Niger Archives - Page 24 sur 30 - Journal du niger

Le Ministre des finances rassure sur le niveau d’endettement de l’Etat du Niger

Dans une sortie médiatique en date du jeudi 12 novembre, le ministre des Finances Mamadou Diop s’est voulu rassurant sur le niveau d’endettement de l’État du Niger. Suite à une série de publications et des sorties médiatiques de certains leaders d’opinions sur le niveau d’endettement de l’Etat du Niger, le ministre des Finances, Monsieur Mamadou Diop, réagit. « Comme tous les pays au monde, le Niger recourt à l’endettement pour financer son développement et le pays est loin, très loin d’être surendetté, comme certains s’échinent à le faire croire », assure-t-il.

« L’encours de la dette publique du Niger à fin juin 2020 est évalué à 3.328,7 milliards de FCFA, soit 42,5% du PIB (Produit Intérieur Brut). Il est composé de 2.238,5 milliards de FCFA de dette extérieure, soit 67,2% de la dette totale, et de 1.090,2 milliards de FCFA de dette intérieure, soit 28,6% de l’encours. La dette extérieure représente 32,8% du PIB et la dette intérieure, 13,9% du PIB. Le taux d’intérêt moyen pondéré du portefeuille est de 2,9%, dont 1,7% pour la dette extérieure et 5,4% pour la dette intérieure ».

Il a rappelé que « l’évolution du profil d’endettement s’apprécie en fonction de certaines variables macroéconomiques ». Ajoutant « il est nécessaire de noter que le Niger est, à l’instar des autres pays de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine), soumis au respect des critères de convergence, indicateurs quantitatifs, et est sous-programme avec le FMI à travers certains critères et indicateurs qualitatifs ».

Poursuivant, le ministre a rappelé que « S’agissant de l’UEMOA, le critère prévoit un taux d’endettement (l’encours de la dette rapporté au PIB) inférieur à 70% du PIB. Pour cet indicateur, le Niger occupe la deuxième meilleure place pour le taux le plus bas de l’espace communautaire ».

Il a par ailleurs affirmé que « le Niger n’enregistre aucun arriéré de paiement aussi bien sur les instruments de la dette intérieure que sur les échéances de la dette extérieure. Ce qui rassure davantage nos partenaires financiers ».

Election présidentielle : la Cour Constitutionnelle valide 30 candidatures sur les 41 déposées

La liste des candidats à l’élection présidentielle au Niger est désormais connue. La Cour constitutionnelle a validé 30 dossiers sur les 41 déposées. La cour constitutionnelle a en effet communiqué le 13 novembre la liste des candidats considérés comme éligibles. Parmi les candidatures rejetées figure celui du principal opposant Hama Amadou, il est disqualifié en raison de son casier judiciaire et de sa condamnation en 2017. Le leader d’opposition écarté, son parti Moden Fa Lumana n’est « a priori » pas partant pour ces élections puisqu’il n’a pas d’alternative en dehors de Hama Amadou.

Les autres candidatures rejetées sont :

1. Abdou Issoufou Issa, «MPJD-Hasken Wata»;

2. Abdoul Salim Salim Mamadou Zanguina, «F.O.R.C.E.-Niger Jagoranci»,

3. Abou Oumarou, «PRDD-Tashin-Kassa»;

4. Boureima Abdou Daouda, «MDSR-Martaba»;

5. Hama Amadou, «MODEN-FA/LUMANA-AFRICA»;

6. Ibrahim Mahamane Massaoudou, «RAY-Yunkuri»;

7. Maman Sidien Ousmane, «APC-A-Zamna Taaré»;

8. Ousmane Elh. Alou Malam Souley, « RD-Tchéton Kasa» ;

9. Salou Gobi, « CNR-Gayya» ;

10. Sani Arzika Abdoulkader, «URS-Gimshiqi»;

11. Tahirou Guimba, «MODDEL MA’AYKATA»

Notons que, tous ces candidats ne sont pas parvenus à déposer le montant de la caution qui s’élève à 25 millions de francs CFA.

Déclaré éligible à l’élection présidentielle 1er tour du dimanche 27 décembre 2020 :

1. Abdallah Souleymane, «NIGERENA»;

2. Abdoul Kadri Oumarou Alpha, «Groupement Gayya Zabbé»;

3. Albadé Abouba, «MPR-Jamhuriya»;

4. Amadou Boubacar Cissé, «UDR-Tabbat»;

5 .Amadou Issoufou Saïdou, Candidat indépendant;

6. Amadou Ousmane, «ADEN-Karkara»;

7. Djibrilla Baré Maïnassara, «UDFP-Sawaba»;

8. Hamidou Mamadou Abdou, «RANAA»;

9. Hassane Barazé Moussa, «ANDP-Zaman Lahiya»;

10. Ibrahim Gado, «CRPD-SULHU»;

11. Ibrahim Yacoubou, «MPN-Kiichin Kassa»;

12. Idi Ango Ousmane, «ADR-Mahita»;

13. Idrissa Issoufou, «MCD-Jarumin Talakawa»;

14. Intinicar Alhassane, «PNPD-Akal-kassa»;

15. Ismael Oumarou Idé, «FANN-Niger Kama Kanka»;

16. Kané Kadaouré Habibou, «SDR-Sabuwa»;

17. Mahaman Hamissou Moumouni, «PJD-Hakika»;

18. Mahamane Ousmane, «RDR-Tchanji»;

19. Mamadou Talata Doulla, «RSP-A’Adili»;

20. Mohamed Bazoum, «PNDS-TARAYYA»;

21. Mounkaila Issa, «RNDP Aneima Banizoumbou»;

22. Moustapha Mamadou Moustapha, «PRPN-Haskin Gari»;

23. Nayoussa Nassirou, «CDPS-Cigaban Kassa»;

24. Omar Hamidou Tchiana, «AMEN-Amin»;

25. Oumarou Abdourahamane, «UNPP-Incin Africa»;

26. Oumarou Malam Alma, «RPP-Farilla»;

27. Sagbo Adolphe, «P.S. Imani» ;

28. Salou Djibo, «PJP-Génération Doubara» ;

29. Seini Oumarou, «MNSD-Nassara»;

30. Souleymane Garba, «PNC-Mulura».

Infrastructure : le Président de la République inaugure le Pont Djibo Bakary à Gothèye

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé hier matin à l’inauguration du pont Djibo Bakary. Situé à une soixantaine de Km de Niamey dans le département de Gothèye, ce pont d’une longueur de 640 mètres assure la liaison de part et d’autre du fleuve, de la route transsaharienne au corridor ouest, Niamey-Téra-Frontière Burkina Faso. En effet, la réalisation de ce joyau marque la fin du calvaire lié à la mobilité des populations. Le coût global de la construction de ce pont s’élève à 13 milliards de francs CFA (HT-HD). C’est l’entreprise CGC international qui a exécuté ce bel ouvrage.

Etaient présents à la cérémonie d’inauguration, le président de l’Assemblée Nationale, M. Ousseini Tinni, le Premier ministre Brigi Rafini, le représentant de la Banque Africaine de Développement, M. Nouridine Kan-Dia, le ministre de l’équipement, M. Kadi Abdoulaye, le Gouverneur de la Région de Tillabéry, M. Ibrahim Katiala, de nombreux chefs traditionnels et coutumiers, les représentants du corps diplomatique, les membres de la famille de feu Djibo Bakary, etc.

Durant et après la cérémonie d’inauguration, les populations environnantes sorties en masse pour la circonstance sont enthousiastes et curieuses de voir l’artisan du programme de Renaissance. Pour exprimer cette joie et se comporter en vrai ‘’Maiga’’, le Chef de canton de Dargol, Alhaji Boureima Hama Gaydou, a offert au Président de la République un cheval de race ‘’Frison Arabe’’ très bien harnaché.

Peu après la rupture symbolique du ruban, marquant l’inauguration de ce joyau, le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou a visité de fond en comble tous les compartiments de ce pont, qui constitue un motif de satisfaction pour toute la communauté.

Présent à cette cérémonie d’inauguration, le représentant de la Banque Africaine de Développement a précisé que son institution est fière et heureuse d’avoir financé le pont Djibo Bakary. Les responsables de la BAD sont fiers d’avoir le nom de leur banque associé à celui d’une grande figure historique nigérienne qui a joué un rôle important pour l’indépendance du Niger.

Notons que, le projet de construction de ce pont, qui porte désormais le nom du feu Djibo Bakary, a été  lancé le 16 mai 2015, pour une durée de 46 mois. Cependant, il a fallu le 3 juin 2016 pour que les travaux commencent.

 

Processus électoral : la CENI rencontre les partis politiques

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, le mercredi 11 novembre, une rencontre d’information et d’échange avec les partis politiques sur le processus électoral. Il s’agit pour la CENI de faire l’état de lieu du processus électoral, son évolution et de recueillir les propositions et suggestions des partis politiques. La rencontre a été présidée par Me Issaka Souna, président de la CENI, en présence des partenaires techniques et financiers et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité.

Face à la ferme détermination du Président de la République,  Issoufou Mahamadou, de créer toutes les conditions pour qu’une alternance démocratique se réalise pour la 1ère fois au Niger à l’issue d’élections libres et transparentes, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’investit pour la concrétisation de ce vœu ardent du Chef de l’Etat. Au cours de cette rencontre, Me Issaka Souna a demandé aux représentants des formations politiques de poser toutes les questions possibles sur le processus et de faire des propositions pertinentes pour la réussite des échéances électorales au Niger.

Dans son mot introductif, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a tout d’abord fait l’état des lieux du processus et l’évolution en cours. Selon Me Issaka Souna, la CENI a récemment procédé à la nomination des présidents régionaux et communaux. Il a aussi souligné que tous les documents électoraux pour les scrutins 2020-2021 ont été acheminés dans les régions. «La CENI déploie les moyens humains et matériels pour assumer sa mission. Pour les cartes d’électeurs, la distribution continue. Notre souhait est de voir que les 7.446.556 électeurs recensés retirent leurs carte et au cas contraire, connaitre combien de cartes n’ont pas été retirées», a-t-il martelé.

Me Issaka Souna a parlé aussi de l’arrivée du premier lot de matériel. «Le reste suivra. La programmation de l’arrivée du matériel lourd est déjà faite avec un coût global de un milliard six cent millions FCFA, financé par le PNUD. Pour ce processus électoral, la CENI compte sur la collaboration de tous les acteurs. « J’exhorte tous les acteurs à garder l’esprit de l’élection apaisée», a déclaré le président de la CENI.

Au cours de la rencontre, le responsable chargé de la cartographie à la CENI a présenté pour rappel, les travaux de l’élaboration de la liste électorale. Dans son exposition, M. Salou Harouna Moussa a édifié les participants sur la méthodologie d’enrôlement, le recrutement du personnel qui est de 7.500 personnes dotées de 3000 kits tablettes. Il a aussi fait cas des difficultés sécuritaires rencontrées à savoir les attaques des bandits armés ayant occasionné le vol de kits d’enrôlement. Malgré tout, la CENI a obtenu un résultat satisfaisant avec un fichier moderne et fiable pour l’organisation des élections crédibles, un fichier audité par des experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de la CEDEAO. «Il ne reste plus qu’à l’ensemble de la classe politique nigérienne et aux citoyens de s’engager résolument à faire des prochaines consultations.

Election présidentielle : le comité des sages appelle à œuvrer pour un climat d’apaisement

En prélude aux élections présidentielle, le Comité des Sages institué par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a appelé le 10 octobre l’ensemble des citoyens nigériens, particulièrement les leaders politiques à œuvrer pour l’instauration d’un climat d’apaisement dans l’intérêt supérieur de la nation.

Dans la déclaration lue par le Rapporteur Général de la Commission nationale des droits humains (CNDH), Dr Talibi Hamidou Moussa, membre du comité des sages, le conseil indique avoir entrepris des démarches auprès des parties prenantes pour des échéances apaisées. Le Conseil des Sages a ainsi rencontré le président de le CENI, le président du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP), les responsables des partis membres de l’opposition, le ministre de l’Intérieur, les responsables des partis membres de la majorité. Cependant il n’a pas pu rencontrer les responsables des partis non affiliés, bien que des correspondances leurs aient été envoyées.

Aussi, eu égard aux propos haineux véhiculés à travers les médias et les réseaux sociaux par toutes tendances confondues, le comité des sages lance des appels à l’endroit de l’ensemble des citoyens à créer un climat d’apaisement dans l’intérêt supérieur du Niger. Le comité leur demande de créer les conditions d’un dialogue politique sincère en vue de parvenir à un consensus sur le processus électoral en cours, de créer les conditions d’un rapprochement entre les différentes parties en vue de parvenir à des élections apaisées, consensuelles, crédibles et transparentes. En plus le comité des sages a lancé un appel à toutes les institutions de la République impliquées dans l’organisation de ces élections  et les structures de la société civile pour qu’elles jouent leurs partitions conformément à leur mission.

Présidentielle 2020 : 41 candidats ont déposé leur dossier au ministère de l’intérieur

41 dossiers de candidature pour l’élection présidentielle de décembre prochain ont été déposés au ministère de l’Intérieur. C’est la première fois qu’il y a un si grand nombre de candidats potentiels pour le scrutin du 27 décembre prochain. Lors de la dernière élection, ils étaient 16. Le président Issoufou, en fin de mandat, espère réaliser la première alternance au Niger : un civil qui passe le flambeau a un autre.

Tous les grands noms de la politique nigérienne figurent parmi les quarante et un dossiers de candidatures déposés au ministère de l’Intérieur.

Parmi ces prétendants figurent notamment l’ancien ministre d’Etat en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique, M. Bazoum Mohamed du Parti nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-TARAYYA, au pouvoir), le chef de file de l’opposition Hama Amadou, adversaire du président Mahamadou Issoufou au second tour de la présidentielle du 20 mars 2016, au titre du Mouvement démocratique nigérien pour une Fédération africaine (MODEN-FA), et M. Mahamane Ousmane, ancien président de la République (1993-1996), investi par le Renouveau démocratique et républicain (RDR Tchanji).

M. Seini Oumarou du Mouvement national pour la société du développement (MNSD-NASSARA),et M. Salou Djibo, ancien président de la transition nigérienne (2010-2011), investi par le parti Paix, justice, progrès (PJP-Génération Doubara), sont également en lice dans la course au fauteuil présidentiel.

Rappelons que le président sortant, Issoufou Mahamadou a décidé de ne pas se représenter.

Diplomatie : le président de la république a reçu le gouverneur de l’Etat fédéré de Sokoto au Nigéria

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou a reçu hier matin en audience, le Gouverneur de l’Etat fédéré de Sokoto au Nigéria, M. Aminu Waziri Tambuwal. Cet entretien a porté sur la coopération existant entre le Niger et le Nigéria en général, mais aussi et surtout entre les localités frontalières avec l’Etat de Sokoto et sur la question de la paix et de la sécurité.

«Nous avons profité de cette occasion pour présenter, au nom des populations de l’Etat fédéré de Sokoto, nos remerciements et notre gratitude aux autorités nigériennes pour la disponibilité et les facilités que le Niger fait montre dans nos relations sur le plan sécuritaire, économique et de la quiétude sociale», a déclaré M. Aminu Waziri Tambuwal.  A cet effet, le gouverneur de Sokoto a affirmé que le Chef de l’Etat les a rassurés quant au maintien et à la poursuite de ces excellentes relations qui existent entre les deux pays.

Enfin, le gouverneur de Sokoto a remercié le Président Issoufou Mahamadou tout en lui renouvelant sa reconnaissance pour le soutien et l’écoute qu’il accorde à son homologue Muhammadu Buhari pour renforcer la sécurité et rétablir la paix dans la région Afrique de l’Ouest.

Table-ronde sur l’énergie au Sahel : le Niger obtient 640 millions de dollars pour l’électrification

Le gouvernement du Niger a obtenu de ses partenaires de l’Alliance Sahel, la mobilisation dans l’immédiat de quelques 640 millions de dollars pour appuyer ses efforts destinés à accélérer le taux d’accès à l’électricité dans le pays. 

En effet, la table ronde initiée par le gouvernement, avec ses partenaires de l’alliance Sahel, la semaine dernière a porté ces fruits. C’est 640 millions de dollars, soit environ 353 milliards de FCFA qui seront débloqués pour renforcer l’accès à l’électricité au Niger.

Ces engagements ont été annoncés à l’occasion de la tenue, les 4 et 5 novembre à Niamey, de la première Table-ronde sur l’accès à l’énergie dans le Sahel et les financements annoncés devaient atteindre 1,1 milliards de dollars dans les prochains mois, ce qui permettra de doubler le taux d’accès à l’électricité au Niger à l’horizon 2025 et ainsi, améliorer significativement les conditions de vie des nigériens conformément aux objectifs de la Stratégie nationale d’accès à l’électricité (SNAE). En ligne de mire pour la première phase de la Stratégie dont le financement vient ainsi d’être bouclé, connecter un plus grand nombre de ménages aux réseaux électriques.

Cette table ronde a aussi servi de cadre d’échanges entre le gouvernement, les partenaires techniques et financiers et le secteur privé afin de faire l’état des lieux du secteur et d’évaluer le cadre réglementaire et les réformes.

À la suite de ce premier financement (de 640 millions $), les partenaires ont annoncé au cours de la table ronde le déblocage d’autres fonds dans les prochains mois.

FITIC-CEDEAO : Niamey a abrité la 2eme édition

Du 5 au 7 novembre 2020 s’est déroulée Niamey, la 2ème édition du forum interparlementaire sur la cybercriminalité (FITIC) dans l’espace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). C’est le président de de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni qui a présidé l’ouverture des travaux, le vendredi 6 novembre 2020 au centre de conférences Mahatma Ghandi de Niamey. Le thème de la 2ème édition du FITIC-CEDEAO est « Rôle du Parlementaire dans la lutte contre la cybercriminalité dans l’espace CEDEAO ». Ce forum qui se propose d’examiner la riposte contre la cybercriminalité sous l’angle parlementaire s’est ouvert en présence du vice-président du parlement de la CEDEAO, et de plusieurs autres personnalités.

Cette 2ème édition du Forum Interparlementaire de Technologies de l’Information et de la Communication (FITIC) a constitué l’occasion pour les participants de débattre de plusieurs thématiques en rapport avec les différents enjeux à savoir ; juridiques, économiques, socio-culturels, politiques, de coopération, de protection, etc., liés à la cybercriminalité.

Dans son allocution d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale du Niger, a tout d’abord rendu un hommage à la CEDEAO pour son engagement aux côtés des parlements de l’espace. SE. Ousseini Tinni a relevé que c’est la 2ème fois que l’organisation accepte de partager le souci des parlementaires de voir la technologie de l’information et de la communication mieux contribuer à leurs efforts de développement et de l’intégration. «Au-delà des efforts de promotion des TIC, nous sommes reconnaissants à la CEDEAO pour tous les progrès qu’elle fait réaliser à nos pays sur le chemin de l’intégration faisant d’elle, le champion inégalé en la matière en Afrique», a-t-il déclaré.

Le président de l’Assemblée nationale a, en outre, rappelé le rôle structurant des TIC, tout en parlant de la cybercriminalité dans toutes ses formes dont au niveau de l’espace, le danger est encore plus grand. Mais, le Niger a adopté une loi sur la cybercriminalité qui prévoit des peines d’emprisonnement et d’amende pour les infractions commises par le biais d’un système d’information numérique. Mais a-t-il ajouté «ce type de crime n’ayant pas de frontière, la solution ne pourrait résider que dans une approche plus globale et une coopération soutenue entre les Etats, certainement par-delà les zones géographiques», a-t-il martelé.

Ousseini Tinni a salué l’initiative louable du Réseau Nigérien des Parlementaires en charge des TIC ainsi que du réseau interparlementaire des TIC créé en 2017 à Niamey par les représentants des parlements des pays membres de la CEDEAO. Il a également salué l’agenda du forum. Le président du parlement nigérien a enfin souhaité un état des lieux le plus exhaustif possible du phénomène de la cybercriminalité, un enrichissement mutuel à travers le partage d’expérience entre parlementaire, l’élaboration d’un projet de plan d’actions sur le renforcement des capacités des parlementaires.

Quant au 2ème Vice-président du parlement de la CEDEAO, le député  nigérien, M. Boukari Sani Malam , il a fait d’abord une brève présentation de l’institution parlementaire de la CEDEAO avant d’expliquer que ce forum entre dans le cadre du partenariat qui lie le parlement de la CEDEAO à l’Assemblée Nationale du Niger.

Les travaux du forum ont pris fin le samedi 7 novembre 2020 dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, et la cérémonie de clôture a été présidée par le 3ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Ayouba Hassane.

Diplomatie : le président de la république a reçu le ministre français Jean Yves le Drian

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou, a reçu, hier en fin d’après-midi, le ministre français de l’Europe et des Affaires Étrangères, M. Jean Yves- Le Drian. Peu après son entretien avec le Chef de l’État, le chef de la diplomatie française a animé, conjointement un point de presse, avec son homologue nigérien, M. Kalla Ankouraou.

Le ministre nigérien chargé des Affaires étrangères, M. Kalla Ankouraou, a relevé que la  présence de M. Jean Yves- Le Drian,  ici à Niamey,  « nous donne l’occasion de faire le point sur l’état de nos relations ». Et, aux regards des échanges que « nous avons eus, nous en tirons un bilan très positif. Je m’en félicite tout naturellement tout en souhaitant un renforcement de ces relations, dans tous les domaines, notamment miniers, énergies renouvelables, agricultures, développement humain, santé, éducation, formation professionnelle.  Mais, a-t-il souligné, c’est dans le domaine de la sécurité que la coopération est plus importante et plus emblématique ».

Lors de ce point de presse, le ministre français des affaires étrangères a affirmé que « La France considère que la sécurité du Niger, c’est aussi la sécurité de la France.  Lorsqu’on a des attentats au Niger, on se sent agressé comme les Nigériens. Je pense que les Nigériens sont également agressés lorsqu’il y a des attentats en France et que lorsqu’il y a eu Inatès, Chinagoder, Kouré, tout comme en France, à Nice, Vienne, je pense que ce sont les mêmes combats ».

Par ailleurs, M. Jean Yves Le Drian a  livré ses impressions sur les échéances électorales prochaines: « les élections vont avoir lieu au moment où elles doivent  avoir lieu  dans le respect de la constitution  et avec la mobilisation et la transparence nécessaire. Je crois que la qualité de l’élection au Niger sera une référence pour toute l’Afrique ».

Scrutin électoral : la CENI achemine les documents électoraux dans les différentes régions

Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Souna, a supervisé, hier jeudi 05 novembre 2020, le départ des véhicules chargés d’acheminer les documents électoraux pour le scrutin électoral. En présence de la Représentant-Résidente du PNUD au Niger ainsi que des agents de la CENI, Me Souna s’est dit réjoui d’assister à cette opération. Il a précisé que les documents électoraux à destination d’Agadez et de Diffa ont quitté depuis le mardi 3 novembre dernier ; ceux qui serviront Tahoua, Maradi, Dosso sont partis le mercredi 4 novembre et qu’aujourd’hui, ce sont les documents électoraux en destination de Tillabéry, Zinder et Niamey qui prennent la route. «Au plus tard demain, vendredi, toutes les régions seront en possession de leurs documents électoraux », a indiqué le président de la CENI.

Selon lui, « la CENI déploie tous ses moyens humains et matériels, tout son dispositif, pour assumer la mission et aller jusqu’au bout de cette mission. Nous venons d’assister à la préparation et la mise en route du reliquat du matériel électoral, notamment les cartes d’électeurs, qui doivent être distribuées avant le démarrage du scrutin. Les cartes, qui n’ont pas pu être distribuées, seront déposées au niveau des bureaux de vote où les électeurs pourront aller les prendre sous présentation des récépissés, qui leur ont été donnés lors de l’enrôlement », a rappelé Me Souna. Poursuivant, le président de la CENI précise que « l’essentiel du matériel de vote est acheminé sur le terrain, a partir de demain, l’ensemble des matériels qui concernent l’identification des électeurs et les autres documents électoraux seront en route pour le terrain.  « Les Commissions locales déconcentrées de la CENI sont en train d’être mises en place et c’est elles qui suivront la bonne distribution de ces matériels sur le terrain. Des documents statistiques de distribution vont accompagner les cartes d’électeurs ; cela nous permettra de voir au niveau de la CENI si les 7.446.556 électeurs recensés ont retiré leurs cartes, dans quelle proportion et combien de cartes non retirées peut-on retrouver sur les bureaux de vote mais aussi quel est l’engouement des Nigériens pour leur processus électoral ».

Me Souna a ajouté que la CENI souhaite vivement un bon déroulement pacifique du processus électoral. « La CENI n’est pas en train de cacher quoique ce soit. Elle n’est pas en train de frauder, contrairement à ce que certaines mauvaises langues racontent. Testez-nous sur ce que nous faisons mais pas sur ce que vous préjugez », a lancé le président de la CENI. Me Souna a ensuite invité les Nigériens à aller retirer leurs cartes électorales biométriques en présentant leurs récépissés pour pouvoir exercer leur droit et devoir de citoyens.

Communiqué du Conseil des ministres : prorogation de l’état d’urgence dans 3 départements de la région de Tillabéri

Le premier Ministre, Brigi Rafini, Chef du Gouvernement a présidé, le mardi 03 novembre 2020, un Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
 
I.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1.    Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (Région de Tillabéri).
L’état d’urgence a été proclamé dans le département de Filingué par décret en date du 24 janvier 2020, pour donner aux autorités administratives et aux Forces de Défense et de Sécurité déployées dans la zone, les pouvoirs légaux nécessaires pour protéger la population et garantir l’intégrité du territoire nigérien face au terrorisme en particulier et à l’insécurité en général.
Devant la persistance de ce phénomène, le présent projet de loi est pris pour proroger cette mesure, pour une nouvelle période de trois (03) mois, à compter du 06 novembre 2020.

1.2.    Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (Région de Tillabéri).
Les départements de Balleyara et de Kollo font l’objet d’attaques organisées par des groupes terroristes, mettant en péril l’ordre public et la sécurité des populations et de leurs biens dans ces zones.
Face à la menace grandissante, le Gouvernement a décidé de recourir aux mesures exceptionnelles autorisées par la loi, en proclamant l’état d’urgence dans ces départements.
Ces mesures exceptionnelles visent, entre autres, à accorder aux forces de défense et de sécurité les pouvoirs nécessaires leur permettant d’assurer l’ordre et la sécurité.
La situation sécuritaire dans ces départements demeurant toujours fragile, le présent projet de loi est pris pour proroger cette mesure pour une nouvelle période de trois (03) mois, à compter du 25 novembre 2020.
Les deux projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.

Le président de la république a présidé la cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation de la route Dosso- Bella

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou, a procédé, hier mardi 3 novembre 2020 à Dosso, au lancement des travaux de réhabilitation de la route Dosso- Bella II longue de 83 kms. La réalisation de ce tronçon est financée dans le cadre du programme Compact, signé entre le Niger et les Etats-Unis d’Amérique. Les travaux ont un coût estimé à près de 100 millions de dollars américains, soit 32 milliards de FCFA et financés par le Millennium Challenge Corporation (MCC). Ils dureront 20 mois et seront exécutés par l’entreprise SOGEA Satom.

La cérémonie de lancement des travaux s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseïni Tinni, des députés nationaux, du Haut Représentant du Président de la République, des présidents des Institutions de la République, des membres du Gouvernement, des membres du Corps diplomatique dont l’Ambassadeur des Etats Unis au Niger, des responsables du MCA-Niger, des représentants des Organisations Internationales, du Gouverneur de la région de Dosso, des chefs traditionnels de la région, ainsi que de nombreux invités.

Après le lancement officiel des travaux de réhabilitation de cette importante infrastructure, le Président Issoufou Mahamadou, qui répondait à la presse, a salué la qualité de la coopération qui existe entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique. «C’est une coopération multiforme qui intervient dans des secteurs sont prioritaires pour le peuple nigérien (sécurité, infrastructures, Initiative 3N, développement du capital humain dont l’éducation et la santé). La cérémonie d’aujourd’hui est une illustration du dynamisme de cette coopération », a déclaré SE. Issoufou Mahamadou.

Les travaux de réhabilitation du tronçon Dosso-Bella II sont financés par le Programme Compact qui lie le Niger aux Etats Unis d’Amérique. «C’est un programme structurant, important d’un montant de 250 milliards de FCFA et qui va permettre de financer l’Initiative 3N avec le développement de l’irrigation mais aussi les infrastructures comme la route Margou- Gaya (le dossier d’appel d’offres est en cours de préparation) », a expliqué le Chef de l’Etat.

Pour le Président Issoufou, cette relation forte qui existe entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique notamment à travers le programme Compact est une manière de reconnaitre les efforts que fait le Niger dans le domaine de la bonne gouvernance. Selon le Chef de l’Etat ces efforts sont reconnus à telle enseigne que l’USAID, dont le bureau était absent au Niger (de 1995 à 2019), a décidé de revenir au Niger. «C’est une indication supplémentaire de la reconnaissance de l’effort de gouvernance. Il y a beaucoup de choses qui restent à faire dans ce secteur, mais il y a des efforts qui sont faits et qui sont reconnus par nos partenaires », a indiqué le Chef de l’Etat. «Il y a un projet qui me tient beaucoup à cœur. C’est le projet du chemin de fer, lié à celui du port sec prévu à Dosso», a-t-il affirmé, précisant que «ces projets ont été un peu bloqués pour des raisons indépendantes de notre volonté».

«Mais dans nos discussions avec les Etats Unis d’Amérique et dans la perspective d’un Compact régional, j’ai suggéré, que le Compact régional concernera le Bénin, le Niger, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. J’ai ainsi proposé qu’il soit tenu compte de la boucle ferroviaire et donc du projet de chemin de fer qui est cher aux Nigériens en général et aux dossolais en particulier. C’est pour dire aux populations de Dosso qu’on n’oublie pas ce projet», a insisté le Chef de l’Etat Dans son allocution.

 

Election présidentielle 2020 : voici la liste des 32 candidats annoncés

Au moins 32 candidats sont annoncés pour l’élection présidentielle au Niger dont le 1er tour est prévu le 27 décembre 2020. La validation des dossiers par la cour constitutionnelle interviendra en début du mois de décembre.

Voici la liste des candidats déclarés et investis par les partis politiques, selon un comptage de l’ANP.

 

  1. M. Ousmane Idi Ango, Alliance pour la Démocratie et la République (ADR-Mahita) ;
  2. M. Moussa Barazé, Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP-Zaman Lahiya);
  3. M. Omar Hamidou Ladan Tchiana, Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN);
  4. M. Salou Gobi, Convention Nationale pour la République (CNR-Gayya)
  5. M. Ibrahim Gado Conseil Républicain pour le Progrès et la Démocratie (CRPD-SULHU);
  6. M. Mohamed Oumarou Idé, Front d’Action pour un Niger Nouveau (FANN-Kama kanka);
  7. M. Seïni Oumarou, Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara);
  8. M. Tahirou Guimba, Mouvement Démocratique pour le Développement et la Défense des Libertés (MODDEL-Ma’aykata)
  9. M. Hama Amadou Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN F.A Lumana Africa);
  10. M. Adal Roubeid, Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR TARNA);
  11. M. Ibrahim Yacouba, Mouvement Patriotique Nigérien (MPN Kishin Kassa) ;
  12. M. Albadé Abouba, Mouvement Patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya) ;
  13. M. Souleymane Abdallah, parti ’’Niger En Avant’’ (NIGERENA);
  14. M. Abdoul Kadri Oumarou Alfa, coalition GAYYA ZABBE) ;
  15. M. Mahaman Hamissou Moumouni, Parti pour la Justice et le Développement (PJD-Hakika);
  16. M. Salou Djibo, parti “Paix, Justice, Progrès (PJP-Génération Doubara);
  17. M. Souley Garba, Parti Nigérien pour le Changement (PNC- Mu Lura);
  18. M. Intincar Alassan, Parti Nigérien pour la Paix et le Développement (PND AKAL KASSA);
  19. M. Bazoum Mohamed, Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya);
  20. M. Abdoulaye Amadou Traoré,  Parti du Progrès pour un Niger Uni (PPNU SAWYI);
  21. M. Hamidou Mamadou Abdou, Rassemblement National Africain (RANAA);
  22. M. Ousmane Elhadji Alou Malam Souley, Rassemblement des Démocrates (RD/Tchéton kasa);
  23. M. Mahamane Ousmane, Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchanji);
  24. M. Mounkaila, Rassemblement Nigérien pour la Démocratie et la Paix (RNDP- Anneima Bani zoumbou);
  25. M. Alma Oumarou, Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP-Farilla);
  26. M. Kané Kadaouré Habibou, Synergie des Démocrates pour la République (SDR-Sabuwa) ;
  27. M. Djibril Baré, Union des Forces Populaires pour la Démocratie et le Progrès (UDFP SAWABA);
  28. M. Amadou Boubacar Cissé, Union pour la Démocratie et la République (UDR TABBAT);
  29. M. Salim Salim Zanguina, Front d’Organisation Responsable Citoyen et Engagé (FORCE NIGER);
  30. M. Issoufou Amadou Seydou, candidat Indépendant;
  31. Issoufou Idrissa, Mouvement Citoyen pour le Développement (MCD, Jarumin Talakawa);
  32. Cheik Boureima Abdou Daouda, Union Démocratique des Socialistes pour la Renaissance (UDSR, Martaba).

Présidentielle 2020 : 32 candidats ont déposé leurs dossiers

A moins de cinq jours du délai de dépôt des candidatures pour les élections présidentielles 1er tour au Niger, prévues le 27 décembre 2020, pas moins de 32 candidats sont sur le départ, dont une grande majorité se présente pour la première fois à un tel scrutin, selon un comptage de l’ANP.

Les potentiels prétendants au fauteuil présidentiel, excepté un déclaré indépendant, sont issus de 31 formations politiques parmi lesquelles une vingtaine sont à leur baptême de feu à un tel niveau de compétition électorale.

La validation des dossiers est du ressort de la cour constitutionnelle qui dispose d’un délai de 2 semaines après leur réception.

Le code électoral stipule que la déclaration de candidature pour l’élection présidentielle doit être déposée au Ministère en charge des questions électorales cinquante (50) jours calendaires au moins avant le scrutin, ce qui correspond au 6 novembre 2020.

Le Ministère de l’Intérieur procède au contrôle de conformité des dossiers de candidature, avant de les transmettre à la Cour constitutionnelle le 11 novembre 2020, selon l’agenda de la CENI.

Au Niger, « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct, libre, égal et secret au scrutin majoritaire uninominal à deux (2) tours pour un mandat de cinq (5) ans. Il est rééligible une seule fois », tranche la loi électorale.

« Sont éligibles à la Présidence de la République, les Nigériens des deux (2) sexes de nationalité d’origine, âgés de trente et cinq (35) ans au moins au jour du dépôt du dossier, jouissant de leurs droits civils et politiques et qui ne sont dans aucun des cas d’incapacité définis à l’article 8 de la présente loi », est-il stipulé.

Les candidats à l’élection présidentielle sont soumis à une enquête de moralité après le dépôt de leur déclaration de candidature, selon les procédures en vigueur. « Nul n’est éligible à la Présidence de la République s’il ne jouit d’un bon état de santé physique et mental, ainsi que d’une bonne moralité attestée par les services compétents », est-il précisé.

Le Niger entame une année électorale dont la première échéance est le scrutin des locales prévu le 13 décembre qui sera suivi du premier tour de la présidentielle couplée aux législatives le 27 décembre et du second tour de la présidentielle programmé le 21 février 2021.

Communiqué du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses

Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses porte à la connaissance du public que, le 27 octobre 2020, vers 1h45, des individus armés non encore identifiés ont investi le domicile de Monsieur Philipe Nathan Walton de nationalité américaine, sis au village de Massalata (Département de Konni, Région de Tahoua) où il réside avec sa famille.

Après avoir fouillé ledit domicile à la recherche de l’argent, ils ont fini par partir avec le chef de famille, en direction de la zone frontalière.

Aussitôt informées, les Forces de Défense et de Sécurité de la zone ont immédiatement conduit des opérations de ratissage dans le secteur et des renforts ont été déployés sur zone.

Au nom du Président de la République, Chef de l’Etat et du Gouvernement, le Ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses condamne cet acte criminel et informe l’opinion publique nationale et internationale que toutes les dispositions sont prises en collaboration avec les services de sécurité américains et nigérians en vue de retrouver l’intéressé.

Fait à Niamey, le 28 Octobre 2020

Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses

Issoufou Mahamadou a reçu le Directeur Général de l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le Développement

En visite de travail au Niger, le Directeur Général de l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le Développement, M. Mohamed Chafik Mesbah a été reçu en audience, le vendredi 24 octobre dernier, par le Président de la République SE Issoufou Mahamadou. La Coopération entre les deux pays était au centre de ladite rencontre qui s’est déroulée en présence du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens de l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou, de la Directrice de Cabinet Adjoint du Président de la République, Mme Yacouba Ousseini Hadiza et de l’Ambassadeur d’Algérie au Niger.

A l’issue de l’audience M. Mohamed Chafik Mesbah a déclaré avoir échangé avec le Chef de l’Etat sur plusieurs points d’intérêt commun de la coopération entre les deux pays. «J’ai eu à transmettre au Président de la République du Niger un message d’amitié et de fraternité du Président Algérien. Nous avons évoqué les perspectives de coopération entre les deux pays. Je crois qu’elles sont prometteuses à la suite de la mission que j’ai conduite au Niger. Je puis vous dire que des deux côtés il y’a une disponibilité absolument totale pour relancer la coopération entre l’Algérie et le Niger qui sont deux pays, frères, amis et solidaires. Le Président Issoufou m’a chargé de transmettre le témoignage de sympathie et d’amitié à son frère et ami, le Président Algérien», a déclaré M. Mohamed Chafik Mesbah à sa sortie d’audience.

Enfin, M. Mohamed Chafik Mesbah confie avoir accompli cette mission avec un grand plaisir. L’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le Développement est une nouvelle institution récemment créée par le Président Algérien dont le but est de renforcer la coopération entre l’Algérie et le reste du monde.

Diplomatie : le Président de l’Assemblée nationale Ousseini Tinni reçoit la plus haute distinction du Prix africain de développement PADEV

Le Président de l’Assemblée nationale, SEM. Ousseini Tinni a réceptionné officiellement le 13 octobre 2020 à l’hôtel Marriott de Kigali au Rwanda, la plus haute distinction du Prix africain de développement PADEV Kigali 2020 à savoir la couronne de Diamant. C’était au cours d’une soirée de gala haute en couleurs organisée par la Fondation 225,  initiatrice de ce prix continental.

SEM. Ousseini Tinni a également été fait ambassadeur africain, avant de recevoir le « Grand Prix du Service Parlementaire » décerné par le jury du Prix Africain de Développement (PADEV 2020), pour avoir été  initiateur du Comité interparlementaire du G5 Sahel (CIP G5 Sahel), et du premier Forum des parlementaires de la CEDEAO sur les Technologies de l’information et de la Communication TICs. Cette distinction continentale qui honore le Niger, est également due aux missions permanentes de contact avec les populations nigériennes, sous le magistère de SEM Ousseini Tinni.

Le Président de l’Assemblée nationale a dédié cette distinction au Président de la République pour son incontestable leadership continental empreint d’innovation, ainsi que le travail novateur initié par le Parlement nigérien à travers une prise en compte accrue des aspirations du peuple nigérien lors des missions de terrain.

Au cours de son séjour, le Président de l’Assemblée nationale a été reçu en audience au siège du parlement rwandais par la présidente du parlement du pays des Milles Collines, Mme Donatile Mukabalisa. Les relations bilatérales entre les deux parlements étaient au menu des échanges entre les deux hautes personnalités nigériennes et rwandaises. Des échanges chaleureux et cordiaux qui se sont achevés par les échanges de présents entre les deux personnalités.

Son Excellence Ousseini Tinni a achevé son séjour en terre rwandaise par la visite du Mémorial du génocide de 1994. Une visite qui a permis au Président de l’Assemblée nationale de constater l’ampleur du traumatisme subit par le peuple rwandais, et le travail de mémoire et de pardon entrepris par celui-ci depuis ces tragiques événements.

Le Président de l’Assemblée nationale a exprimé tous ses sentiments de compassions à l’endroit du peuple rwandais, ainsi que ses encouragements au processus de pardon et de réconciliation entrepris afin d’exorciser le traumatisme de 1994. Le séjour du Président de l’Assemblée nationale s’est achevé sur une note de satisfaction pour la dynamique actuelle enclenchée par le continent africain à travers la célébration de l’innovation.

Industrie et infrastructures: lancement de travaux des routes à Kao (Tahoua) et Pose de la 1ère pierre d’une nouvelle cimenterie

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a procédé mardi 20 octobre 2020 à Kao, 103 kilomètres de la ville de Tahoua, à la pose de la première pierre des travaux de construction de la cimenterie de Kao, et au lancement des travaux de réhabilitation de la Route Tahoua Abalak ainsi qu’au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la Route RTA-Kao Tchintabaraden.

Cette double cérémonie s’est déroulée en présence notamment du Président de l’Assemblée Nationale, SEM Tinni Ousseini, des Présidents des Institutions de la République, des membres du Gouvernement, des Députés nationaux, des autorités régionales de Tahoua et des représentants du Corps diplomatique accrédité au Niger et des Organisations Internationales.

La cimenterie de Kao, située à 10 km à l’ouest de Kao, d’un coût de 280 millions d’euros, sera réalisée dans un délai de 28 mois et aura une capacité de production d’un million de tonnes par an.

Le projet de réhabilitation de la RTA section Tahoua-Abalak, d’’une longueur de 135 km, sera exécuté dans un délai de 36 mois pour un coût de plus de 85 milliards de FCFA.

Quant au projet d’aménagement et de bitumage de la route RTA-Kao- Tchintabaraden, 87 km, il sera exécuté dans un délai de 30 mois pour un coût de près de 36 milliards de FCFA.

Après avoir procédé au lancement officiel des travaux de construction de ces infrastructures, le Président de la République, face à la presse nationale et internationale, a affirmé que cette cérémonie, « c’est le mariage entre l’industrie et les infrastructures routières, le mariage entre la production et la route. » Le Chef de l’Etat a rappelé qu’un des objectifs du Programme de Renaissance, « c’est de produire et de transporter les produits à moindres coûts, pour non seulement le marché intérieur, mais aussi pour le marché extérieur notamment le marché unique que nous offre la Zone de Libre-échange Continentale Africaine. »

Le secteur des matériaux de construction est un des secteurs où le Niger a des avantages comparatifs, a-t-il souligné, ajoutant qu’avec les Cimenteries de Malbaza, Keita et Kao, « nous allons exploiter à fond cet avantage comparatif. »

La cimenterie de Kao, un investissement de près de 165 milliards de FCFA, va créer près de 1000 emplois directs et indirects pour les jeunes nigériens, a dit le Chef de l’Etat.

« Je ne peux que me féliciter et me réjouir de ces deux cérémonies qui constituent la réalisation d’une promesse supplémentaire du Programme de Renaissance », a-t-il conclu.

SAVE THE CHILDREN : l’ONG appelle à une rentrée scolaire sécurisée pour tous les enfants au Niger

Au cours de cette année 2020, Save the Children a lancé à travers le monde une campagne globale appelée « SauverNotreEducation » pour attirer l’attention des dirigeants du monde sur les défis du droit à l’éducation.  Au Niger, la rentrée scolaire 2020 – 2021 s’annonce dans un contexte dominé par les inondations, les crises sécuritaires et les élections en perspectives qui ont fait naitre quelques doutes chez les enfants quant à l’assurance d’une rentrée scolaire effective et régulière pour tous.

  • Environ 3,8 millions d’enfants du Niger ont vu le début de la nouvelle année scolaire retardé en raison des fortes inondations qui ont occasionné un nombre important de sinistrés et de leur recasement dans les différents établissements scolaires du pays ;
  • 3128 écoles ont été endommagées ou détruites lors des inondations dans les huit régions du Niger. Parmi ces écoles, 330 écoles sont utilisées comme abri par les personnes affectées par les inondations.
  • La crise des inondations s’ajoute à celle du Covid-19 qui a retardé l’année scolaire 2019-2020 de 8 semaines, et qui a fortement menacé la qualité de l’apprentissage
  • La situation actuelle d’insécurité met également en péril les efforts visant à réinsérer les 2,6 millions d’enfants non scolarisés dans l’éducation formelle ou non formelle.
  • Les élections prévues en décembre risquent de perturber l’exercice du droit à l’éducation par les enfants du Niger car de nombreux acteurs éducatifs seront mobilisés dans le processus électoral.

Save the Children encourage fortement les autorités éducatives pour leur réponse en faveur de l’amélioration des conditions d’apprentissage et plaide pour davantage de protection et de sécurisation des écoles et des environnements d’apprentissage notamment dans les zones affectées par les conflits.

Pour assurer une éducation de qualité, les besoins spécifiques des enfants doivent être pris en compte par les autorités éducatives. Lors des inondations, les enfants ont vécu des situations difficiles dont il faudra tenir compte avant et pendant l’ouverture des classes.

Save the Children appelle les autorités éducatives nigériennes :

  • A la mise en place de dispositions pour assurer une rentrée effective à tous les enfants affectés par les inondations et des crises sécuritaires ;
  • A la mise à disposition du matériel scolaire dès la première semaine de la rentrée scolaire ;
  • Au respect du calendrier scolaire pour minimiser les pertes sur le volume horaire annuel eu égard au retard accusé en ce début d’année scolaire ;
  • A la mise en place de plan d’urgence dans toutes les écoles des zones affectées par la crise pour minimiser les risques d’attaques contre l’éducation.
  • A envisager la mise en place du dispositif d’enseignement à distance pour mitiger les effets de futures crises menant à la fermeture des écoles.
  • A la prise de mesures conséquentes pour que des dispositifs de lavage des mains soient installés dans chacune des écoles pour minimiser les risques de nouvelles contaminations à la Covid-19 et d’autres maladies ;
  • A la prise de mesures conséquentes d’hygiène pour que les filles aient accès en toute sécurité aux toilettes afin de faciliter la gestion de l’hygiène menstruelle en toute dignité.

 

Processus électoral : La CENI renforce les capacités des juges et greffiers en traitement de contentieux électoral

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, du 17 au 18 octobre dernier à Niamey, un atelier de formation, d’information et de partage d’expériences sur le contentieux des élections locales. Cette initiative a vu le jour avec le partenariat technique et financier du Projet d’appui à la CENI et aux OSC de l’Union Européenne, mis en œuvre par l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), et s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la gestion du processus électoral.

Pendant les deux jours des travaux, les participants (juges et greffiers) venus de tous les horizons du Niger, ont examiné un ensemble de documents et de sujets partant du cadre légal et institutionnel jusqu’à la gestion du contentieux des candidatures ainsi que celui des résultats. Il s’agit, explique le président de la CENI, Me Issaka Souna, de séquences très importantes auxquelles la CENI accorde un intérêt particulier, d’autant que la bonne gestion des contentieux électoraux de toute forme participe à la crédibilité de tout scrutin. «Un contentieux bien géré, est une étape déterminante du processus électoral, dans la mesure où les contentieux portent sur la validation des candidatures, des opérations électorales et sur la validation finale des résultats des scrutins» a estimé le président de la CENI. «Les magistrats et cadres judiciaires investis dans cette mission auront donc, une très grande responsabilité dans le maintien de la paix et la stabilité de notre pays, a souligné Me Issaka Souna.

Le président de la CENI a annoncé à cette occasion, que la Commission rencontre le 19 octobre et demain, l’ensemble des présidents des commissions déconcentrées pour un premier contact, une mise à niveau, ainsi que des échanges, dans l’optique de préparer et de gérer au mieux la suite du cycle électoral. En effet, la CENI entend démontrer l’intérêt qu’elle porte à tous les acteurs et agents de la chaine électorale, en vue des élections inclusives qui engagent chacun et tous. «Bien outillés et sensibilisés quant à leurs responsabilités dans l’exercice de leurs missions, ils ne peuvent que les assumer avec professionnalisme et abnégation, gage de réussite de notre processus électoral», estime le président de la CENI.

Le directeur-résident de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), M. Bile Bouah Mathieu a, à son tour soutenu que, cette phase de la gestion des contentieux est d’une importance capitale. «Elle ne saurait, en aucune manière, être négligée voire reléguée au rang de seconde ou troisième priorité», a-t-il déclaré. Dans certains pays, la mauvaise gestion de ce paramètre clé a engendré des crises électorales et ou post électorales, apprend-on. D’où les juges et auxiliaires de justice, en charge de cette question, se doivent de maitriser les règles et procédures précises qui encadrent le type de contentieux. Selon M. Bile Bouah Mathieu, c’est au regard de tout ce intérêt que EISA financé par l’Union Européenne, conformément à sa mission, apporte son appui financier et technique pour l’atelier.

Diplomatie : le Chef De L’Etat Reçoit L’architecte David Adjaye, La Vice-Ministre Italienne Des Affaires Étrangères Et Le Ministre Libyen De La Défense

Le Chef de l’Etat a reçu hier matin à son cabinet, l’architecte David Adjaye, concepteur du mémorial des martyrs dont la pose de la 1ère pierre a eu lieu plus tôt dans la même journée. A sa sortie d’audience, il a indiqué que le Président de la République l’a entretenu sur l’importance de travailler au Niger, et spécifiquement à Niamey. Selon M. David Adjaye, SE. Issoufou Mahamadou lui a parlé de la vision de la CEDEAO de faire disparaitre les frontières en son sein et de permettre aux talents africains de travailler partout où ils le désirent. «Il s’est aussi réjoui que ce soit un jeune architecte Ghanéen mondialement reconnu qui vient travailler au Niger dans le cadre de la construction du mémorial des martyrs», a-t-il dit.

Dans l’après-midi, le Président de la République s’est entretenu avec Mme Emmanuela Claudia Del Re, Vice ministre italienne des affaires étrangères et de la coopération internationale. «C’était une discussion intéressante. Nous avons fait le tour de plusieurs questions d’ordre global, régional, économique, sécuritaire, sociologique et sociétal, communautaire, ainsi que le genre et la coopération au développement», a-t-elle dit à sa sortie  de l’audience.

En début de soirée, SE. Issoufou Mahamadou a reçu M. Salaha Adine Ali Annamrouch, ministre libyen de la Défense. Il a confié s’être entretenu, avec le Président de la République, de la coopération entre le Niger et son pays, surtout dans le domaine de la sécurité. «Nous avons parlé de la composition d’un comité conjoint de lutte contre le terrorisme dans nos deux pays», a-t-il martelé.

Défense et sécurité: lancement officiel de la construction d’un Mémorial en hommage aux soldats tombés sur le front

Le Président de la République, Chef Suprême des Armées, SEM Issoufou Mahamadou, a présidé mercredi, 14 octobre 2020, la cérémonie officielle de lancement des travaux de construction du Mémorial des Martyrs.

A l’initiative du Chef de l’Etat, ce mémorial financé sur fonds propres, sera érigé dans un délai de six mois, sur un site d’1,5 ha en face de l’Hôtel de Ville de Niamey, pour honorer les dignes fils du Niger morts sur le champ d’honneur, pour la défense de la patrie.

Il s’agit là d’un hommage rendu à la mémoire de tous les éléments des forces de défense et de sécurité qui ont perdu la vie en défendant la nation contre le terrorisme et le crime organisé.

Après avoir procédé à la pose de la première pierre de construction de ce mémorial; le Président de la République, répondant à la presse nationale et internationale, a indiqué que « nous sommes en guerre contre le terrorisme et le crime organisé.»

Le Chef de l’Etat a « salué, félicité et encouragé les soldats nigériens qui, avec beaucoup de professionnalisme, conduisent cette guerre dans laquelle nous enregistrons des morts, nous perdons des êtres chers qui font le sacrifice de leurs vies pour notre sécurité ».

« La nation nigérienne toute entière doit leur rendre hommage et leur témoigner son éternelle reconnaissance », a dit SEM Issoufou Mahamadou.

« C’est au nom de la nation que le gouvernement, pour perpétuer leur souvenir, a décidé de construire un mémorial des martyrs afin de perpétuer leur mémoire », a-t-il expliqué.

Cette action du gouvernement rentre dans un cadre plus vaste, celui d’une politique de mémoire, pour promouvoir le civisme, le patriotisme et la citoyenneté, a affirmé le Chef de l’Etat.

« Il faut que tous les nigériens aient conscience de ce que nous appartenons à une même communauté de destin, à la Nation nigérienne, une et indivisible », a-t-il souligné.

Dans le cadre de cette politique de mémoire, le gouvernement a aussi mis en place un Waqf, une donation perpétuelle en faveur des ayant droit de nos martyrs tombés sur le champ d’honneur, a poursuivi le Président de la République.

« Dans le cadre de cette politique de mémoire, nous avons également baptisé un certain nombre d’infrastructures réalisées dans le cadre du Programme de Renaissance du nom de Diori Hamani (Echangeur), du nom du Général Seyni Kountché (Troisième Pont de Niamey ) et du nom de Djibo Bakari (Pont Farié).

« Nous continuerons cette politique de mémoire afin de renforcer l’unité des nigériens autour des objectifs de la nation, autour des objectifs du peuple nigérien qui sortira de cette épreuve que nous imposent le terrorisme et le crime organisé », a affirmé SEM Issoufou Mahamadou.

« Gloire à nos soldats auxquels je souhaite pleins succès sur tous les fronts », a-t-il conclu.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment des Présidents des Institutions, des membres du Gouvernement, des représentants du Corps diplomatique et des organisations internationales et des hauts responsables des Forces de défense et de Sécurité

En marge de cette cérémonie, le Président de la République a reçu en audience, au Palais de la Présidence, l’architecte international, de nationalité ghanéenne, M. David Adjaye, qui a conçu le projet de mémorial.

Processus électoral : le Niger reçoit du matériel de la République Fédérale du Nigéria

Pour soutenir dans le cadre du processus électoral au Niger, la République Fédérale du Nigeria a apporté un appui conséquent, constitué de 50 véhicules 4X4 de marque Toyota Hilux ; 100 motos et 100 ordinateur-portables, à titre de contribution dans le cadre de l’organisation des prochaines élections générales. Le matériel a été officiellement réceptionné le samedi 10 octobre dernier à l’ambassade du Nigeria à Niamey, des mains de l’ambassadeur, SEM. Tahiru Haliru, par le ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses, M. Alkache Alhada qui a remis le matériel réceptionnée au président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), M. Issaka Souna.

A travers ce geste, le Nigeria encourage donc l’organisation des prochaines élections générales qui consacreront pour la première fois au Niger, une alternance démocratique au pouvoir. Dans son discours, à la cérémonie de remise du don, l’ambassadeur du Nigéria au Niger, SEM Tahiru Haliru a apprécié positivement cet élan démocratique. «Nous espérons et prions pour que ces élections soient libres, justes et pacifiques», a-t-il dit. «La qualité de la coopération nigéro-nigériane n’est plus à démontrer. Nos deux pays sont des nations sœurs, au-delà de la diplomatie, comme l’illustre la relation emprunte de fraternité au plus haut sommet de nos deux Etats, entre SEM Issoufou Mahamadou et SEM Muhammadu Buhari», a-t-il ajouté.

Réjoui du présent appui, le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Issaka Souna a soutenu que « le Niger et le Nigéria sont deux pays frères, unis par l’histoire et une frontière qui n’en est pas une en réalité, et des peuples qui sont presque les mêmes». Il rappelle d’ailleurs, qu’à chaque fois que des élections s’organisent au Niger, comme dans certaines situations décisives, le Nigéria a toujours manifesté son soutien.

Me Issaka assure que «Ces biens vont être utilisés avec la plus grande transparence, afin que les élections elles-mêmes soient organisées de la manière la plus transparente possible».

«Le Niger et le Nigéria sont tous les deux impliqués dans des actions décisives de l’institution commune de la CEDEAO. Ils sont engagés ensemble dans le combat contre le terrorisme, l’insécurité transfrontalière. Les progrès accomplis par nos deux pays impactent positivement sur la vie de nos peuples», a mentionné le ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses, M. Alkache Alhada.

Il a enfin assuré que « le gouvernement nigérien est fermement engagé pour que les élections soient libres, transparentes et démocratiques, conformément aux vœux du président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou »

Le Président de la République a reçu le Directeur Exécutif du Programme Alimentaire Mondial

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a reçu jeudi matin, 8 octobre 2020, le Directeur Exécutif du Programme Alimentaire Mondial (PAM), M. David Beasley.

A sa sortie d’audience, M. David Beasley a dit avoir eu une « très importante discussion » avec le Président Issoufou Mahamadou sur beaucoup de sujets.

La Communauté Internationale doit soutenir et aider le Niger qui fait face à une situation difficile, a-t-il affirmé, précisant que c’est « un devoir moral » d’aider ce pays.

« Nous avons échangé sur ce que nous pouvons faire et comment le faire pour aider les populations nigériennes sur les questions humanitaires et de développement », a dit le Directeur Exécutif du PAM.

La visite au Niger du Directeur Exécutif du PAM servira aussi à préparer les discussions de la table ronde ministérielle sur le Sahel Central qui se tiendra à Copenhague le 20 octobre prochain. « Nous allons soutenir et appuyer la voix du Niger lors de cette table ronde », a affirmé M. David Beasley.

Niger : Jean-Michel Cavalli, nouveau sélectionneur du Mena

L’entraîneur français est officiellement porté, ce vendredi, à la tête de l’équipe nationale du Niger en remplacement de son compatriote Jean-Guy Wallemme.C’est fait ! Le Mena tient son sélectionneur en la personne de Jean-Michel Cavalli (63 ans). L’ancien technicien de l’AC Ajaccio (France) a signé un contrat de deux ans, plus deux en option, avec la Fédération nigérienne de football (Fenifoot).

Selon le Corse, c’est « un merveilleux challenge ». En tout cas, l’Afrique n’est pas un terrain inconnu pour Cavalli. En effet, ce dernier a dirigé, pendant une année, les Fennecs de l’Algérie (2006-07). Mais la saison dernière, il occupait le poste de Directeur technique du PFC Sotchi, un club russe.

Le Niger est en lice dans les éliminatoires de la CAN 2022. Dans un mois seulement, le Mena affrontera l’Ethiopie, en aller et retour, lors des 3e et 4e journées. A cela s’ajoute, les qualifications de la Coupe du monde 2022. Le Niger est logé dans le groupe A en compagnie de l’Algérie, du Burkina Faso et de Djibouti.

Mais attendant, Jean-Michel Cavalli fera ses grands débuts sur le banc du Mena dans le cadre d’un tournoi international organisé à Niamey, la capitale. Le Niger en découdra avec le Tchad (11 octobre) et la Sierra Leone (13 octobre). 

Niger : Adoption d’un projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua et de Tillabéri

En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres. C’est ainsi que Son Excellence, Monsieur BRIGI RAFINI, Premier Ministre, Chef du Gouvernement a présidé, le mardi 06 octobre 2020, un Conseil des Ministres.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua et de Tillabéri.

En effet, depuis l’avènement de la secte Boko Haram, la région de Diffa est exposée à une menace terroriste qui revêt désormais un caractère durable. Le phénomène d’insécurité s’est également exacerbé dans la Région de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et dans la Région de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Gothèye et de Tillabéri).

Face à cette situation, le Gouvernement a fait recours aux mesures prévues en période de crise par la Constitution et la loi n° 98-24 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence, modifiée et complétée par la loi n° 2015-07 du 10 avril 2015. La situation sécuritaire dans les localités concernées demeurant toujours fragile, le présent projet de loi est pris pour proroger cette mesure pour une période de trois (03) mois à compter du 11 octobre 2020 inclus.

Ces mesures exceptionnelles visent à permettre aux Forces de Défense et de Sécurité déployées dans ces zones de disposer des moyens juridiques nécessaires pour rétablir ou maintenir l’ordre et la sécurité publics. Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.

Résultats satisfaisants au baccalauréat pour la session 2020

Après les examens et les délivrances des attestations aux heureux candidats, les responsables de l’Office National du Baccalauréat (OBN) ont proclamé ce matin dans les locaux du ministère de l’Enseignement Supérieurs de la Recherche et de l’Innovation, les résultats définitifs de ces examens.

Au total, 72.763 candidat, (dont 25.096 filles et 47.667 garçons) étaient inscrits et répartis dans 179 centres d’examen. En effet, 68.141 de ces candidats inscrits (23.926 filles et 44.215 garçons) ont effectivement composé. Il est à noter que les filles représentent 34,49% des inscrits.

La répartition par type de baccalauréat donne 68.018 candidats inscrits (23.644 filles et 44.374 garçons) pour le baccalauréat secondaire général. 3.091 (746 filles et 2.345 garçons), pour le baccalauréat professionnel. 1.654 inscrits (706 filles et 948 garçons) pour le baccalauréat technique.

La répartition des candidats présents et le taux de réussite par région se présentent comme suit :

  • la région d’Agadez, 3.253 (1.374 filles et 1.879 garçons), avec un taux de réussite de 34,83% ;
  • la région de Diffa : 1336 (586 filles et 750 garçons), avec un taux de réussite de 31,96% ;
  • la région de Dosso : 6.740 (2.152 filles et 4.488 garçons), avec un taux de réussite de 35,95% ;
  • la région de Maradi : 12.569 (3.234 filles et 9.335 garçons), avec un taux de réussite de 26,95% ;
  • la ville de Niamey : 24.006 (10.479 filles et 13.527 garçons), avec un taux de réussite de 37,98% ;
  • la région de Tahoua : 7.112 (1.733 filles et 5.379 garçons), avec un taux de réussite de 32,41% ;
  • la région de Tillabéri : 5.717 (2.080 filles et 3.637 garçons), avec un taux de réussite de 29,58% ;
  • et la région de Zinder : 7.408 (2.288 filles et 5.120 garçons), avec un taux de réussite de 33,99%.

S’agissant du taux de réussite par type de baccalauréat, les résultats sont satisfaisants à tous les niveaux. Ainsi, le BAC général est de 32,45% ; le baccalauréat technique  se présente à 46,08% et 58% pour le baccalauréat professionnel.

En somme, 24.359 ont été déclarés admis, dans les différentes séries et spécialités. Il y a 8.385 filles (soit 34,42% des admis) et 15.974 garçons.

Par ailleurs, le Directeur de l’Office National du Baccalauréat (OBN), lors de la proclamation des résultats définitifs des examens du Baccalauréat session 2020 a annoncé « désormais, il y aura plus de second groupe au BAC et l’inscription sera digitalisée », puis d’ajouter « comme vous le savez, le Gouvernement nous a instruits pour moderniser tout le processus d’organisation du baccalauréat et de nous conformer aux standards internationaux, à travers des réformes appropriées à prendre en compte dès la prochaine session » a-t-il dit.

Il s’agit surtout de digitaliser l’inscription des candidats, ce qui permettra une meilleure maitrise des effectifs qui doublent pratiquement tous les cinq (5) ans ; d’organiser le baccalauréat en un seul groupe d’épreuves, tout en repêchant directement les candidats admissibles, ce qui présente l’avantage d’alléger l’organisation et de raccourcir la durée de la session ; de créer des centres de correction des copies. « Je puis vous assurer que nous sommes déjà à pied d’œuvre pour rendre opérationnelle cette vision des plus hautes autorités de notre pays » a rassuré le patron de l’OBN.

Rappelons que c’est pour améliorer l’organisation des examens du Baccalauréat au Niger, que les autorités ont créé l’Office National du Baccalauréat (OBN).

Niger : lancement du projet Lafia

Le Ministre de la Santé Publique Dr Idi Illiassou Maïnassara a présidé, le samedi 3 octobre dernier à l’hôtel Bravia de Niamey, la cérémonie de lancement du Projet Lafia. Lafia, qui veut dire santé en langue haoussa, est un projet initié et coordonné par Dr Djibrine Mariama dite Mayra. A travers son magazine ce projet ambitionne de diffuser des contenus fiables, crédibles qui font la promotion de la science. Son objectif principal est de vulgariser les connaissances dans le domaine de la santé et du bien-être.

A travers son magazine (en ligne et sur papier) Lafia traitera des thématiques sur la santé et le bien-être ; la recherche médicale, la communication; le plaidoyer pour un meilleur accès au droit à la santé notamment pour les femmes, les enfants, et les personnes en situation de handicap; la sensibilisation, la vulgarisation des politiques publiques, les normes, les mesures et les bonnes pratiques relatives à la santé. En un mot Lafia magazine entend servir de canal pour nos chercheurs et universitaires pour partager les résultats de leurs recherches. Ce magazine entend aussi contribuer à l’effort de sensibilisation publique pour le respect des mesures barrières de lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus.

Ainsi, dans le discours qu’il a prononcé au nom du Premier Ministre parrain de ladite activité, Dr Idi Illiassou Maïnassara a présenté tous les encouragements et les félicitations du Gouvernement aux initiateurs de ce projet.

Pour sa part, Dr Djibrine Mariama, promotrice de cette initiative, a présenté toute sa compassion aux centaines et milliers de victimes de la pandémie à Coronavirus tant au Niger que dans le monde.

La promotrice du Magazine Lafia a souligné la rude épreuve à laquelle cette pandémie a mis le système de santé à travers le monde. Face à ce type de maladie, la seule alternative qui vaille, c’est informer les citoyens sur les mesures à observer, pour se mettre à l’abri  de la maladie. C’est dans ce sens que le Projet «LAFIA», entend apporter substantiellement sa contribution», a-t-elle dit. C’est pourquoi elle a notifié que le thème du lancement du projet  «LAFIA» au Niger est «Ensemble, poursuivons les efforts de riposte contre la pandémie à coronavirus».

Le chef de l’Etat a reçu le ministre d’Etat saoudien chargé des pays africains

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a reçu en audience, hier dans l’après-midi, le Ministre d’Etat Saoudien chargé des Pays Africains, M. Ahmad Ben Abdelaziz Kattan, en visite de travail au Niger. Les deux personnalités ont échangé sur les liens de coopération, les relations amicales et fraternelles entre le Niger et l’Arabie Saoudite. A sa sortie d’audience M. Ahmad Ben Abdelaziz Kattan a déclaré avoir échangé avec le Président de la République sur plusieurs questions et sujets d’intérêt commun entre son pays et le Niger. Il a indiqué que le Président de la République partage les mêmes idées avec les autorités saoudiennes sur plusieurs questions sur le plan bilatéral et multilatéral. « le Niger et l’Arabie Saoudite ont des positions communes sur beaucoup de questions»

M. Ahmad Ben Abdelaziz Kattan a saisi cette opportunité pour, a-t-il dit, transmettre au Président Issoufou, les salutations et les encouragements des autorités saoudiennes. Il a aussi salué le leadership du Président de la République pour ses prises de position sur les questions d’actualité internationale. La crise libyenne et la lutte contre le terrorisme dans toutes ses formes à travers le monde ont été évoquées, a précisé le Ministre d’Etat Saoudien. M. Ahmad Ben Abdelaziz Kattan a enfin annoncé que durant sa mission, plusieurs accords seront signés entre les deux pays.

L’audience s’est déroulée en présence de la ministre déléguée Chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens de l’Extérieur, Mme Ataka Zaharatou Aboubacar, de l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite au Niger et du Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République.

Il faut enfin noter que peu après cette audience le ministre d’Etat Saoudien chargé des Pays Africains, M. Ahmad Ben Abdelaziz Kattan et la délégation qui l’accompagne ont eu un entretien avec la Ministre Déléguée au Ministère des Affaires Etrangères. La rencontre s’est déroulée en présence du ministre de la Justice Garde des Sceaux, M. Marou Amadou.