle à la durabilité, a indiqué M. Qu, ajoutant qu’elle permettrait de concrétiser la sécurité alimentaire, d’améliorer le bien-être des populations, d’offrir des perspectives d’emploi et un travail décent à toutes et tous et de protéger la planète aujourd’hui comme à l’avenir.

Selon le Directeur général de la FAO, les agriculteurs doivent produire 50% d’aliments supplémentaires pour pouvoir nourrir l’ensemble de la population. Et la seule manière de réaliser cet objectif, d’après lui, est d’augmenter la productivité des cultures, grâce à la science et à l’innovation.

La Conférence est la troisième d’une série, la première s’étant tenue en 1999 à Cambridge (Royaume-Uni) et la deuxième en 2009 au siège de la FAO, à Rome (Italie). Elle a quatre priorités qui consistent, entre autres, à faire mieux connaître la contribution qu’apporte le secteur semencier, y compris des petites et moyennes entreprises, à l’innovation verte dans le domaine de la production végétale durable ; et à promouvoir la coopération entre les secteurs, en particulier dans le cadre de partenariats public-privé et de la coopération internationale, en vue d’améliorer l’accès aux ressources et le partage de connaissances et d’informations.

Data centers : l’Afrique invitée à miser sur l’efficacité énergétique

L’Afrique connaît l’une des croissances d’accès à Internet les plus rapides au monde en raison de sa population jeune.L’accès à des sources d’électricité abordables, fiables et respectueuses de l’environnement est un problème urgent pour le nombre croissant d’opérateurs de data centers à travers l’Afrique. Ces installations doivent assurer une haute disponibilité d’électricité pour atténuer les temps d’arrêt, mais de nombreux pays africains sont confrontés à de fréquentes pannes d’électricité.

Les data centers existants en Afrique se sont appuyés sur des générateurs à diesel pour maintenir leurs opérations pendant les pannes de courant, une pratique qui pourrait exacerber les émissions de carbone à l’avenir. En effet, le déploiement d’une capacité de data center à grande échelle devrait augmenter les émissions grâce à une utilisation accrue des générateurs à diesel.

Dans un rapport d’orientation récemment publié par Oxford Business Group intitulé « Data Centers en Afrique », la PDG de MainOne, Funke Opeke, a estimé que les réseaux de distribution d’électricité sont confrontés à des pénuries fréquentes, mais qu’il existe un approvisionnement adéquat en électricité dans les réseaux nationaux de la région.

« En plaçant stratégiquement nos data centers à proximité des sources d’énergie et en nous associant à des sociétés de distribution d’électricité locales pour établir des connexions directes au réseau national, nous assurons une disponibilité élevée de l’énergie et réduisons l’utilisation de la production d’électricité au diesel dans nos installations », a-t-elle déclaré.

MainOne, qui fournit des services de télécommunication et de solutions de communication innovants pour les entreprises, a augmenté la capacité de ses data centers qui ont atteint 5 MW sur les marchés clés du Nigeria, du Ghana et de la Côte d’Ivoire, avec des services fournis à un total de 10 pays à travers l’Afrique de l’Ouest.

Cependant, avertit MainOne, sans stratégies énergétiques durables, les data centers vont continuer à contribuer au réchauffement climatique dans une région qui est la moins préparée au niveau de la gestion des conséquences.

Niger : Vers la relance du Programme « Diffa N’Glaa »

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, ce mercredi 3 novembre 2021 dans la Salle des Banquets de la Primature, une réunion sur le Programme de modernisation des villes du Niger.

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la relance du Programme de modernisation de la ville de Diffa dénommé ‘’Diffa N’Glaa’’ qui était prévu se dérouler en décembre 2020.

La réunion s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement et du Comité Diffa N’Glaan d’après « news.aniamey.com ».

Le Programme de modernisation des grandes villes du Niger, rappelle-t-on, a été élaboré afin de doter les capitales régionales du pays d’infrastructures modernes et de voiries urbaines.

Après Dosso (2014), Maradi (2015), Agadez (2016), Tahoua (2017), Zinder (2018), Tillabéry (2019), c’était au tour de Diffa d’abriter les festivités marquant la Fête de la République en 2020. Mais ces manifestations ont été reportées pour cause de la pandémie de la Covid-19.

Tahoua : La représentante résidente de la banque mondiale au Niger en visite de travail dans la région

La représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger Joëlle Dehasse est arrivée, ce mercredi 3 novembre 2021 à Tahoua, où elle va inspecter les différentes réalisations des projets financés par son Institution dans la région.

C’est ainsi que dès son arrivée, Joëlle Dehasse et sa délégation ont visité un château d’eau construit en 2015 dans la ville de Tahoua pour une capacité de 2000 m3 dans le cadre du projet eau et assainissement en milieu urbain (PEAMU).

La représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger et sa délégation ont eu, par la suite, une séance d’échanges avec le gouverneur de la région, M. Issa Moussa en présence du Secrétaire général du gouvernorat, M. Ibrahim Miko.

En prenant la parole à cette occasion, le gouverneur de la région de Tahoua a tout d’abord souhaité la chaleureuse bienvenue à ses hôtes avant de leur exprimer toute sa disponibilité à les accompagner d’après « news.aniamey.com ». Il a également adressé ses sincères remerciements, au nom de la population de la région de Tahoua, à la représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger pour ‘’l’appui que son Institution apporte à la région de Tahoua’’.

Quant à Mme Joelle Dehasse, elle a tenu à féliciter le gouverneur pour sa nomination à ce poste avant de lui remettre la liste des différents projets intervenant dans sa région. Les différents membres de la délégation ont également pris tour à tour la parole pour expliquer les différents domaines d’intervention des projets financés par la Banque Mondiale.

Ils ont, enfin, annoncé l’arrivée de nouveaux projets, particulièrement dans les domaines de l’électrification et de l’éducation au Niger.

Rappelons que ce sont quelque 17,8 milliards de FCFA que la banque mondiale a investi dans la région de Tahoua dans le cadre de ses différents projets.

Niger: de nombreux membres d’un comité d’autodéfense tombent dans une embuscade jihadiste

Au moins une trentaine de personnes civiles membres d’un comité de vigilance de la commune de Bani Bangou, dans la région de Tillabéry, sont portées disparues depuis mardi soir, non loin de la frontière avec le Mali. Le maire a été retrouvé sain et sauf.

Selon des informations en provenance du nord de Tillabéry, le maire, entouré de 42 motos appartenant au comité local de milices d’autodéfense, a quitté sa commune en direction de la commune boisée d’Adabda, entre Tiloa et la préfecture de Bani Bangou. Leur objectif : capturer ou tuer une taupe des jihadistes bien localisée.

Selon des sources sécuritaires d’après Radio france international, c’est au retour, après avoir capturé leur cible, que le maire et les membres du comité d’autodéfense sont tombés dans une embuscade tendue par des hommes armés près d’Adabda. 84 civils membres du comité ont été piégés par les jihadistes, prévenus par leur informateur, un natif d’Adabda. Selon plusieurs sources recoupées, les membres du comité, mal équipés, ont été surpris à la mi-journée de mardi par des tirs ennemis. Les combats auraient été violents. Dans les rangs du comité, seuls 15 rescapés sur 84 sur huit motos sont revenus à leur base du village de Dinara, à 7 km de Bani Bangou. Après plusieurs survols des avions de reconnaissance, les forces spéciales ont ratissé la zone.

Parmi les rescapés, un éminent marabout, le chef du village de Daré, est très remonté contre les islamistes mais aussi, visiblement, contre le chef de la milice d’autodéfense. Beaucoup d’interrogations sur cette milice spontanément créée dans une zone en état d’urgence où les motos à deux roues sont interdites de circuler.

Autre interrogation à Niamey : comment ces jeunes miliciens se sont procuré aussi facilement des armes conventionnelles comme les AK-47 ?

Officiellement, il n’existe aucun comité d’autodéfense au Niger. Mais avec ces derniers événements, on peut sans risque de se tromper dire qu’il existe des embryons de milices armées dans certains villages menacés par les jihadistes. Sur cette bande frontalière boisée, il serait très difficile officiellement d’interdire aux populations menacées de s’organiser pour se défendre.

Sida: l’Afrique appelée à l’action pour réinventer la réponse

Le sommet régional sur le Sida tenu dans la capitale sénégalaise du 31 Octobre au 2 Novembre 2021 s’est conclu par un plaidoyer pour une nouvelle approche dans la lutte contre la pandémie.Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) ambitionne de mettre fin à la pandémie de Sida comme menace de santé publique d’ici à 2030. Pour ce faire, l’organisme onusien appelle à une action urgente dans quatre domaines principaux.

D’abord, renforcer les infrastructures des organisations communautaires pour renforcer les systèmes de santé des pays. Cela passera par l’adoption de politiques sanitaires adéquates, et à la mobilisation de financements durables.

Ensuite, l’ONUSIDA suggère la mise à jour les politiques de santé pour les aligner sur les données scientifiques les plus récentes pour répondre à la pandémie de VIH/Sida.

L’organisme onusien demande par ailleurs une augmentation de 33% des ressources nationales et internationales consacrées à cette pandémie en Afrique d’ici 2025 et une suppression des obstacles financiers à l’accès individuel des personnes vivant avec le VIH aux services de santé.

Enfin, il invite les Etats à placer la réponse au VIH, et la Covid-19, au centre du dispositif pour préparer et répondre à l’émergence possible de futures pandémies.

Ces quatre actions devraient être mises en œuvre au cours des trois prochaines années et permettraient à la région de se rapprocher de l’objectif mondial de 2025, à savoir que 95 % des personnes connaissent leur statut VIH, 95 % des personnes connaissant leur statut VIH commencent un traitement et 95 % des personnes sous traitement soient sous suppression virale.

Elles contribueraient à une réduction spectaculaire du nombre de décès liés au Sida et de nouvelles infections à VIH dans la région.

Pour soutenir la réponse au VIH et cet appel à l’action, le président Macky Sall a engagé son ministre de la Santé et de l’Action sociale à verser deux milliards f cfa supplémentaires au plan national de riposte.

« Je vous engage à mettre deux milliards de plus dans le budget pour la lutte contre le VIH avec un milliard pour les organisations de la société civile pour la lutte communautaire et un milliard pour alimenter le budget du CNLS (Conseil national de lutte contre le Sida) pour augmenter la part de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH », a dit le président sénégalais qui clôturait le sommet.

Niger: plusieurs dizaines de personnes tombées dans une embuscade près de Banibangou

Plusieurs dizaines de personnes membres du comité de vigilance de la préfecture de Banibangou, près de la frontière malienne, à bord de 40 motos sont tombées dans une embuscade tendue mardi 2 novembre dans la soirée par des hommes armés non identifies. Selon des sources sécuritaires, seules cinq motos sont revenus à Banibangou. Le comité de vigilance, d’autodéfense était à la recherche des jihadistes quand ils sont tombés dans l’embuscade  d’après Radio France international.

Niger : la croissance du PIB attendue à 5,6% en 2021

La croissance du PIB réel du Niger devrait rebondir à 5,6% en 2021 alors que l’économie se remet de la pandémie de Covid-19. C’est ce que prévoit le Fonds monétaire international (FMI), qui note que les perspectives économiques au titre de l’année en cours « restent favorables », de même qu’à moyen terme.

 

 

Selon l’institution, la croissance devrait s’accélérer en 2022 et atteindre des niveaux à deux chiffres en 2023, stimulée par l’opérationnalisation du nouvel oléoduc vers le Bénin. Le compte courant extérieur devrait se détériorer à court terme en raison de la mise en œuvre de projets à grande échelle avec un contenu élevé de biens d’équipement et de biens intermédiaires importés, avant de s’améliorer sensiblement avec les exportations de pétrole à partir de 2023. « Bien que contenues, les pressions inflationnistes devraient persister en 2021, principalement sous l’effet de la hausse des prix des denrées alimentaires due aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement liées au Covid-19, avant de s’atténuer au cours des dernières années. La situation budgétaire, déjà sous tension en 2020, devrait encore se détériorer en 2021 face aux importants besoins liés à la sécurité et au développement. Toutefois, les efforts d’assainissement et l’arrivée des recettes pétrolières devraient permettre de ramener le déficit à l’objectif régional de 3 % du PIB à moyen terme », relève également le FMI d’après Financialafrik.

Économie dynamique

De 7,2 % en 2018 et 5,9 % en 2019, le taux de croissance économique du Niger s’était établi à 1,2% en 2020 sous l’effet de la crise. Jusque-là, le pays était considéré comme l’économie la plus dynamique d’Afrique de l’Ouest.

Selon le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) présenté en juillet dernier par le gouvernement, Niamey s’attend à croissance de 5,5 % en 2021, de 7,1 % en 2022, de 8,6 % en 2023 et de 12,8 % en 2024.

Une délégation du conseil National des personnes âgées du Niger au cabinet du président de l’Assemblée nationale

Le président de l’Assemblée nationale, M. Seyni Oumarou a reçu, ce mardi 02 octobre 2021 à son cabinet, une délégation du conseil National des personnes âgées du Niger (CNPA) conduite par son président national,  Oumarou Garba.

 

 

A leur sortie d’audience, Elh Oumarou Garba a déclaré à la presse qu’ils sont venus « présenter le bureau national des personnes âgées et sa mission au président  de l’Assemblée nationale M.Seyni Oumarou « .

‘’Nous avons aussi discuté des difficultés que rencontrent les personnes âgées au Niger, difficultés  qui découlent de la non adoption de la loi sur la protection des personnes âgées. Le président Seyni Oumarou nous a rassurés d’user de tout son poids pour son aboutissement’’ a-t-il poursuivi selon le site d’informations « www.anp.ne ».

« Nous sommes sortis très satisfaits de la rencontre, et nous remercions beaucoup le président pour l’oreille attentive qu’il nous a accordée » a conclu M. Oumarou Garba.

Le conseil national des personnes âgées (CNPA) a été créé au Niger depuis le 23 décembre 2015, mais la loi portant protection de ces personnes n’a pas encore été adoptée, indique-t-on.

Niger: nouvel accord avec le FMI pour la mise en place d’un programme économique jusqu’en 2024

En plein développement de son nouveau projet d’oléoduc vers le Bénin, le Niger souhaite renforcer les bases de son économie qui sort à peine de la covid-19. 278,5 millions de nouveaux financements sont ainsi attendus du FMI dans le cadre d’un nouvel accord FEC.

 

 

selon Ecofin, le Niger vient d’obtenir un accord avec les services du Fonds monétaire international (FMI) pour la mise en place d’un nouveau programme économique. L’information a été confirmée ce mardi 2 novembre, dans un communiqué publié par l’institution.

Les discussions entre les autorités nigériennes et les services du FMI ont porté sur la signature d’un nouvel accord de facilité élargie de crédit (FEC), prévu pour la période 2021-2024. Doté d’un financement de 278,5 millions $, ce programme vise à « renforcer la stabilité macroéconomique en relevant les principaux défis budgétaires – en termes de mobilisation des recettes intérieures, d’efficacité et de transparence des dépenses, et de gestion des ressources naturelles – tout en jetant les bases d’une croissance plus forte, inclusive et tirée par le secteur privé ».

Pour Niamey, l’enjeu principal sera de relancer l’économie affectée par la crise de la covid-19 et le changement climatique, tout en établissant des bases solides pour la croissance au cours des prochaines années.

Alors que le pays est en pleine phase de construction d’un oléoduc devant lui permettre d’exporter du pétrole via le Bénin, faisant ainsi passer sa croissance à deux chiffres d’ici 2023, il s’agira pour le gouvernement nigérien d’assurer que les recettes de cette future manne pétrolière alimentent les projets de développement, et contribuent à améliorer le niveau de vie général de la population. Il s’agira également de diversifier les sources de revenus de l’Etat, et d’élargir l’assiette des recettes non pétrolières afin d’éviter de tomber dans le piège de la dépendance au pétrole.

« En ce qui concerne la mobilisation des recettes provenant des ressources naturelles, le programme soutiendra la gestion transparente et efficace des recettes pétrolières, afin de garantir que l’augmentation prévue des exportations de pétrole se traduise par une augmentation proportionnelle des recettes fiscales », ont indiqué les services du FMI.

« Quant aux dépenses, ajoutent-ils, le programme vise à améliorer la gestion des finances publiques afin d’accroître l’efficacité et la transparence des dépenses par le biais de réformes visant à soutenir une budgétisation à moyen terme plus rigoureuse, à renforcer les réformes liées à la transparence, à améliorer la planification et la sélection des projets d’investissement, et à renforcer la gestion de la liquidité et de la dette avec la création d’un compte unique du Trésor ».

Il faut rappeler que le Niger sort à peine d’un précédent programme économique et financier conclu avec le FMI. Doté d’un financement de 167,8 millions $, celui-ci avait pris fin l’année dernière en pleine pandémie de coronavirus.

Notons que pour 2021, le FMI s’attend à une croissance à 5,6% pour le Niger, contre 3,6% en 2020. Quant au déficit budgétaire, l’institution estime qu’il devrait continuer à se creuser cette année, en raison des besoins liés à la sécurité et au développement, avant de se stabiliser au niveau de l’objectif régional de 3 % du PIB à moyen terme.

G5 Sahel : les experts examinent le rapport d’activités du programme annuel

La rencontre se tient en prélude à la 10e session du Conseil des ministres de cette organisation regroupant la Mauritanie, le Mali, le Burkina, le Niger et le Tchad.C’est l’heure de l’évaluation de la mise en œuvre du programme de travail annuel du G5 Sahel. Ouverts mardi à N’Djaména, la capitale tchadienne, les travaux de deux jours portent sur le rapport d’exécution du budget au 30 septembre 2021.

« D’autres documents, qui relèvent des instructions et recommandations des sessions et sommets, ont été également exposés. Il s’agit du projet de décision portant organisation du Secrétariat exécutif et une fiche d’information sur l’état d’avancement de la révision de la convention de création du G5 Sahel », indique un communiqué reçu mercredi à APA.

Le rapport sur la mise en place du guichet unique et la révision de la Stratégie de Développement et de Sécurité et le Programme d’investissements prioritaires seront aussi au menu des discussions.

Nommé en juillet dernier, Eric Yemdeago Tiaré, le Secrétaire exécutif du G5 Sahel, a déclaré que « les observations, amendements et suggestions seront pris en compte en vue d’améliorer les différents documents avant leur transmission aux ministres ».

Dans son discours, le diplomate burkinabè a notamment salué « la capacité de résilience des populations, l’engagement des armées nationales et de la force conjointe et les autres armées alliées ».

Pour sa part, Nassour Bahar Mahamat Itno, Directeur Général du ministère du Plan du Tchad, a souligné qu’une feuille de route de transition, d’un coût de 840  milliards F CFA, a été élaborée avec trois axes majeures : « le renforcement de la sécurité et de la défense, l’organisation du dialogue, la consolidation de la paix et de l’unité nationale, et le renforcement de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit ». Concluant son propos, il a sollicité la participation du G5 Sahel pour la réussite de la transition.

Hissein Abakar M’bodou, Coordonnateur des actions du G5 Sahel au Tchad, a affirmé que « cette session se tient à un moment où l’organisation doit opérer un réajustement stratégique pour s’adapter à un contexte en mutation ».

En effet, le G5 Sahel est appelé à se réorganiser avec le retrait annoncé de la Force Barkhane mais également « l’accroissement de l’activisme des groupes criminels sur le terrain, les massacres récurrents des populations civiles, la faiblesse des projets ayant un impact sur les populations et la difficulté à mobiliser les financements », précise le document.

La 10e session du Conseil des ministres du G5 Sahel est prévue le vendredi 29 octobre à N’Djamena.

Mali : les raisons de l’expulsion du représentant de la Cédéao

Le chef de la diplomatie malienne accuse Hamidou Boly « d’agissements incompatibles avec le statut de diplomate. »Le représentant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à 72 heures « pour quitter le territoire national » selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères, qui précise que la notification officielle lui a été envoyée lundi matin.

Le diplomate de nationalité burkinabé en poste depuis plus de deux ans à Bamako, est déclaré « persona non grata » après plusieurs mises en garde des autorités maliennes et de sa hiérarchie, renseigne le communiqué.

« Je pense que l’intéressé a engagé avec des groupes, des individus de la société civile comme du monde politique ou même du monde de la presse et qui entreprennent des activités hostiles à la transition. Il y a des devoirs des autorités en place de s’assumer », a expliqué Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Accusé de « déstabiliser la transition »

Avant d’ajouter que le Mali est un pays souverain, « nous estimons qu’à un certain moment, si cette personne ne comprend pas les limites de sa mission qu’elle a outrepassées, il est du devoir des autorités en place de s’assumer »

Toutefois, le patron de la diplomatie malienne « réitère la disponibilité du gouvernement (malien) à maintenir le dialogue avec la Cédéao et à œuvrer ensemble pour la réussite de la transition ».

L’expulsion de Hamidou Boly, connu pour son franc-parler, survient dans un contexte diplomatique tendu entre le Mali et l’organisation régionale. Après deux putschs successifs en août 2020 et mai 2021, la junte est en retard par rapport au processus électoral qui doit aboutir à la transmission du pouvoir aux civils dans moins de quatre mois.

Un respect du calendrier électoral qui semble difficile à envisager après que le ministre  malien Abdoulaye Diop en visite à Rabat (Maroc) le 11 octobre dernier, a soutenu que « la présidentielle et les législatives du 27 février 2022, pourraient ne pas se tenir si la situation sécuritaire n’est pas prise en charge ». Une position qui tranche nettement avec la volonté de la Cedeao. L’organisation intergouvernementale exige la tenue des élections à la date fixée dans la charte de la transition.

Cour Cedeao: renvoi à Abidjan du verdict sur la présidentielle nigérienne

La Cour de justice de la Cedeao, en audience hors-siège à Abidjan, a renvoyé lundi le verdict de l’affaire de la présidentielle nigérienne au 15 novembre 2021.

Le président de la Cour de justice de la Cedeao, Amoako Asante, après une requête de renvoi de l’audience formulée par l’opposition, a déclaré que « la Cour va procéder à l’audition des parties le 15 novembre 2021 ». 

Me Lirwanc Abdramane, avocat de l’opposant Ousmane Mahamane, candidat à la présidentielle de février 2021, a  fait état des griefs de son client à l’issue du procès.    

Dénonçant des irrégularités à la présidentielle, M. Ousmane Mahamane, ancien chef de l’Etat du Niger,  à travers son conseil a saisi la Cour de justice de la Cedeao le 26 juin 2021. 

La Cour de justice de la Cedeao a, deux jours après, communiqué la requête à l’Etat du Niger qui a reçu un mois pour produire son mémoire en défense. 

Selon Me Lirwanc Abdramane, « il s’est trouvé que conformément à l’article 35 du règlement de la Cour, lorsque le demandeur dépose son mémoire, la Cour lui signifie et impartit un  délai pour qu’il fasse la réplique ». 

Cependant, la Cour n’a pas fait cela suite à une requête de l’opposition et « nous avons saisi l’occasion pour demander le renvoi du dossier aux fins de faire une réplique », a-t-il dit.

La partie de l’opposition, ajoutera-t-il, a en même temps indiqué qu’elle va « produire à la Cour un témoin », notamment un professeur de droit à l’université régionale de Tahoua (nord-ouest), M. Zara Malam Oumarou.  

M. Oumarou a notamment « un contentieux contre la nomination d’un membre de la Cour ». L’opposition nigérienne dénonce par ailleurs des violations de droit de l’homme dans le processus du scrutin. 

« Ils ont braqué des urnes et ont pris les procès verbaux, les ont rempli et l’Etat du Niger répond que ce sont les terroristes qui ont emporté les urnes », a-t-il poursuivi.  

L’opposant Ousmane Mahamane réclame la victoire de cette élection avec 50,3% des suffrages exprimés. Il réfute le taux de 44,25% à lui attribué par la Commission nationale électorale indépendante. 

M. Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir, a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 55,75 % des voix, devant l’ancien président Mahamane Ousmane crédité de 44,25 %. Il succède à la tête de l’État à Mahamadou Issoufou.

La Cour de la Cedeao est en audience hors-siège à Abidjan du 19 au 29 octobre 2021. Quarante affaires sont au rôle du tribunal pour cette session.

Afrique: des chercheurs pour la promotion des innovations agricoles

La mise à l’échelle des technologies éprouvées par les centres de recherches devrait permettre à l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire.L’Afrique dispose de 60 % des surfaces arables inexploitées du monde. Un immense potentiel de production agricole. Mais le continent noir dépense, chaque année, près de 35 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. D’ici à 2025, ce chiffre pourrait dépasser les 110 milliards de dollars.

Cette tendance pourrait toutefois être inversée par une augmentation de la production africaine. C’est dans ce cadre que le Conseil de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et Technologies pour la Transformation Agricole Africaine (TAAT) co-organisent, du 25 au 29 octobre à Dakar (Sénégal), la première foire aux technologies de l’Afrique de l’Ouest vers la transformation agricole.

L’événement vise à présenter les technologies TAAT, ainsi que celles des centres de spécialisation/d’excellence du Coraf, afin d’ouvrir des voies de courtage et d’adoption. Elle est considérée comme une plate-forme pour mettre des technologies et des produits livrables éprouvés sur le marché. Le but est de créer une situation où la demande rencontre l’offre et ainsi exposer les technologies et les produits à des acheteurs potentiels.

« Nous sommes dans une région où nous importons essentiellement ce que nous consommons alors que nous avons la possibilité de le produire. Il suffit donc de déployer les technologies pour faire en sorte que cette courbe d’importation soit renversée. L’Afrique est capable de se nourrir elle-même et de nourrir le reste du monde », a déclaré le directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

Pour ce faire, les chercheurs misent sur une plus grande implication des capitaux privés. « Le sens à donner à cette foire est de mettre face à face la production agricole et le secteur privé, chaînon manquant dans l’écosystème qui permettrait de disposer d’outputs conformes aux besoins réels des populations », a fait savoir Mme Aïssa Kabo.

Pour la représentante résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Sénégal, cette foire est donc une convergence de l’offre et de la demande pour booster l’agriculture africaine afin d’en faire un secteur résilient et surtout le moteur principal devant alimenter les autres secteurs de l’économie.

De son côté, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Garba Lawaly, a relevé la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans la mise à l’échelle et la commercialisation des technologies agricoles. Pour lui, « cette foire constitue donc un premier pas vers l’établissement d’un partenariat solide avec le secteur privé pour le développement, l’évaluation et la mise à l’échelle de ces innovations ».

Pour inciter les investisseurs privés à soutenir ce projet, une facilité de financement dotée d’un important fonds a été mise en place par la Bad, a indiqué M. Lawaly.

Post-Covid-19 : vers un nouveau partenariat UA-UE

Les dirigeants africains et européens ont appelé à des efforts communs pour faire face aux défis liés à la Covid-19.L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) veulent renforcer et approfondir leur coopération dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus et de ses conséquences. La vice-présidente de la Commission de l’UA, Monique Nsanzabaganwa, a déclaré, ce lundi 25 octobre à Kigali, que « depuis l’apparition de la Covid-19, le monde tel que nous le connaissons a rapidement changé, avec des conséquences considérables que nous essayons encore de déterminer ».

« Je tiens à souligner l’importance de notre partenariat avec l’Union européenne pour la trajectoire de développement de notre continent, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 », a-t-elle dit, au cours d’un sommet UA-UE.

« En effet, a ajouté Mme Nsanzabaganwa, l’Afrique aura besoin de tout le soutien nécessaire de la part de ses partenaires et alliés les plus proches pour rebondir et mieux avancer après les conséquences néfastes causées par la pandémie de Covid-19 ».

Ainsi, le partenariat UA-UE devrait principalement promouvoir les investissements dans les infrastructures, l’industrie manufacturière et la diversification des exportations, et il devrait soutenir l’Afrique dans la quatrième révolution industrielle.

Au plan politique, la partie africaine demande des solutions structurelles à la question de la migration et de la mobilité, qui est un sujet de discorde dans le partenariat depuis plusieurs années.

L’UA demande l’expansion des voies légales pour la mobilité et la migration de la main-d’œuvre africaine, en particulier dans les secteurs des affaires et de l’éducation. La question des transferts de fonds et des investissements de la diaspora, impactés par la pandémie, reste également une préoccupation majeure.

Insécurité alimentaire : la France au chevet des pays du Sahel

Paris soutient la sécurité alimentaire des personnes affectées par l’escalade des conflits, les effets du changement climatique et la hausse des prix.Au total, ce sont 469.000 personnes vulnérables du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Tchad qui vont bénéficier de l’assistance française. La contribution de Paris d’une valeur de 8,4 millions d’euros sera distribuée à travers un ensemble d’activités spécifiques à chaque pays.

Celles-ci comprennent des distributions alimentaires, un appui nutritionnel, et un soutien aux programmes d’alimentation scolaire en faveur des populations déplacées.

Selon le Conseiller Régional de Coopération pour l’Afrique de l’Ouest de l’ambassade de France au Burkina Faso, Houcine Dahmane, « cette contribution de la France s’inscrit dans le cadre de sa Stratégie internationale pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable (2019-2024), dont l’un des 5 objectifs vise à renforcer les actions d’assistance alimentaire aux populations en situation de vulnérabilité et à améliorer leur résilience. »

Le Directeur régional du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour l’Afrique centrale et occidentale, Chris Nikoi, a remercié la France pour avoir maintenu et augmenté son soutien à son organisme en faveur des plus vulnérables.

Grâce aux contributions volontaires de ses donateurs, le PAM a réussi à intensifier ses opérations en 2020 et a aidé 18,2 millions de personnes dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cela représente une augmentation significative par rapport aux 10,6 millions atteints en 2019.

Sur la base de ce succès, l’organisme onusien prévoit d’aider jusqu’à 17,6 millions de personnes au cours de cette période de soudure, avec une attention particulière aux zones ayant des problèmes d’accès, telles que le centre du Sahel et le nord du Nigeria.

Le PAM s’emploie également à améliorer l’accessibilité et la disponibilité des aliments nutritifs, à la fois en fournissant une assistance dans les situations de crise et en renforçant les systèmes pour des solutions à plus long terme.

Dans le centre du Sahel, au Tchad et au Nigéria, il prévoit d’aider près de 2,2 millions de jeunes enfants et de femmes enceintes ou allaitantes, avec un ensemble de traitements nutritionnels et d’interventions de prévention.

Niger: l’attaque d’un poste de police à la frontière du Burkina Faso fait plusieurs morts

Le 17 octobre 2021, un poste de police attaqué dans la région de Tillabéry, à l’Ouest du pays, a fait trois morts et sept blessés, dont quatre dans un état grave. C’est le poste frontalier de Petelcolé, à quelques kilomètres de Tera et sur la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, qui a été attaqué par des hommes armés.

 

C’est un peu avant 21 heures que les hommes armés ont frappé le poste de contrôle aux frontières. Selon le gouverneur de la région de Tillabéry, Tidjani Katchalla, ils étaient à bord de quatre pick-up et plusieurs dizaines de motos.

Les assaillants ont d’abord détruit l’antenne téléphonique avant d’attaquer le poste de police avec des tirs nourris. Quatre véhicules auraient été brûlés, un autre emporté.

Cette attaque intervient alors que le président nigérien, Mohamed Bazoum est en visite officielle à Ouagadougou au Burkina Faso. Il a été accueilli le 17 octobre, en fin d’après-midi par son homologue, Roch Marc Christian Kaboré. Les deux hommes doivent se rencontrer de nouveau aujourd’hui pour parler sécurité. Mohamed Bazoum est d’ailleurs accompagné de ses ministres de la Défense, de l’Intérieur et des Affaires étrangères.

Au menu des discussions, la situation dans la région du Liptako Gourma. Les deux pays partagent notamment près de 630 kilomètres de frontières, de part et d’autre desquels sévit le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM). Selon un communiqué de la présidence nigérienne, les deux chefs d’État évoqueront aussi la transformation de l’opération Barkhane et la montée en puissance de la force conjointe du G5 Sahel.

Niger : 10 morts dans l’attaque d’une mosquée

Le ministère de la Défense du Niger a annoncé qu’au moins 10 personnes ont été tuées dans une attaque armée perpétrée contre une mosquée dans l’ouest du pays.

 

L’attaque a eu lieu lundi, dans le village de Tizi Goro, dans une zone d’intersection entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, selon un communiqué rendu public mercredi, par le ministère de la Défense.

« Des assaillants à moto ont pris pour cible des fidèles d’une mosquée située dans le district de Bani Bango de la région de Tillabéri », indique la même source.

Depuis le début de cette année, plus de cinq-cents personnes ont été tuées et des milliers d’autres déplacées en raison des violences, selon les données officielles.

 

Niger: La délinquance, nouveau combat d’Aziz, ancien champion du monde de boxe

A bientôt 50 ans, Aziz, carrure imposante, dix fois champion du Niger des plus de 100 kg, s’est reconverti dans le coaching de futurs talents et l’action sociale pour les jeunes défavorisés.

 

Celui qui a découvert la boxe, embryonnaire au Niger, en 1998 et dont l’idole s’appelle Mike Tyson, apprend à boxer, de manière bénévole, à des jeunes des rues, d’après le site de TV5 monde. »Ce sont des petits qui sont délaissés et qui consommaient de la drogue de gauche à droite, alors les samedis et les dimanches, je sacrifie mon temps pour eux », relate-t-il. « Le coach nous apprend la boxe (…) mieux vaut apprendre à boxer que d’aller faire du banditisme dans la rue. Plus tard, nous enseignerons à d’autres », sourit Moussa Issa, un assidu des entraînements.

En 2012, il avait déjà piloté un programme gouvernemental appuyé par les Etats unis et l’Espagne, qui avait profité à une quarantaine de ces jeunes dans deux quartiers populaires de Niamey.

Aujourd’hui si l’ex-champion peut compter sur quelques sponsors locaux, il dispense également des cours privés de boxe à des expatriés occidentaux pour financer ses activités.

« Au lieu de me donner de l’argent il arrive que je leur demande de me ramener de leur vacances en Europe du matériel de boxe de qualité », raconte Aziz, qui travaille dans une agence onusienne à Niamey.

Premier boxeur professionnel du Niger, où la lutte traditionnelle est le sport de combat numéro 1, Aziz a connu un petit succès international.

Sous la houlette de Jean-Marc Perono ancien entraîneur de deux champions du monde, les français Hacine Cherifi et Fabrice Tiozzo, il affiche un palmarès de cinq victoires en cinq combats.

« Comme mon idole Tyson, je domine sur le ring ! », frime-t-il, du haut de son mètre 88, en montrant ses nombreuses médailles d’or.

« Les succès d’Aziz ont redonné un souffle nouveau à la boxe qui peinait à briller », commente un connaisseur de la boxe nigérienne.

Retraité des rings depuis 2019 « à cause du poids de l’âge » et « faute d’encadrement », après le décès de son mentor, il focalise désormais le reste de son énergie sur l’émergence de « jeunes talents ».

Car au-delà de son investissement pour les gamins des rues, il se consacre aussi à six aspirants professionnels qui rêvent de faire carrière.

« Des fois, c’est eux qui viennent me chercher à la maison » pour les entraînements, constate-t-il, heureux de cet enthousiasme.

Et le succès est déjà au rendez-vous: Moussa Sahabi, 22 ans, est auréolé de trois titres de champion d’Afrique de l’Ouest pour les 52-54 et 56 kg de l’Organisation HBE international training. « Avant de rencontrer Abdoul Aziz, j’étais tellement découragé de la boxe mais il m’a réveillé ! Pour ma première ceinture, il a mis sa voiture en gage pour que je puisse participer à la compétition », témoigne ce dernier.

Sahabi rêve d’imiter Issaka Daboré, premier médaillé olympique de l’histoire du sport nigérien avec le bronze à Munich en 1972.

Le jeune champion a visé les Jeux olympiques 2020 de Tokyo, mais n’avait pas pu disputer les combats de qualifications en raison des restrictions de déplacement imposées à cause du Covid-19.

Afrique/Covid-19: six infections sur sept non détectées (OMS)

Huit pays africains participent à une initiative de dépistage communautaire du nouveau coronavirus.Entre le début de la pandémie jusqu’au 10 octobre dernier, les pays africains ont enregistré plus de 70 millions de tests de la Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Dans une nouvelle évaluation, l’agence onusienne montre que seulement 14,2 % des infections dues par la maladie sont détectées sur le continent, ce qui équivaut à une personne infectée sur sept.

Pour inverser cette tendance et freiner la transmission du virus, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a annoncé, jeudi 14 octobre, une nouvelle initiative visant à améliorer le dépistage communautaire de la Covid-19 dans huit pays. Le programme vise à fournir des tests de diagnostic rapide à plus de sept millions de personnes au cours de l’année à venir au Burundi, au Congo, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Mozambique, en République démocratique du Congo, au Sénégal et en Zambie.

Pour son analyse, l’OMS a utilisé le calculateur de la Covid-19 mis au point par l’initiative Resolve to Save Lives, qui évalue les infections en fonction du nombre de cas et de décès notifiés et d’un taux de létalité de l’infection fondé sur des études en population. Il en ressort qu’au 10 octobre 2021, le nombre cumulé de cas d’infection par la Covid-19 était estimé à 59 millions en Afrique, un chiffre sept fois plus élevé que les plus de huit millions de cas officiellement notifiés.

Jusqu’à présent, la détection de la Covid-19 en Afrique a porté essentiellement sur les personnes qui se présentent dans les établissements de santé avec des symptômes, en plus des tests de dépistage réalisés sur les voyageurs internationaux qui arrivent aux points d’entrée ou qui en partent, ce qui entraîne une sous-notification à grande échelle compte tenu du pourcentage élevé de cas asymptomatiques sur le continent.

« Avec un nombre limité de tests, nous continuons d’ignorer la situation réelle qui prévaut dans beaucoup trop de communautés en Afrique. En effet, la majorité des tests de dépistage sont effectués sur des personnes qui présentent des symptômes de la Covid-19, mais les sujets asymptomatiques sont à l’origine d’une grande partie de la transmission de la maladie. Ce que nous voyons pourrait donc n’être que la pointe de l’iceberg », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique au cours d’une conférence de presse virtuelle.

Elle a ajouté que le nombre de tests a augmenté en Afrique, mais cette initiative communautaire propose une approche radicalement nouvelle qui devrait aider à accroître considérablement les taux de détection. « Un nombre accru de tests signifie un isolement rapide des sujets infectés, une diminution de la transmission et un nombre accru de vies sauvées grâce à des actions ciblées », a conclu Dr Matshidiso Moeti.

Pour donner le coup d’envoi de la mise en œuvre de l’initiative de dépistage communautaire, l’OMS a décaissé 1,8 million de dollars qui seront utilisés dans les huit pays concernés.

Cette initiative utilisera une « stratégie d’intervention en anneau » qui a été déployée avec succès pour la première fois lors de l’éradication de la variole au cours de la seconde moitié du 20e siècle afin de vacciner les personnes les plus susceptibles d’être infectées et qui a été reconduite lors des récentes flambées épidémiques de maladie à virus Ebola qui ont sévi en Afrique de l’Ouest et en République démocratique du Congo.

L’approche d’intervention en anneau ciblera les personnes qui vivent à l’intérieur d’un cercle de 100 mètres de rayon autour de chaque nouveau cas confirmé afin d’empêcher la propagation de la maladie.

En outre, chaque ménage situé dans un rayon de 100 mètres recevra des kits d’hygiène comprenant des masques de protection et des flacons de solution hydroalcoolique. Toute personne testée positive sera évaluée sur la gravité de son état afin de déterminer si elle doit recevoir des soins à domicile ou être transférée dans des centres de traitement désignés contre la Covid-19.

L’Afrique en proie à une augmentation exponentielle de la faim (Pam)

La crise climatique risque d’exacerber une situation déjà alarmante selon le Programme alimentaire mondial (Pam).« La crise climatique a le potentiel de submerger l’humanité », alerte le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (Pam), David Beasley. A l’en croire, le monde n’est pas préparé à l’augmentation sans précédent de la faim à laquelle nous assisterons.

Partant de là, il invite les décideurs à investir dans des programmes qui aident les communautés vulnérables à s’adapter et à renforcer leur résilience face au climat changeant.

Ces communautés, dont une grande majorité dépend de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage et qui contribuent le moins à la crise climatique, subissent le plus gros des impacts avec des moyens limités pour amortir le choc.

En Afrique de l’Ouest et du Centre, le changement climatique, combiné aux conflits et à la flambée des prix des denrées alimentaires, a entraîné les plus hauts niveaux d’insécurité alimentaire depuis 2014, soutient le Pam.

Selon l’organisme onusien, de juin à août, plus de 31 millions de personnes n’ont pas eu assez à manger pendant la période de soudure. Dans le centre du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger), on estime que 10 millions d’enfants (âgés de 6 à 59 mois) souffrent actuellement de malnutrition aiguë.

S’appuyant sur le thème de la Journée mondiale de l’alimentation de cette année, « Nos actions sont notre avenir – Une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure vie », le PAM appelle les dirigeants mondiaux à reconnaître le lien étroit entre la faim et la crise climatique. Il les exhorte aussi à redoubler d’efforts pour faire face au changement climatique, alors que l’attention se tourne vers la 26ème Conférence des Parties (COP26).

« Relever les défis de la crise climatique et assurer des systèmes alimentaires durables est une responsabilité collective », a déclaré le directeur régional du Pam pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Chris Nikoi.

« Nous devons de toute urgence intensifier nos efforts et prendre des mesures audacieuses pour aider les communautés en situation d’insécurité alimentaire à se préparer, à réagir et à se remettre des chocs et des stress climatiques », poursuit-il.

Depuis 2018, le Pam met en œuvre un programme de régénération de la végétation au Sahel avec 70 000 hectares de terres réhabilitées ou traitées, et 920 000 personnes ayant bénéficié d’activités de création d’actifs rien que l’année dernière. L’initiative aide également les communautés à récupérer les terres dégradées, à recharger les eaux souterraines, à produire des aliments nutritifs et à maintenir un régime alimentaire sain.

Niger: le DG d’Airtel honoré à Kigali

Abdellatif BOUZIANI, s’est vu décerner le Prix de l’Excellence et du Mérite africain dans la catégorie des télécoms, en reconnaissance aux investissements colossaux consentis ces dernières années par l’entreprise pour le développement des télécoms au Niger.

 

La remise des prix aux 80 lauréats toutes catégories confondues qui ont été distinguées cette année par le « Prix Africain pour le Développement » (PADEV) s’est déroulée le 27 septembre à Kigali. A cette occasion, le DG d’Airtel Niger Abdellatif BOUZIANI s’est vu décerner le Prix d’Excellence et du Mérite africain dans la catégorie « meilleur manager du secteur des télécoms ».

A travers cette distinction, les initiateurs du PADEV ont voulu récompenser l’engagement du DG d’Airtel Niger ainsi que tous les efforts consentis par le premier opérateur marché national en faveur du développement des télécoms au Niger. L’entreprise a, en effet, engagé d’investissements massifs qui ont permis d’importantes réalisations destinées à améliorer les services aux clients, à étendre et renforcer la couverture géographique du réseau et à promouvoir l’utilisation des TICs partout et pour tous au Niger.

A noter que le Prix Africain pour le Développement (PADEV) est une initiative de la « Fondation 225 », une organisation non gouvernementale (ONG) fondée en 2012 à Ouagadougou au Burkina Faso,  par des hommes et des femmes originaires de plusieurs pays d’Afrique de l’ouest  avec comme principal objectif d’accélérer l’intégration africaine et ainsi favoriser le développement des pays du continent, principalement, dans la zone CEDEAO.