Niger Archives - Page 27 sur 30 - Journal du niger

Le Soudan, le Tchad, le Niger et la Lybie décident de coopérer pour la sécurité

Les Ministres des Affaires Etrangères, de la Défense et les Directeurs des Services de Sécurité du Soudan, de la Libye, du Tchad et du Niger, se sont réunis à Niamey pour discuter des défis sécuritaires.

Selon l’Ambassadeur Abdul-Ghani Al-Naeem, Sous-secrétaire du Ministère des Affaires Etrangères du Soudan, cette réunion marquait la volonté et la détermination des Etats concernés de s’associer dans une action collective pour faire face aux risques posés par la situation dans le Sud de la Libye. Il est question de préserver la paix, la sécurité et la stabilité dans la région.
A l’issue de cette rencontre, les représentants de ces pays sont convenus de coopérer et de mettre en place des mécanismes appropriés pour sécuriser leurs frontières communes et de lutter contre les mouvements rebelles provenant de la Libye.
Ils ont également décidé d’unifier leurs efforts pour combattre la criminalité, la traite des êtres humains, le trafic de drogue ainsi que la contrebande d’armes.

Pour affiner leurs stratégies, les responsables des services sécuritaires des différents pays tiendront une réunion avec des experts le 3 mai prochain à N’Djamena au Tchad pour l’élaboration de protocole sur la Coopération en matière de Sécurité entre les quatre pays.

Le Niger interdit les déplacements des ONG sans escorte militaire dans l’Ouest

Le ministre de l’Intérieur a adressé une correspondance y afférente aux organismes de l’Onu et à des organisations internationales.

Le gouvernement nigérien recadre les déplacements des organisations humanitaires dans les zones frontalières au Mali. Les organismes devront obligatoirement être escortés par des militaires lors des déplacements dans les départements de Tillabéri, de Tassara et de Tillia, a récemment instruit le ministre de l’Intérieur, Mohamed Bazoum, dans une note.

Cette directive survient plus d’un mois après le rapt d’un véhicule appartenant au Comité international Croix rouge à Tongo Tongo, à Tillabéri, le 10 septembre dernier. Les ravisseurs s’étaient enfouis laissant les deux passagers du véhicule –officiellement en mission à Tangara- sains et sauf.

Cette affaire, deuxième du genre dans le pays, avait soulevé moult préoccupations, d’autant plus que deux véhicules de Médecins sans frontière, précédemment volés, avaient été retrouvées sur la scène de l’attaque de la prison de Niamey en mai dernier.

 Niger : 13% de la population a accès à l’électricité

Selon le directeur de Nigelec, seuls 13% de la population bénéficient de l’électricité ce qui ne représente pas l’ensemble des personnes vivant dans des zones couvertes par un réseau électrique.

L’accès à l’électricité reste un problème majeur au Niger. 13% de la population seulement a accès ladite énergie et environ 65 à 70% des personnes vivent dans des zones n’étant pas couverte par le réseau électrique. Le pays continue par ailleurs d’acquérir 60 à 70% de son électricité à l’étranger. Ce pourcentage est en baisse, note cependant le directeur général de la Société nigérienne d’électricité (Nigelec), Alhassane Halid. « A une époque, nous importions 80 % de notre électricité. Aujourd’hui, la production locale couvre la demande supplémentaire et d’année en année, nous réduisons la part des importations », a-t-il indiqué dans une interview publiée par le blog ID4D de l’Agence française de développement (AFD).

Le « taux de croissance démographique » et la « grande superficie du pays » sont les principales causes de ce déficit. « En vérité, même en faisant 100 000 branchements par an et en raccordant du même coup 600 000 à 700 000 personnes, on court après la croissance démographique : la population augmente en effet de 800 000 personnes par an ! »

Le dossier de l’électricité reste cependant une priorité pour l’Etat nigérien, martèle Alhassane Halid. Le gouvernement envisage d’atteindre un taux d’électrification de 26 % et de 80 % à l’horizon 2035. Cette ambition, a jusqu’ici été fortement ralentie par l’insécurité engendrée par les crises en Lybie et au Mali et la présence de Boko Haram à l’Est du pays.

1000 milliards de Francs CFA sont requis pour résorber les problèmes d’électricité au Niger.

Niger : la Cominak ferme ses portes en mars 2021

La situation de la filiale du groupe nucléaire français Orano résulte de l’épuisement de ses réserves.

La Compagnie minière d’Akouta (Cominak) croule définitivement sous le poids de ses difficultés. La mine fermera ses portes en mars 2021, a annoncé mercredi son Conseil d’administration.

La faillite de la Cominak semblait inévitable. La structure était en sursis depuis plusieurs mois du fait de la chute des prix d’uranium sur le marché. Lesquels sont passés de 40 dollars le kilogramme d’uranium à 20 dollars au cours des cinq dernières années.

Le Français Orano (ex-Areva) avait mis en branle un plan de sauvetage en faveur de sa filiale. Celui-ci consistait à une série de licenciement en 2017 ainsi qu’à une baisse de la production.

L’exploitation d’uranium au Niger représente près du tiers de la production d’Orano. La Somaïr, sa deuxième filiale active au Nord du pays. Poursuivra ses activités.

Journée mondiale du lavage des mains : « Des Mains Propres Pour Tous » au Niger

(Agence Nigérienne de Presse)– Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Kalla Moutari a livré, le lundi, 14 octobre 2019, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lavage des mains au savon un message dans lequel il a souligné la nécessité de relever le défi que rappelle le thème de l’édition de cette année : « Des Mains Propres Pour Tous ».

Les spécialistes de la santé présentent le lavage des mains au savon comme le moyen le plus efficace et sûrement le moins onéreux pour prévenir plusieurs maladies diarrhéiques et respiratoires. Ces maladies sont, selon les estimations des organisations internationales, la cause du décès chaque année de 3,5 millions d’enfants avant l’âge de 5ans, dans les pays en voie de développement.

En outre, des études ont révélé que le lavage des mains au savon fait reculer l’incidence des maladies cutanées, des infections oculaires comme le trachome et des vers intestinaux.
«De ce fait, saisissons cette occasion, nous responsables politiques et associatifs ou simples citoyens, pour engager un plaidoyer fort sur les enjeux liés à l’hygiène et au lavage des mains au savon ; comme moyen efficace et très peu couteux de prévenir les maladies et de sauver des vies », a soutenu le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Kalla Moutari a ensuite souligné que, des mains propres pour tous signifient que les habitants de toutes les régions et de tous les pays ont accès à des installations de base, pour se laver les mains avec du savon et de l’eau.

C’est cela, note-t-il, le sens de la promesse de l’agenda 2030 pour le développement durable et l’intérêt qu’accordent les plus hautes autorités du Niger aux questions liées à l’amélioration durable des conditions d’hygiène et d’assainissement des populations nigériennes. Pour ce faire, le gouvernement a adopté en juillet 2014, la stratégie opérationnelle de promotion de l’hygiène et de l’assainissement, élaborée suivant un processus participatif ayant impliqué les départements ministériels concernés ; les ONG; les acteurs privés intervenant dans le sous-secteur ainsi que des élus locaux.

« Dans la même optique, le gouvernement a adopté, en mai 2017, le programme sectoriel eau, hygiène et assainissement (PROSEHA) pour la période 2016-2030», rappelle le ministre Kalla Moutari.
La traduction de cette volonté suppose pratiquement des actions inclusives de promotion du changement positif de comportement des populations en la matière, comme l’exige l’un des trois axes de la stratégie. En ce sens, « les familles, les écoles, les centres de santé, tous les lieux de regroupement doivent se doter de dispositif minimal permettant d’accomplir ces gestes salutaires de se laver les mains au savon », a déclaré le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Rencontre d’échanges entre Le Gouvernement nigérien et une mission de haut niveau du Congrès et du Sénat américains

Une rencontre d’échange a regroupé, hier matin à la Primature, les membres du gouvernement nigérien et une délégation bipartite de décideurs de haut niveau du Congrès américain composée de staffs représentant les membres du comité des crédits de la Chambre, ainsi que des responsables travaillant pour le comité des Affaires Etrangères de la Chambre et du comité des Relations Etrangères du Sénat américain est en mission de travail à Niamey du 6 au 11 octobre.

Cette mission s’inscrit dans la continuité du plaidoyer fait par le Directeur Exécutif du PAM depuis la dernière mission d’Août 2018 ou le Niger a présenté aux trois responsables des Agences de Rome son programme dit « Pro résilience 2019-2020.

La mission composée de onze (11) membres qui se rendra aussi dans la région de Maradi, va permettre d’avoir une compréhension globale de l’appui du Gouvernement américain en matière de sécurité alimentaire au Niger. Elle mettra aussi en évidence le partenariat Etats Unis – Nations Unies sur le terrain et l’impact continu du travail crucial que le PAM, l’USAID et d’autres acteurs mènent au Sahel.

Dans son intervention à cette rencontre d’échange, le ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du territoire, M. Abdou Amani a rappelé que le Niger a élaboré depuis 2016, un programme structurant de résilience d’envergure nationale appelée « Pro- Résilience». Pour construire ce programme, le Niger s’est appuyé sur le plan de Développement Economique et Social (PDES 2017-2021) et notamment ses deux politiques sectorielles, à savoir l’Initiative 3N « les Nigériens Nourrissent les Nigériens » et le Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation (PSEF) où quatre priorités ont été retenues à savoir la maitrise de l’eau pour les productions, la Maison du paysan, la restauration de l’environnement et des terres dégradées et la scolarisation de la jeune fille.

Selon le ministre, ce programme est élaboré sur la base de l’argumentation contextuelle qui indique qu’au Niger, le secteur agro sylvo pastoral, halieutique et forestier a toujours constitué le maillon fort de l’économie qui participe à près de 40¨% au PIB et concerne plus de 80% de la population active du pays. Ce maillon fort se caractérisepar ailleurs par un fort potentiel agro sylvo pastoral et halieutique, une agriculture marquée par de nombreux facteurs défavorables pour son développement ; une prise en compte de la jeune fille dans les programmes de développement et un engagement politique fort et des efforts financiers substantiels. L’objectif global du programme est « de contribuer à la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et à l’éducation et la formation des filles. Il s’agit de contribuer à l’amélioration durable des conditions de vie socio-économiques des populations en intégrant des interventions en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle et des interventions en lien avec l’éducation de la jeune fille considérée comme un des facteurs de la transformation sociale et du développement en particulier en milieu rural.

Le ministre Abdou Amani d’ajouter que le programme fait le constat que la pauvreté est rurale et féminine. Les femmes et les filles sont constamment mobilisées dans les tâches domestiques ou alors dans les activités qui complètent les revenus des familles. Pour un nombre important des filles en milieu rural, cette situation signifie une exclusion de l’école, ou alors crée les conditions d’un abandon précoce avant la fin du cycle de base 1. Les filles sont transformées en agents économiques à la tête d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) au profit de la famille et pour préparer leur mariage. « Conformément à ses priorités de développement, le gouvernement s’engage résolument à rompre ce cercle vicieux qui condamne des millions de jeunes filles à subir les vicissitudes de la pauvreté », a déclaré le ministre du Développement communautaire.

Pour sa part, le Secrétaire général du Haut Commissariat à l’Initiative 3N a présenté une note introductive sur le programme «Pro- Résilience» qui a servi de point de départ aux discussions avec les membres de la mission américaine. Le programme vise à mettre à l’échelle les expériences et bonnes pratiques existantes découlant des programmes mis en œuvre depuis des décennies au Niger, sur financement du Budget National et des Partenaires..

A titre de rappel, les Etats Unis est le plus grand donateur du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Ils sont reconnus depuis toujours, pour leur soutien aux programmes liés à la sécurité alimentaire au Niger et à travers le monde. source:aNiamey.com

Deux Morts Et Cinq Blessés à l’issue d’un accrochage entre les FDS et des terroristes dans la vallée de Bougou

Le dimanche 06 octobre 2019, vers 17 h 30 minutes, les éléments du détachement des forces de défense et de sécurité de Dosso basés à Dogon Kiriya ont eu un accrochage avec des terroristes lourdement armés dans la vallée de Bougou située à sept (07) km de ladite localité.

A l’issue d’intenses combats, l’ennemi a été repoussé. Le bilan suivant est enregistré :

Côté ami: deux (02) morts et cinq (05) blessés ;

Côté ennemi : non déterminé.

Pour parer à toute éventualité et continuer à assurer la libre circulation des personnes et des biens, l’ensemble des forces de défense et de sécurité sont mobilisées immédiatement pour engager des poursuites afin de neutraliser ces assaillants.

Le ministre d’Etat, de l’Intérieur salue le courage et la détermination de l’ensemble des FDS dans l’accomplissement de leur noble mission et invite par ailleurs l’ensemble de la population à une franche collaboration dans la traque de ces individus sans foi ni loi.

Il adresse, au nom du Président de la République, du gouvernement, du peuple nigérien et à son nom personnel, ses condoléances les plus émues aux familles des disparus et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Que le Tout Puissant accueille les âmes des défunts dans son paradis éternel.

source: aNiamey.com

Niger: Maradi face à la fermeture de la frontière avec le Nigeria

Située aux portes du Nigeria, Maradi, capitale économique du Niger, se retrouve dans une situation économique difficile avec la fermeture de la frontière.

Le 20 août, le Nigeria a fermé ses frontières terrestres. Les raisons avancées sont le renforcement de la sécurité et la lutte contre les produits de contrebande. Ce protectionnisme a un impact pour les pays voisins, comme pour le Niger. Maradi est la capitale économique du pays et la fermeture des frontières du Nigeria n’est pas sans conséquences dans cette région.

Depuis quelques semaines, « on assiste à une baisse des prix, explique Elhadj Sani Souley Nassaley, le président de la Chambre de commerce régionale. On n’a pas de débouchés pour ces produits. On n’a que la consommation locale et elle est très faible ».

Impact sur l’agriculture

L’agriculture est le secteur le plus touché. L’exemple le plus frappant est celui du niébé. A la même période l’année dernière, un kilogramme coûtait 283 francs CFA (0,5 centime d’euros). Aujourd’hui, il en vaut seulement 190.

Mais pas de panique pour Zakari Oumarou, le gouverneur de Maradi. La région n’est pas dépendante de ces échanges et la situation est plus difficile au Nigeria qu’au Niger. « Quand vous prenez le nord du Nigeria, la clientèle de ces États, ce sont les Nigériens, les Maliens et les Tchadiens, qui n’arrivent plus à s’approvisionner sur les marchés importants, estime-t-il. Nous pensons qu’il y aura plus de pressions sur les autorités nigérianes que chez nous au Niger ».

Si pour l’instant la situation est sous contrôle à Maradi, elle risque de se compliquer dans la durée. Si les frontières restent fermées plusieurs mois, les produits importés du Nigeria comme le maïs pourraient venir à manquer.

source:aNiamey.com

 

Le Niger se dote d’un plan de sécurisation des frontières

Le gouvernement a adopté vendredi en conseil des ministres une politique nationale des frontières pour la période 2019-2035.

Le Niger s’est doté d’une politique nationale des frontière qui devrait favoriser la maîtrise des frontières nationales par leur délimitation et leur démarcation effectives, la promotion de la paix, de la sécurité, du développement durable et de la coopération transfrontalière en vue de la création des conditions de vie nécessaires à l’épanouissement des populations des espaces frontalier.

Il est précisément question pour  le gouvernement de renforcer la présence de l’Etat dans les zones frontalières à travers la sécurité, la gestion de la migration, l’amélioration de l’offre de services publics aux populations, la promotion du développement économique et l’intégration sous-régionale et régionale

L’adoption de ce document intervient dans un contexte où le Niger fait face aux menaces terroristes et à la criminalité transfrontalière organisée. Le Niger est également un point de transit par excellence pour les candidats africains à la migration irrégulière vers l’Europe, via la Libye et l’Algérie.

Le Niger délocalise ses casernes militaires

Cette décision gouvernementale est prise en vue de répondre convenablement aux besoins des forces armées nigériennes.

Le gouvernement nigérien a décidé vendredi de délocaliser les casernes militaires situées au centre de la capitale, Niamey, en vue « des besoins actuels » de l’armée aujourd’hui engagée dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, a-t-on appris samedi de source officielle.

Ces installations « qui datent de la période coloniale sont vétustes et inadaptées aux besoins actuels des Forces armées nigériennes« , a noté le gouvernement à l’issue du conseil des ministres, disant avoir identifié un terrain de 1.307 hectares sur un plateau près de Kossey, au nord de Niamey

Le Niger fait aujourd’hui face à trois menaces : le groupe terroriste nigérian Boko Haram, les groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements rebelles basés dans le nord du Mali et les mouvements armés et autres bandits de tout type qui contrôlent le sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du régime de Moammar Kadhafi.

A cela est venu s’ajouter depuis près d’un an un nouveau foyer d’insécurité dans l’extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des « trois frontières » (Niger-Mali-Burkina Faso) entretenu par d’autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.

Avec Xinhua

Le président Issoufou Mahamadou reçoit d’anciens chefs d’Etats du Nigéria, Centrafrique, Bénin et Libéria

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a reçu jeudi, 3 octobre 2019, l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, M. Zhang Lijun

Le diplomate chinois a dit avoir remercié le Président de la République pour son message de félicitation à l’occasion du 70ème anniversaire de la République Populaire de Chine.

 

«J’ai expliqué au Chef de l’Etat la situation qui prévaut à Hong Kong », a-t-il indiqué, ajoutant qu’ils ont échangé des points de vue sur « la coopération sino-nigérienne surtout dans le domaine pétrolier. »

 

La sécurité dans la région sahélienne a été également évoquée au cours de cette rencontre, a-t-il noté.

 

« La Chine soutient fermement la lutte des pays du Sahel en général et du Niger en particulier contre le terrorisme », a-t-il souligné affirmant que « la Chine est toujours du côté du Niger. »

Source :aNiamey.com

Le Niger se joint à l’inde pour rendre hommage à l’icône de la non-violence

Le Président de la République, Chef de l`État SEM Issoufou Mahamadou a reçu, ce jeudi 19 septembre 2019, un Envoyé Spécial du Président de l’Afrique du Sud, M. Jeffrey Radebe

Célébration du 150ème anniversaire de la naissance du grand leader du Mouvement d’Indépendance et « Père de la Nation » de l’Inde chaque année du 02 octobre célébré par la communauté indienne ce Mercredi, 02 octobre 2019 à Niamey, sous l’égide de l’ambassadeur de l’Inde au Niger, SE Rajesh Agarwal en présence de plusieurs invités.
Dans le cadre de la célébration de ce 150ème anniversaire, en 2018, le gouvernement indien a lancé plusieurs initiatives et beaucoup de programmes ont été organisés au cours des 12 mois qui ont suivi.
Il s’est ainsi tenu à New Delhi une Convention Internationale Mahatma Gandhi sur l’Assainissement à laquelle le Ministre Issoufou Katambé du Niger a pris part, a rappelé l’ambassadeur de l’Inde au Niger.
Selon SE Rajesh Agarwal, cette convention vise à favoriser davantage de prise de conscience sur le problème de propreté et d’assainissement. Le Niger honore depuis longtemps la mémoire de la figure emblématique de la non-violence.
En Octobre 1968, lors de la célébration du 100e anniversaire de la naissance de Mahatma Gandhi, le Niger a imprimé des timbres postaux commémoratifs.
En 2019, aussi Niger Poste a imprimé deux autres timbres à l’effigie de Mahatma Gandhi, exposée à la cérémonie, a mentionné le diplomate indien.
Cette année, « VaishnavJanto », l’un des rituels que chantait Gandhi régulièrement avant ses rencontres, chanson qui fut écrite par Narsi Mehta au 15ème siècle, a été interprétée par la voix mélodieuse de l’artiste nigérienne Aichatou Ali connue sous le pseudo d’Aichatou Dan Kwali. « Nous devons acclamer le Groupe Sogha pour ce travail magnifique de classe qu’il a produit », a-t-il dit.
SE Rajesh Agarwal a noté que Mahatma Gandhi avait l’habitude de promouvoir le « Khadi ». Bien qu’il soit une sorte de pagne tissé à la main, ce Khadi, dit-il, n’était pas simplement un vêtement, mais une idée.
C’est à ce titre, d’ailleurs, que la Commission pour le Khadi et les Industries villageoises de l’Inde a envoyé à l’ambassade des produits d’exposition, de la documentation et des brochures qui étaient mis en exergue à ladite cérémonie.
A propos de la coopération entre l’Inde et le Niger, l’ambassadeur de l’Inde est revenu sur le choix de notre pays, comme premier en Afrique où un Centre de Conférences Internationales Mahatma Gandhi est en construction, pour un montant de 35,484 millions de dollars américains. « C’est un chef d’œuvre classique de bâtiment emblématique et un symbole fort de l’amitié entre l’Inde et le Niger », a déclaré SE Rajesh Agarwal.
Ainsi, le Secrétaire général du ministère de la Renaissance culturelle, des arts et de la modernisation sociale, M. Moussa Haro a d’abord transmis les vives félicitations du ministre Assoumana Malam Issa, pour la qualité de la coopération entre nos deux pays.
D’après M. Moussa Haro, plusieurs troupes artistiques nigériennes sont allées, au nom de cette coopération, prester sur des scènes indiennes, en plus des bourses de formation et des séminaires pluridisciplinaires qui sont offerts aux cadres nigériens.
Le Secrétaire général du ministère en charge de la Culture a également souligné l’humanisme de la philosophie de non-violence prônée par l’illustre Mahatma Gandhi. A conclut M. Moussa Haro.

Source : aNiamey.com

Le Président de la République a signé mercredi soir le Livre de Condoléances à l’Ambassade de France au Niger suite aux obsèques du Président Jacques Chirac

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, s’est rendu mercredi en début de soirée, 2 octobre 2019, à l’Ambassade de France au Niger où il a signé le Livre de Condoléances ouvert suite aux obsèques de l’ancien Président français, feu SEM. Jacques Chirac, décédé le 26 septembre dernier.

Après avoir rappelé les qualités de l’homme d’Etat français, le Président Issoufou Mahamadou écrit notamment : « En lui, l’Afrique perd un ami et la France un des plus grands politiques de son histoire.

Le peuple Nigérien s’associe au peuple Français dans le deuil qui le frappe. En son nom et au mien propre, j’adresse mes sincères condoléances au Gouvernement et au peuple français ainsi qu’à la famille du défunt.

Que l’âme du Président Chirac repose en paix. »
Source : aNamey.com

Au Sahel, la France veut éviter la contagion djihadiste en protégeant le verrou burkinabé

Les autorités de Ouagadougou sont peu enclines à intensifier leur collaboration avec Paris malgré les faiblesses criantes de leurs forces de sécurité.

 

Il faut lire entre les lignes du « point de situation des opérations » publié le 23 septembre sur le site du ministère français des armées pour mesurer l’inquiétude de Paris. « Du vendredi 13 au lundi 16 septembre, la force [française de lutte antiterroriste au Sahel] “Barkhane” a participé à une opération de renforcement du camp de Djibo, est-il écrit. Un détachement a été mis en place pour soutenir les unités des forces armées nationales du Burkina Faso déployées à Djibo, verrou important entre le nord du pays et la capitale Ouagadougou. »

La réalité est bien plus alarmante. Sans l’arrivée d’une soixantaine de militaires français héliportés par des engins mis à disposition par l’armée anglaise, cette grande ville du nord « menaçait tout simplement de tomber ou tout au moins de subir une attaque majeure de la part de groupes armés », nous affirme une bonne source. Les soldats français ont sécurisé la ville et permis l’acheminement de 150 soldats burkinabés en renforts.

Source : Le monde

Niger : l’ambassadeur chinois livre le secret de la réussite de son pays

Le diplomate Zhang Lijun a vanté les mérites du communisme lors d’un dîner dans sa résidence à Niamey mardi, à l’occasion du 70è anniversaire de la Chine.

Il en a profité pour livrer les secrets des progrès réalisés par l’empire du milieu depuis sept décennies. Une Chine qui était jusqu’en 1949, un pays où l’industrie moderne était pratiquement inexistante et où le mode de production agricole était extrêmement dépassé, est devenue aujourd’hui « la deuxième économie du monde, le plus grand pays industriel et le pays qui possède le plus de réserves de devises étrangères, sous l’impulsion du parti communiste », s’est félicité le diplomate chinois.

« La Chine est le plus grand exportateur de biens et le deuxième plus grand exportateur de services dans le monde, en même temps qu’elle est le deuxième plus grand marché de consommation » a rappelé S.E Zhang Lijun.

En 2018, a-t-il indiqué, le PIB chinois a atteint 13 600 milliards de dollars, ce qui représente 16% de l’économie mondiale, alors qu’il était de 30 milliards de dollars au moment de la fondation de la République.

L’ambassadeur a en outre fait remarquer que la Chine comptait en 2018 environ 16,6 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté pour une population forte de 1,4 milliard de personnes tandis qu’il y a 70 ans, la plupart de la population vivait dans la pauvreté absolue, soit une baisse de taux de pauvreté passant de 97,5% à 1,7% sur les quarante dernières années.

 

Niger : 211 000 personnes sinistrées dans des inondations

Tel est le lourd bilan des récentes inondations enregistrées dans le pays à la date du 20 septembre 2019.

L’on connait le bilan des graves inondations survenues au Niger au mois de septembre dernier. 211 366 sinistrés dont 57 morts et 16 375 maisons effondrées.

67% des victimes sont recensés à Zinder (80 534 sinistrés), Maradi (28 847 sinistrés) et Agadez (31 222 sinistrés), selon le ministère de l’Action humanitaire et la Direction de la protection civile.

« Le bilan des dégâts dépasse toutes les prévisions faites dans le cadre de la planification nationale, y compris les estimations de l’Aperçu des Besoins Humanitaire du Niger », a déploré samedi le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).

Selon cet organisme, les prévisions étaient de 170 000 personnes exposées aux risques d’inondations. D’autres estimations fournies par la Direction de la météorologie nationale du Niger, fixaient à 200 000les potentielles victimes.

Ce bilan est en hausse par rapport à celui enregistré après les inondations en 2018. A la même période l’année dernière, le Niger enregistrait 200 000 sinistrés dont 45 décès et plus de 17 389 maisons.

Au Niger, les inondations sont causées par des fortes pluies et la montée des eaux du fleuve Niger.

Avec ou sans opposition, le Niger ira aux urnes en 2020

La Commission électorale indépendante a démarré mardi la constitution du fichier électoral en vue des prochains scrutins.

Alors que la commission électorale nationale indépendante vient de démarrer la constitution du fichier électoral, l’opposition crie au scandale. Le gouvernement assure que cela ne changera rien au processus.

Au Niger, la Commission électorale nationale indépendante a démarré ce mardi 1er octobre, la constitution du fichier électoral en vue des élections générale de 2020. Un processus sans l’opposition qui continue de dénoncer le nouveau code électoral. Le point de discorde est l’article 8 qui disqualifie pour une élection toute personne ayant été condamnée à au moins un an de prison. L’opposition refuse donc de siéger au sein de la Céni.

S’exprimant ce mercredi sur la Deutsche Welle, le porte-parole du gouvernement, Abdourahaman Zakaria, s’est montré on ne peut plus clair : le processus électoral se poursuivra avec ou sans l’opposition. « L’article 8 est ainsi, l’opposition est bien représentée dans la commission mais refuse de prendre sa place« , estime-t-il. Et d’insister : les réclamations de l’opposition ne changeront rien dans le processus en cours.

Avec Deutsche Welle

Plus de 40 000 réfugiés nigérians arrivés au Niger en 2019

Selon l’Ocha, cette population a trouvé refuge dans les la région de Maradi, au Niger, en raison des attaques terroristes dans le Nord-Ouest du Nigeria.

Plus de 40 000 Nigérians ont trouvé asile au Niger depuis le mois de mai dernier,. 15 000 réfugiés sont arrivés à Maradi la mi-mai. Ils ont été suivis, courant juillet par une deuxième vague en provenance de Sokoto, Zamfara et Katsina,  dans le Nord-Ouest du Nigeria, indique le Bureau  de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), dans un rapport publié le 28 septembre 2019.

« Ces personnes bénéficient de l’hospitalité des familles nigériennes vivant le long de la frontière, dans les communes de Guidan-Roumdji, Guidan Sori, Gabi, Safo, Madarounfa et Tibiri. Cette hospitalité est offerte en dépit de la précarité des capacités d’accueil, accentuant le niveau de vulnérabilité des populations locales », souligne l’Ocha.

L’afflux enregistré ces derniers mois à Maradi n’étaient pas prévu, a indiqué l’organisme Onusien qui prévient par ailleurs sur de potentielles arrivées avant la fin de l’année 2019.  Quelques 50 000 personnes supplémentaires.

« En cette période de soudure, la pression des populations déplacées sur les ressources a accéléré l’épuisement des réserves alimentaires des ménages hôtes et que la fréquence d’approvisionnement des marchés est rendue compliquée par l’insécurité croissante

 

A l’Onu, le président Issoufou plaide pour la sécurité au Sahel

Le président Nigérien Mahamadou Issoufou a appelé mardi la communauté internationale à soutenir la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.

Mahamadou Isooufou a prononcé un discours à la tribune des Nations unies mardi, 24 septembre, à l’occasion de la 74e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Onu. Il a lancé un plaidoyer pour un soutient accru de la communauté internationale en faveur de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.

Il a ainsi réitéré un appel lancé à l’issue du Sommet de la Cedeao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) de septembre 2019. Les dites assises avaient débouché sur un appel à un engagement ferme à éradiquer le terrorisme, la piraterie maritime, le crime organisé, les conflits inter-communautaires et le banditisme.

Article lié : Sommet Cedeao: Le président Issoufou plaide pour un engagement ferme contre le terrorisme

Niger : des actes d’état civil remis à 1154 personnes à risque d’apatridie

L’information est contenue dans un aperçu des activités de protection publié ce mercredi par l’Unocha.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaire des Nations unies (Unocha) a publié ce 25 septembre un aperçu de ses actions de protection au Niger. Il en ressort que quelques 1 154 personnes à risque d’apatridie ont reçu des documents d’état civil.

Cette population, sur laquelle pesait jusqu’ici le risque de ne bénéficier de la protection d’aucun Etat, représente 57% des cibles des activités menées par l’Unocha. Soit 127 922 personnes.

L’on apprend par ailleurs que 523 enfants séparés de leurs familles durant des déplacements massifs ont été remis à leurs familles ou logés dans des familles d’accueil.

 

Le Niger et la Russie renforcent leur coopération

Le Niger et la Russie viennent de décider de renforcer davantage leur coopération dans les domaines politique, commercial, économique et humanitaire.

Cette décision a été annoncée dans le cadre d’une visite de travail qu’effectue depuis jeudi dernier à Moscou Kalla Ankourao, ministre nigérien des Affaires étrangères, en vue d’approfondir ce partenariat.

Avec son homologue russe Sergueï Lavrov, ils ont eu plusieurs séances de travail portant essentiellement sur les perspectives d’amplification des relations d’affaires entre Moscou et Niamey ainsi que sur la mise en œuvre des projets communs dans le secteur minier et dans les domaines de l’énergie et des infrastructures, a précisé la même source.

En outre, les deux parties ont confirmé leur volonté de renforcer leur coopération au sein de l’Onu, notamment avec l’élection du Niger comme membre non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2020-2021, ainsi qu’au sein d’autres organisations multilatérales.

Par ailleurs, la Russie a salué l’ouverture très prochaine par le Niger de son ambassade à Moscou.

De son côté, la délégation nigérienne a salué la tenue en octobre prochain du premier sommet Russie-Afrique à Sotchi (Russie) et a assuré de la participation de son président Mahamadou Issoufou.

Cette visite du ministre nigérien des Affaires étrangères intervient après la signature en octobre 2016 à Niamey d’un protocole d’accord entre le Niger et la Russie devant permettre aux deux pays d’approfondir leur coopération en matière de sécurité et de développement.

Le Niger et la Russie entretiennent des relations de coopération vieilles de plus de 40 ans portant sur des questions d’intérêts communs, notamment en matière de formation, de sécurité et de développement.

Srce: Xinhua

Accueil de migrants: le HCR appelle l’occident à tenir ses engagements

Les pays occidentaux tardent à tenir leur engagement à accueillir et réinstaller les réfugiés bloqués en Libye et au Niger , estime un haut responsable du HCR .

La Libye, où transitent 90% des personnes voulant traverser la Méditerranée pour gagner l’Europe, héberge près de 50.000 réfugiés et demandeurs d’asile, selon le HCR qui les enregistre.

Au 1er septembre 2019, quatorze pays – le Canada, la France, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Finlande, l’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg, l’Espagne, la Belgique – ont promis d’accueillir certains de ces réfugiés et demandeurs d’asile, mais tardent à mettre leur promesse à exécution, déplore l’envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée centrale, Vincent Cochetel.

« Aujourd’hui, on est proches de la moitié » des 6.606 promesses de réinstallation – une installation permanente dans un pays tiers – « qui ont été réalisées« , a-t-il dit à l’AFP en marge d’un forum régional tenu cette semaine à Bamako sur les déplacés du Sahel.

Certains « pays n’accélèrent pas leurs procédures ou peuvent avoir l’impression, quand des gens arrivent au Niger, qu’il n’y a plus d’urgence« , dit-il.

« Nous avons aussi au HCR des lenteurs dues à un travail en profondeur pour faire parler les gens, vérifier leurs parcours« , ajoute M. Cochetel.

Le responsable du HCR se réjouit par ailleurs de la décision mardi du Rwanda d’accueillir des réfugiés et demandeurs d’asile de Libye sur son sol en attendant qu’ils trouvent un pays d’asile définitif.

« On invite d’autres pays à se joindre à eux, mais c’est compliqué à négocier« , dit-il, reconnaissant que « ça prend du temps et ça coute cher« .

Le chaos qui a suivi la chute de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi en 2011 a fait de la Libye la voie privilégiée pour les migrants originaires d’Afrique de l’Est, du Sahel et du Moyen-Orient cherchant à rejoindre l’Europe.

Le HCR a appelé il y a deux ans la communauté internationale à accueillir des milliers de personnes en besoin urgent d’évacuation, soit parce qu’elles sont enfermées dans des conditions très dures dans des centres de rétention libyens, soit parce qu’elles sont très vulnérables. Une partie d’entre eux, évacués de Libye, attendent dans un centre de transit au Niger.

Le besoin de réinstallation est devenu plus pressant en 2019 avec l’intensification des hostilités dans la Libye en guerre, selon le HCR.

avec Voafrica

Vers la construction d’un siège pour la banque agricole du Niger

L’examen de cette proposition sera débattu au prochain conseil d’administration de la structure prévu le 30 septembre prochain.

Au Niger, la construction d’un siège pour la Banque agricole (Bagri) est d’actualité. L’institution devrait débattre de ce sujet lors de son prochain conseil d’administration prévu le 30 septembre prochain.

Le sujet soulève de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique. Certains y voient le signe d’un relèvement financier après un périple qui avait conduit la Commission bancaire de l’Uemoa  à placer la Bagri sous administration provisoire.

La présentation des états financiers au 30 juin 2019 et du rapport des commissaires aux comptes, ainsi que l’examen de divers dossiers de crédits, font partie des autres points qui seront également inscrits à l’ordre du jour dudit conseil d’administration.

L’équipe nationale nigérienne sans sélectionneur

L’Ivoirien François Zahoui quitte son poste d’entraîneur après quatre ans à la tête de l’équipe nationale du pays.

Françoi Zahoui a annoncé lundi, 16 septembre, son départ de la sélection nigérienne de football. « J’ai décidé de partir pour des raisons personnelles », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Les plans de l’Ivoirien pour l’avenir restent inconnus. On sait toutefois qu’il est à la recherche d’un nouveau fauteuil à occuper, raison pour laquelle il a été vu à Conakry la semaine dernière, passant des entretiens.

La Fédération nigérienne de football (Fenifoot) salue son passage au sein du Mena.

Le Niger interdit toute réexportation de riz de son territoire

Les autorités nigériennes viennent de prendre la décision d’interdire strictement toute réexportation de riz du territoire national, apprend-on lundi de source officielle à Niamey.

L’information a été portée à la connaissance du public par une circulaire de la direction générale de la douane nigérienne publiée lundi dans le journal officiel Le Sahel.

Le syndicat des commerçants importateurs-exportateurs et grossistes du Niger, à travers son secrétaire général, Saidou Tchombiano, dit « n’avoir pas été associé à cette décision qui risque d’avoir des conséquences graves sur les activités économiques du pays ».

Selon M. Tchombiano, le Niger importe chaque année plus 423.000 tonnes de riz, dont une bonne partie est vendue à d’autres pays voisins. « Nous interdire de réexporter le surplus, va mettre à mal les opérateurs économiques du pays », a-t-il précisé, en espérant du gouvernement un moratoire sur cette décision pour pouvoir écouler le stock existant avant sa mise en vigueur.

Cette mesure intervient deux mois après l’annonce faite par les autorités du pays d’éliminer toute importation du riz sur le territoire national à partir de 2023, par la mise en œuvre d’un  « programme riz » pouvant permettre de couvrir les besoins nationaux grâce à la production nationale.

Selon Ali Bety, Haut Commissaire à l’Initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens, politique agricole du gouvernement), pour un besoin national estimé à plus de 426.000 tonnes, le Niger a importé cette année 526.000 tonnes de riz, pour un coût global de plus 150 milliards de FCFA (256,34 millions de dollars).

« Le Président de la République nous a instruits clairement d’élaborer un programme riz qui assure qu’à partir de 2023, il y aura zéro importation de riz au Niger« , a-t-il annoncé.

Sécurité : Mali et Niger fondent de gros espoirs sur le sommet de la Cédéao

Les présidents malien et nigérien ont dit samedi attendre du sommet ouest-africain prévu une semaine plus tard au Burkina Faso qu’il constitue un « déclic » pour la mobilisation internationale face au jihadisme dans la bande sahélo-saharienne.

Le Malien Ibrahim Boubacar Keita et le Nigérien Issoufou Mahamadou ont exprimé « le souhait que le sommet extraordinaire de la Cédéao prévu le 14 septembre 2019 à Ouagadougou puisse aboutir à des mesures nouvelles favorisant la coopération renforcée dans la lutte contre ce fléau et puisse constituer un déclic pour un soutien plus accru de la communauté internationale aux Etats de la région dans cette lutte« , dit un communiqué commun publié à l’occasion de la rencontre des deux hommes samedi à Bamako.

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest doivent se réunir vendredi pour coordonner leur action face au jihadisme, et notamment aux attaques au Mali, au Niger et au Burkina Faso.

Les propositions issues de la rencontre de Ouagadougou devraient être présentées à la prochaine Assemblée générale de l’Onu fin septembre.

Les présidents malien et nigérien ont prôné la « mutualisation » des moyens de leurs pays face à la menace et ont décidé de créer un comité transfrontalier de sécurité, dit leur communiqué commun.

« Nous avons 800 km de frontière commune, les terroristes attaquent tantôt au Mali, tantôt au Niger. Nous avons le devoir de mutualiser de façon bilatérale nos capacités pour y faire face« , a dit le président nigérien lors d’une conférence de presse conjointe.

L’alerte du président Mahamadou Issoufou sur la situation sécuritaire de Kidal

Le sujet était au menu d’un entretien que le chef d’Etat nigérien a eu samedi, 7 septembre, avec son homologue du Mali.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a effectué, samedi 7 septembre, une « visite d’amitié et de travail » au Mali. Les questions sécuritaires ainsi que le renforcement de la coopération bilatérale dans la lutte contre le terrorisme ont été notamment au centre des entretiens entre les chefs de l’État du Niger et du Mali.

Au cours d’une conférence conjointe aux côtés de son homologue malien,  Mahamadou Issoufou a déclaré que le statut de Kidal, toujours aux mains des d’ex-rebelles, est une menace pour le Niger et que des actes terroristes sont parfois commis avec la complicité de certains signataires de l’accord de paix d’Alger.

« Le statut de Kidal est une menace pour la sécurité intérieure du Niger. Et en plus, nous constatons, avec beaucoup de regrets, qu’il y a des mouvements signataires des accords de paix d’Alger qui ont une position ambigüe et qu’il y a des mouvements signataires des accords de paix d’Alger qui sont de connivence avec les terroristes. Nous ne pouvons plus l’admettre« , a déclaré Mahamadou Issoufou.

Avec RFI

Niger : le Nord d’Agadez en proie à des inondations

Le sinistre qui a eu lieu vendredi a causé la mort d’au moins deux personnes.

Agadez a subi de fortes inondations à la suite des pluies diluviennes qui se sont abattues ce week-end dans la région. Le sinistre a affecté 74 localités réparties sur 14 communes, a indiqué, le gouverneur Sadou Soloké. Ce sont 2558 ménages qui ont été sinistrés au cours de ces évènements.

Les inondations ont par ailleurs causé d’importants dégâts matériels.

En cette saison pluvieuse au Niger (août-septembre), les autorités s’inquiètent de la montée des eaux du fleuve Niger. Elles envisagent la délocalisation des populations de la région de Niamey. « Que chacun soit sur ses gardes. Si la situation évolue au-delà de 617 Centimètres, nous allons, sans attendre l’inondation,  évacuer les gens », a indiqué le gouverneur Assane Issaka Karanta.

Il a d’ores et déjà appelé les populations habitants sur  les rives du Niger à faire leurs  bagages ainsi qu’à faire des réserves d’eau potable.

 

Niger : 73% d’échec enregistré au Baccalauréat 2019 

Avec 26% de réussite au Baccalauréat 2019, le Niger a enregistré les résultats les plus bas du pays depuis 2013.

Le Niger a enregistré cette année un taux de réussite de 26,56% au baccalauréat, l’un des plus faibles du pays depuis 2013.

65 311 candidats ont affronté les épreuves du Baccalauréat 2019 sur l’étendue du territoire national. Seuls 16 529 ont finalement été admis. Tourtes choses qui ont ramené le pourcentage de réussite à la baisse par rapport au taux de 29% enregistré à la session de 2018.

(c) Université Abdou Moumouni, Direction des examens du Baccalauréat

 

Telecom : Telecel RCA reprend les actifs d’Orange Niger

Telecel RCA, filiale du Français Niel Telecom, reprend les actifs du français Orange Niger qui quitte le pays à la suite de contentieux avec les autorités fiscales.

Orange et Telecel RCA ont récemment signé des accords pour la reprise des actifs d’Orange Niger. Ces accords marquent le début de négociations dont les conclusions devraient intervenir incessamment, fait savoir La Tribune Afrique ce jeudi sur son site internet.

Les deux opérateurs viennent de conclure un accord de principe en ce sens, et d’après les mêmes informations, l’opération devrait être conclue dans les prochains jours, après validation par le Conseil d’administration ainsi que les autorités nigériennes.

Orange a annoncé son départ du Niger  au début de l’année, dix ans après son déploiement dans le pays, à la suite d’un contentieux avec les autorités fiscales.

En décembre dernier, l’opérateur a vu ses locaux professionnels fermés après avoir refusé de s’acquitter d’un redressement fiscal d’un montant de 22 milliards de Fcfa (33 millions d’euros), soit près de la moitié de son chiffre d’affaires annuel. L’opérateur a contesté le montant et décidé de se retirer, estimant la pression fiscale trop élevée dans le pays.

Plusieurs acquéreurs se sont intéressés à la reprise des actifs d’orange Niger, notamment Maroc Télécom, déjà présente sur le marché à travers sa filiale Moov Niger, ainsi que l’homme d’affaires Mohammed Rhissa, via son holding Rimbo, et qui est actionnaire majoritaire locale d’Orange Niger. Cependant, leur offre a été jugée infructueuse, et d’autres géants des télécoms sur le marché africain ont été révulsés par le passif de l’opérateur dans le pays.