SANTE Archives - Journal du niger

La santé mentale : un enjeu crucial pour notre bien-être

Longtemps négligée, la santé mentale s’impose aujourd’hui comme un enjeu majeur de santé publique. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), environ 116 millions de personnes en Afrique souffrent de troubles mentaux. Cela représente 17% de la population adulte du continent.

Parmi les troubles mentaux les plus courants en Afrique, on trouve :

  • La dépression: La dépression est le trouble mental le plus répandu en Afrique, touchant environ 30 millions de personnes.
  • L’anxiété: Les troubles anxieux touchent environ 26 millions de personnes en Afrique.
  • Les troubles psychosociaux: Les troubles psychosociaux, tels que le stress post-traumatique et les troubles du comportement alimentaire, sont également très répandus en Afrique.
  • Les troubles neurologiques: Les troubles neurologiques, tels que l’épilepsie et la démence, touchent environ 10 millions de personnes en Afrique.

L’OMS estime que le fardeau des troubles mentaux en Afrique va augmenter dans les années à venir. Cela est dû à un certain nombre de facteurs, notamment la croissance démographique, l’urbanisation, la pauvreté et les conflits.

Les causes des troubles mentaux sont multiples et complexes. Elles incluent des facteurs génétiques, biologiques, environnementaux et psychologiques. Le stress, les traumatismes, la pauvreté et la discrimination peuvent tous jouer un rôle dans le développement de troubles mentaux.

Les conséquences des troubles mentaux peuvent être graves. Ils peuvent affecter la capacité d’une personne à travailler, à étudier et à entretenir des relations. Ils peuvent également augmenter le risque de suicide et de toxicomanie.

Malgré l’importance de la santé mentale, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la prise en charge des personnes qui en souffrent. L’accès aux soins est souvent insuffisant et les traitements peuvent être coûteux. De plus, la stigmatisation associée aux troubles mentaux peut dissuader les gens de demander de l’aide.

Il est donc urgent de prendre des mesures pour améliorer la santé mentale de la population. Cela passe par la sensibilisation aux troubles mentaux, la lutte contre la stigmatisation et l’augmentation de l’accès aux soins. Il est également important de promouvoir des modes de vie sains et de créer des environnements favorables à la santé mentale.

Le Kenya progresse dans la lutte contre le Sida (Onusida)

Depuis 2010, le pays a réduit de 53 % les nouvelles infections et de plus de 60 % les décès liés à la maladie.En visite au Kenya, Winnie Byanyima, la directrice exécutive du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (Onusida) a loué les efforts de ce pays de l’Afrique de l’Est. À cette occasion, Dr Susan Nakhumicha, Secrétaire du Cabinet du ministère kényan de la Santé, a fait part de l’engagement de son pays à jouer un rôle majeur dans la lutte mondiale contre le virus.

Toutefois, elle a reconnu la tendance à la hausse des nouvelles infections chez les adolescents et les jeunes, mais aussi la transmission du VIH de la mère à l’enfant (8,9 %). De son côté, la directrice exécutive d’Onusida a pris note de la baisse du financement externe de la lutte contre le VIH avant de souligner la nécessité de trouver des solutions de financement durables afin de prendre en charge plus d’un million de personnes vivant avec le Sida dans le pays.

Le Kenya étudie la possibilité de fabriquer localement des produits essentiels, d’étendre la couverture sanitaire universelle et de numériser ses services de santé. La 52ème réunion du Conseil de coordination d’Onusida, qui se tiendra prochainement, sera axée sur la réduction des inégalités en matière de santé et sur la prise en compte des besoins des populations clés, notamment les transgenres, a indiqué en substance Madame Byanyima.

« Ensemble, nous pouvons travailler pour mettre fin à l’épidémie de Sida et assurer un meilleur avenir aux générations futures », a-t-elle conclu.

Côte d’Ivoire : l’USAID va appuyer un laboratoire de santé animale

Ce laboratoire, basé à Korhogo, dans le District des Savanes, zone de transit du bétail en provenance des pays limitrophes de la frontière nord du pays, contribue à une réduction considérable des délais d’obtention des résultats des analyses de bactériologies.La nouvelle représentante pays de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Shawn Jones, a visité le jeudi 02 février 2023, le laboratoire régional de Korhogo (Nord), une des unités techniques du Laboratoire national d’appui au développement agricole (LANADA).

Laboratoire régional de Korhogo du Lanada a été équipé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers son Programme ECTAD, exécuté par le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières.  

Ce Laboratoire de santé animale, une des unités techniques du Laboratoire national d’appui au développement agricole (LANADA) est désormais outillé pour répondre en partie aux besoins de diagnostic des maladies animales dans le District des savanes. Il a bénéficié d’un important lot d’équipements composés entre autres, d’un lecteur ELISA, d’un microscope à immunofluorescence, d’un autoclave et d’un congélateur à – 80°C.

D’un coût total de 75 millions de F CFA, ces équipements ont été acquis par la FAO à travers le Global Health Security Agenda (GHSA) mis en œuvre par le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD) dont les interventions sur le terrain sont financées par l’USAID.

Deux années après la remise officielle des ces équipements, Shawn Jones, la toute nouvelle représentante pays de l’USAID en Côte d’Ivoire était ce jeudi 02 février 2023 au Laboratoire régional de Korhogo pour mesurer l’impact des équipements reçus sur le fonctionnement de cet institut et sur les populations.

Il ressort comme résultat immédiat, la réduction considérable des délais d’obtention des résultats en particulier pour les analyses de bactériologie qui exigeaient les expéditions au Laboratoire Central de Bingerville, au Nord d’Abidjan, à plus de 560 KM du District des Savanes en effet, zone de transit du bétail en provenance des pays limitrophes de la frontière nord de la Côte d’Ivoire, où des cas de maladies animales y sont souvent détectés.

Dr Charlotte Amatcha Yobouet Lepry, directrice du Lanada s’est félicitée de cet appui de la FAO et de son principal bailleur qu’est l’USAID. Elle a déclaré qu’aujourd’hui ce laboratoire est capable de diagnostiquer les maladies des animaux qui se présentent à eux.

« Nous parvenons aujourd’hui à faire sans difficultés les autopsies, la parasitologie et la sérologie » a fait observer la directrice du Laboratoire régional de Korhogo du Lanada, Dr Charlotte Amatcha Yobouet Lepry.

Selon la première responsable du Lanada, des défis demeurent, cependant, car « notre laboratoire de Korhogo malheureusement ne dispose pas encore d’équipements pour le diagnostic des maladies virales raison pour laquelle les échantillons prélevés à Korhogo sont acheminés à Bingerville. »

Elle a, à cette occasion, fait le plaidoyer à l’endroit des partenaires techniques et financiers pour plus de soutien. La nouvelle représentante de l’USAID, Shawn Jones, visiblement impressionnée par la qualité des équipements, a promis apporter une attention à la requête de la directrice régionale du Lanada.

Créé en 2005, le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières (ECTAD) de la FAO planifie et met en œuvre les programmes d’urgence et de développement de la FAO en matière de santé animale dans plus de 37 pays afin de prévenir et atténuer les effets des maladies animales dans le cadre de l’approche « Une seule santé ».

Maroc: Près de 50.000 nouveaux cas de cancer par an

Au Maroc, le nombre estimé de nouveaux cas de cancer par année avoisine les 50.000. Ainsi, les tumeurs seraient à l’origine de 13,4% des décès après les maladies de l’appareil cardio-vasculaire.La lutte contre le cancer au Maroc a connu une restructuration profonde depuis 2010 avec le lancement du premier Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer. Ce plan était une opportunité majeure d’aborder la lutte contre le cancer avec une approche inclusive, intégrée, globale et centrée sur le patient, réalisant de nombreux acquis, notamment le changement de perception de la population face au cancer, l’institutionnalisation de programmes de prévention et de détection précoce, l’amélioration considérable de l’accès et de la qualité de la prise en charge, et la mise en place d’un programme de soins palliatifs.

Un deuxième Plan 2020-2029 a été mis en place en vue de consolider et de pérenniser les acquis du premier plan, de corriger les insuffisances identifiées, particulièrement celles relatives à la gouvernance du plan et à la qualité des soins, et de proposer des actions et mesures innovantes dans tous les domaines.

A cet égard, la maîtrise des facteurs de risque du cancer notamment ceux liés au tabac, aux agents pathogènes, à l’environnement et au milieu professionnel, fait partie intégrante de ce Plan.

Par ailleurs, le Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer 2020-2029 tiendra compte durant tout son déroulement des nouvelles connaissances scientifiques, des innovations technologiques et adoptera les approches et concepts les plus appropriés en cancérologie pour accompagner les professionnels de santé dans l’évolution de leurs pratiques de soins afin d’améliorer la prise en charge en cancérologie.

Étant donné que 30 à 50% des cancers sont évitables, il est possible d’échapper à la maladie avant son stade avancé, à travers une détection précoce et un traitement adéquat au profit des patients, dans le but d’atténuer les ravages du cancer et d’assurer des taux de survie plus élevés.

Au niveau mondial, près de 10 millions de décès par an dans le monde, dont 700.000 en Afrique, sont dus au cancer. Ces chiffres alarmants qui continuent de s’alourdir font de cette maladie l’une des principales causes de mortalité, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Les cancers les plus courants varient d’un pays à l’autre, tandis qu’en termes de mortalité, le cancer du poumon vient en première place (1,80 million de décès), suivi par le cancer colorectal (916.000 décès), le cancer du foie (830.000 décès), le cancer de l’estomac (769.000 décès) et le cancer du sein (685.000 décès).

La journée mondiale contre le cancer, célébrée le 04 février de chaque année, demeure une occasion pour sensibiliser au cancer en tant que problème de santé publique et de multiplier les actions visant à renforcer le dépistage et l’accès aux soins.

Le thème de 2023 représente la deuxième année de la campagne “Combler les lacunes en matière de soins” dont le point de mire est de trouver les moyens nécessaires afin de parer aux inégalités dans la prise en charge du cancer. En effet, il s’agit d’un appel pour élaborer des stratégies et plans plus efficients de lutte contre le cancer, assurer un financement durable et investir davantage dans l’amélioration de la situation des personnes atteintes de cette maladie.

La Zambie enregistre quatre cas de choléra et un décès

Le pays fait face à une flambée de cas de choléra.La Zambie a enregistré quatre cas confirmés de choléra et un décès alors que l’on craint une épidémie dans la province de l’Est, a annoncé vendredi la ministre de la Santé Sylvia Masebo.

Dans un communiqué, Mme Masebo a déclaré que les cas confirmés et le décès ont été signalés dans le district de Vubwi depuis le 22 janvier.

Sept autres cas suspects font l’objet d’une enquête dans la même région.

« Nous avons jusqu’à présent identifié toutes les personnes en contact avec les cas et établi que les communautés touchées jusqu’à présent comprennent potentiellement jusqu’à 719 personnes dans six villages du district de Vubwi », a déclaré Masebo.

Les villages touchés se trouvent dans les zones d’attraction des centres de santé ruraux de Chikoma, Chipanje, Mbande et Mzigawa, a-t-elle précisé.

Le gouvernement a mis en œuvre son mécanisme de réponse rapide pour faire face à l’épidémie, en dépêchant des responsables de la santé au niveau des districts, des provinces et du pays dans les zones touchées.

Cette annonce intervient un jour après que l’Organisation mondiale de la santé a mis en garde contre la propagation rapide du choléra en Afrique, dix pays ayant signalé des épidémies à ce jour.

La maladie a fait plus de 1 000 victimes au Malawi voisin depuis mars 2022, tandis qu’un autre voisin, le Mozambique, a connu au moins 16 décès liés au choléra au cours des dernières semaines.

Le choléra est une maladie qui provoque une diarrhée sévère, qui peut être traitée, mais qui peut entraîner la mort par déshydratation si elle n’est pas rapidement combattue – et qui est causée en grande partie par l’ingestion d’aliments et d’eau contaminés par un mauvais assainissement.

Malawi : la FICR lance un appel d’urgence contre le choléra

La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel d’urgence de 5,2 millions de francs suisses (environ 5,65 millions de dollars US) afin d’aider le Malawi à contenir une épidémie mortelle de choléra.Le Malawi est confronté à sa pire épidémie de choléra depuis deux décennies, avec 29 364 cas et 960 décès signalés la semaine dernière. Le bilan s’élève à près de 1 000 morts depuis mars 2022.

La Croix-Rouge du Malawi, en partenariat avec la FICR, la Croix-Rouge danoise et la Croix-Rouge suisse, soutient actuellement plus de deux millions de personnes touchées par l’épidémie.

« La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et ses membres lancent un appel d’urgence de 5,2 millions de francs suisses, qui permettra à la Croix-Rouge du Malawi d’atteindre 1 385 391 personnes supplémentaires ayant besoin d’assistance », a déclaré la Fédération dans un communiqué.

La Croix-Rouge du Malawi, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et d’autres partenaires ciblent 15 districts touchés, avec pour objectifs principaux de prévenir et de contrôler la propagation de l’épidémie, de réduire la morbidité et la mortalité dues au choléra et d’améliorer la disponibilité de l’eau potable et des installations sanitaires, grâce à un soutien continu aux communautés et aux bureaux de santé de district.

Le chef de la délégation de la FICR au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe, John Roche, a déclaré que son organisation suivait l’évolution de la situation sur le terrain depuis l’apparition des premiers cas l’année dernière et qu’elle était « profondément préoccupée par le fait que cette épidémie a pris pied dans tous les coins du Malawi ».

« Nous devons soutenir les efforts conjoints du MOH (ministère de la Santé) et de la Croix-Rouge du Malawi dans leur réponse à cette situation dévastatrice », a-t-il déclaré.

Côte d’Ivoire : les meilleurs journalistes scientifiques primés

Les lauréats de la première édition du « Prix MSD du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé » ont été dévoilés ce mercredi 25 janvier 2023 par un jury.Sur 23 candidatures enregistrées, 15 nominés ont été retenus. La journaliste Marthe Akissi de radio Côte d’Ivoire a obtenu le Super Prix du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé. Dans la catégorie radio, elle avait été déclarée 1ère devant Sita Soro, classée deuxième.

Dans la catégorie presse écrite, Fatou Sylla (Fraternité Matin) s’est arrogée le premier prix devançant Joël Dally, arrivé en 2e position.  Au niveau de la presse numérique, le journaliste Tangy Gahié de l’Agence de presse ivoirienne (AIP, publique), a ravi le 1er prix devant Guy Martial Kouassi (2e, Tonus Magazine).

Le premier prix dans la catégorie Télé et Web TV a été décerné à Traoré Tié Médandjé (NCI), lauréat du super Ebony 2018 du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire. Le deuxième prix est revenu à Sylla Kamongnin (Web Télé AIP).

Ce concours, lancé du 1er au 15 novembre 2022, vise à « créer une simple émulation dans les rédactions » et amener les journalistes à s’engager dans la production d’informations scientifiques, selon Traoré Mamadou, le président de l’Association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire.

Le Prix MSD du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé est organisé par l’Association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire dénommée « Médias pour la science et le développement (MSD) ».  

Pour Traoré Mamadou, « c’est un journalisme d’avenir, car il nous permet de comprendre le monde et tous les enjeux qui nous entourent. La science détient la connaissance » et c’est une soupape de sureté pour ouvrir l’intelligence des populations sur des thématiques.

Cette distinction vient également « célébrer la collaboration entre le monde scientifique et celui des médias », a-t-il dit, faisant observer que la science et les médias ont un but commun, à savoir la recherche de la vérité.

Huit prix spéciaux et un prix d’honneur de Médias pour la science et le développement (MSD) ont été attribués à des personnalités et à des journalistes pour leurs rôles en matière de journalisme scientifique en Côte d’Ivoire.

Les prix spéciaux ont été décernés à Mme Bintou Sanogo, Théodore Kouadio, Aladjouma Bougoum, le professeur Kouadio Kouamé, Assouman Kouassi, Régina Koné Diplo, Marcelle Aka (Super Ebony 2020), Breakthrough action and research. Le prix d’honneur a été attribué à Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur de la presse écrite et numérique).

M. Traoré Mamadou a fait savoir qu’à l’avenir, « le prix sera ouvert à tous les secteurs qui appellent à une implication plus accrue de la science, notamment l’environnement, le changement climatique, le genre, l’agriculture (…) Tous ces domaines qui ont besoin d’éclairage scientifique ».

« Nous allons également ouvrir le prix aux étudiants en journalisme lors des prochaines éditions pour que ce prix espoir puisse semer la graine auprès de ces étudiants », a-t-il ajouté, estimant qu’« il faut que le journalisme scientifique connaisse un essor en Côte d’Ivoire ».

Le Botswana s’attaque à la pénurie de médicaments

Le pays est confronté à une pénurie de médicaments depuis plusieurs mois.Le Botswana a reçu trois envois de médicaments au cours des deux dernières semaines dans le cadre d’un programme gouvernemental visant à atténuer la pénurie de médicaments que connaît le pays depuis le début de l’année dernière, a annoncé mercredi le ministère de la Santé.

Dans un communiqué, le ministère a déclaré que les envois, qui ont été reçus les 16, 20 et 23 janvier, comprenaient des médicaments contre l’hypertension, les maladies cardiaques, le diabète, les maladies mentales, les maladies de la peau, l’asthme, la gale et le paludisme. Le dernier envoi « comprenait également des analgésiques, des suppléments de fer, des contraceptifs oraux, des antibiotiques et d’autres catégories de médicaments essentiels qui ont fait l’objet d’une pénurie dans le pays », a ajouté le communiqué. Le prochain lot est attendu dans le pays à la fin de cette semaine, a-t-il ajouté.

« Le ministère pense qu’avec ces livraisons, les pénuries actuelles de médicaments dans le pays commenceront à se résorber », a ajouté le document.

Depuis mars 2022, le Botswana est confronté à une pénurie de médicaments dans les établissements de santé publique, un problème qui touche particulièrement les enfants et les personnes souffrant de maladies chroniques et nécessitant un traitement constant.

Un certain nombre de facteurs ont été cités comme contribuant à la pénurie de médicaments au Botswana. L’un d’eux est l’absence de financement pour l’achat de médicaments, le gouvernement étant accusé de ne pas faire beaucoup d’efforts dans ce secteur.

En outre, il y a eu des retards dans la livraison de médicaments en provenance d’autres pays en raison de la pandémie de Covid-19. Par conséquent, il est devenu encore plus difficile pour les pharmacies de rester approvisionnées en médicaments essentiels.

La pénurie a également été imputée au fait que de nombreuses entreprises pharmaceutiques ont cessé de fabriquer certains médicaments, qui ne sont pas assez rentables pour justifier leur coût de production.

Sénégal : Macky Sall prend le parti de la justice

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur l’assurance donnée par le président Macky Sall aux fonctionnaires de la justice, notamment les magistrats, que l’Etat les « défendra avec fermeté ».L’AS note que le président Macky Sall « enfile sa robe pour la justice » sénégalaise attaquée par un nombre important de citoyens dont des opposants politiques tels qu’Ousmane Sonko, le maire de Ziguinchor (sud) renvoyé récemment en chambre criminelle dans une affaire de mœurs qu’il qualifie de « complot politique ». « L’Etat défendra avec fermeté la justice et ceux qui l’incarnent », a assuré le chef de l’Etat, présidant lundi 23 janvier la rentrée solennelle des cours et tribunaux.

« L’Etat défendra avec fermeté la justice et les magistrats », a insisté le président Sall dans Le Soleil et Bés Bi qui relèvent que « Macky contrattaque (après les) attaques de Sonko contre les magistrats ». Le quotidien national fait état pour sa part de la réception d’un « premier lot de onze ouvrages » d’infrastructures judiciaires cette année. De plus, « le chef de l’Etat annonce la gratuité des IRM (Imagerie par résonance magnétique) et des scanners pour les personnes âgées ».

En effet, lors de cette cérémonie, L’AS et Sud Quotidien rapportent que « les juges font le procès de la santé » par un « diagnostic sans complaisance du système de santé (et une) invite à l’indépendance de la magistrature ». « L’essence d’un bon système de santé, c’est l’humanisme », a notamment souligné dans Le Soleil, El Hadj Birame Faye, conseiller référendaire à la Cour suprême.

Cette digression a fait sortir Macky Sall « de ses gonds », selon Sud Quotidien. « Le thème n’a pas été retenu pour faire un réquisitoire à charge contre le système sanitaire », a-t-il fustigé dans ce journal qui semble surpris par le « discours d’usage du conseiller référendaire Birame Faye ». Selon le journal, il a fait montre d’une « audace qui perturbe la République ».

Walf Quotidien constate aussi que « les magistrats fâchent Macky » Sall pour avoir évoqué la « gestion de la santé publique ». Mais « le président Sall se réfugie derrière des chantiers, des règles républicaines », remarque le journal.

Dans cette tension ambiante au Sénégal sur fond de bras de fer entre l’opposition et le pouvoir, Alioune Tine, membre de la société civile locale, « joue la carte de la paix », d’après Bés Bi. Toutefois, Babacar Ba, président du Forum du justiciable, « recadre » M. Tine pour avoir dit que le procès entre Ousmane Sonko et Adji Sarr, qui a accusé le célèbre homme politique de viols et menaces de mort, pourrait « mener le pays vers une guerre civile ». « Nous n’avons pas besoin d’une société civile pyromane », a-t-il dit dans L’AS.

L’Observateur fait focus sur « la nouvelle offensive » de Macky Sall à travers « l’animation » de son parti, l’Alliance pour la République (APR) et « la remobilisation des troupes » à une année de la présidentielle alors que son éventuelle troisième candidature cristallise beaucoup de tensions. « Je vous ai tous donné des responsabilités, c’est à vous de vous battre pour la pérennisation du pouvoir », a-t-il rappelé aux « cadres de la Task force républicaine », selon le journal.

L’Ouganda va produire des vaccins anti-tiques

L’Ouganda va produire son propre vaccin anti-tiques pour lutter contre fièvre aphteuse qui menace son agriculture.Le ministère de l’Agriculture, de l’Industrie animale et de la Pêche, par l’intermédiaire de l’Organisation nationale de recherche agricole (NARO), indique qu’il est à un stade avancé de la mise en place d’une infrastructure locale de fabrication de vaccins à Nakyesasa, dans le district de Wakiso, afin de produire des vaccins contre les tiques et la fièvre aphteuse.

Selon le ministère, l’Ouganda devrait commencer à fabriquer les vaccins dans environ deux ans. Cette information a été révélée mercredi lorsque l’équipe technique du ministère, dirigée par Ronald Ssegawa Gyagenda, sous-secrétaire et commissaire en charge des finances et de l’administration, s’est présentée devant le Comité des comptes publics pour répondre aux questions de l’Auditeur général concernant l’exercice financier 2020/2021.

« Nous prévoyons de faire fabriquer en Ouganda, par l’intermédiaire de la NARO, des vaccins contre les poux et contre la fièvre aphteuse, et l’installation de Nakyesasa a été mise en place. Nous allons produire une souche de vaccin qui peut être multipliée, mais nous avons accéléré la production de celui contre les tiques, qui est devenu si grave, et il est maintenant testé sur le terrain avant que nous lancions la fabrication complète », a déclaré Fred Mayanja, commissaire à la planification et au développement agricoles.

Zimbabwe : conférence de l’OMS sur les maladies non transmissibles

Des experts de la santé de plusieurs pays africains partagent les dernières avancées et tendances en matière de gestion des maladies non transmissibles (MNT) lors de la 2e Conférence régionale africaine sur les maladies non transmissibles qui se déroule actuellement dans la station balnéaire de Victoria Falls, au Zimbabwe.La conférence, qui se déroule du 12 au 14 janvier, réunit des experts de la prévention, de la surveillance et de la gestion des maladies non transmissibles issus des ministères de la santé de sept pays, ainsi que des chercheurs de haut niveau et des universitaires de la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’ailleurs.

Parmi les autres participants figurent des représentants de donateurs et d’organisations de la société civile qui s’occupent de questions de santé. « Cette conférence attire notre attention sur la nécessité urgente de s’attaquer aux MNT, comme le prévoit la stratégie nationale de santé 2020-2025 », a déclaré le vice-ministre zimbabwéen de la Santé, John Mangwiro, qui est l’invité d’honneur.

Selon l’expert, la conférence est également l’occasion pour les pays africains de « faire le point et de partager les enseignements tirés de la mise en œuvre du paquet d’interventions essentielles de l’OMS en matière de MNT pour les soins de santé primaires dans des contextes à faibles ressources ».

La conférence se déroule sous le thème « Prévention, surveillance et gestion des MNT pour atteindre l’ODD 3 dans le contexte de Covid-19 et d’autres urgences sanitaires ».

L’objectif principal de la réunion est de partager les expériences concernant les dernières avancées et tendances en matière de prévention, de gestion et de surveillance des MNT dans le contexte de la pandémie Covid-19 et d’autres urgences sanitaires, notamment le VIH et le sida.

Selon l’OMS, les MNT étaient responsables de 37 % des décès en Afrique en 2019, contre 24 % en 2000. La pandémie mondiale de Covid-19 a exacerbé la situation, précise-t-elle.

Malawi : une épidémie de choléra fait 750 morts

Le bilan de l’épidémie de choléra qui sévit au Malawi est passé à 750 morts.Le nombre de nouvelles infections ayant augmenté de près de 600 en une seule journée, a déclaré mercredi le ministre de la Santé, Khumbize Chiponda.

M. Chiponda a indiqué dans un communiqué, que le pays a signalé 589 nouveaux cas dans les 24 heures mercredi dans l’après-midi, tandis que 17 décès ont été enregistrés au cours de la même période.

« Le nombre cumulé de cas confirmés et de décès signalés depuis le début de l’épidémie est de 22 759 et 750, respectivement », a ajouté M. Chiponda.

La majorité des nouvelles infections quotidiennes ont été signalées dans la deuxième ville, Blantyre, avec 117 cas, suivie de la capitale Lilongwe (106), Balaka (90) et Mangochi (76), a-t-il précisé. Lilongwe a enregistré le plus grand nombre de décès quotidiens avec sept morts.

L’épidémie de Choléra s’est étendue à l’ensemble des 29 districts sanitaires du Malawi depuis la confirmation du premier cas en mars 2022 dans le district de Machinga.

Le choléra est une infection intestinale qui entraîne des diarrhées aqueuses et des vomissements. Si un patient n’est pas traité correctement et rapidement, il peut perdre l’eau de son corps, ce qui entraîne une déshydratation.

La Chine déploie sa diplomatie sanitaire à l’UA

L’Union africaine et la Chine ont inauguré mercredi à Addis Abeba, la première phase du siège du Centre africain de contrôle des maladies (CDC Afrique ) financé par la Chine.La Chine encore au chevet de l’Afrique. Après avoir offert à l’Union africaine un nouveau siège en 2012, le pays de l’empire du Milieu continue de cimenter ses relations avec le continent africain. La dernière réalisation en date est l’érection de la première phase du Centre africain de contrôle des maladies (CDC Afrique) financé par la Chine.

A terme, ce centre de prévention des maladies financé par la Chine, sera érigé sur une surface de 40 000 m2 à Addis Abeba, la capitale éthiopienne pour un coût global de 80 millions de dollars (65 millions d’euros). Cinq centres régionaux du CDC Afrique seront construits dans cinq autres pays africains (Égypte, Gabon, Kenya, Nigéria et Zambie).

L’initiative est née lors de la seconde vague de la Covid-19 en Afrique en 2021. Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) est présenté par Pékin comme le nouveau symbole d’une « communauté de destin sino-africaine plus forte ».

Lors de l’inauguration ce mercredi 11 janvier 2022 en compagnie du nouveau ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang., le président de la Commission de l’Union africaine (UA) Moussa Faki Mahamat, a salué la réalisation du siège du CDC Afrique, affirmant que cette installation est « une manifestation du partenariat croissant entre la Chine et le continent.»

Selon lui, le CDC Afrique aura « une importance capitale dans le renforcement des services de santé publique, des capacités de diagnostic, de la préparation à l’atténuation des principaux problèmes de santé en Afrique ».

Le président de la commission de l’UA, a ajouté que les deux parties ont signé des protocoles d’accord de collaboration dans les secteurs de la paix et de la sécurité, de la suffisance alimentaire et de la santé. Doté d’installations de pointe, le siège du CDC Afrique devrait permettre d’améliorer et de renforcer les services de santé sur le continent.

S’ériger en défenseur de l’Afrique

L’érection de ce centre est un nouveau pied de nez de la Chine à ses rivaux européens. En pleine pandémie, l’empire du Milieu avait déployé une diplomatie sanitaire en Afrique marquée par un don important de masques et de matériel médical dans des pays comme la République démocratique du Congo. Le géant chinois avait aussi profité de la pandémie coronavirus pour effacer plusieurs prêts privés consentis à des pays africains.

Pour le ministre chinois des Affaires étrangères, le CDC Afrique, qui a été construit avec le soutien financier du gouvernement chinois, est un exemple de la coopération florissante sino-africaine. Il a en outre réaffirmé l’engagement de la Chine en faveur d’une solidarité et d’une coopération forte dans des domaines multiples. Une générosité loin d’être désintéressée, puisque la Chine en profite pour renforcer sa coopération avec les pays africains.

A ce titre, le chef de la diplomatie chinoise a déclaré que 52 pays africains et l’Union africaine ont jusqu’à présent signé l’accord de coopération de l’initiative « Nouvelle route de la soie » avec la Chine dont objectif d’améliorer les voies de communication et la coopération à l’échelle transcontinentale. Il a aussi noté les réalisations historiques des sociétés Chine-Afrique sur le continent au cours de la dernière décennie.

La Chine va poursuivre son plaidoyer pour que l’Afrique décroche un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies et d’autres plateformes internationales. Elle s’engage à soutenir les efforts de l’Afrique pour développer les infrastructures routières et ferroviaires en vue de soutenir l’initiative de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), a déclaré le chef de la diplomatie chinoise.

Fin d’Ebola en Ouganda

Kampala est arrivé à bout de la septième épidémie d’Ebola qui sévissait dans le pays depuis le 20 septembre 2022.Depuis le 27 novembre 2022, quarante-deux jours se sont écoulés sans aucun cas d’Ebola ne soit confirmé en Ouganda, soit le double de la période d’incubation du virus. Partant de ce constat, le ministère de la Santé a déclaré mercredi 11 janvier la fin de la septième épidémie d’Ebola qui a commencé le 20 septembre 2022.

Selon Médecins Sans Frontières (MSF), au total, 142 personnes ont été confirmées comme étant atteintes d’Ebola. Quatre-vingt-sept personnes se sont remises de la maladie, tandis que 55 sont décédées. Le taux de létalité (CFR) chez les patients confirmés était de 39 %. Ces cas étaient répartis sur neuf districts, dont la majorité se trouvaient à Mubende (centre) et Kassanda (centre).

Pendant l’épidémie, MSF affirme avoir apporté un soutien important au ministère de la Santé pour réduire la mortalité grâce à la gestion des cas, pour prévenir la propagation de l’épidémie grâce à des projets de proximité et pour fournir une expertise épidémiologique dans cinq districts (Mubende, Kassanda, Kampala, Masaka et Jinja).

Au total, MSF dit avoir soigné 107 patients confirmés et 1 125 patients suspects dans deux centres de traitement Ebola (CTE) que l’organisation a construits à Mubende, l’épicentre initial de l’épidémie. À Kampala, la capitale ougandaise, MSF a participé au traitement de 11 cas confirmés d’Ebola et de 91 cas suspects au centre d’isolement national de Mulago. À la fin de l’épidémie, 118 des 142 cas confirmés (83 %) de cette épidémie étaient traités dans des structures soutenues par MSF.

Au total, les équipes de MSF ont construit six CTE pendant l’épidémie et ont fait don de fournitures médicales et d’autres équipements tels que de l’eau et du matériel sanitaire. « Nous avons également fourni une formation et des équipements à 212 centres de santé et mené des activités de promotion de la santé dans les zones touchées », affirme l’ONG médicale.

Suite à cette épidémie, MSF reste déterminée à renforcer les capacités des équipes ougandaises d’intervention d’urgence afin d’assurer une bonne préparation à toute future épidémie. Elle soutient former actuellement des agents de santé dans le nouveau centre de formation ETC à Kampala.

Côte d’Ivoire : Zipline autorisée à exploiter les aéronefs télépilotés

Cette certification permettra à cette structure, leader mondial de la livraison logistique instantanée, de distribuer des fournitures médicales par drone à travers le pays.Zipline a obtenu le certificat d’autorisation de vol de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) pour son système d’aéronefs automatisés. Cela lui permet désormais de déployer ses drones pour distribuer des produits de base, y compris des produits médicaux, aux établissements de santé au sein des communautés désignées par le ministère de la Santé.

Le Certificat d’exploitation des aéronefs automatisés (CEAT), qui est une condition essentielle pour le vol de tout aéronef automatisé dans le pays, a été présenté lors d’une cérémonie, sous le haut patronage du ministère des Transports et du ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle

La Côte d’Ivoire ambitionne d’être un hub aérien en Afrique de l’Ouest et du Centre avec un développement conséquent des infrastructures aéronautiques et aéroportuaires. « C’est un défi que l’ANAC vient de réussir en octroyant cette certification qui est une première en Afrique francophone », a déclaré M. Diop Boubakar, le représentant du ministère des Transports.

Partenariat 

Cette certification est le résultat d’une étroite coordination entre l’ANAC, les différentes entités de l’Etat de Côte d’Ivoire ainsi que les autorités locales de Daloa (Ouest ivoirien), qui ont pu visiter le complexe technologique et se rendre compte des avantages qui en découlent pour le secteur de la santé et l’économie nationale.

Grâce à cette autorisation, cette entreprise spécialisée dans la logistique instantanée sera en mesure de concrétiser son partenariat avec le ministère de la Santé et de commencer la livraison aérienne de produits médicaux essentiels dans certains établissements de santé du pays.

« Avec ce partenariat, nous espérons soutenir le gouvernement et la vision du Ministère de la Santé en créant un accès universel aux produits de santé, éliminant ainsi toutes les barrières à l’accès aux médicaments essentiels », a dit Mme Donpedro Yemisi, directrice générale de Zipline en Côte d’Ivoire.

M. Koffi Konan, directeur général par intérim de l’ANAC, a félicité l’entreprise pour « avoir pris l’initiative de s’engager dans ce processus de certification ». Pour opérer dans l’espace aérien ivoirien, l’ANAC a dû mener une étude aux fins de cartographier une route de vol.

Par le biais d’un mémorandum d’accord, l’entreprise et le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle ont convenu de construire quatre centres opérationnels qui couvrent la majeure partie du pays.

Un service de livraison par drone  

Le premier centre qui devrait être mis en service dans les semaines à venir, est situé à Daloa. Trois autres sites sont prévus à Biankouma dans la région du Tonkpi, à Katiola (centre-nord) dans la région du Hambol et à Bondoukou dans la région du Gontougo (Est ivoirien).

« Dans nos plans, après la livraison automatisée de produits de santé, nous espérons collaborer avec le ministère de l’Agriculture pour aborder la livraison de produits de santé animale », a indiqué Mme Donpedro Yemisi.

La firme épaule déjà des pays comme le Rwanda, le Ghana, le Nigeria, les États-Unis, le Japon et le Kenya pour la livraison de produits de base essentiels, qu’il s’agisse de produits de santé, de commerce électronique ou de santé animale.

Elle opère aujourd’hui sur trois continents et effectue une livraison instantanée pour le compte des entreprises et des gouvernements toutes les deux minutes. À ce jour, la société a livré plus de 4.050.000 colis, plus de 5 millions de produits et parcouru plus de 40 millions de kilomètres en autonomie.

Selon les estimations de l’entreprise, chaque vol émet environ 30 fois moins de CO2 par kilomètre qu’un véhicule électrique moyen et jusqu’à 98% moins d’émissions de CO2 qu’un véhicule avec moteur à combustion.

Ce système de logistique est mondialement utilisé pour venir en aide aux secteurs médical, de la santé et de la vente en détail. Il permet de livrer du sang, des vaccins, des approvisionnements Covid-19, des ordonnances, des articles de commerce numérique et de vente en détail, des aliments et des produits qui jouent un rôle déterminant dans la santé humaine et animale.

Le Sénégal sur le point de mettre fin à l’épidémie de Covid-19

Le pays de la Teranga ne compte actuellement que sept malades sous traitement.Depuis plusieurs jours, les autorités sanitaires sénégalaises n’enregistrent pas de nouveaux cas positifs de la maladie à covid-19. Ce jeudi 5 décembre, le ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans son point quotidien, indique que sur 102 tests effectués, aucun n’est revenu positif.

Il comptabilise 88.900 cas de Covid-19 depuis mars 2020, mois auquel le premier malade a été détecté par les services sanitaires. Sur ce chiffre, 1968 malades ont perdu la vie.

Depuis quelques jours, le Sénégal pays est secoué par le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à lutter contre cette épidémie apparue en décembre 2019 à Wuhan, en Chine, où un regain de contaminations inquiète le monde.

Plusieurs pays ont décidé d’appliquer de nouvelles mesures restrictives contre les passagers en provenance de ce pays d’Asie de l’Est.

Covid-19/Afrique du Sud: pas de restrictions pour les voyageurs venant de la Chine

L’Afrique du Sud a exclu d’imposer des restrictions aux voyageurs en provenance de Chine, suite aux inquiétudes mondiales concernant la recrudescence des infections à la Covid-19 dans ce pays asiatique.La Chine a connu un pic d’infections à coronavirus depuis l’abandon, en décembre 2022, de sa politique stricte de « zéro Covid » qui imposait des tests obligatoires ainsi qu’une application stricte des mesures de confinement dans certaines régions.

Le ministère sud-africain de la Santé a déclaré qu’il ne réagirait pas de manière excessive en bloquant les voyageurs en provenance de Chine, comme l’ont fait d’autres pays.

Le directeur général adjoint du ministère, Nicholas Crisp, a expliqué que son pays a déjà été exposé aux variantes que connaît actuellement la Chine.

« Il faut prendre et être très prudent, se rappeler ce que d’autres pays nous ont fait en verrouillant prématurément les frontières alors qu’ils avaient déjà le virus », a déclaré M. Crisp à la South African Broadcasting Corporation.

Il a ajouté : « Nous devons être très prudents et ne pas réagir de manière excessive. Nous ne sommes pas le seul pays ».

Un certain nombre de pays ont mis en place des exigences pour que tous les voyageurs en provenance de Chine produisent des résultats négatifs au test Covid ou un test obligatoire à l’arrivée du pays asiatique. Il s’agit notamment de l’Australie, du Canada, de la France, de l’Italie, de l’Espagne, du Royaume-Uni et des États-Unis.

Choléra : le Malawi reporte l’ouverture des classes dans la capitale

L’épidémie a fait 576 morts depuis mars 2022.Pour lutter contre le choléra, le Malawi a ordonné aux écoles de la capitale Lilongwe et de la deuxième ville du pays, Blantyre de rester fermées pour le premier trimestre de l’année scolaire 2023.

Dans un communiqué publié ce lundi 2 janvier, le groupe de travail présidentiel sur la Covid-19 et le choléra a déclaré que les écoles primaires et secondaires des deux villes devraient rester fermées, alors que les autres écoles du pays ouvriront le 3 janvier.

Le report de l’ouverture des écoles à Lilongwe et Blantyre est de deux semaines, mais il pourrait être prolongé si l’épidémie n’est pas contenue, indique le communiqué.

« Pour tous les autres apprenants dans tous les districts sanitaires, les autorités respectives devraient renforcer le respect des mesures recommandées de contrôle du choléra, y compris la vaccination »,  précise le document.

À ce jour, l’épidémie de choléra a fait au moins 576 morts depuis son début en mars dernier.

Le gouvernement a attribué l’augmentation du nombre de cas à une mauvaise hygiène alimentaire, au manque d’eau potable et à un assainissement insuffisant. Il a acivé un système de réponse d’urgence, avec plusieurs équipes de professionnels de la santé déployées dans tout le pays.

Maroc: Lancement de la charte Panafricaine pour la réduction des risques en santé

La charte Panafricaine pour la réduction des risques en santé a été lancée, jeudi à Casablanca, à l’occasion d’une conférence internationale organisée par l »African Global Health » (AGH), une organisation oeuvrant dans la promotion de la santé en Afrique.Cette initiative intervient en droite ligne avec le grand succès de la première conférence africaine sur la réduction des risques en Santé, tenue à Marrakech, les 16, 17 et 18 novembre 2022,  avec la participation de plus de 800 personnalités représentant 60 pays.

Dans une déclaration à la presse, Dr Lamia Kandil, présidente de l’AGH au bureau logistique local a souligné que cette initiative vise à jeter les jalons d’une politique continentale commune se rapportant aux domaines de la santé et de la protection sociale dans le continent africain.

Le congrès international d’envergure, marqué par la participation de délégation de chercheurs, scientifiques et spécialistes africains de renom, constitue une occasion idoine pour la formation d’un bureau logistique africain auprès de l’organisation, composé de près de 10 experts africains représentant le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, la Zambie, le Rwanda, le Kenya, le Soudan, l’Egypte, le Sénégal, ainsi que le Maroc.

Le bureau continental se charge d’oeuvrer de concert avec les pays africains pour dévoiler les contours définitifs de la Charte africaine historique au titre de l’année 2023, en tant que cadre de travail au service de la population africain et moyen de réduire les risques en santé.

A cet égard, elle a relevé que les experts africains ont soumis une lettre ouverte à l’Union africaine pour contribuer au soutien de la charte africaine, signée par des experts et pays africains, le but étant de parvenir à une véritable souveraineté de politique de santé dans le continent à travers la cohésion, l’action commune et le partage des expertises et des expériences réussies.

Parmi les leçons tirées de la pandémie du covid-19 figure la prise de conscience de la nécessité de procéder à une réflexion commune pour permettre à l’Afrique de parvenir à des solutions propres aux problèmes de santé, a-t-elle ajouté, mettant l’accent sur l’importance de la solidarité et de l’entraide avant tout dans la mesure où les infrastructures ne peuvent à elles seules concrétiser l’objectif de la santé pour tous.

L’AGH est une organisation embrassant des objectifs de promotion de la santé en Afrique suivant des directions multipartites, incluant des dimensions de santé responsable et solidaire sous l’étendard de la santé pour tous et par tous. L’association est de ce fait partenaire de l’État marocain en vue de partenariats experts-politiques de tous les pays africains afin de faire adhérer politiques et experts au concept du citoyen – patient et engager des politiques de santé publiques communes Afro-africaines.

Bénin : Bolloré Transport & Logistics prend en charge des enfants touchés par le Sida

La journée mondiale de lutte contre le SIDA a été instituée en 1988 pour mobiliser et sensibiliser le public aux différents moyens de prévention.Comme chaque année, la journée mondiale de lutte contre le SIDA a lieu le 1er décembre, l’occasion pour Bolloré Transport & Logistics au Bénin de témoigner son engagement dans la lutte contre l’épidémie qui continue à sévir.

Dans ce cadre, Bolloré Transport & Logistics Bénin ainsi que Bénin Terminal ont renouvelé leur accord de partenariat avec l’ONG RACINES, ce 20 décembre 2022 au siège social de Bolloré Transport & Logistics au Bénin. Les deux filiales de Bolloré au Bénin renouvellent leur engagement à soutenir financièrement la prise en charge des enfants atteints du virus du SIDA qui sont également pensionnaires du centre.

En cours depuis deux années, cet accord a déjà impacté une centaine d’enfants. Il prévoit de mettre à la disposition de ces enfants, un programme de soutien à la scolarisation ou à l’apprentissage, un suivi médical et psychologique approprié et un accompagnement nutritionnel adéquat. À terme, il vise également à accompagner les mères de ces jeunes enfants pour favoriser leur autonomisation.

« Le but visé par ce partenariat est de favoriser la mise en place d’un mécanisme pour l’amélioration et le renforcement des services offerts par le centre RACINES, pour une meilleure prise en charge des enfants infectés ou affectés par le VIH/SIDA. », a rappelé M. Pierre BOUILLOT, Directeur administratif et financier de Bénin Terminal. « Il est primordial pour notre entreprise de soutenir et d’encourager des initiatives comme celle de RACINES pour les actions qu’elle mène en faveur de la jeunesse. », a poursuivi Pierre NGON, Directeur Général Cluster Bénin-Niger de Bolloré Transport & Logistics.

La journée mondiale de lutte contre le SIDA a été instituée en 1988 pour mobiliser et sensibiliser le public aux différents moyens de prévention.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Bénin

Bolloré Transport & Logistics au Bénin est un partenaire portuaire et logistique de référence au Bénin.

Opérateur du premier réseau de logistique intégré en Afrique, Bolloré Transport & Logistics multiplie les efforts et les investissements pour accélérer l’intégration de l’Afrique dans le marché mondial. Au Bénin, l’entreprise emploie près de 1 300 personnes à travers 5 filiales qui déploient leurs activités dans les secteurs ferroviaire, logistique et maritime (consignation, manutention, transit). Confiant dans le potentiel de développement du pays, Bolloré Transport & Logistics investit sur le long terme au Bénin.

Contact presse :

Francis Vikou, Responsable Communication – Bolloré Transport & Logistics au Bénin

Tél. : +229 96 39 53 52 / +229 21 36 83 03 – francis.vikou@bollore.com

Côte d’Ivoire : des apports en nutriments au riz local et importé

Ces nutriments complémentaires « obligatoires » ont été adoptés en Conseil des ministres en vue de corriger des carences observées chez les populations.Cette mesure, prise ce 21 décembre 2022, découle de la Stratégie nationale pour l’enrichissement du riz, qui vise globalement à rehausser la valeur nutritionnelle du riz en vue de corriger la carence en fer observées chez les populations.  

La stratégie requiert « l’enrichissement obligatoire du riz avec des micronutriments de fer, de zinc, de sélénium et de vitamine B », des carences qui notamment à la sont à la base de la forte prévalence de l’anémie chez les femmes en âge de procréer.

Elle concerne « le riz produit localement et le riz importé (qui) seront enrichis en qualité et en quantité », a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, ajoutant que cela répond aux spécifications de l’OMS et sera disponible pour plus de 80% de la population.

Selon M. Amadou Coulibaly, l’enrichissement du riz est un procédé technique qui permet au moment de l’usinage du riz de pouvoir y introduire des nutriments afin de l’enrichir. L’Etat ivoirien veut adresser surtout le fort taux de mortalité chez les femmes dû au carence en fer.

« Il s’agit de garantir un capital important de micronutriments notamment un capital en fer adéquat aux populations et aux enfants de façon à réduire les risques de morbidité et de mortalité néonatale, améliorant ainsi le bien-être des populations », a-t-il poursuivi.  

Lors d’une Réunion de haut niveau sur la nutrition en Afrique, tenue le 5 décembre 2022 à Abidjan, les Etats participants ont salué le plaidoyer fait par la Côte d’Ivoire sur la problématique de la nutrition, de la sécurité alimentaire et de la résilience nutritionnelle.

Les travaux ont abouti à la « Déclaration officielle d’Abidjan qui appelle les Etats africains ; à l’action en vue d’accélérer les investissements et améliorer la coordination de leurs efforts pour renforcer la sécurité alimentaire en Afrique », a rappelé M. Amadou Coulibaly. 

Au regard des nombreux défis sur le continent africain, les Etats participants à cette réunion sur la nutrition, ont appelé à la prolongation des activités de la feuille de route de l’année africaine de la nutrition au-delà de l’année 2022, afin de mettre en place l’écosystème adéquat.    

La Côte d’Ivoire renforce son plateau technique sanitaire

Des travaux de rénovation, d’équipement et de mise aux normes de centres de santé à travers le pays, viennent d’être engagés avec l’acquisition d’appareils de dernière génération.Med Afrique, filiale du groupe ivoirien Snedai, poursuit son programme de réhabilitation de centres de santé en Côte d’Ivoire avec la livraison d’imagerie par résonance magnétique de dernière génération, destinés aux Centres hospitaliers régionaux (CHR) de Yamoussoukro, Korhogo et Daloa.

Cette filiale vient de réceptionner trois appareils d’Imagerie par résonance magnétique (IRM) de dernière génération destinés aux Centres hospitaliers régionaux de Yamoussoukro (Centre), Korhogo (Nord) et Daloa (Ouest).

La livraison de ces équipements marque également le lancement de la deuxième phase des travaux de rénovation, d’équipement et mise aux normes de huit centres de santé, notamment trois Centres hospitaliers régionaux (CHR) et cinq Hôpitaux généraux en Côte d’Ivoire.

Des équipements de dernière génération constituent ostensiblement une avancée majeure pour l’imagerie biomédicale et les établissements sanitaires publics en Côte d’Ivoire. Le pays affiche ainsi son ambition de devenir un hub sanitaire de la sous-région ouest-africaine.

Pour ce faire, l’Etat a mis en œuvre depuis 2018 un programme sanitaire de près de 850 milliards de FCFA, prévoyant la réalisation de 20 hôpitaux et la réhabilitation de 22 autres, ainsi que la construction et la réhabilitation de centaines d’établissements sanitaires de premier contact.

A fin mars 2022, la filiale a réalisé la première phase de réhabilitation de sept centres de santé en Côte d’Ivoire, avec pour chacun d’eux, un point d’honneur porté à l’équipement en matériels médicaux et technologiques performants pour les services de médecine générale et de spécialisation.

Ces IRM, d’une puissance de 1,5 tesla viendront non seulement renforcer le plateau technique des centres de santé réhabilités, mais également permettront des avancées majeures dans le diagnostic, le pronostic, et le suivi thérapeutique de multiples pathologies de patients.

Ce programme de réhabilitation des centres de santé rentre dans une nouvelle phase. Grâce à la mobilisation de son personnel et l’engagement de ses partenaires financiers et techniques, les premières phases des réhabilitations, déjà réalisées, offrent un nouveau souffle de modernité dans le paysage sanitaire national, avec des structures de proximité qui répondent à tous les besoins de santé des populations.

La réception des IRM et leur acheminement dans les centres de santé de Yamoussoukro, Korhogo et Daloa ont été réalisés grâce au concours du Groupe Elsmed (spécialiste mondial de la fourniture, l’installation et la maintenance d’équipements biomédicaux de premier choix).

De plus, l’utilisation d’une IRM nécessitant des aptitudes et compétences particulières, le personnel médical a bénéficié entre juillet et août 2022 d’une série de formations médicales gratuites et certifiantes. Ces formations ont été, par ailleurs, assurées par la Société ivoirienne d’imagerie médicale (SIIM).

Pour M. Adama Soumahoro, directeur général de Med Afrique « c’est une immense fierté » pour sa structure de contribuer à l’amélioration du système sanitaire national en offrant des solutions ultramodernes pour la prise en charge médicale des couches les plus vulnérables.

L’acquisition des appareils d’Imagerie par résonance magnétique (IRM) vient « révolutionner le dispositif sanitaire public afin d’élever aux standards nos centres hospitaliers régionaux et réduire les déplacements des populations vers d’autres localités », a-t-il dit.

Burkina : Acquisition de 15 cliniques mobiles pour les personnes éloignées

Elles offriront des soins de santé spécifiques administrés uniquement à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso.Le gouvernement a approuvé, ce vendredi 16 décembre, en Conseil des ministres, l’acquisition de 15 cliniques mobiles, au titre du ministère de la Santé.

Ces cliniques mobiles vont améliorer l’accessibilité géographique et financière des populations notamment les couches les plus vulnérables à un certain nombre de services de santé spécifiques qu’on ne pouvait avoir qu’à Ouagadougou ou Bobo-Dioulasso, a expliqué le ministre Robert Lucien Kargougou.

« Une femme qui se trouve dans la commune de Solenzo, par exemple, peut bénéficier d’une mammographie à l’effet de dépister des modules qui pourraient faire l’objet de cancer du sein avec une prise en charge », a indiqué le ministre Dr Kargougou.

Pour le gouvernement, les cliniques mobiles vont rapprocher les services de santé des patients et faciliter leur prise en charge.

En raison de l’insécurité, près 200 centres de santé sont fermés et plus de 400 fonctionnent à minima, affectant plus de 2 millions de burkinabè.

Covid-19 : don de 2 millions de doses de Pfizer à la Côte d’Ivoire

Ce nouveau don des Etats-Unis porte le total des dons de vaccins Covid-19 du gouvernement américain à 12,1 millions de doses, soit 47% de tous les vaccins Covid-19 acquis par l’Etat ivoirien.Ces dons démontrent l’engagement du gouvernement américain à travailler avec le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour atteindre son objectif de vaccination contre la COVID-19, a déclaré Mme Joann Lockark, chargée d’Affaires de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire.

« Je salue l’engagement et le travail acharné des médecins, des infirmières, des sage-femmes, des agents de santé communautaires et de tous ceux qui participent au quotidien à la vaccination contre la Covid- 19 », a dit Mme Joann Lockark.

Elle a affirmé que les Etats-Unis sont « fiers » d’être un partenaire de premier plan de la Côte d’Ivoire pour la vaccination contre la Covid-19 et ses efforts de riposte. Les Etats-Unis soutiennent également le pays pour la distribution de ces vaccins en toute sécurité et la formation des agents de santé.

Sous le leadership du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, la Côte d’Ivoire a récemment atteint une étape importante en vaccinant 52% de la population cible, l’un des taux de vaccination les plus élevés de la région ouest-africaine.

Ce dernier don de vaccins devrait accélérer les progrès vers l’objectif de vaccination complète des personnes âgées de 12 ans et plus (19 971 080 personnes), soit 70 % de la population ivoirienne.

GlobalVax, l’initiative du gouvernement américain dirigée par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), a accordé 22,7 millions de dollars, soit 14 milliards Fcfa pour accélérer et soutenir les efforts de vaccination.

En 2023, le gouvernement américain prévoit 16 millions de dollars supplémentaires pour soutenir les efforts du pays afin d’étendre et intégrer la vaccination Covid-19 à la vaccination de routine et aux soins de santé primaires.

« J’encourage toutes les personnes qui sont éligibles à se faire vacciner. Ce vaccin sûr permet de vous protéger ainsi que votre communauté », a lancé Mme Joann Lockark, la chargée d’Affaires de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire.

Le gouvernement américain s’est engagé à être le leader mondial dans le soutien à la vaccination contre la Covid-19 dans le monde et « nous nous engageons à poursuivre notre partenariat avec le gouvernement ivoirien pour lutter contre la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire », a-t-elle poursuivi.

À ce jour, les États-Unis ont livré plus de 670 millions de doses de vaccin à plus de 115 pays. L’engagement à fournir des vaccins Covid-19 dans le monde entier confirme la promesse du président Biden selon laquelle les États-Unis seront « un arsenal » dans la lutte mondiale contre la pandémie.

Le combat contre le paludisme porte ses fruits (OMS)

Les efforts déployés à travers le monde et les investissements faits pour renforcer les systèmes de santé ont permis d’éviter la contamination d’environ 185 millions d’individus et le décès de 997 000 personnes.L’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son Rapport annuel sur le paludisme publié ce jeudi, se réjouit des résultats obtenus dans la lutte contre cette maladie. Le nombre de cas de contamination et de décès évités en 2021 s’élèvent respectivement à environ 185 millions et 997 000, informe l’organisme onusien en charge de la santé mondiale. Ce dernier ajoute que de nombreux pays, très près de l’élimination totale du paludisme, ont continué de progresser sur cette voie.

Par ailleurs, l’OMS se félicite de la stabilisation du nombre des décès après une hausse substantielle au cours de la première année de la pandémie de Covid-19. Les cas de paludisme sont également restés stables dans l’ensemble, passant de 245 à 247 millions. Ce résultat a été possible grâce aux efforts héroïques des pays et à des partenariats solides, malgré les défis importants auxquels les nations ont été confrontées au cours de cette période, mais aussi les autres menaces biologiques qui vont croissant, soutient l’OMS.

« La lutte contre le paludisme n’est pas aussi mauvaise qu’il aurait pu l’être », a salué Dre Corine Karema, directrice générale intérimaire du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme.

Malgré ces résultats convaincants, alerte l’OMS, la maladie demeure une menace mortelle pour des millions de personnes à l’échelle planétaire.  Le combat contre le paludisme demeure à un point trop statique, en particulier en Afrique où le fardeau de la maladie reste accablant et disproportionné, ce continent concentrant globalement 95 % des cas et 96 % des décès, signale-t-elle.

Les obstacles à la lutte contre cette endémie, notamment le déploiement limité des outils disponibles, la résistance émergente aux médicaments, aux insecticides et l’absence de diagnostics, parallèlement à l’augmentation des coûts d’approvisionnement et de livraison, font que les financements requis pour recentrer les efforts et atteindre les objectifs mondiaux d’ici 2030 sont, aujourd’hui plus qu’hier, absolument nécessaires, indique l’OMS.

« Les crises humanitaires qui se multiplient et le ralentissement économique mondial de cette année pourraient compromettre davantage une situation déjà précaire », met en garde l’Organisation Mondiale de la Santé.

Face à ce risque, le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme appelle tous les pays à continuer à investir dans la lutte. Ces investissements sont indispensables pour renforcer les systèmes de santé et que tous ceux qui ont besoin d’accéder à des outils antipaludéens efficaces et ciblés, adaptés aux circonstances locales, puissent le faire et bénéficier d’une prise en charge de qualité dans le cadre de centres de soins primaires.

Même si les outils actuels sont économiquement avantageux, avance l’organisme onusien, l’effort d’investissement demeure pressant pour en développer d’autres ainsi que des solutions innovantes, et les mettre à l’échelle.

A l’en croire, il existe des opportunités prometteuses pour distribuer plus de moustiquaires à base de pyréthrinoïdes-PBO, et poursuivre les essais de moustiquaires imprégnées d’insecticide, l’utilisation de nouveaux produits de contrôle des vecteurs, de vaccins en cours de développement, d’immunisation passive avec des anticorps monoclonaux (dans le domaine de la chimio-prévention) et de nouveaux tests diagnostiques.

« L’élimination du paludisme est possible. Depuis 2000, plus de 20 pays dans le monde ont atteint l’objectif de +zéro cas de paludisme+, et d’autres pays en sont proches. Le renforcement du leadership national, la coordination régionale et l’intensification de la surveillance de la maladie seront des axes essentiels pour contrôler les cas de paludisme et l’éliminer dans ces pays. Il est donc primordial de les soutenir à mesure qu’ils se rapprochent du but pour parvenir, ensemble, à un monde exempt de paludisme », a conclu Dre Karema.

Covid-19 : baisse de la charge pandémique en Afrique (OMS)

Le nombre actuel de cas de Covid-19 n’exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible.Au moment où l’Afrique enregistre son plus bas niveau de nouveaux cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie en 2020, une récente augmentation de quatre semaines souligne l’importance de la vigilance à l’approche des fêtes de fin d’année. Il s’agit de la première augmentation soutenue de ce type en quatre mois, rapporte le Bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un son dernier rapport reçu ce jeudi à APA.

L’organisme onusien souligne que cette hausse de cas a été enregistrée jusqu’au 20 novembre, mais le nombre de nouveaux cas a légèrement diminué au cours des deux dernières semaines se terminant le 2 décembre 2022, rompant ainsi la tendance à la hausse.

Toutefois, les nouveaux cas signalés fin novembre représentent moins de 10 % des cas enregistrés à la même période en 2021 et 2020. « Bien que les décès liés à la pandémie aient augmenté de 14 % au cours de la semaine se terminant le 27 novembre par rapport à la semaine précédente, ils sont restés faibles (53), soit environ 4 % des décès enregistrés au cours de la même période en 2021 et 2020. Le nombre actuel de cas de Covid-19 n’exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible », a expliqué l’OMS.

« Malgré la récente résurgence, il y a de l’espoir que l’Afrique sera épargnée des difficultés qu’elle a connues ces deux dernières années, lorsque la hausse des cas et des décès avait réduit à néant tout espoir de vie normale et engendré de profondes désolations. Même si les tendances actuelles permettent de maîtriser la pandémie, nous suivons de près l’évolution de la situation. Nous devons rester vigilants, continuer à accroître la couverture vaccinale et être prêts à adopter des mesures de prévention plus strictes, si cela s’avère nécessaire », a indiqué Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Selon elle, les investissements réalisés ces trois dernières années dans la lutte contre la Covid-19 portent leurs fruits. La Région est mieux outillée pour faire face au virus et ses systèmes d’intervention d’urgence sanitaire ont été renforcés.
En 2022, la réduction globale de la charge pandémique en Afrique allège la pression sur les ressources nationales de santé publique, ce qui donne l’occasion aux pays de renforcer les services de santé perturbés et de porter plus d’efforts sur d’autres priorités de santé publique telles que la vaccination de routine, la surveillance des maladies et la riposte à d’autres épidémies.

Grâce à une surveillance renforcée, cette année la Région a signalé jusqu’à présent 106 épidémies et situations d’urgence sanitaire liées à des crises humanitaires, soit près de 17 % de plus qu’en 2021 et presque autant qu’en 2019 avant l’apparition de la pandémie de Covid-19. Environ 25 épidémies de maladies évitables par la vaccination ont aussi été signalées en 2022. Selon un décompte de l’OMS, treize épidémies ont été signalées en 2020 et 19 en 2021.

Côte d’Ivoire : un concours thérapeutique sur l’hypertension

Des professionnels et étudiants de la santé ont été évalués sur la conception d’une stratégie de « Prévention de l’hypertension artérielle par la réduction de la consommation quotidienne de sel alimentaire ».Cette compétition, dénommée Le Grand Oral du « Challenge Maggi » est un concept du Groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire, mis en œuvre en partenariat avec le Programme national de lutte contre les maladies métaboliques et Prévention des maladies non transmissibles (PNLMM/PMNT) et l’Institut de formation des agents de santé (INFAS, public).

Pour cette première édition, le concours a ciblé 100 étudiants de l’INFAS et 100 professionnels de la santé exerçant dans le public et le privé. Cette compétition se veut une collaboration entre l’agroalimentaire et la santé publique en vue d’un bien-être des populations.

Son objectif est de contribuer au renforcement des compétences des participants pour une meilleure sensibilisation des patients sur l’observation des bonnes habitudes alimentaires et activités physiques pour prévenir l’hypertension artérielle.

« On ne finit pas d’apprendre. J’étais vraiment intéressée par la formation sur l’hypertension artérielle, et contente d’être lauréate de la compétition », affirme Erudite Tomassi, une sage-femme qui estime qu’« il faut qu’on ait le plus souvent des activités de ce type » qui favorisent l’éducation et la sensibilisation.

Erudite Tomassi, sage-femme fraîchement diplômée de l’Institut de formation des agents de santé (INFAS), est l’une des lauréats de l’édition 2022 du Grand oral des professionnels et étudiants de la santé.

L’événement s’est tenu à l’INFAS de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, et de Bouaké, la métropole du Centre ivoirien, en présence de quelques centaines de ses congénères. A la suite d’une série de formations sur l’hypertension artérielle, les participants ont présenté leur projet devant un jury.

La filiale agro-alimentaire a en outre signé depuis 2021 un accord de partenariat avec le PNLMM pour accompagner la Journée mondiale du cœur. Elle a par ailleurs soutenu des formations destinées à 700 médecins généralistes, infirmiers et sages-femmes, en matière de prise en charge de pathologies telles que l’hypertension artérielle, le diabète et l’obésité.

Pour le docteur Adoueni, le directeur et coordonnateur national du PNLMM, ce partenariat trouve sa raison dans la recherche du bien-être des populations à travers le renforcement des compétences des professionnels de la santé.

Il salue le fait qu’en tant qu’entreprise agro-alimentaire, la filiale prenne en considération les recommandations des professionnels de la santé et de l’OMS, en baissant la teneur en sel dans tous ses bouillons Maggi de 10% et en mettant sur le marché ivoirien le Maggi Tablette Light réduit en sel de 15%.

En plus de la réduction du sel, la filiale agro-alimentaire a fortifié ses bouillons en fer et en iode, et entrepris auprès des populations, des sensibilisations pour une alimentation saine et équilibrée, s’est félicité Dr Adoueni.

Côte d’Ivoire : un institut de médecine traditionnelle sera créé à Agou

Ce projet, estimé à plus de 24 milliards de Fcfa, vise à améliorer les soins à base de plantes médicinales dans le pays, où 80% à 90% des populations ont recours à la médecine traditionnelle.Agou, localité située à 65 Km d’Abidjan, dans la Région de la Mé, devrait accueillir l’Institut national de la médecine traditionnelle. Un terrain de 30 hectares devant accueillir l’établissement a été acquis par l’Etat depuis 2015.  

A l’occasion de la 3e édition de Africa Santé Expo, la pharmacienne Anderson Camille, a indiqué devant des praticiens de la médecine traditionnelle que cet institut, qui a une vocation de recherche, offre une opportunité d’homologuer des recettes traditionnelles en matière de santé.

Jusque-là, l’insuffisance de laboratoire d’analyse complète des produits issus de la médecine traditionnelle, n’a pas permis de valoriser véritablement ce secteur. Cet institut, qui regroupe des biologistes et des médecins, devrait permettre de donner une caution à certains remèdes.

L’Institut comprendra une unité de soin mixte, notamment une médecine moderne et une médecine traditionnelle, ce qui permettra de tester et d’homologuer des médicaments traditionnels à la suite d’essais cliniques et des analyses approfondies.

Des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle (de la plante au médicament) sont mis au point par une pléthore de tradipraticiens. Plusieurs se résignent à révéler la composition de leurs médicaments, d’où cet institut vient mettre en confiance les acteurs de la santé.      

Cet institut va revaloriser la recherche en matière de médecine traditionnelle et donner de soigner à moindre coût des maladies qui occasionnent des traitements onéreux. Le pays enregistre d’ailleurs un taux de fréquentation des services de santé de 27,50%, selon des données publiées en 2013.  

L’Etat de Côte d’Ivoire ambitionne d’accroître le taux de production locale de médicaments de 6% à 30% d’ici à 2030. L’Institut de recherche et de développement de la médecine traditionnelle devrait permettre d’atteindre ce challenge en s’appuyant sur le potentiel culturel en matière sanitaire.

Le pays, qui envisage d’être un hub sanitaire régional, prévoit l’installation de laboratoires dans dix pôles sanitaires, ainsi que la construction d’une zone pharmaceutique. Cela devrait permettre d’encadrer et de former les tradipraticiens et favoriser une coopération entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle.

Côte d’Ivoire : plus de 90% des médicaments consommés importés

Pour inverser cette tendance, le pays veut accroître les investissements dans l’industrie pharmaceutique afin de fabriquer au plan local 30% des produits médicaux d’ici à 2030.Les médicaments importés en Côte d’Ivoire, estimés à 94%, représentent selon des données 300 millions d’euros en moyenne par an, soit près de 200 milliards de Fcfa. Outre, l’industrie pharmaceutique, le pays veut développer le tourisme médical.  

Abidjan abrite du 1er au 3 décembre 2022 le plus grand rassemblement sous régional des experts et investisseurs du secteur de la santé d’Afrique dénommé Africa Santé Expo. A cette occasion, le Cepici, le Guichet unique de l’investissement, a présenté les opportunités d’affaires dans le secteur.

La directrice générale du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), Mme Solange Amichia, a lors d’un « Side event », en marge de la 3e édition de Africa Santé Expo, échangé avec des investisseurs dans le secteur de la santé.

Ce Side event, organisé par le Cepici, a porté sur le thème « La Côte d’Ivoire, hub médical de l’Afrique subsaharienne, opportunités d’investissements pour le secteur privé ». Une aubaine saisie par le Cepici pour présenter les investissements liés au secteur de la pharmacie.

La directrice générale du Cepici a fait savoir que le pays envisage de créer une technopole, avec des structures de recherche et des industries de pointe, qui devraient permettre de transformer toutes les chaînes de valeur dans le secteur de la pharmacie et de la santé.  

Elle a, en outre, expliqué le rôle et les missions du Cepici visant notamment à accompagner l’investisseur à toutes les étapes de son investissement vis-à-vis des administrations, mais aussi pour lui donner des exonérations et des crédits d’impôt.

Ce panel a lieu avec avec la participation du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle. Dr Mama Ouattara, représentant le ministère de la Santé, a ébauché les attentes du gouvernent en matière d’investissements.  

Les projets du ministère de la Santé sont de « substituer d’ici à 2030 tous les produits de santé importés en Côte d’Ivoire à hauteur de 30% » grâce à une production locale de tous les produits de la santé, a-t-il renseigné.  

« On ambitionne de fabriquer tout ce qui rentre dans le système de la Couverture maladie universelle », un projet social du gouvernement visant à permettre à la majorité de la population d’avoir une assurance santé, a-t-il dit. Seulement « 15 à 20% » de personnes bénéficient d’une assurance maladie en Côte d’Ivoire.

La vision du gouvernement ivoirien est de faire du pays un hub médical en Afrique de l’Ouest, tout en faisant passer de 6% à 30% d’ici à 2030 la production locale des médicaments fabriqués en Côte d’Ivoire.    

Pour le tourisme médical, le pays veut attirer plus de 200 milliards Fcfa de devises annuellement, ce qui devrait permettre au secteur du tourisme de contribuer à hauteur de 25% au PIB. Cela nécessite des plateaux techniques de pointe dans les centres hospitaliers.  

Le poids du continent africain dans l’industrie pharmaceutique mondiale est de 0,7%. Des investissements de plus en plus pointus sont nécessaires dans le domaine de la santé pour que l’Afrique qui regorge d’ailleurs d’abondantes plantes médicinales transforme son potentiel.

L’objectif du Cepici, selon sa directrice, était à travers ce panel de « capter des intentions d’investissement et des financements » concernant les projets contenus dans le Programme national de développement (PND 2021-2025) relatifs au secteur de la santé en Côte d’Ivoire.

Un programme ivoirien lauréat du Prix Afrique RSE Santé

Ce programme de santé dénommé Innov’ Keneya, a permis de développer des solutions pour la lutte contre le cancer, ainsi que le dépistage et le traitement de cette pathologie.Le prix a été décerné ce vendredi 2 décembre 2022 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, par Erick Maville, le directeur de l’ONG Santé en entreprise, organisateur du Forum Afrique RSE Santé et impact. Le trophée Afrique RSE a été remis dans la catégorie digitale et innovation.

Selon M. Erick Maville, ce prix remis dans le cadre du Forum Africa Santé Expo, s’intéresse à la manière dont les entreprises utilisent leur engagement sociétal pour investir dans des secteurs sociaux comme la santé, l’éducation et la lutte contre le changement climatique.

Le programme Innov’ Keneya a impliqué trois entités, notamment le Programme national de lutte contre le cancer, Roche et Impact Hub Abidjan. C’est la deuxième année qu’à lieu cette distinction, dont les projets soumis à un jury indépendant de huit membres sont sélectionnés selon des critères rigoureux. 

Le trophée Afrique RSE Santé 2022 a été réceptionné par le Prof. Innocent Adoubi, directeur du Programme national de lutte contre le cancer. Il a salué l’appui de Roche qui a permis depuis 2011 de mettre en place un système qui donne tous les deux ans la situation épidémiologique du cancer.  

« Cette situation épidémiologique nous permet de faire des plaidoyers pour que les décideurs politiques puissent s’y impliquer », a-t-il déclaré, relevant que cela a permis de mettre en place le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO).