RP-MAROC Archives - Journal du niger

La flambée des prix des produiits fait la manchette des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se concentrent sur la flambée des prix des produiits et à leur tête le carburant les fruits et légumes et les viandes.+L’Économiste+, qui dans un article intitulé « Carburant, fruits et légumes, viandes… ça bouillonne! », écrit que les prix des carburants à la pompe reprennent leur escalade dans les stations-service. Une hausse qui n’a pas laissé de marbre les parlementaires, qui ont demandé des explications à la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable. 

«Les prix des carburants ne relèvent pas des prérogatives de mon département», réplique-t-elle, lors de la séance du lundi dernier à la Chambre des représentants. Une déclaration qui a suscité la colère des députés. A Casablanca, le prix de la tomate varie de 10 à 12 DH. Les viandes rouges ne dérogent pas à la règle. Le prix du kilo dans les boucheries dépasse largement les 100 DH. La situation est qualifiée de critique par la Fédération nationale des associations du consommateur qui ne dissimule pas son inquiétude d’une nouvelle envolée des prix à l’approche du mois de Ramadan.

Sur le même registre, +L’Opinion+ relève que depuis quelques semaines, le prix de la tomate a atteint des records dans les marchés. Et la tendance risque de se poursuivre à l’approche du mois du Ramadan. Si les agriculteurs assurent que la production de la tomate primeur sera suffisante cette année, les conditions climatiques ont retardé la récolte de quelques semaines, ce qui a créé un décalage entre l’offre et la demande. 

Mais cela n’explique pas à lui seul le dérèglement du marché. Les agriculteurs sont en grande difficulté financière, liée à l’explosion des coûts des intrants et aux dettes accumulées. Ils vendent souvent leur production à perte et espèrent que l’exportation va redresser la barre. La cause structurelle se trouve plutôt du côté des intermédiaires, qui profitent de la conjoncture pour amplifier leurs marges, jusqu’à l’indécence, commente la publication.

+Al Bayane+ rapporte que la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a fait savoir que 21.000 opérations de contrôle des prix ont été réalisées en 2022, concernant 300.000 points de vente, ayant permis de saisir 1.100 tonnes de produits avariés et de constater 12.000 infractions. En réponse à une question sur « le contrôle des prix et l’approvisionnement du marché national en produits alimentaires de base » la ministre a relevé que la commission en charge des prix a inspecté en janvier dernier 17.000 points de vente et constaté 900 infractions.

+Al Massae+ revient sur les déclaration du patron du Conseil de la Concurrence au sujet de la hausse des prix. En effet, le président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou, a indiqué, mardi à Rabat, que le Conseil de la concurrence n’a pas de « positions à prendre » à propos de la hausse ou la baisse des prix, mais intervient « en cas d’abus de position dominante ou d’entente ». 

« Le rôle du Conseil, en tant qu’arbitre à la disposition de ceux qui respectent la loi et contre les pratiques anti-concurrentielles, ne lui permet pas d’intervenir en cas de la hausse ou la baisse des prix sauf si cette évolution de prix est induite par un abus de position dominante ou d’entente », a-t-il souligné en réaction aux interventions de journalistes lors d’une rencontre d’échange organisée par le Conseil de la concurrence avec les médias.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

La vente des actifs de la raffinerie Samir, le soutien de l’IFC au programme solaire du groupe OCP et la situation catastrophique du secteur du ciment, sont, entre autres, les principaux titres développés par la presse nationale parue ce lundi.+L’Économiste+, qui s’intéresse à la situation juridique de la raffinerie Samir, écrit qu’après la tentative de 2017, une seconde a été engagée au tribunal de commerce de Casablanca pour céder l’unique raffineur du Royaume du Maroc. 

Le syndic judiciaire, Abdelkebir Safadi, l’a annoncé fin janvier 2023. La vente des actifs de la société anonyme de l’industrie du raffinage (Samir) se fera sur la base d’un cahier des charges. «La mise en vente a été fixée pour un prix de départ de 21,46 milliards de DH», précise l’un des trois contrôleurs de la procédure, El Houssine El Yamani, cité par le quotidien. 

Les offres et les garanties doivent être déposées au tribunal de commerce de Casablanca. «Les investisseurs sont invités à présenter des offres accompagnées des garanties nécessaires tout en se conformant à l’article 636 du code de commerce», indique l’annonce de la cession judiciaire. Les offres doivent être présentées dans les 30 jours à compter de la date de publication de l’annonce. Les prétendants ont donc jusqu’au jeudi 2 mars pour se déclarer auprès du syndic judiciaire, précise le journal.

+Le Matin+ rappote que la Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale, s’apprête à approuver un prêt «vert» de 100 millions d’euros en faveur du groupe OCP. Il est destiné à cofinancer la première phase d’un ambitieux programme solaire de l’OCP qui porte sur le développement de quatre centrales photovoltaïques, d’une capacité installée cumulée de 202 MW, dans les sites miniers de Khouribga et de Benguérir. 

Le besoin d’électricité du groupe a augmenté en raison de la montée de la demande d’engrais à l’échelle mondiale et la croissance correspondante de ses capacités industrielles. Son nouveau programme d’investissement de 130 milliards de dirhams pour la période 2023-2027 vise ainsi l’accroissement des capacités de production d’engrais tout en s’engageant à atteindre la neutralité carbone avant 2040.

+Les Inspirations Éco+, qui évoque la situation alarmante dans laquelle se trouve le secteur du ciment, relève que la baisse des ventes de ciment persiste. En effet, le marché du ciment démarre sous de mauvais auspices et accuse un recul de 6,02%. 

Cité par la publication, David Toledano, président de la Fédération des industries des matériaux de Construction (FMC), estime que l’inquiétude est à son comble. «Cette dégringolade n’augure rien de bon. Avec une tendance aussi baissière, le secteur est au bord de l’effondrement. Nous sommes revenus 20 ans en arrière. La situation est inquiétante surtout qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas encore de mesures concrètes qui ont été annoncées pour relancer le secteur. Nous nous sommes réunis plusieurs fois avec les deux ministères, l’Industrie et l’Habitat, pour mener des réflexions communes, mais l’heure est à l’action. Nous ne pouvons plus nous permettre de rester dans l’attentisme», assure Toledano.

Politique, tourisme et habitat au menu de la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la résolution du Parlement européen contre le Maroc, le secteur touristique et la nouvelle stratégie de réhabilitation des habitats délabrés+Telquel+ se fait l’échoi d’une déclaration de l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, qui a annoncé: « Je ne suis pas le directeur commercial de la France, je ne suis pas payé au chiffre d’affaires; ma réussite sera celle du partenariat entre nos deux pays, c’est le seul critère sur lequel je serai jugé.” 

+Le Canard Libéré+, s’intéresse au lobby du béton qui accentue sur emprise du Casablanca. Pour la publicaton, la déception commence à gagner les milieux casablancais face à l’absence de signaux forts émanant de la nouvelle équipe aux commandes qui s’est glissée dans les pantoufles des islamistes. 

Le changement de majorité en septembre 2021 et l’arrivée d’une femme, Nabila Rmili du RNI (Rassemblement National des Indépendants), à la tête de la mairie avaient pourtant soulevé bien des espoirs… qui risquent, en l’absence d’un changement de méthodes, de crever comme des bulles illusoires… Mais qui gère véritablement Casablanca ? La question se pose avec insistance car la métropole donne de plus en plus l’impression d’être administrée en sous-main par des lobbys puissants qui roulent pour leurs propres intérêts, écrit la publication.

+La Nouvelle Tribune+ rapporte que quelque 10,9 millions de touristes ont visité le Maroc durant l’année 2022. Ainsi, le Royaume a réussi à récupérer près de 84% de touristes au cours de l’année écoulée par rapport à 2019, a expliqué la ministre du Tourisme, Fatima Zahra Ammor, citée par le journal.

 Les recettes touristiques en devises se sont établies à 81,7 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre, soit un taux de recouvrement de 112%, a-t-elle ajouté. Ce résultat revient à l’approche sage adoptée par le Royaume dans la gestion de la crise sanitaire, laquelle ayant renforcé la crédibilité du Maroc au niveau international. Il est également le fruit de l’appui apporté par l’Etat dans le cadre du plan d’urgence de soutien au secteur touristique, en plus du processus de promotion et de commercialisation, de garantie des vols à destination du Maroc et de la pleine implication des professionnels et autres partenaires, a-t-elle expliqué.

+Maroc Hebdo+, qui met la lumière sur la nouvelle stratégie de réhabilitation des habitats délabrés, souligne que les bâtiments menaçant ruine ont toujours la vie dure au Maroc. Malgré les efforts du gouvernement, l’éradication de ce phénomène se heurte à plusieurs contraintes. 

L’État a du mal à cerner le caractère évolutif de l’habitat menaçant ruine, en plus d’une absence de données préliminaires claires sur ce phénomène et un manque d’expertise technique. Il n’empêche que le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, envisage de poursuivre ses efforts. Il a ainsi mis en place une nouvelle feuille de route pour la période 2022-2026, qui sera déployée par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine et la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine, explique le journal.

Premier volet de cette nouvelle stratégie : le recensement des habitats menaçant ruine dans certaines régions. Un recensement qui vise à établir un diagnostic précis de la situation, avant de procéder à un classement de ces bâtiments selon le niveau de dangerosité, et prioriser les interventions selon la gravité et la dégradation des constructions.

Justice, investissement et tourisme au menu des quotidiens marocains

La montée en flèche des poursuites judiciaires liées aux données personnelles, les mesures incitatives pour les investissements, la promotion du tourisme, sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mercredi.+L’Economiste+ relève que les affaires judiciaires liées aux données personnelles sont passées de 138 en 2020 au double en 2021. Cette hausse confirme une tendance enregistrée depuis 2019. Année durant laquelle la présidence du ministère public et la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) ont signé une convention de coopération.

Le parquet a reçu 60 dossiers depuis 2019 et dont une dizaine en 2021, précise son président. La justice peut aussi s’autosaisir ou enquêter sur la base d’une plainte. La loi sur la protection des données personnelles le permet. Elle prévoit aussi une coopération entre la justice et la CNDP.

Côté économique, le même journal souligne que ce n’est pas à l’investisseur de faire la tournée des administrations pour rassembler les pièces. Ce sont elles qui doivent prendre en charge ces aspects.

Face aux députés, le chef du gouverrnement, Aziz Akhannouch, a expliqué l’approche de son équipe pour faciliter l’acte d’investir. En plus de la simplification des procédures, il a également mis l’accent sur le plan national de développement des zones logistiques. Cela s’accompagnera de l’accélération du processus de déconcentration. Une première mouture de l’organisation centrale et régionale a été adressée aux ministres, avant de procéder aux arbitrages définitifs.

L’idée est de permettre à l’investisseur d’obtenir des décisions administratives dans les meilleurs délais, dans un cadre transparent et unifié sur le plan national, ajoute la publication.

+Le Matin+ rapporte que le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a reçu, mardi à Rabat, le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, Chef d’Etat-Major Général des Forces armées béninoises.

Les discussions entre les deux responsables ont porté sur la coopération bilatérale entre les Forces Armées Royales et les Forces Armées Béninoises, indique un communiqué de l’Etat-Major Général des FAR, cité par le quotidien.

+L’Opinion+ indique que les professionnels du tourisme partagent le soulagement quant à la reprise avérée du secteur touristique, doublé d’un optimisme pour les perspectives de cette année.

En effet, la reprise d’activité a atteint, en 2022, 84% par rapport aux 13 millions de touristes accueillis par la destination en 2019. De bonnes performances mises en avant par la ministre Fatima Zahra Ammor devant le Parlement, qui les explique par le soutien de l’Etat en période de crise. La destination Maroc veut capitaliser sur ce redémarrage, en lançant des campagnes internationales et en misant sur une nouvelle feuille de route associant public et privé pour 2023-2030.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi abordent de nombreux sujets notamment le marché de l’automobile, la réunion de Haut niveau Maroc-Espagne, prévue les 1er et 2 février et la flambée des prix des matières premières.+Le Matin+ relève que le marché automobile marocain évolue vers plus de maturité avec des réflexes d’achat qui continuent de changer au fil des années. Parmi les changements, la forte demande des voitures d’occasion depuis le début de la pandémie de la Covid-19. Pour cette année 2023, près de la moitié des sondés comptent changer de voiture ce premier trimestre, en optant pour une voiture d’occasion.

+L’Economiste+ souligne que les opérateurs touristiques peuvent soupirer un ouf de soulagement. La loi de finances 2023 a clarifié le traitement fiscal des pourboires. En effet, le fisc fera désormais le distinguo entre deux catégories de pourboires selon leur canal de perception. Quand ils sont collectés avec l’intervention de l’employeur et qu’ils transitent par ses comptes, ils sont soumis à l’impôt sur le revenu par voie de retenue à la source en même temps que le salaire dont ils représentent un complément de rémunération. Mais lorsqu’ils sont remis directement aux bénéficiaires, ils sont exonérés d’impôt. Cette disposition a au moins l’avantage de cerner le périmètre des pourboires imposables.

+L’Opinion+ écrit que à quelques jours de la tenue de la très attendue Réunion de Haut Niveau (RHN) entre le Maroc et l’Espagne, on en sait un peu plus sur les accords en perspective. En prélude de cette rencontre se tiendra un Forum économique entre les patronats des deux pays, où il sera question d’explorer les potentialités d’investissement et de réfléchir sur les opportunités à saisir à la lumière de la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales. 

Un intérêt particulier sera accordé au secteur des énergies, étant le plus grand défi de la conjoncture actuelle, néanmoins, des accords d’envergure sont prévus en matière de migration, de tourisme, de culture, d’emploi… et la liste est loin d’être exhaustive, fait savoir la publication.

+Al Bayane+ fait observer que les opérateurs et commerçants des viandes bovines et ovines tirent, à leur tour, la sonnette d’alarme pour venir en aide à une activité sérieusement touchée par la flambée des prix des matières premières et par les effets de la forte sécheresse qui secoue le pays depuis des années déjà. 

La suspension des droits d’importations est jugée insuffisante, voire insignifiante pour encourager l’importation des bovins sans limite de poids imposée. Le gouvernement est vivement sollicité pour accepter une totale exonération de la TVA fixée à 20%. A défaut, le consommateur subira lourdement les conséquences d’une inflation affligeante. La crainte est réelle sur un secteur d’activité qui annonce une situation des plus critiques, estime le journal.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de nombreux sujets notamment l’Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-rasd de l’UA, signé par des ministres africains, les relations Maroc-Iraq et la 6ème édition du Salon Halieutis prévu du 02 au 05 février prochain à Agadir.+Al Ahdath Al Maghriba+ que les signataires de «l’Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-rasd de l’UA» ont tenu, samedi dernier, leur première réunion au cours de laquelle ils ont adopté à l’unanimité le projet d’un «livre-blanc» qui constitue une feuille de route pour atteindre cet objectif.

Ce document juridique et politique de référence sera un outil efficace pour le groupe de contact chargé de plaider ce dossier devant les pays africains lors de la prochaine phase. Les ministres africains ont ainsi réaffirmé leur engament total à œuvrer et à coordonner leurs actions pour éloigner cette entité fantoche de l’UA.

Ils considèrent que son exclusion constitue une condition préalable et essentielle pour le retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’UA sur la question du Sahara. Le livre blanc constitue le couronnement de la phase intellectuelle et juridique des discussions des signataires de l’appel de Tanger. Sa plus-value réside dans le processus de son élaboration qui a mobilisé toutes les parties participantes. Il matérialise également une vision africaine unie et renouvelée loin des idéologies révolues.

Le livre blanc adopte, par ailleurs, une approche multidimensionnelle et analyse d’une façon objective les répercussions politiques, juridiques, économiques et sécuritaires de la présence aberrante de cette entité fantoche au sein de l’UA ainsi que ses retombées sur l’unité du continent.

Le journal souligne que ce document apporte des arguments réalistes et juridiques irréfutables reposant particulièrement sur les contradictions héritées d’une partialité manifeste de l’OUA puis de l’UA dans le traitement de la question du Sahara.

+Le Matin+ indique que l’Irak a réitéré, samedi, sa position ferme en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc. « Je réitère la position constante de l’Irak sur la question du Sahara marocain et son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc », a déclaré le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue marocain, Nasser Bourita, tenue à l’issue de leurs entretiens à Bagdad. 

Il a ajouté que l’Irak se tient aux côtés du Maroc concernant la question de son intégrité territoriale nationale, écrit la publication.

+L’Opinion+ fait savoir que la 6ème édition du Salon Halieutis se tiendra du 02 au 05 février prochain à Agadir, sous le thème: « Pêche et Aquaculture durables : leviers pour une Economie Bleue inclusive et performante ».

Selon le quotidien, cette édition se veut une plateforme de référence au niveau national et international pour la promotion du secteur halieutique. Coitée par la publication, la présidente de l’Association du Salon Halieutis, Amina Figuigui, a souligné que ce Salon, qui ouvrira ses portes au grand public les 4 et 5 février 2023, constitue un événement d’une importance majeure sur les plans national et international. 

Organisée au parc des expositions d’Agadir, sur plus de 16.000 m², cette manifestation sera marquée par la participation de plusieurs pays et devrait accueillir plus de 50.000 visiteurs, a-t-elle ajouté.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La situation des propriétaires de cafés, restaurants et unités touristiques au Maroc, la stratégie de développement bas carbone et la capacité de stockage des produits pétroliers liquides, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains.+Le Matin+ rapporte que les propriétaires de cafés, restaurants et unités touristiques au Maroc ont appelé à la mise en oeuvre des dispositions des deux circulaires émises par le ministère de l’Intérieur appelant les collectivités territoriales à exonérer ces unités des différentes taxes commerciales au cours des deux dernières années marquées par l’avènement de la pandémie de la Covid-19. 

Réunis en conclave à Kénitra pour assister au premier congrès national de leur association, les professionnels ont examiné les différentes contraintes qui pèsent encore sur leur activité et exprimé le vœu de disposer d’un nouveau cadre réglementaire organisant le secteur.

+L’Economiste+ croit savoir que le ministère de la Transition énergétique et du développement durable a adopté un programme intégré supplémentaire qui vise à soutenir toutes les stations de dessalement programmées, avec des usines de production fonctionnant à l’énergie renouvelable. 

En outre, il accorde une importance cruciale pour développer la valorisation de la biomasse, l’exploitation de l’énergie marine en plus des projets de développement de l’hydrogène vert. Concernant l’industrie bas carbone, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali est convaincue que la transition énergétique est un élément important dans la construction de l’économie verte, basée sur une énergie nouvelle et des énergies renouvelables, avec un coût compétitif. 

Le ministère a élaboré une stratégie de développement bas carbone avec la coordination de tous les acteurs concernés au niveau national. Cette stratégie concerne l’émission de gaz à effet de serre du secteur industriel, souligne la publication.

+Al Bayane+ se fait l’écho de la déclaration de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, qui a annoncé que le Maroc dispose de capacités de stockage de 1,9 million de mètres cubes de produits pétroliers liquides et d’environ un demi-million de mètres cubes de gaz de pétrole liquéfiés. 

En réponse à une question centrale lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers sur l’état du stock des matières énergétiques de base, la ministre  a souligné que selon les dernières données, le stock de produits pétroliers a atteint plus de 30 jours de consommation nationale.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la déclaration du parlement européen suite à la résolution du parlement européen hostile au Maroc et le déficit budgétaire.+Le Matin+ rapporte que le Parlement a tenu ce lundi une plénière consacrée à la discussion des positions du Parlement européen vis-à-vis du Maroc, notamment la dernière résolution sur les droits de l’Homme dans le Royaume. Cette séance a été marquée par l’intervention des différents chefs de groupes et parlementaires indépendants qui ont dénoncé la résolution du Parlement européen.

« Le Parlement a décidé de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen, à partir d’aujourd’hui, et de soumettre son partenariat avec cette institution à une évaluation complète en vue de prendre les décisions adéquates. Nous allons transmettre le procès verbal et la déclaration issus de cette plénière à la présidence du Parlement européen, ainsi que les décisions qui seront prises ultérieurement », a indiqué le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, cité par le quotidien.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ écrit que dans la foulée des réactions indignées qu’a soulevées la résolution au Maroc, le parlement marocain a réagi aujourd’hui face à cette inconduite du parlement européen.
 
Un climat marqué par l’indignation a dominé dans l’hémicycle. La séance conjointe a donné lieu à des interventions de différentes groupes et organisations professionnelles et syndicales représentés au sein des deux chambres du Parlement, qui ont dénoncé l’attitude du Parlement européen, souligne la publication.
 
À cette occasion, le Parlement a condamné fermement toutes sortes d’attaques injustifiées et intolérables qui ciblent le Royaume, dont le dernier avatar en date a été la résolution du PE. Il considère cette décision comme une ingérence qui porte atteinte à l’indépendance des institutions du Maroc, en particulier son institution législative. Ainsi, le parlement marocain fustige la teneur de cette résolution qui nuit aux bases de confiance et de coopération avec le parlement européen et sape les principes de respect et de coopération avec un partenaire « historique » de l’ensemble européen.
 
Ainsi, suite à cette résolution, le Parlement a annoncé sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, en perspective de prendre des décisions fermes et appropriées.

Au registre économique, +L’Economiste+ constate que la situation des charges et ressources du Trésor (SCRT) à fin décembre 2022 fait ressortir un déficit budgétaire de 69,5 milliards de dirhams (1 euro = 11 DH), en amélioration de près de 0,4 point de PIB, par rapport à la même période de 2021, selon le ministère de l’Economie et des Finances. 

« Au terme de l’année 2022, la SCRT fait ressortir une poursuite de la tendance baissière du déficit budgétaire à 69,5 milliards DH ou 5,1% du PIB, en amélioration de près de 0,4 point de PIB, comparativement aussi bien aux réalisations de 2021 qu’aux prévisions de la LF 2022 », indique le ministère dans un document sur la SCRT au titre du mois de décembre 2022.

Economie et politique dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation de la Bourse en 2022, l’économie décarbonnée, les actions de Bayt Mal Al-Qods et la réaction face à la résolution du Parlement européen à l’encontre du Maroc.+Telquel+, qui commente les résultats de la Bourse en 2022, écrit que « c’est une dinguerie, non c’est une hécatombe ! Analystes financiers, gestionnaires d’actifs, particuliers et zinzins (investisseurs institutionnels) s’arrachent les cheveux. Confrontés à une Bourse des valeurs en dévissage total, les acteurs des marchés financiers comptabilisent leurs pertes en toute impuissance ». 

Selon la publication, l’année 2022 aura été celle du choc. Le trauma peut se résumer en un chiffre. En douze mois, la Bourse a détruit 129 milliards de dirhams de capitalisation. En s’effondrant de 19,75%, l’indice de référence (MASI) a semé la désolation dans une place boursière que semblent désormais fuir les institutionnels et les investisseurs étrangers. L’introduction en Bourse à 1,3 milliard de dirhams d’Akdital, premier groupe marocain de cliniques privées, était pourtant censée redonner…, estime le quotidien.

+La Nouvelle Tribune+ rapporte que « Sustainalytics », qui identifie les niveaux de risques ESG des entreprises pour les investisseurs, a attribué cette année 2022 une note de 24.4 (en amélioration de 3.1 points par rapport à 2021) au Groupe OCP. Ce dernier se hisse ainsi à la 4ème place sur un total de 65 entreprises évaluées dans la catégorie “Agricultural Chemicals”, indique le Groupe dans un communiqué. 

Ce score, poursuit la même source, confirme la solidité des stratégies, pratiques et politiques du groupe dans le domaine du développement durable, renouvelant ainsi le caractère «Strong» (fort) de son management et gestion des risques ESG, soit le plus haut niveau de l’échelle. Dans le même registre, le CDP est un organisme indépendant qui incite les entreprises, les villes, les Etats et les régions à divulguer leurs impacts environnementaux et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

+Le Matin+ se fait l’écho de la déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a mis en avant, vendredi à Skhirat, l’action soutenue sur terrain que mène l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, sous le leadership du Roi Mohammed VI, dans le but d’améliorer les conditions de vie des Maqdessis.

Intervenant à l’ouverture des célébrations marquant le jubilé d’argent de l’agence, le ministre a souligné que cette institution s’attache sans cesse dans l’accomplissement de sa noble mission à l’action de terrain pour préserver l’identité culturelle de la ville sainte, améliorer les conditions de vie des Maqdessis et soutenir leur résistance et présence à Al-Qods.

Le ministre, président du comité de tutelle de l’agence, a relevé qu’une telle orientation a conféré à l’agence une bonne réputation ainsi qu’un grand respect auprès des pays frères dans le monde arabe et islamique en général, et auprès des Palestiniens et des Maqdessis en particulier.

+Al Ahdath+ estime que les deux amendements apportés au «Rapport concernant la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – 2022», validés par le Parlement européen, ont montré le degré d’hostilité de certains milieux européens à l’égard du Maroc.

« Cela n’est pas surprenant, les progrès réalisés par le Maroc et sa politique étrangère, renforcée et diversifiée, commencent à déranger les «voisins», qui n’ont jamais lésiné pour nuire aux intérêts du royaume et porter atteinte à son intégrité territoriale », écrit le quotidien arabophone.

Aujourd’hui, des milieux hostiles sur le continent européen sont montés au créneau, n’hésitant pas à brandir l’arme du chantage, rapporte-t-il. L’objectif de la manœuvre est de forcer «le Maroc à renoncer à ses choix politiques et à ses orientations stratégiques diversifiées afin de revenir dans le giron européen», souligne le quotidien.

 C’est dans cette optique que s’inscrit la dernière campagne ayant ciblé le Maroc, note le quotidien, en précisant que cela n’a pas surpris la diplomatie marocaine. D’ailleurs, poursuit le journal, une source au sein du ministère des Affaires étrangères, qui a vigoureusement «critiqué les amendements, portés et promus par des milieux à l’hostilité avérée», a fait remarquer qu’il ne s’agit pas de la première campagne de sabotage contre les intérêts du royaume.

«Le Maroc a alerté, depuis longtemps et à plusieurs reprises, sur cette campagne acharnée qui le cible directement et individuellement», fait savoir la même source. «Il est étonnant de voir qu’au moment où certains se plaignent de l’ingérence étrangère, ils sont les premiers à la pratiquer en s’immisçant dans les affaires intérieures et les processus judiciaires d’un Etat souverain», s’est indignée la même source.

Et de rappeler que «ces soi-disant légalistes fondent leurs positions sur des allégations non-prouvées, véhiculées par certains médias, sans aucune base juridique, alors même qu’une enquête judiciaire est en cours et qu’elle n’a pas encore rendu ses conclusions».

Economie et ressources hydriques au menu des quotidiens marocains

Les défaillances d’entreprises au Maroc, le déssalement de l’eau de mer et la problématique de la pollution de l’oued Oum Rabii sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Economiste+, qui s’attarde sur les défaillances d’entreprises au Maroc, écrit que cette année encore, les risques de défaillances d’entreprises sont toujours là, d’après des messages et préoccupations émanant de la réunion du Conseil national de l’entreprise de la CGEM.

Aujourd’hui, après les incertitudes et les chocs des crises inédites, le pays n’a d’autre choix que de vivre avec, en travaillant à débusquer la relance dans des recoins insoupçonnés et à multiplier les investissement notamment industriels et d’infrastructures, préconise le quotidien, estimant que la Charte et le Fonds Mohammed VI seront les leviers de cette dynamique.

Dans toute politique, les résultats ne se produisent pas par hasard, ils sont la somme de plusieurs actions et décisions judicieuses, qui ont permis de tenir bon, sans perdre de vue les priorités stratégiques, estime-t-il.

L’année 2023 sera encore une année à risques multiples et il faudra plus « mouiller la chemise » ensemble, public et privé, suggère-t-il, soulignant que l’enjeu est de “coordonner cette architecture” et de “rebrancher tous les câbles qui ont lâché en cours de route”.

+Les Inspirations Eco+, qui s’intéresse au déssalement de l’eau de mer, relève que la mise en œuvre de la stratégie de dessalement de l’eau de mer avance à un rythme soutenu au Maroc. Ainsi, 400.000 mètres cubes de volume d’eau sont produits chaque jour pour une irrigation de 15.000 ha, indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du jeudi 19 janvier.

 Le meilleur est encore à venir. À travers ce projet de grande envergure, le gouvernement prévoit qu’environ 50% des eaux potables soient dérivées du dessalement de l’eau de l’eau de mer. Citée par le quotidien, Khadija Elmaskoune, responsable au sein du groupe Solarexport a rappelé que la plus grande station de dessalement du continent sera située à Casablanca. Cette station, qui disposera d’une capacité de 300 millions de mètres cubes d’eau, pour un investissement de 10 milliards de dirhams, sera opérationnelle à la mi-2023.

« Le recours accru aux stations de dessalement aura un impact fort sur l’agriculture, durement frappée par le stress hydrique. Les méthodes d’irrigation vont ainsi réduire leur dépendance vis à vis de la pluviométrie et permettre l’accroissement des rendements agricoles. Ce qui ne peut qu’être bénéfique pour l’économie nationale », souligne le quotidien.

Le grand Agadir a pris de l’avance sur ce registre. La sécurisation de l’alimentation en eau potable de la capitale du Souss et sa région est désormais basée essentiellement sur le dessalement de l’eau de mer. D’un coût global de 2,7 milliards de dirhams pour sa composante eau potable, l’unité mutualisée de dessalement de l’eau de mer de Chtouka bénéficie actuellement à une population d’environ 1,6 million d’habitants de la région.

 Aujourd’hui, la capacité totale de production de la station a atteint 1700 l/s, soit près de 150.000 m3/jour de quantité d’eau dessalée produite pour l’alimentation en eau potable du Grand Agadir sur une capacité globale de 275.000 m3/jour, incluant les besoins en eaux d’irrigation (125.000 m3/jour. La station, dont les travaux ont démarré en 2018, augmentera sa capacité à terme à 400.000 m3/jour, répartie à parts égales entre les besoins en eau potable et d’irrigation.

+L’Opinion+, qui aborde la pollution de l’oued Oum Rabii, écrit que l’impact de ce drame écologique, dont les causes sont essentiellement les déchets industriels et les ruissellements agricoles contenant des pesticides et des fertilisants, est perceptible sur la biodiversité et la population des poissons, comme en témoigne l’épisode des tonnes de poissons retrouvés morts, en 2021, sur les rives de l’Oued.

La raison est que, depuis de longues années, le bilan d’inventaire et de sécurisation des biens du domaine public hydraulique est particulièrement faible, sans oublier que le recours aux mécanismes juridiques de protection a toujours été limité, estime la publication, appelant à fédérer les efforts pour sauver, non seulement ce fleuve, mais tout le domaine public hydraulique du Royaume.

Des mesures drastiques, mais nécessaires, sont également de mise, telles que l’application du principe “pollueur-payeur” sur les industries, en plus d’“une police de l’eau forte, indépendante et dotée des moyens nécessaires pour assurer son rôle de gendarme”, ajoute-t-il.

Education et politique au menu des quotidiens marocains

La réforme de l’école publique, la participation du Maroc au Forum économique de Davos et les enjeux du transfert du siège permanent de l’Institut panafricain pour le développement de Genève à Dakhla sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la réforme de l’école publique, écrit que sur le papier, tout le monde est d’accord sur ce qu’il faut faire, mais sur le terrain, c’est une autre réalité.

Quelques éclaircies apparaissent cependant, comme c’est le cas de l’accord sur le nouveau statut unifié de l’Education nationale qui vient d’être signé entre le gouvernement et les centrales syndicales, avec comme objectif de baliser le terrain pour la mise en œuvre de la fameuse feuille de route pour une école publique de qualité, relève l’éditorialiste.

Au même titre que les investissements et la création de richesse, l’éducation et la formation sont des ingrédients incontournables de la relance, mais l’école marocaine continue à enfiler des contre-performances accablantes à tous les étages, constate l’éditorialiste.

Aujourd’hui, c’est un projet de rupture nette dont a besoin l’école et non de pansements et de plâtre, soutient-il, notant que le travail sera très long, car « il faudra tout reprendre » et “arrêter de réformer, encore une fois, les réformes”, sinon, “on se retrouvera à la case départ pour une autre tentative dans 10 ans, peut-être”.

+L’Opinion+, qui aborde la participation du Maroc au 53e Forum économique de Davos, qui se tient 16 au 20 janvier, note que l’objectif affiché de cette grande messe de la globalisation est de définir l’agenda de l’année sur la manière dont les grands détenteurs de fonds et les gouvernements peuvent améliorer l’état du monde, sur fond d’une ère turbulente de faible croissance et de conflits géopolitiques.

Mais, touché de plein fouet par les goulots d’étranglement persistants dus à la pandémie et à la guerre économique, au point d’atteindre des niveaux historiquement élevés de dette publique, le Maroc n’attend pas grand-chose de cet évènement, tant que les dirigeants réunis dans la neige des Grisons ne s’engagent pas dans de nouvelles options de soutien à vocation structurelle en faveur des pays à faible revenu, estime le journal.

Si les défis majeurs des Etats africains, dont le Maroc, sont la dette et la cherté de la vie, comme en témoigne d’ailleurs le dernier rapport du WEF, les organismes financiers qui font partie des “guest-stars” de Davos devraient proposer des solutions techniques et des formules de financement appropriées à ces pays, qui, à leur tour, devraient engager des réformes structurantes ayant vocation à améliorer leur performance économique, estime-t-il.

Après tout, l’Afrique mérite bien un traitement spécial, vu son potentiel de devenir grenier du monde, mais, sous condition de soutenir et libérer son potentiel économique et agricole, ajoute-t-il.

Abordant les enjeux du transfert par l’Institut panafricain pour le développement de son siège permanent de Genève à Dakhla, +Assahra+ écrit que ce transfert est d’une grande importance, étant donné que le nouveau siège deviendra la plateforme institutionnelle centrale de la prise de décision dans la conduite des actions de l’Institut dans le continent africain et la mise en œuvre de ses stratégies de développement socio-économique en faveur des populations africaines.

Selon le secrétaire général de cet Institut, cette démarche revêt une double importance, puisqu’il s’agit de transférer le siège d’une organisation panafricaine de l’Europe vers l’Afrique et que l’établissement de ce siège permanent se fait à Dakhla, car “le Maroc joue un rôle très important dans la coopération Sud-Sud”, écrit le quotidien.

Ces déclarations qui expliquent l’importance de ce transfert sont « réjouissantes », car elles apprécient la philosophie royale et l’orientation du Maroc vers sa dimension africaine, ainsi que les progrès que le Royaume réalise au troisième millénaire, ajoute-t-il.

Dakhla est une ville marocaine et africaine qui a acquis un caractère mondial, estime-t-il, ajoutant que cette ville poursuivra son ascension pour devenir un véritable trait d’union entre le continent africain et les autres pays du monde.

Politique, énergie et social au menu des quotidiens marocains

Les implications de l’hostilité exprimée à l’égard du Maroc lors du CHAN, les enjeux de la valorisation énergétique de la biomasse et la stratégie nationale de développement social, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Evoquant les implications de l’hostilité exprimée à l’égard du Maroc lors Championnat d’Afrique des nations (CHAN), qui se déroule en Algérie, +L’Économiste+écrit que face aux multiples tentatives d’apaisement, et à la main tendue par le Royaume, les dirigeants algériens campent sur leurs positions anti-marocaines, en montrant de nouveau leur obsession maladive à l’égard du Royaume.

Et après des années d’endoctrinement, une partie de la population semble avoir été « formatée », comme en témoignent les slogans racistes scandés par les supporters présents à la cérémonie d’ouverture du CHAN, relève le quotidien.

Au-delà des considérations sportives, relevant des attributions de la CAF, ce nouvel épisode confirme, si besoin est, que le rêve de l’Union maghrébine est définitivement enterré, d’autant que la Tunisie sous son président actuel a choisi de jouer le jeu d’Alger et que la Libye n’arrive toujours pas à en finir avec ses divisions internes, explique-t-il.

Dans cette configuration, le Maroc est appelé à se concentrer sur des chantiers de regroupements régionaux aux perspectives plus prometteuses, notamment avec les Etats de l’Afrique de l’Ouest ou les Etats africains atlantiques, autour de projets mobilisateurs comme le gazoduc Nigeria-Maroc, le marché de libre-échange, suggère-t-il

Les Etats européens sont aussi appelés à prendre leurs responsabilités, en rompant avec l’ambiguïté des positions, surtout que ce jeu d’équilibriste face au conflit artificiel autour du Sahara marocain alimente les risques contre la stabilité de toute la région et pourrait aussi menacer la sécurité de l’Europe, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la valorisation énergétique de la biomasse, écrit qu’au Maroc, le potentiel de cette dernière demeure considérable, comme en témoignent les chiffres récents du ministère de la tutelle, qui l’estiment à 11,5 millions MWh/an, estimant que la mauvaise exploitation de ce créneau constitue donc un manque à gagner énorme.

Mais la réussite de cette entreprise requiert une mobilisation générale et les initiatives ne devraient pas se limiter au volet institutionnel.

En d’autres termes, en plus des stratégies nationales, les agriculteurs et les exploitants dans les communautés rurales devraient également apporter leur pierre à l’édifice et miser sur cette option comme solution de rechange économique, peu coûteuse, par rapport au chauffage au propane ou au fioul.

Car la biomasse est un vecteur de croissance, puisque non seulement elle permet aux entreprises de gagner en compétitivité, mais elle contribue aussi à la création d’emplois, estime la publication.

+Le Matin+ rapporte que la ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille a dévoilé, ce lundi à Rabat, les grands axes de sa stratégie nationale de développement social. Intégrée et durable. Selon la ministre, la nouvelle stratégie baptisée «Gissr» sera basée notamment sur la mise en place d’un écosystème innovant et inclusif, sur l’égalité, l’autonomisation et le leadership et enfin sur la famille et le système de valeurs et la durabilité.

Santé, économie et enseignement au menu des quotidiens marocains

La création prochaine de l’Agence marocaine des médicaments, la croissance économique, les transferts des MRE et l’accord entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement, sont les principaux sujets développés par la presse marocaine parue ce lundi+L’Économiste+ qui s’intéresse à la création prochaine de l’Agence marocaine des médicaments, écrit que cette nouvelle structure prendra le relais de l’actuelle direction des médicaments et de la pharmacologie relevant du ministère de la Santé. L’objectif est de remettre de l’ordre dans ce secteur stratégique. 

Ce texte a été transféré à la Commission des secteurs productifs de la Chambre des représentants. Sa présentation sera bientôt programmée.

Au volet économique +Les Inspirations Éco+ relève que la sécheresse et les conflits géopolitiques ont mis à mal la croissance économique en 2022, mais les choses devraient s’améliorer. C’est en tout cas ce que laisse présager le dernier rapport du Haut-Commissariat au plan (HCP). 

L’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 3,3% en 2023, après 1,3% en 2022. Des prévisions qui ne concordent pas avec celles du FMI, ni celles de la Banque mondiale, ou encore de Bank Al- Maghrib. Pour la Banque centrale, la croissance s’établirait à 3%, portée par la hausse de 7% de la valeur ajoutée agricole, constate le journal.

+Le Matin+, qui évoque les transferts des Marocains résidant à l’étranger, relève que plusieurs autorités bancaires de pays de l’Union européenne ont décidé de suspendre l’activité d’intermédiation opérée par les filiales bancaires situées en Europe auprès de la diaspora et pour le compte de leurs maisons mères marocaines. 

Les conditions de prestation de cette activité vont davantage se durcir avec le projet de directive européenne qui prévoit l’interdiction pour les banques étrangères non établies dans l’UE d’offrir des services bancaires du pays d’origine directement à leurs clients résidant dans un pays de l’Union. Le gouverneur de la Banque centrale marocaine, Abdellatif Jouahri, estime ainsi qu’une action diplomatique d’envergure est nécessaire pour alerter sur ces développements préoccupants, sachant que les transferts des Marocains du monde constituent une réelle manne pour l’économie du pays.

+Al Massae+ rapporte que le gouvernement et les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs du secteur ont signé samedi le procès-verbal (PV) de l’accord portant statut unifié pour tous les fonctionnaires du secteur, dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route de la réforme de l’école publique 2022/2026. 

Selon la publication, qui cite un communiqué du département du chef du gouvernement, cet accord vient accomplir l’un des principaux engagements du gouvernement, qui estime que la motivation du corps enseignant demeure un préambule de la réforme de l’école publique au service de l’élève et de la famille marocaine. 

Sur le même registre, +Al Bayane+ estme que le procès-verbal de l’accord signé, samedi à Rabat, entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs, est un tournant dans le processus de mise en œuvre de la « feuille de route 2022-2026 pour une école publique de qualité pour tous », a assuré le ministre de l’éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa ».

Cet accord peut être considéré comme un tournant dans le processus de mise en oeuvre de la feuille de route et de l’atteinte des objectifs fixés, ainsi que de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, que ce soit sur le plan de la maîtrise des apprentissages, ou sur l’aspect lié à la réduction du décrochage scolaire », a soutenu Benmoussa dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature du PV de l’accord.

Politique, sport et tourisme au menu des quotidiens marocains

La célébration du 79e anniversaire de la présentation du Manifeste de l’Indépendance, la participation de l’équipe nationale de football au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) et le secteur du tourisme sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Le Matin+ souligne que le peuple marocain et la famille du mouvement national, de la résistance et de l’Armée de libération célèbrent, ce mercredi, le 79e anniversaire de la présentation du Manifeste de l’Indépendance, un événement historique marquant l’épopée de la lutte pour recouvrer la liberté et l’indépendance, la souveraineté nationale et parachever l’intégrité territoriale du Royaume.

« Cet anniversaire, qui interpelle les jeunes générations de par les significations profondes qu’il incarne, symbolise les hautes valeurs de l’éveil national et la forte symbiose entre le Trône et le peuple pour défendre les constantes de la nation et entrevoir l’avenir avec confiance et sérénité. Il offre l’occasion de rendre hommage à la vaillance des hommes de la résistance nationale et des membres de l’Armée de libération qui se sont sacrifiés pour libérer la patrie du joug du colonialisme et préserver la dignité et la fierté du peuple marocain », écrit-il.

Le Manifeste de l’Indépendance comprenait un ensemble de revendications politiques, dont celles qui ont trait à la politique générale et qui prévoient, entre autres, l’indépendance du Maroc sous le règne du Souverain légitime du Royaume Sidi Mohammed Ben Youssef et l’adhésion du Maroc à la Charte atlantique, rappelle le quotidien. Le second volet des revendications porte sur la politique interne incarnée par la détermination du Sultan à mener une large dynamique de réformes, appuyée sur un système politique de la Choura similaire à celui des pays arabes et islamiques, de nature à préserver les droits et devoirs de toutes les franges de la société marocaine, enchaine-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde la participation de l’équipe nationale de football à la 7e édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN), prévu du 13 janvier au 4 février 2023 en Algérie, écrit que l’avion marocain qui devait rallier Constantine depuis Rabat pour acheminer l’équipe nationale des joueurs locaux devant participer au CHAN, n’a pas encore reçu l’autorisation d’entrée dans l’espace aérien algérien comme demandé par la Fédération Royale Marocaine de Football à la Confédération africaine de football.

Les autorités algériennes, qui refusent d’ouvrir l’espace aérien à l’avion marocain, auraient officieusement proposé aux Marocains d’emprunter un avion tunisien pour pouvoir atterrir chez eux via un vol direct, mais cette proposition ne peut certainement pas être acceptée par le Maroc.

Car, le cas échéant, cela équivaudrait à une renonciation humiliante et donc malvenue à un symbole fort de souveraineté qui est le pavillon national en faveur de celui d’un pays tiers, la Tunisie, avec lequel les relations sont actuellement loin d’être un fleuve tranquille, explique le journal.

Par conséquent, le Royaume n’a d’autre choix que de boycotter le CHAN, alors que l’Algérie devra répondre devant les instances sportives continentales et internationales de son obstination irresponsable à vouloir mêler la politique au sport, note-t-il.

Cette attitude antisportive pèsera certainement très lourd lors de la prochaine désignation du pays hôte de la CAN 2025 à l’organisation de laquelle le Maroc comme l’Algérie sont de sérieux prétendants, ajoute-t-il.

+Al Bayane+, qui s’attarde sur le secteur du tourisme, se demande s’il faut dire que le tourisme a repris du poil de la bête, après une dramatique période de crise pandémique, estimant que le satisfecit des décideurs centraux du secteur, qui s’affiche par-ci par-là, semble « trop hâtif ».

En effet, le sursaut qualitatif qui émaille à présent la ville des lumières, est en passe de placer Rabat parmi les nouvelles destinations prisées du Royaume, avec surtout l’émergence des structures hôtelières de haut standing.

Même son de cloche à la capitale du détroit qui poursuit son embellie dans tous les domaines de la vie active, notamment celui de l’industrie touristique, à grandes enjambées, relève la publication

Par contre, le Hollywood marocain, peine en cet-après épidémie, à recouvrer ses lettres de noblesse d’il y a quelques années, fait-il remarquer.

Quant aux destinations Agadir et Marrakech qui constituent déjà depuis des lustres deux locomotives respectivement du balnéaire et de la culture, elles se démènent pour sortir la tête de l’eau, en particulier la capitale du Souss, relève-t-il.

Il va sans dire que pour cette dernière a battu de l’aile ces derniers temps, aggravés par la crise virale, de par le rétrécissement du volume capacitaire causé par le verrouillage de pas moins d’une vingtaine d’hôtels sur les lignes de prédilection du site littoral.

Une situation à laquelle il est urgent de trouver une solution, car il est tout de même question de plus de la moitié de lits dont dispose le produit local en termes d’hébergement, soutient-il.

Tourisme, éducation et pêche maritime au menu des quotidiens marocains

Le tourisme au Maroc, les enjeux de la réforme de l’éducation et le secteur de la pêche sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Evoquant le secteur touristique, +L’Économiste+ écrit qu’atteindre 17 millions de touristes en 2026, selon la nouvelle feuille de route du tourisme, « c’est jouable », selon des opérateurs, surtout avec un énorme capital image encore sous-exploité.

L’enjeu maintenant est de fidéliser les nouveaux arrivants, en capitalisant sur la capacité de prescription des “icônes mondiales” ayant choisi le Maroc pour passer leurs vacances, estime le quotidien.

Aujourd’hui, dans les plus grandes destinations touristiques mondiales, les stratégies sont axées sur “l’expérience client”, et dans cette approche, tous les détails sont importants, depuis l’accueil à l’aéroport jusqu’au départ du touriste, relève-t-il, mettant en garde contre certains aspects, qui risquent de plomber les nouveaux leviers d’accélération de la machine touristique.

En plus de la nécessité de renforcer la desserte aérienne et l’offre d’animation, réclamée par les professionnels, il est tout aussi important de se pencher sur les problèmes du transport touristique, sur les mauvais comportements de certains taximen, bazaristes, restaurateurs et commerçants, entre autres.

Les autorités sont aussi attendues sur l’amélioration de la qualité de formation et sur le renforcement de l’offre en ressources humaines touristiques, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la réforme du système éducatif , écrit que nul n’ignore que l’ambition du Maroc de se hisser au rang des grandes puissances mondiales ne peut se faire qu’à travers un système éducatif efficace et compétitif, un système qui garantirait les conditions optimales de réussite aux élèves/étudiants et qui permettrait au Royaume d’occuper des positions honorables dans les classements prestigieux.

Aujourd’hui, l’Etat se donne les moyens pour atteindre cet objectif, en améliorant en premier lieu les infrastructures éducatives, comme en témoignent les chantiers de construction et de réhabilitation de quelque 11.000 écoles publiques durant l’année scolaire 2021-22, qui s’ajoutent à la réorganisation interne du département de tutelle pour réduire les failles des mécanismes de gouvernance, constate l’éditorialiste.

L’idée, c’est de créer d’abord un environnement propice à l’apprentissage, avant de s’attaquer au fond pédagogique, qui requiert un brainstorming national et des études empiriques pour adapter l’offre éducative aux besoins de la population, note-t-il.

Dans cette optique, le ministre de tutelle a exprimé, lors de la 1ère session ordinaire du deuxième mandat du Conseil Supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique, la nécessité de faire une étude sociologique pour éviter que la réforme soit en discordance avec les spécificités historiques et culturelles de la société marocaine, sans oublier les nouvelles tendances sociales auxquelles s’identifie la nouvelle génération, relève-t-il.

+Al Bayane+, qui s’intéresse au secteur de la pêche, écrit que sans chercher à polémiquer sur la caducité du cadre proposé, le plan Halieutis, qui s’articule autour de trois piliers fondateurs à savoir la durabilité, la performance et la compétitivité, par le biais des mesures accompagnatrices et des outils-clés de leur concrétisation, “est maintenant mis à l’épreuve”.

A chacun d’en tirer les conclusions qui s’imposent, car il importe peu de camper sur des critiques à son égard, maintenant qu’il s’est déjà introduit dans la phase de l’opérationnalité, estime-t-il.

Si le projet s’avère globalisant et annonciateur de possibilités immenses d’aller de l’avant, force est de constater que la promotion du secteur est tributaire d’un engagement fort en termes d’“assainissement de ses rouages déficients”, estime-il.

La mise en place performante des stratégies de réformes du secteur des pêches maritimes passe inéluctablement par le nettoyage des eaux du sud de tous les “prédateurs”, car cela “va de l’intérêt du Royaume, de la démocratie et de l’égalité !”, recommande la publication.

Social, environnement et sport au menu des quotidiens marocains

La grève des enseignants, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et la consécration du coach marocain Walid Regragui, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+, qui s’attarde sur la grève des enseignants, écrit que les professeurs de l’école publique ont encore commencé l’année 2023 par une grève, qui fait perdre aux élèves « un temps d’enseignement précieux », se demandant jusqu’à quand ce “climat d’instabilité et de tensions” va durer, et ces élèves de l’école publiques restent “pris en otage”.

Certes, les profs ont le droit de réclamer un meilleur statut, de relever haut et fort les “injustices” dont ils peuvent faire l’objet, mais “à chaque fois qu’ils s’unissent, c’est d’abord pour défendre leurs intérêts purement corporatistes”, déplore le journal.

Avant d’être une profession, l’enseignement est une mission d’intérêt public, une vocation sacrée: quand on s’y engage, on s’y investit corps et âme et on consent à faire des sacrifices, en plaçant l’intérêt des apprenants au-dessus de toute considération, estime-t-il.

Cette situation n’a que trop duré, et les profs traînent des revendications depuis des années, sans qu’aucun des ministres qui se succèdent n’ait pu trouver de solutions et avoir le temps d’aller au bout de ses projets, constate-t-il, soulignant la nécessité de trouver “le plus rapidement possible” une solution afin de “permettre à l’école de repartir, enfin, du bon pied”.

+L’Opinion+ écrit que le Maroc, qui s’est engagé depuis quelques années sur la voie du développement durable à travers des objectifs ambitieux, avait donné son aval, durant la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow en novembre 2021, à trois accords visant à réduire les émissions dans le transport, responsable de 30% des émissions de CO2 du pays.

Sur le secteur automobile, le Royaume, à l’instar d’autres pays émergents, s’était engagé à “travailler intensément” pour accélérer le déploiement de véhicules zéro émission, en l’occurrence le véhicule à moteur électrique, et donc l’abandon complet des voitures à moteur thermique, mais “sur ce sujet, tout reste à faire”, constate le quotidien.

Les investissements dans les lignes tramway et le déploiement de bus électriques sont certes des initiatives encourageantes, mais l’impact de ces expériences reste limité et cantonné à quelques grandes villes, relève-t-il.

Dans le secteur du transport, la résolution européenne décrétant la fin des voitures thermiques neuves en 2035 a poussé les constructeurs européens à investir massivement dans la R&D des moteurs électriques, mais, “au Maroc, on tergiverse encore sur cette question”, déplore-t-il.

Preuve en est le récent projet d’arrêté octroyant un délai de 24 mois supplémentaires aux poids lourds pour les normes antipollution qui devaient initialement s’appliquer à partir du premier janvier 2023, explique-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le coach de l’équipe du Maroc Walid Regragui, premier cadre technique africain et arabe à mener son équipe aux demi-finales du Mondial, a été sacré troisième meilleur sélectionneur national au monde par la Fédération internationale de l’histoire et des statistiques du football (IFFHS).

Le titre de meilleur sélectionneur national au monde, annoncé sur le site web de l’IFFHS, est décerné à l’entraîneur de l’équipe de l’Argentine, Lionel Scaloni, vainqueur du Mondial-2022. Il succède au palmarès au sélectionneur de l’Italie, Roberto Mancini.

Regragui, qui a pris les rênes de la sélection marocaine en remplacement de Vahid Halilhodzic, a réussi à bâtir une équipe compétitive qu’il a guidée au 2ème tour de la Coupe du monde au Qatar en tant que leader du groupe F, devant de fortes équipes comme la Croatie et la Belgique, avant de s’offrir l’Espagne, puis le Portugal et d’atterrir au dernier carré.

Sport, économie et social au menu des hebdomadaires marocains

La participation de l’équipe nationale au Championnat africain des Nations des joueurs locaux (CHAN), prévu en Algérie, les perspectives de 2023 et le projet vde loi sur la grève, sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi.+Maroc hebdo+, qui s’attarde sur la participation de l’équipe nationale des locaux au Championnat africain des Nations des joueurs locaux (CHAN), prévu du 13 janvier au 4 février en Algérie, écrit qu’en refusant de répondre favorablement à la requête de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), l’Algérie en fait une affaire d’Etat.

A ses risques et périls, Alger ne veut pas céder à la demande, toute légitime, de Fouzi Lekjaâ, président de la FRMF, qui a exigé que l’équipe nationale se rende à Constantine, ville hôte de l’édition 2023 du Championnat, via un vol direct de Rabat à bord d’un avion de Royal Air Maroc (RAM), relève l’hebdomadaire.

« Que faut-il en déduire ? Que nous ne sommes pas face à une question d’ordre juridique ou organisationnelle. On ne joue pas sur un terrain de football mais plutôt sur le terrain de la politique », relève-t-il.

Certes, Alger avait décidé, en août 2021, de fermer son espace aérien aux avions civils et militaires marocains, mais aujourd’hui, il s’agit d’un événement sportif continental d’envergure, fait-il remarquer, se demandant ce qui empêcherait de faire une exception et permettre à un avion de la RAM transportant l’équipe marocaine de voler directement vers Constantine.

En vérité, le régime algérien a peur de revenir sur sa décision de fermer le ciel algérien aux avions marocains pendant le CHAN 2023. “Son autorité et son pouvoir sont en jeu. Ce serait une volte-face à hauts risques”, qui “entraînera une euphorie populaire quasi-impossible à gérer” grâce à l’exploit historique de la sélection marocaine au Mondial Qatar 2022, estime-t-il.

Aujourd’hui, c’est à la CAF de prendre les décisions qui s’imposent. “Eviter un vol direct de trois heures et perdre presque une journée à parcourir des milliers de kilomètres en faisant escale en Tunisie avant de prendre la Tunisair pour aller à Constantine, c’est inacceptable », estime-t-il.

Abordant les perspectives de 2023, +La Nouvelle Tribune+ indique qu’après un léger répit suite aux performances historiques des Lions de l’Atlas au Mondial de football au Qatar, la nouvelle année se présente dans un contexte économique, politique et géopolitique peu réjouissant, pour ne pas dire inquiétant.

En 2023, le lexique ne changera visiblement pas, les mots clés resteront inflation, guerre en Ukraine, crise économique, récession, stress hydrique et pression sociale, écrit le journal.

Et, au niveau géopolitique, dans notre voisinage proche, les causes d’inquiétudes se sont multipliées ces derniers mois, au point d’obscurcir ce début d’année, ajoute-t-il.

Le Maroc déploie depuis de nombreuses années maintenant une stratégie double de soft power, basée sur une notoriété mondiale grandissante et une diplomatie résolument active, pour faire reconnaître sa cause légitime sur le Sahara marocain, relève-t-il, soulignant que cette stratégie a connu un paroxysme ces dernières semaines grâce au football, le Maroc n’a jamais été aussi visible à l’international,.

Dans un contexte où les victoires diplomatiques marocaines à Washington, Tel Aviv, Madrid, Berlin etc., s’accumulent, l’épopée des Lions a certainement été perçue par le régime algérien comme la goutte d’eau de trop, constate-t-il.

+La Vie Eco+, qui s’intéresse au le projet de loi sur la grève, écrit que la CGEM s’empresse de voir adopter le projet de loi organique relatif à la grève conformément au calendrier fixé dans l’accord du 30 avril. Les syndicats, eux, traînent le pied. Pour deux des trois centrales les plus représentatives, il y a plus urgent. En fin de compte, le texte ne sera pas prêt dans les délais. A savoir au plus tard le 31 janvier, date à laquelle le projet de loi devrait être déposé au Parlement.

«Ces délais ne seront assurément pas tenus», regrette un dirigeant de la CGEM cité par l’hebdomadaire. Selon le magazine, il faut au moins trois mois de négociation pour faire le tour de la question et parvenir, éventuellement, à un accord sur la mouture qui sera déposée au Parlement. Et encore. Les partenaires sociaux n’ont toujours pas entamé les discussions.D’après, les responsables de la CGEM, une réunion devait avoir lieu avant la fin de la semaine.

Pour le patronat, il faut plus qu’un rendez-vous. Et certainement beaucoup de persuasion de la part du gouvernement. Car pour la CDT, le sujet n’est pas prioritaire. Ce qui l’est par contre, c’est de préserver l’emploi dans un contexte difficile et surtout revaloriser les salaires. L’UMT, de son côté, reproche au gouvernement de ne pas avoir fait assez d’efforts en termes de préservation du pouvoir d’achat des travailleurs et des citoyens en général, écrit l’hebdomadaire.

Face à cette réticence syndicale, la CGEM détient, elle aussi, son moyen de persuasion. Sans vraiment y aller franchement, le patronat conditionne l’application de la deuxième tranche de l’augmentation du SMIG, les 5% prévus au mois de juillet, à l’adoption de cette loi organique. «Il s’agit d’un package, un tout indissociable», note le responsable de la CGEM, tout en précisant que le chef du gouvernement n’a pas encore signé le décret d’application de la deuxième tranche de cette augmentation.

Social et politique au menu des quotidiens marocains

Les droits de la femme marocaine, la scène politique nationale et le scandale du concours des avocats sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+, qui s’attarde sur les droits de la femme marocaine, souligne la nécessité de s’attaquer à des questions relatives aux droits de la femmes, estimant qu’il y a encore beaucoup de travail à ce niveau afin de changer « les mentalités archaïques » et “les bonnes traditions féodales”.

La Moudawana en est un exemple frappant: 19 ans après son entrée en vigueur, le texte traîne de gros dysfonctionnements, aplatissant contre le mur des résistances les objectifs de cette révolution du Code de la famille, explique le journal.

A l’époque, la réforme avait pour but de restructurer la relation familiale sur des bases plus adaptées au monde moderne, mais les bonnes volontés ont vite été laissées sur le bord de la route, puisque le mariage des mineures continue de caracoler en tête du hit-parade des violations des droits humains les plus élémentaires pour des raisons sociologiques, constate-t-il.

Dans l’héritage, l’iniquité domine sans que personne n’ose bousculer ni s’opposer aux courants conservateurs, au risque d’y laisser des plumes, ajoute-t-il.

La femme marocaine “attend du législateur qu’il lui rende justice, qu’il consacre et reconnaisse le rôle qu’elle joue déjà”, soutient-il.

Toutefois, il ne suffit pas qu’une réforme soit écrite noir sur blanc: il lui faut et lui faudra encore, pendant des années, “un accompagnement volontariste et déterminé”, estime-t-il.

Abordant la scène politique nationale, +Al Bayane+ se demande s’il est encore possible de “raviver le camp démocratique et progressiste” afin d’extirper la Nation du “bourbier institutionnel” dans lequel elle se trouve, étant donné que l’évolution de la vie partisane est “cruellement malmenée par la montée en force des ennemis de la démocratie”.

“Cette situation politique malsaine”, génère “un recul sans précédent des marges de libertés”, et ne fait qu’accentuer les disparités, la pauvreté et l’exclusion parmi une large souche de la société, estime le quotidien.

Il n’y a donc aucune issue pour le camp démocratique et progressiste que de laisser de côté leurs divergences, parfois gratuites, et de se mobiliser pour, d’abord, “assurer leur survie rudement mise à rude épreuve” et “renverser cette agression fatale dont il fait l’objet”, soutient-il.

+Al Massae+ écrit que malgré la vague de colère que l’examen d’accès à la profession d’avocat a provoquée, générant des protestations appelant même à annuler ses résultats, le ministère de la Justice a annoncé la date de l’examen oral, fixé les 1er, 2, 3 et 4 mars 2023. 

Des voix en colère sur la Toile ont qualifié cette démarche d’une tentative de tourner la page du scandale du concours. L’examen écrit des avocats a créé des remous par les « soupçons » qu’il a suscités autour de lui, à cause notamment de la fuite des épreuves sur les réseaux sociaux et des résultats du concours où figurent les noms de personnalités bien connues, de professionnels dans le secteur de la justice et d’hommes politiques.

Social, politique et santé au menu des quotidiens marocains

La révision de la tarification nationale de référence de l’AMO, la réputation du Maroc dans le monde et le secteur de la santé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde la tarification nationale de référence pour le remboursement des honoraires et des frais des prestations assurées par les médecins, écrit que maintenant que le chantier de la couverture sociale universelle avance à grands pas, la résolution du problème de cette tarification devient une priorité afin d’assurer la durabilité des régimes sociaux, déjà à bout de souffle.

Les annonces faites par le ministre de tutelle à la deuxième Chambre sur la réunion imminente avec le secteur privé sont de bon augure pour ce chantier qui réduira incontestablement la charge des dépenses de santé supportées par les ménages, explique l’éditorialiste.

Mais encore faut-il réussir à fédérer les esprits sur les grilles proposées en 2020, qui ne font l’unanimité, ni auprès des organismes de prévoyance, ni auprès des professionnels, ni même auprès du ministère des Finances qui assure 50% des contributions des fonctionnaires et l’intégralité des contributions des ramedistes, relève-t-il.

C’est dire qu’il faut un peu plus qu’une réunion avec les opérateurs du privé pour mettre fin à la polémique, recommande-t-il, estimant opportun d’engager un nouveau round de dialogue national, impliquant toutes les parties concernées, de sorte à trouver une formule assurant à la fois les équilibres financiers et la bonne prise en charge des ménages.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’image du Maroc dans le monde, rapporte que le Royaume figure parmi les meilleures destinations touristiques mondiales en 2023, notant que jamais le pays n’a démarré une nouvelle année sur autant d’ondes positives en termes de réputation pays.

Le Royaume a en effet démontré qu’il sait « vendre son image », arguments crédibles à l’appui, estime la publication.

Cette consécration immatérielle n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un travail de longue haleine entrepris dans plusieurs domaines, notamment la diplomatie, le sport, l’économie, l’industrie, la culture et la communication, explique-t-il.

Ce nouveau positionnement plaçant la barre très haut, le défi est que la promesse de cette perception sympathique soit identique à l’original, soutient-il, appelant à “travailler sur le comportement, le civisme, l’éducation, les valeurs, la citoyenneté, le respect de l’autre”, afin de “faire perdurer le plus longtemps cette aura”.

+Al Massae+ rapporte que le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb, a souligné que l’étape actuelle nécessite de se débarrasser des anciennes pratiques et habitudes répandues dans le paiement des factures des soins médicaux, à l’instar du « chèque de garantie » et du « noir », soulignant que les équilibres financiers disponibles pour maintenir la continuité de la couverture médicale exigent de déterminer le coût réel des soins pour chaque citoyen. 

Le ministre Taleb a rassuré les citoyens sur l’amélioration des services de santé fournis, affirmant que la politique du gouvernement à cet égard permettra aux citoyens d’avoir le droit d’accéder aux services de santé et de recevoir les soins nécessaires sans aucun problème.

Social et économie au menu des quotidiens marocains

La problématique de l’habitat menaçant ruine à Rabat, l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat, dont les résultats ont créé de la controverse et le développement ferroviaire au Marocv, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+, qui s’attarde sur la problématique de l’habitat menaçant ruine à Rabat, écrit que le programme Rabat ville lumière, un projet grandiose qui a coûté plus de 10 milliards de DH, et qui a hissé Rabat au rang des plus belles capitales du monde, a fait l’impasse sur un sujet critique et dangereux: celui de l’habitat menaçant ruine, à Youssoufia, un quartier à forte densité humaine.

Une centaine de milliers de personnes vivant dans les douars Doum, Hajja et Maâdid, sont sous la coupe d’une double menace: leur toit qui peut s’effondrer sur leur tête à tout moment, et la terre qui peut se dérober sous leurs pieds à tout moment, constate le quotidien.

Bien que cette menace pèse sur cette population depuis 1980, aucune administration, aucun des gouvernements qui se sont succédé, ni aucune des différentes tutelles n’ont pris en charge ce problème, déplore-t-il, dénonçant une « mauvaise gouvernance ».

“A cause de ce défaut de gouvernance, les projets prennent du retard, le Maroc en prend pour son grade. L’image du pays risque d’être ternie à cause des négligences”, note-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat, qui a créé des remous ces derniers jours, explique que la polémique qu’a suscitée sur les réseaux sociaux la liste des 2.081 retenus à l’oral, sur plus de 70.000 candidats ayant passé cet examen vient du fait que plusieurs candidats admis portent le même nom que des avocats connus, des hommes politiques et même celui du ministre de la Justice.

Ces “troublantes” observations ont tôt fait de “réveiller les vieux démons du favoritisme et du copinage”, relève la publication.

La récente mobilisation des avocats contre le changement de leur régime fiscal a donné aux Marocains l’impression que ce corps de métier était en fait une “coterie”, dont le seul objectif est de défendre ses intérêts et de se perpétuer à travers les générations, souligne-t-il.

Mais un autre élément sociologique peut expliquer cette prédominance des “fils de” dans cette liste: les avocats comme les médecins, les notaires ou les architectes ont tendance à préparer consciemment ou inconsciemment leur descendance à exercer le même métier qu’eux, ajoute-t-il.

Ces accusations de favoritisme tous azimuts doivent être relativisées, ne serait-ce que parce qu’elles créent un sentiment de défaitisme et de fatalisme général parmi bon nombre de Marocains, notamment ceux qui estiment que quoi qu’ils fassent, les dés sont de toute façon pipés, et qu’il ne sert à rien de multiplier les efforts et les sacrifices pour accéder à certains métiers ou à certains postes, met-il en garde.

+Les Inspirations Eco+, qui s’intéresse au développement férroviaire au Maroc, écrit le plan global de développement de ce secteur nécessiterait 400 milliards de dirhams (1 euro =11 DH).

Le tout est de savoir comment financer un projet aussi ambitieux. C’est la question à laquelle le quotidien tente de répondre.

Le recours aux PPP n’est pas une nouveauté, «puisque la mise en place de la ligne LGV Tanger-Casablanca a connu la participation de plusieurs bailleurs de fonds internationaux, combinée à l’apport du Fonds Hassan II de développement économique et social», relève le quotidien. 

La nouveauté, et au vu des enjeux financiers, est que «le Maroc pourrait aussi attirer les institutions financières internationales, avec lesquelles il entretient de bonnes relations», affirme un expert dans le domaine financier cité par le journal. Autre piste, le recours au marché financier, en l’occurrence celui des OPCI (Organismes de placement collectif immobilier).

 Le jeu en vaut la chandelle. Le plan ferroviaire de l’ONCF comprend 1.300 km de lignes à grande vitesse, qui relieront, d’une part, Tanger à Agadir, et, de l’autre, Oujda à Rabat, outre 3.800 km de lignes à moyenne vitesse. Ces différents projets permettront de relier 43 villes marocaines au lieu de 23 actuellement, et assureront également l’accès au transport ferroviaire à 87% de la population, contre 51% actuellement.

L’objectif ultime de ce projet est de desservir l’ensemble du territoire national et d’accompagner la croissance économique du pays et les besoins anticipés pour le transport de voyageurs. «Le Plan Rail Maroc 2040 est un schéma directeur de long terme portant sur le développement, à l’horizon 2040, du réseau ferré national dans ses différentes composantes. Il prend en compte la cartographie des besoins de transport futurs, déclinés en besoins de services ferroviaires puis en banque de projets», indique la publication.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du développement des secteurs de l’eau et du phosphate et la lutte contre la détention préventive et le rapport de la Banque mondiale sur les risques naturels et climatiques, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Abordant les enjeux du développement des secteurs de l’eau et du phosphate, +L’Économiste+ estime que les deux seront, si ce n’est déjà le cas, au cœur des enjeux politiques et économiques dans les années à venir.

Le Maroc, qui a la chance d’être « né au bon endroit », aurait même un “grand rôle” à jouer dans l’approvisionnement alimentaire mondial, grâce à sa maîtrise des engrais, ajote le quotidien.

“On a un premier rôle à jouer mais pour lequel il faudrait se préparer en amont. Changer sa vision de l’agriculture, décarboner, réussir sa transition écologique”, soutient-il.

Certes, pour y parvenir, il faut des fonds conséquents, mais les financements existeront lorsque les priorités seront tracées, note-t-il.

Il faut aussi créer les conditions pour impliquer le privé et tirer profit de son expertise, ajoute-t-il, soulignant la nécessité de faire de la R&D et de l’innovation son véritable cheval de bataille, de miser des fonds pour redynamiser l’écosystème de l’innovation et le diversifier, de se fixer des objectifs clairs et réalistes et de renforcer les synergies entre le public et le privé pour y parvenir.

+L’Opinion+ relève que malgré les efforts consentis par les autorités judiciaires pour en réduire le recours, ce «réflexe» reste très ancré dans l’appareil judiciaire. En témoigne le rapport annuel du Ministère public qui fait état d’une hausse des décisions de détention en 2021 par rapport à 2020 et d’une accentuation du phénomène de la surpopulation carcérale avec 4000 nouveaux prisonniers. 

Soulager les prisons dépend, en partie, du renforcement des ressources humaines au niveau des Cours d’Appel où manquent visiblement les juges d’instruction et les conseillers judiciaires. Une condition sine qua non pour accélérer les affaires judiciaires dont dépend la lutte contre la détention préventive, recommande le journal.

+Al Massae+, qui s’intéresse au rapport de la Banque mondiale sur les risques naturels et climatiques, rapporte que les villes marocaines, qui contribuent à plus de 75 % du PIB national, sont de plus en plus exposées aux risques naturels et climatiques.

Selon la Banque mondiale, citée par la publication, ces risques comprennent des phénomènes météorologiques violents, tels que les inondations, les vagues de chaleur et la sécheresse, et des phénomènes à évolution lente, tels que l’élévation du niveau de la mer, qui devraient s’aggraver au cours des prochaines décennies en raison des effets du changement climatique. Les estimations indiquent que les effets des aléas naturels et climatiques coûtent au Maroc plus de 575 millions de dollars par an.

Le bilan de l’année et le secteur de l’automobile au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la réforme des marchés publics, le bilan de l’année 2022 et le secteur de l’automobile sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ qui évoque les enjeux du décret sur les marchés publics, adopté par le gouvernement, écrit que ce texte, qui crée une coupure avec la réglementation en vigueur depuis 2013, a été élaboré sur la base d’une démarche participative, avec de larges concertations, notamment des départements concernés, de la Cour des comptes, des parlementaires et de la société civile.

Ce décret vise plusieurs objectifs: il s’agit d’abord d’élargir et d’unifier les domaines d’application des conditions et modalités de passation des marchés de travaux, de fournitures et de services, le but étant de mettre en place un référentiel unique des marchés de services de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics.

Ensuite, le renforcement de la préférence nationale se concrétise davantage par l’introduction d’appels d’offres destinés exclusivement aux entreprises locales, en vue d’encourager le produit marocain pour dynamiser l’économie nationale, stimuler la croissance et créer de l’emploi.

Puis, grâce à ce nouveau dispositif, les critères d’évaluation des offres vont changer pour glisser de la culture du moins-disant au mieux-disant.

Enfin, outre les mesures destinées à élargir le champ de la transparence et la chasse aux délits d’initiés, le nouveau décret a prévu un arsenal consacré à la lutte contre la fraude, la corruption et le conflit d’intérêts, surtout que chacun sait que les marchés publics sont un terreau où prospèrent, en toute impunité, la corruption et l’enrichissement illicite, explique le journal.

+Assahra Almaghribia+, qui aborde le bilan de l’année 2022, écrit que malgré les difficultés qui l’ont marquée, l’année 2022 aura été terminée avec un goût de fierté, grâce aux remarquables réalisations accomplies ces dernières semaines, aux pluies survenues après une année dominée par la sécheresse et la rareté de l’eau, ainsi que grâce à l’exploit historique et sans précédent de l’équipe nationale de football lors de la Coupe du monde Qatar 2022, qui, pour la première fois dans l’histoire de la participation arabe et africaine, a atteint les quarts de finales.

La publication souligne, toutefois, la nécessité de garder à l’esprit que les exigences ne peuvent être satisfaites par les espérances, mais par la planification, le travail, la confiance en soi et la sincérité.

La planification pour l’avenir ne doit pas rester lettre morte, fait-il remarquer, estimant que par les bonnes intentions, la fédération des efforts et la force morale, nous pouvons concrétiser sur le terrain tous les plans établis.

+Les Inspirations Éco+ relève que le secteur automobile au Maroc boucle l’année avec brio. En effet, les ventes se sont élevées à 100,37 milliards de dirhams au titre des 11 premiers mois de l’année 2022, en hausse de 35% par rapport à l’année précédente, rapporte l’Office des changes. 

Pour la première fois, ces exportations franchissent la barre des 100 milliards DH, indique l’Office qui vient de publier ses récents indicateurs mensuels des échanges extérieurs. Cette hausse concerne les ventes du segment de la construction (+46,2%), celles du segment du câblage (+27,6%) et dans une moindre mesure celles du segment de l’intérieur véhicules et sièges (3,4%).

Le bilan de l’année 2022 et les perspectives de 2023 au menu des quotidiens marocains

Le bilan de l’année 2022, les perspectives de 2023 et les enjeux du remarquable exploit de l’équipe nationale de football à la Coupe du monde Qatar 2022 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur le bilan de l’année 2022, écrit que l’événement phare qui a incontestablement marqué l’année 2022 n’est autre que l’exploit historique des Lions de l’Atlas lors de la Coupe du Monde au Qatar.

Survenue en décembre, cette prouesse a suscité une liesse populaire sans précédent, à même d’essuyer les souvenirs saumâtres d’une conjoncture morose, estime le quotidien.

Mais outre l’épopée du Mondial, l’année 2022 a été ponctuée par moult moments de joie, dont on citera, et non des moindres, la stabilisation de la situation épidémiologique et la fin des mesures restrictives après deux ans de calvaire.

Elle est également l’année des succès diplomatiques, à l’image de la résolution des crises avec Madrid et Berlin, deux partenaires stratégiques du Royaume qui, aujourd’hui, coopèrent avec Rabat sur la base du respect mutuel, ajoute-t-il.

Et malgré toutes les tentatives de l’isoler et de l’affaiblir durant les douze derniers mois, le Maroc a réussi à tenir tête à tous ceux qui souhaitent entraver son ascension au rang de puissance régionale, relève-t-il.

+L’Economiste+ estime que l’année 2023 sera chargée de travaux d’Hercule touchant plusieurs domaines, notamment les investissements, la protection sociale, les lacunes sur le capital humain, l’accès aux technologies ou le fonctionnement du marché du travail, sans perdre de vue cette « affolante » inflation dont le caractère “durable” est désormais devenu le scénario “central”.

Si la Banque centrale dit ne pas baisser la garde, il faudra maintenir cette obligation de vigilance pour toutes les autres politiques publiques, estime l’éditorialiste, notant qu’il s’agit d’“une reconstruction complexe, nécessaire, mais risquée”, car “il faut rester sur le bon chemin, tout en rénovant les références et les critères”.

2023 mérite une mobilisation générale tant elle va engager des efforts supplémentaires sur tous les fronts, soutient-il, soulignant que pour “ouvrir” et “soigner” l’économie et tous ses “satellites”, il faut augmenter la création de richesse, l’égalité des chances et donc, forcément, la compétitivité.

“Autrement dit, notre capacité à gérer les obstacles, construire un socle autour des grandes causes”, précise-t-il.

+Albayane+, qui revient sur les enjeux de la performance de l’équipe nationale de football au Mondial 2022, écrit que l’exploit émérite de l’équipe nationale, qui a atteint les demi-finales de la Coupe du monde à Qatar 2022, pour la première fois de son histoire, a relancé une longue discussion sur la façon d’utiliser au mieux cette distinction, afin de rendre le sport un levier du développement durable pour le pays, en particulier sa dimension culturelle.

La culture, le sport et les activités de loisirs, qui constituent l’une des priorités principales des jeunes, sont considérés comme des espaces très dynamiques favorisant le métissage social, ce qui nécessite des actions de soutien à travers l’ancrage d’une réelle volonté politique et de nouvelles offres d’encadrement et d’accompagnement, soutient le journal.

Le premier aspect culturel consiste à exploiter cette performance sportive pour ancrer les fondamentaux d’une vraie culture sportive au sein de la société marocaine, plaide-t-il, soulignant que le sport ne doit plus être considéré comme activité éphémère dans le temps et dans l’espace, mais plutôt comme pratique régulière, tout en concrétisant, en terre de réalité, le droit inaliénable de chaque citoyen à pratiquer le sport.

Le deuxième aspect de la culture est intimement lié à l’ensemble des valeurs véhiculées par l’équipe marocaine durant son parcours exceptionnel, et diffusées par les réseaux sociaux, comme “Dir niya » et “Rdat lwalidin”, qui ont éveillé la conscience collective quant à l’importance à préserver les fondamentaux et les composantes de la civilisation arabo-islamique, qui appelle à la tolérance et la solidarité, entre autres.

L’actualité sportive au menu des quotidiens marocains

La question de la vente des billets lors du Mondial Qatar 2022 et la participation de l’équipe nationale des U23 au Championnat africain des joueurs locaux (CHAN), prévu en Algérie du 13 janvier au 4 février 2023, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.Abordant la vente « frauduleuse » des billets lors du Mondial Qatar 2022, qui a provoqué de la stupéfaction au sein de l’opinion publique nationale, +L’Economiste+ écrit que les images renvoyées par les Lions de l’Atlas et les supporters lors du Mondial Qatar 2022, qui ont véhiculé des valeurs de fair-play et des messages positifs de patriotisme et suscité un élan de sympathie sans pareil, « auront été quelque part ternies » par “des ennemis du succès”, notamment des “cupides membres de la Fédération de football, des députés qui plus est présidents et dirigeants de club soupçonnés d’être impliqués dans la vente frauduleuse de billets pour l’accès aux stades”.

La leçon à tirer de ce “scandale” est que, quels que soient les efforts entrepris et les prouesses réalisées, il suffit parfois de quelques détails ou encore des comportements déviants pour éclabousser une image, souligne le journal.

Aujourd’hui, le “gros défi” qui se pose est celui de “changer de mindset”, cet état d’esprit qui va “reprogrammer notre façon de faire et de travailler”, et “corriger ce qui ne va pas”, soutient-il.

Si dans le projet de transformation du pays, l’économique est en première ligne, il ne pourra sainement fonctionner qu’avec ce “profond changement des mentalités” et une “lutte contre toutes les sources d’abus”, estime-t-il.

+L’Opinion+ écrit que le Maroc doit se montrer exigeant en conditionnant la participation de son équipe nationale des joueurs locaux au prochain Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2023) à la levée, même provisoire, de l’embargo aérien algérien.

« Notre pays doit également exiger des garanties quant à la sécurité et la quiétude de ses sportifs, ainsi que concernant le libre accès de ses journalistes en territoire algérien pour y exercer leur métier, sinon, le Maroc serait pleinement dans son droit de boycotter cette compétition organisée en territoire ennemi », estime le quotidien.

Et le Maroc est parfaitement fondé d’adopter cette position, car mardi 20 décembre 2022, les milliers de Marocains et autres qui suivaient sur les sites de tracking aérien le trajet du vol de la Royal Air Maroc entre Doha et Rabat, à bord duquel se trouvait l’équipe nationale du Maroc, n’avaient pas manqué de relever le détour réalisé par cet avion pour éviter de survoler le territoire algérien, note-t-il.

Le monde, arabe notamment, s’était alors rappelé avec stupéfaction que ce pays continuait à appliquer un embargo aérien totalement injustifié sur les aéronefs immatriculés au Maroc quelle que soit leur nature et quels que soient leurs occupants, explique-t-il.

Ceci, en dépit du fait qu’il s’agissait dans le cas d’espèce de véritables héros de cette même Nation arabe que le régime algérien prétendait il n’y a pas si longtemps vouloir réunifier, à l’occasion du Sommet raté d’Alger, ajoute-t-il.

Médias, développement et sécurité au menu des quotidiens marocains

Le problème de la diffamation sur la Toile, le développement du continent africain et le bilan annuel de la DGSN, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui aborde le problème de la diffamation sur la Toile, écrit que les propos publiés par un journal électronique contre le joueur de l’équipe nationale de football Zakaria Aboukhlal ont créé une « onde de choc » au sein de l’opinion publique nationale.

Les réactions émanent notamment de la Fédération royale marocaine de football, qui a condamné “vigoureusement le traitement réservé par ce site électronique à la personne et au comportement du joueur”, mais aussi du Conseil national de la presse, qui a notamment rappelé que “la focalisation de la presse sur toute personne en raison de son appartenance ethnique ou religieuse est une stigmatisation inacceptable”, relève le quotidien.

Ces réactions légitimes ne doivent pas nous faire oublier le fond du problème : le métier de journaliste est régi par un cadre légal et des règles déontologiques, note-t-il, expliquant que l’un des devoirs du journaliste est de s’obliger à respecter la vie privée des personnes.

Cette règle essentielle est souvent oubliée par certains confrères, tant la course aux clics a relégué au second plan toute considération éthique inhérente à ce métier, déplore-t-il.

Si le métier est régi par le Code de la presse, force est de constater que bon nombre de sites Internet qui ont pullulé ces dernières années sur la Toile n’ont de “média d’information” que le nom, puisqu’ils n’ont jamais entrepris les démarches visant à se conformer à la loi, ajoute-t-il.

Abordant la problématique du développement du continent africain, +L’Économiste+ écrit qu’à l’heure où les superpuissances parlent de réindustrialisation et de relocalisation de chaînes de valeur pour réduire leur dépendance de l’étranger, le continent africain ne peut plus se contenter d’être un spectateur passif.

Il ne peut plus rester prisonnier d’un ordre économique qui le maintient dans sa posture d’exportateur net de matières brutes sans valeur ajoutée, estime le quotidien, soulignant la nécessité pour l’Afrique d’unir ses forces.

2023 marquera l’accélération de ce qui pourrait être la porte de salut pour le continent, la Zlecaf (Zone de libre-échange continental africaine, 54 pays signataires, dont le Maroc, effective depuis janvier 2021), fait-il remarquer, précisant que huit pays pilotes testeront l’environnement commercial, juridique et opérationnel de cet accord.

Le Maroc ne fait pas partie de ce premier groupe, mais grâce à son positionnement sur le continent, il pourrait à l’avenir être l’une des principales locomotives de la Zlecaf, juge-t-il.

Quoique les défis soient grands: déficit d’infrastructures, 90% de PME œuvrant dans l’informel et clivages politiques, entre autres, l’Afrique n’a d’autre choix que de réussir ce pari de l’intégration économique, ajoute-t-il.

+Assabah+ rapporte que la Direction générale de la sûreté nationale clôture l’année sur une forte baisse de la criminalité. Le taux de répression du crime avoisine, quant à lui, les 95%. 

Selon le journal, le taux de répression et le taux de résolution des crimes enregistrent des niveaux record pour la sixième année consécutive, se situant actuellement à 94,43%. D’après le quotidien, les opérations sécuritaires intenses menées au cours de l’année 2022 ont progressé de 8% pour les affaires liées aux drogues et aux psychotropes, grâce à l’intensification et à la coordination des interventions de terrain menées conjointement par la police judiciaire et les services de la DGST.

En effet, ces opérations ont permis le traitement de 92.713 affaires, l’interpellation de 120.725 individus, dont 241 étrangers, précise le quotidien. De plus, il a été procédé à la saisie de 98.543 tonnes de résine de cannabis, soit une régression de près de 49%, et de plus de 190 kg de cocaïne (- 87%) et de près de 3 kg d’héroïne (- 5%). De même, les quantités de psychotropes saisies (ecstasy, captagon et comprimés psychotropes) ont enregistré une hausse de 85% avec un total de 2.668.473 comprimés.

Dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et l’apologie des actes terroristes, la BNPJ a déféré 20 individus devant le Parquet. Ce qui représente, relève la publication, un recul de 23% par rapport à l’année précédente, sans compter les cellules terroristes démantelées par le BCIJ relevant de la DGST.

Politique et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les relations entre le Maroc et les Etats-Unis, le secteur touristique et la scène politique nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Abordant les relations entre le Maroc et les Etats-Unis, +L’Opinion+ écrit que le président américain, Joe Biden, a apposé sa signature sur la Loi relative à l’autorisation de la défense américaine, qui ne comprend aucune restriction sur la coopération militaire avec le Maroc, notant qu’il s’agit d' »un message fort » qui démontre l’attachement de l’establishment américain aux relations avec le Maroc.

Ce maintien du statu quo affirme également le soutien de la classe politique américaine à la marocanité du Sahara malgré le lobbyisme pro-polisarien aux Etats-Unis, soutenu et financé principalement par Alger, relève la publication.

Maintenant que la loi est passée, l’aide et l’assistance militaires américaines au Maroc restent intactes, donnant libre cours aux nombreux exercices conjoints, tels qu’African Lion, dont le Royaume restera l’hôte principal en 2023, relève-t-il.

Au-delà des considérations militaires, l’Administration démocrate a tout intérêt à maintenir ses relations au beau fixe avec Rabat, du fait du bousculement des équilibres géopolitiques en Afrique, théâtre d’une nouvelle rivalité entre les grandes puissances, estime-t-il.

Abordant le secteur du tourisme, +L’Économiste+ écrit que grâce au “coup de pub planétaire du Mondial du Qatar 2022”, tous les regards sont braqués sur la destination Maroc, notant que les aéroports du pays retrouvent, voire dépassent leurs niveaux de 2019, et que les hôtels affichent un taux de remplissage de plus de 80% en cette fin d’année.

La publication souligne la nécessité d’améliorer “notre expérience client”, étant donné que “nous disposons des moyens financiers et humains pour le faire”.

“L’expérience d’un touriste démarre dès son embarquement dans l’avion (…) Ce touriste doit sortir de l’aéroport avec le sourire, payer le prix normal d’une course en taxi, marcher sur un trottoir sans trous, trouver des toilettes publiques lors de ses promenades, se faire servir correctement dans un restaurant, ne pas se faire arnaquer dans un magasin et surtout avoir envie de revenir”, ajoute-t-il.

S’attardant sur la scène politique nationale, +Albayane+ évoque un “mutisme effroyable” au sein de la classe politique et de l’élite intellectuelle, du moins celle aux mouvances progressistes qui se la coulent douce, alors que “la nation est en proie à une dérive politique asphyxiante”.

Presque toute cette panoplie de l’avant-garde nationale semble avaler sa langue, alors que le pays vit une “vacation politique inouïe”, face aux “tares régnantes et aux insanités funestes qui assassinent notre démocratie vulnérable”, souligne le journal.

Depuis l’Alternance, le train des réformes était remis sur les rails, mais “une décennie passée, on s’est vite pressé de le dérailler de nouveau”, estime-t-il, estimant que le Maroc a besoin aujourd’hui de “replacer le train sur son lit, par la mise en œuvre d’un nouveau souffle démocratique”.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

L’incendie de Mohammedia, les implications de l’urbanisation et l’actualité sportive sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’incendie qui s’est déclaré jeudi dans un dépôt de gaz à Mohammedia, écrit qu’en quelques quinzaines de minutes, les flammes et la fumée ont envahi le ciel et qu’une partie de la ville a sombré dans le noir, rappelant le péril d’avoir une unité industrielle à haut risque à proximité des quartiers résidentiels.

Car même si les autorités locales ont pu maîtriser les feux, sans dégâts humains, la situation aurait pu s’aggraver vu la proximité du feu avec le port pétrolier et les résultats auraient été beaucoup plus conséquents qu’ils ne le sont aujourd’hui, explique la publication.

Comme à l’accoutumée, dans les prochains jours, l’enquête déterminera les causes de cet événement effroyable et les responsables devraient en payer le prix, de sorte à rendre justice à une population qui, désormais, sera hantée par la crainte, mais, si le problème n’est pas réglé à la source, d’autres épisodes semblables risquent de se reproduire, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde les implications de l’urbanisation, écrit que l’urbanisation galopante impose une révision en urgence des modalités de conception des rôles des territoires et de leurs spécialisations, car il en va de la cohérence du développement territorial de nos villes et régions, surtout que cette évolution commence déjà à poser des problèmes au niveau de la répartition des ressources et de l’occupation des espaces.

En l’absence de stratégies d’aménagement urbain bien pensées, la croissance démographique conduit souvent à un étalement des villes, avec une évolution en “tâches d’huile”, constate l’éditorialiste, notant que le développement urbain improvisé, souvent sans coordination entre les différents niveaux d’un territoire concerné, fait perdre de nombreuses opportunités économiques et sociales.

Il est urgent de procéder à la très attendue refonte des documents d’urbanisme afin que les territoires puissent assurer aux citoyens un cadre de vie décent, intégré et cohérent, avec une mixité sociale et fonctionnelle, soutient-il.

Les conseils élus à l’échelon régional, qui sont très attendus sur ce dossier, doivent être le vecteur de programmes articulés et l’orientation de la déclinaison régionale des politiques publiques, estime-t-il, soulignant que la prise en compte en amont des réalités territoriales évitera, par exemple, que les programmes de développement régional ne restent de simples catalogues de projets sans cohérence.

+Le Matin+ rapporte que le coach marocain Walid Regragui, devenu le premier cadre technique africain et arabe à mener son équipe aux demi-finales du Mondial de football, figure dans une liste de candidats dévoilée, dimanche, par l’IFFHS sur son site web. Cette liste compte, entre autres, le sélectionneur de l’équipe de l’Argentine Lionel Scaloni, vainqueur du Mondial-2022, le Français Didier Deschamps, finaliste au Qatar et lauréat du trophée en 2020, et Zlatko Dali, qui a décroché la troisième place du dernier Mondial avec la Croatie.

Selon l’IFFHS, le candidat qui succédera au sélectionneur de l’Italie, Roberto Mancini, sera connu début janvier 2023.

Le bilan de l’année 2022 et l’exploit de l’équipe nationale de football au menu des hebdomadaires marocains

Le bilan de l’année 2022 et le remarquable exploit de l’équipe nationale de football à la Coupe du monde Qatar 2022 sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire parus ce samedi.Abordant l’année 2022, qui nous fait ses adieux, +Maroc hebdo+ écrit qu’aujourd’hui, c’est moins la mort que l’on redoute que « la désorganisation de la vie sociale et économique, » notant qu’il s’agit d' »un nouveau fléau qui appelle une autre forme de résilience ».

A cause de la guerre en Ukraine, déclenchée fin février, le gouvernement, qui étalait déjà ses grandes promesses, a été contraint de revoir sa copie et surtout de revoir ses ambitions à la baisse, se contentant plus de gérer l’imprévisible face à des cours de matières premières et d’énergies fossiles en constante fluctuation, constate l’éditorialiste.

Malgré cela, à quelques jours de son départ, cette année malheureuse a daigné nous quitter sur une note joyeuse: pendant trois semaines, les exploits successifs, inédits et historiques, de l’équipe nationale à la Coupe du Monde Qatar 2022 ont fait oublier la cherté de la vie et la hausse des prix, relève-t-il.

Quoi qu’il en soit, les tensions sociales attribuées à une inflation galopante sont les plus à craindre en 2023, mais heureusement que le cabinet Akhannouch en est conscient, bien qu’il ne dispose que d’une petite marge de manœuvre, estime-t-il.

Mais c’est l’heure de faire les choix et de prendre les décisions difficiles. “Il va falloir concilier préservation du pouvoir d’achat des citoyens et équilibre des finances publiques sans pour autant étouffer particuliers et entreprises avec de nouvelles taxes et impôts”, recommande-t-il.

+Le Reporter+, qui revient sur le remarquable exploit de l’équipe nationale de football à la Coupe du monde Qatar 2022, écrit que “pour nous, il y a un avant et un après Mondial 2022”.

Avec ce Mondial et l’exceptionnel parcours que les Lions de l’Atlas y ont réalisé, il s’est produit quelque chose de phénoménal: un électrochoc à triple détente, dont on ne peut en aucun cas tourner la page et reprendre le cours de la vie comme si rien ne s’était passé, constate l’hebdomadaire.

Ce Mondial a d’abord été un électrochoc au niveau du football national. Car, depuis 36 ans, le Maroc n’avait plus pu franchir l’étape des groupes, et puis, le miracle s’est produit et, avec lui, le 1er électrochoc, relève-t-il, notant que la valeureuse équipe des Lions et son coach ont, progressivement, réinstallé le football national sur un piédestal, captant l’attention de tout un peuple.

Le 2ème effet électrochoc des exploits des Lions de l’Atlas à ce Mondial est cette “extraordinaire empathie” envers le Maroc, partie du Qatar où les supporters marocains porteurs des couleurs du pays ne se comptaient plus, pour s’étendre aux quatre coins du monde, ajoute-t-il.

Enfin, le 3ème effet électrochoc des exploits des Lions de l’Atlas et de leur coach est aussi fabuleux qu’inattendu: avec un “mélange d’ingrédients jamais réunis auparavant dans une même recette”, cette aventure du Maroc au Mondial 2022 a créé “quelque chose de nouveau, d’indéfinissable”, conclut-il.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le financement du Programme national d’assainissement liquide mutualisé, la lutte contre l’inflation, l’hydrogène vert et Marocains du Monde.+Le Matin+ rapporte que le Maroc et la Banque allemande de développement (KfW) ont procédé à la signature des contrats de prêt et de subvention pour le financement du Programme national d’assainissement liquide mutualisé, Composante Centres Chef-Lieu de Communes (PNAM), pour un montant global de 32 millions d’euros.

Ce programme a pour objet de mettre en œuvre des projets d’assainissement dans 35 Centres Chefs-Lieux au niveau des communes rurales des provinces d’Al Haouz, Chichaoua, Essaouira, Taroudant et Chefchaouen, indique un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances, cité par la publication. 

La même publication souligne qu’un nouveau rapport de la Banque européenne d’investissement, élaboré en partenariat avec l’Alliance solaire internationale et l’Union africaine, met en évidence le potentiel et les avantages de l’exploitation de l’énergie solaire pour créer de l’hydrogène vert dans quatre hubs africains : le Maroc, la Mauritanie, l’Afrique australe et l’Égypte. 

Ces quatre pôles représentent un potentiel extraordinaire de 1.000 milliards d’euros d’investissement pour la production de 50 millions de tonnes d’hydrogène vert par an d’ici 2035 à un coût compétitif, dont 22 millions de tonnes à l’export. 

+L’Economiste, estime que la lutte contre l’inflation n’est pas terminée. En témoigne, le nouveau tour de vis de la banque centrale qui vient de relever le taux directeur de 50 points de base à 2,50% afin de prévenir tout désancrage des anticipations d’inflation et assurer les conditions d’un retour rapide à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix. 

Cette inflation qui n’ est ni la conséquence d’une forte croissance économique ni celle d’une hausse de la demande globale porte atteinte au pouvoir d’achat des ménages. Elle atteint un nouveau pic en novembre: 8,3% comparativement à la même période de l’année dernière, selon le Haut-commissariat au plan. Sur une année, l’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et ceux à tarifs publics, a également augmenté: 7,6%! 

+L’Opinion+ écrit que le lien est indissoluble entre la mère patrie et les Marocains du Monde, fiers de leur pays, avec lequel ils entretiennent des « liens forts». C’est l’une des phrases de la conclusion d’une nouvelle enquête menée par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).

Le rapport fait état de plusieurs motifs de satisfaction et d’insatisfaction de la diaspora marocaine, qui demeure déterminée à contribuer davantage au développement du pays malgré le poids de la bureaucratie et les carences des services consulaires. 

Le même journal tire la sonnette d’alerme concernant le stock de sang. Cinq jours de stock de sang. C’est le seuil alarmant de l’état de réserve en globules rouges du Maroc, qui a besoin quotidiennement de 1000 dons de sang pour répondre aux besoins, fait savoir le quotidien. C’est pour dépasser cet état des lieux alarmant que le Conseil de gouvernement a adopté, le 21 décembre dernier, le projet de loi  relatif à la création de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés. 

Cet établissement remplacera le Centre national de transfusion sanguine et d’hématologie (CNTSH) et l’ensemble des Centres régionaux de transfusion sanguine du territoire. Ce nouvel organisme vise non seulement à mobiliser les ressources humaines nécessaires, mais aussi à unifier les termes et procédés de décision. La nouvelle agence va déployer à grande échelle les unités mobiles de dons de sang, ainsi que des unités fixes de proximité, appelées « Maisons de don».

Sport, finances et politique au menu des quotidiens marocains

La Coupe du monde de la Fifa, Qatar 2022, les finances publiques et la question du Sahara, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui revient sur la Coupe du monde de la Fifa, Qatar 2022, estime que ce Mondial, le premier dans l’Histoire de la compétition à se dérouler en terre arabo-musulmane, fut le théâtre d’un jeu de miroirs identitaires d’une ampleur sans commune mesure avec ceux qui l’ont précédé.

Avant même le début de la compétition, des voix principalement occidentales ont tenté de focaliser l’attention non pas sur les valeurs du sport, mais sur le débat hors contexte des droits des LGBT, un débat pourtant quasi absent lors du Mondial organisé quatre années auparavant en Russie, déplore le journal.

Durant ce Mondial, les membres de l’équipe marocaine ont, toutefois, fait montre de valeurs chevaleresques du sport, de l’attachement à la famille, à la bonne éducation et aux bonnes mœurs, sous le mot d’ordre fédérateur de « Niya » scandé avant, pendant et après la compétition par l’entraîneur Oualid Regragui, relève-t-il.

“Niya”, un concept large qui cristallise à lui seul tout un système de valeurs humaines, a été joliment illustrée par les interactions des joueurs marocains avec leurs familles et leurs parents dans une mise en avant spontanée du principe très arabe et très marocain de “Rdate Lwalidine”, qui relève également de la “Niya”.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit qu’alors que depuis la pandémie, les finances publiques ont été mises à rude épreuve, cette année, “c’est la grande question du changement de paradigme pour transformer un modèle qui s’essouffle”.

Il faudrait “se réinventer” pour se préparer à ce fameux “monde d’après”, recommande le quotidien, qui estime le défi “colossal”, étant donné qu’il implique à la fois le politique, l’économique, le social.

En effet, le “réinventé» concerne tous les pans de la société qui ont besoin de nouveaux pare-feux pour contrer les chocs qui viennent de partout, mais aussi de réinitialiser nos méthodes de travail, les planifications et en finir avec les stratégies à courte vue, le manque d’anticipation et la lenteur qui font très mal, soutient-il.

“L’heure n’est plus au replâtrage, mais à la création de systèmes solides et appropriés à ce monde interconnecté et qui bouge à grande vitesse. De même, des systèmes plus inclusifs, qui associent tous les acteurs dans le processus de décision”, ajoute-t-il.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que l’Assemblée générale des Nations Unies vient d’adopter une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara , dans cadre des résolutions du Conseil de Sécurité depuis 2007. 

Il s’agit de la même résolution adoptée par la 4éme Commission, le mois dernier. Cette résolution de l’Assemblée générale appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité depuis 2007. Elle appuie ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara.