Niger Archives - Page 17 sur 30 - Journal du niger

Dakar hôte de la semaine de la mobilité durable et du climat

La rencontre se tiendra notamment du 13 au 17 septembre 2022 au Sénégal.Elle est organisée sous l’égide du ministère sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement par le biais du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), en partenariat avec le réseau Coopération pour le Développement et l’Amélioration des transport urbains et périurbains (Codatu) et l’Association Climate Chance.

La Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) permettra d’organiser simultanément la 18e conférence de la Codatu et le troisième sommet Climate Chance Afrique.

« Cette rencontre de dimension internationale a pour but de favoriser un développement des territoires compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris, notamment en ce qui concerne la mobilité », a expliqué le ministre Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Mansour Faye a souligné l’importance de la participation des collectivités territoriales dans la lutte contre les changements climatiques, notamment l’émission de gaz à effet de serre.

« La prise en charge des collectivités territoriales est fondamentale dans la lutte contre les changements climatiques et une attention particulière doit être accordée aux secteurs les plus émissifs notamment l’énergie, le bâtiment et le transport », a indiqué le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, justifiant ainsi l’implication du ministère des Collectivités territoriales dans l’organisation de la Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) à Dakar.

Il a souligné qu’en Afrique, près de 20 % des Gaz à effet de Serre (GES) mesurés dans les villes les plus importantes sont émis par les transports.

 Au terme de cette semaine qui se présente déjà comme une pré-COP pour l’Afrique, les participants adopteront la « Déclaration de Dakar ». Celle-ci sera une feuille de route opérationnelle pour la mobilité durable et le renforcement de l’action climat dans les territoires. Elle sera une contribution collective à la COP26 prévue à Glasgow.

Selon ses organisateurs, le rendez-vous de Dakar verra la participation de nombreux acteurs de la transition et de la lutte contre le changement climatique, étatiques et non-étatiques, afin de faire bénéficier au Sénégal et au continent africain d’un moment fort de mobilisation sur les questions de durabilité et de lutte contre le changement climatique.

Plusieurs réseaux seront engagés : Convention des maires en Afrique Subsaharienne (Comssa), Communauté de pratique « MobiliseYourCity », Club des Autorités organisatrices de la mobilité Nord/Sud, le réseau des établissements d’enseignement supérieur et de recherche francophones avec le soutien de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

L’Unicef « très affligée » par la mort de 20 élèves dans l’incendie d’une école de Niamey

Suite à l’incendie qui s’est produit dans une école de Niamey et qui a fait au moins 20 enfants victimes, le représentant de l’UNICEF au Niger, M. Aboubacry Tall a indiqué dans une déclaration publiée mercredi 14 avril 2021 que « l’UNICEF est très affligée par la perte de vies humaines, après l’effroyable incendie qui s’est produit dans une école à Niamey ».

Lire ci-dessous la déclaration :

« L’UNICEF est très affligée par la perte de vies humaines, après l’effroyable incendie qui s’est produit dans une école à Niamey. 

« L’UNICEF est particulièrement attristée par le fait que la plupart des victimes sont des enfants.

« Nous sommes de tout notre cœur avec les enfants et les familles concernées, avant tout, celles qui ont perdu leurs proches.

« Nous exprimons notre profonde sympathie aux victimes, aux familles et aux communautés touchées par cet incident. »

« L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec les autorités et ses partenaires sur place pour apporter son soutien et fournir l’assistance nécessaire pour accompagner les enfants et leurs familles. »

 Déclaration attribuable à M. Aboubacry Tall, Représentant de l’UNICEF a.i. au Niger

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger

Pour plus d’informations, merci de contacter :

Lalaina Fatratra Andriamasinoro, UNICEF Niger, lfandriamasinoro@unicef.org

L’armée américaine offre au Niger 50.000 brochures de sensibilisation sur le danger des engins explosifs improvisés

L’Armée américaine met à la disposition des forces armées nigériennes (FAN) un lot de 50.000 brochures destinées à la sensibilisation des populations civiles nigériennes sur le danger des engins explosifs improvisés (EEI).

La remise du lot de ces supports de communication a eu lieu, le mercredi 14 Avril, dans les locaux de l’Etat- Major des Armées du Niger, en présence de plusieurs hauts responsables de l’armée nigérienne, ainsi que des autres corps de défense et de sécurité du Niger. L’armée américaine y était représentée par des officiers de l’armée de terre.

Dans son discours d’entré , le chef de bureau des opérations des FAN, le colonel-major Hamadou Djibo a mis en exergue toute l’importance de cet appui de l’armée américaine au profit de l’armée nigérienne. « Les engins explosifs improvisés (EEI) sont  une des préoccupations majeures dans nos opérations », a indiqué le Chef de Bureau des opérations des FAN, qui a par la même occasion rappelé que, « les populations civiles ne sont pas également épargnées » par le danger que constitue les EEI. Il a en ce sens rappelé quelques exemples notamment la mort des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le 21 février dernier, jour du scrutin présidentiel, suite à l’explosion de leur véhicule qui a sauté sur une mine dans la Région de Tillabéry.

Selon lui, « pour conjurer ce sort, les FAN ont pris les dispositions nécessaires dès les premiers instants pour lutter contre  cette menace  et ce, en collaboration avec ses partenaire américains. En effet, les forces spéciales des Etats Unis  sont venues nous appuyer  et nous soutenir afin que nous trouvions des solutions pour lutter contre cette menace qui met en danger la sécurité de nos militaires et des populations ».

Le Colonel-major Hamadou Djibo a, en outre, indiqué que cette coopération militaire nigéro-américaine « a permis de dispenser une formation sur le désamorçage des EEI à plusieurs de nos militaires », avant d’ajouter que « ces efforts conjoints  se sont étendus  à la conception des dépliants  de sensibilisation et de signalisation sur les EEI et à la mise ne place d’une ligne  d’information ».

Le Chef de Bureau des opérations des FAN a également souligné que la réalisation de ces 50.000 brochures mises à la disposition de l’armée nigérienne par le Gouvernement américain « va renforcer davantage nos  capacités à contrer cette menace et à réduire ces effets destructeurs sur nos populations ».

Selon le représentant de l’armée américaine, cette campagne de sensibilisation sur le danger des EEI est d’autant importante et propice qu’elle intervient à un moment où les groupes terroristes qui menacent la sécurité du Niger ont « commencé à utiliser les engins explosifs improvisés pour cibler les populations innocentes ».

C’est pourquoi, a-t-il souligné, « le ministère nigérien de la défense a donné la priorité au développement de pratique de partage de l’information pour éradiquer les engins explosifs improvisés », expliquant que « c’est ce  à quoi vise l’initiative de sensibilisation et de signalement des engins explosifs improvisés ».

Enfin, a ajouté l’officier de l’United States Spécial Opérations Forces (USSOF), cette campagne vise également « à améliorer la communication et la coopération  entre les FDS et la population  civile, y  compris avec les chefs traditionnels, spirituels  et religieux ».

Ces engins utilisés par les groupes terroristes font de plus en plus de victimes tant dans les rangs des forces de défense et de sécurité (FDS) qu’au sein des populations civiles.

Source : ANP

Commission Uemoa : le Sénégal retrouve la présidence

Le sénégalais Abdoulaye Diop a été nommé président de la Commission de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa).
L’Acte de nomination du nouveau président ainsi que celui des autres membres de la commission ont été signés hier par Roch Marc Christian Kaboré, président du Burkina Faso, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Uemoa.

L’ancien ministre sénégalais du Budget (2009-2012), remplace Abdallah Boureima, ancien ministre de l’Economie et des Finances nigérien nommé le 10 avril 2017 dont le mandat est arrivé à terme.

Lors de sa 22ème session ordinaire tenue par visioconférence le 25 mars 2021, la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Uemoa avait décidé de confier la présidence de la Commission de l’Union au candidat proposé par la République du Sénégal. Il avait à ce titre demandé que la nomination des membres de la commission intervienne au plus tard le 1er mai 2021.

Inspecteur du Trésor de formation sorti de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (Enam), Abdoulaye Diop a été plusieurs fois directeur de cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances. Il a été aussi le directeur de cabinet de Cheikh Hadjibou Soumaré, ancien Premier ministre sénégalais et président de la Commission de l’Uemoa entre 2011 et 2017.

Jusqu’à sa nomination à ce poste, Abdoulaye Diop occupait la fonction de Ministre-Conseiller du président de la République Macky Sall. « Abdoulaye Diop a été exemplaire dans la gestion du budget de l’État. Un homme de valeurs, de qualité humaine et très rigoureux dans le travail » confie une source au ministère de l’Economie et des Finances.

Macky Sall avait porté son choix sur Abdoulaye Diop depuis quatre ans après la démission de Cheikh Hadjibou Soumaré en 2016. Mais le Niger qui convoitait le poste, avait brandi une lettre d’engagement sur la rotation de la présidence de la Commission de l’Uemoa signée par l’ancien chef d’État du Sénégal, Abdoulaye Wade. Sur fonds de concessions et de médiation, le Sénégal avait accepté de soutenir le candidat nigerien Abdallah Boureima, mettant fin au feuilleton diplomatique entre Dakar et Niamey.

Outre le Sénégalais, les autres membres de la Commission de l’Uemoa ont été aussi nommés hier, par le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouver­nement de l’Union. Il s’agit de Jonas Gbian, au titre de la République du Bénin, Filiga Miche lsawadogo, au titre du Burkina Faso, Paul Koffi Koffi, au titre de la République de Côte d’Ivoire, Mamadù Serifo Jaquite, au titre de la République de Guinée-Bissau, Lassine Bouare, au titre de la République du Mali, Maha­madou Gado, au titre de la République du Niger, Kako Nubukpo, au titre de la République togolaise.

Le Président Mohamed Bazoum a accordé une audience à l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Niger

Le Président de la République Mohamed Bazoum a accordé une audience, ce mercredi 14 avril 2021, à l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Niger, M. Hermann Nicolaï, porteur d’un message de félicitations de la Chancelière Angela Merkel.

A sa sortie d’audience, le diplomate allemand a déclaré à la presse qu’au cours de cet entretien « ils ont fait l’état de la coopération entre le Niger et l’Allemagne qui date de plus d’un demi-siècle », informant que récemment s’y est ajoutée la coopération dans le secteur de la sécurité à celle du développement.

Selon Hermann Nicolai, en effet, « l’Allemagne a des forts engagements au Niger sur le plan militaire, grâce notamment au soutien qu’elle apporte aux Forces Spéciales du Niger », soulignant que son pays « soutient également l’établissement d’une école des Forces Spéciales à Tilia, une école de sous-officiers à Agadez et tout un tas d’autres engagements ».

« Nous avons aussi étudié avec une grande attention le programme d’élections et le discours d’investiture du Président Mohamed Bazoum, et nous avons remarqué la grande priorité qui est donnée au secteur de l’éducation », a-t-il fait remarquer avant de déclarer que « malgré que le secteur de l’éducation ne fait pas partie des priorités de la coopération entre le Niger et l’Allemagne, nous nous devons donc de le renforcer pour donner la chance au Président Mohamed Bazoum d’avoir un succès avec les grands plans qu’il a pour l’éducation au Niger ».

Il a surtout fait savoir que « l’Allemagne a des expertises, des expériences et aussi des moyens à offrir au Niger dans ce sens ».

Source : ANP

Niger : l’incendie d’une école fait vingt victimes

Les écoliers décédés ont été pris au piège par un feu qui a ravagé une vingtaine de classes en paillote.Le drame a eu lieu hier mardi vers 15h (16 heures locales) dans un quartier périphérique situé près de l’aéroport de Niamey, la capitale du pays, selon Sidi Mohamed, commandant des sapeurs-pompiers nigériens.

S’exprimant à la télévision publique, il a expliqué que « les secours sont partis rapidement, le feu a été éteint ». « Mais, a-t-il déploré, le pouvoir calorifique du feu était énorme, ce qui a permis l’embrasement généralisé de ces classes et les enfants n’ont pas pu sortir ».

Après le drame, le Premier ministre du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou, s’est rendu sur les lieux.

Humanitaire : le gouvernement suspend les activités de l’ONG française Acted à Diffa

Les activités de l’ONG française Acted ont été « suspendues jusqu’à nouvel ordre » dans la région de Diffa. Les autorités régionales  soupçonnent les activités de l’organisation non gouvernementale (ONG) Acted  de « connexions douteuses et subversives au profit d’une organisation terroriste ». Une enquête est en cours pour clarifier la situation de l’organisation selon le gouverneur Issa Lémine.

Lire ci-dessous l’intégralité de la correspondance du gouverneur Issa Lémine adressée au coordinateur régional de l’ONG  Acted

 

Issa lemine suspend Acted

 

Niamey : un incendie fait une vingtaine de morts dans une école

Une vingtaine d’écolier ont perdu la vie hier, mardi 13 avril 2021 dans un incendie a Niamey.

L’incendie, qui s’est déclenché aux environs de 16h30 pendant que les élèves étaient en classe, a également causé d’importants dégâts matériels. L’origine du feu reste inconnue.

Une vingtaine d’écoliers sont morts calcinés dans l’incendie de plusieurs classes en paillote à Niamey, a annoncé le commandant des sapeurs-pompiers du Niger à la télévision publique.

« Vingt et une classes en paillote ont pris feu. Une vingtaine d’enfants ont été pris au piège, a expliqué le commandant Sidi Mohamed. Les secours sont partis rapidement, le feu a été éteint (…) mais le pouvoir calorifique du feu était énorme, ce qui a permis l’embrasement généralisé de ces classes et les enfants n’ont pas pu sortir. »

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu sur le lieu du sinistre en compagnie des Ministres en charge de l’éducation.

Une enquête est ouverte afin de situer l’origine et la cause de l’incendie, a-t-on appris.

Covid-19 : l’Afrique atteint quatre millions de cas (CDC)

Le Centre africain de contrôle des maladies (CDC) a déclaré que le nombre de cas confirmés de Covid-19 en Afrique a atteint 4.350.512 à la date du lundi 12 avril.Le nombre de décès dus à la pandémie s’élève quant à lui 115.765, tandis que 3.906.408 patients à travers le continent se sont rétablis de la maladie.

L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, l’Éthiopie et l’Égypte figurent parmi les pays africains les plus touchés par la pandémie, indique le CDC.

L’Afrique du Sud a enregistré 1.558.458 cas de Covid-19, soit le plus grand nombre de cas parmi les pays africains, suivie du Maroc avec 502.102 cas et de la Tunisie avec 271.861 cas, note-t-on.

Les pays africains ont reçu jusqu’à présent plus de 33,8 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 provenant de différentes sources, principalement de l’initiative Covax et d’accords bilatéraux extérieurs.

Le CDC est une institution technique spécialisée de l’Union africaine qui soutient les États membres dans leurs efforts pour renforcer les systèmes de santé et améliorer la surveillance, la réponse aux urgences, la prévention et le contrôle des maladies.

Un émissaire du Président français Emmanuel Macron reçu par le Président Mohamed Bazoum

Le Président de la République Mohamed Bazoum a reçu,  en début de matinée de ce mardi 13 avril 2021, l’Ambassadeur de France au Niger, M. Alexandre Garcia, porteur d’un message du Président français Emmanuel Macron.

Face à la presse, le diplomate français dit avoir remis au Chef de l’Etat nigérien une lettre de félicitations que lui a adressée le Président de la République française Emmanuel Macron suite à son élection. «  Je lui ai fait part de notre soutien et notre désir de poursuivre notre coopération très étroite  et du souhait du Président de la République française de renfoncer cette coopération qui est fondée sur des liens d’amitié très anciens et très étroits entre nos deux pays », a-t-il ajouté.

M. Alexandre Garcia a, en outre, rapporté que la rencontre avec le Président nigérien a aussi porté sur plusieurs sujets notamment la sécurité ; le suivi des décisions du Sommet du G5 Sahel de N’Djamena. A ce sujet, le diplomate français a rappelé qu’ils y a une feuille de route à respecter ensemble, et qu’il faut notamment travailler sur  les questions pas seulement de sécurité et de lutte contre le terrorisme au sens strict, mais également les questions de retour de l’Etat dans les services publics dans les régions en crise au Niger, particulièrement la région de Tillabéry.

L’Ambassadeur de France au Niger d’ajouter qu’ils ont également évoqué avec le Président Bazoum  des grands chantiers à venir dans la politique nigérienne et des sujets sur lesquels la France peut apporter son  concours, notamment l’éducation, la santé, l’agriculture, l’énergie, etc.

« En tous cas vous pouvez compter sur la France pour rester aux côtés du Niger en cette période très importante. La France à titre bilatéral, mais également en tant que membre de l’Union Européenne peut apporter son soutien au Niger dans tous les domaines », a rassuré le diplomate français.

Source : ANP

Ramadan 2021 : le premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou adresse un message aux nigériens

Le croissant lunaire marquant le début du mois saint de Ramadan a été aperçu dans plusieurs localités du Niger. Le Ramadan débute donc officiellement ce mardi 13 avril comme annoncé par le Conseil islamique du Niger dans un communiqué. A cette occasion, le premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou a adressé un message de paix et de communion à l’ensemble du peuple nigérien.

Lire ci-dessous le message du Premier ministre :

Bismillahi Rahamanir-Rahim

Mes chers compatriotes

Par la Grâce d’Allah, le Tout Puissant, le Miséricordieux, la Oumma Islamique de notre pays, entame à partir de demain 13 Avril 2021, et cela pour un mois, le jeûne du mois de Ramadan.

Le Croissant lunaire qui marque le début de cette dévotion a, en effet, été aperçu dans plusieurs localités de notre territoire.

Ainsi donc, comme il est de coutume en pareille circonstance, je m’adresse à vous pour vous souhaiter, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Mohamed Bazoum, une bonne observance et un bon déroulement de ce troisième pilier de l’Islam.

Mes chers concitoyens

Mois béni, le mois de Ramadan est non seulement synonyme de dévotion mais également de solidarité et de tolérance mutuelle.

C’est pourquoi, nous devons mettre à profit cette période pour, multiplier les invocations, les bonnes actions et encourager le pardon mutuel.

Nous devons aussi prier pour le repos des âmes de nos martyrs, populations civiles et vaillants éléments des forces de défense et de sécurité victimes du terrorisme.

Mes chers compatriotes

Le jeûne du mois de Ramadan intervient cette année au moment où s’installent les nouvelles autorités au terme d’un processus électoral qui, pour la première fois depuis notre indépendance, a permis un passage de témoin entre deux Présidents de la République (sortant et entrant) tous démocratiquement élus.

Rendons donc Grâce à Allah qui a permis à notre pays de vivre ce moment historique.

Prions aussi dans la paix et la concorde pour que le Tout Puissant, le Miséricordieux nous permette de consolider ensemble cet acquis démocratique gage de stabilité et de progrès pour notre pays. Pour cela, le pardon et la tolérance mutuelle doivent encore et toujours guider nos comportements pendant et même après ce mois béni de Ramadan.

C’est aussi l’occasion de lancer un appel à la solidarité en faveur de nos compatriotes les moins nantis afin de les aider à accomplir ce devoir sacré dans la dignité.

Aux commerçants et distributeurs de produits de première nécessité, je leur demande de bannir la pratique de hausse injustifiée des prix.

ASSALAMOU ALEYKOUM WA RAHMATOULLAHI TAALA WA BARAKATOUHOU

La CNDH et MoNDe Kourcia interpellent le Chef du gouvernement sur le respect de la loi sur le quota

La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) et le Mouvement Nigérien pour la Démocratie (MoNDe Kourcia), dans un communiqué conjoint rendu publique le samedi 10 avril 2021, ont interpellé le Gouvernement sur le respect de la loi sur le quotaLes deux structures ont toutefois regretté qu’au niveau des postes nominatifs, notamment au Gouvernement, sur les 34 membres, on ne compte que 5 femmes.

Lire ci-dessous, l’intégralité du communiqué.

«Dans le cadre du cycle électoral, la Commission Nationale des Droits Humains et le Mouvement Nigérien pour la Démocratie (MoNDe Kourcia) ont mené un certain  nombre d’activités de plaidoyer en faveur du respect du quota de 25% dans les postes électifs et 30% dans les postes nominatifs conformément à loi  N 20 19- 69 du 24 décembre 2019, instituant le système de quota dans les fonctions électives, au Gouvernement et dans l’Administration de l’État.

Ces activités ont conduit les deux structures à rencontrer les leaders politiques de tous bords pour les sensibiliser sur la prise en compte de la participation politique effective des femmes, des jeunes et des personnes handicapées. Des engagements fermés ont été pris par ces leaders pour le respect du quota à tous les niveaux de responsabilité politique.

La CNDH et le MoNDe Kourcia se félicitent des résultats législatifs qui ont permis une représentation hautement appréciable des femmes au niveau de la représentation nationale : sur 166 députés on compte 49 femmes, soit 29,5%. Cependant au niveau de la liste des membres du gouvernement sur 34, on ne compte que 5 femmes, soit 14,7% au lieu des 30% pour les postes nominatifs prévus par  la loi du 24 décembre 2019. Cela est à déplorer car il traduit le non-respect de la loi nonobstant les engagements souscrits par les leaders politiques.

La CNDH et le MoNDe kourcia interpellent le Chef du gouvernement et les partis politiques de la majorité pour le respect scrupuleux de cette disposition de la loi sur le quota. Dès lors, sans relâche, elles continueront le plaidoyer à tous les niveaux pour corriger ce manquement qui a pour conséquence immédiate la non jouissance de leurs droits par les femmes.

Dans cette perspective, la CNDH et le MoNDe kourcia sollicitent la participation de toutes les parties prenantes, partis politiques et Associations des droits humains actives dans la promotion et la protection des droits des femmes pour l’atteinte de ces nobles objectifs.

Nous misons sur les Futures nominations pour le respect des dispositions législatives.

Que Dieu bénisse le Niger et son peuple, amine.

Fait à Niamey le 10/04/2021»

L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Niger inaugure sa nouvelle bibliothèque

L’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger, M. Eric Whitaker a présidé, le jeudi 8 avril au nouveau siège de l’Ambassade des Etats-Unis, la cérémonie d’inauguration de la nouvelle bibliothèque du Centre Culturel Américain.

Ce centre, en plus des Espaces américains d’Agadez, de Zinder, de Maradi et de Tahoua, est l’une des cinq bibliothèques que les Etats-Unis soutiennent au Niger et qui permettent aux populations nigériennes d’apprendre davantage sur les États-Unis, sa culture, son histoire, son gouvernement et sa politique.

Dans son adresse à  cette occasion, l’Ambassadeur Eric Whitaker a indiqué que « ce nouveau bâtiment est l’Ambassade la plus éco énergétique au monde. Il met en valeur l’ingéniosité, l’ingénierie et la technologie américaines, ainsi que notre engagement à lutter contre les changements climatiques ».

Le nouveau Centre Culturel Américain « est une autre façon pour l’Ambassade de soutenir l’éducation au Niger et qui nous permet de dire avec confiance que « Le Niger se lève ! » ».

Pour sa part, le Porte-Parole de l’Ambassade et Directeur du Centre culturel américain, M. Stephen Dreikorn a rappelé que cette ouverture répond  aux appels de beaucoup de clients.  « Ils ont demandé que le nouveau Centre Culturel Américain rouvre avant le Ramadan. Pour répondre à ces appels et demandes, à partir d’aujourd’hui, les gens peuvent utiliser notre Bibliothèque équipée de l’internet gratuit ».

« Nous offrons également des séances gratuites de conseil avec notre conseiller Education USA pour les étudiants qui envisagent d’étudier aux États-Unis. Cette consultation concerne également les parents de ces élèves », a-t-il ajouté.

Après le Ramadan, dès que les conditions le permettent, l’Ambassade compte réunir, en plus grands nombre, des soirées cinéma gratuites en français et en anglais dans la salle polyvalente. « Nous allons également réunir des groupes de discussion hebdomadaires en anglais », a déclaré Stephen Dreikorn.

Source : ANP

Assemblée nationale : les sept commissions permanentes présentent les membres de leurs bureaux

Le Président de l’Assemblée nationale, l’honorable Seini Oumarou a présidé, hier jeudi 08 Avril 2021, une séance plénière du parlement où les sept commissions permanentes de l’institution ont présenté les membres de leurs bureaux respectifs.  Au nombre de (7), ces commissions sont dirigées chacune par un Président qui ont été désignés en fonction de la configuration de l’Assemblée nationale.

Voici la liste des présidents des différentes commissions de l’Assemblée nationale et leurs partis politiques respectifs :

1-Commission des Finances et du Budget (CF) : Issaka Assoumane (PNDS Tarrayya)

2- Commission des Affaires Economiques et Plan (CAE/P) : Moutari Ousmane (RDR Tchanji)

3- Commission des Affaires Etrangères et de la coopération (CAE/C) : Karidjo Mahamadou (PNDS Tarrayya)

4- Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAG/I) : Kalla Moutari (PNDS Tarrayya)

5- Commission des Affaires Sociales et Culturelles(CAS) : Hassoumi Tahirou Mayaki (MODEN/FA Lumana)

6- Commission du Développement Rural et de l’Environnement (CDR/E) : Mme Maizoumbou Hapsatou Djibrilla (MNSD Nassara)

7- Commission de la Défense et de la sécurité (CDS) : Mounkaila Issa  (RNDP Anneima Banizoumbou)

Cette 1ere session ordinaire au titre de l’année 2021 dite session des lois durera trois mois, indique-t-on.

L’ancien Ministre d’Etat Foumakoye Gado nommé Haut Représentant du Président de la République

L’ancien ministre du pétrole de 2011 à 2021Pierre Foumakoye Gado, a été nommé ce jeudi 08 avril par décret présidentiel au poste de Haut Représentant du Président de la République (HRPR).

Le Haut Représentant du Président de la République, note-t-on, est chargé de l’exécution des missions que lui a confiées le Président de la République tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire national, notamment la conduite et la gestion des projets à caractère politique, économique et social.

Selon le décret déterminant les missions de ce service rattaché à la Présidence de la République, le Haut Représentant du Président de la République occupe la cinquième position dans l’ordre du protocole d’Etat. Il  dispose également d’un  Cabinet avec, entre autres, un Directeur, des conseillers techniques et agents de sécurité.

Poste non prévu par la Constitution, le Haut Représentant, qui est la 5e personnalité de l’Etat dans l’ordre protocolaire,  est chargé de l’exécution des missions de représentation du Président de la République tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Il a été créé par décret du Président de la République en mai 2016.

Foumakoye Gado, proche de l’actuel président Bazoum Mohamed tout comme de son prédécesseur, Issoufou Mahamadou, c’est une personnalité influente au sein du parti au pouvoir, PNDS Tarrayya.

 

Niger : Bazoum démarre avec 33 ministres

Le nouveau président nigérien, Mohamed Bazoum, a nommé un gouvernement qui promeut la jeunesse et l’expertise de ses membres.Bazoum tient son équipe. Après sa prise de fonction le 1er avril dernier, il a procédé le 7 avril à la nomination de son gouvernement. Il s’agit de trente-trois ministres dont cinq femmes.

Le même jour déjà, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, nommé en fin de semaine dernière, a prêté serment devant les députés. Il dirigera le reste de l’équipe qui devra conduire la politique du successeur de Mahamadou Issoufou.

Le fils de ce dernier, Mahamane Sani Mahamadou, 37 ans, directeur de campagne du président Bazoum, est propulsé ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables. D’après les témoignages, il a fait de brillantes études aux États-Unis et en Grande-Bretagne.

Cette nomination entre en droite ligne dans la politique que veut prôner le nouveau président. Dorénavant, la gestion de l’action publique sera assurée par « des cadres promus sur la base de leurs compétences techniques et de leur moralité », avait-il dit dans son discours d’investiture.

Ainsi dans ce premier gouvernement, beaucoup de jeunes font leur entrée même s’il marque son ancrage au sein des formations qui composent la mouvance présidentielle, à savoir la Mouvance pour le renouveau national (MRN) qui a soutenu la candidature du président Bazoum. Les trois principaux partis de cette formation se taillent la part du lion. Le PNDS se retrouve avec 16 postes ministériels, le MPR cinq et le MNSD quatre.

Mais selon plusieurs observateurs, le gouvernement est, en plus d’être renouvelé, rajeuni à plus de 50%. Outre Mahamane Sani Mahamadou, d’autres jeunes sont nommés à la tête de ministères comme les Finances, la Justice, le Plan et l’Éducation nationale.

Voici la liste du nouveau gouvernement :

1. Premier ministre : Ouhoumoudou Mahamadou

2. Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération : Hassoumi Massoudou

3. Ministre d’Etat à la Présidence de la République : Rhissa Ag Boula

4. Ministre de la Défense Nationale : Alkassoum Indattou

5. Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation : Alkache Alhada

6. Ministre de la Formation Professionnelle : Kassoum Maman Moctar

7. Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : Phd. Mamoudou Djibo

8. Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales : Dr Illiassou Idi Maïnassara

9. Ministre des Mines : Madame Ousseini Hadizatou Yacouba

10. Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information : Hassane Barazé Moussa

11. Ministre des Transports : Oumarou Malam Alma

12. Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes : Laouan Magagi

13. Ministre de l’Elevage, Porte parole du Gouvernement : Tidjani Idrissa Abdoulkadri

14. Ministre de l’Equipement : Hamadou Adamou Souley

15. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Dr Boubakar Hassan

16. Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions : Zada Mahamadou

17. Ministre des Finances : Ahmat Jidoud

18. Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes : Gado Sabo Moctar

19. Ministre de l’Agriculture : Dr Alambedji Abba Issa

20. Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Assainissement : Maïzoumbou Laoual Amadou

21. Ministre du Plan : Abdou Rabiou

22. Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables : Mahamane Sani Mahamadou

23. Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat : Mohamed Hamid

24. Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire : Maman Ibrahim Mahaman

25. Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant : Madame Allahoury Aminata Zourkaleini

26. Ministre de l’Education Nationale : Dr Rabiou Ousman

27. Ministre de l’Hydraulique : Adamou Mahaman

28. Ministre de la Fonction Publique et du Travail : Madame Ataka Zaharatou Aboubacar

29. Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification : Madame Garama Saratou Rabiou Inoussa

30. Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale : Dr Ibrahim Boukary

31. Ministre de la Jeunesse et du Sport : Sekou Doro Adamou

32. Ministre déléguée auprès du Ministre des Finances chargée du Budget : Madame Gourouza Magagi Salmou

33. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation : Dardaou Zaneidou

34. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine : Youssouf Mohamed Almouctar

Niger : Bazoum démarre avec 33 ministres

Le nouveau président nigérien, Mohamed Bazoum, a nommé un gouvernement qui promeut la jeunesse et l’expertise de ses membres.Bazoum tient son équipe. Après sa prise de fonction le 1er avril dernier, il a procédé le 7 avril à la nomination de son gouvernement. Il s’agit de trente-trois ministres dont cinq femmes.

Le même jour déjà, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, nommé en fin de semaine dernière, a prêté serment devant les députés. Il dirigera le reste de l’équipe qui devra conduire la politique du successeur de Mahamadou Issoufou.

Le fils de ce dernier, Mahamane Sani Mahamadou, 37 ans, directeur de campagne du président Bazoum, est propulsé ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables. D’après les témoignages, il a fait de brillantes études aux États-Unis et en Grande-Bretagne.

Cette nomination entre en droite ligne dans la politique que veut prôner le nouveau président. Dorénavant, la gestion de l’action publique sera assurée par « des cadres promus sur la base de leurs compétences techniques et de leur moralité », avait-il dit dans son discours d’investiture.

Ainsi dans ce premier gouvernement, beaucoup de jeunes font leur entrée même s’il marque son ancrage au sein des formations qui composent la mouvance présidentielle, à savoir la Mouvance pour le renouveau national (MRN) qui a soutenu la candidature du président Bazoum. Les trois principaux partis de cette formation se taillent la part du lion. Le PNDS se retrouve avec 16 postes ministériels, le MPR cinq et le MNSD quatre.

Mais selon plusieurs observateurs, le gouvernement est, en plus d’être renouvelé, rajeuni à plus de 50%. Outre Mahamane Sani Mahamadou, d’autres jeunes sont nommés à la tête de ministères comme les Finances, la Justice, le Plan et l’Éducation nationale.

Voici la liste du nouveau gouvernement :

1. Premier ministre : Ouhoumoudou Mahamadou

2. Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération : Hassoumi Massoudou

3. Ministre d’Etat à la Présidence de la République : Rhissa Ag Boula

4. Ministre de la Défense Nationale : Alkassoum Indattou

5. Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation : Alkache Alhada

6. Ministre de la Formation Professionnelle : Kassoum Maman Moctar

7. Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : Phd. Mamoudou Djibo

8. Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales : Dr Illiassou Idi Maïnassara

9. Ministre des Mines : Madame Ousseini Hadizatou Yacouba

10. Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information : Hassane Barazé Moussa

11. Ministre des Transports : Oumarou Malam Alma

12. Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes : Laouan Magagi

13. Ministre de l’Elevage, Porte parole du Gouvernement : Tidjani Idrissa Abdoulkadri

14. Ministre de l’Equipement : Hamadou Adamou Souley

15. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Dr Boubakar Hassan

16. Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions : Zada Mahamadou

17. Ministre des Finances : Ahmat Jidoud

18. Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes : Gado Sabo Moctar

19. Ministre de l’Agriculture : Dr Alambedji Abba Issa

20. Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Assainissement : Maïzoumbou Laoual Amadou

21. Ministre du Plan : Abdou Rabiou

22. Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables : Mahamane Sani Mahamadou

23. Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat : Mohamed Hamid

24. Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire : Maman Ibrahim Mahaman

25. Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant : Madame Allahoury Aminata Zourkaleini

26. Ministre de l’Education Nationale : Dr Rabiou Ousman

27. Ministre de l’Hydraulique : Adamou Mahaman

28. Ministre de la Fonction Publique et du Travail : Madame Ataka Zaharatou Aboubacar

29. Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification : Madame Garama Saratou Rabiou Inoussa

30. Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale : Dr Ibrahim Boukary

31. Ministre de la Jeunesse et du Sport : Sekou Doro Adamou

32. Ministre déléguée auprès du Ministre des Finances chargée du Budget : Madame Gourouza Magagi Salmou

33. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation : Dardaou Zaneidou

34. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine : Youssouf Mohamed Almouctar

Afrique : « le déficit de culture démocratique » à l’origine des crises électorales (chercheur)

Sur le continent noir, la lutte pour le pouvoir donne souvent lieu à des élections sous haute tension. Pour Gilles Yabi, analyste politique, il faut couper le mal à la racine.Du diagnostic du fondateur du Think tank Wathi, il ressort que « le déficit de culture démocratique » a plongé un certain nombre de pays africains dans des violences électorales récurrentes.

Pour que les scrutins, surtout la présidentielle, ne soient plus des moments d’instabilité, Gilles Yabi propose un remède : « Il faut investir dans les dimensions non électorales de la démocratie. Il s’agit notamment de l’éducation civique, de la culture politique, de la qualité de l’offre politique et de toutes les institutions impliquées dans l’organisation des élections. Il faut toujours penser à ces éléments même si on n’est pas en période électorale ».

S’exprimant ce mercredi 7 avril à Dakar, en marge de la conférence de presse de Partners West Africa Sénégal qui prépare un hommage au Général Lamine Cissé, le spécialiste des questions politiques a déconseillé la recherche de « solutions faciles ».

Par rapport au troisième mandat ayant divisé des pays africains, M. Yabi a soutenu que cette quête prouve « le manque d’éthique dans la gestion des affaires publiques », non sans mentionner qu’ « on ne peut pas consolider la démocratie si les gouvernants n’ont pas de culture démocratique ».

Les sources d’instabilité sont à éviter en Afrique de l’Ouest d’autant plus que les mouvements jihadistes y sévissent déjà. De l’avis du politologue, la région est confrontée à d’ « énormes défis sécuritaires » qui pourraient se corser « davantage dans le futur ».

Pour que cette prédiction ne se réalise pas, le Directeur exécutif de Wathi a invité à repenser la relation entre les gouvernants et les gouvernés. « La réponse strictement militaire ne suffit pas à régler durablement les problèmes de sécurité. On le voit bien au Sahel. Il faut également une approche politique, sociale et économique », a-t-il préconisé.

Dans le cadre de la célébration du second anniversaire de la disparition du Général Lamine Cissé (1939-2019), Partners West Africa Sénégal, dont il fut le tout premier président du Conseil d’administration, organise un colloque international le 16 avril prochain dans la capitale sénégalaise.

Le thème retenu pour ces activités de réflexion en mixte, présentiel et dématérialisé est « L’intégrité, l’éthique et la bonne gouvernance au service de la paix et de la sécurité, sur la voie tracée par un homme d’exception : le Général Lamine Cissé ».

Ce dernier fut notamment ministre de l’Intérieur du Sénégal, Chef d’Etat-Major Général des Armées du Sénégal, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique et Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest.

Le Nouveau Premier Ministre rencontre les membres du Cabinet de la Primature

Le Premier Ministre et Chef du Gouvernement nigérien, M. Ouhoumoudou Mahamadou a rencontré, ce mercredi 7 avril 2021 peu après sa prestation de serment devant le Parlement, l’ensemble des membres du Cabinet de la Primature.

L’objectif de cette rencontre est de créer les conditions d’une très bonne collaboration, a-t-il dit derechef. « Nous avons d’énormes chantiers devant nous, un travail important nous attend et un travail d’urgence », a déclaré M. Ouhoumoudou, précisant que « dans un premier temps, nous allons nous atteler à la préparation de la Déclaration de la Politique Générale qui doit être conforme au Programme de Renaissance Acte 3, qui a été le Programme du Candidat Mohamed Bazoum, ainsi que les grandes  lignes qu’il a évoquées dans son discours d’investiture »

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou d’indiquer que, de par les profils de chacun, « vous êtes une équipe dynamique, au service de mon prédécesseur qui lui a permis de passer dix années au cours desquels son travail a été hautement apprécié. Je voudrais, en votre nom, le remercier pour les résultats enregistrés et souhaiter qu’avec votre collaboration, nous puissions être à la hauteur du travail qu’il a accompli et que nous puissions être aussi à la hauteur des attentes de nos populations, du Président de la République qui attend de nous, surtout pour le démarrage immédiat, que nous produisions des résultats ».

Donc, a-t-il poursuivi,  « les 100 jours qui sont devant nous comptent parmi des jours capitaux. Il est important que nous déployions des efforts pour produire le plus rapidement possible des résultats tangibles ».

Auparavant, le Directeur de Cabinet du Premier Ministre, M. Boubacar Mara, a indiqué au nouveau Premier Ministre, qu’en le choisissant, le Président de la République a fait « un choix judicieux au regard de votre profil, de vos qualités humaines et techniques, et de votre parcours professionnel et politique pour avoir été un des acteurs déterminants de la mise en œuvre du Programme de la Renaissance 1 et 2 ».

« Qui mieux que vous pour être dans la concrétisation du Programme de Renaissance Acte 3 porté par le Président de la République, Chef de l’Etat », a-t-il ajouté, tout en rassurant le Premier Ministre, qu’en tant que ses premiers collaborateurs, « nous mesurons toute la portée des responsabilités qui sont les nôtres, et la part que nous devons jouer pour vous accompagner dans la mise en œuvre du Programme de Renaissance Acte 3 ».

Il a, par ailleurs, soutenu que « l’observance des lois et règlements sera notre boussole et la culture des résultats notre leitmotiv, le tout en lien avec la trajectoire tracée par le Président de la République dans son discours d’investiture ».

« Nous sommes conscients des défis auxquels notre pays fait face et des attentes de nos concitoyens dans plusieurs domaines », a-t-il enfin indiqué.

Auteur : ANP

Le premier ministre nigérien dévoile la composition du nouveau gouvernement

Composé de de 33 membres, le nouveau gouvernement du Président de la République, Monsieur MOHAMED BAZOUM a été dévoilé ce jour, mercredi 07 avril 2021.

COMMUNIQUE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT

Le Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a signé ce jour, un décret portant nomination des membres du Gouvernement

Aux termes de ce décret, sont nommés :

1.Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères et de la coopération : Hassoumi Massoudou

  1. Ministre d’Etat à la Présidence de la République : Rhissa Ag Boula

3. Ministre de la Défense Nationale : Alkassoum Indattou

4. Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation: Alkache Alhada

5. Ministre de la Formation Professionnelle : Kassoum Maman Moctar

6. Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : Phd. Mamoudou Djibo

  1. Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales : Dr Illiassou Idi Mainassara
  1. Ministre des Mines: Madame Ousseini Hadizatou Yacouba
  1. Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information: Hassane Barazé Moussa
  1. Ministre des Transports: Oumarou Malam Alma
  1. Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes : Laouan Magagi
  1. Ministre de l’Elevage, Porte parole du Gouvernement : Tidjani Idrissa Abdoulkadri
  1. Ministre de l’Equipement : Hamadou Adamou Souley
  1. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Dr Boubakar Hassan
  1. Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions : Zada Mahamadou
  1. Ministre des Finances : Ahmat Jidoud
  1. Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes: Gado Sabo Moctar
  1. Ministre de l’Agriculture: Dr Alambedji Abba Issa
  1. Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Assainissement: Maïzoumbou Laoual Amadou
  1. Ministre du Plan : Abdou Rabiou
  1. Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables: Mahamane Sani Mahamadou
  1. Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat : Mohamed Hamid
  1. Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire : Maman Ibrahim Mahaman
  1. Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant : Madame Allahoury Aminata Zourkaleini
  1. Ministre de l’Education Nationale: Dr Rabiou Ousman
  1. Ministre de l’Hydraulique : Adamou Mahaman
  1. Ministre de la Fonction Publique et du Travail : Madame Ataka Zaharatou Aboubacar
  1. Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification: Madame Garama Saratou Rabiou Inoussa
  1. Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale : Dr Ibrahim Boukary
  1. Ministre de la Jeunesse et du Sport: Sekou Doro Adamou
  1. Ministre déléguée auprès du Ministre des Finances chargée du Budget : Madame Gourouza Magagi Salmou
  1. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation:  Dardaou Zaneidou
  1. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine : Youssouf Mohamed Almouctar

Fait à Niamey, le 07 avril 2021

Le Secrétaire Général du Gouvernement

ABDOU DANGALADIMA

Abus sexuels de soldats de la FC G5 Sahel à Téra : La Force conjointe prend des mesures

Dans un communiqué publié le samedi 3 avril, la Force conjointe G5 Sahel (FC-G5S) a réagit aux cas d’abus sexuels commis par des soldats tchadien déployés à Téra au Niger dans le cadre de la Force conjointe du G5 Sahel.  Face à des faits d’une telle gravité, en lien avec les autorités nigériennes et tchadiennes, la FC-G5S a « pris des mesures idoines et rappelle qu’elle applique une politique de « tolérance zéro » en matière d’actes contraires aux droits de l’Homme, y compris les violences sexuelles sur le genre ».

Voici l’intégralité du communiqué :

La Force conjointe G5 Sahel (FC-G5S) a pris connaissance d’allégations de viol et de tentatives de viol concernant les soldats du 8ème bataillon, déployé dans la zone des trois frontières. Par conséquent, la Brigade prévôtale de la FC-G5S de Téra (Niger) a été saisie. Elle a établi que trois cas de viols sont avérés, dont l’un sur une fille de 11 ans, et deux autres sur des femmes mariées en présence de leurs époux sous la menace d’armes à feu.

Une mission conduite par le Commandant du Fuseau Centre de la Force s’est rendue à Téra pour prendre connaissance des faits et rencontrer les autorités administratives et les responsables du bataillon. Il a été noté, entre autres, que la fille victime de viol a été immédiatement prise en charge.

Face à des faits d’une telle gravité, en lien avec les autorités nigériennes et tchadiennes, la FC-G5S a pris des mesures idoines.

Il s’agit :

1- Du retrait des effectifs de la Force des soldats incriminés ;

2- Du rapatriement dans leurs pays d’origine ;

3- De l’initiation de sanctions disciplinaires ;

4- De l’ouverture d’une enquête pénale de concert avec les systèmes de justice pénale en vigueur (y compris coopération pénale judiciaire entre le Niger et le Tchad) ;

5- De l’assistance immédiate aux victimes, nonobstant les autres mécanismes qui accompagnent la Force ;

6- Du rappel formel de l’exigence de respect des droits de l’homme et du devoir d’exemplarité des militaires de la Force, qui devra être fait par chaque commandant de bataillon aux militaires placés sous ses ordres.

La FC-G5S obéit à des règles strictes en la matière et dispose d’outils et de procédures internes destinés à prévenir et réprimer ce type d’actes contraires aux valeurs sahéliennes. Ce cadre institutionnel régional, conforme aux règles du droit international, complète les dispositions juridiques de chaque Etat membre du G5 SAHEL – qui reste souverain pour décider des suites judiciaires à donner. Ainsi, une commission d’enquête a été érigée et est placée sous le contrôle du procureur de la République du Niger.

Elle a pour mission de recueillir toutes les informations indispensables à la hiérarchie pour apprécier les événements survenus à Téra afin que les coupables répondent de leurs actes et que des dispositions soient prises pour qu’ils ne se reproduisent plus.

Enfin, la Force Conjointe rappelle qu’elle applique une politique de « tolérance zéro » en matière d’actes contraires aux droits de l’Homme, y compris les violences sexuelles sur le genre.

Niamey, le 03/04/2021

Cellule de communication de la FC-G5 Sahel

Niger : qui est le nouveau Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou?

Le nouveau Premier Ministre et Chef du Gouvernement nigérien, M. Mahamadou Ouhoumoudou, nommé le samedi 03 Avril par le Président Mohamed Bazoum, est né en 1954 à Amaloul Nomade, Commune d’Affala, dans le département de Tahoua (Niger).

Après ses études primaires à Affala de 1961 à 1967, il est admis au Lycée National Issa Korombé de Niamey, qu’il fréquente de 1967 à 1974, et obtient son baccalauréat série C.

Il fait de brillantes études universitaires en Sciences Economiques, Gestion et Comptabilité dans les universités de Lomé au Togo, du Mans et de Rennes en France et de Minnesota aux Etats Unis, Il est titulaire de la Maîtrise en Sciences Economiques, du Diplôme d’Etudes Supérieures en Gestion et Administration des Entreprises, du Diplôme d’Etudes Comptables Supérieures et du Certificat d’Etudes Supérieures en Administration Publique et Analyse des Politiques,

Intégré à la Fonction Publique en Novembre 1979 avec le grade de Directeur Administratif, il entame une carrière professionnelle de haut niveau à la Direction de Tutelle des Entreprises Publiques et Sociétés d’Economie Mixte du Ministère des Affaires Economiques, avant de s’orienter vers le management des Entreprises Parapubliques au niveau exécutif, le Gouvernement et les Organisations Internationales.

Dans le secteur parapublic, il occupe successivement les postes de Directeur Général de la Société Nigérienne du Charbon d’Anou Araran, SONICHAR de  1987 à 1991, Directeur Général de l’Office des Produits Vivriers du Niger, OPVN en 1991, Directeur de la Banque Internationale pour l’Afrique, BIA Niger de 2012 à 2015.

Au Gouvernement, il est Ministre en charge des Mines, de l’Energie, de l’Industrie et l’Artisanat de 1991 à 1993, Ministre des Finances de 2011 à 2012. Il est par la suite Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République de 2015 à 2020.

Sur le plan international, il est nommé successivement à la CEDEAO en qualité de Secrétaire Exécutif Adjoint chargé de l’Administration et des Finances (1993-1998), à l’African Development Foundation des Etats-Unis comme Représentant Résident pour le Niger (2003-2006), à l’ONG International Lutheran World relief LWR comme Représentant Régional pour l’Afrique de l’Ouest à Ouagadougou (Burkina Faso).

Sur le plan politique, Mahamadou Ouhoumoudou est membre du PNDS Tarraya depuis sa création en 1990 et membre du Comité Exécutif National, organe dirigeant du parti, depuis 1991. Il est élu député à l’Assemblée Nationale à deux reprises sur la liste du PNDS Tarraya pour la région de Tahoua en 2011 et 2020.

Il est grand-officier de l’Ordre national du Niger et officier de la Légion d’honneur Française.

Source : ANP

Fmi -Dette : des mesures en faveur de 22 pays africains

En raison de son intérêt, nous reproduisons cet article de notre partenaire Financialafrik.com.(Financialafrik.com) Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi 5 avril avoir approuvé le 1er avril, une troisième tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette de 28 pays membres dits pauvres dans le cadre du Catastrophe Containment and Relief Trust (CCRT). Parmi eux, 22 sont africains.

Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, de la Centrafrique, des Comores, de la RD Congo, de Djibouti, de l’Éthiopie, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de Haïti, du Libéria, de Madagascar, du Malawi, du Mozambique, du Népal, du Niger, du Rwanda, de Sao Tomé-et-Principe, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Tchad et du Togo. A eux s’ajoutent l’Afghanistan, Haïti, le Népal, les Îles Salomon, le Tadjikistan et le Yémen.

Selon le FMI, cette nouvelle approbation fait suite à deux tranches antérieures approuvées respectivement le 13 avril 2020 et le 2 octobre 2020. Elle permet le décaissement de dons du CCRT pour le paiement de tous les services de la dette éligibles dus au Fonds par ses membres les plus pauvres et les plus vulnérables du 14 avril 2021 au 15 octobre 2021, estimés à 238 millions USD.

« Cette tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette continuera à aider à libérer des ressources financières limitées pour un soutien sanitaire, social et économique d’urgence vital afin d’atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 », indique l’institution dans un communiqué. D’ailleurs, elle ajoute qu’un allégement du service de la dette pourrait être accordé pour la période restante allant du 16 octobre 2021 au 13 avril 2022.

Niger: « Issoufou est auréolé d’un grand prestige » (Bazoum)

Le nouveau président du Niger, Mohamed Bazoum, a rendu un hommage mérité à son prédécesseur, Mahamadou Issoufou.« Comme homme tout court et comme homme politique, Mahamadou Issoufou est digne de tous les hommages. Comme dirigeant, il est désormais auréolé d’un grand prestige. Et le jury Mo Ibrahim pour un leadership d’excellence en Afrique ne s’y est pas trompé à en faisant son lauréat pour l’année 2020 », a notamment dit le chef de l’Etat nigérien.

S’exprimant lors de sa prestation de serment, hier vendredi à Niamey, M. Bazoum a rappelé que l’ex président « vient au terme de son dernier mandat de respecter la Constitution en acceptant de quitter le pouvoir de bonne grâce tout en organisant des élections les plus transparentes basées pour la première fois sur un fichier électoral biométrique ».

« Pendant les 30 années que j’ai passées à ses côtés à travers une relation de grande proximité dans les épreuves comme dans les moments de calme, à l’opposition comme au pouvoir, Mahamadou Issoufou est toujours resté le même. Pendant ces trente années de collaboration, quasi quotidienne, je n’ai jamais perçu même à travers un regard si furtif soit-il quelque chose d’un tant soit peu douteux à mon égard. Nous avons lui et moi en permanence baigné dans une relation de confiance absolue », a-t-il témoigné.

Selon lui, sa victoire à l’élection présidentielle a été possible car « notre parti (Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) a bénéficié d’un leadership hors du commun » et que le président Issoufou a, en effet, été un dirigeant exceptionnel car il réunissait en lui de grandes qualités : droiture, loyauté, générosité, rigueur et patriotisme.

« Ces qualités, a-t-il dit, ont servi de ciment pour maintenir la cohésion au sein de notre parti et lui assurer ainsi sa croissance progressive tout au long des 20 années au cours desquelles il l’a dirigé. Les mêmes qualités vont l’aider à mettre en œuvre un leadership remarquable à la tête de l’Etat en tant que président de la République depuis le 2 avril 2011. Ce qui a permis à notre pays non seulement de faire honorablement face aux nombreux défis notamment sécuritaires par rapport à notre sous-région depuis les évènements survenus en Lybie en 2011 mais aussi d’avancer dans le sens du progrès économique et social ».

Revenant sur les défis qui l’attendent, il a promis que le combat pour la justice sociale quant à lui sera beaucoup plus rude au regard des enjeux qui le sous-tendent « mais que je mènerai avec détermination car c’est là que se noue mon engagement moral et politique avec le peuple qui m’a fait l’honneur et le privilège de me confier sa destinée pour les cinq années à venir ».

Niger : Mohamed Bazoum prête serment

Le nouveau président du Niger a officiellement été installé, ce vendredi 2 avril à Niamey, dans ses fonctions.Vêtu d’un boubou blanc et d’un bonnet rouge, Mohamed Bazoum a pris le relais de Mahamadou Issoufou. Pour ce jour historique, le Centre de conférences Mahatma Gandhi de Niamey était plein comme un œuf.

Selon le nouvel homme fort de Niamey, c’est « un moment inédit à l’occasion duquel une passation du pouvoir à la tête de l’Etat a lieu entre deux civils élus au suffrage démocratique ». Dans son discours d’investiture, le vainqueur du second tour de la présidentielle organisé le 21 février dernier n’a que trop conscience de ce qui l’attend : « Gérer un Etat est un défi. Le faire après une personnalité de cette envergure, c’est un grand défi ».

L’analyse du chef de l’Etat est d’autant plus froide que le Niger a des faiblesses. En effet, a expliqué M. Bazoum, « son enclavement est un vrai handicap. Le port le plus proche de Niamey, celui de Cotonou (Bénin), est distant de 1000 kilomètres. Notre pays, plus saharien que sahélien, est de surcroit très vaste. Son climat aride a souffert ces dernières décennies des changements climatiques entraînant des sécheresses sévères et paradoxalement des inondations catastrophiques ».

En outre, a noté l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Niger se trouve de façon conjoncturelle en plein cœur de la zone affectée par l’insécurité sévissant dans l’espace sahélo-saharien.

A lire aussi: Niger : qui en veut à Bazoum ?

« Riverain du Lac Tchad, il fait face au défi de Boko Haram. Voisin de la Lybie, il est affecté par le crime transnational organisé dont le Sud de ce pays constitue une solide plateforme depuis la chute du colonel Mouammar Kadhafi. Partageant plus de 800 kilomètres de frontière avec la partie septentrionale du Mali, il confronté aux agissements des organisations criminelles et terroristes qui écument cette zone », a détaillé Mohamed Bazoum.

Mais aux yeux de celui qui incarne désormais le pouvoir exécutif, « le plus grand défi du Niger réside, depuis son indépendance, dans les faiblesses de son système éducatif ». Partant de là, il a établi un lien entre « le faible taux de scolarité, les échecs scolaires » et « les mariages précoces ».

Au Niger, a révélé son président, « 77 % des jeunes filles sont mariées avant 18 ans et 28 % avant 15 ans ». A cela s’ajoute « un taux de fécondité synthétique de sept enfants par femme ». Un record planétaire se traduisant par « un taux de croissance démographique de 3,9 % ». Ce qui fait du Niger « le pays où la population croît le plus vite au monde ».

En définitive, ce pays de l’Afrique de l’Ouest est « dans un cercle vicieux » d’après le successeur de Mahamadou Issoufou qui a tiré la sonnette d’alarme : « Plus nous faisons d’enfants, moins nous sommes capables de les éduquer. Moins nous les éduquons, plus ils feront des enfants à leur tour. C’est un facteur, dans notre contexte socioéconomique, de retard de développement et de croissance ».

Vent d’espoir

Le Niger, « bien que vaste, désertique et enclavé » selon les mots de Mohamed Bazoum, possède des atouts. « L’étendue de son territoire signifie une certaine diversité géologique et un réel potentiel de richesses minérales et énergétiques. Même aride, notre pays regorge en son sous-sol d’un grand potentiel hydrique. Le charbon, l’uranium, le pétrole, le gaz, le soleil sont de précieuses sources d’énergie », a souligné le chef de l’Etat.

Dans le même ordre d’idées, il a fait savoir que « la croissance échevelée de notre démographie constitue actuellement un grand défi pour nos ressources budgétaires (mais) elle comporte des avantages sur le plan économique avec une population très jeune et en bonne santé disponible ».

Tout compte fait, « la conviction intime » de l’ancien professeur de Philosophie est que son pays « a devant lui un bel avenir » pourvu qu’il apporte les bonnes réponses à ses défis. Dans ce dessein, le nouveau président se fixe prioritairement deux objectifs : « promouvoir la bonne gouvernance et repenser radicalement le système éducatif dans l’optique de faire des actifs démographiques des dividendes économiques ».

Puisque le programme électoral sur la base duquel il a été élu « s’inscrit dans la continuité du travail accompli par Issoufou », Bazoum s’est engagé à « en consolider les acquis et en apportant les améliorations nécessaires ».

Ce sexagénaire est persuadé que « l’un des plus grands acquis » du Niger est « le raffermissement progressif de son expérience démocratique » dont la prestation de serment de ce 2 avril « représente le meilleur symbole de cette évolution ».

Pour autant, a averti le natif de la région de Diffa, « l’organisation de bonnes élections est une condition nécessaire mais nullement suffisante pour la paix et la stabilité d’un pays ». Dans la pratique, a affirmé le cofondateur du Parti nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), « elle a toujours besoin d’être confortée par une gouvernance susceptible de mettre en valeur toutes les promesses de l’idéal démocratique ».

Or, a regretté Mohamed Bazoum, les Nigériens ont « tendance, pour diverses raisons, à s’accommoder des comportements qui s’écartent des normes définies par les lois et règlements ».

Reddition des comptes

D’un ton ferme, le président de la République du Niger a déclaré que « quiconque a une responsabilité dans l’administration publique, répondra dorénavant tout seul et entièrement de ses actes. Son parti politique, sa base électorale, sa famille et sa communauté ne lui seront d’aucun secours au cas où son comportement devrait commander une mesure coercitive à son encontre ».

De plus, l’ex-chef de la diplomatie nigérienne a exigé que « les cadres à tous les échelons de l’administration soient promus sur la base de leur compétence technique et de leur moralité ». Pour une gouvernance plus vertueuse, Bazoum a promis une croisade contre les « pratiques de concussion et de corruption » dans l’administration.

« Cette dernière prend diverses formes : pots de vin vulgaires, surfacturations, dépenses inopportunes, commandes fictives, commandes partiellement livrées, etc. De telles pratiques ont cours malgré tous les dispositifs administratifs et juridiques mis en place pour les prévenir et les punir », a relevé l’ancien étudiant de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

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A en croire le président nigérien, « la meilleure façon de lutter contre la corruption est de sévir contre ceux qui s’en rendent coupables ». Ainsi Bazoum compte principalement miser « sur la pédagogie de l’exemple en ne tolérant d’aucune façon l’impunité ». Et ce dernier de jurer : « Je serai implacable contre les délinquants parce que j’ai conscience du tort que la corruption porte au développement du pays ».

En fin de compte, pour le chef de l’Etat, « la viabilité et la pérennité du régime démocratique sont tributaires de notre capacité à instaurer une gouvernance éthique conforme au pacte de confiance qui nous lie au peuple ».

Afrique: 2,3 à 3,4 % de croissance en 2021 (BM)

Les prévisions de croissance en Afrique subsaharienne tablent sur une progression comprise entre 2,3 et 3,4 % en 2021, selon le dernier rapport d’Africa’s Pulse de la Banque mondiale.L’économie d’Afrique noire va renaître de ses cendres malgré la récession causée par la Covid-19. C’est en tout cas ce que laisse croire la dernière édition d’Africa’s Pulse, le rapport semestriel de la Banque mondiale consacré à la conjoncture économique africaine. Il indique dans un communiqué reçu vendredi à APA que la croissance va progresser de l’ordre de 2,3 à 3,4 % cette année. Mais que cela dépendra « des politiques adoptées par les pays et la communauté internationale ».

Avec un taux d’infection d’environ 40 % supérieur à celui de la première vague, la deuxième vague de coronavirus risque de tirer ces prévisions vers la fourchette basse. A ce jour, le continent a enregistré plus de 4,3 millions de cas et près de 120.000 décès. La BM constate que certains pays sont parvenus à faire reculer significativement la propagation du virus grâce aux mesures de confinement, alors que d’autres sont confrontés à une hausse des contaminations.

Grâce à la « conjonction de plusieurs facteurs », comme la progression lente du virus et un faible taux de létalité, de nombreuses économies d’Afrique « ont pu résister à la tourmente » provoquée par la pandémie, note Africa’s Pulse. « Cela tient aussi à la bonne tenue de la production agricole et au redressement plus rapide qu’attendu des cours des matières premières ».

Réformes

Le rapport souligne en outre que « la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées par les pays pour soutenir la création d’emplois, encourager les investissements et accroître la compétitivité ».

«
L’an dernier, les pays africains ont consenti des investissements considérables pour maintenir leurs économies à flot et préserver la vie et les moyens de subsistance de leurs populations. Afin d’intensifier ces efforts et d’ouvrir la voie à une reprise plus solide sur tout le continent, ils doivent mettre en œuvre des
réformes ambitieuses qui permettront d’accompagner la création d’emplois, d’encourager une croissance équitable, de protéger les personnes vulnérables et de préserver l’environnement », a recommandé le Camerounais Albert G. Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique

Par ailleurs, précise Pulse, les pays d’Afrique subsaharienne ne bénéficieront pas tous de la même dynamique de reprise cette année. Les économies pauvres en ressources naturelles, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, et dans les économies dépendantes de l’extraction minière, comme le Botswana et la Guinée, devraient enregistrer un rebond solide en 2021, à la faveur d’une reprise de la consommation et des investissements privés portée par le retour de la confiance et d’une hausse des exportations.

En Afrique de l’Est et australe, la croissance devrait reculer à -3 % en 2020, plombée en particulier par les performances modestes de l’Afrique du Sud et de l’Angola, les deux locomotives de la sous-région. En dehors de ces deux pays, l’activité économique devrait rebondir de 2,6 % en 2021 et de 4 % en 2022.

2022, une autre année

En Afrique de l’Ouest et centrale, la croissance s’est contractée de 1,1 % en 2020, un résultat supérieur aux prévisions d’octobre 2020, grâce à un fléchissement moins prononcé que prévu de l’activité au second semestre au Nigéria, la première économie de la sous-région. Le PIB réel en Afrique de l’Ouest et centrale devrait progresser de 2,1 % en 2021 et de 3 % en 2022.

Ainsi, fait remarquer l’institution de Breton Wood, la croissance du PIB réel pour 2022 est estimée à 3,1 %. Dans la plupart des pays de la région, le niveau d’activité à la fin de l’année 2021 sera bien inférieur aux prévisions établies avant la survenue de la pandémie. Cette situation « risque d’aggraver les conséquences négatives durables de la crise sanitaire sur le niveau de vie des habitants ».

En dehors des investissements en faveur du capital humain et des réformes encourageant une hausse d’une productivité inclusive et de la compétitivité, le rapport note que l’allégement du fardeau de la dette permettra aux pays africains « de dégager des ressources publiques pour investir notamment dans l’éducation, la santé et les infrastructures ».

Selon Africa’s Pulse, les douze prochains mois « seront décisifs » pour permettre à la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) de jouer pleinement son rôle pour accélérer l’intégration des pays d’Afrique dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Programme de Gouvernance du Président élu, Bazoum Mohamed

Les grandes lignes de « Renaissance III » du Niger du Président Bazoum

Le nouveau Président de la République du Niger, Bazoum Mohamed s’engage à mener sa gouvernance présidentielle, pour les cinq (5) prochaines années, avec la mise en œuvre de son Programme de Gouvernance dit  «Programme de Renaissance III : Consolider et avancer ‘’ pour une enveloppe  de 13. 000 milliards de francs CFA.

 

Il est articulé autour de onze (11) axes prioritaires, à savoir : la consolidation des institutions démocratiques et républicaines ; la défense et la sécurité intérieure ; la diplomatie ; les questions économiques et financières ; le développement rural et la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; l’hydraulique urbaine, rurale et l’assainissement ;  le développement des services ; le développement des secteurs minier, pétrolier et  l’énergie ; le commerce et  la promotion du secteur privé ;  les questions sociales et culturelles et les questions de l’aménagement du territoire, du développement urbain, de l’habitat et du cadastre.

Ainsi sur le plan de consolidation des institutions démocratiques et républicaines, les engagements porteront sur le renforcement de six (6) domaines de gouvernance, à savoir, la gouvernance sécuritaire, la gouvernance politique, la gouvernance  juridique et judiciaire, la gouvernance économique et la gouvernance administrative et locale.

Sur le plan de la défense et de la sécurité intérieure, le Président de la République juge le contexte sécuritaire sous régional menacé par les phénomènes du terrorisme.

Face à cette situation, M. Bazoum Mohamed veut entreprendre plusieurs efforts afin de préserver l’intégrité du territoire et la souveraineté.

Pour la période 2021-2026, il se propose de faire face aux défis sécuritaires par la consolidation des acquis des dix dernières années et la poursuite des efforts à travers de nouvelles mesures.

Parmi ces nouvelles mesures, le 10ème Président de la République du Niger cite l’amélioration du cadre juridique des commandes des matériels et équipement  militaires (passation des marchés, référentiel des prix, liste agréée de fournisseurs) ; la révision de la chaine des dépenses et la mise en place d’un mécanisme de transparence et de redevabilité pour éviter la volatilité des ressources ; l’équipement adéquat des forces, notamment en vecteur aérien ; le renforcement des capacités de renseignements  ou encore l’opérationnalisation du Waqf en faveur des ayant droits (avec un capital de 15 à 20 millions).

Au chapitre de la Politique étrangère, le Président Bazoum Mohamed promet que, pour les 5 prochaines années, la diplomatie nigérienne mettra l’accent sur la gestion des défis liés à la sécurité dans l’espace sahélo-saharien, à l’intégration économique en Afrique et aux effets de changements climatiques sur le cadre et conditions de vie des populations.

Au plan économique et financier, l’ambition du quinquennat prochain est de consolider les acquis des dix dernières années et de proposer des mesures et réformes à même de répondre favorablement à aux défis du moment.

Pour son programme de croissance économique, de lutte contre la pauvreté et la maitrise de l’inflation, le Président nigérien ambitionne à l’horizon 2026, que plusieurs objectifs soient atteints, comme ceux  de porter le taux de croissance annuel moyen à 8%, réduire la pauvreté de 40,3% en 2018 à 25% en 2025, ou de maintenir le taux d’inflation en deçà de 3%. Ce dernier objectif sera atteint  à travers la mise en œuvre des projets structurants tel que la finalisation et la mise en exploitation du barrage de Kandadji en 2022 ; la mise en œuvre du projet de Salkadamna pour la production de l’énergie et des briquettes de charbon au plus tard en 2023 ; la construction des pipelines pour l’exportation du pétrole brut (2023) et des produits raffinés (2023), ou encore la mise en place d’un programme d’exploitation du potentiel économique du pays à travers un Programme « Une Région, Une Industrie ».

Dans le domaine du développement rural et la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le Président Bazoum compte mettre au profit l’expérience tirée de la mise en œuvre de l’I3N et les efforts de son gouvernement seront orientés sur plusieurs priorités, parmi lesquelles, la mise à l’échelle des bonnes pratiques et de la mise en place de nouvelles initiatives, la maîtrise de l’eau pour accroitre et diversifier les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques et la gestion durable des terres et la protection de l’environnement, le renforcement de la résilience des populations face aux crises et aux chocs ou encore le renforcement de la lutte contre la malnutrition.

Ce secteur connaitra également des innovations tel que la création des conditions d’une plus grande implication des acteurs privés ; la réviser des textes de passation des marchés en vigueur afin de faciliter la mise en œuvre ; le renforcer l’offre de service aux producteurs et les accompagner dans leurs efforts d’augmentation des productions et de la productivité.

Sur le secteur de l’hydraulique urbaine, rurale et de l’assainissement, les perspectives aussi nombreuses que variées. Ainsi de 2021 à 2026, l’Exécutif nigérien, sous Bazoum Mohamed, va tenir compte des initiatives internationales en matière d’alimentation en eau potable, le pour « apporter une réponse appropriée afin de mettre la population à l’abri de maladies diverses, notamment hydriques, contribuant ainsi à la réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD) notamment l’ODD N°6 ».

Il met l’accent sur la croissance continue de l’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement sur l’ensemble du territoire national ; la réduction des disparités en termes d’accès à l’eau potable et à l’assainissement ; la responsabilisation des bénéficiaires par l’application de la politique de recouvrement des coûts en matière d’alimentation en eau potable et par la promotion de l’hygiène et de l’investissement privé pour l’assainissement individuel.  Il est projeté  la réduction maximale des disparités inter et intra régionales pour tendre vers l’accès universel à l’eau potable et vers une couverture géographique de 95% et à un taux d’accès de 55%.

En matière de la santé publique, l’accent est mis sur la décentralisation de la gestion et des ressources humaines qui consacrera l’appropriation par la population de ses propres problèmes de santé.

Sur l’épineuse question de l’éducation, un accent particulier sera mis sur la scolarisation de la jeune fille conformément aux priorités de la Stratégie Nationale d’Accélération de l’Education et de la Formation des Filles et des Femmes (SNAEFFF).

Le programme présidentiel prévoit également de restructurer les écoles de formation initiale notamment les Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI) en améliorant les profils d’entrée (titulaire de Bac au lieu du BEPC) et l’Ecole Normale Supérieure (ENS) pour répondre aux besoins de formation des ministères en quantité et en qualité; d’introduire les TIC dans les pratiques pédagogiques et valoriser l’enseignement et la formation à distance ; d’auditer et mutualiser les universités et les instituts supérieurs de formation pour renforcer la pédagogie universitaire, rationaliser les investissements et répondre au besoin du marché de l’emploi  et allouer 25 % du budget national au secteur de l’éducation et de la formation.

Source : ANP

« Global Africa », la nouvelle revue scientifique africaine

Lancement au Sénégal d’une ambitieuse revue de recherche scientifique sur l’Afrique.L’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal (UGB) a annoncé, ce jeudi 1er avril 2021, le lancement de « Global Africa », une revue scientifique internationale et pluridisciplinaire, associée à des actions de renforcement de la recherche africaine, soutenue par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 1,5 million d’euros. Ce programme mobilisera plus d’une dizaine d’institutions partenaires africaines ou françaises.

La revue, rattachée au Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’UGB, vise à rendre compte des enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques, technologiques de l’Afrique et du monde.

Editée en quatre langues (français, anglais, arabe et swahili), cette publication dont les premiers appels à contribution vont être diffusés prochainement, est dotée des standards internationaux d’évaluation des articles. Au-delà des sciences sociales, elle est ouverte à la science de la durabilité et aux approches pluridisciplinaires.

« Global Africa » a été imaginée par un consortium, qui comprend, aux côtés du LASPAD de l’UGB, l’IRD (Institut de recherche pour le développement, France), le Center for Global Studies de l’UIR (Université internationale de Rabat, Maroc) et le LASDEL (Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local, Niger). L’AFD apporte pendant quatre ans un soutien au lancement du programme à travers un financement d’1,5 million d’euros pour un budget global de 2,65 millions d’euros.

Un programme de formations et d’événements est prévu pour compléter l’offre éditoriale de la nouvelle revue scientifique africaine.

Niger : Mahamadou Issoufou honoré

L’ancien chef de l’Etat du Niger (2011-2021) a reçu un dernier hommage du personnel du palais présidentiel.A tout seigneur, tout honneur. Mahamadou Issoufou quitte ses fonctions avec le sentiment du devoir accompli. Une cérémonie d’adieu, tenue le mercredi 31 mars 2021, a permis à l’ensemble du personnel de la Présidence de la République de témoigner au prédécesseur de Mohamed Bazoum leur « infinie gratitude » et leur « immense reconnaissance ».

A en croire Foumakoye Gado, ministre d’Etat, « au-delà du peuple nigérien, c’est le monde entier qui vous honore aujourd’hui à travers les multiples récompenses qui vous ont été décernées notamment le Prix Mo Ibrahim ».

En outre, M. Gado, par ailleurs Directeur de cabinet par intérim du président de la République, a loué « les qualités intrinsèques d’Homme d’Etat » notamment « son attachement aux valeurs du travail, du mérite et son sens élevé de l’intérêt général ».

Concluant son propos, il a déclaré que c’est la fin « de dix années passionnantes ensemble au service du peuple nigérien ». Pour sa part, Mahamadou Issoufou a souligné que tout le personnel de la Présidence de la République peut « être fier du travail accompli (et) des résultats obtenus ».

Enfin, l’ex-président de la République s’est réjoui de sa collaboration avec  les « directeurs de cabinet adjoints, le Secrétaire Générale et le Secrétaire Général adjoint de la Présidence, les conseillers  avec rang de ministre, les responsables des services rattachés, les conseillers spéciaux et techniques, les directeurs, les chefs de service et les agents ».

Investiture du Président élu Mohamed Bazoum : une délégation de la Commission de la CEDEAO attendue à Niamey

Une délégation de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), conduite par son président M. Jean Claude Kassi BROU, est attendue à Niamey pour prendre part, le 02 avril 2021, à la cérémonie d’investiture du Nouveau Président élu du Niger, M. Mohamed Bazoum, a appris l’ANP d’un communiqué de l’Institution.

Cette délégation, précise le communiqué, sera composée du Général Françis Awagbé BEHANZIN, Commissaire Paix, Affaires Politiques et Sécurité de la CEDEAO, du Commissaire Sédiko DOUKA en charge de l’Energie et des Mines de la CEDEAO, de l’Ambassadeur Liliane ALAPINI, Représentante Résidente de la CEDEAO au Niger et de Madame Sandra OULATE, Directrice de la Communication de la Commission de la CEDEAO.

M. Mohamed Bazoum, rappelle-t-on, a été déclaré élu Président de la République du Niger à l’issue du second tour de la présidentielle du 21 février avec 55,66%, selon les derniers résultats définitifs de la Cour Constitutionnelle. Son challenger, l’ancien Président Mahamane Ousmane, conteste ces résultats et indique avoir été élu avec 50,3% des suffrages.

La CEDEAO, rappelle-t-on également, a déployé quelque 80 observateurs électoraux tout au long du processus électoral 2020/2021 du Niger. A travers diverses déclarations, ils ont reconnu la régularité dudit processus.

Source : ANP