Niger Archives - Page 13 sur 30 - Journal du niger

Education nationale : les examens du baccalauréat 2021 reportés au 04 août pour des raisons d’ordre technique et financier (Ministère)

Prévus initialement pour débuter le 27 Juillet 2021, les examens du baccalauréat session 2021 sont reportés pour le 04 Août 2021. L’annonce a été faite par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Pr Mamoudou DJIBO, lors d’une conférence de presse, le vendredi 23 juillet. Selon le ministre, les raisons du report sont entre autres d’ordre technique et financier.

Dans le point de presse qu’il a animé à son cabinet en présences des cadres du ministère ainsi que ceux de l’Office national du Baccalauréat, le ministre a indiqué que  «  c’est dans le souci d’organiser un Bac propre et accepté de tous, un Bac donc crédible que  le gouvernement a décidé de ce report ». Le ministre a avancé comme raison du report,  « des raisons d’ordre technique et financier »  avec, par exemple, un retard accusé dans la formation des présidents du jury.

« La décision a été prise de concert avec les différents syndicats du secteur », a  précisé le ministre Mamoudou Djibo qui a également ajouté que « les syndicats du secteur ont salué cette décision de reporter les examens du Baccalauréat ».

Comme pour la dernière session du BEPC, c’est à quelques jours du début des épreuves que le gouvernement à travers le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, décide du report des examens du baccalauréat.

COVID et insécurité au Niger : 400.000 personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté dans le pays

NIAMEY, 26 juil (ANP) – Le rapport annuel de la Banque Mondiale, sur la situation de l’économie et de la pauvreté, et les perspectives à court et moyen terme pour la période 2020-21 au Niger présenté, ce lundi 26 juillet 2021 au niveau de sa representation de Niamey, fait ressortir que 400 000 personnes supplémentaires ont basculé dans une extreme pauvreté due au ralentissement de l’économie, consécutivement à la COVID-19 et à l’insécurité dans le pays.

Le rapport indique que la crise provoquée par la pandémie de la Covid-19 ainsi que la situation sécuritaire continuent de plomber l’économie nigérienne, ‘’balayant au passage des années de gains durement acquis dans la lutte contre la pauvreté’’. ‘’Le pays dispose, toutefois, de plusieurs options de politique budgétaire pour améliorer l’efficience de ses dépenses publiques et gagner ainsi jusqu’à 2 % du PIB’’ relève le même rapport. Intitulé «Maximiser l’efficacité des dépenses publiques pour mieux reconstruire», le rapport analyse l’impact des crises sanitaire et sécuritaire sur l’économie nigérienne.

‘’Après avoir affiché une croissance de 5,9 % en 2019, l’économie a ralenti à 3,6 % en 2020 sous l’effet combiné de ces crises. Ce ralentissement brutal s’est traduit par une augmentation de la pauvreté avec 400 000 personnes supplémentaires qui ont basculé dans la pauvreté extrême’’ annonce le rapport qui note que ‘’les investissements devront être accompagnés de réformes structurelles et sectorielles ambitieuses visant, entre autres, à mobiliser davantage les ressources intérieures, à moderniser l’administration, y compris la fonction publique, et à promouvoir une gestion saine, prudente et transparente des dépenses de l’État’’.

Les projections pour 2021, selon toujours le rapport de la Banque mondiale, sont néanmoins positives et tablent sur un rebond de l’économie de 5,5 %. ‘’Cette croissance devrait être portée par la réouverture de la frontière avec le Nigéria, la reprise des grands projets d’investissement et la normalisation de nombreuses chaînes d’approvisionnement’’ précise la Banque mondiale. Cependant, note-t-elle, ‘’ces prévisions restent sensibles à la durée de la pandémie et de la disponibilité des vaccins ainsi que des aléas climatiques et de leurs répercussions sur la production agricole et les moyens de subsistance des populations’’.

Pour que le Niger connaisse une forte reprise économique, les auteurs du rapport préconisent une redéfinition des priorités autour de quelques secteurs d’activité clés. Ainsi, ‘’ces recommandations visent à réorienter les recettes de l’État vers les services sociaux de base et les infrastructures publiques essentielles, afin de maximiser les opportunités de croissance et de bien-être social’’ indique la banque mondiale. Ce rapport a été présenté par Paolo Di Lorenzo, économiste principal à la Banque mondiale et co-auteur du rapport qui a fait l’objet de plusieurs interrogations de la part des participants, sur les bases de son élaboration ainsi que sur les méthodes utilisées. SML/AS/ANP 0148 juillet 2021

Niger : Remise des prix d’excellence aux lauréats du concours organisé par l’Ambassade de Chine

Le Chargé d’Affaires de l’Ambassade de Chine au Niger, Guo Xueli a présidé, le jeudi 22 juillet 2021 dans l’enceinte de la représentation diplomatique Chinoise, la cérémonie de remise des prix aux trois lauréats, dont un journaliste de l’Agence nigérienne de presse (ANP), du concours du meilleur article.

Il s’agit d’un concours organisé par l’Ambassade de Chine au Niger, à l’occasion du 100e anniversaire de la fondation du Parti Communiste Chinois (PCC).

Au cours de cette cérémonie, le Chargé d’Affaire de l’Ambassade a rappelé que les participants ont mis leurs ‘’émotions sincères dans la rédaction et ont utilisé leurs stylos pour écrire la Chine, le Parti communiste chinois et la coopération sino-nigérienne à leurs propres yeux, transmettant ainsi la profonde amitié entre nos deux pays et nos deux peuples’’.

Il a tenu à féliciter les trois lauréats, tout en espérant que ceux-ci continueront ‘’à approfondir leurs connaissances sur la Chine et le PCC, à contribuer davantage au développement des relations amicales entre nos deux pays’’.

L’Ambassade de Chine au Niger ‘’continuera à promouvoir la coopération pragmatique sino-nigérienne dans divers domaines ainsi que les échanges humains et culturels, afin que nos deux peuples puissent devenir des participants, des promoteurs et des bénéficiaires de la coopération sino-nigérienne’’ a rassuré Guo Xueli.

L’Ambassade de Chine a lancé avec ‘’Niger Inter’’, un concours du meilleur article intitulé ‘’la Chine à mes yeux’’ ou ‘’le Parti Communiste Chinois à mes yeux’’. Le concours a attiré une large participation de journalistes des médias nigériens, d’employés d’entreprises chinoises au Niger et d’étudiants nigériens qui ont fait leurs études en Chine.

Les trois lauréats au prix d’excellence sont par ordre de mérite Tahirou Sirifo Adamou Rachid, Zada Hassane Badjé et Sani Maman Lawan.

La Chine et le Niger entretiennent des relations de coopération dans divers domaines dont les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, l’éducation, le commerce, le pétrole, rappelle-t-on.

ANP

L’UNICEF réaffirme son soutien pour la réalisation des droits de l’enfant au Niger (COMMUNIQUE DE PRESSE)

NIAMEY (Niger), le 22 Juillet 2021 – Le nouveau Représentant de l’UNICEF au Niger, M. Stefano Savi, a présenté la copie de sa lettre d’accréditation ce jour à Son Excellence Monsieur Hassoumi Massoudou, Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération. Il a saisi cette occasion pour réaffirmer l’engagement de l’UNICEF à soutenir le Gouvernement dans ses efforts de promotion et de protection des droits de l’enfant au Niger.

« D’importantes avancées ont été enregistrées au cours des dernières années en faveur des droits de l’enfant – malgré les urgences récurrentes et simultanées auxquelles le pays est confronté. L’UNICEF se tient au côté du Gouvernement pour accélérer ces efforts » a déclaré Stefano Savi, au cours de cette rencontre. « L’UNICEF se félicite de l’engagement personnel du Président de la République à placer l’éducation des enfants au premier rang des priorités du Niger. »

« Le Niger est un pays plein de potentiel. Le pays possède la population la plus jeune au monde. Il est impératif de maximiser les opportunités pour cette population et d’investir dans le capital humain, composé majoritairement d’enfants et de jeunes. C’est de cette façon que nous pouvons transformer l’avenir du pays, des familles et des générations dont les rêves n’ont d’égal que la volonté qu’elles ont de les réaliser » a-t-il déclaré.

« L’UNICEF continuera en amont à concentrer ses efforts pour appuyer le Gouvernement à créer un environnement politique national et législatif favorisant les droits des enfants, et en aval à prioriser les zones où les populations les plus vulnérables et désavantagées sont moins bien desservies par les services sociaux essentiels ».

« La malnutrition continue de représenter une menace majeure pour la santé et le développement des enfants au Niger » a-t-il également déclaré. Malgré les efforts récents, les taux et le fardeau de la malnutrition aiguë sévère restent extrêmement élevés dans le pays. On estime que 2,2 millions de personnes ont besoin d’une assistance nutritionnelle dans le pays et que plus de 1,6 million d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition, dont plus de 450 000 sévèrement.

« Pour lutter contre la malnutrition, nous savons qu’il faut investir dans la prévention en premier lieu et être capable de répondre en même temps aux cas de malnutrition aiguë. Nous voulons attirer l’attention sur la nécessité de mettre l’accent et d’investir dans la prévention en tant que solution durable, même au milieu de l’action d’urgence » a-t-il poursuivi.

Au Niger, la vision de l’UNICEF est d’aider le Gouvernement à faire en sorte que tous les enfants, en particulier les plus vulnérables, jouissent de leurs droits ; les adolescents et les jeunes sont autonomes ; les communautés et les systèmes sont renforcés et résilients ; et l’aide humanitaire et le secteur du développement répondent aux causes structurelles de la fragilité et de la vulnérabilité.

« Tout en étant conscient de l’ampleur des défis auxquels font face les enfants, nous pouvons tirer avantage des acquis de ces dernières années pour avancer ensemble, en faisant preuve de solidarité, d’ambition et de confiance dans l’avenir » a-t-il déclaré.

Avant de rejoindre son poste au Niger, M. Savi, en qualité de Représentant Adjoint, a piloté les programmes de l’UNICEF en Afghanistan, au Bengladesh et en Haïti et a été chef du bureau de zone de Balochistan, au Pakistan. Depuis 2006, M. Savi a fourni son assistance technique à l’UNICEF dans les domaines des urgences humanitaires et de la protection de l’enfant en République Démocratique de Congo, au Népal, au Cameroun et au Sri Lanka.

Avant de rejoindre l’UNICEF, M. Savi a servi les organisations internationales Médecins Sans Frontières, en qualité de Directeur General, de Chef de Mission ou de Coordinateur de Projet en Afghanistan et au Sierra Leone, et COOPI en République Démocratique de Congo.

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action au Niger, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Lalaina F. Andriamasinoro, +227 80 06 60 18, lfandriamasinoro@unicef.org, UNICEF Niger

Binta Saley Souley, +227 90 39 19 28, bsaleysouley@unicef.org, UNICEF Niger

 

Biographie de M. Stefano Savi, Représentant de l’UNICEF au Niger

  1. Stefano Savi a rejoint le Niger en qualité de Représentant de l’UNICEF en juillet 2021.
  2. Savi est un professionnel du développement international et un fervent défenseur des droits des enfants avec plus de 25 années d’expériences avec les agences des Nations Unies et les organisations internationales, avec un accent sur la gestion des programmes de pays et une expérience approfondie dans une variété de domaines dont notamment la réponse aux urgences humanitaires. M. Savi a servi l’UNICEF depuis plus de 19 ans.

Avant de rejoindre son poste au Niger, M. Savi, en qualité de Représentant Adjoint, a piloté les programmes de l’UNICEF en Afghanistan (depuis 2017), au Bengladesh (en 2016) et en Haïti (2012-2015) et a été chef du bureau de zone de Balochistan, Quetta de l’UNICEF au Pakistan (2010-2012). Depuis 2003, M. Savi a fourni son assistance technique à l’UNICEF dans les domaines des urgences humanitaires et de la protection de l’enfant en République Démocratique de Congo, au Népal, au Cameroun et au Sri Lanka.

Avant de rejoindre l’UNICEF, M. Savi a servi les organisations internationales Médecins Sans Frontières, en qualité de Directeur General, de Chef de Mission ou de Coordinateur de Projet en Afghanistan et au Sierra Leone, et avec COOPI en République Démocratique de Congo.

M. Savi, titulaire d’un Master en Coopération et Développement de l’Université de Pavia (Italie) a concentré ses études pendant 3 ans en psychomotricité et 3 ans en éducation physique et pédagogie.

De nationalité italienne, M. Savi parle aisément le français, l’anglais, l’italien, est marié et père d’un enfant.

L’ambassadeur des Etats Unis présente ses vœux de l’Eid Al Kébir au Président de l’Association islamique du Niger

 L’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Niger, M. Eric Whitaker, s’est rendu ce mercredi 21 juillet 2021 au siège de l’Association islamique du Niger (AIN) pour présenter les vœux de la fête de la Tabaski au président de cette Association Cheikh Djibril Soumaïla Karanta et à tous les musulmans du Niger.

Après une rencontre en tête-à-tête entre les deux délégations, le diplomate américain a déclaré que la fête de la Tabaski « est un moment de réflexion et de prière, où les Musulmans du monde entier, y compris les 3 millions de Musulmans pratiquants des Etats Unis, se réunissent dans un esprit de paix et de compassion avec leurs familles et leurs amis ».

« Nous croyons que la foi joue un rôle essentiel dans chaque société. Nous avons vu comment des gens de foi et de conscience jouent un rôle inestimable dans nos communautés », a-t-il indiqué.

De la même manière que l’ambassadeur Whitaker l’a indiqué l’année dernière, « il n’y a pas de place pour le terrorisme dans l’Islam ». Les Etats Unis travaillent avec le Niger « pour former et équiper les Forces de Défense et de Sécurité afin de permettre au Niger de faire face aux menaces impies des ces terroristes sans foi ni loi », affirme-t-il.

L’ambassadeur des Etats Unis insiste que « la liberté de religion est un droit humain étendu, universel et profond que les Etats Unis soutiennent à l’échelle mondiale ».

Pour sa part, le Président de l’Association islamique du Niger s’est réjoui de cette visite du diplomate américain « qui honore toute la communauté musulmane du Niger ».

« Nous savons que l’Islam est universel et que les droits des musulmans sont respectés par les Etats Unis ici au Niger comme en terre américaine avec nos compatriotes qui exercent leur religion dans le plus grand respect », a-t-il indiqué.

ANP

Fête de Tabaski 2021 : Quand la cherté des moutons côtoie la précarité !

Les musulmans du Niger, à l’instar de ceux du monde musulman, s’apprêtent à célébrer, ce mardi 20 juillet 2021 correspondant au 10 du mois hégirien Dhoul al-Hijja 1442, la Fête de l’Aïd al-Adha ou la Fête de Tabaski.

A 24 heures de cette Fête, également appelée Fête du Mouton, qui commémore le Sacrifice du Prophète Abraham, les préparatifs vont bon train. A Niamey, les marchés de bétail et de condiment ont grouillé de monde le weekend, chacun voulant s’offrir le nécessaire pour la Fête.

Dans les rues, pratiquement tout le monde à l’esprit à la tête. Aux vendeurs ambulants des moutons se mêlent ceux des ustensiles de cuisine et autres objets et matériels (charbon, bois, nattes, fils de fer, etc.) nécessaires à la grillade et à la cuisson de la viande des moutons qui seront sacrifiés le jour de la Fête.

Au Tourakou (marché de bétail) de la Commune 2, les lieux de vente habituelle sont pleins de moutons, certains revendeurs ont même disposé les moutons jusque dans les rues obstruant la circulation par endroits. On y observe un véritable tohu-bohu indescriptible.

Mais en dépit de la disponibilité des moutons, leurs prix ne sont pas abordables cette année, selon certains acheteurs. En effet, pour pouvoir disposer d’un bon mouton de Tabaski, il faut débourser pas moins de 70.000 F CFA.

« A 48 heures de la Fête, nous a témoigné un fonctionnaire sous couvert d’anonymat, les prix des moutons n’ont toujours pas baissé comme nous l’observions par le passé. Les moutons sont encore chers et la plupart des fonctionnaires n’ont pas assez de moyens pour payer des moutons gras comme recommandés par l’Islam, parce que nous sommes pratiquement à la fin du mois et il reste encore quelques jours pour faire les salaires ».

Quant à ce sexagénaire maigrichon, au regard un peu inquiet, il nous a lâché : « les gens n’ont pas peur de Dieu. Avec 60.000 F CFA, tu ne peux avoir un mouton. C’est vraiment lamentable ! ».

Expliquant la hausse des prix des moutons cette année, le revendeur Boureima Halidou nous fait savoir que « c’est dès la source, c’est-à-dire auprès des propriétaires, que les moutons sont vendus chers. Il y a aussi cette situation d’insécurité qui a fait que certaines sources d’approvisionnement sont inaccessibles ».

Quant à M. Siddo, cet autre revendeur, il nous a confié que « les Nigériens sont toujours attentistes. Ils viennent payer les moutons au dernier moment. On ne s’inquiète pas trop ».

L’Aïd el-Kébir au Niger, note-t-on, est toujours un grand moment de fête certes, mais aussi d’affaires principalement autour du mouton. A côté, s’y collent toutefois des petits commerces liés à la vente de tout ce qui entre dans la préparation du mouton : couteaux, poêles, fils de fer, nattes, bois, etc.

Ces dernières années, les Nigériens abandonnent le bois de chauffe pour se tourner de plus en plus vers le charbon de bois ou minéral pour griller les moutons. Là également, au vu de l’engouement autour du charbon, les prix du sac augmentent d’année en année à l’approche de la Fête. Le sac de 100 kg coûte entre 8.500 et 10.000 F CFA actuellement, alors qu’il est vendu en deçà de 7.000 F CFA avant la période de la Fête.

ANP

Niger : 15 millions de dollars US pour répondre aux besoins humanitaires

Cette enveloppe du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des nations unies (Ocha, sigle en anglais) s’inscrit dans le cadre du tout premier fonds commun régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.L’organisme du système des Nations Unies, dans un communiqué reçu lundi à APA, renseigne que le Niger est confronté à « une urgence humanitaire complexe où la violence et l’insécurité permanentes ont été aggravées par la pauvreté endémique, la pression démographique et les chocs climatiques ».

Dans les régions transfrontalières du Niger, souligne le document, « les conflits armés dans les pays voisins (Burkina, Mali et Nigeria) continuent d’aggraver l’instabilité. Les déplacements de population et les effets de contagion sont fortement ressentis ».

A ce jour, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires estime que « le Plan de réponse humanitaire pour le Niger n’est couvert qu’à 14%, avec seulement 75 millions de dollars reçus sur un total de 523 millions requis ».

Le Niger est donc « le pays le plus sous-financé de la région ».  Un « déficit de financement » des actions humanitaires est noté dans tout le Sahel. A en croire Ocha, en 2020, les plans de réponse de la région ont été financés à 53% en moyenne, et au milieu de l’année 2021, seuls 21% des fonds requis ont été reçus.

D’après une étude du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, 29 millions de personnes localisées au Burkina, au Nord du Cameroun, au Tchad, au Mali, au Niger et au Nord-Est du Nigeria ont besoin d’une aide humanitaire.

Avec ce fonds commun, Ocha entend donner favoriser « la coordination et les synergies régionales pour faire face aux nombreux défis interconnectés du Sahel ».

Dans sa mise en œuvre, les types de financement seront élargis pour que « les partenaires humanitaires puissent fournir une assistance efficace dans les endroits les moins bien financés, accéder aux populations vulnérables les plus difficiles à atteindre et répondre aux crises nouvelles et émergentes ».

Pour sa part, Julie Belanger, cheffe du bureau régional d’Ocha pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a déclaré que « les leçons apprises et les meilleures pratiques seront partagées entre les pays recevant des enveloppes de financement et les initiatives transfrontalières seront soutenues là où elles sont pertinentes ».

La Banque Mondiale finance pour 470 millions de dollars l’intégration régionale et les débouchés économiques au Burkina Faso, au Niger et au Togo

L’Association internationale de développement (IDA, du Groupe de la Banque Mondiale) va débloquer 470 millions de dollars pour aider le Burkina Faso, le Niger et le Togo à mener à bien leurs efforts d’amélioration de la connectivité régionale, de la sécurité et des débouchés économiques sur l’axe Lomé-Ouagadougou-Niamey, le corridor routier qui relie les trois capitales et des millions de personnes le long de ses 1 065 km.

L’annonce a été faite ce 15 juillet 2021 par le Conseil des administrateurs de la Banque Mondiale. Le Projet de corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey (LON) stimulera la collaboration entre les trois pays dans le but d’améliorer la qualité des services de transport le long de cet axe, de développer les infrastructures sociales et économiques et de renforcer la résilience face aux menaces sécuritaires et climatiques.

Il a pour objectif de dynamiser le commerce entre les trois pays et de réduire les délais de transport des marchandises importées et exportées depuis le port de Lomé.

En effet, indique-t-on, c’est sur cet axe que se concentre une très grande partie des habitants et des activités, notamment 28% du PIB et 7% de la population du Niger, 40% du PIB et 21% de la population du Burkina Faso et 72% du PIB et 65% de la population du Togo.

« Le corridor LON revêt une importance stratégique pour le Burkina Faso, le Niger et le Togo, et nous sommes déterminés à aider ces pays à libérer tout leur potentiel économique », déclare Mme Anne-Cécile Souhaid, Spécialiste senior des transports à la Banque Mondiale et responsable de l’équipe du projet.

Elle précise que « ce projet facilite la coopération régionale en combinant un soutien aux réseaux de transport et de commerce avec des réformes institutionnelles et des services logistiques pour relever collectivement les défis communs aux pays participants ».

L’un de ces défis réside dans la complexité de la coordination de multiples institutions et parties prenantes dans les trois pays, dont l’implication et les capacités sont inégales. De ce fait, les blocages opérationnels, institutionnels et de gouvernance entravent la logistique et les chaînes d’approvisionnement transfrontalières. En outre, les récents conflits et la fragilité de la région ajoutent aux difficultés de l’intégration régionale et du commerce.

Le projet LON remédiera donc à bon nombre de ces problèmes en aidant à simplifier et optimiser les procédures douanières, à professionnaliser les acteurs du transport et à améliorer le système de gestion des données de transport ainsi que la sécurité routière.

En outre, le temps d’acheminement du fret entre le port de Lomé et Niamey sera raccourci de 25% et le délai de passage des frontières par les camions sera réduit de 62% entre le Togo et le Burkina Faso, et de 54% entre le Burkina Faso et le Niger.

La croissance solide et inclusive insufflée par le projet bénéficiera à des millions de personnes dans la région et contribuera à réduire les disparités entre les sexes. Ainsi, il est prévu que le pourcentage de femmes parmi les professionnels du secteur routier commercial et de la logistique passe de zéro à 15%.

Par ailleurs, des méthodes climato-intelligentes seront appliquées pour réhabiliter les voies d’accès, de même que les postes de santé, les écoles et les centres d’information pour les femmes dans les zones mal desservies et affectées par les conflits.

A plus long terme, les populations des pays enclavés que sont le Niger et le Burkina Faso seront moins isolées économiquement grâce à une meilleure compétitivité du corridor LON, à l’expansion des marchés régionaux et à un accès facilité aux marchés mondiaux.

L’amélioration de la connectivité profitera également aux entreprises et aux petits producteurs de la région. Ils deviendront plus productifs et compétitifs et pourront plus facilement se procurer les intrants nécessaires et accéder aux marchés régionaux et mondiaux pour vendre leurs produits.

Enfin, les populations – en particulier les opérateurs du secteur des transports – bénéficieront du renforcement de la sécurité routière et de la sûreté le long du corridor, de meilleurs services techniques pour l’entretien des véhicules et du relèvement de la qualité des normes professionnelles.

ANP

Afrique : hausse de 43% des décès liés au Covid-19 (OMS)

Sur le continent africain, les décès dus au nouveau coronavirus ont augmenté de 43% en une semaine, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle explique qu’à la date du 11 juillet 2021, un total 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente.

« L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 % », rapporte le bureau Afrique de l’OMS.

Elle souligne que les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

Ce qui fait dire à Dr Matshidiso Moeti que le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie.

« Le dernier rempart dans la lutte contre le Covid-19, a-t-elle dit, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder ».

L’OMS note que le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Le Président Mohamed Bazoum remet officiellement le Drapeau National à la délégation nigérienne pour les Jeux Olympiques Tokyo 2020

Le Président de la République Mohamed Bazoum a officiellement remis, hier, mercredi 14 juillet 2021, le Drapeau National à la délégation nigérienne qui prendra part aux Jeux Olympiques Tokyo 2020 prévus du 23 juillet au 8 août prochains.

Ils sont sept (7) sportifs dans 4 disciplines différentes, à savoir le Taekwondo, le Judo, la Natation et l’athlétisme, qui vont défendre les couleurs du Niger à ces JO.

« Je voudrais, au nom du peuple nigérien, vous exprimer notre soutien le plus fort et former le voeux que vous vous rendiez à Tokyo en bonne santé et que vous en reveniez en bonne santé, mais qu’aussi que vous auriez les plus grands succès », a dit le Président Bazoum aux représentants nigériens à Tokyo.

En remettant le drapeau au représentant des sportifs, le médaillé olympique de Taekwondo Alfaga, le Chef de l’Etat a déclaré : « Je sais Alfaga que nous pouvonns compter sur toi et je sais également que grâce à toi toute notre petite équipe, mais très vaillante, sera tirée vers le haut ».

« Je n’ai point de doute qu’avec l’aide de Dieu vous auriez les succès que nous escomptions », a ajouté le Président nigérien, tout en rassurant que « nous allons vous accompagner avec nos prières. Tous les Nigériens d’ici et de la diaspora seront à vos cotés dans leurs prières. Je vous souhaite bonne chance ».

C’etait en présence du Ministre des Sports, du président de la fédération d’athlétisme du Niger et de plusieurs acteurs du sport au Niger.

ANP

La Banque Mondiale préconise l’enseignement dans les langues naturelles des enfants (Rapport)

La Banque Mondiale, dans un rapport publié le 14 juillet 2021, préconise l’enseignement des enfants dans les langues qu’ils parlent au foyer afin de mieux favoriser l’apprentissage.

Ce rapport cible particulièrement les pays d’Afrique, où 53% des enfants souffrent de pauvreté des apprentissages puisqu’ils n’étaient pas en mesure, à l’âge de 10 ans, d’écrire et de comprendre un texte approprié pour leur âge.

En effet, selon cette étude, « les enfants apprennent mieux et sont plus susceptibles de poursuivre leurs études lorsqu’ils commencent leur scolarité dans une langue qu’ils utilisent et comprennent ».

Seulement et selon les estimations, 37% des élèves des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire sont obligés de faire leurs études dans une langue différente, « ce qui les défavorise considérablement tout au long de leur scolarité et limite leurs possibilités d’apprentissage ».

Selon ce rapport, qui porte sur les politiques relatives à la langue d’enseignement intitulé « Haut et Fort : Politiques efficaces de Langue d’Enseignement Pour l’Apprentissage », « la poursuite de politiques judicieuses en ce domaine est essentielle à la réduction de la pauvreté des apprentissages et à l’amélioration d’autres acquis scolaires, à l’équité et à l’inclusion ».

Le fait est que, précise le rapport, « les enfants les plus touchés par ces politiques et ces choix sont souvent défavorisés à d’autres égards – ils se trouvent dans les 40% inférieurs de l’échelle socio-économique et vivent dans des zones reculées. Ils n’ont de surcroît pas accès, dans le cadre familial, à des ressources qui pourraient remédier aux effets de politiques d’apprentissage inadaptées sur leur éducation. Ces facteurs ont pour effet d’accroître les taux d’abandon et de redoublement ainsi que la pauvreté des apprentissages, et de réduire le niveau général d’instruction ».

Dès lors, a préconisé Mme Mamta Murthi, la vice-présidente de la Banque Mondiale pour le développement humain, « il est essentiel de fournir aux enfants une instruction dans une langue qu’ils comprennent pour rétablir et accélérer le processus d’apprentissage, améliorer le capital humain et reconstruire des systèmes éducatifs plus efficaces et équitables ».

En effet, indique le rapport, lorsque les enfants commencent leur scolarité dans une langue qu’ils parlent et qu’ils comprennent, ils acquièrent plus de connaissances, sont mieux en mesure d’apprendre d’autres langues, peuvent faire des progrès dans d’autres matières comme les mathématiques et les sciences, sont plus susceptibles de poursuivre leurs études et jouissent d’une scolarité adaptée à leur culture et aux conditions locales.

En Afrique subsaharienne, où on compte cinq langues officielles et plus de 1 500 langues vernaculaires, le fait d’adopter de meilleures politiques concernant la langue d’enseignement permettra aux enfants de ces pays « de mieux commencer leur scolarité et de suivre un parcours qui permettra de forger le capital humain dont ils auront besoin pour assurer la productivité et la croissance à long terme de leur économie », explique, pour sa part, M. Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale pour la région de l’Afrique de l’Ouest et Centrale.

Sahel : l’UA préoccupée par la dégradation de la situation sécuritaire

L’Union africaine (UA) a exprimé sa profonde inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel.Cette préoccupation a été lancée par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA dans une déclaration publiée, hier mercredi, à l’issue de sa dernière réunion qui a porté sur la situation dans la région du Sahel.

Le Conseil a associé la dégradation de la sécurité et de la situation humanitaire dans la région à l’augmentation des attaques de terroristes, de criminels et de groupes armés opérant dans la région.

Il a également exprimé son inquiétude face aux défis socio-économiques qui sont aggravés par les effets négatifs du changement climatique et l’apparition de la pandémie de Covid-19.

La structure a condamné l’extrémisme violent, la drogue, le trafic d’armes légères et la criminalité transnationale organisée pour leurs effets négatifs sur la gouvernance, le renforcement des capacités institutionnelles et les efforts de construction de l’Etat dans la région du Sahel.

Parallèlement, le bloc panafricain a félicité la force conjointe du G5 Sahel pour son engagement continu en faveur du rétablissement d’une paix et d’une sécurité durables dans la région, malgré les problèmes de capacité auxquels elle est confrontée.

Il a souligné l’urgente nécessité de redoubler d’efforts pour mobiliser un financement prévisible et durable ainsi que les ressources matérielles nécessaires pour permettre à la force du G5 Sahel de s’acquitter plus efficacement de son mandat.

Assemblée nationale : allocution du président Seini Oumarou à l’ouverture de la session extraordinaire

Discours de SEM SEINI OUMAROU à l’occasion de l’ouverture ce mercredi de la 2ème session extraordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2021 avec comme ordre du jour l’examen et l’adoption du Projet de loi portant 1ère rectification de la loi n°2020-067 du 10 décembre 2020 portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021 ainsi que le contrôle de l’action gouvernementale.

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Honorables collègues Députés,

Mesdames et Messieurs, Distingués invités,

Par la grâce d’Allah, le Tout puissant, maître du temps et des circonstances, voici que le devoir nous rappelle à nouveau dans l’hémicycle, reportant ainsi nos rendez-vous avec les citoyens de base qui, légitimement, attendaient la restitution des résultats de notre première session ordinaire.

Bien évidemment, chers collègues, c’est fort volontiers que chacun d’entre nous est revenu à Niamey pour prendre part à cette session extraordinaire car, son ordre du jour est de première importance. Il repose principalement sur la rectification de la loi de finances 2021, rectification rendue nécessaire par la configuration de certains départements ministériels, l’obtention des ressources additionnelles et la prise en charge de certaines dépenses supplémentaires.

En effet, en dépit de la qualité des prévisions budgétaires arrêtées en décembre 2020, un réajustement est aujourd’hui indispensable pour adapter le budget général à la mandature qui démarre.

Il sera certainement nécessaire de revoir la répartition des précédentes allocations budgétaires consenties aux différentes missions de l’Etat et également tenir compte des contraintes de fonctionnement que connaissent certaines institutions.

Quoi qu’il en soit, il nous faut travailler à plus de rationalité dans l’emploi des ressources publiques par une affectation encore plus judicieuse des crédits budgétaires.

A cet égard, chers collègues, je sais pouvoir compter sur votre esprit de discernement et de responsabilité pour que l’examen du projet de loi portant première rectification de la loi de finances 2021 débouche sur des choix pertinents permettant à l’Etat de bien fonctionner tout en mettant en œuvre des mesures incitatives pour l’économie nationale.

Il s’agit surtout de créer les meilleures conditions possibles permettant au Gouvernement d’entamer l’exécution des programmes faisant l’objet des sept axes de la Déclaration de politique générale du Premier Ministre, dès l’exercice budgétaire prochain.

A cet égard, les modifications proposées au titre du présent collectif portent sur certaines mesures fiscales, des ouvertures additionnelles de recettes ainsi que des ouvertures et annulations de crédits.

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Honorables collègues Députés,

Il est un devoir pour moi de vous rappeler et à travers vous à tous nos compatriotes que la citoyenneté passe par la contribution financière au fonctionnement de l’Etat.

Pour sa part, la Représentation nationale ne cessera jamais de le répéter : il est coupable pour tout citoyen de se soustraire à l’impôt.

Mais, il faut cependant le reconnaître dans de nombreux cas, il revient à l’Administration fiscale de créer les conditions d’une meilleure contribution du citoyen. C’est le lieu donc d’en appeler au Gouvernement afin que la restructuration de cette Administration, entamée ces dernières années, se poursuive avec encore plus de fermeté, au besoin en lui octroyant les moyens matériels et financiers à la hauteur des résultats attendus.

A cet effet, j’exhorte le Gouvernement à poursuivre les reformes déjà engagées afin d’accroitre le rendement de la fiscalité interne ainsi que celui de la fiscalité de porte. Aussi, faut-il accorder une attention particulière au contrôle de l’administration fiscale dans tous les segments du tissu national, la modernisation des procédures de la télé déclaration et la facturation électronique de la T.V.A comme le prévoit le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2022-2024.

En outre, il n’y a pas que l’Administration fiscale qui a besoin de restructuration ; tous les autres démembrements de l’Etat ont besoin de s’adapter à la vision du Président de la République S.E.M Mohamed BAZOUM afin que la prospérité de notre pays que nous appelons de tous nos vœux, devienne une tangible réalité et que nous nous engagions, plus résolument, sur le chemin de l’émergence.

Pour l’heure, chers collègues députés, s’agissant de cette session extraordinaire, je sais pouvoir compter sur votre esprit de responsabilité pour que le seul point inscrit à l’ordre du jour soit examiné avec efficacité, dans la sérénité et la bonne humeur. Fort de cette certitude, je déclare ouverte la deuxième session extraordinaire de la 3ème législature de la 7ème République au titre de l’année 2021.

Vive la République,

Vive le Niger,

Je vous remercie.

Le président algérien, Tebboune annonce l’ouverture de la frontière algéro-nigérienne

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé hier, mardi 13 juillet 2021 à Alger l’ouverture de la frontière terrestre entre l’Algérie et le Niger pour faciliter les échanges commerciaux entre les deux pays.

Lors d’un point de presse conjoint avec le président nigérien, Mohamed Bazoum, au terme de l’audience qu’il lui a accordée au siège de la Présidence de la République, le Président Tebboune a remercié son homologue pour « la visite fraternelle qu’il effectue en Algérie à la tête d’une importante délégation de tous les secteurs ».

Le président de la République a précisé que les entretiens préliminaires entre les deux parties faisaient ressortir la « totale convergence » des deux pays sur l’ensemble des points évoqués par la partie nigérienne en faveur du « renforcement de la coopération dans tous les domaines, notamment l’hydraulique, le pétrole et les échanges commerciaux ».

Le Président Tebboune a, dans ce cadre, fait savoir que les deux pays avaient convenu de « l’ouverture de la frontière pour l’exportation des produits algériens vers le Niger et l’importation des produits nigériens » et de la nécessité d’une « politique claire » concernant les Nigériens travaillant en Algérie dans divers secteurs.

Dans le domaine de la coopération sécuritaire, le président de la République a fait état d’un « total accord » entre les deux pays en la matière, soulignant l’approbation de toutes les propositions de la partie nigérienne, notamment s’agissant de la formation.

Source : Algérie Presse Service (APS)

L’intégration commerciale, un levier de croissance (expert)

L’Afrique peut s’appuyer sur l’intégration commerciale pour booster sa croissance économique, selon un expert du Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).« L’intégration commerciale est un puissant levier de croissance, de développement et de réduction de la pauvreté », a dit le colonel Aliou Diouf.

Le Secrétaire permanent du Comité national du CILSS du Sénégal (CONACILSS) s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation (13-15 juillet 2021) des organisations socioprofessionnelles et acteurs privés partenaires des Systèmes d’information sur les marchés (SIM). Les participants viennent des pays d’intervention du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) : Burkina Faso, Gambie, Mali, Mauritanie ; Niger, Sénégal et Tchad. Ils sont initiés notamment sur l’utilisation des outils de commerce en ligne (bourse virtuelle, E-commerce et M-commerce).

Poursuivant sur l’importance de l’intégration commerciale, le colonel Aliou Diouf a dit que c’est pourquoi, « les pays africains se sont engagés à Malabo (Guinée équatoriale) en 2014, à tripler d’ici 2025, le niveau des échanges intra-africains de produits et services agricoles ».

« Certes des actions ont été menées à divers niveaux, mais les défis à relever pour venir à bout des besoins en matière d’intégration du commerce régional interpellent les différents acteurs, notamment les puissances publiques et les acteurs privés », a indiqué le Secrétaire permanent du CONACILSS, dans son discours parvenu à APA.

Le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) est une initiative multinationale et concerne les pays membres du CILSS.

Il a été conçu pour faire face au nombre en constante augmentation de personnes souffrant d’insécurité alimentaire et nutritionnelle chronique, de pauvreté, et de vulnérabilité aux effets pervers du changement climatique au Sahel. Il vise le développement de la résilience au changement climatique, le financement à long terme du secteur agricole, et le développement du commerce et de l’intégration régionale.

Le projet 1 du P2RS pour le Sénégal est financé par la Banque africaine de développement (Bad), l’Etat du Sénégal et les bénéficiaires pour un montant total de 19,5 milliards Fcfa.

Attaque terroriste à Tchiambangou (Tillabéri) : 40 terroristes neutralisés, 4 militaires et 5 civils tués, 3 soldats blessés

Ce jour 11 Juillet aux environs de 15h00, une centaine de terroristes à bord de plusieurs dizaines de motos lourdement armés, ont attaqué le village de Tchiambangou (région de Tillabéri), informe le Ministre de la défense dans un communiqué publié le dimanche 11 juillet 2021, et qui fait état de 40 terroristes neutralisés, 4 militaires et 5 civils tués, et 3 soldats blessés.

Le communiqué indique que ‘’la réaction  prompte et vigoureuse  de nos éléments des forces de défense et de sécurité a permis de repousser  l’attaque en infligeant des lourdes pertes à l’ennemi’’.

Le bilan provisoire établi, selon le même communiqué, fait état de 4 militaires tués sur le champ d’honneur et 3 blessés, 5 civiles ont également perdu la vie.

Coté ennemi, une quarantaine de terroristes neutralisés et plusieurs matériels saisis dont, 14 motos, 2 mitrailleuses de 12, 7 ;  2 mitrailleuses PKM ; 4 RPG7 ; 12 AK 4 ; une MAS 37 ; 10 motorolas

‘’Le Ministre de la défense nationale, au nom du Président de la République, adresse ses condoléances attristées aux familles des décédés et souhaite un prompt rétablissement aux blessés’’ poursuit le communiqué du Ministère de la défense nationale.

Le Ministre de la défense nationale, Alkassoum Indatou tient, à cette occasion, à adresser  ‘’ses félicitations et encouragements aux forces de défense et de sécurité  pour l’exemple d’engagement  et de combativité dont ils ont fait preuve au cours de cette attaque’’ conclut le communiqué.

ANP

100 jours du Président Bazoum : Le PNDS Tarayya salue « la pertinence des actes posés qui présagent de lendemains meilleurs » (déclaration)

Le Comité Exécutif National du PNDS-TARAYYA, réuni hier, dimanche 11 juillet 2021, a saisi l’occasion des 100 premiers jours de l’accession du Président Mohamed Bazoum à la magistrature suprême de notre pays, pour faire la déclaration suivante :

Les 100 premiers jours d’une gouvernance, considérés comme une période de grâce pour un dirigeant pour prendre ses marques et élaborer ses stratégies, ont été, pour le Président de la République Mohamed Bazoum, pour le Gouvernement dirigé par Ouhoumoudou Mahamadou et pour les dirigeants de notre Parti, une période d’activités intenses, au sortir de scrutins multiples, marqués par une campagne électorale jamais connue dans l’histoire démocratique du Niger, du fait du climat malsain et malpropre entretenu par les partis de l’opposition politique.

Rappelant les deux mandats couronnés de succès du Président Issoufou Mahamadou et le passage de témoin historique, le Président de la République Mohamed Bazoum avait, lors de son discours d’investiture du 2 avril 2021, déclaré (je cite) : « le programme électoral que j’ai soumis au peuple nigérien, sur la base duquel j’ai été élu le 21 février 2021, s’inscrit dans la continuité du travail remarquable accompli par le Président Issoufou Mahamadou. Il en consolidera les acquis en les approfondissant et il apportera les améliorations partout où cela s’avèrera nécessaire » (fin de citation).

En analysant les réalisations de ses 100 premiers jours, le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya salue l’adoption de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement et la pertinence des actes posés, qui présagent de lendemains meilleurs.

Ainsi, sur le plan sécuritaire, nos forces de défense et de sécurité et leurs alliés ont remporté des victoires importantes et infligé de lourdes pertes aux groupes armés terroristes au cours de cette période, sur les frontières du Burkina Faso, du Mali et dans le Bassin du Lac Tchad. Ces succès ont permis le retour progressif des populations déplacées notamment à Diffa et Tillabéri. La poursuite du maillage et des patrouilles sécuritaires a redonné confiance aux populations et a facilité ces retours volontaires. De même, comme programmé depuis fin 2020, d’importants recrutements sont opérés ou en cours pour renforcer les capacités opérationnelles de nos Forces de Défense et de Sécurité. C’est le lieu de féliciter et d’encourager nos Forces de Défense et de Sécurité et de souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Toutefois, le Comité Exécutif National condamne le lâche assassinat de populations civiles perpétré par ces groupes armés terroristes dans le nord Tillabéri et nord Tahoua qui n’est qu’une manifestation de désespoir d’un ennemi en désarroi.

Sur le plan éducatif, force est de constater la priorité accordée, à juste titre, au secteur de l’éducation. C’est ainsi que des rencontres de haut niveau ont été tenues avec les acteurs et partenaires du secteur afin d’obtenir leur adhésion et accompagnement pour la réussite de ce chantier. La construction et l’équipement de 2 centres de regroupement des élèves du primaire en zone nomade à Diffa et Zinder, la finition de 2 internats pour filles à Tahoua et Zinder, ainsi que la poursuite du processus d’évaluation des enseignants constituent une autre preuve de cette priorité.

Au-delà du secteur de l’éducation, c’est un large dialogue social qui est ouvert pour s’assurer de la participation et de l’inclusivité afin d’imprimer un nouvel élan pour la consolidation et la continuité du programme de renaissance, démarche que tous les acteurs, associations, société civile et centrales syndicales notamment, ont saluée et encouragée.

Sur le plan sanitaire, l’accessibilité aux services et soins de santé continue son amélioration avec l’opérationnalisation de l’Hôpital de référence de Maradi qui a bénéficié de l’arrivée de spécialistes cubains, du centre national de lutte contre le cancer ainsi que du programme de transformation des cases de santé. Par ailleurs, d’importantes doses de vaccins contre la COVID-19 sont mises à la disposition des formations sanitaires pour poursuivre l’effort de vaccination des populations. Il y a lieu de se féliciter ici que la situation demeure sous contrôle avec un RO faible d’environ 0,200 au 23 juin 2021, toutes choses ayant permis la réouverture des frontières terrestres.

Dans le secteur rural, le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya a été attentif, en ce début d’hivernage, aux efforts du Gouvernement pour accompagner le monde rural. Aussi, se félicite-t-il des quantités de semences commandées et en cours de distribution. Les stocks de l’OPVN et de la Réserve Alimentaire Stratégique sont renfloués afin de poursuivre les opérations de soutiens aux populations rurales, avec la distribution gratuite des vivres et la vente à prix modérés. Des avancées significatives sont constatées au niveau de la maîtrise de l’eau, avec la finalisation de la construction de 38 seuils d’épandage, l’aménagement de 600 ha pour la petite irrigation et la réhabilitation des digues de protection dont celle de la ville de Niamey.

Dans le secteur des infrastructures, plusieurs tronçons routiers lancés en 2020 – début 2021 sont en cours d’exécution. On peut citer notamment les routes : Loga-Doutchi ; Doutchi – Bagaroua ; Doutchi-Konni-Tsernaoua ; Dosso – Bella ; Sanam-Tébaram ; Margou-Gaya ; la voie d’accès à l’hôpital de référence de Niamey, etc.

Dans le domaine des industries extractives, les secteurs minier et pétrolier ont connu un regain d’activités au cours de la période des 100 jours. Le démarrage prochain de l’exploitation de l’uranium par de nouvelles sociétés, le dynamisme observé et l’encadrement assuré dans la filière aurifère, le démarrage de la construction du pipeline export, l’adoption et la bonification du fonds de développement de l’inclusion financière ainsi que du fonds d’appui aux petites et moyennes entreprises et industries, entre autres, l’accent mis sur la gouvernance des différents secteurs, permettent d’envisager de belles perspectives de croissance économique pour notre pays.

Sur le plan de la décentralisation, tous les conseils régionaux, de villes et communaux ont été renouvelés et installés au cours de cette période de 100 jours, marquant ainsi le dynamisme et la vivacité de notre démocratie.

Ce début très élogieux du quinquennat a plongé l’opposition dans une certaine torpeur, la conduisant à adopter une nouvelle stratégie de communication à travers certains médias et réseaux sociaux. Cette stratégie consiste, de façon hypocrite, à encenser le Président de la République Mohamed Bazoum et à dénigrer l’ancien Président ISSOUFOU Mahamadou. Pourtant, il n’y a pas si longtemps l’opposition avait usé de tous les moyens pour dénigrer le candidat du PNDS Mohamed Bazoum et contester sa victoire en le trainant impitoyablement dans la boue. C’est ainsi que :

Ils ont commencé par le présenter comme le candidat imposé par Issoufou Mahamadou et non démocratiquement désigné par le parti ;

Ils ont poursuivi leur campagne en le présentant comme un étranger ;

Ils ont contesté ses pièces d’état civil ;

Ils ont intenté plusieurs procès en vue de l’invalidation de sa candidature ;

Ils ont noué une alliance contre nature Hama – Ousmane ;

Ils ont introduit plusieurs recours fantaisistes auprès de la cour constitutionnelle pour invalider les résultats des élections Présidentielles ;

Ils ont enclenché des manifestations violentes le jour de la proclamation de la victoire de Mohamed Bazoum et après, pour en définitive déclarer ne pas le reconnaitre comme Président de la République et mettre tout en œuvre pour qu’il ne puisse diriger le Niger.

Après l’échec de toutes ces manœuvres, nous assistons aujourd’hui à un revirement spectaculaire et forcément suspect de cette opposition. Cette nouvelle posture de l’opposition, qui porte la marque d’acteurs politiques bien connus, procède de la farouche volonté de déstabiliser le PNDS-Tarayya en espérant diviser les dirigeants du parti, ses structures et ses militants.

Il vous souviendra en effet que l’opposition avait usé de tous les moyens pour déstabiliser le régime Président Issoufou Mahamadou tout au long de ses deux mandats, par le biais des déclarations, dénigrements, propagations des fausses informations de bas étages, meetings, marches violentes, insurrections, etc…. Ces moments marquants, qui ont endeuillé plusieurs familles, resteront pendant longtemps le triste palmarès d’une opposition aveuglée par la soif du pouvoir et ayant perdu toute éthique politique.

Parce que toutes les tentatives de déstabilisation du régime du Président Issoufou ont échoué, les opposants lui vouaient et lui vouent encore aujourd’hui une haine viscérale au point de l’opposer à son Camarade de toujours le Président Mohamed Bazoum.

Il est du devoir du Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya, d’expliquer à ses militantes et militants que cette entreprise, qui consiste à diaboliser le Camarade Issoufou Mahamadou, tout en faisant du Camarade Mohamed Bazoum un ange, n’a d’autres objectifs que de diviser le PNDS-Tarayya et fragiliser le régime. Peine perdue, car l’opposition ne peut, par ce tour de passe-passe, effacer le bilan élogieux et historique des programmes de la Renaissance Acte 1 et 2 sous la direction de l’ancien Président Issoufou Mahamadou. Tout comme elle ne peut effacer la reconnaissance des nigériens par rapport à toutes les réalisations administratives, physiques, politiques et sociales dont ils ont bénéficié ces dix dernières années ; elle ne peut non plus effacer la reconnaissance de l’Afrique eu égard à la contribution du Président Issoufou Mahamadou pour l’atteinte des objectifs d’unité et d’intégration du continent; elle ne peut enfin effacer la reconnaissance internationale du mérite, du leadership et de la gouvernance du Président Issoufou à travers l’attribution du prestigieux prix Mo Ibrahim.

Aussi, le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya condamne-t-il cette agressivité aveugle vis-à-vis du Camarade Issoufou Mahamadou, tout comme il a eu à condamner la même agressivité dont le Président de la République Mohamed Bazoum a fait l’objet à travers les mêmes médias avant et pendant la dernière campagne électorale.

Le Comité Exécutif National du PNDS-Tarayya :

Dénonce les mensonges les plus éhontés distillés à l’endroit de l’un ou de l’autre de ces deux Camarades ;

Appelle les Camarades militantes et militants ainsi que les sympathisantes et sympathisants à la vigilance et à la clairvoyance afin de faire échec et de tuer dans l’œuf cette énième entreprise de déstabilisation de notre Parti ;

Engage les uns et les autres à cultiver l’unité, la cohésion et le triomphe des idéaux de notre grand parti ;

Réaffirme son engagement à consolider l’alliance des partis de la majorité présidentielle ;

Encourage et soutient le Président Mohamed Bazoum dans ses prises d’initiatives visant l’amélioration du dialogue social, l’unité nationale et la bonne gouvernance pour consolider les acquis et avancer vers l’émergence du Niger à travers la mise en œuvre du Programme de Renaissance Acte 3.

Vive le PNDS-TARRAYA !!!

Vive le NIGER !!!

Fait à Niamey, le 11 Juillet 2021

Le Comité Exécutif National

Le Président Mohamed Bazoum effectue une visite d’Etat en France

Le Président de la République Mohamed Bazoum effectue, ce vendredi 09 juillet 2021, une visite d’Etat à Paris en France sur invitation du Président français Emmanuel Macron.

Au cours de son séjour de 48 heures, le Président Mohamed BAZOUM rencontrera son homologue français Emmanuel MACRON pour faire le point de la coopération avec le Niger et voir comment renforcer cette coopération entre les deux pays qui entretiennent déjà des liens historiques et économiques forts.

Il s’agit pour le chef de l’Etat et à la délégation qui l’accompagne de passer en revue l’état des relations entre les deux pays avec leurs homologues français.

Il est à noter que le pays-hôte intervient à travers l’Agence Française de Développement (AFD) au financement des secteurs prioritaires dans notre pays.

Le réchauffement de cette coopération relève aussi d’une vision insufflée par les deux chefs d’Etat pour des relations équitables et gagnant-gagnant.

Ainsi de 2010 à 2021, le montant des contributions sous formes d’aides budgétaires s’élève à 547 milliards de Fcfa dont plus de 130 milliards pour la seule année 2020.

Rappelons que de 2018 à ce jour, ce sont plus d’une trentaine de projets de financement, aides budgétaires, conventions qui ont été signés au profit du Niger.

Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi Massoudou, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, de M. Alkassoum Indatou, Ministre de la Défense nationale, de M. Ahmat Jidoud, Ministre des Finances et de M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.

ANP

Sahel : la présence militaire française au centre d’une visioconférence

Les chefs d’Etat du G5 Sahel se réunissent, ce vendredi, en sommet virtuel pour discuter principalement des modalités du retrait des soldats français.Depuis l’annonce, en juin, de la fin de l’opération Barkhane, la France n’a pas divulgué le plan détaillé du retrait de ses troupes. Un mois plus tard, le président Emmanuel Macron prend part aux discussions de ce 9 juillet.

En visite à Paris, après un séjour en Allemagne, le chef de l’Etat du Niger, Mohamed Bazoum, était aux côtés de son homologue français durant la visioconférence. Mahamat Idriss Déby, colonel Assimi Goïta, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Cheikh El Ghazouani, respectivement président du Tchad, du Mali, du Burkina et de la Mauritanie, ont participé à distance.

Pris de court par la décision d’Emmanuel Macron, les présidents sahéliens se posent légitimement des questions quant au sort réservé par l’Elysée à la lutte contre le jihadisme dans cette région grande comme dix fois la France métropolitaine. Celle-ci devrait également mettre sur la table la question de la négociation avec les groupes jihadistes agitée au Sahel.

A l’issue de la rencontre, le nouveau Secrétaire exécutif du G5 Sahel, en remplacement de Maman Sambo Sidikou, sera connu. Pour sa part, Mohamed Bazoum prolongera les échanges à l’Elysée avec « déjeuner de travail ». Le successeur de Mahamadou Issoufou animera également une « conférence de presse conjointe » avec le président français.

Lancée le 1er août 2014, l’opération Barkhane s’inscrit dans la continuité de Serval. L’objectif consistait, pour la France, à lutter contre l’expansion du terrorisme et à former les armées locales pour qu’elles soient capables de juguler la menace.

Actuellement, 5100 soldats tricolores sont déployés au Sahel. En huit ans d’engagement sur le terrain, la France a perdu une cinquantaine de soldats. Emmanuel Macron mise maintenant sur la task force européenne Takuba. Créée le 13 janvier 2020 au sommet de Pau (France), elle pour mission de conseiller, d’assister et d’accompagner les unités conventionnelles de combat.

100 jours de gouvernance : Le Président Mohamed Bazoum imprime sa marque !

Le Président de la République Mohamed Bazoum, entré en fonction  le 02 avril dernier, a su imprimer sa marque à travers plusieurs actes salués à leur juste valeur par ses compatriotes.

En conformité avec sa promesse de campagne d’une gouvernance axée sur l’efficience et l’efficacité, le Chef de l’Etat a mis en place un Gouvernement de 33 membres, une taille trouvant un écho favorable auprès de l’opinion publique si regardante sur le train de l’Etat.

Dans la même dynamique, il procède au gel des postes des Directeurs de Cabinet des Ministres, souvent sources de conflit de compétences  et  ceux des  Ministres-Conseillers à la Présidence, souvent assimilés à des cabinets fantômes et à des emplois fictifs.

Au plan symbolique, le Président Mohamed Bazoum a mis fin à la « valse » des Ministres au niveau de l’aéroport lors des déplacements du Chef de l’Etat et fait alléger le dispositif de jalonnement sans trop entraver la circulation.

Sur le plan social, Bazoum engage un dialogue inclusif avec les partenaires sociaux. Décidé à redonner à l’école nigérienne ses lettres de noblesse, ses premières actions dans le cadre de ce dialogue, ont été d’abord de faire part à l’opinion publique de sa politique éducative, avant de rencontrer l’ensemble des acteurs intervenant dans ce domaine clé de développement de tout pays.

Après s’être rendu constater de lui-même l’état de la digue de protection de Lamordé sur les rives droites du fleuve Niger à Niamey et au stade général Seyni Kountché de Niamey pour assister à la finale de la Coupe nationale de football, deux événements ayant longtemps manqué aux populations, le Président Mohamed Bazoum a également voulu braver l’insécurité pour être aux côtés des déplacés de la région de Diffa pour cause des attaques du groupe terroriste Boko Haram.

Ces gestes ont été très positivement appréciés par les Nigériens.

Au plan diplomatique, il a été réaffirmé la politique de bon voisinage avec une première sortie au Nigeria, le géant ouest-africain, partageant avec le Niger une frontière longue de plus de 1000 km où sévit l’insécurité liée au banditisme et aux actions du groupe Boko Haram.  La participation du nouveau Chef de l’Etat aux instances des organisations sous régionales où dominent les sujets sécuritaires et économiques s’inscrit dans la même optique.

Au plan international, le Niger, membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, prend part aux hautes instances de décisions et Niamey est souvent sollicitée sur des sujets d’enjeu telle la réalisation d’un barrage sur le Nil.

Le séjour actuel en Europe du dirigeant nigérien, en Allemagne notamment et par la suite en France, traduit la constance des liens avec les partenaires traditionnels du pays.

Les attaques et les enlèvements visant des enfants dans certaines zones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre suscitent des inquiétudes de plus en plus vives (Déclaration de la Directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore)

NEW YORK, le 7 juillet 2021 – « L’enlèvement, le 5 juillet dernier, de 150 élèves dans une école de l’État de Kaduna, au Nigéria, constitue le dernier épisode d’une série alarmante de rapts et d’attaques perpétrés contre des enfants, dont des écoliers, dans certaines zones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Nous craignons au plus haut point que, comme lors des années précédentes, des groupes armés non étatiques et des parties aux conflits qui sévissent au Burkina Faso, au Cameroun, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo (RDC), au Niger et au Nigéria ne multiplient ces actes de violence dans les semaines à venir, avant que la saison des pluies et les inondations ne restreignent leurs déplacements.

De tels agissements semblent de plus en plus fréquents, ce qui suscite de vives inquiétudes quant à la sécurité et au bien-être des enfants de la région. En 2020 déjà, d’après le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés, un tiers des enfants victimes de graves violations vivait en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Au Burkina Faso, le nombre d’attaques perpétrées contre des civils et d’autres violations du droit international humanitaire ont fortement augmenté ces dernières semaines. Le 5 juin dernier, au moins 130 civils ont été tués lors de l’assaut d’un village de la province du Yagha qui a duré des heures. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière qu’a connue le pays depuis le début des violences en 2015. Ce mois-ci, 178 civils ont déjà été tués, parmi lesquels des enfants. Plus d’1,2 million de personnes, dont 61 % d’enfants, sont désormais déplacées du fait des violences. Un chiffre qui a été multiplié par 10 en l’espace de seulement trois ans.

Au Cameroun, des membres d’un groupe armé ont attaqué un centre religieux de Mamfé le 6 juin, tuant un garçon de 12 ans et blessant un jeune de 16 ans. Les attaques contre des civils ainsi que les enlèvements et les exécutions d’écoliers et d’enseignants augmentent dans le nord-ouest et le sud-ouest du pays. Nous estimons qu’un million d’enfants camerounais ont besoin d’être protégés contre les violences. Les agents humanitaires sont également exposés à des menaces croissantes. Des dizaines d’employés d’ONG locales ont été attaqués, enlevés ou tués. La première attaque ciblée contre un convoi humanitaire de l’ONU a eu lieu en mars dernier.

Au cours des trois premiers mois de l’année 2021, nous avons également observé une multiplication extrêmement préoccupante des violations des droits des enfants en République centrafricaine, sur fond d’insécurité et de tensions croissantes liées aux élections générales de 2020. Le nombre de cas signalés de violences sexuelles contre des filles a presque été multiplié par cinq entre le dernier trimestre 2020 et le premier trimestre 2021, passant de 10 à 49. Le nombre officiel d’enfants tués ou grièvement blessés était sept fois plus élevé au début 2021 qu’à la fin 2020, tandis que le nombre d’attaques ou d’occupations d’écoles et d’hôpitaux est passé de 30 à 44 au cours de la même période.

Des attaques contre des enfants, des familles et des écoles sont également recensées au Niger. Cette année, des groupes armés ont déjà tué près de 300 personnes, dont 45 enfants, lors d’assauts concertés menés contre des villages des régions de Tillábery et de Tahoua. Pendant certaines de ces attaques, les assaillants s’en sont pris à des familles qui allaient chercher de l’eau. Jusqu’à 80 % des enfants vivant dans les zones les plus touchées par les violences ont besoin d’un soutien psychosocial du fait des épreuves qu’ils ont traversées.

Au Nigéria, l’ONU estime qu’au moins 950 élèves ont été enlevés par des hommes armés dans leurs établissements scolaires depuis décembre. Au cours des six dernières semaines seulement, près de 500 enfants ont été enlevés lors de quatre attaques menées dans différents lieux du centre et du nord-ouest du pays. Bon nombre de ces enfants sont toujours portés disparus. Il est difficile d’imaginer la douleur et la peur que doivent ressentir leur famille et leurs proches face à leur disparition.

En RDC, au cours du seul premier trimestre 2021, plus de 3 400 violations contre des enfants (telles que des recrutements dans des groupes armés, des enlèvements ou des exécutions) ont été confirmées, soit 64 % du nombre total de violations enregistrées sur l’ensemble de l’année 2020.

Il ne suffit pas de condamner ces crimes, surtout à l’heure où des millions d’enfants font face à une crise de plus en plus grave en matière de protection. Les enfants qui vivent dans ces régions ont besoin d’une action concertée qui leur permette de vivre, d’aller à l’école ou d’aller chercher de l’eau en toute sécurité, sans craindre d’être attaqués ou arrachés à leur famille.

Cela commence par les groupes armés non étatiques et toutes les parties aux conflits qui bafouent les droits des enfants : ils ont l’obligation morale et légale de cesser immédiatement toute attaque contre des civils ainsi que de respecter et de protéger les civils et les installations civiles lors de toute opération militaire. Il leur incombe également de ne pas entraver mais au contraire de faciliter les activités que l’UNICEF et d’autres acteurs humanitaires mènent sur le terrain pour venir en aide aux enfants vulnérables.

La communauté internationale a également un rôle important à jouer. Nos donateurs doivent accroître leurs contributions afin que nous puissions intensifier notre action visant à réduire la vulnérabilité des enfants et à accroître leur résilience, deux conditions nécessaires à leur protection. Cette action consiste notamment à créer des cadres temporaires d’apprentissage sécurisés pour les enfants des zones dont les écoles ont été fermées pour cause d’insécurité, à fournir une aide psychosociale à ceux qui sont touchés par les violences et à apporter un soutien aux activités de sensibilisation au danger des mines.

Tout doit être fait pour enrayer cette crise de la protection des enfants qui s’accélère à l’heure où la région est au bord de la catastrophe. »

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À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, afin de construire un monde meilleur pour tous.

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Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Christopher Tidey, UNICEF New York, +1 917 340 3017, ctidey@unicef.org

Le Premier Ministre rencontre les Représentants des Centrales Syndicales du Niger

Le Premier Ministre, Ouhoumoudou Mahamadou a rencontré, ce mercredi 7 juillet 2021 à son cabinet, les représentants des centrales syndicales du Niger.

L’objectif de cette rencontre est de discuter du processus de révision du statut général de la fonction publique de l’Etat et aussi de diverses questions de l’heure.

Face à la presse, à la fin de cette rencontre, le Secrétaire Général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), M. Idrissa Djibrilla a déclaré qu’au cours de cette réunion avec le Chef du gouvernement, ils ont parlé de ‘’la révision du statut général de la fonction publique et de la procédure qui aurait dû être une procédure participative qui prend en compte les préoccupations des organisations syndicales’’.

‘’Nous avons dit au Premier Ministre tout ce que nous avions déjà évoqué dans la déclaration du 21 juin 2021’’ a-t-il indiqué avant de préciser qu’ils ont eu ‘’une longue discussion avec le Chef du gouvernement et en terme de synthèse, le Premier Ministre a dit que nous avons tout à fait raison de nous préoccuper de la révision de cette loi dont la procédure doit être aussi une procédure ouverte et participative’’.

M. Idrissa Djibrilla de faire savoir que ‘’le Premier Ministre a pris l’engagement de créer un cadre, sous forme d’atelier, afin que les organisations syndicales se retrouvent avec le consultant qui a été recruté à ce effet, pour que nous puissions apporter nos  observations, savoir les motivations pour lesquelles  cette révision a été engagée et aussi pour que nous puissions apporter nos propositions en terme de modification des différentes dispositions du statut général de la fonction publique’’.

En ce qui concerne les questions diverses, le Secrétaire Général de la CDTN a indiqué qu’ils ont évoqué avec le Premier Ministre ‘’la reprise des négociations avec le comité interministériel’’ tout en rappelant que’’ depuis qu’ils ont transmis leurs cahiers de doléances, le 1er mai, il n’y a pas eu de discussions avec les partenaires sociaux’’.

‘’Des engagements ont été pris pour créer les conditions pour une reprise des discussions avec le comité interministériel, de même qu’au niveau du processus de révision du statut général de la fonction publique. Nous souhaitons que ces engagements soient tenus’’ a conclu le Secrétaire Général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger.

Notons que cette rencontre s’est déroulée en présence de la Ministre de la Fonction publique et du Travail ; du Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, et du Directeur de Cabinet du Premier Ministre.

ANP

Un Nigérien résidant au Ghana fait don de 330 tonnes de riz aux déplacés internes du Niger

Le Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République, M. Djibo Takoubakoye Daouda, a réceptionné, ce mardi 6 juillet 2021 au magasin de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN), un don de 330 tonnes de riz destinés aux déplacés internes du Niger.

Cet appui, dont le premier lot de 165 tonnes est livré lors de cette cérémonie, l’œuvre de M. Usman Inussah, un Nigérien vivant au Ghana et PDG du ‘’NEW MODERN WORLD’’.

Lors de cette cérémonie, le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, a rassuré que « ce don sera distribué aux bénéficiaires au niveau de leurs sites de résidence et/ou au niveau de leurs villages de retour », précisant que le Gouvernement prendra en charge l’acheminement jusqu’aux lieux de distribution.

Le Ministre de l’Action Humanitaire a saisi cette occasion pour adresser au PDG de New Modern World tous les remerciements des plus hautes autorités du pays « pour ce geste louable en ce moment critique, où les populations déplacées internes en ont fortement besoin pour leur retour volontaire dans leurs terroirs d’origine ».

Pour sa part, le PDG de New Modern World a indiqué que ce geste est une réponse à l’invitation du Président de la République lancée il y a quelques semaines pour venir en aide « à nos frères et sœurs dans le besoin ».

« Etant Nigérien, né et grandi au Ghana, je n’ai jamais oublié mon pays le Niger et c’est tout à notre honneur d’y répondre à l’appel du Chef de l’Etat » a-t-il indiqué, tout en soulignant qu’il « est de la responsabilité de tous de nous mettre ensemble pour construire notre pays ».

M. Usman Inussah a surtout promis que « ce don sera répété chaque année pendant les cinq années du mandat du Président de la République », avant d’inviter ses compatriotes de la diaspora à avoir le même esprit patriotique pour venir en aide aux populations nigériennes qui en ont tant besoin.

ANP

Niger : démarrage des épreuves écrites du BEPC, session 2021

Ce mardi 6 juillet 2021 marque le lancement officiel des épreuves écrites pour les examens du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) session de juillet 2021.

Le Ministre de l’Education Nationale, Dr Rabiou Ousman, a procédé au CEG 11 et au CEG 1 (Garba Djibo) de Niamey, au lancement officiel des épreuves écrites pour les examens du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) session de juillet 2021.

« ils sont au total 150.663 Candidats dont 71.200 filles » à la recherche de ce diplôme qui ouvre la voie aux études de second cycle du secondaire, a déclaré le ministre de l’Education Nationale.

Parmi ces candidats, 43.010 proviennent des établissements privés, alors que les candidats libres sont au nombre de 14.650. L’ensemble des candidats composent dans 388 centres répartis sur toute l’étendue du territoire national.

« Toutes les dispositions ont été prises par le Gouvernement pour un examen propre et sûr », a rassuré Dr Rabiou Ousman, précisant que, du point de vue sanitaire et sécuritaire, toutes les mesures ont été prises notamment pour lutter contre la Covid-19 et pour sécuriser tous les centres d’examen.

En outre, a-t-il fait savoir, « des nouvelles dispositions ont été prises pour assurer le transport des épreuves jusqu’aux régions par avion et aussi pour sécuriser ces épreuves lors du déplacement de ces régions vers les centres secondaires par les forces de l’ordre ».

Le Ministre a, par la suite, lancé un appel aux candidats pour qu’ils soient assidus, ponctuels et qu’ils ne cèdent pas à la facilité et à la tricherie, qu’ils se forcent à travailler sur leurs propres comptes. Aux correcteurs, il leur a demandé d’être justes pour donner à chacun ce qu’il mérite.

Dr Rabiou Ousman a tenu à féliciter et remercier les enseignants, les parents d’élèves, les associations et ONG et les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement dans l’organisation effective de ces examens.

Le Ministre chargé de l’Education Nationale a également tenu à remercier la HALCIA pour son accompagnement durant tout le processus de ces examens, mais aussi pour sa présence effective afin de garantir leur sincérité.

Energie solaire: 52 acteurs de la Cedeao formés à la certification en Côte d’Ivoire

Un programme de formation et de certification en énergie renouvelable solaire, prévu du 5 au 17 juillet 2021, a été lancé lundi à Bingerville, à l’Est d’Abidjan, au profit de 52 acteurs du secteur issus de 13 pays de la Cedeao.

Le lancement de la session a eu lieu au Centre des métiers de l’électricité (CME) de la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE), en présence des instructeurs, des responsables en charge du programme et des stagiaires.

Ce programme s’inscrit dans le cadre du développement des parcs solaires en Afrique subsaharienne. Il est mis en oeuvre par l’Institut international de l’ingénierie, de l’eau et de l’environnement (2iE), retenu à l’issue d’un appel à candidature.  

L’Institut 2IE, basé à Ouagadougou, dans la capitale burkinabé, est une école d’ingénieurs créée par 14 pays africains qui fait de la formation initiale, la formation en continue, de la recherche et du développement.

Il est prévu deux semaines de formation qui constituent la première série de formations, a indiqué M. Francis Semporé, un responsable de 2iE, chef de mission pour le Programme de formation et de certification en énergie renouvelable solaire.

Cette formation vise à permettre à l’Afrique subsaharienne de disposer d’un pool d’experts dans le domaine de l’énergie renouvelable solaire. Les participants sont issus notamment des sociétés d’électricité et du ministère de l’Énergie des pays de la Cedeao.   

Le secteur de l’énergie renouvelable « est un domaine très important pour nos pays et nos économies, donc il est important que nous ne rations pas ce virage technologique », a déclaré le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko. 

Il s’est félicité de ce que ces séances permettront de développer les compétences de ces acteurs  au Centre de métier de l’électricité que sa structure opère par le biais d’une convention avec l’Etat de Côte d’Ivoire, pour que la région soit au rendez-vous de cette nouvelle technologie.

La Côte d’Ivoire accueille cette première session dans ce centre de référence régionale qui forme aux métiers de l’énergie. Bâti sur 25 hectares, ce centre offre toutes les commodités pour une session et une implémentation réussie.

Le secrétaire général du Système d’échanges électrique ouest-africain (EEEOA), Siengui Ki, a noté que « les énergies renouvelables de la région ouest-africaine seront de l’ordre de 70% de l’ensemble de la production qui se fera » à l’avenir.

Par conséquent, « il est très important de maîtriser ce transfert (technologique) d’électricité étant entendu que tout ce qui concerne le solaire et l’éolienne, est quasi inexistant dans notre sous-région », a-t-il poursuivi.

Intervenant par visioconférence, le représentant de la Banque mondiale, Jan Kappen, a souligné l’enjeu aujourd’hui de « renouveler l’architecture du secteur de l’énergie » pour la région afin de faire face aux défis du déficit énergétique.

Les participants des pays présents à l’ouverture de la session étaient, entre autres, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, la Sierra Leonne, le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, le Liberia, le Niger, la Guinée, le Nigéria.

Diffa : Le Président Bazoum promet le retour, d’ici décembre, de tous les déplacés internes dans leurs localités respectives

Le Président de la République du Niger Mohamed Bazoum a pris l’engagement de ramener les quelques 100.000 déplacés nigériens de la Région de Diffa dans leurs villages respectifs d’ici Décembre 2021.

Le Chef de l’Etat nigérien a pris cet engagement lors d’une conférence de presse qu’il a animée, ce samedi 3 juillet à Diffa et qui marque la fin d’une visite du terrain qu’il a entamée depuis le 1er juillet dernier.

‘’Aujourd’hui, nous avons décidé de faire en sorte que toutes les populations déplacées internes retournent dans leurs villages’’ a réaffirmé le Chef de l’Etat, annonçant que ‘’nous sommes sur un plan en plusieurs phases. L’échéance à l’issue de laquelle (…) toutes les populations vont retourner dans leurs villages, c’est le mois de Décembre 2021. (…) comme j’en avais fait la promesse durant la période électorale’’.

Pour rappel, les populations de 19 villages, dont celles de Baroua ont regagné leur cadre de vie après l’avoir déserté le 30 octobre 2015 suite aux attaques armées perpétrées par le groupe terroriste Boko Haram.

En effet, le mardi 20 juin dernier, environ 5935 personnes, ressortissant de ce village de Baroua et de 18 autres villages et réparties dans 1987 ménages ont rejoint leur terroir grâce à un programme du Président Mohamed Bazoum qui vise à rapatrier environ 130.000 déplacés de la Région, recasés pour la plus part dans des camps de réfugiés.

Selon le Président de la République, le retour de ces populations est surtout motivé par ‘’une situation sécuritaire qui est déjà favorable à cet effet’’.

Cependant, a-t-il relativisé, ‘’les exigences matérielles ne nous permettent pas de tout faire en même temps’’ car, a-t-il précisé, ‘’il s’agit de 300 villages plus ou moins grands  qui vont être concernés par cette opération’’.

‘’Les autres villages qui se situent le long de la Komadougou et puis une partie de Mainé Saroua, en passant par Chétimari, Guéskerou, Toumour et Bosso, eux seront concernés par les autres phases’’ a indiqué le Chef de l’Etat annonçant avoir ‘’demandé au Gouverneur de faire la planification. En combien de phases ? Je ne saurai le dire’’.

Parlant de la mobilisation des fonds pour le retour des déplacés internes et de la relance économique de la Région du Manga, le Chef de l’Etat affirme que l’Etat du Niger va principalement compter sur ses propres moyens.

‘’Nous allons principalement compter sur nos forces, sur nos propres moyens, Je le dis très clairement’’ a déclaré le Che f de l’Etat qui ajoute par ailleurs que ‘’c’est à titre secondaire que nos partenaires pourraient se mobiliser pour nous aider’’.

Pour le Président de la République, cette sortie médiatique est une occasion, de plus, pour lancer un appel aux partenaires du l’Etat du Niger  pour apporter leur contribution à cet ambitieux projet.

Cependant, a insisté Mohamed Bazoum, ‘’nous ne ferons pas reposer notre stratégie sur le comportement de nos partenaires,  sur leur bienveillance’’.

‘’C’est dans la mesure, seulement, où les moyens, qu’il faut, proviennent de nous-mêmes, que nous serons maitre de notre agenda’’, a expliqué le Chef de l’Etat nigérien, qui poursuit en déclarant que ‘’Nous allons donc débloquer les ressources qu’il faut pour assurer le transport des populations. Nous allons aussi leur assurer la prise en charge alimentaire d’urgence,  d’un point de vue strictement humanitaire, dans un premier temps’’.

Le Chef de L’Etat a cité, en plus de celui-ci,  d’autres besoins sociaux de base tel que la fourniture d’eau potable, la scolarisation des enfants et notamment la sécurité.

Sur la question de de la relance des activités économiques des populations réinstallées, ainsi que celles en cours de réinstallation, le dirigeant nigérien  souligne que ‘’la garantie de leur avenir va surtout reposer  sur la possibilité que nous allons leur donner en créant les conditions de se livrer à leurs activités économiques’’.

‘’Nous avons la chance d’être dans une Région qui n’est pas dénuée  de potentialités. Nous avons la rivière de la Komadougou ici, nous avons le lac Tchad, de l’autre côté. Donc on peut faire des cultures, et notamment des cultures de spéculation qui rapportent des ressources financières immédiatement (…) mais ils peuvent aussi faire des cultures vivrières’’ mentionne le Président de la République du Niger.

Parlant de la situation des réfugiés nigérians  ayant également fui les exactions de Boko Haram, Mohamed Bazoum déclare que ‘’Nous avons également décidé, de concert avec les autorités du Nigeria, en particulier avec l’Etat fédéré de Borno,  que  les populations de cet Etat qui sont les plus nombreuses ici au Niger [parmi les réfugiés, ndlr] retournent également chez elles’’.

Officiellement, souligne-t-on, on estime le nombre des réfugiés nigérians à plus de 330.000 personnes.

Dans le cadre de la coordination du rapatriement de ces réfugiés, le Président du  Niger indique avoir  rencontré le Gouverneur de Borno au cours de son séjour à Diffa.

‘’J’ai eu avec lui des échanges importants dont la conclusion est de créer toutes les conditions,  surtout pour leur accueil matériel, devant assurer le retour des nigérians qui se sont retrouvés sur notre territoire’’.

Le Président Bazoum a aussi soutenu avoir pu ‘’mesurer la volonté du Gouverneur de faire en sorte que, cette fois-ci, le retour va être définitif’’.

Le Chef de l’Etat a regagné Niamey en début d’après-midi de ce samedi 3 Juillet 2021.

Source : ANP

Une délégation d’investisseurs marocains reçue par le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, ce vendredi 2 juillet 2021, une délégation d’investisseurs marocains conduite par le Président du Groupe ‘’YMMY FINANCE HOLDING’, Monsieur Ahmed Lotfi.

Les investisseurs marocains  sont venus présenter au Chef du gouvernement nigérien les projets de « YMMY FINANCE HOLDING » introduits auprès du gouvernement.

Il s’agit du projet ‘’Smart City’’, ‘’un projet érigé sur 105 hectares au niveau de la corniche dans le cadre du Programme ‘’Niamey Nyala’’, qui sera une nouvelle ville composée d’appartements sociaux et économiques. Il  y a aussi le projet sur l’agro alimentation et d’autres projets que notre groupe compte réaliser sur la ville de Niamey’’ a précisé le Président Lotfi.

Ces projets sont une connotation fraternelle du gouvernement marocain, ‘’portés par le gouvernement marocain, basés sur un partenariat gagnant-gagnant’’ a-t-il affirmé.

Il y aura également le projet sur l’éducation nationale car ‘’nous avons écouté avec beaucoup d’attention le discours d’investiture du Président de la République Mohamed Bazoum qui parlait dans ses axes primordiaux de l’éducation’’ a-t-il fait savoir avant d’annoncer que ‘’le Groupe va introduire un projet pour la construction de 10.000 classes avec une technologie moderne beaucoup moins chère pour éradiquer le problème des classes en paillottes qui présentent des graves risques d’incendie’’.

‘’Nous sommes très contents de venir opérer au Niger sur haute instruction de sa Majesté le Roi Mohamed VI dans le cadre des relations séculaires qui existent entre le Maroc et le Niger. On va essayer  de développer tout cela dans les années à venir, et les premières pierres vont être posées incessamment pendant les premiers 100 jours du mandat du Président de la République’’ a-t-il conclu.

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ANP

Niger : Treize jihadistes de Boko Haram neutralisés et quatre civils tués dans une nouvelle attaque

Treize combattants de Boko Haram ont été neutralisés lors d’un accrochage mardi avec l’armée et quatre civils ont été tués par les jihadistes dans le sud-est du Niger, entre Mainé Soroa et Diffa.

Selon nos confrères d’actu Niger, les assaillants ont attaqué des véhicules dont  un bus d’une compagnie de transport SONEF ainsi que le véhicule de la députée nationale et présidente de la Haute cour de justice (HCJ) Mme Mariama Ali. La riposte des forces de défense et de sécurité a permis de repousser les tentatives d’assaut et de récupérer du matériel en plus des terroristes blessés ou neutralisés.

Dans un communiqué publié hier, jeudi, 1er juillet 2021, l’Etat-major du secteur 4 de la Force multinationale mixte (FMM), basé à Diffa, a annoncé que le mardi 29 juin 2021 aux environs de 18h00mn, des combattants de Boko Haram (branche de l’État Islamique en Afrique de l’Ouest) à bord de dix véhicules avaient tendu une embuscade à un élément miliaire sur l’axe Diffa-Mainé Soroa. « Cette attaque a été mise en échec grâce à la vaillance de nos forces terrestres et aériennes », a précisé la même source qui a également indiqué  qu’avant cette attaque, « ces lâches terroristes s’en sont pris à des véhicules civils (dont un bus de la société de transport SONEF) puis à des paisibles villageois lors de leur débâcle après la poursuite engagée par les militaires ».

Le  communiqué par les sources sécuritaires fait état coté ami de  six (06) militaires blessés ; deux (02) femmes blessées par balle évacuées vers des centres hospitaliers (Diffa et Mainé Soroa) ; quatre (04) civils exécutés par l’ennemi dont le chauffeur du bus de  SONEF, deux habitants ainsi que le chef de village de Bla Adambé.

Côté ennemi, treize (13) terroristes de Boko Haram ont été neutralisés ; un (01) véhicule Hilux récupéré ainsi que quatre (04) fusil AK-47 ; une (01) arme collective 12.7mm et un canon de rechange. Une (01) importante quantité de munitions 12.7mm ; et un(01) sac à main et le téléphone d’une passagère du bus SONEF ont été aussi recouvrés.

« Le Commandant du secteur 4 de la Force Multinationale Mixte présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Il saisit cette opportunité pour féliciter ses vaillants soldats pour ce énième succès qui traduit leur volonté inébranlable face aux terroristes. Enfin, il appelle la population à rester calme et à continuer d’apporter son soutien indéfectible aux Forces de Défense et de Sécurité », souligne le communiqué.

Niger : La FAO lance le projet d’amélioration de la nutrition, de la sécurité alimentaire et de la résilience dans les régions de Maradi et Tillabéry

Le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO)  a lancé, ce jeudi 1er juillet 2021 à Maradi, les activités du  projet ‘’Améliorer la nutrition, la sécurité alimentaire et la résilience des personnes touchées par la COVID-19, les inondations et les conflits à Maradi et Tillabéry’’.

Financé par le Canada pour un montant de 1,529 millions de dollars US, soit 822.554.000 FCFA, ce projet  a une durée de 18 mois et touchera les populations des 14 villages des départements de Gothèye dans la région de Tillabéry et de Guidan Roumdji dans la région de Maradi, tout en mettant un accent particulier sur les femmes et les jeunes.

Le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) entend, à travers ce projet, soutenir le Gouvernement  du Niger dans ses efforts de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle en renforçant la résilience des communautés affectées par  les inondations, la COVID19 et les conflits.

Ce projet poursuit trois principaux résultats dont le premier porte sur le redressement et le renforcement rapide des moyens de subsistance des ménages les plus vulnérables et des personnes déplacées, principalement les ménages dirigés par des femmes et l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle grâce à des interventions d’urgence  et à une diversification des moyens de subsistance adaptés aux changements climatiques.

Le second résultat attendu est l’accroissement de la résilience aux chocs climatiques (sécheresse et inondations), l’amélioration de la productivité agricole en ‘’reconstruisant de meilleures infrastructures agricoles, en augmentant la gestion adaptative des ressources naturelles au changement climatique et en impliquant les populations dans la réhabilitation et la protection des terres.

Le troisième, enfin, renforcera les capacités des institutions locales et communales de Maradi et Tillabéry pour la réduction et la prévention des risques de catastrophes et conflits.

Dans son intervention, le chef sous bureau FAO Maradi, M. Adamou Mahamane a renouvelé ses sincères remerciements au gouvernement du Niger avec lequel son institution travaille sans relâche pour l’instauration d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable.

Pour le secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Soumana karimou, qui présidait la cérémonie, ‘’ce projet prend place au moment du démarrage de la campagne agro-sylvo-pastorale et halieutique, période favorable pour la mise en œuvre de la majorité des activités prévues’’.

‘’Dans cette optique, nous sommes déjà engagés dans une dynamique régionale visant à créer les conditions d’une résilience des populations touchées par la COVID-19, les inondations et conflits’’ a-t-il fait savoir.

Il a reconnu que ce projet permettra de soulager des ‘’milliers d’individus qui peinent à satisfaire leurs besoins vitaux’’.

Soumana Karimou s’est réjoui de constater que ‘’les interventions de la FAO correspondent parfaitement aux besoins réels de nos populations’’.

Il a, enfin, saisi l’opportunité pour remercier, au nom de SE Mohamed BAZOUM, Président de la République,  et du Gouvernement,  tous les partenaires de ce projet,  ‘’la FAO pour son appui constant en faveur des populations nigériennes et le  gouvernement Canadien pour avoir accepté de financer ce projet’’.

La FAO est un partenaire stratégique du Niger dans la lutte contre la famine et dans la mise en œuvre de ses politiques publiques en matière de recherche pour l’autosuffisance alimentaire, rappelle-t-on.

ANP

Présidentielle nigérienne : Mahamane Ousmane saisit la Cedeao

Débouté par les juridictions locales, Mahamane Ousmane se rabat vers la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).L’opposant continue de contester la victoire de l’actuel président Mohamed Bazoum déclaré vainqueur au second tour de la présidentielle le 21 février 2021. Le candidat du pouvoir avait récolté 55,66% des voix contre 44,34% pour le candidat du RDR Tchanji selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle.

Mahamane Ousmane revendiquant toujours la victoire, avait saisi d’une requête la cour constitutionnelle, mais la plus haute juridiction avait rejeté son recours confirmant la victoire de Bazoum. Défait au plan local, Ousmane saisi la juridiction de la Cedeao.

« Nous reprochons un certain nombre de violations de droits de l’homme et de discriminations » a soutenu d’emblé un de ses avocats maître Abdourahamane Lirwana. La robe noire rembobine: « la Commission électorale nationale indépendante chargée d’organiser les élections, et la Cour constitutionnelle, l’institution de l’Etat chargée du contrôle de la régularité et de la transparence des élections, n’ont pas joué leurs rôles, n’ont pas contrôlé le matériel électoral et les membres des bureaux de vote. La Cour constitutionnelle n’a pas accédé au recours du candidat Mahamane Ousmane, qui a fait l’objet d’un déni de justice. Voilà l’ensemble des reproches que nous avons constitués contre l’Etat du Niger. Et nous attendons une condamnation.»

Mahamane Ousmane a-t-il- été motivé par la récente condamnation de cette même cour à l’endroit de l’Etat nigérien à verser 50 millions Fcfa à un activiste dont la détention a été jugée illégale ? Lui qui a dirigé entre novembre 2006 et août 2011 le Parlement de la Cedeao espère obtenir gain de cause dans ce recours de la dernière chance.

L’organisation intergouvernementale et l’Organisation des nations unies (Onu) avaient condamné les violences survenues au Niger à la suite de l’annonce des résultats du second tour de l’élection présidentielle sans pour autant remettre en cause la fiabilité des résultats.

Mahamane Ousmane (71 ans) figure historique de la vie politique nigérienne est le premier président démocratiquement élu au Niger en 1993. Il a dirigé le pays pendant trois ans avant d’être renversé en 1996 par un coup d’Etat dirigé par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara, assassiné à son tour le 9 avril 1999 lors d’un second coup d’Etat par des éléments de sa garde personnelle.