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Processus électoral : le NDI renforce les capacités des partis politiques en matière de prévention de la violence électorale

Dans le cadre de son appui au processus électoral au Niger, le National Democratic Institute (NDI) a organisé, mercredi 9 décembre 2020 à Niamey, un atelier de renforcement des capacités des partis politiques en matière de prévention de la violence électorale. Organisé en collaboration avec la Fondation Internationale pour les Systèmes électoraux (IFES), cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Promouvoir une alternance démocratique pacifique à travers des élections libres, pacifiques, transparentes et inclusives au Niger ». Cette rencontre financée par l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID) a permis aux représentants des différents partis politiques de discuter sur la prévention des conflits en période électorale.

Dans son allocution, le chargé de Programme au NDI Niger, Koumedjina Dovi a rappelé les motivations qui ont poussé son organisation à initier cet atelier. « Nous n’avons pas de doute qu’au sortir de cette activité, vos formations politiques seront outillées pour une meilleure compréhension des mécanismes de prévention, de gestion et de résolution des violences électorales au Niger afin de garantir des élections apaisées. Nous sommes convaincus que les acteurs politiques nigériens sauront préserver le pays des violences comme toujours », a-t-il déclaré.

En se basant sur l’exemple du Ghana qui vient une fois encore cette semaine de connaître une élection apaisée, le Directeur IFES au Niger Théophile Dowetin a rappelé l’importance de préserver la paix.

« Il n’y a pas d’élection parfaite dans le monde entier, mais ce que nous devons comprendre c’est qu’il n’y a pas de parti politique qui est plus important que le pays. Nous souhaitons donc qu’il y ait une alternance pacifique au Niger et ce serait un grand honneur pour l’image du pays. Vous avez donc la lourde responsabilité et le devoir de faire en sorte que cela se réalise. C’est bien possible, les autres pays ont réussi à le faire », a-t-il affirmé à ce propos.

Rappelons que le 13 décembre prochain, les 7,5 millions d’électeurs seront appelés aux urnes pour élire leurs délégués municipaux et régionaux. Ils y retourneront le 27 décembre pour choisir leur prochain président et les futurs députés de l’Assemblée nationale.

Celebration à Niamey de la 72eme journée internationale des droits de l’homme

Il y a 72 ans, le 10 décembre 1948 exactement, l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution 217 adoptait la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). Cette date du 10 décembre est instituée Journée Internationale des Droits de l’Homme que la communauté internationale célèbre chaque année. Au Niger, la célébration de cette Journée a pour thème, «Reconstruire en mieux ». A cette occasion, le ministre de la Justice Garde des Sceaux M Marou Amadou a rendu public un message, dans lequel il a rappelé certains principes de ladite déclaration et mis en exergue les progrès réalisés au Niger en matière des droits humains.

«La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme s’adresse à l’ensemble des membres de la famille  humaine et lui impose d’agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité et d’humanité» a dit indiqué le ministre. En outre, elle fait obligation aux Etats membres de la communauté internationale de respecter, dans leurs rapports avec les individus, un certain nombre de règles comme la justice, la liberté et l’intimité de la vie privée, les droits civils et politiques, les droits à la sécurité économique et sociale, le droit à l’épanouissement. Par son caractère universel, la DUDH entend «protéger tous les êtres humains sans discrimination en tous territoires ou lieux de la terre, quel que soit le régime du pays où ils vivent, quels que soient leur sexe, leur origine, leur condition sociale, leur religion, leurs langues ou leurs convictions politiques» a expliqué le ministre de la Justice.

Evoquant le thème de l’édition 2020, le ministre de la Justice a indiqué que le choix est justifié à plus d’un titre mais qu’il l’est encore plus du fait de la Covid-19, cette crise sanitaire mondiale n’ayant épargné aucun pays et dont les conséquences sont incalculables. Le Thème est un appel à l’Etat  à faire face à tous ces défis qui constituent un frein à l’épanouissement des Droits humains. En impactant négativement l’économie mondiale, la Covid-19 a mis à mal tous les autres secteurs sociaux. Au Niger, indique le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, cette crise sanitaire a «fragilisé davantage notre économie et par conséquent la vie de nos concitoyens surtout les plus vulnérables alors que parallèlement notre pays fait face à une crise sécuritaire sans précédent». Le Niger a élaboré et mis en œuvre le plan de riposte dans le cadre de la gestion de la Covid-19. Ce plan vise à garantir le droit à la santé à tous et à préserver les autres catégories de droits. «Ce plan d’un coût estimé à 1400 milliards de francs CFA s’articule autour de cinq composantes que sont la gestion sanitaire de la pandémie, l’appui à la résilience du système éducatif, le soutien aux personnes vulnérables, l’atténuation de l’impact économique et financier et le renforcement de la résilience des producteurs du secteur agro-pastoral», a détaillé le ministre de la Justice pour souligner que pays est déjà engagé dans les actions de relèvement post pandémie.

Le ministre de la Justice a ensuite indiqué que le combat pour les Droits humains,  qui est une quête perpétuelle, ne doit pas être l’apanage des seuls Etats. Il doit impliquer aussi les organismes non étatiques qui s’appliquent à dépasser les clivages politiques, et à faire prévaloir les exigences de l’action sur celle de l’idéologie. «Au Niger, des mesures sont adoptées, visant à combattre la discrimination et à assurer aux citoyens un traitement égal, égalitaire et équitable fondé sur les critères de compétence et de mérite» a souligné M. Marou Amadou tout en rendant hommage aux hommes, femmes, jeunes et organismes qui œuvrent à promouvoir une société de justice et d’égalité, extirpée de toutes les formes de discrimination à travers leurs actions de sensibilisation, de formation, et même d’éducation dans notre pays.

 

Election présidentielle : le comité des sages réitère son appel à des élections apaisées

Le Comité des sages mis en place par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), a livré le samedi 05 décembre 2020, un message dans lequel il appelle toutes les parties prenantes à œuvrer pour des élections apaisées au Niger. A travers ce message lu par le président de la CNDH, également président dudit comité, Pr. Khalid Ikiri, le comité des sages a rappelé que le pays traverse une période difficile caractérisée notamment par les questions sécuritaires, l’impact de la pandémie de la Covid-19 et des inondations.

« C’est dans ce contexte que nous cheminons vers un processus électoral partiellement consensuel dont l’issue semble incertaine » a fait remarquer le président du CNDH dans un communiqué publié par son institution.

Le Comité des Sages d’annoncer qu’après avoir rencontré toutes les parties prenantes à savoir le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le président du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), les partis politiques de la majorité et de l’opposition , le Ministre de l’intérieur et à leur demande les Centrales Syndicales représentatives ,‘‘ en appelle à la conscience de tous ,afin que chacun à sa manière contribue directement ou indirectement à la tenue des élections inclusives, transparentes ,justes et apaisées ’’.

Le comité a, par ailleurs, précisé que doivent s’investir dans cette noble mission, le Président de la République; l’institution judiciaire, les chefs traditionnels et les leaders religieux, les partis politiques de tous bords confondus, les centrales syndicales et toutes les corporations, les femmes et jeunes et de manière générale tout citoyen en âge de voter.

La célébration du 62eme anniversaire du Diffa N’Glaa reportée à une date ultérieure

Les retards enregistrés dans l’exécution des travaux ont eu raison du report de la célébration du 62e anniversaire de la proclamation de la République. Initialement prévu le 18 décembre, Diffa N’Glaa a été reportée à une date ultérieure.

La décision a été prise à l’issue d’une mission de supervision à Diffa conduite par le ministre d’État et du pétrole, Foumakoye Gado, représentant le Premier ministre. Tous les acteurs se sont en effet accordés sur le report à une date ultérieure des festivités entrant dans le cadre de Diffa N’Glaa.

Certaines infrastructures ont certes été déjà achevées à l’image de la tribune officielle, du stade régional ou de la villa présidentielle. Toutefois, les travaux de voiries urbaines notamment le bitumage des principales artères ont accusé un sérieux retard. Pour sauver la situation le chef du gouvernement Brigi Rafini avait proposé il y a quelques jours, une célébration dans la simplicité, mais au regard de l’état d’avancement des travaux d’aménagement de l’axe principal sur lequel se déroulera l’évènement, cette solution a été elle aussi écartée.

Ville frontalière du Nigéria, Diffa et la région éponyme dont elle est la capitale ont essuyé sur les dernières années de nombreuses attaques menées par les insurgés du groupe islamiste Boko Haram. Les habitants de la vile attendaient cette célébration comme le début d’un renouveau.

Rappelons que cette fête tournante du 18 décembre 2020 était la dernière du programme de modernisation des principales villes du pays qui a été initié par le président Issoufou dans le cadre du programme de Renaissance.

Communiqué du Gouvernement : Précision sur les autorisations de reportage ou de réalisation de documentaire de type journalistique

Depuis un certain temps, une certaine presse entretient sciemment la confusion à propos des autorisations de reportage ou de réalisation de documentaires de type journalistique au Niger.

En vérité, de quoi s’agit-il ?

Dans le souci d’encadrer la couverture médiatique, à l’image de ce qui se passe dans d’autres pays, le gouvernement a fait adopter, le 8 mai 2020, un décret fixant les conditions de réalisation, de reportage ou de tournage de documentaires de type journalistique au Niger. Un arrêté d’application a également été pris, en date du 08 juillet 2020.

Contrairement aux affirmations de cette presse, les deux textes ne concernent pas que la presse étrangère. Ils concernent également la presse nationale, les ONGs et associations internationales représentées au Niger, les agences de communication et agences de voyage.

Il convient de préciser que les reportages relatifs à l’actualité ou à tout autre évènement digne d’intérêt, à l’exemple des élections qui se préparent dans notre pays, ne font l’objet d’aucun paiement, surtout que ces évènements ne sont pas organisés à l’initiative des journalistes. Pour preuve, deux autorisations de reportage pour couvrir les élections au Niger ont déjà été délivrées, le jeudi 03 décembre, l’une à RFI et l’autre au journal français Libération.

Cependant, lorsqu’un journaliste, un réalisateur ou un producteur d’émission, à sa propre initiative, introduit une demande d’autorisation de tournage d’un documentaire ou d’un reportage sur, par exemple, la faune et la flore au Niger, les réalisations d’une ONG, ou sur une institution quelconque au Niger, des frais sont requis. Les montants perçus sont presque intégralement reversés au trésor public à hauteur de 90%, les 10% revenant au Ministère de la Communication au titre de frais de traitement de dossier. Il faut mentionner que ces types de tournage sont souvent revendus à des chaînes internationales. Par conséquent, il est tout à fait normal et même légitime que notre pays en tire des droits.

Je vous remercie

Fait à Niamey le 7 Décembre 2020

Le Ministre Porte-Parole du Gouvernement

Niger : la course au fauteuil présidentiel est lancée

La campagne pour la présidentielle et les législatives nigériennes du 27 décembre prochain a été lancée samedi.Durant trois semaines, trente candidats dont Mohamed Bazoum, du parti au pouvoir vont sillonner le pays pour présenter leur projet de société et tenter de convaincre leurs compatriotes de voter pour eux.

Hama Amadou, le principal opposant du régime de Niamey, sera le grand absent de cette élection. Sa candidature a été rejetée par la Cour constitutionnelle qui l’a déclaré « inéligible ».

Parmi les candidats en lice on compte également le général Salou Djibo, ex-chef de la junte militaire au pouvoir de février 2010 à avril 2011, investi par le parti Paix-Justice-Progrès (PJP).

Deux autres poids lourds, Seïni Oumarou, le dirigeant du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, 3ème en 2016) et Mahamane Ousmane, ex-président de 1993 à 1996 (4ème en 2016), sont aussi dans la course, ainsi que l’ex-chef de la diplomatie, Ibrahim Yacouba (5e en 2016).

Élu une première fois en 2010 et réélu en 2015, Mahamadou Issoufou, l’actuel président, ne briguera pas un troisième mandat.

Election présidentielle : le candidat Mohamed Bazoum promet poursuivre le programme de Renaissance

Le parti au pouvoir a procédé dans la soirée du vendredi 4 novembre à son siège de Zabarkan, au lancement officiel de sa campagne électorale pour les élections présidentielles du 27 décembre 2020. A cette occasion, le candidat du parti, Bazoum Mohamed, a dévoilé les grands axes de son programme de campagne intitulé: « Programme de la Renaissance acte III : consolider et avancer ». Selon le candidat du PNDS Tarrayya, son programme s’appuie sur les réalisations enregistrées par la mise en œuvre des Programmes de la Renaissance acte I et II du Président Issoufou Mahamadou. «Je serais votre serviteur loyal pour mettre en œuvre ce programme qui est à mes yeux le meilleur instrument de la réalisation de notre destin commun pour les cinq années à venir », a lancé Bazoum Mohamed qui s’est également engagé à lutter plus efficacement contre la corruption et à améliorer la gouvernance tout en accordant une attention particulière aux jeunes et à l’éducation.

« L’autre grand défi de la gouvernance réside dans la prévalence des pratiques de corruption et de concussion dont la persistance, en plus de ses méfaits immédiats sur les plans économiques et sociaux, est de nature à décrédibiliser notre démocratie et à l’exposer à terme à des risques d’instabilité incompatible avec notre pari du progrès économique et de la prospérité sociale », a rajouté Mohamed Bazoum, avant de conclure que les services sociaux feront partie de ses priorités.

Notons que, La campagne pour le premier tour de l’élection présidentielle et les législatives du dimanche 27 décembre au Niger a débuté sur toute l’étendue du territoire national pour se clôturer le 25 décembre.

Le président de la république a procédé à un remaniement ministériel

Le Président de la République, ISSOUFOU MAHAMADOU, a procédé, le vendredi 04 décembre 2020, à un remaniement ministériel. Composée de 40 membres, la nouvelle équipe intègre quelques nouveaux entrants et d’autres  départements ont été confiés par intérim  à des ministres déjà en poste dans le gouvernement de Brigi Rafini. Ainsi, sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement sont nommés :

  1. Ministre d’Etat, Ministre du Pétrole, Monsieur Foumakoye Gado,
  2. Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République par intérim, Monsieur Foumakoye Gado,
  3. Ministre des Finances, Monsieur Mamadou  Diop
  4. Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur par intérim, Monsieur Marou Amadou
  5. Ministre des Transports par intérim, Monsieur Sadou Seydou,
  6. Ministre de la Défense Nationale, Monsieur Issoufou Katambé
  7. Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, Monsieur Alkache Alhada
  8. Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement par intérim, Monsieur Zakaria Abdourahamane
  9. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Monsieur Marou Amadou
  10. Ministre de la Jeunesse et des Sports, Monsieur Adamou Ousmane
  11. Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Monsieur Habou Moussa
  12. Ministre de la Communication, Monsieur Boubacar Issoufou Djibo
  13. Ministre des Mines par intérim, Monsieur Boureima Souleymane
  14. Ministre du Plan, Madame Kané Aïchatou Boulama
  15. Ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, Monsieur Waziri Maman
  16. Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Monsieur Sadou Seydou
  17. Ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, Monsieur Yahouza Sadissou
  18. Ministre de l’Energie, Madame Amadou Aissata
  19. Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Monsieur Elh Amadou Serkin Rafi Souley
  20. Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique par intérim, Monsieur Mohamed Boucha
  21. Ministre de l’Equipement par intérim, Monsieur Mamadou  Diop
  22. Ministre de la Population, Madame Amina Moumouni
  23. Ministre de la Santé Publique par intérim, Ahmed Boto
  24. Ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, Monsieur Mato Abdou
  25. Ministre des Enseignements Secondaires, Monsieur Mohamed Sanoussi Elhadji Samro
  26. Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, Monsieur Assoumana Mallam Issa
  27. Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Monsieur Ahmed Boto
  28. Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Monsieur Mohamed Boucha
  29. Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Madame Kaffa Rakiatou Christelle Jackou
  30. Ministre de l’Entreprenariat des Jeunes, Monsieur Boureima Souleymane
  31. Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant par intérim, Madame Amina Moumouni
  32. Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable par intérim, Monsieur Mallam Zaneidou Amirou
  33. Ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire, Monsieur Abdoulaye Issaka
  34. Ministre à la Présidence, Monsieur Rhissa Ag Boula
  35. Ministre de l’Industrie, Monsieur Mallam Zaneidou Amirou
  36. Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, chargé des Relations avec les Institutions, Monsieur Barkai Issouf
  37. Ministre Porte Parole du Gouvernement, Monsieur Zakaria Abdourahamane
  38. Ministre Délégué auprès du Ministre des Finances, chargé du Budget, Monsieur Ahmat Jidoud
  39. Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Madame Ataka Zaharatou Aboubacar
  40. Ministre Déléguée auprès du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, chargée de la Décentralisation, Madame Ibrahim Maguina Zeinabou

 

 

Le ministre de la communication a présidé la cérémonie de lancement de la TNT

 Le ministre de la Communication, Habi Mahamadou Salissou a présidé en présence des responsables des médias et des acteurs du secteur de l’audiovisuel, le 01 décembre, la cérémonie de lancement de la campagne nationale de sensibilisation de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) à Tillabéri. L’objectif de cette tournée est de créer les conditions d’une bonne migration du secteur de l’audiovisuel vers le numérique.

« La TNT, a en effet permis à notre pays d’améliorer significativement sa couverture télévisuelle nationale et sa visibilité à l’international, portant ainsi la voix du Niger encore plus loin sur les 5 continents », a expliqué le ministre de la Communication, tout en soulignant que la TNT s’inscrit dans le cadre du Programme de Développement Economique et Social (PDES 2107-2021), notamment son pôle sectoriel gouvernance et modernisation de l’État.

Il a aussi précisé que toutes les couches de la population étaient concernées, par cette campagne de sensibilisation qui devrait permettre à tous, d’amorcer efficacement le virage vers la télévision numérique terrestre.

Également présent, le directeur général de l’office de radiotélévision du Niger Saidou Ousmane, a mis l’accent dans son allocution sur les investissements et la dotation en matériels modernes dont l’Office a bénéficié dans le cadre du programme de la TNT.

Notons qu’avec la TNT, les 15 chaînes de télévision du Niger seront délivrées en un seul paquet par le biais d’un décodeur.

Législatives : la Cour constitutionnelle valide 359 dossiers de candidature sur 505 déposés

La Cour constitutionnelle a publié les listes des dossiers de candidature validés pour l’élection des 171 sièges de députés à l’Assemblée nationale. Sur 505 dossiers déposés dans les circonscriptions ordinaires et spéciales, excepté pour la diaspora, 359 ont été validés par la Cour qui en a donc rejeté 146. Dans l’ensemble, tous les grands partis tirent leur épingle du jeu même si on relève quelques désagréables surprises comme l’absence du MNSD Nassara dans la circonscription électorale de Maradi.

La campagne électorale en vue des élections législatives s’est ouverte  jeudi 3 décembre 2020.

liste retenu legislatives

 

Niger : l’effectif des militaires passera à 50 000 hommes dans 5 ans

Afin d’améliorer et renforcer les capacités des Forces armées nigériennes (FAN), le gouvernement a proposé des innovations à travers le projet de loi portant statut du personnel militaire voté le samedi 28 novembre 2020 à l’Assemblée nationale. 

Actuellement de 25 000 hommes, le nombre d’hommes sous les drapeaux passera à 50 000 hommes d’ici 5 ans. « Le président de la République, Issoufou Mahamadou, a pris l’engagement que d’ici cinq ans, il faut qu’on multiplie ce chiffre-là (25 000 hommes) », a expliqué le ministre de la Défense nationale, Pr Issoufou Katambé lors du vote de la loi portant statut du personnel militaire des Forces Armées nigériennes à l’Assemblée nationale.

Selon lui, les dispositions sont en train d’être prises pour atteindre cet objectif. « Il serait intéressant que chaque région ait un centre d’instruction », a-t-il expliqué. Les jeunes seront recrutés et formés dans leurs régions respectives.

Jusqu’ici, les formations sont assurées par le seul centre d’instruction de Tondibiah de Niamey, auquel s’ajoutent l’école de formation d’élèves sous-officiers d’Agadez et celle de formation d’officiers de Niamey.

Ainsi, parallèlement à l’augmentation de l’effectif des Forces armées nigériennes, « des écoles de formation seront créées un peu partout », a annoncé le ministre de la Défense nationale. « A partir du 1er janvier nous allons ouvrir une école d’état-major ici au Niger », a-t-il ajouté.

L’âge d’aller à la retraite prolongé de 5 ans

La loi votée à l’Assemblée nationale le samedi 28 novembre prolonge également, de cinq ans, l’âge d’aller à la retraite des militaires de rang. Actuellement fixé à 47 ans, il est ramené désormais à 52 ans. « Nos militaires vont très jeunes à la retraite », a déploré le ministre de la Défense nationale.

Ainsi, les militaires en possession de leurs papiers de congé libéral devant intervenir en fin décembre 2020 sont concernés par cette loi.

Présidentielle 2020-2021 : des professeurs de philosophie du Niger apportent leur soutien à Bazoum Mohamed

DÉCLARATION DE SOUTIEN DES PROFESSEURS DE PHILOSOPHIE DU NIGER À LA CANDIDATURE DE LEUR COLLÈGUE BAZOUM MOHAMED À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 27 DÉCEMBRE 2020.

Considérant les enjeux importants inhérents à la future élection présidentielle au Niger ;

Considérant l’impérieuse nécessité d’avoir un homme expérimenté, clairvoyant et qui a une claire conscience des enjeux contemporains pour faire face aux défis qui se posent à notre pays, dans un monde en perpétuel mouvement ;

Considérant que la philosophie est une discipline qui fournit les outils nécessaires à la compréhension et à la résolution des maux qui assaillent notre commune humanité ;

Convaincus que le professeur de philosophie Bazoum Mohamed, imbu des valeurs humanistes de la philosophie, dispose de toutes les compétences requises pour préserver et consolider les acquis démocratiques engrangés dans notre pays ;

Conscients du moment fondamental, important et unique que constitue l’élection présidentielle dans la vie d’un pays ;

Nous, professeurs de philosophie nigériens signataires de la présente déclaration, apportons notre soutien indéfectible à notre collègue Bazoum Mohamed, philosophe de vocation, philosophe de formation, philosophe de conviction, philosophe d’action, candidat à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

Notre décision de le soutenir a été prise en toute responsabilité, car force est de constater qu’il dispose des qualités attendues d’un grand dirigeant, qualités éprouvées lors de ses missions de service public, non seulement en tant que professeur de philosophie, responsable syndical, ministre, député, président de Parti, mais aussi en tant que citoyen honnête et constant dans ses choix politiques et sociaux.

Notre soutien s’inscrit, d’une part, dans le sillage de la singularité de l’héritage démocratique, vertueux et cohérent de S.E.M. Issoufou Mahamadou et, d’autre part, se fonde sur l’intime conviction qu’une gouvernance juste, pertinente, correcte, légitime, sera menée par notre collègue professeur de philosophie.

Enfin, en tant que professeurs de philosophie, nous savons que, comme l’écrit Platon dans le livre V de La République, tant que « les rois ne seront pas philosophes ou les philosophes rois, alors la justice et la liberté ne seront pas réalisées dans l’Etat ». C’est donc une vraie chance pour le Niger qu’un professeur de philosophie de la trempe de Bazoum Mohamed puisse accéder à la magistrature suprême.

Fait à Niamey, le 28 novembre 2020.

Les professeurs de philosophie signataires.

Le président de la République a inauguré la route Maradi-Madarounfa-frontière du Nigéria

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou, a procédé le samedi 28 novembre 2020, à Maradi, la cérémonie d’inauguration de la route Maradi-Madarounfa-Frontière Nigeria. Longue de 106 Kms, cette route a coûté un peu plus de 30 milliards FCFA, dont 78,33% financés par la BOAD et les 21,67% sur fonds propre de l’Etat Nigérien, permettra de promouvoir les échanges commerciaux entre la région de Maradi et les Etats fédérés de Zamfara et de Katsina (au Nigéria). Elle permettra aussi de booster l’écoulement des productions agricoles nationales vers les localités frontalières du Nigéria et de faciliter les évacuations sanitaires.

En plus du bitumage de cette route d’autres réalisations ont été faites, tout au long du parcours. Il s‘agit notamment de 5,5 kms de voirie dans la ville de Madarounfa, de 2,2 Kms de voirie dans la commune rurale de Gabi, ainsi que des aménagements spécifiques de 4 ponts cadres, de 79 dalots, de 6 carrefours, de places 120 de parking de stationnement, de la pose de 480 lampadaires solaires. A cela s’ajoutent des mesures environnementales et sociales. C’est ainsi qu’ont été réalisés : 9.991 ml (mètres linéaires) de mur de clôture, 2 mini Adduction d’eau potable (AEP), 2 blocs de trois classes, avec latrines, 2 Centres de santé intégrés (CSI) de type II, 2 postes de contrôle frontaliers, 14,7 km de pistes et bretelles d’accès. Ce qui a permis de créer 26.700 emplois, avec 1.782 sous-traitants.

Dans son discours de bienvenue à la cérémonie, le maire de Maradi, M. Ibrahim Mikko s’est réjoui de voir ce jour, qui selon lui, est historique. Il a ensuite saisi l’occasion pour rappeler, toutes les réalisations dont a bénéficié la région de Maradi depuis l’avènement de la 7ème République. M. Mikko a aussi décliné quelques attentes des populations du Gobir et du Kastsina.

Le chef de l’état a également profité du déplacement pour visiter le chantier du pont presque achevé de Tibiri sur le fleuve Goulbi.

La construction des infrastructures de qualité au service de la population est l’une des principales ambitions à laquelle s’est attelé le programme de Renaissance, lancé par le président Issoufou en 2021.

 

L’OCI réaffirme son attachement à l’accord de Skhirat comme base à toute solution définitive à la crise libyenne

Le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a réaffirmé, samedi à Niamey, son attachement à l’Accord politique de Skhirat comme base à toute solution définitive et durable à la crise libyenne.« Toute solution définitive et durable à la crise libyenne ne peut se faire en dehors du règlement politique global prévu dans l’accord politique signé à Skhirat au Maroc, le 17 décembre 2015, et soutenu par la communauté internationale notamment la résolution 2259 du Conseil de Sécurité de l’ONU », a affirmé le Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI dans les résolutions sanctionnant les travaux de sa 47è session.

Le conseil a dit aussi soutenir tous les processus répondant aux aspirations du peuple libyen tenus sous l’égide des Nations Unies et le dialogue inter-libyen équilibré et incluant toutes les parties visant notamment à fixer les critères pour occuper les postes de souveraineté et tenir des élections présidentielle et législatives le 24 décembre 2021.

La 47ème session, tenue deux jours durant sous le thème « unis contre le terrorisme, pour la paix et le développement », a été marquée par l’élection des membres de la Commission Permanente Indépendante des Droits de l’Homme (CPIDH) de l’OCI, la passation de la présidence du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI entre les Emirats arabes Unis et le Niger et l’adoption de projets de résolutions.

Diplomatie : le chef de l’Etat a reçu la ministre déléguée aux Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M Issoufou Mahamadou, a reçu hier en audience la ministre déléguée des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis. Mme Reem Ebrahim Redha Ali Alhashimy, qui est à la tête d’une importante délégation d’officiels émiratis, séjourne au Niger dans le cadre de la 47ème session du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation pour la Coopération Islamique (OCI) qui s’ouvre ce jour à Niamey.

A sa sortie d’audience avec le président de la république , Mme Reem Ebrahim Redha Ali Alhashimy déclare

« C’est la septième fois que je viens dans votre pays. Et Dieu merci, chaque fois que je viens, je constate le développement, notamment en ce qui concerne les routes et l’énergie, tout comme les émirats. C’est vraiment quelque chose qui donne beaucoup de fierté », a-t-elle confié.

Ajoutant également que les relations entre son pays et le Niger se portaient bien et que les Émirats Arabes Unis ont effectué ces dernières années d’importants investissements dans le pays.

Evoquant la conférence de l’OCI, Mme Reem a indiqué que le Niger a bien fait le planning pour une meilleure tenue de ladite session. Parlant de la Covid-19, la ministre a apprécié positivement les dispositions et mesures prises ainsi que les dispositifs mis en place tout en espérant qu’avec la coopération de tous, le monde parviendra à surmonter cette pandémie. Les Emirats Arabes Unis ont beaucoup de respect pour le Niger et ils vont  toujours être ses  partenaires et amis dans la fraternité, a conclu Mme Reem Ebrahim Redha Ali Alhashimy.

Diffa N’glaa : le comité se dit satisfait de l’état d’avancement des travaux

Le ministre d’État, ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado, représentant le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a présidé le 25 novembre dernier, à l’auditorium Sani Bako du ministère des Affaires étrangères, une réunion du comité interministériel d’orientation du programme ‘’ Diffa N’Glaa’’ afin de passer en revue les préparatifs de la fête et faire l’état d’avancement des travaux.

A l’issue de la réunion, le ministre d’État, M. Foumakoye Gado a fait le point des points examinés. En ce qui concerne l’avancement des travaux, selon le ministre d’État, pour l’essentiel, « on peut dire que le comité de préparation sera prêt pour la date du 18 décembre parce que les infrastructures essentielles  seront livrées au plus tard le 14 décembre». Il s’agit entre autres infrastructures,  a cité le ministre d’État Foumakoye Gado, « la nouvelle case présidentielle 95%;  la tribune officielle de 1500 places assises 95%; le salon d’honneur et l’aérogare de l’aéroport 90%; le stade régional 90%; et l’essentiel de la voirie, de l’aéroport jusqu’à la tribune officielle, qui est de 14 km sera achevée. Et le reste des infrastructures sont à un taux d’exécution de moins 90%, dont le pavillon  VIP à l’hôpital et la banque de sang sont à 60% et  la maison de la culture à 69%». M. Foumakoye Gado a par ailleurs rassuré que la construction de certaines infrastructures va se poursuivre après  les festivités. « Le comité interministériel est satisfait de l’état d’avancement des travaux, mais il a insisté sur le respect des dates de réception. Le comité a également insisté pour que le reste du financement soit débloqué à temps au profit des différentes commissions», a dit le ministre d’État, M. Foumakoye Gado. Concernant le chronogramme des activités, M. Foumakoye Gado a indiqué que, suite aux discussions, il est prévu de l’adapter au contexte sécuritaire de la région.

Notons que, Diffa N’Glaa, ou la célébration du 62e anniversaire de la proclamation de la République du Niger est la dernière édition d’une série que le président de la République, SE Issoufou Mahamadou a initiée au début de son premier mandat présidentiel.

Cérémonie officielle de la levée du corps de l’ancien président Mamadou Tandja

Le Niger est en deuil. Depuis le décès survenu, le mardi 24 novembre dernier, de l’ancien Président de la République, SEM Mamadou Tandja, les autorités et le peuple du Niger n’ont cessé d’honorer la mémoire de ce grand homme d’état qui présida à la destinée du Niger de 1999 à février 2010.

Après avoir décrété, aussitôt mardi soir, un deuil national de trois jours sur toute l’étendue du territoire national, les plus hautes autorités de notre pays mobilisées autour du Président Issoufou Mahamadou s’apprêtent à honorer la mémoire de l’illustre disparu. C’est ainsi que, ce jeudi matin, une cérémonie officielle de la levée du corps de l’ancien Chef de l’Etat se déroulera au Palais présidentiel, en présence du Président Isssoufou Mahamadou, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatiques, de plusieurs autres personnalités civiles et militaires, ainsi que des membres de la famille du  défunt.

Après la cérémonie d’hommage national, la dépouille du Président Tandja Mamadou sera acheminée dans son village natal, à Mainé Soroa (Diffa), où il passera son repos éternel auprès de la tombe de sa mère.

L’ancien président du Niger Mamadou Tandja est décédé à l’âge de 82 ans

L’ancien président du Niger Mamadou Tandja est décédé, mardi, à Niamey à l’âge de 82 ans. Un deuil national de trois jours a été annoncé par les autorités. Il a dirigé le pays pendant 10 ans, du 22 décembre 1999 au 18 février 2010.

Née à Mainé-Soroa dans la région de Diffa en 1938, Mamadou Tandja entre très tôt dans le paysage politique nigérien. Ancien militaire ayant participé au putsch contre le président Diori Hamani au profit du général Seyni Kountché (mort au pouvoir en 1987), Tandja avait ensuite été ministre à plusieurs reprises. Candidat malheureux aux élections présidentielles de février 1993 et de janvier 1996, il finira par remporter le scrutin d’Avril 1999 au second tour face à l’actuel président de la République Mahamadou Issoufou avec 60 % des voix.

En juin 2009, le président Tandja souhaite une modification de la Constitution vers un régime complètement présidentiel, avec une extension exceptionnelle de son mandat de trois ans supplémentaires pour achever les chantiers entrepris. Il est supporté par une partie de la population qui appelle à la ‘’Tazarché’’, (continuité en haoussa) mais voit se dresser contre lui une opposition menée entre autres par l’actuel président Issoufou Mahamadou.

En 2010, il fut Renversé par un putsch militaire dirigée par le Général Salou Djibo après avoir voulu s’accrocher au pouvoir après les deux mandats auxquels lui donnait droit la Constitution, Tandja restait une figure populaire au Niger.

Cependant, l’histoire retiendra que c’est sous son règne que les premiers barils de pétrole sont sortis du sous-sol nigérien.

 

Niger: décès de l’ex-président Mamadou Tandja

L’ex-président du Niger , Mamadou Tandja, est décédé mardi à Niamey, à l’âge de 82 ans, a annoncé la présidence nigérienne dans un communiqué.« Le président de la République et le gouvernement ont le regret de vous annoncer le décès de son Excellence Tandja Mamadou, ancien président de la République du Niger», rapporte ce communiqué lu à la télévision publique, précisant que le décès est « survenu ce jour 24 novembre à Niamey ».

« Un deuil de trois jours sera observé sur toute l’étendue du territoire national », a ajouté la présidence du Niger. Mamadou Tandja a dirigé le Niger  de 1999 à 2010.

Incarcéré à la suite du coup d’État du 18 février 2010 qui l’a renversé, M. Tandja avait été libéré en mai 2011.

Le premier ministre, Brigi Rafini reçoit les nouveaux professeurs agrégés en médecine

Le Premier ministre, M Brigi Rafini a reçu en audience les sept (7) nouveaux professeurs agrégés en médecine de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, admis au dernier concours du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES) tenu à Brazzaville au Congo. Les nouveaux récipiendaires de cet important titre académique ont alors été présentés au Chef du gouvernement conjointement par le ministre de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara et celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M Yahouza Sadissou.

À la sortie de l’audience et parlant au nom de ses collegues, Pr Brah Souleymane, lui-même étant nouvel agrégé, a indiqué que leur rencontre a consisté d’abord à leur présentation solennelle au Premier ministre par leurs responsables. Par la suite, les nouveaux agrégés se sont individuellement présentés avec leurs spécialités respectives au Premier ministre et ont remercié les autorités politiques et rectorales pour le soutien qu’elles leur ont apporté durant le processus du concours et qui leur a permis d’admettre à l’agrégation, a dit le désormais Pr Brah Souleymane. Sur la signification et la symbolique de ces nouvelles agrégations, Pr Brah a indiqué que sept (7) agrégés de plus pour une Université est une très bonne nouvelle dans l’enseignement notamment. Il a expliqué que l’obtention de l’agrégation fait entrer le lauréat dans le rang A d’Université et il devient un enseignant à plein et donc plus apte à encadrer les étudiants en médecine de la base jusqu’en année de spécialisation. Il faut rappeler qu’à l’issue de ce concours du CAMES 2020, le Niger a, au total, enregistré neuf (9) nouveaux agrégés en médecine dont deux relevant de l’Université de Zinder.

Notons que, La délégation était conduite par le ministre de la Renaissance culturelle, des arts et de la modernisation sociale, M Assoumana Malam Issa.

Le président de la république a été distingué Champion de l’industrialisation de l’Afrique

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou, Champion de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf) a pris part, le 20 novembre 2020, par visioconférence à la session de haut niveau organisée dans le cadre de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique. Au cours de cette session, le Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a été distingué Champion de l’industrialisation de l’Afrique par la Commission de l’Union Africaine, l’ONUDI, la CEA, et l’Afreximbank en reconnaissance de son leadership transformateur sur les questions de la ZLECAf et de l’industrialisation de l’Afrique. Aussi, les responsables de ces institutions ont jugé pertinent que l’Afrique honore le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou avec une plaque qui lui a été présentée le même jour par visioconférence. Cette plaque sera remise à l’ambassade de la République du Niger en République Fédérale Démocratique d’Ethiopie et de la Mission Permanente auprès de l’Union Africaine.

Dans son intervention à cette occasion, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou s’est dit honoré pour cette distinction surtout en ce moment ou il se prépare à transmettre la charge de leadership du peuple Nigérien au candidat qui sera élu à la prochaine élection présidentielle. Le Chef de l’Etat a par ailleurs, remercié les organisateurs pour cet honneur qu’ils lui font. Il a également dédié cette distinction à la jeunesse africaine qui attend avec impatience les retombées notamment en termes d’emplois, d’actions d’intégration sur le continent.

«Le succès enregistré prouve, s’il en est besoin, l’importance du leadership en matière de développement. Le leadership continental est cristallisé dans une vision, celle de l’agenda 2063 dont la ZLECAf est un des projets phares en vue de sortir notre continent de la pauvreté en bâtissant une Afrique résiliente et autonome. L’Afrique est en effet trop balkanisée avec 55 États et près de 84 000 km de frontières, autant d’obstacles qui limitent les échanges entre les citoyens du continent. C’est en cela que réside l’importance de la Zone de Libre-échange continentale africaine grâce à laquelle sera créée un vaste marché unique de 1,3 milliard de personnes où les biens et les services peuvent s’échanger librement ». a-t-il déclaré.

Le chef de l’état a également parlé de la nécessité d’accélérer l’industrialisation du continent.

« Je réitère mon appel solennel au Secrétaire général des Nations Unies en vue de l’organisation d’un sommet spécial sur l’industrialisation de l’Afrique que le Niger sera heureux d’abriter en novembre 2021 », a-t-il conclu.

Brazzaville hôte du 1er sommet des chefs d’Etat de l’organisation des producteurs de pétrole africains

La capitale congolaise, Brazzaville, abrite en juillet 2021, le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO).La décision a été prise lors de la 39e session du Conseil des ministres en charge des hydrocarbures des pays membres de l’APPO, qui s’est réuni le 19 novembre 2020 à Niamey (Niger), informe un communiqué reçu à APA.

« (…) après plusieurs reports, le Conseil a décidé d’organiser le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’APPO au cours du mois de Juillet 2021 à Brazzaville, en République du Congo, pays de siège de l’APPO, sous réserve de l’évolution de la situation de la pandémie de la Covid-19 », informe le texte.

Il souligne que cette 39e session s’est déroulée de façon hybride avec des ministres et chefs des délégations présents à Niamey et via vidéoconférence depuis certaines capitales des pays membres pour les autres ministres qui n’ont pas pu effectuer le déplacement.

Le Conseil des ministres a, unanimement, désigné respectivement les ministres de l’Energie de l’Algérie, Abdelmadjid Atar et le ministre des Ressources Pétrolières et Minérales de l’Angola, Diamantino Pedro Azevedo comme président et vice-président de l’APPO pour l’exercice 2021.

Elections au Niger: l’ONU salue la signature d’un code de bonne conduite

Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire général et Chef Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas, sigle anglais) salue la signature, par les parties prenantes d’une déclaration commune pour la bonne tenue des élections présidentielle, législatives et locales du 27 décembre 2020 au Niger.« Soulignant l’importance du rôle que doivent jouer tous les acteurs pour maintenir un climat apaisé, et faire de ces élections un succès national, le Représentant spécial a félicité les parties prenantes pour l’adoption de La déclaration commune, ainsi que pour la signature du code de bonne conduite des médias », rapporte l’Unowas.

Dans un communiqué rendant compte de la participation, hier jeudi à Niamey, de M. Chambas au forum des parties prenantes pour des élections apaisées et inclusives au Niger, l’Unowas souligne que ce dernier a salué les efforts fournis par toutes les parties prenantes pour assurer la tenue des élections locales, législatives et présidentielle dans les délais.

M. Ibn Chambas a rappelé que « nos préoccupations doivent également inclure le sort des communautés, dont les aspirations démocratiques se conjuguent aussi aux difficultés très concrètes rencontrées actuellement : l’insécurité, les déplacements de population, les aléas des récoltes, les intempéries et les inondations ».

Au cours de son intervention à l’ouverture du forum organisé avec l’appui de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’Union européenne (Ue), la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (Cen-Sad) et la Fondation Hans Seidl, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, a déclaré « que malgré les défis importants auxquels le Niger fait face sur le plan sécuritaire, humanitaire et sanitaire, le pays a l’opportunité d’assurer un transfert paisible du pouvoir, un passage de témoin démocratique qui consolidera les gains obtenus ces dernières années ».

Pour ce faire, le forum avait pour objectif de faciliter le dialogue entre les partis politiques, les responsables des institutions nationales, les leaders d’opinion (chefs religieux, traditionnels et coutumiers), des personnalités indépendantes, des responsables des organisations de la société civile, des leaders des associations de femmes et des jeunes, des organisations professionnelles des médias.

Il devait également permettre de les sensibiliser sur les enjeux de l’organisation d’élections crédibles, inclusives et apaisées, en vue de consolider la démocratie et contribuer à la paix, la sécurité et la stabilité du pays.

Présidentielle 2020-2021 : le président du Niger retire sa carte d’électeur et invite les candidats à une campagne paisible

Le Président de la République,  SEM Issoufou Mahamadou, ainsi que les Premières dames Hadjia Aissata Issoufou et Dr Lalla Malika Issoufou, ont procédé, hier matin, dans les locaux de l’Hôtel de ville de Niamey, au retrait de leur carte d’électeur.

Le Président de la République s’est dit heureux d’avoir retiré sa carte d’électeur. Le Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a saisi cette occasion pour féliciter la CENI qui, selon lui, a surmonté beaucoup d’obstacles avant d’arriver à cette étape cruciale du processus électoral. Il a également félicité le gouvernement pour avoir mis à la disposition de la CENI, dans les délais, les ressources nécessaires, ainsi que les partenaires pour leur assistance.

« Nous sommes sur la bonne voie et rien ne s’oppose à ce que les différents scrutins se déroulent aux dates prévues ; le 13 décembre pour les élections locales, le 27 décembre pour le premier tour de l’élection présidentielle et législative et le 20 févier pour le second tour », a dit le Président de la République.

SEM Issoufou Mahamadou a par ailleurs invité les candidats à une campagne paisible et à un débat serein  « programme contre programme, projet contre-projet », a-t-il martelé.  Aussi, a-t-il poursuivi, « je souhaite qu’ils utilisent tous la force des arguments et non des arguments de la force ; chacun doit prouver au peuple nigérien à travers son programme qu’il est le mieux placé pour mériter de diriger le pays », a-t-il affirmé avant de souhaiter bonne chance à tous les candidats et au peuple nigérien.

Notons que, la tenue des scrutins régionaux et municipaux est prévue pour le 13 décembre, et celui des législatives couplées au premier tour de la présidentielle le 27 décembre.

 

OIM : la cheffe de mission reçue par le premier ministre, Brigi Rafini

La cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrants (OIM) au Niger, Barbara Rijks, a été reçue le 18 novembre en audience par le Premier ministre Brigi Rafini. La situation des migrants venus de l’Algérie était au centre des échanges.

A l’issue de cette audience, la cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrations a dit que cette rencontre avec le Chef du gouvernement vise à partager avec les autorités nigériennes quelques soucis de l’OIM au niveau des migrants venant particulièrement de l’Algérie qui sont  des Nigériens et d’autres nationalités.

Mme Barbara Rijksa rappelé que l’OIM s’occupe des migrants dans ses centres de transit notamment à Arlit, Agadez et ici à Niamey. A ce sujet, la cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrations a insisté au sujet du transport qui constitue un problème qui se fait ressentir particulièrement en ce moment de la pandémie à Covid. Elle a précisé que son organisation a besoin de plus de fonds pour prendre en charge les migrants au Niger et pour faciliter leur retour dans leur pays d’origine.

Notons qu’à cause de sa situation géographique, le Niger sert de pays de transit à de nombreux migrants en provenance des pays de la sous-région ouest-africaine.

Présidentielle 2020-2021 : Le conseil des ministres a adopté un projet de décret

En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres. C’est ainsi que, Son Excellence, Monsieur BRIGI RAFINI, Premier Ministre, Chef du Gouvernement a présidé le lundi 16 novembre 2020, un Conseil des Ministres par visioconférence. Après examen du point unique inscrit à son ordre du jour, le Conseil a pris la décision suivante :

1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret constatant la démission de certaines personnalités candidates à l’élection présidentielle 2020-2021.

Le présent projet de décret est pris en application de l’article 135 de la loi organique n°2017-64 du 14 août 2017, portant Code électoral du Niger, modifiée et complétée par la loi n°2019-38 du 18 juillet 2019 qui prévoit que certaines personnalités sont inéligibles à l’élection présidentielle sauf démission de leur part, démission acquise à compter de la publication de la liste des candidats par la Cour Constitutionnelle.

Le même article précise que cette démission est constatée par décret pris en conseil des Ministres. Ainsi, aux termes du présent projet de décret, la démission des personnalités ci-après, déclarées éligibles à l’élection présidentielle est constatée à compter du 13 novembre 2020. Il s’agit de :

  • M. Seini Oumarou, Haut représentant du Président de la République ;
  • M. Albadé Abouba, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage,
  • M.Moussa Hassane Barazé, Ministre des Mines;
  • M. Nassirou Nayoussa, Directeur de la Prévention des risques et des Catastrophes, au Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses.

 

Recours à la science pour renforcer la résilience des agriculteurs africains

Un consortium d’acteurs a lancé, sous l’égide du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique ex-Pilier 4 (PDDAA-XP4), axé sur la science pour renforcer la résilience des agriculteurs au climat.Financé par l’Union européenne et lancé le 12 novembre dernier, le PDDAA-XP4 aidera le Coraf et ses partenaires à tirer parti de la science, des technologies et des innovations, pour faire progresser les objectifs de productivité alimentaire, explique un communiqué reçu ce mercredi à APA.

« Ce projet est conçu pour déployer la science et l’innovation pour arriver à une transformation inclusive, durable et adaptée au climat, de l’agriculture et des systèmes alimentaires connexes en Afrique de l’Ouest et du Centre », a déclaré le Dr Abdou Tenkouano, Directeur exécutif du Coraf cité par le texte.

Le consortium d’acteurs de mise en œuvre comprend le Forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara), le Forum africain pour les services consultatifs agricoles (Afaas), l’Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Est et du Centre (Asareca) et le Centre de Coordination de la Recherche et du Développement Agricoles pour l’Afrique Australe (CCARDESA).

Le PDDAA-XP4 est administré par le Fonds international de développement agricole (Fida).

« (…) l’objectif du PDDAA-XP4 est de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en particulier l’objectif 2 (zéro faim), l’objectif 5 (égalité des sexes), l’objectif 10 (réduire les inégalités), l’objectif 12 (consommation responsable) et l’objectif 13 (lutter contre le changement climatique), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et la Déclaration de Malabo », a expliqué de son côté, Dr Malu Ndavi, Spécialiste technique mondial en chef du Fida.

Le montant total du don de quatre ans est d’environ 30 millions d’Euros pour tous les partenaires d’exécution, avec un cofinancement potentiel du Fida et d’autres organisations.

Le PDDAA-XP4 fait partie du projet Développement de l’Innovation Intelligente grâce à la Recherche en Agriculture (en anglais, Development Smart Innovation through Research in Agriculture, DeSIRA), une initiative de l’Union européenne.

Diplomatie : le Chef de l’Etat a reçu l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Niger, porteur d’un message du roi Mohamed VI

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou s’est entretenu hier matin avec l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Niger, SEM Allal El Chab porteur d’un message écrit de sa Majesté, le Roi du Royaume du Maroc, Mohamed VI au Chef de l’Etat. Les relations bilatérales, entre les deux pays, étaient au centre des échanges entre les deux personnalités.

A l’issue de cette audience, l’ambassadeur du Royaume du Maroc a déclaré avoir remis au Chef de l’Etat un message écrit de sa Majesté le Roi du Royaume du Maroc Mohamed VI. Ceci entre dans le cadre de la concertation permanente qui existe entre nos deux pays aux plans bilatéral, régional ou mondial. SE Allal El Chaba dit avoir saisi cette occasion pour aborder avec le Président de la République et l’informer des dernières évolutions du dossier Sahara Marocain (Sahara Occidental). A ce sujet, il a confié avoir évoqué «les agissements du Front Polisario» qui depuis le 21 Octobre dernier a bloqué le passage de Guerguerat, poste-frontalier entre le Maroc et la Mauritanie où la circulation des personnes et des biens est bloquée».

L’ambassadeur du Royaume du Maroc SE Allal El Chaba fait remarquer «qu’en plus de ce blocage, ledit front a entrepris des activités de banditisme et destruction des infrastructures routières». «Devant cette situation, le Maroc a été contraint de réagir en essayant de rétablir l’ordre dans cette zone», a précisé le diplomate marocain. Pour SE Allal El Chab, le Front Polisario a ignoré les appels des Nations-Unies l’invitant à se dégager de cette zone. «Malgré tout cela, ledit front a persisté, ce qui a contraint le Maroc à intervenir pour rétablir la circulation», a-t-il insisté.

L’ambassadeur du Royaume du Maroc a, par ailleurs, rappelé que le Niger, en tant que membre non permanent de Conseil de Sécurité, a participé activement au vote de la résolution 2548 dans laquelle le Conseil de Sécurité de l’ONU a appelé le Front Polisario à cesser toute activité illégale dans cette région.

Diplomatie : Issoufou Mahamadou a reçu le Secrétaire Permanent du G5-Sahel

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, s’est entretenu hier après midi, avec le  Secrétaire Permanent du G5 Sahel, M. Mamane Sambo Sidikou. A sa sortie d’audience, le Secrétaire Permanent du G5 Sahel a déclaré avoir eu l’honneur d’être reçu par le Chef d’Etat, qui est «un des éléments moteurs du G5-Sahel, dans ses dimensions sécuritaires, humanitaires et aussi de développement». Poursuivant, il précise que «Nous avons aussi évoqué les projets phares, que le G5-Sahel poursuit dans le cadre du Niger. Que ce soit les routes, les questions de résilience, de développement humain, de l’éducation, notamment avec la fermeture des écoles dans certaines zones. Il y a aussi la question de la sécurité alimentaire».

Le Secrétaire Permanent du G5 Sahel a ensuite indiqué, ces jours-ci il y a différentes activités que son Institution mène et projette d’organiser à Niamey avec les partenaires qui accompagnent le G5 Sahel, dont l’Union européenne, le Système des Nations Unies, le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme. «Je rencontrerai aussi les différents maires des frontières, pour parler de leurs attentes par rapport aux actions du G5-Sahel. Car ensemble, avec les collectivités territoriales, nous sommes en train de mettre en œuvre les actions prioritaires qu’ils nous ont soumises, sur financement de l’UEMOA et des avancées sont enregistrées. Nous comptons aussi rencontrer la Coalition pour le Sahel, avec des membres du gouvernement nigérien, ainsi que les représentants d’une soixantaine de pays, avec lesquels nous travaillons à mettre en place une grande coalition que les Chefs d’Etats souhaitent et veulent voir devenir une réalité», a ajouté le Secrétaire Permanent du G5-Sahel. M. Mamane Sambo Sidikou s’est enfin réjoui de constater que le Sahel n’est pas oublié et que les choses avancent certes lentement mais sûrement.

L’Assemblée Nationale Adopte un nouveau projet de loi

Les travaux de la séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2020, dite session Budgétaires de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Au cours de la séance plénière d’hier présidée par SE Ousseini Tinni, président de ladite Institution, les députés ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé de crédit et de subvention entre le gouvernement et l’Association Internationale de Développement AID pour le financement du projet de Gouvernement des Industries extractives pour le développement local et la réponse à la Covid-19 (GOLD) au Niger. La plénière s’est déroulée en présence du commissaire du gouvernement, M. Barkaï Issouf, ministre Chargé des Relation avec les Institutions.

Le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé du crédit n°6748-NE d’un montant de 45.000.000 Euros et de la subvention n° D697-NE d’un montant équivalent à  36.500.000 DTS, signé le 14 août 2020 à Niamey entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement AID pour le financement du projet de Gouvernement des Industries extractives pour le développement locale et la réponse à la Covid-19 (GOLD) au Niger est voté par les parlementaires avec 90 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention.

L’objectif global de ce projet est de renforcer la capacité des collectivités territoriales et du secteur extractif afin de permettre la prestation de services dans les régions ciblées qui sont Agadez, Diffa, Tillabéri et Zinder. Quant aux secteurs concernés, ils correspondent au secteur extractif, de l’eau, de l’enseignement primaire et de la santé. Ainsi le projet sera mis en œuvre à travers le  renforcement des capacités des collectivités territoriales dans l’utilisation des ressources humaines et financières ; l’amélioration de la Gestion du Secteur Extractif notamment par le renforcement du cadre réglementaire et de la capacité d’évaluation, de promotion et de gestion ; la gestion du projet.