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Le Président Mohamed Bazoum attendu à Diffa pour une visite axée sur la situation humanitaire

Le Président de la République Mohamed Bazoum effectuera, ce 1er Juillet 2021, une visite de travail dans la Région de Diffa (Extrême Sud-Est du Niger) pour constater de visu le déroulement des opérations de retour des populations déplacées dans leurs localités respectives.

Ces populations, rappelle-t-on, ont fui les attaques armées du groupe terroriste Boko Haram actif dans cette Région frontalière du Nigeria et riveraine du Lac Tchad, deux bastions du groupe terroriste affilié à l’organisation ‘’Etat Islamique’’.

La 1ère  attaque armée du groupe extrémiste à Diffa remonte à février 2015, rappelle-t-on. C’est aussi le début des mouvements de ces populations, recasées pour la plus part dans des centres de réfugiés avant les opérations de rapatriement.

Selon les informations fournies à l’ANP par les services d’information de la Présidence de la République, le Chef de l’Etat mettra  à profit son déplacement pour rassurer ces populations réinstallées des nouvelles mesures sécuritaires prises pour les mettre hors des attaques de Boko Haram et réaffirmer son engagement à relancer les activités socio-économiques dans toute la Région.

Notons qu’environ 8000  personnes ont déjà regagné, en deux vagues, leurs localités dans le cadre d’un programme de rapatriement de 130.000 personnes.

Le premier retour a concerné  le village de Baroua et 18 autres villages. Au cours cette opération, 5935 personnes réparties dans 1987 ménages ont été concernées.

La seconde vague, qui a eu lieu le mardi 29 Juin 2021, a quant à elle concerné environ 2000 personnes, réparties dans 450 foyers en destination du village de N’Gagam.

Outre le rapatriement des déplacés, les plus hautes autorités nigériennes ambitionnent de réhabiliter de façon globale la Région de Diffa.

C’est dans ce cadre que le Président de la République a rencontré, le mardi 22  juin dernier dans la capitale nigérienne, les diplomates et les Chefs des organisations internationales accrédités au Niger pour leur demander leur appui.

Dans la perspective de la réhabilitation, le Gouvernement nigérien prévoit aussi la relance des activités socio-économiques. Dans ce sens, apprend-on, des acquis sont déjà enregistrés. Ce sont notamment les investissements faits par l’État dans le cadre de Diffa N’Glaa, la construction d’un marché moderne de poisson, la reprise des activités agricoles, d’élevage et commerciales dans les zones abandonnées par les populations.

Les autorités centrales annoncent également la reprise incessante de la construction du tronçon bitumé de la route Diffa-N’guigmi qui va, selon elles, faciliter les échanges commerciaux pour les populations.

Selon des sources humanitaires, le Niger compte, à la fin février 2021, quelque 234 000 réfugiés repartis dans les régions de Diffa, Maradi, Tahoua et Tillabéry.

ANP

L’Ambassade des USA au Niger inaugure un nouveau bâtiment ultramoderne à Niamey

Dans un communiqué publié le 24 juin 2021, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger, Eric P. Whitaker a annoncé l’inauguration d’un nouveau bâtiment durable et ultramoderne de l’Ambassade, preuve de l’engagement durable de son pays envers le Niger.

’’J’ai eu le plaisir de présider un évènement historique, en préparation depuis 61 ans : l’inauguration du nouveau bâtiment, durable et ultramoderne de notre Ambassade à Niamey’’ déclarait Eric P. Whitaker dans son communiqué.

Dans ce même communiqué l’Ambassadeur des USA au Niger a rappelé qu’ils sont au Niger depuis 61 ans et que ce ‘’magnifique nouveau bâtiment est la preuve que nous sommes là pour rester’’.

Selon P. Whitaker ce nouveau bâtiment ‘’reflète les nombreux paysages et cultures du Niger. Avec un budget de 288 millions de dollars américains et un impact de 53 millions de dollars américains sur l’économie locale, la nouvelle Ambassade représente le meilleur de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction américaines’’.

Evoquant l’impact de la construction de ce nouveau bâtiment sur la vie socioéconomique des nigériens, le diplomate américain a indiqué que ‘’depuis 2012, nous avons dépensé plus de 500 millions de dollars pour former et équiper les Forces de Défense et de Sécurité du Niger afin qu’elles puissent mieux faire face aux défis de sécurité tels que les organisations extrémistes violentes et haineuses’’.

Eric P. Whitaker a expliqué que leurs actions ont consisté à renforcer les capacités aéronautiques, à aider le Niger dans la lutte antiterroriste, à professionnaliser les forces, à mener des opérations de maintien de la paix, à développer les techniques de lutte contre les engins explosifs improvisés et à intégrer un plus grand nombre de femmes dans les professions de la sécurité.

Dans le domaine du développement du Niger, l’Ambassade des USA au Niger a mené plusieurs activités, selon toujours Eric P. Whitaker.

C’est ainsi que, explique le communiqué, ‘’depuis 2018, le Millenium Challenge Compact (MCC), un partenariat quinquennal de 437 millions de dollars avec le Niger, a œuvré pour améliorer la vie des Nigériens en réhabilitant des infrastructures d’irrigation sur des milliers d’hectares et quelque 300 kilomètres de tronçons routiers importants pour élargir l’accès au marché, en particulier à l’intérieur du pays’’ précise le communiqué qui indique par ailleurs que qu’au cours ‘’des trois dernières années, ce programme a lancé des réformes qui amélioreront l’accès à d’importants intrants agricoles comme les engrais et les services vétérinaires, entretenir les ressources en eau souterraine et le réseau routier’’.

Dans cet élan d’aide au développement, l’USAID, qui est l’Agence des États-Unis pour le Développement International, investit ‘’près de 200 millions de dollars chaque année pour promouvoir la bonne gouvernance et améliorer l’agriculture et la sécurité alimentaire, la santé et l’éducation, ainsi que pour veiller à ce que les femmes et les jeunes aient de meilleures possibilités économiques et que les filles déscolarisées aient une seconde chance d’accéder à l’éducation’’.

‘’Notre nouveau bâtiment et tout notre travail prouvent que nous sommes là pour rester. Au sein de l’Ambassade, les diplomates américains et leurs collègues nigériens travaillent ensemble avec les représentants du gouvernement nigérien, les professionnels de la sécurité, les responsables de la société civile, les étudiants et les citoyens nigériens afin de bâtir ensemble un Niger stable, prospère et sécurisé’’  poursuit le même communiqué.

En 1960, rappelle-t-il,  les États-Unis ont été l’un des premiers pays à reconnaître le Niger comme un pays souverain.

‘’Construit sur un terrain de 11 ares à Koira Kano, ce bâtiment promeut une approche 4D de Diplomatie, Développement, Démocratie et Défense, afin de construire avec les Nigériens, une nation prospère, libre et sécurisée’’ conclut le communiqué.

Source : ANP

Ouverture à Niamey d’un séminaire régional sur la gestion des conflits locaux et communautaires dans le Liptako Gourma

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, ce lundi 28 juin 2021 à l’hôtel Bravia de Niamey, l’ouverture d’un séminaire régional sur la gestion des conflits locaux et communautaires dans la zone frontalière du Liptako Gourma.

A l’initiative du Médiateur de la République du Niger, en collaboration avec les Médiateurs du Bénin, du Burkina Faso et du Mali, ce séminaire se propose, trois (3) jours durant, « la recherche de solutions à l’insécurité que vit la région et le partage d’expériences et des bonnes pratiques des Médiateurs du Burkina Faso, du Mali et du Bénin dans le but d’une bonne collaboration dans la prévention et la gestion des conflits ».

Dans son intervention, le Chef du Gouvernement nigérien a indiqué que « cette initiative du Médiateur de la République est la bienvenue car elle vise à identifier les pistes de solutions à ces problèmes qui affectent sévèrement les populations de la région du Liptako Gourma ».

La présente rencontre se veut donc un cadre de concertation entre les différents acteurs de la région pour discuter de la problématique de l’instabilité dans le Liptako Gourma et un espace d’échanges libre, particulier, participatif et inclusif entre les participants afin qu’ils fassent part de leurs connaissances, expériences et suggestions, a-t-il ensuite laissé entendre.

Selon lui, c’est aussi le lieu où chacun, en ce qui le concerne, prendra conscience du rôle qu’il a à jouer dans le cadre de la stabilisation de cette zone importante pour l’économie du Niger et des autres pays qui la composent.

Situant le contexte de l’organisation de cette rencontre, le Premier Ministre Ouhoumoudou a fait remarquer qu’elle se tient à un moment où les Pays membres du G5-Sahel et les pays riverains du Lac Tchad font face à une insécurité grandissante du fait de l’activisme des groupes armés terroristes, des trafiquants et des bandits armés.

Pour le cas particulier du Niger, l’insécurité se développe sur plusieurs fronts, notamment dans la région du Lac Tchad avec les incursions meurtrières de Boko Haram, dans la zone des trois frontières (Burkina, Mali, Niger) incluant le Liptako Gourma, au sud de la Région de Maradi et au Nord de la Région d’Agadez.

« Si par le passé, ces groupes armés terroristes s’attaquaient aux cibles militaires, ce n’est plus le cas malheureusement à l’heure actuelle car les tueries en masse des populations civiles désormais, les assassinats ciblés des leaders communautaires et religieux, les enlèvements des personnes contre rançon, les raquettes, les vols des bétails, l’enrôlement forcé des enfants sont devenus monnaie courante », a fait savoir le Premier Ministre nigérien.

Selon M. Ouhoumoudou Mahamadou, « ces tueries et ces actes barbares ont pour conséquence de pousser les populations à l’auto-défense voire à la vendetta sur d’autres populations tout aussi civiles et innocentes du simple fait de l’appartenance de la majorité des éléments des groupes armés terroristes et bandits à ces communautés ».

Il a surtout regretté que « de vengeance en versage, les communautés, naguère paisibles, entrent dans un cycle infernal de conflits intercommunautaires », même si les conflits intercommunautaires et communautaires ont certes toujours existé mais autour des questions relatives à l’accès aux terres de cultures, à l’accès aux pâturages, à l’accès au point d’eau et aux foncés urbains.

Ces conflits étaient moins fréquents et moins violents du fait que les populations n’utilisaient que leurs poings où tout au plus des armes blanches. Mais, a déclaré le Chef du Gouvernement nigérien, « la prolifération des armes à feux de tout calibre rend ces conflits des plus meurtriers » en ce que les disputes s’expriment désormais en armes automatiques, très meurtrières et génératrices de conséquences économiques et sociales graves, notamment les déplacements des populations, la perturbation des circuits de productions et de commerce, ainsi que la perte du capital et du revenu des populations affectées.

Cette situation impacte négativement les efforts du Gouvernement et de ses démembrements dans leurs luttes pour la paix et le développement durables.

Aussi, a espéré le Premier Ministre Ouhoumoudou, le niveau de participation et la qualité des débats « vont nous démontrer l’intérêt particulier de vos Institutions pour la sécurité de tous », relevant déjà que, pour y faire face, « plusieurs actions ont été déjà menées par nos Etats et les partenaires au développement en termes d’offre de service et de sécurité pour ces populations victimes de représailles », reconnaissant tout de même que « beaucoup reste à faire ».

En réponse, le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, a assuré le Premier Ministre que « nous allons analyser en profondeur le sens de cette insécurité, partager les visions et les bonnes pratiques et jeter les bases d’un cadre permanent de suivi de cette situation ».

A ses collègues du Mali, du Burkina et du Bénin, il a indiqué que « c’est ensemble que nous pouvons éradiquer ce fléau. Unissons nos forces, car un Liptako sans djihadistes, un Liptako sans groupes armés, un Liptako sans  violences est possible ».

Durant les trois jours du séminaire, les participants auront à produire un diagnostic permettant de mieux appréhender les facteurs d’instabilités dans la région du Liptako Gourma.

Source : ANP

Election présidentielle 2021 : Mahamane Ousmane porte plainte à la Cour de Justice de la CEDEAO

L’avocat de Mahamane Ousmane, Me Lirwana Abdourhamane a porté à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale, qu’il a saisi la Cour de Justice de la CEDEAO, à son siège à Abuja sur le contentieux électoral du scrutin présidentielle du 21 février dernier. L’information a été donnée lors d’une conférence de presse qu’il a animée le samedi 26 juin 2021.

Près avoir épuisé toutes les voies de recours auprès de la Cour Constitutionnelle, Me Lirwana Abdouramane a indiqué face à la presse, qu’il a transporté l’affaire devant la Cour de Justice de la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La plainte déposée par le conseil de Mahamane Ousmane porte sur les violations de droits de l’Homme par l’Etat du Niger lors des élections présidentielles 2020-2021.

Après avoir rappelé les différents recours qu’il a introduits au niveau de la Cour Constitutionnelle avant et après  le 1er tour de l’élection présidentielle, le conseil de Mahamane Ousmane de dire qu’il est persuadé que c’est fort possible que la Cour leur donnera raison sur au moins une des preuves  sur les violations des droits de l’Homme, qu’il a versé dans le dossier.

Il a d’ailleurs exhibé le document attestant que sa plainte a été reçue  par la Cour de justice de la CEDEAO et les cinq (5) juges qui l’a composent  ont été déjà saisis du dossier.

Mieux, Me Lirwana  Abdoudourahamne d’affirmer que le gouvernement nigérien a  été officiellement saisi par la Cour afin de réagir dans un délai d’un mois. A défaut, l’institution judiciaire communautaire peut commencer son jugement sans la partie adverse, c’est-à-dire, l’Etat du Niger, a-t-il poursuivi.

Le procès qui oppose son client Mahamane Ousmane à  l’Etat du Niger démarrera aux prochaines assises de la Cour qui débuteront entre les mois de Novembre ou Décembre lorsque les juges  reviendront de leurs vacances.

Interrogé sur l’aboutissement de sa plainte, l’avocat de Mahamane Ousmane s’est dit optimiste dans le combat qu’il est en train de mener et qu’il affirme êre sûr de remporter : « il y aura au moins une preuve qui va conduire à l’annulation de la victoire du président Mohamed Bazoum », a-t-il laissé entendre.

Le conseil de Mahamane Ousmane d’aller plus loin, en disant qu’en cas de victoire, le président de la République  Mohamed Bazoum doit démissionner, si réellement il est un homme de parole.

En cas de refus d’obtempérer à la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO par le gouvernement, le dernier mot reviendra au peuple qui jugera,  s’il va se  laisser faire ou pas, comme ça été  les cas en 1996 et 2009 avec des élections contestées, a-t-il conclut.

Pour rappel, depuis la proclamation des résultats globaux provisoires du second tour de l’élection présidentielle par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et leur validation par la Cour Constitutionnelle, le 21 mars 2021, Mahamane Osumane est resté droit dans ses bottes et continue à revendiquer sa victoire.

Moussa Ibrahim

Le Président Mohamed Bazoum assiste à la levée du corps du Conseiller Spécial à la Présidence Mohamed Boucha

Le Président de la République Mohamed Bazoum a assisté, ce vendredi 25 juin 2021 au Palais de la présidence, à la levée du corps du Conseiller à la présidence Mohamed Boucha, décédé le 24 juin à l’Hôpital de référence de Niamey.

En présence des officiels, des membres de la famille du défunt et des leaders religieux, le Président de la République a assisté au salut du placement de la dépouille par les éléments des Sapeurs-pompiers et  la lecture de l’oraison funèbre faite par Issoufou Bako, un proche de la famille du défunt, et lui aussi ancien ministre et Conseiller à la présidence.

Le Président de l’Association islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaïla Karanta a  pris ensuite la parole pour lire la Fatiha à l’endroit du défunt.

Le Président Mohamed Bazoum a procédé à la décoration, à titre posthume, de l’ancien Conseiller Spécial, au Grade de Grand Officier dans l’Ordre National du Niger, ‘’en témoignage des sacrifices consentis dans les différentes missions à lui confiées par les Hautes Autorités de la nation, et au nom de la République du Niger’’.

Le Chef de l’Etat a, ensuite, présenté ses condoléances aux membres de la famille de Feu Mohamed Boucha.

Mohamed Boucha est né en 1966 à Tigidennagra (région d’Agadez),  il obtint son  BEPC au CEG d’Agadez en 1985.

Il fréquenta l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) entre 1990 et 1993 où il obtint le DAP option gestion et comptabilité des entreprises.

Il fréquenta également le niveau supérieur de l’ENA de 1997 à 2001 où il obtint son diplôme d’Inspecteur central du Trésor, option finance trésor. De 2010 à 2011 il intègre l’université de Ouagadougou pour son troisième cycle où il obtient son Master 2 en audit et contrôle de gestion.

Sur le plan politique, il a occupé plusieurs postes dans les hautes fonctions publiques du Niger. Ainsi de 2013 à 2020 il occupa successivement les postes de ministre Délégué au Budget, de ministre Délégué à l’Agriculture et à l’Elevage et de ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale.

Puis le 10 mai 2021, le Président de la République Mohamed Bazoum le nomma Conseiller Spécial à la présidence de la République. Il laisse une femme et trois enfants.

Source : ANP

Côte d’Ivoire: les citoyens sensibilisés sur les comportements aux passages à niveau

La Société ivoirienne de gestion du patrimoine ferroviaire (Sipf, publique) a sensibilisé jeudi à Abidjan les citoyens sur les comportements à adopter aux passages à niveau, qui est le croisement de la route et du rail.Cette sensibilisation de masse a eu lieu à l’occasion de la 13e Journée internationale de prise de conscience des dangers aux passages à niveau autour du thème « La distraction peut-être fatale aux passages à niveau ». 

« Il y a beaucoup d’accidents » sur les passages à niveau, a indiqué M. Fofana Youssouf, chef du service de gestion du patrimoine et des immobilisations au chemin de fer à la SIPF, ce qui justifie cette action de sensibilisation au croisement route-rail.  

Au cours de cette journée, il a été rappelé aux populations qu’au coup de sifflet du train à un passage à niveau, l’on doit marquer un arrêt, de même à la vue d’une barrière, ou lorsqu’un train arrive.

 Sur des brochures distribuées aux passants, la SIPF exhorte les usagers à éviter d’écouter la musique ou la radio à l’approche d’un passage à niveau, à ralentir, à s’arrêter et à descendre les vitres aux passages à niveau.  

« Des mariés qui ont refusé de s’arrêter au passage à niveau vers l’Oser (Sud Abidjan), ont vu leur voiture s’éteindre en s’engageant sur le rail, alors que le train avait sifflé. Ils ont été obligés de sortir de la voiture et fuir pour éviter de se faire écraser par le train qui a finalement broyé le véhicule », a rapporté M. Fofana, une situation survenue il y a quelques mois. 

Née des cendres de la Régie Abidjan Niger (RAN), la SIPF assure le suivi, le contrôle, la préservation du domaine public et des infrastructures ferroviaires et participe à toute action tendant à leur développement.  

Chaque année, l’Union internationale du chemin de fer organise dans le mois de juin une journée dédiée à la sensibilisation sur les dangers au passage à niveau. En Côte d’Ivoire, la SIPF organise à cette période des actions de sensibilisation de masse. 

Lutte contre la Covid-19 au Niger : Environ 300.000 personnes vaccinées

Elles sont environ 300.000 personnes qui ont été vaccinées contre la maladie de la Covid-19 au Niger, a annoncé hier, mercredi 23 juin 2021, le Ministre en charge de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, à l’issue de la réunion du Comité interministériel de lutte contre la pandémie.

Cette réunion, dirigée par le Premier Ministre par intérim, le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, a eu à discuter de l’état des lieux de la riposte après une campagne de vaccination de masse lancée en mars dernier et l’ouverture récente des frontières terrestres.

Faisant le point de la situation de la pandémie au Niger, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a souligné une évolution satisfaisante de la propagation du virus avec un Ro qui s’établit à 0,200 et qui signifie une baisse importante du nombre des cas ces derniers temps.

En matière de vaccination, « nous pouvons dire qu’il y’a une avancée importante, parce qu’à la date d’aujourd’hui (23 juin, ndlr), nous sommes autour de 300.000 personnes vaccinées dont 250.000 pour leurs premières doses sur l’ensemble du pays », a annoncé Dr Idi Illiassou Maïnassara, tout en soulignant la poursuite de la campagne systématique contre la pandémie.

Evoquant le nombre des cas d’effets secondaires observés au niveau des vaccinés, le Ministre en charge de la Santé de faire comprendre qu’il a été enregistré 265 cas (céphalée, maux de tête, fièvre, douleur articulaire) dont 2 cas majeurs (avec des saignements de gencives et difficultés respiratoires) au niveau du camp de la Gendarmerie qui ont été suivis et promptement pris en charge », a-t-il assuré.

Selon lui, l’objectif du Gouvernement est de vacciner 10% de la cible d’ici fin septembre et d’atteindre 30% d’ici la fin de l’année 2021.

Le Ministre de la Santé Publique a rassuré quant à la disponibilité du vaccin, le Niger disposant actuellement d’environ 82.000 doses d’Astra Zeneca et 220.000 doses de Sinopharm dans le stock et 280.000 autres doses d’Astra Zeneca attendues.

La session a, par ailleurs, débattu des points relatifs, entre autres, au  cas de refus de certains pays européens contre le vaccin Sinopharm ; d’amener les voyageurs à se faire non seulement tester, mais aussi à se faire vacciner au niveau des gares et points d’entrée ; de soumettre au Conseil des Ministres la recommandation d’élargir « l’exigence » de se faire vacciner au-delà des Ministères et Institutions publiques, mais aussi pour accès aux cérémonies et rencontres officielles (forums, séminaires, conférences etc.).

A la date du 23 juin 2021, note-t-on, le Niger a enregistré 5.472 cas positifs à la Covid-19 dont 193 décès et 80 cas actifs.

Source : ANP

 

Le Niger se dote d’un schéma national d’aménagement de territoire

Le Niger veut se doter d’un schéma national d’aménagement du territoire (SNAT). Pour concrétiser cette ambition, qui est aussi une promesse du Président de la République Mohamed Bazoum, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a procédé, ce mercredi 23 juin à Niamey, au lancement officiel du processus  d’élaboration  dudit schéma.

C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence notamment du Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement communautaire, Maman Ibrahim Mahaman, du Ministre du Plan M. Abdou Rabiou et du Représentant de la commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), M. Omar Maïga.

Cette cérémonie de lancement vise à matérialiser la politique  de l’aménagement du territoire, une politique perçue comme une harmonisation des politiques de développement local contenues dans le programme de ‘’Renaissance III’’ du Président de la République Mohamed Bazoum, a  expliqué,  à l’ouverture des travaux,  le Premier Ministre, par ailleurs, président du comité interministériel de l’aménagement territorial.

Selon cette autorité nigérienne, le schéma national d’aménagement du territoire est l’outil principal de mise en œuvre de la politique nationale d’aménagement du territoire.

‘’Il a vocation à traduire l’engagement du Gouvernement, à fixer les conditions d’un développement durable, spécialement équilibré de notre pays. Il permettra aussi de favoriser une coordination efficace, à la fois  dans le temps et dans l’espace, des actions structurantes  que l’Etat, les collectivités territoriales et le secteur privé seront amenés à entreprendre à fin d’assurer une utilisation optimale du territoire et de ses ressources à long terme’’ a indiqué le Premier Ministre Ouhoumoudou.

‘’Notre objectif est de disposer d’une vision prescriptive et globale pour favoriser une meilleure intégration du territoire, une plus grande cohérence spatiale du développement qui résorbe les disparités inter et intra régionales en vue d’une exploitation rationnelle de nos potentialités économiques’’ a jouté le Premier Ministre.

Le plan de développement économique et social (PDES), couvrant la période 2022-2026, qui sera élaborée  pour opérationnaliser  la déclaration de politique générale déclinera les investissements prévus pour chacune des huit (8) Régions du pays, pour contribuer aux efforts d’aménagement du territoire, a expliqué le Premier Ministre.

Il a, à cet effet, rappelé que ‘’l’engagement est de consolider les acquis que nous avons enregistrés, notamment ceux de la politique nationale de l’aménagement du territoire adoptés en 2014. Ce qui nous permettra d’avancer, de réaliser de nouveaux bonds  en avant avec l’élaboration du schéma national  d’aménagement du territoire, objet de la présente rencontre’’.

Le Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement communautaire, Maman Ibrahim Mahaman a, quant à lui, indiqué que le schéma national de l’aménagement du territoire est en effet une composante de la politique globale de l’aménagement du territoire.

Car, a-t-il expliqué, outre cet élément important, cette politique sera mise en œuvre  à travers l’opérationnalisation  d’autres outils, dont le schéma de l’aménagement foncier,  le schéma  national  d’urbanisation et d’autres schémas spécifiques et sectoriels.

Selon lui,  le démarrage de cette activité s’inscrit dans le cadre ‘’du renouveau  de l’aménagement du territoire  impulsé par les autorités de la 7ème République  et soutenu par la Commission de l’UEMOA’’.
‘’Ce  renouveau  se traduit  par la volonté  du Président  de la République  et de son Gouvernement  exprimée dans la  Déclaration  de Politique  Générale du Premier Ministre de faire de l’aménagement du territoire  un véritable outil  de planification’’ a-t-il souligné.

Lors de son élaboration, le SNAT, dont l’horizon temporel est de trente (ans) ans, prendra, selon le Ministre Mahaman Ibrahim Maman, ‘’les orientations  de tous les ministères  sectoriels, les collectivités territoriales, le secteur privé et les partenaires  techniques et financiers notamment le Schéma de Développement de l’espace régional (SDER) de l’UEMOA’’.

Il a, par ailleurs, promis que son département ministériel  s’activera,  avec la participation  active  de tous  les acteurs concernés, ‘’à l’organisation  d’une table ronde de mobilisation  des ressources nécessaires à la conduite de ce processus d’élaboration  de notre  schéma national d’aménagement du Territoire’’.

Présent à la cérémonie, le Représentant de la Commission de l’UEMOA au Niger, M Omar Maiga a salué les efforts du Gouvernement de la République du Niger de se doter de ce schéma.

M. Maiga a aussi souligné que ces efforts sont en parfaite harmonie avec l’une de préoccupation majeure de l’UEMOA, qui consiste à ‘’rechercher  la meilleure  articulation possible  des politiques de développement  territorial  et d’aménagement  entre  le niveau national et  le niveau  communautaire’’.

Estimant que ‘’le lancement du SNAT du Niger ouvre une nouvelle ère  pour l’aménagement  du territoire dans le pays’’,  le Représentant de l’UEMOA a soutenu que ‘’l’appui  de l’UEMOA à ce projet  ne fera pas défaut  et illustre, si besoin  en était,  notre engagement  à soutenir  le développement  des outils de planification  des Etats membres, conformément  aux orientations  du schéma  de développement  de l’espace régional’’.

Le Niger est un pays continental  de l’Afrique de l’Ouest, couvrant  une superficie de 1  267 000 km2. Il est subdivisé en huit (8) régions avec une population estimée à plus de 21 millions de personnes.

Source : ANP

Diffa : une nouvelle attaque de Boko Haram repoussée à Bosso

 Dans un communiqué publié le 22 juin 2021, l’Etat-major du Secteur 4 de  la Force mixte multinationale (FMM) basée à Diffa, a annoncé que les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont repoussé une attaque des éléments de Boko Haram. Plusieurs terroristes ont été neutralisés, un véhicule détruit et de l’armement récupéré selon la même source.

D’après le communiqué  ce mardi 22 juin 2021 aux environs de 18h40 mn locales, les éléments des Forces de Défense et de sécurité (FDS) ont vaillamment repoussé une nouvelle attaque de Boko Haram à Bosso, situé à environ 100 km au nord-est de Diffa. « La combinaison d’actions menées en souplesse par les éléments de la position militaire et de la garde nationale a permis d’infliger de lourdes pertes à l’ennemi », a annoncé la même source.

Selon le bilan on ne déplore aucune victime coté ami. Côté ennemi : trois (03) assaillants ont été neutralisés ; un (01) véhicule détruit ; une (01) 12,7 mm récupérée ;  et trois (03) fusils AK47 récupérés. « Le restant de l’ennemi mis en déroute s’est échappé à bord de quatre véhicules vers le sud-est de la frontière en direction des îles du Lac Tchad », a ajouté la même source qui précise que « le ratissage se poursuit avec nos forces terrestres et aériennes ».

Il convient de noter qu’il s’agit de la deuxième attaque repoussée à Bosso après celle du 18 mai dernier. Le commandant du secteur 4 de la FMM a saisit cette opportunité pour féliciter les vaillantes FDS pour « ce résultat combien positif ». Enfin, il a appelé  « la population à rester calme et continuer d’apporter son soutien inlassable aux Forces de Défense et de Sécurité ».

Source : actuNiger

Le Sénégal préside l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique

Le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Papa Mademba Bitèye, est élu à la présidence de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA), appris APA mercredi.Son élection a été validée par l’Assemblée générale ordinaire de l’ASEA, avec la participation des Présidents Directeurs Généraux des sociétés d’électricité.

« L’Assemblée générale ordinaire a adopté une résolution pour approuver le transfert transitoire de charge du Président de l’ASEA, ZESCO (Zambie) au 1er Vice-Président, Senelec (Sénégal) pour agir en tant que Président jusqu’au 20ème congrès de l’association. Par conséquent, Monsieur Papa Mademba Bitèye, Directeur général de Senelec (Sénégal), a effectivement pris ses fonctions de Président de l’ASEA depuis le 03 décembre 2020 », rapporte un communiqué de la Senelec.

Le texte précise que tous les autres organes statutaires de l’ASEA seront maintenus en place jusqu’à la tenue du 20ème congrès dont la date sera annoncée en temps voulu compte tenu de l’évolution de la situation pandémique en Afrique et dans le monde.

« Car l’essence de ce prochain congrès est la célébration du 50ème anniversaire de l’ASEA, un événement marquant que le Sénégal aura le grand honneur d’organiser », poursuit le communiqué.

Pour rappel, l’ASEA anciennement dénommée Union des Producteurs et Distributeurs d’Energie Electrique en Afrique (UPDEA) est une organisation continentale à but non lucratif dont le siège est à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Composée de 54 membres, elle a été créée en 1970 pour promouvoir le développement et l’intégration du secteur électrique africain. Sa mission est de rassembler les sociétés africaines d’électricité et les parties prenantes en vue de rendre l’énergie électrique plus accessible, abordable et fiable pour les populations africaines.

TE/APA

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Le Gouvernement nigérien veut accélérer la réhabilitation de la Région de Diffa

Le Gouvernement du Niger veut accélérer la réhabilitation de la Région de Diffa, en proie au terrorisme armé depuis 2015. C’est dans ce sens que le Président de la République Mohamed Bazoum rencontre, ce mardi 22 juin à Niamey, les Ambassadeurs et chefs des missions des organisations internationales accrédités au Niger.

Cette rencontre de Niamey intervient 48 après le début entamé par les autorités de la Région de Diffa des opérations de retour des réfugiés et déplacés de la Région vers leurs localités respectives.

A la rencontre de Niamey, le Chef de l’Etat nigérien plaidera auprès des partenaires du Niger un accompagnement dans le cadre du retour des populations déplacées ou réfugiées dans leurs localités respectives, mais aussi l’appui dans le redémarrage des activités économiques de la région.

Les représentants des missions diplomatiques et des organisations internationales ont été également édifiés sur la stratégie pour la réhabilitation de la région.

La situation sécuritaire et humanitaire dans cette région, située à l’extrême Sud-Est du Niger, à plus de 1300 km de Niamey, rappelle-t-on, est marquée par une détérioration entretenue depuis 2015, plongeant les communautés dans une phase d’incertitude sans précédent.

En effet, Diffa compte actuellement 269 589 personnes déplacées réparties dans 74 621 ménages en provenance principalement du Nigeria et des autres villages des alentours.

Mais depuis le dimanche 20 Juin dernier, les autorités régionales entament les opérations de retour des populations déplacées.

La première vague a concerné près de 6000 personnes dont 2000 ménages.  Il convient de noter que les personnes en déplacement sont essentiellement des déplacés, des réfugiés et des retournés.

Pour mémoire, Diffa est depuis 2015 le théâtre des attaques sanglantes du Groupe extrémiste Boko Hara, affilié à l’organisation terroriste Etat Islamique. La situation sécuritaire dans la région, bien que relativement calme, demeure néanmoins imprévisible en ce début de l’année 2021.

« La tendance au maintien de la pression des éléments des GANE (qui ont subi d’énormes pertes) sur les populations civiles et les cibles et objectifs militaires observés déjà en fin d’année 2020 restent cependant d’actualité », souligne un communiqué de la Présidence nigérienne.

Donnés pour affaiblis dans le bassin du Lac Tchad au lendemain de l’opération Colère de Bohoma lancée par les forces de défense du Tchad en avril 2020, les GANE ont démontré malgré tout le contraire en s’adaptant et en renforçant leurs capacités de nuisance, multipliant les exactions contre les populations civiles. La levée de bouclier n’a laissé aucun répit aux populations civiles qui ont payé le lourd tribut à travers les assassinats, enlèvements, extorsions de biens.

La relative accalmie observée au cours du troisième trimestre de l’année 2020 aura été de courte durée. En effet, en quête perpétuelle de moyens financiers et matériels pour se maintenir, les GANE vont perpétrer pillages et diverses exactions.

À la situation sécuritaire aussi volatile qu’imprévisible, il faudra adjoindre la pandémie de la COVID-19 qui a impacté négativement sur les ressorts sociaux et le déploiement des acteurs humanitaires sur le terrain.

Certaines localités de la région de Diffa sont restées également inaccessibles du fait de l’impraticabilité des voies ou des restrictions sécuritaires.

« C’est fort de cette situation que le président MOHAMED BAZOUM a mis un point d’honneur dans sa promesse de campagne de rétablir la situation en donnant des consignes de retour des populations dans leur terroir d’attache : c’est le cas du retour (déjà entamé) des déplacés et réfugiés du village de Baroua, désertée depuis le 30 octobre 2015 du fait de la crise Boko Haram », rapporte le communiqué de la Présidence de la République.

Dans le cadre de la réhabilitation, le Gouvernement nigérien prévoit la relance des activités socio-économiques

En effet, cette région, comme l’ensemble du bassin du lac Tchad, a été fortement déstabilisée par les activités du groupe armé Boko Haram. Une bonne partie des populations de Diffa dépendait de la vente du poivron et du poisson au Nigéria pour nourrir leurs familles et subvenir à leurs autres besoins, et de nombreuses familles ont l’habitude de se déplacer vers le Nigéria lors de la période de soudure (mai-septembre) pour y exercer des activités génératrices de revenu.

Or, la présence de membres actifs de Boko Haram des deux côtés de la frontière perturbe les routes traditionnelles, accroissant la vulnérabilité des ménages et alimentant une certaine psychose au sein des communautés locales.

Les activités du groupe terroriste dans le Nord Nigéria ont fait fuir la population et les commerçants de sorte que les villages sont désormais vides empêchant tout échange, notamment économique. Boko Haram rançonnait les commerçants et imposait de lourdes taxes sur les exportations de poivrons dont une partie est écoulée au Nigeria.

A un certain moment, l’interdiction de la vente du poivron (interdiction levée en octobre 2017) et du poisson a été promulguée par les autorités car ces produits sont considérés comme source de revenus pour le groupe Boko Haram.

Avant la crise, la région de Diffa produisait près de 10 000 tonnes de poivrons chaque année, soit 80% de la production nationale.

Les échanges intercommunautaires démontrent que les principaux rapports qui existent entre les communautés transfrontalières sont de types sociaux et culturels. Ces types de rapports entre les communautés démontrent leur forte proximité au quotidien. En effet, ces communautés vivant à la frontière partagent la même histoire, la même culture (langue commune) et entretiennent des liens sociaux forts (principalement des attaches familiales importantes).

« En outre, on observe l’existence moindre d’échanges économiques qui s’explique par l’insécurité dans la région (incursions et activités de Boko Haram). Mais des dispositions sont en train d’être prises dans le sens de la normalisation des activités économiques », rapporte le communiqué de la présidence de la République.

« Le Président de la République SEM. Mohamed BAZOUM, conscient de cette situation ayant des répercussions sociales, veut relancer cette économie durement frappée par les agissements des groupes terroristes, mais aussi par les restrictions en raison de l’état d’urgence », peut-on lire dans le communiqué.

Source : ANP

Afrique/Investissements : pas de retour rapide aux niveaux pré-pandémie

Les flux d’Investissements Directs Etrangers (IDE) vers l’Afrique ont baissé de 16% en 2020, à 40 milliards de dollars, contre 47 milliards de dollars en 2019, et ne devraient retrouver le niveau d’avant la pandémie qu’en 2022.Lourdement affectée par la pandémie de la Covid-19, l’Afrique attendra plus longtemps que les autres continents avant de revoir un flux important d’IDE. En effet, selon le Rapport 2021 sur l’investissement dans le monde de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié ce lundi, les IDE vers le continent ne devraient croître que de 5 % en 2021, ce qui est inférieur aux taux de croissance prévus à l’échelle mondiale et dans les pays en développement.

Bien que la Cnuced prévoit une croissance des IDE en Afrique en 2021, une reprise économique tiède et un programme lent de déploiement des vaccins menacent l’ampleur de la reprise des investissements, explique le rapport.

Toutefois, relativise le directeur de l’investissement et des entreprises de la Cnuced, James Zhan, « malgré les prévisions d’une faible reprise de l’investissement en 2021, certains facteurs positifs permettent d’envisager une reprise de l’IDE d’ici 2022 et un retour aux niveaux pré-pandémie. »

L’organisme onusien fonde son optimisme sur quelques facteurs atténuants. Tout d’abord, la hausse attendue de la demande de produits de base, en particulier dans le secteur de l’énergie, dans un contexte de reprise de l’économie mondiale au second semestre 2021, entraînera une augmentation des investissements dans les ressources naturelles.

Deuxièmement, la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales (CVM) et l’importance croissante des chaînes de valeur régionales (CVR) ouvriront de nouvelles perspectives aux pays africains.

Troisièmement, la mise en œuvre de projets clés annoncés en 2021 ou auparavant, y compris ceux qui ont été retardés en raison de la pandémie, pourrait soutenir les IDE.

Enfin, la finalisation imminente du protocole d’investissement durable de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) pourrait donner un élan aux investissements intracontinentaux.

Révision du Statut général de la Fonction publique : Les centrales syndicales dénoncent le non-respect du processus (Déclaration)

DECLARATION DES CENTRALES SYNDICALESREPRESENTATIVES ET DES SYNDICATS NON AFFILIÉS RELATIVE AU PROCESSUS DE REVISION DU STATUT GENERAL DE LA FONCTION PUBLIQUE DE L’ETAT

Réunis en session extraordinaire ce jour lundi 21 juin 2021, les centrales syndicales représentatives CDTN, CNT, CGSL-Niger, USTN, USPT et les syndicats non affiliés SYNPHAMED et SMES font la déclaration dont la teneur suit :

-Considérant la rencontre entre le Président de la République et les représentants des Centrales Syndicales représentatives du Niger ;

– Considérant le non-respect du processus de révision du Statut Général de la fonction publique ;

Considérant le mépris royal de la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative sur les principes élémentaires de partenariat avec les organisations syndicales en violation des conventions 98 et 135 respectivement sur la négociation collective et la protection des représentants des travailleurs et leur implication dans le processus d’élaboration et/ou de révision et d’adoption du Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat ;

– Considérant les correspondances des organisations syndicales adressées à la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative sur ledit processus ;

Considérant le caractère paritaire et la compétence du Conseil Consultatif de la Fonction Publique ;

-Constatant le caractère expéditif et la précipitation qui entourent la révision du Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat ;

Relevant la duperie et la machination qui entachent cette révision ;

Relevant le caractère insultant du laps de temps imposé aux organisations syndicales pour présenter leurs observations et amendements ;

Relevant l’esprit dictatorial et moyenâgeux affiché par la Ministre et ses collaborateurs à la réunion avortée du Conseil Consultatif de la Fonction Publique du 16 juin 2021 ;

Relevant que l’avant-projet soumis aux membres du Conseil Consultatif de la Fonction Publique remet en cause les acquis des fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat ;

Notant avec amertume et indignation que ledit document ne prend aucunement en compte les préoccupations légitimes exprimées par les organisations syndicales y compris celles ayant déjà fait l’objet d’accord avec le gouvernement ;

Conscients que ce document d’avant-projet n’est ni plus ni moins qu’un recul grave pour les fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat ;

Les Bureaux Exécutifs de la CDTN, de la CNT, de la CGSL-Niger, de l’USPT, de l’USTN, du SYNPHAMED et du SMES :

  1. Condamnent le manque d’intérêt et l’amateurisme dont fait preuve la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative dans la conduite du processus de révision du Statut Général de la Fonction Publique.
  2. Exigent la préservation des acquis et la prise en compte des préoccupations des fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat dans l’avant-projet du Statut Général de la Fonction Publique.
  3. Exigent la pleine implication des organisations syndicales dans le processus de révision.
  4. Mettent en garde la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative contre toute tentative de remise en cause des acquis des fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat.
  5. Prennent à témoins l’opinion nationale et internationale des agissements nuisibles et les intentions macabres de la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative du Niger.
  6. Tiennent la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative pour seule et unique responsable de la détérioration du climat social.

Lancent un appel pressant à l’ensemble des organisations syndicales et leurs militants pour une mobilisation générale afin de faire échec à toutes velléités de remise en cause des acquis.signatures centrales syndicales 21 06 2021

Fait à Niamey, le 21 juin 2021

 

Afrique : un prix pour l’engagement communautaire de la jeunesse

Le prix pour l’Action civique sera décerné pour la première fois lors du 3ème sommet AfricTivistes qui se tiendra à Nairobi (Kenya) en octobre 2021.A travers cette distinction, AfricTivistes veut récompenser les jeunes modèles et acteurs de changement pour favoriser une émulation chez l’ensemble de la jeunesse africaine.

« Nous comptons, à travers le Prix AfricTivistes pour l’Action Civique, honorer les champions citoyens du continent. Nous voulons démontrer le potentiel de la jeunesse africaine en tant que moteur de développement et acteur de changement. D’autant que depuis plus d’une décennie, les jeunes du continent rivalisent d’ingéniosité dans la construction de la citoyenneté et l’acquisition de nouvelles compétences », rapporte un communiqué d’AfricTivistes.

La structure qui regroupe des blogueurs et web activistes pour la démocratie en Afrique ajoute que les jeunes africains se sont montrés engagés pour répondre à des exigences de démocratie, de gouvernance et de transparence à travers des projets citoyens portés individuellement ou collectivement.

Le communiqué précise que jusque-là, AfricTivistes honorait les meilleurs journalistes et blogueurs qui s’activent dans l’engagement citoyen à travers le Prix Anna Guèye.

« Aujourd’hui, poursuit notre source, AfricTivistes va plus loin. Elle élève les jeunes africains qui se sont fait le plus remarquer dans le continent pour avoir initié des projets innovants ou actions civiques et citoyennes porteurs de changement dans leurs communautés respectives ».

Lutte traditionnelle : Issaka Issaka de Dosso remporte la coupe du Président de la République

Ouvertes le vendredi dernier, sous le haut patronage du Ministre de la jeunesse et des sports, M. Adamou Sékou Doro, les compétions entrant dans le cadre de la coupe du Président de la république ont pris fin hier dimanche 20 juin 2021 avec le sacre d’Issaka Issaka de Dosso face au détenteur actuel du sabre national, M. Ousmane Hassane de Tillabéri après 32 minutes de combat.

Issaka Issaka a remporté ainsi la coupe plus une enveloppe de 1 million de FCFA,  ousmane Hassane s’en est sorti avec une enveloppe de 750.000FCFA, tous les deux ont reçu divers cadeaux des particuliers.

Peu avant la finale, la troisième place est revenue à Noura Hassane de Dosso et la quatrième à Sabo Abdoulaye de Niamey qui ont reçu respectivement 500.000 et 300.000 FCFA.

Rappelons que pour cette coupe qui inaugure la toute nouvelle arène de lutte traditionnelle de Maradi, chacune des régions a aligné quatre (4) lutteurs, soit 32 lutteurs repartis en deux poules.

Les autorités régionales n’ont pas caché leur satisfaction quant à la réussite de ce tournoi et l’inauguration de ce joyau qui a coûté un peu plus de 2 milliards de CFA et donnera, à coup sûr, un nouveau souffle à la lutte traditionnelle dans la région de Maradi.

Source : ANP

Lutte contre le terrorisme : l’ancien Président Mahamadou Issoufou nommé champion de la CEDEAO pour la mobilisation des fonds

Les Chef d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui frappe plusieurs Etats membres de l’Organisation (Burkina Faso, Mali, Niger, Nigeria), de nommer l’ancien Président Mahamadou Issoufou du Niger comme Champion de la mobilisation du fonds dédié à la mise en œuvre du Plan d’actions 2020-2024 pour l’éradication du terrorisme dans la région. La décision a été prise à l’issue du 59e Sommet ordinaire de l’organisation communautaire qui s’est tenu le samedi 19 juin 2021 à Accra, au Ghana.

Pour cette nouvelle mission, l’ancien chef de l’Etat nigérien va faire tandem avec le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao.

La situation sécuritaire dans la région a été, en effet, un des sujets à l’ordre du jour du Sommet d’Accra. « La Conférence reste préoccupée par la situation sécuritaire dans la région. La Conférence réaffirme sa détermination à lutter sans relâche contre le fléau du terrorisme, et condamne fermement la récurrence des attaques terroristes dans les pays de la ligne de front, à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Nigeria. Elle exprime sa solidarité avec les Etats membres et les populations touchés », ont noté les chefs d’Etat dans le communiqué final ayant sanctionné la 59é session ordinaire. A cet effet, la Conférence a réitéré « ses appels urgents aux Etats membres pour qu’ils accélèrent le paiement de leurs contributions volontaires au Fonds dédié à la mise en œuvre du Plan d’actions 2020 -2024 pour l’éradication du terrorisme dans la région ». A cet effet, indique le document, « elle donne des instructions à la Commission de la CEDEAO aux fins de renforcer les efforts de mobilisation des ressources, notamment en mettant à profit les nominations par la Conférence de S.E. Mahamadou Issoufou, ancien Président de la République du Niger et de S.E. Nana ADDO DANKWA Akufo-ADDO, Président de la République du Ghana comme champions de la mobilisation des ressources pour le Plan d’Actions ».

Par ailleurs, indique toujours le communiqué final, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a exprimé sa préoccupation quant aux effets déstabilisateurs des opérations des groupes de mercenaires venant de Libye et appelle à une action internationale concertée en vue de la résolution urgente de cette question, impliquant le désarmement des groupes de mercenaires.

« La Conférence exprime le besoin de renforcer l’optimisation des synergies entre les différentes agences de sécurité, de défense et de renseignement dans l’espace CEDEAO afin de faciliter des réponses rapides et appropriées aux menaces existantes et émergentes », poursuit le document dans lequel il est également annoncé, « la création d’un Forum permanent des Conseillers nationaux de sécurité de l’Afrique de l’Ouest et charge le Président de la Commission d’assurer un fonctionnement efficace, une coordination adéquate et une complémentarité avec les comités de défense et de sécurité existants de la CEDEAO ».

 

Niger : la date des examens du BEPC session 2021 reportée au 6 juillet au lieu du 22 juin 2021

Le gouvernement, à travers le Ministère de l’éducation nationale, vient d’annoncer, ce vendredi 18 juin 2021, le report du début des épreuves écrites des examens, session 2021, du brevet d’études du premier cycle (BEPC) au 6 juillet 2021.

Le gouvernement a fait cette annonce par arrêté du Ministre de l’éducation nationale pris et publié ce vendredi 18 juin 2021.

Ces examens, initialement prévus pour se dérouler à partir du 22 juin 2021, sont donc reportés au 6 juillet 2021 sur toute l’étendue du territoire national.

‘’La date du début des épreuves écrites des examens du brevet d’études du premier cycle (BEPC), prévue initialement à la date du 22 juin est reportée au 6 juillet 2021’’ indique le document de l’arrêté du Ministre de l’éducation nationale, Dr Rabiou Ousmane.

Notons que le Ministre de l’éducation nationale n’a pas donné les raisons qui ont présidé à la prise de cette décision de report des examens du BEPC dans tout le pays.

Source : ANP

Niger : réouverture des frontières terrestres à compter du 17 juin 2021

Le gouvernement nigérien a décidé, à l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenu le jeudi 17 juin 2021, de la réouverture des frontières terrestres à compter de ce même jour.

Rappelons que les frontières aériennes et terrestres du Niger avaient été fermées depuis le 17 mars 2020 en raison de la pandémie de la Covid-19.

La situation étant sous contrôle, et avec le lancement d’une vaste campagne de vaccination des populations nigériennes du 15 au 22 juin sur l’ensemble du territoire, le gouvernement a jugé nécessaire de prendre cette décision afin de relancer les activités économiques et permettre aux populations de s’adonner à leurs activités quotidiennes.

Les différentes compagnies de transport terrestre ont déjà annoncé la reprise des voyages à l’international à partir de ce 18 juin 2021.

30éme édition de la JEA : les députés nigériens édifiés sur la charte africaine des droits de l’enfant

La 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Hadiza Seyni a présidé, ce jeudi 17 Juin 2021 dans la matinée, la cérémonie d’ouverture de la journée parlementaire d’information sur la célébration de la Journée de l’Enfant Africain, Édition 2021 qui a pour thème, cette année,  ‘’30 ans après l’adoption de la charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique Digne des enfants’’.

Cette journée parlementaire d’information permettra d’édifier les députés sur l’état de mise en œuvre des engagements internationaux souscrits par le Niger, les efforts déployés en matière des droits des enfants, et les défis qui restent à relever.

Au terme de cette  journée, les parlementaires auront effectivement internalisé ces engagements  internationaux dans l’arsenal juridique national, trouvé les moyens d’amélioration substantielle du financement des budgets et programmes des secteurs sociaux de base, et  enfin promu une culture de la participation active des enfants.

Pour aboutir  à l’objectif assigné à cette journée, la 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale  Mme Hadiza Seyni a exhorté les parlementaires à ‘’prendre part activement aux débats pour qu’ensemble, nous puissions apporter notre contribution à la création de conditions optimales de bien–être de nos chers enfants’’.

Elle a, à cette occasion, remercié les Enfants et les organisateurs pour avoir retenu la présente activité parmi les manifestations commémoratives de la 30ème édition de la  journée de l’Enfant Africain dont le thème retenu est ’’30 ans après l’adoption de la charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants’’.

Selon Nana Firdaoussou Tanimoune, représentant les enfants, du point de vue législatif et institutionnel, de ‘’nombreux efforts ont été fournis par l’Etat en matière de protection de l’enfant dont entre autres l’adoption du document de protection de l’enfant, de la Politique Nationale du Développement Intégré du jeune Enfant (PENDUE), et de la politique de Protection Juridique Juvénile (PJJ).

Cependant, en dépit de tous ces efforts fournis par l’Etat ‘’beaucoup de défis restent à relever, les politiques nationales en faveur des enfants peinent à répondre aux réelles aspiration par une insuffisance notoire des ressources humaines, les allocation budgétaires dans les secteur de la protection de l’enfants ne correspondent pas aux engagements pris et aux attentes, le nombre d’enfants en situation de rue s’accroît, l’insécurité fait et multiplie le nombre d’enfants vulnérables, la précarité dans laquelle de nombreuses familles se trouvent met en danger le devenir des enfants’’ a constaté Yasser Arafat, un des enfants participant à cette rencontre.

Pour cela, et en tant qu’enfants ‘’nous lançons un appel pressant à votre endroit pour créer les conditions pour une harmonisation du cadre législatif nigérien afin d’avoir une définition consensuelle de l’enfant, l’adoption du projet du code de l’enfant, le recrutement d’assistants sociaux suffisants pour animer les services de protection de proximité dans toutes les communes’’ a recommandé Chamsiya Bizo, une autre des filles participant à cette rencontre.

Pour répondre aux enfants, les parlementaires, dans leurs interventions, ont exhorté les enfants ‘’à aller à l’école, à rester à l’école et à apprendre à l’école’’ avant de leur promettre ‘’d’initier des lois et de les votées pour le bien-être des enfants ».

Rappelons que la journée de l’Enfant Africain est célébrée chaque 16 juin et nous sommes à la 30eme édition.

Source : ANP

Session 2021 du BEPC : La HALCIA appelle les candidats à éviter la fraude et la corruption

La Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées  (HALCIA) a, dans un communiqué publié le 15 juin 2021, appelé les candidats aux Epreuves des examens du Brevet d’Etudes du Premier Cycle du Second Degré (BEPC), session 2021, à éviter la fraude et  la corruption.

Dans ce communiqué, la HALCIA appelle l’ensemble des acteurs à s’impliquer  ‘’pour des examens propres, débarrassés de corruption et autres infractions assimilées, comme la fraude’’.

‘’La corruption en milieu scolaire constitue une menace grave pour le système éducatif de notre pays. En effet, l’enquête conduite dans le cadre du processus d’élaboration de la Stratégie Nationale de Lutte contre la corruption a révélé que 78,16% des répondants perçoivent  que les services éducatifs sont fortement affectés par la corruption’’ relève le communiqué de l’institution de lutte contre la corruption.

Elle demande, à cet effet, aux candidats de ne pas être ’’auteur, co-auteur ou complice de cette descente aux enfers de l’école nigérienne’’.

En plus, la HALCIA rappelle à tous les Candidats, Parents d’élèves, Directeurs régionaux et Départementaux de l’Education Nationale, Présidents des jurys, Correcteurs, Surveillants et autres acteurs impliqués dans l’organisation des examens du BEPC, session 2021, que, selon l’ordonnance  du 6 juin 1996, déterminant et réprimant les fraudes aux examens et concours, ‘’toute fraude commise aux examens et concours qui ont fait l’objet d’accès à un emploi public ou un établissement public de formation ou l’obtention d’un diplôme délivré par l’Etat, constitue un délit’’.

‘’L’article 2 de la même ordonnance dispose que  ‘’sera puni d’un emprisonnement d’un mois à trois ans et d’une amende de 100.000 à 500.000 francs CFA ou de l’une de ces peines seulement, tout individu qui sera auteur ou complice de l’un des actes énoncés à l’article premier’’ a, encore, averti le gendarme de la lutte contre la corruption au Niger.

Cette même ordonnance précise, enfin, que ‘’la tentative de fraude sera punie comme le délit lui-même’’.

La HALCIA indique, par ailleurs, que le téléphone portable constitue ces derniers temps aussi,  un moyen de fraude et de tricherie lors des examens et concours.

Par conséquent, elle ‘’attire  l’attention et  rappelle que le port du téléphone portable pendant le déroulement des examens est interdit par la Circulaire  du 1er février 2012 du Ministère de l’Education Nationale’’.

La HALCIA rassure, enfin, de tout son soutien et  réitère ses vœux de pleins succès aux examens du BEPC à tous les candidats.

Les épreuves écrites du BEPC débuteront le mardi 22 juin prochain sur toute l’étendue du territoire du Niger, indique-t-on.

Un soldat nigérien tué dans une embuscade au Mali

Un  soldat nigérien a été tué et plusieurs autres blessés dans une embuscade, hier mardi 15 juin à Timatène, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Menaka, près de la frontière nigérienne. L’attaque a visé une patrouille de militaires nigériens et de soldats français de la force Barkhane et  une dizaine de terroristes ont été neutralisés.

Selon des sources sécuritaires, c’est vers 13h, le mardi 15 juin à Timatène au sud-ouest de Ménaka, qu’une patrouille composée de militaires nigériens et de soldats français de l’opération Barkhane, a été visée par une attaque complexe. Les assaillants, des présumés membres de l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS), ont fait d’abord exploser un EID (engin explosif improvisé) suivis de tirs nourris sur le convoi militaire.

La riposte des soldats a été vigoureuse et l’aviation est par la suite intervenue pour appuyer les troupes au sol. Au moins un (1) soldat nigérien a été tué et plusieurs autres dont des soldats nigériens et français ont été blessés selon  un bilan encore provisoire.

Plus de quinze (15) terroristes ont également été neutralisés au cours de violents combats et suite à l’intervention de l’aviation, ont indiqué les mêmes sources.

Source : actu niger

Le Président Mohamed Bazoum reçoit le nouveau président de la Commission de l’UEMOA

Le Président de la République Mohamed Bazoum a accordé une audience, dans l’après-midi du lundi 14 juin 2021, au nouveau président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), M. Abdoulaye Diop.

A sa sortie d’audience, M. Abdoulaye Diop a indiqué à la presse qu’il est venu remercier le Chef de l’Etat nigérien pour sa nomination à la tête de cette institution « parce que j’ai été nommé par la Conférence des Chefs d’Etats et le Président Mohamed Bazoum faisait parti ».

« C’était aussi l’occasion pour moi de venir recueillir ses orientations par rapport au travail que nous sommes appelés à faire et à developper à la Commission », a-t-il ajouté.

Selon le nouveau président de la Commission de l’UEMOA, l’Institution a connu des avancées significatives depuis des années et « nous sommes là pour apporter une pierre à cet édifice », précisant que « nous avons évidemment besoin de l’appui des Chefs d’Etat, de leurs orientations et de leurs conseils pour nous aider à mener à bien cet travail ».

« Nous avons également passé en revu la situation sous-régionale qui est marquée par le contexte lié à la crise sécuritaire et la situation économique liée à la crise sanitaire de la Covid-19 », a rapporté M. Abdouaye DIOP, selon qui, « l’impact économique est toujours là, même si nos économies ont été résiliantes à un certain niveau ».

Le président de la Commission de l’IEMOA a aussi salué les perspectives économiques du Niger avec les premières exportations des hydrocarbures dans les années à venir et qui vont aider à améliorerez la situation économique du pays et celle de la sous-région.

M. Abdoulaye Diop a enfin salué « les avancées importantes que nous avons eu en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, où un comité de haut niveau a été mis en place au niveau de l’UEMOA et dirigé par le Président du Niger et ce comité a eu des résultats importants depuis sa mise en place ».

L’audience, note-t-on, s’est déroulée en présence du Ministre des Finances et du Directeur de Cabinet du Président de la République.

Source : ANP

Le Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la covid-19

Au cours d’une conférence de presse, le gouvernement nigérien à travers le ministère de la Santé publique, Dr Idi Illiassou a annoncé, hier, lundi 14 juin 2021 le lancement d’une campagne de vaccination contre la Covid-19 sur toute l’étendue du territoire national du Niger. Cette campagne débute à partir de ce 15 juin et ce jusqu’au 22 juin.

Dans son exposé, le Ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou  a rappelé que ‘’le Niger, comme la plupart des pays du monde, fait face à la pandémie de la covid-19 dont le premier cas a été notifié le 19 Mars 2020’’ avant d’annoncer qu’une ‘’campagne de vaccination se déroulera sur toute l’étendue de notre pays et concernera les personnes âgées de 18 ans et plus’’.

‘’Je rappelle que deux vaccins sont disponibles au Niger et sont administrés en deux doses séparées de 8 semaines pour l’Astra Zeneca et 4 semaines pour Sinopharm’’ a-t-il précisé.

Le Dr Idi Illiassou a, également, rappelé que ‘’afin d’arrêter la chaine de transmission du virus responsable de cette maladie et redémarrer les activités économiques normales, le gouvernement a pris d’importantes mesures qui sont entre autres (i) l’utilisation du gel hydro-alcoolique à respecter à tous les niveaux, le port obligatoire de la bavette’’.

Il a, à cette occasion tenu à rassurer les nigériens sur l’efficacité des vaccins administrés au Niger.

‘’Contrairement aux rumeurs qui courent çà et là, ces vaccins sont d’une efficacité avérée et ne présentent aucun danger. Les quelques réactions enregistrées sont mineures et ont été gérées par le personnel chargé de la vaccination’’ a indiqué le Ministre Idi Illiassou.

Pour cela, le Ministre de la santé publique a appelé la population ‘’à utiliser les services de vaccination afin de tendre vers une immunité collective, utile pour la protection de tous. C’est ainsi que nous pouvons rompre rapidement la chaine épidémiologique de la maladie et retrouver notre vie normale’’.

‘’Je profite de cette opportunité pour inviter l’ensemble des personnels des médias, les leaders religieux, les chefs traditionnels, les autorités politiques et administratives, les responsables des ONG et associations ainsi que les partenaires au développement, à tous les niveaux, à s’impliquer activement dans cette campagne de vaccination, notamment dans la sensibilisation et la mobilisation des populations, a-t-il poursuivi.

Dr Idi Illiassou a, à cet effet, demandé ‘’avec insistance, à toute la population de se rendre dans les sites de vaccination afin de se faire vacciner’’.

‘’Se faire vacciner est un acte citoyen pour se protéger soi-même, protéger sa famille, et protéger la communauté’’ a conclu le Ministre de la santé publique

Notons qu’à ce jour 14 juin 2021, sur un cumul de 110 321 personnes testées 5446 sont déclarées positives à la Covid-19 parmi lesquelles 5161 sont guéries, 113 cas actifs en soins (31 en hospitalisation dont aucun cas en réanimation) et 192 décédées.

C’était en présence de la Coordinatrice du système des Nations Unies, Mme Louise Aubin, de l’ambassadrice de la grande Bretagne au Niger, Mme Catherine Inglehearn, de la représentante de l’OMS, Mme Ania Blanche, de l’Ambassadrice de l’Union Européenne, Mme Denisa Ionete et enfin du représentant de l’UNICEF au Niger, Mr Aboubacry Tall.

Niamey : Le Premier Ministre reçoit le Directeur général de l’ASECNA

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, ce lundi 14 juin 2021 à son cabinet, le Directeur général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Monsieur Mohamed Moussa.

Il est venu rendre compte au Chef de gouvernement de l’avancement des dossiers de l’Agence, à l’occasion de la cérémonie qui sera organisée le 16 juin dans le cadre de la gestion des aéroports du Niger par l’ASECNA.

‘’Nous avons donc exposé la situation au Premier Ministre qui nous a félicité et encouragé pour le succès que nous avons enregistré dans le cadre de la gestion de notre coopération entre l’ASECNA et le Niger’’ a annoncé le Directeur général.

‘’Nous avons la chance d’être du Niger, le Premier Ministre nous a prodigué des conseils afin de poursuivre cette excellente coopération depuis la naissance de l’ASECNA en 1959’’ a-t-il affirmé.

Mohamed Moussa s’est dit être  très sensible au conseil du Premier ministre, à son soutien à l’endroit de l’Agence.

‘’Il nous a félicité pour le succès que nous avons eu l’année précédente, notamment en matière de la surveillance radar dans les capitales, mais aussi pour la grande réussite dans le cadre de la surveillance dans les avions dans l’espace ASECNA qui fait 16 millions de kilomètres carrés que nous sommes capables de surveiller grâce aux technologies du satellite’’ a poursuivi le Directeur général de l’ASECNA qui s’est dit ‘’très réconforté du soutien du Premier Ministre qui a décidé de nous appuyer surtout pour faire face aux difficultés actuelles liées à la Covid 19’’.

Il a, par ailleurs,  donné au Chef de gouvernement les assurances nécessaires  ‘’de poursuivre l’engagement de l’ASECNA à remplir les conditions voulues par les Etats dans la sécurité de la navigation aérienne’’.

Cette audience s’est déroulée en présence du Président du Conseil d’Administration de l’ASECNA Jean Lamy, du Ministre des Transports  Oumarou Malam Alma  et du Représentant de l’ASECNA auprès du Niger, Mahamadou Abdoulaye.

Source : ANP

Niger : la Banque Mondiale veut développer 50 MW d’énergie solaire à travers le Programme Scaling Solar

La Banque Mondiale, à travers la Société financière internationale (IFC), et le Gouvernement du Niger ont annoncé, ce lundi 14 juin 2021, la signature d’un partenariat dans le cadre du programme Scaling Solar du Groupe de la Banque Mondiale pour développer jusqu’à 50 mégawatts d’énergie solaire, soit environ 20% de la capacité électrique actuelle du pays.

Le projet contribuera à l’alimentation en électricité de milliers de foyers, d’écoles, d’entreprises et d’hôpitaux dans ce pays où la plupart des habitants n’ont pas accès à l’électricité, indique le communiqué, qui précise que ce projet vient aussi soutenir les efforts du Gouvernement nigérien dont l’objectif est de produire 30% de son énergie à partir de sources durables d’ici 2035.

Dans le cadre de cet accord, IFC ainsi que ses organisations sœurs, la Banque mondiale et l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) vont travailler avec le Gouvernement du Niger, par l’intermédiaire du Ministère du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies Renouvelables et la Société Nigérienne d’Électricité (NIGELEC) afin d’attirer, via une procédure d’appel d’offres, des partenaires du secteur privé pour développer et financer ce projet de production d’énergie solaire à l’échelle commerciale, rapidement et à un coût abordable.

« Le Niger a pour ambition d’accroître sa capacité électrique installée afin de soutenir sa croissance économique et de faciliter l’accès des populations à l’électricité. Dans cette perspective, le recours à l’énergie solaire sera déterminant », a déclaré M. Mahamane Sani Mahamadou, Ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies Renouvelables du Niger.

« Accroître l’accès à l’énergie propre est une priorité d’IFC en Afrique car cela permet d’améliorer la qualité de vie, de réduire la pauvreté et de soutenir l’activité économique et la création d’emplois. Le programme Scaling Solar permettra au Niger de se procurer plus rapidement, à faible coût et de manière plus transparente de l’énergie solaire à l’échelle commerciale auprès de producteurs d’électricité indépendants réputés », a souligné, pour sa part, M. Sérgio Pimenta, le Vice-président d’IFC pour l’Afrique et le Moyen-Orient.

L’initiative Scaling Solar ou Echelle Solaire, note-t-on, facilite l’organisation d’appels d’offres et la passation de marchés pour la construction de centrales solaires à l’échelle commerciale, raccordées au réseau national et financées par le secteur privé. L’objectif est de produire de l’électricité à des prix compétitifs.

Le Sénégal et la Zambie ont déjà mis en service avec succès des centrales solaires dans le cadre de ce programme. D’autres projets sont en cours de développement en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, à Madagascar, au Togo et en Ouzbékistan.

Afrique de l’Ouest : la BM soutient l’accès à l’énergie

La Banque mondiale vient d’octroyer un financement de 465 millions de dollars pour accroître l’accès à l’énergie et intégrer les énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest.Les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vont étendre l’accès au réseau électrique à plus d’un million de personnes, en améliorer la stabilité pour 3,5 autres millions d’habitants et accroître l’intégration des énergies renouvelables dans le système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA).

Le nouveau projet régional d’accès à l’électricité et de stockage de l’énergie par batteries, approuvé ce vendredi 21 juin 2021 par le Groupe de la Banque mondiale, permettra d’augmenter les raccordements au réseau dans les zones fragiles du Sahel, renforcer les capacités de l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la CEDEAO (ARREC) et améliorer l’exploitation du réseau de l’EEEOA grâce à une infrastructure de stockage de l’énergie par batteries.

Cette initiative novatrice ouvre la voie à l’échelle de la région, à l’augmentation des capacités de production et de transport des énergies renouvelables, ainsi qu’à une hausse des investissements dans ce domaine, informe le communiqué de la BM parvenu vendredi à APA.

« Le raccordement au réseau d’un nombre accru de ménages et d’entreprises, l’amélioration de sa fiabilité et la mise en valeur des importantes ressources en énergie renouvelable de la région — de jour comme de nuit — contribueront à accélérer la transformation économique et sociale de l’Afrique de l’Ouest », a indiqué le chef de service au pôle mondial d’expertise en énergie de la Banque mondiale, Charles Cormier, cité par la note.

Ce nouveau projet s’appuie sur les progrès déjà réalisés et financera des travaux de génie civil pour accélérer l’accès en Mauritanie, au Niger et au Sénégal, informe le document.

En Mauritanie, l’électrification rurale sera étendue grâce à la densification du réseau des sous-stations existantes, ce qui permettra d’électrifier les villes de Boghé, Kaédi et Selibaby, ainsi que les villages voisins le long de la frontière sud avec le Sénégal.

Les populations situées le long du fleuve Niger et dans les régions du centre-est du pays, vivant non loin de l’interconnexion entre le Niger et le Nigéria bénéficieront également d’un accès au réseau, tout comme celles à proximité des sous-stations en Casamance (Sénégal). Les tarifs de raccordement au réseau seront partiellement subventionnés, limitant ainsi les coûts pour le million de personnes qui devraient en bénéficier.

En Côte d’Ivoire, au Niger et, à terme au Mali, le projet financera des équipements de stockage de l’énergie par batteries pour améliorer la stabilité du réseau électrique régional en augmentant la réserve d’énergie dans ces pays et en facilitant l’intégration de sources d’énergies renouvelables intermittentes.

Les technologies de stockage de l’énergie par batteries permettront aux opérateurs de l’EEEOA de stocker l’énergie renouvelable produite en dehors des heures de pointe. Ils pourront la distribuer pendant les périodes de forte demande, au lieu de recourir à des systèmes de production électrique à forte intensité de carbone lorsque la demande est élevée en l’absence de soleil ou de vent. L’adoption de ces technologies devrait stimuler la participation du secteur privé dans la région en soutenant le marché des énergies renouvelables.

La capacité de stockage de l’énergie par batteries installée dans le cadre du projet sera en mesure d’emmagasiner les 793 mégawatts d’énergie solaire supplémentaires que l’EEEOA prévoit de mettre en place dans les trois pays.

« Ces ambitieux résultats seront atteints grâce à une approche régionale. En collaborant, ces pays peuvent optimiser les investissements et les économies d’échelle ainsi qu’harmoniser les équipements et les normes. Ils peuvent aussi synchroniser les réseaux pour partager plus largement le pouvoir transformateur de l’électricité et accéder à une nouvelle ère d’échanges d’énergie décarbonée », explique la directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale, Deborah Wetzel.

Tahoua : Une mission de l’ANAB sensibilise les candidats au Baccalauréat 2021 sur les critères d’attribution de la bourse

Une mission de sensibilisation des candidats au baccalauréat sur les critères d’attribution de la bourse de l’Agence nationale d’allocations et de bourses (ANAB) conduite par M. Seyni AbdoulMoumouni, a rencontré, ce vendredi 11 juin 2021 au Lycée Agabba de Tahoua, les candidats au Baccalauréat 2021.

Cette rencontre vise à sensibiliser les candidats au Baccalauréat de la session 2021 sur les critères d’attribution de la bourse, comment la conserver et les conditions dans lesquelles on peut la perdre.

On distingue deux  types de critères d’attribution de bourse pour la série A et pour la série D, selon Seyni, dans son exposé devant les candidats.

‘’Pour la série A, on a les critères généraux et les critères spécifiques. Pour prétendre à la bourse en série A il faut admettre au 1er groupe, et quand un candidat admet au 2nd groupe, il ne peut pas prétendre à une bourse’’ a expliqué Monsieur Seyni.

‘’Pour la série D dite scientifique, les critères sont différents. Il suffit d’admettre tout simplement à l’écrit et au 2nd groupe sur la base du calcul de la moyenne d’attribution (10/20 pour les garçons et 9,5 pour les filles) pour bénéficier d’une bourse’’ a-t-il poursuivi.

‘’Les bourses sont octroyées sur la base des dossiers qui seront transmis à l’ANAB par voie hiérarchique’’ a-t-il averti.

‘’En ce qui concerne les candidats libres pour l’attribution des bourses, en série A, il est de 12 /20 pour les garçons et 11,5 /20 pour les filles tandis qu’en série scientifique, il est de 9,5  pour les filles et 10 pour les garçons’’ a indiqué Monsieur Seyni Abdoulmoumouni.

Ainsi on distingue 3 types de bourses, on a la bourse d’excellence, la bourse nationale et la bourse de coopération.

Après cette séance d’explication, cette mission se rendra, au  niveau des complexes d’enseignement secondaire (CES) de la région de Tahoua qui ont des candidats au Baccalauréat 2021 notamment à Tchintabaraden, Abalak, Tamaske, Keita, Ibohamane, Laba, Baban Katami, Bouza, Karofane, Allakaye, Badaguichiri, Illéla, Bagaroua, Toullou, Tsernaoua,Malbaza, Dogueraoua, Galmi, Madaoua, Konni et Bangui.

L’Agence nationale des allocations et des bourses (ANAB) a été créée le 20 décembre 1999. Elle a pour attributions entre autres la gestion des allocations et des bourses des élèves et étudiants, indique-t-on.

Source : ANP

Trois policiers et un gendarme tués dans une attaque armée près de Assamaka (Agadez)

Trois (3) policiers et un (1) gendarme ont été tués le jeudi 10 juin 2021 dans une attaque ayant visé une patrouille mixte des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) à Dune, localité située à quelques kilomètres d’Assamaka, nord-​ouest du Niger dans la région d’Agadez, a annoncé un communiqué du Ministère de l’intérieur.

Le communiqué précise que ‘’une patrouille mixte (police nationale et gendarmerie nationale) a été victime d’une attaque armée par des individus non identifiés, ce jour 10 juin 2021 vers 6h30 dans une zone située non loin de Assamaka, une petite ville située dans le désert au nord-ouest du Niger, dans la région d’Agadez à proximité de la frontière avec l’Algérie’’.

‘’Cette attaque a entrainé la mort de quatre personnes dont un gendarme et trois policiers’’ précise le même communiqué.

Le gouvernement rassure que ‘’des dispositions sécuritaires sont prises dans la zone  et une enquête est ouverte pour retrouver et juger les auteurs de cet acte criminel’’.

Le gouvernement, par la voix du Ministre de l’intérieur, Alkache Alhada, et au nom du Président de la République, présente ‘’ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et à tout le peuple nigérien’’ conclut le communiqué du Ministère de l’intérieur.

Sahel: Macron annonce une «transformation profonde» de Barkhane

Le président Emmanuel Macron a annoncé, ce jeudi 10 juin 2021, la « transformation profonde » de sa force militaire Barkhane, qui opère au Sahel.Au cours d’une conférence de presse, le chef de l’Etat de la France a annoncé la « fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure ». « (…) nous amorcerons une transformation profonde de notre présence militaire au Sahel », a dit Emmanuel Macron.

Il a souligné que « la présence durable dans le cadre d’opérations extérieures de la France ne peut pas se substituer au retour de l’État et des services de l’État à la stabilité politique et au choix des États souverains ».

« La poursuite de notre engagement au Sahel ne se fera pas à cadre constant. Nous ne pouvons pas sécuriser des zones qui tombent dans l’anomie parce que les États ne prennent pas leurs responsabilités », a poursuivi le président Macron, annonçant du coup des consultations, avant fin juin, avec les pays du G5-Sahel, les Etats-Unis et les autres partenaires de Paris.

Forte de 5100 soldats, Barkhane qui a été lancée le 1ᵉʳ août 2014 sur les cendres des opérations Serval et Épervier, cédera à son tour la place à une alliance internationale contre le terrorisme qui va associer les Etats de la région du Sahel.

Après le deuxième coup d’Etat du colonel Assimi Goïta contre le président de la transition, Bah Ndaw et son Premier ministre Moctar Ouane le 24 mai dernier, la France a suspendu ses opérations militaires conjointes avec le Mali dans le cadre de la force Barkhane.

Niamey : Le RINDH organise un atelier sous régional sur le thème de la lutte contre le terrorisme et le respect des Droits de l’Homme

Le Président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), Président en exercice du Réseau des Institutions Nationales de Droits de l’Homme (RINDH), Pr Khalid Ikhri a présidé, ce jeudi 10 juin 2021, la cérémonie d’ouverture d’un atelier sous régional de renforcement des capacités des membres du RINDH des pays membres du G5-Sahel sur la lutte contre le terrorisme en lien avec les droits humains.

Cet atelier, organisé en partenariat avec IDLO Niger, a pour thème «le monitoring de la lutte contre le terrorisme en lien avec le respect des Droits de l’Homme » et regroupe des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH).

A l’entame de cette cérémonie, le Président du RINDH, a tout d’abord fait observer une minute de silence  pour le repos de l’âme des  victimes de l’attaque terroriste de Solhan au Burkina Faso.

Pr Khalid Ikhri s’est, ensuite, réjoui de la tenue de cette rencontre de réflexion sur la promotion et la protection des Droits Humains au sein du G5-Sahel, avec ses frères du RINDH après un an de ralentissement de leurs activités imposé par la pandémie de la COVID-19.

Selon le Pr Khalid Ikhri, ‘’la détériorisation de la situation sécuritaire au sahel et les risques croissants en Afrique de l’ouest sont de plus en plus très préoccupants à la lumière des attaques terroristes qui continuent dans la région du Lac Tchad, du Mali, du Burkina Faso et du Niger’’.

‘’Cette situation a, non seulement, affecté les activités économiques des zones touchées, mais a également engendré des graves violations des droits humains dont entre autres les pertes massives en vies humaines, des atteintes à l’intégrité physique, des enlèvements surtout des femmes et des enfants, des viols, des atteintes aux biens publics et privés’’ a reconnu  le Président de la CNDH.

Aussi, a-t-il indiqué, ‘’cette situation a favorisé le développement dans la sous-région de la criminalité transnationale organisée, y compris la migration irrégulière, et le trafic de drogue et d’arme. A tous ces défis, s’imposent donc une mutualisation des efforts entre les INDH en lien avec le respect des Droits Humains’’.

L’objectif recherché à travers la création de ce Réseau était non seulement d’accompagner les différents Etats du G5-Sahel dans la prévention et la lutte contre le terrorisme en lien avec le respect des Droits de l’Homme, mais aussi de concevoir et mettre en œuvre un programme intégrateur en matière des Droits Humains pour les INDH G5-Sahel.

‘’Cet atelier qui nous réunit ce jour à Niamey vient donc à point nommé en tant qu’INDH’’ a laissé entendre le Président Khalid Ikhiri.

‘’La promotion et la protection des Droits de l’Homme deviennent de plus en plus complexes dans ce contexte de montée des attaques terroristes, qui désormais changent non seulement de mode opératoire, mais de cible en s’attaquant directement aux populations civiles’’ a fait savoir le Pr Khalid Ikhri.

Auparavant, le secrétaire permanent RINDH-G5-Sahel, M. Mohamed Abdou Kaoua, et le Directeur pays d’IDLO Niger, M. Alhousseinou Moctar ont tour à tour pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants venus des différents pays du G5-Sahel  et faire un bref exposé de leurs institutions respectives.

Source : ANP