Le Président de la République, Issoufou Mahamadou, a procédé le samedi 28 novembre 2020, à Maradi, la cérémonie d’inauguration de la route Maradi-Madarounfa-Frontière Nigeria. Longue de 106 Kms, cette route a coûté un peu plus de 30 milliards FCFA, dont 78,33% financés par la BOAD et les 21,67% sur fonds propre de l’Etat Nigérien, permettra de promouvoir les échanges commerciaux entre la région de Maradi et les Etats fédérés de Zamfara et de Katsina (au Nigéria). Elle permettra aussi de booster l’écoulement des productions agricoles nationales vers les localités frontalières du Nigéria et de faciliter les évacuations sanitaires.
En plus du bitumage de cette route d’autres réalisations ont été faites, tout au long du parcours. Il s‘agit notamment de 5,5 kms de voirie dans la ville de Madarounfa, de 2,2 Kms de voirie dans la commune rurale de Gabi, ainsi que des aménagements spécifiques de 4 ponts cadres, de 79 dalots, de 6 carrefours, de places 120 de parking de stationnement, de la pose de 480 lampadaires solaires. A cela s’ajoutent des mesures environnementales et sociales. C’est ainsi qu’ont été réalisés : 9.991 ml (mètres linéaires) de mur de clôture, 2 mini Adduction d’eau potable (AEP), 2 blocs de trois classes, avec latrines, 2 Centres de santé intégrés (CSI) de type II, 2 postes de contrôle frontaliers, 14,7 km de pistes et bretelles d’accès. Ce qui a permis de créer 26.700 emplois, avec 1.782 sous-traitants.
Dans son discours de bienvenue à la cérémonie, le maire de Maradi, M. Ibrahim Mikko s’est réjoui de voir ce jour, qui selon lui, est historique. Il a ensuite saisi l’occasion pour rappeler, toutes les réalisations dont a bénéficié la région de Maradi depuis l’avènement de la 7ème République. M. Mikko a aussi décliné quelques attentes des populations du Gobir et du Kastsina.
Le chef de l’état a également profité du déplacement pour visiter le chantier du pont presque achevé de Tibiri sur le fleuve Goulbi.
La construction des infrastructures de qualité au service de la population est l’une des principales ambitions à laquelle s’est attelé le programme de Renaissance, lancé par le président Issoufou en 2021.