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Covid-19 : un scientifique déplore la polémique sur le vaccin

Le professeur Moussa Baldé déplore la polémique créée autour du vaccin contre le nouveau coronavirus.Cet enseignant à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, souligne que plusieurs maladies ont éradiquées grâce à la vaccination.

« Depuis plusieurs décennies, le monde se vaccine. Ce n’est pas nouveau. Créer une polémique autour du vaccin, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas scientifique. Des maladies ont été éradiquée grâce aux vaccins », dit le Pr Baldé, par ailleurs président du Réseau des universitaires républicains (RUR, mouvance présidentielle).

Selon une enquête du Bureau de prospective économique (think tank public) sur la vaccination, 43,9% des Sénégalais ne sont pas prêts à se faire vacciner, évoquant, entre autres raisons, le risque de faire face à d’éventuels effets secondaires et la rapidité de fabrication des vaccins.

Mais dans un entretien avec APA, le professeur Moussa Baldé estime que « ce vaccin (anti-Covid-19) est une chance pour l’humanité, parce qu’elle est actuellement bouleversée, l’économie est à terre ».

Le Sénégal lance, ce 22 février 2021, sa campagne de vaccination. Pour ce faire, le président Macky Sall a réception, mercredi soir, un premier lot de vaccins de Sinopharm, constitué de 200.000 doses. Il a, dans la foulée, annoncé l’acquisition prochaine de 6.798.000 doses qui permettront d’entrer dans la phase de vaccination de masse

« L’urgence aujourd’hui, c’est la protection de notre personnel de santé qui est en première ligne dans la lutte contre la pandémie. C’est aussi la protection des personnes âgées de plus de 60 ans et de celles vivant avec une comorbidité. Ce sont ces trois catégories qui constituent les cibles prioritaires pour commencer la vaccination », a dit Macky Sall.

Zimbabwe: le VP Chiwenga premier vacciné contre la Covid-19

Le vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, est devenu la première personne à être vaccinée contre la Covid-19 dans le pays.Chiwenga, qui est également ministre de la Santé, a pris l’injection à l’hôpital Wilkins de Harare pour les maladies infectieuses au début d’une campagne de vaccination qui devrait permettre de vacciner plus de 60% de la population du Zimbabwe au cours des prochains mois.

Le pays a reçu cette semaine 200.000 doses du vaccin Sinopharm de la Chine et attend dans les prochaines semaines, plusieurs autres doses du géant asiatique et d’autres pays.

La première phase du programme de vaccination implique l’inoculation d’environ 50.000 agents de santé et des milliers d’autres agents de première ligne à haut risque, tels que le personnel de sécurité et les agents aux points d’entrée.

La phase cible également les personnes âgées et les groupes vulnérables, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

Ces derniers seraient suivis par des chargés de cours des collèges et universités et des enseignants, dans le cadre de la deuxième phase du programme de vaccination, tandis que le reste de la population serait pris en charge dans la phase finale.

L’objectif est de vacciner 22% de la population dans le cadre de la première phase, suivi de 18,4% dans la phase deux et de 18,4% dans la phase finale, « représentant ainsi sur un taux de vaccination de près de 60% de la population », a annoncé Mutsvangwa en début de semaine.

Covid-19: la BM accorde un prêt de 163,5 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire

La Banque mondiale a approuvé mercredi un accord de prêt d’un montant de 300 millions de dollars (163,5 milliards Fcfa) de l’Association internationale de développement (IDA) en faveur de la Côte d’Ivoire pour soutenir la riposte à la Covid-19 et la relance du secteur privé, selon un communiqué de l’institution.

Cet appui budgétaire vise à « soutenir des réformes » et promouvoir une reprise économique durable, en plus de renforcer les mesures déjà en place pour accompagner les ménages, les entreprises impactés par la pandémie, et à renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques et des fonds d’urgence Covid-19.

« La pandémie de Covid-19 continue d’affecter des vies et l’économie du pays. Cette opération vient renforcer le soutien de la Banque mondiale aux mesures de riposte entreprises par le gouvernement pour sauver des vies, venir en aide aux plus défavorisés et soutenir les entreprises à faire face aux impacts de la crise », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.

« Cette opération soutient également les réformes adoptées par le gouvernement pour stimuler l’investissement et ainsi contribuer à une reprise des activités économiques et à une croissance inclusive et durable », a fait savoir la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Ce fonds devrait notamment permettre de faire des reformes structurelles sur l’accès au foncier avec la numérisation du système foncier et l’accélération de la procédure de délivrance des Arrêtés de Concession Définitive (ACD) ; des garanties de crédits aux PME à travers la création d’un Fonds de garantie de crédits aux petites et moyennes entreprises, avec l’appui de la Société financière internationale (IFC) ; la gestion transparente de la dette.

En vue d’aider les pays à faible revenu et intermédiaire à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie de Covid-19, la Banque a approuvé une enveloppe de 12 milliards de dollars  pour aider les pays à assurer l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements anti-Covid et à renforcer leurs systèmes de vaccination.

Ces financements s’inscrivent dans le cadre plus large de la réponse déployée par le Groupe de la Banque mondiale face à la pandémie, qui aide actuellement plus de 100 pays à renforcer leurs systèmes de santé, protéger les ménages les plus pauvres et installer les conditions propices à la préservation des moyens de subsistance et de l’emploi pour les populations les plus durement touchées.

Fondée en 1960, l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis.

L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique.

Gestion du coronavirus: l’action des «think tanks» magnifiée

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott magnifie la contribution des « Thinks tanks » dans la gestion de la pandémie du coronavirus.« C’est pour moi l’occasion de remercier les « Think Tanks » (laboratoires d’idées) au Sénégal pour leur remarquable contribution qui a permis un meilleur ciblage de l’action publique. C’est pour dire qu’à côté du travail gouvernemental, l’expertise des chercheurs a été mobilisée dans le cadre de consultations. Leurs conseils et recommandations ont véritablement aidé à la prise de décisions. Cela prouve si besoin est, que l’Afrique n’est pas en reste dans la réflexion mondiale sur la pandémie et ses effets », a dit notamment M. Hott.

Il ouvrait la journée, mardi, internationale des « Think tanks », organisée en ligne par le Réseau sénégalais des « Think Tanks » (SEN-RTT). Le thème de cette année portait sur « La contribution des Think Tanks sénégalais dans la gestion de la pandémie de COVID 19 ».

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le ministre Amadou Hott a souligné que la participation des chercheurs dans la gestion de la Covid-19 « n’est pas surprenant, au regard de l’engagement patriotique des différentes composantes qui leur permet de jouer un rôle de premier plan dans la production de connaissances et d’évidences scientifiques ».

« Face aux incertitudes sur la fin de la pandémie, le Gouvernement a pris la décision d’assurer une relance durable de l’économie en procédant à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE). Ce processus qui a été mené de manière inclusive en prenant en compte les contributions d’universitaires, de chercheurs et autres a été sanctionné par la mise en place du Plan d’Actions Prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) », a-t-il indiqué.

Selon Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), avec la pandémie du coronavirus, les décideurs politiques n’ont jamais été autant à l’écoute de la recherche, notamment scientifique.

« Ce qui constitue une chance mais aussi un énorme défi. (…) C’est conscient de nos responsabilités, au-delà de la commande, que nous avons décidé de consacrer notre journée à l’évaluation de notre contribution et à recueillir les attentes du gouvernement, de la société civile et du secteur privé », a dit Dr Bâ.

Il a ajouté qu’avec la pandémie, le monde découvre et attend avec impatience l’avis des scientifiques pour décider de la marche à suivre.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne 200.000 doses du vaccin chinois

Les deux cents mille doses en provenance de la Chine seront réceptionnées cet après-midi par le président Macky Sall.Le Sénégal franchit un nouveau cap dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus. Le pays va en effet recevoir ses premières doses de vaccins anti-covid-19 achetées pour 2,2 milliards de FCFA à l’entreprise pharmaceutique Sinopharm.

Le pays a déjà reçu, il y a deux semaines, 117 réfrigérateurs, 7 chambres froides et 8 congélateurs pour la conservation des vaccins contre la Covid-19.  Ces équipements sont déployés sur toute l’étendue du territoire. Ces appareils, réceptionnés sont homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et permettent de conserver les vaccins entre 2° et 8° degrés.

A en croire le journal Le Soleil qui donne l’information, de fermes décisions ont été données, en conseil des ministres, pour le démarrage effectif de la vaccination avant la fin du mois de février. Les personnes âgées, les sujets ayant une comorbidité et le personnel soignant seront les cibles principales de cette première campagne de vaccination.

Depuis mars 2020, le Sénégal a comptabilisé 31.771 cas dont 26.095 guéris, 769 décédés et 4.906 patients sous traitement dans les structures dédiées ou à domicile.

Zimbabwe : inclure les journalistes dans la priorité de vaccination

Un organisme de surveillance des médias a appelé le gouvernement zimbabwéen à inclure les journalistes parmi les premiers groupes prioritaires du programme de vaccination contre la Covid-19.« Les journalistes, ainsi que d’autres groupes prioritaires essentiels, sont des travailleurs de première ligne qui doivent être privilégiés, étant donné le rôle essentiel qu’ils jouent pour tenir la nation informée des développements et des mesures prises par le gouvernement pour contenir la pandémie de Covid-19 », a déclaré l’Institut.

Il a noté qu’en vertu de leur rôle fondamental et normatif d’information et d’éducation, les médias sont essentiels à la couverture du déploiement de la vaccination, qui doit commencer le 18 février, les travailleurs de la santé et le personnel de sécurité étant prioritaires.

« Les journalistes sont des travailleurs de première ligne qui risquent leur vie lorsqu’ils collectent et diffusent des informations, d’où la nécessité de donner la priorité à leur santé et à leur sécurité ».

« Les médias ne peuvent donc pas être laissés de côté pour un examen ultérieur car les journalistes feront des reportages en première ligne au fur et à mesure que le pays procède à la vaccination des groupes essentiels identifiés pour recevoir les premiers vaccins », a déclaré MISA Zimbabwe.

Il a appelé le gouvernement à travailler en étroite collaboration avec la Commission des médias du Zimbabwe, les médias et les organisations représentatives des médias sur la meilleure façon de mettre en œuvre la vaccination des journalistes car ils sont une composante essentielle des secteurs et des groupes qui ont été déclarés services essentiels.

L’appel de MISA Zimbabwe fait suite à l’annonce récente du gouvernement zambien selon laquelle les journalistes seraient parmi les premiers bénéficiaires des vaccins Covid-19 à leur arrivée dans le pays.

Ebola : six pays placés en « alerte urgente »

Après l’apparition de foyers du virus Ebola en République démocratique du Congo (RDC) et en Guinée, six pays sont en « alerte urgente ».L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut éviter, avec cette mesure, le spectre d’une autre crise épidémique.

« Nous avons déjà alerté les six pays voisins, y compris bien sûr la Sierra Leone et le Liberia (pays voisins de la Guinée), et ils agissent très rapidement pour se préparer et être prêts et pour rechercher toute infection potentielle », a déclaré, hier mardi, Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.

Toutefois, elle n’a pas précisé les autres pays, en plus de Freetown et Monrovia.

La RDC est frontalière de huit pays : l’Angola, le Burundi, l’Ouganda, la République centrafricaine, la République du Congo, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Zambie. De son côté, la Guinée a cinq frontières terrestres : la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Sénégal, ainsi que le Libéria et la Sierra Leone, les deux pays les plus proches de la Guinée forestière.

Selon l’OMS, à quelques jours d’intervalle, des cas d’infection au virus Ebola sont réapparus en RDC et en Guinée. La Guinée compte dix cas suspects et trois personnes sont déjà mortes du virus depuis le début de cette nouvelle épidémie.

« Nous savons maintenant qu’il y a 7 cas (3 confirmés, 4 probables) en Guinée et que 3 d’entre eux sont morts », a ajouté la porte-parole de l’OMS, précisant : « Nous avons identifié 115 contacts et la majorité d’entre eux, soit 109, ont été retrouvés. Les contacts sont à Nzérékoré (dans le sud-est du pays) mais aussi à Conakry, la capitale guinéenne ».

L’OMS soutient les autorités guinéennes dans la mise en place de structures de traitement pour la recherche des contacts et pour accélérer la réponse.

Du côté de l’Est de la RDC, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU a déjà identifié 300 contacts.

« Nous avons également une épidémie en cours au Nord-Kivu, il n’y a aucun lien entre les deux. Nous n’avons vu aucune preuve d’un quelconque lien. Mais elles se poursuivent en même temps », a fait savoir Dr Harris.

Si la RDC et la Guinée sont distantes de plusieurs milliers de kilomètres, excluant a priori tout lien entre ces événements concomitants, ce retour d’Ebola, a suscité l’inquiétude surtout en Afrique de l’Ouest.

« Les épidémies en Guinée et en République démocratique du Congo sont totalement indépendantes, mais nous sommes confrontés à des défis similaires dans les deux cas », avait d’ailleurs déclaré lundi dernier, Dr Tedros, Directeur général de l’OMS lors de sa conférence bi-hebdomadaire virtuelle.

Provoquant une fièvre brutale, des maux de tête, des vomissements et diarrhées, le virus Ebola a été identifié pour la première fois en 1976 au Zaïre, l’actuelle RDC. La fin de la onzième épidémie dans ce pays, qui a causé la mort de 55 personnes sur 130 cas recensés dans la province de l’Equateur (nord-ouest), a été déclarée le 18 novembre dernier.

L’épidémie guinéenne partie en décembre 2013 de la Guinée forestière s’était ensuite propagée au Libéria et en Sierra Leone voisins. Elle s’était éteinte en 2016 ayant provoqué plus de 28.000 cas, dont plus de 11.000 morts.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre 04 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, quatre nouveaux décès de la Covid-19, annonce le ministère de la Santé et de l’hygiène publique dans son rapport quotidien transmis à APA.

Selon ce rapport, la Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, 130 nouveaux cas de Covid-19 sur 2390 échantillons prélevés soit 5,4% de cas positifs, 157 personnes guéries et 04 décès.

 Ainsi, à la date du 16 février 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 31 365 cas confirmés dont 29 603 personnes guéries, 179 décès et 1 583 cas actifs.

Rappelant que le virus de la Covid-19 circule encore  «activement » dans le pays, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé recommande à toute la population le port de masque dans les lieux publics et les transports en commun.

Depuis quelques semaines, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire avec quasiment un ou des décès chaque jour.

Covid-19 : l’Afrique du Sud se tourne vers le vaccin Johnson & Johnson

Face à l’inefficacité du vaccin AstraZeneca, l’Afrique du Sud se tourne vers le vaccin américain Johnson & Johnson.L’Afrique du Sud, qui a suspendu l’utilisation des vaccins contre le coronavirus AstraZeneca en raison de leur faible efficacité contre une variante mutante identifiée pour la première fois dans le pays, a acquis les doses de Johnson & Johnson pour vacciner ses agents de santé à partir de cette semaine, a confirmé mardi l’Association médicale sud-africaine (SAMA).

Le vaccin J&J, qui aurait une meilleure efficacité à 85% contre la variante sud-africaine, sera lancé mercredi dans divers hôpitaux et cliniques dans le cadre de l’exercice initial visant à renforcer les travailleurs de première ligne du pays, a déclaré la SAMA.

Selon l’association, les deux tiers du vaccin J&J seront mis à la disposition des hôpitaux du secteur public, tandis que le reste sera fourni aux cliniques privées.

L’Afrique du Sud a décidé de vacciner d’abord les travailleurs de la santé avant le reste de la population, a déclaré le ministre de la Santé Zweli Mkhize.

Quant au vaccin AstraZeneca suspendu, Pretoria a décidé de partager son million de doses avec les autres États membres de l’Union africaine, a indiqué mardi un rapport de presse citant un responsable du ministère de la Santé.

Af’Sud : vers une suppression des aides aux impactés de la Covid-19

Le président Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que son gouvernement mettrait fin bientôt aux aides aux entreprises frappées par la Covid-19.Le gouvernement sud-africain a déboursé plusieurs millions de dollars à la fois pour les petites entreprises et aux travailleurs mal payés pour les protéger des difficultés économiques provoquées par les mesures de confinement et les restrictions liées à la pandémie.

« Le programme d’aide sociale et économique que nous avons présenté en avril de l’année dernière est la plus grande intervention de ce type dans notre histoire », a déclaré Ramaphosa dans son message hebdomadaire à la nation.

Selon Ramaphosa, les mesures de secours fournies par son gouvernement n’étaient pas viables, car on assistait à une montée en flèche de la dette du pays, en raison des mauvaises performances de l’économie.

Il a estimé que l’aide humanitaire ne visait qu’à fournir une base solide pour la reprise, ajoutant que les entreprises devraient trouver des moyens innovants pour préserver les emplois et assurer leur durabilité et leur rentabilité à long terme.

Le président a déclaré que son gouvernement ne fournirait désormais de financement qu’aux petites entreprises de tous les secteurs jusqu’à la mi-mars, tandis que les subventions spéciales Covid-19 des citoyens ordinaires ne seraient prolongées que pour les trois prochains mois.

Il a appelé les bénéficiaires à se préparer aux temps difficiles à venir, car l’économie était encore loin de se redresser, alors que la pandémie connaissait une deuxième vague.

«Aucun cas d’Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire» (Ministre)

Aucun cas de maladie à virus Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire, a assuré le gouvernement ivoirien dans une déclaration transmise lundi à APA, annonçant une série de mesures pour réduire le risque de propagation transfrontalière de cette maladie qui a fait déjà 03 morts en Guinée.

«Le Gouvernement de Côte d’Ivoire, face à la menace sanitaire importante pour notre pays à cause du risque de propagation transfrontalière de l’épidémie de maladie à virus Ebola voudrait rassurer les populations qu’aucun cas d’Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire», a indiqué Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique au nom de l’exécutif ivoirien.

 Le dispositif actuel de lutte contre la Covid-19 demeure et restera opérationnel pour la lutte contre la maladie à virus Ebola sous la coordination du Comité technique de veille, a ajouté Dr Aka Aouélé.

Par ailleurs, il a annoncé plusieurs mesures prises par le gouvernement ivoirien pour réduire le risque de propagation transfrontalière de la maladie à virus Ebola.

Au nombre de celles-ci, la réactivation du Centre des opérations d’urgence en santé publique en mode lutte contre Ebola avec la désignation d’un gestionnaire d’incident, l’actualisation du plan national de préparation et de réponse à la maladie à virus Ebola avec la mise en fonction du Centre de traitement Ebola (CTE) de Man.

La mise en mission des directions régionales de la santé surtout dans les zones frontalières (Man, Guiglo, Odienné, San-Pedro) pour renforcer la surveillance à base communautaire pour la détection rapide des cas suspects de maladie à virus Ebola, la réactivation des comités de vigilance sanitaire des villages des localités frontalières, le renforcement de la surveillance des fièvres hémorragiques dans les établissements sanitaires et le maintien et le renforcement du contrôle sanitaire aux points d’entrée (Aéroports, ports, frontières terrestres), figure également sur la liste des mesures prises.

L’exécutif ivoirien a également appelé les populations à se rendre immédiatement à l’hôpital en cas de fièvre, maux de tête, saignements pour bénéficier d’une prise en charge précoce, à éviter de se serrer les mains et de faire des accolades et à limiter les mouvements transfrontaliers avec les zones affectées par la maladie à virus Ebola.

Le gouvernement ivoirien insiste sur la  stricte nécessité  de respecter toutes ces mesures  « si nous voulons être épargnés de la maladie à virus Ebola». 

Dimanche dernier, le gouvernement guinéen a déclaré une épidémie de maladie à virus  Ebola à Gouecké dans la préfecture de N’zérékoré, localité qui partage une frontière avec l’ouest de la Côte d’Ivoire. A l’issue des premières investigations, l’exécutif guinéen dit avoir dénombré sept cas dont trois décès.

Covid-19 : le Zimbabwe réceptionne 200.000 doses de vaccin

Le Zimbabwe a reçu sa première livraison du vaccin chinois Sinopharm contre la Covid-19.Le Zimbabwe a réceptionné lundi de 200.000 doses de vaccin contre la Covid-19 données par le gouvernement chinois. Désormais, le pays attend désormais la réception des 600.000 autres doses achetées au même pays.

Le vice-président et ministre de la Santé, Constantino Chiwenga, a reçu les vaccins à l’aéroport international Robert Gabriel Mugabe lundi matin. Il était accompagné de l’ambassadeur de Chine au Zimbabwe, Guo Shaochun.

L’ambassadeur devrait remettre officiellement les vaccins au président Emmerson Mnangagwa dans le courant de la journée de lundi. Un autre lot de 600.000 vaccins fabriqués par Sinopharm est attendu dans le pays d’ici début mars, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

La première priorité du programme de vaccination serait accordée au personnel de santé et de sécurité, aux personnes âgées, aux personnes souffrant de morbidité et au personnel des postes frontières.

Covid-19 : réouverture des mosquées et hôtels en Algérie

Le pays enregistre une tendance à la baisse des cas de contaminations.L’Algérie allège ses mesures de restrictions anti coronavirus. Le gouvernement algérien a décidé de rouvrir dimanche les mosquées et les hôtels suite à une baisse des cas de Covid-19. Ces mesures annoncées par les services du premier ministre, s’appliqueront aujourd’hui (lundi) selon les services du Premier ministre.

Le gouvernement lève également la limitation des activités des cafés, restaurants et fast food à condition de fermer à 21h 00 locales et de ne proposer que des plats ou des boissons à emporter.

Toutefois, le couvre-feu de 22h 00 à 05h 00 est reconduit pour 15 jours dans 19 des 48 wilayas (préfectures), où il est encore en vigueur, dont Alger et Blida.

Malgré ces allégements, le gouvernement algérien reste vigilant puisque tous les rassemblements,  mariages, circoncisions mais aussi manifestations politiques,  demeurent interdits.

Ebola refait surface en Guinée

Le virus Ebola a déjà tué quatre personnes en région forestière d’où était partie la pire épidémie de l’histoire en 2013, a indiqué samedi le ministre guinéen de la Santé.C’est la première résurgence de la maladie en Afrique de l’Ouest depuis 2016. En effet, depuis cette date, plus aucun décès n’avait été enregistré en Guinée. Le pays espérait alors avoir terminé avec cette épidémie qui avait causé des milliers de morts entre 2013 et 2016. Mais la voilà de retour.

« Une infirmière de Gouéké est tombée malade vers la fin du mois de janvier. Elle est décédée entre le 27 et le 28 janvier et a été inhumée le 1er février à Gouéké », a indiqué le directeur de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), le Dr Sakoba Keïta, cité par des médias locaux.

« Parmi ceux qui ont participé à l’enterrement, huit personnes ont présenté des signes : diarrhées, vomissements et saignements. Trois d’entre eux sont décédés et quatre autres sont hospitalisés à Nzérékoré (la plus grande ville de la Guinée forestière) », a-t-il ajouté. A l’en croire, un patient s’était enfui. Il a finalement été retrouvé et  hospitalisé à Conakry.

Le patron de l’ANSS et le ministre de la Santé ont tous les deux indiqué que les prélèvements analysés par un laboratoire mis sur pied par l’Union européenne à Guéckédou, dans la région, avaient détecté la présence du virus Ebola. Les résultats d’analyses complémentaires sont attendus dans les prochaines heures.

« Nous avons pris toutes les dispositions, une équipe d’alerte est sur place pour identifier les cas contacts », a dit le ministre de la Santé, Rémy Lamah, en soulignant qu’il n’y avait « pas eu de résurgence depuis 2016 ».

« Je suis inquiet en tant qu’humain, mais je reste serein car on a géré la première épidémie et la vaccination est possible », a-t-il ajouté. Une réunion de crise pour évaluer la situation est prévue ce dimanche.

Partie en décembre 2013 de Guinée forestière, avant de se propager au Liberia et à la Sierra Leone voisins, l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest s’était achevée en 2016 après avoir atteint 10 pays, dont l’Espagne et les Etats-Unis. Elle avait causé plus de 11.300 morts pour quelque 28.600 cas recensés, dont plus de 99 % en Guinée (2.500 morts), au Liberia et en Sierra Leone.

Covid-19/Vaccins: cinq millions $ de la BM pour le Cabo Verde

La Banque mondiale a approuvé un financement supplémentaire de 5 millions de dollars au Cabo Verde afin d’assurer un accès abordable et équitable aux vaccins contre la Covid-19.Le Cabo Verde bénéficie de la première opération financée par la BM en Afrique pour soutenir les plans de vaccination nationaux anti-Covid-19 et contribuer à l’achat et la distribution de vaccins conformément au mécanisme COVAX.

Ce financement supplémentaire permettra aux autorités caboverdiennes d’acheter et de distribuer plus de 400 000 doses de vaccin, ainsi que des équipements de protection individuelle, notamment des masques, et d’autres fournitures médicales essentielles pour garantir une campagne de vaccination efficace.

Le projet financera également des équipements pour la chaîne du froid et le transport des vaccins et il s’attachera à améliorer les infrastructures sanitaires dans le but de rouvrir le pays au tourisme. Cet appui s’inscrit dans la continuité de l’aide apportée dans le cadre du projet d’intervention d’urgence COVID-19 à Cabo Verde.

« Alors qu’une deuxième vague de coronavirus touche durement les populations et les économies africaines, entraînant la fermeture des écoles et des entreprises, nous intensifions nos efforts pour aider les pays à acheter et à distribuer des vaccins, des tests et des traitements, et à renforcer leurs systèmes de vaccination », explique Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.

« Cabo Verde a une longue expérience des campagnes de vaccination et est bien préparé pour commencer à vacciner ce mois-ci. Il s’agit d’une étape cruciale pour assurer l’avenir de la population du pays, rétablir l’emploi et relancer une industrie du tourisme frappée de plein fouet par la pandémie », poursuit le responsable de la BM.

La crise de la COVID a ébranlé l’économie caboverdienne, dont le PIB devrait enregistrer une contraction de 11 % en 2020. Dans ce petit État insulaire situé au large de l’Afrique de l’Ouest, les arrivées de touristes ont chuté de 70 % en 2020, le chômage a atteint près de 20 % et le taux de pauvreté a plus que doublé, passant de 20 % à 45 %. Si les deux tiers des décès surviennent chez les plus de 65 ans, les jeunes actifs sont les plus touchés économiquement par le virus.

« Après plusieurs mois de travail intensif et d’étroite collaboration, nous sommes très heureux que la Banque mondiale ait approuvé ce financement supplémentaire pour aider Cabo Verde à acheter et à distribuer des vaccins contre le virus de la COVID-19 », s’est réjoui le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Olavo Avelino Garcia Correia.

« Ce financement vient compléter les mesures de grande envergure que le Cabo Verde a rapidement mises en place dès le début de la pandémie. À présent, nous avons hâte de vacciner la population au plus vite afin de pouvoir relancer la croissance économique en mettant l’accent sur la diversification et la résilience », a-t-il ajouté.

Dans la perspective du plan de vaccination national contre la COVID-19, les autorités de Cabo Verde ont réalisé, avec l’aide de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), une évaluation de l’état de préparation du pays au déploiement des vaccins.

Cet exercice a montré que les préparatifs étaient bien engagés, que le cadre juridique et le processus d’identification de la population cible étaient en place, et que Cabo Verde pouvait désormais bénéficier de la garantie de marché du mécanisme COVAX afin de procéder à l’achat de vaccins.

Côte d’Ivoire: la vente de Fervex reste en vigueur (régulateur)

La vente de la spécialité Fervex adulte sans sucre, granulés pour la solution buvable en sachet reste en vigueur en Côte d’Ivoire, selon une note de rectification de l’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique (AIRP) qui annule le précédent avis d’arrêt de commercialisation de ce médicament.

« L’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique (AIRP) annonce que l’avis d’arrêt de commercialisation de la spécialité Fervex adulte sans sucre, granulés pour la solution buvable en sachet est annulé », indique la note de rectification.

Dans une note précédente, le régulateur avait émis un avis d’arrêt de commercialisation, expliquant que cet arrêt résultait d’une « investigation préliminaire menée suite à la détection d’une valeur hors spécialisation observée durant les essais de stabilités annuels sur le lot T4705 ».

Selon l’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique « il s’agit plutôt d’un arrêt temporaire de la fabrication et de la libération des lots du médicament par le fabricant pour tous les marchés, depuis le 7 décembre 2020 ».

« Les lots de Fervex adulte sans sucre, granulés pour la solution buvable en sachet présents sur le marché sont antérieurs à cet arrêt temporaire de fabrication. Par conséquent, la distribution et la commercialisation du produit en Côte d’Ivoire sont toujours en vigueur », conclut la note.

Covid-19 : l’UA et l’OMS défendent le vaccin AstraZeneca

Les experts africains et onusiens plaident en faveur du vaccin anti-Covid-19 AstraZeneca après sa suspension par l’Afrique du Sud.Le Centre de contrôle des maladies (CDC) de l’Union africaine a exhorté jeudi les États africains qui ne sont pas confrontés à la variante sud-africaine du nouveau coronavirus, Covid-19, à poursuivre le déploiement de leurs programmes de vaccination en utilisant le vaccin commercialisé par la firme britannique AstraZeneca.

Le CDC Afrique a fait cette déclaration suite à la suspension par l’Afrique du Sud de sa campagne de vaccination utilisant le vaccin AstraZeneca, affirmant que l’efficacité de ce dernier était très faible contre la variante mutante officiellement connue sous le nom de 501Y.V2.

Pretoria s’est maintenant tourné vers l’utilisation d’un vaccin développé par le laboratoire américain Johnson & Johnson, qui aurait une meilleure efficacité contre cette variante.

Quant au reste des pays africains qui avaient signalé la circulation de la variante sud-africaine 501Y.V2, ils devraient accélérer leur préparation pour introduire tous les vaccins qui ont reçu une autorisation d’utilisation d’urgence, a déclaré jeudi aux journalistes le directeur du CDC Afrique, John Nkengasong.

« Il faut prendre en considération l’efficacité du vaccin contre la variante 501Y.V2 », a déclaré M. Nkengasong.

La branche africaine de l’Organisation mondiale de la santé a également conseillé aux États africains de continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca dans leurs programmes de déploiement contre la pandémie.

Le directeur de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a déclaré que le vaccin AstraZeneca devrait être largement déployé – même dans les pays où la variante pourrait réduire son efficacité.

Elle a déclaré lors d’une conférence de presse jeudi que les interactions avec les pays voisins de l’Afrique du Sud ont montré qu’ils étaient « particulièrement touchés » par la décision soudaine de Pretoria de suspendre l’utilisation d’AstraZeneca quelques jours seulement après avoir reçu un million de doses du vaccin en provenance de l’Inde.

Le vaccin AstraZeneca conçu par l’Université d’Oxford serait beaucoup moins cher que les autres médicaments contre la Covid-19 actuels, et fait partie des stocks de l’OMS dans le dispositif onusien pour distribuer les vaccins aux pays défavorisés, Covax, qui doit fournir des vaccins abordables à 145 pays.

Côte d’Ivoire: arrêt temporaire de la commercialisation de Fervex

La commercialisation du médicament Fervex adulte sans sucre, granulés pour la solution buvable en sachet a été temporairement arrêtée en Côte d’Ivoire, a appris APA, jeudi, de source officielle sur place.

Selon note d’information adressée aux professionnels de santé par l’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique ( AIRP), la décision a été prise en accord avec le Laboratoire UPSA SAS.

Le document signé par Dr Assane Coulibaly, explique que cet arrêt de commercialisation résulte d’une investigation préliminaire menée suite à la détection d’une valeur hors spécification observée durant les essais de stabilités annuels sur le lot T4705. Par conséquent, conclut la note, le visa d’enregistrement N°E-94-0112 est abrogé.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre 4 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré mercredi 166 nouveaux cas de Covid-19 sur 3187 échantillons prélevés, soit 5,2% de cas positifs, 296 personnes guéries et quatre décès, a annoncé le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique dans son rapport quotidien sur cette maladie.

Selon ce rapport, à la date du 10 février 2021, la Côte d’Ivoire qui a enregistré ces dernières semaines une résurgence de cas de cette maladie, compte 30 240 cas confirmés de Covid-19 dont 28320 personnes guéries. Le pays enregistre également 169 décès et 1751 cas actifs. 

Rappelant par ailleurs, que le virus de la Covid-19, « circule activement » encore en Côte d’Ivoire, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique recommande à la population, le port du masque dans les lieux publics  « pour stopper la transmission du virus ».

Présentation à Abidjan d’un livre blanc de la société civile contre la Covid-19

La société civile ivoirienne a présenté mardi à Abidjan un livre blanc contenant les différentes actions menées par ses membres pour lutter contre la pandémie de la Covid-19 en Côte d’Ivoire en concertation avec les pouvoirs publics, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ce document réalisé par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), la Fédération nationale des organisations de santé en Côte d’Ivoire (FENOSCI) et Caritas Côte d’Ivoire, s’inscrit dans le cadre de Leadership et initiatives des acteurs non étatiques (LIANES 2), un projet financé par le Fonds européen de développement qui vise entre autres à renforcer la participation des Organisations de la société civile ( OSC) aux politiques publiques.

 Selon Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de la CSCI, ce livre blanc qui résume les actions de près de 170 OSC, porte sur la contribution de la société civile ivoirienne dans la lutte contre la Covid-19. 

« Il en ressort que 81% des associations enquêtées ont mené des actions de prévention contre la Covid-19. Parmi celles-ci, 96% ont mené des actions d’information et de sensibilisation aux gestes barrières, 54% ont distribué des gels hydroalcooliques et 33% ont distribué des vivres», a, entre autres expliqué M. Kouma.

Par ailleurs, il a indiqué que la CSCI a aussi mis en place un plan d’actions de mobilisation de ressources pour lutter contre la Covid-19. Pour sa part, Solange Koné, la présidente de la FENOSCI a soutenu que  « nos initiatives ont connu un moment d’irrespect  » estimant que le travail de sensibilisation doit continuer contre la Covid-19. 

« On ne peut pas dire que nos objectifs sont atteints. Il y a eu un relâchement des populations dans le respect des mesures barrières à un moment donné. Nous devons continuer les activités de sensibilisation à l’endroit de la population  », a-t-elle ajouté.

A la date du 08 février 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré 29967 cas confirmés de Covid-19 dont 28186 personnes guéries, 165 décès et 1616 cas actifs.

Malawi : malgré des doutes, les vaccinations se poursuivent avec AstraZeneca

Le gouvernement du Malawi a décidé de poursuivre ses projets d’importation du vaccin Oxford-AstraZeneca, malgré les inquiétudes quant à son efficacité contre une variante plus puissante du corinavirus, a déclaré lundi soir le ministre de la Santé, Khumbize Chiponda.Selon Chiponda, le Malawi va poursuivre ses plans d’acquisition du vaccin, au lendemain de la décision de l’Afrique du Sud d’annoncer la suspension de son programme de vaccination, après que de nouvelles recherches ont montré que le vaccin AstraZeneca offrait une protection minimale contre la nouvelle souche de Covid-19, actuellement en circulation en Afrique australe. .

« Nous continuons comme prévu », a ajouté Chiponda. Le pays s’attend à recevoir son premier envoi de vaccin à la fin du mois de février, pour un déploiement en mars. Il comprend 1,5 million de doses.

Selon les dernières données, le vaccin Oxford-AstraZeneca a protégé trois personnes sur quatre contre les variantes de la première vague, alors qu’il protège une personne sur quatre du nouveau variant de la deuxième vague.

La nouvelle variante de Covid-19, scientifiquement connue sous le nom de SARS-CoV-2 501Y.V2, est très courante en Afrique du Sud et dans les pays voisins.

A ce jour, le Malawi a confirmé 27.422 cas de Covid-19, dont 874 décès.

Covid-19: la Côte d’Ivoire commence la semaine avec 3 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire qui fait face depuis quelques semaines à une recrudescence de cas de Covid-19, a enregistré lundi 142 nouveaux cas, 205 personnes guéries et 03 décès, a appris APA de source officielle. 

« Le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce lundi 8 février 2021, 142 nouveaux cas de Covid-19 sur 1 845 échantillons prélevés soit 7,7 % de cas positifs, 205 guéris et 3 décès », indique un communiqué de ce département ministériel transmis à APA. 

Ainsi à la date du 8 février 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 29 967 cas confirmés dont 28 186 personnes guéries, 165 décès et 1616 cas actifs.

 Pour ce faire, le ministre de la Santé et de l’hygiène Publique, Eugène Aka Aouélé, a rappelé à toute la population la nécessité du  port de masque dans les lieux publics et les transports en commun pour stopper la transmission du virus.

Niamey : le centre national de lutte contre le cancer bientôt doté d’une ‘’maison de vie’’

La première dame Dr. Lalla Malika Issoufou, présidente de la fondation Tattali Iyali a procédé, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le cancer le jeudi 04 février 2021, à la pose de la première pierre de la ‘’maison de vie’’ au centre national de la lutte contre le cancer (CNLC) de Niamey.

Cette ‘’maison de vie’’ va permettre de mettre à la disposition du CNLC une cinquantaine de chambres dont certaines pour deux patients, avec des compartiments socio-sanitaires connexes.

Elle offrira également aux hommes, femmes et enfants qui souffrent du cancer, un cadre d’accueil digne afin qu’ils puissent y séjourner dans des meilleures conditions pendant leur prise en charge.

A cette occasion, la présidente de la fondation Tattali Iyali a appelé à ‘’une forte coalition, une alliance élargie et un partenariat solide entre le gouvernement, le secteur privé, la société civile et les communautés pour gagner le combat et sauver des vies’’ avant d’offrir une centaine de kits alimentaires et des pagnes aux patients du centre national de la lutte contre le cancer (CNLC).

Quant au directeur général du CNLC, Dr Malam Abari Moustapha, il n’a pas manqué d’exprimer toute ‘’sa gratitude aux bonnes fois qui ont soutenu la noble cause de la marraine de la lutte contre le cancer au Niger’’,

‘’Cette contribution de la fondation Tattali Iyali vient, ainsi, renforcer les efforts du gouvernement nigérien dans la lutte contre cette maladie, à travers le CNLC qui soulage les patients souffrant du cancer’’ a déclaré le directeur général.

Le Dr Malam Abari a poursuivi en annonçant que ’’le plateau technique de radiothérapie sera renforcé par l’acquisition imminente de l’accélérateur linéaire grâce à un financement de la banque islamique de développement et un partenariat technique de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEO)’’.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de la santé publique par Intérim, M. Ahmed Boto et les représentants des partenaires techniques et financiers, à savoir : la BID, L’ARCEP, l’UNFPA, et l’OMS.

Source : ANP

Covid-19/Vaccins: le Sénégal réceptionne 1117 réfrigérateurs

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a réceptionné, vendredi soir à Dakar, 1117 réfrigérateurs devant servir à conserver les vaccins contre la Covid-19.Ces équipements sont acquis par l’Etat en collaboration avec l’Alliance Gavi pour un montant de 3 milliards 50 millions F CFA.

 « Les réfrigérateurs sont homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et peuvent conserver des vaccins entre 2 et 8 degrés destinés aux postes de santé, aux dépôts des districts et de régions », a expliqué le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. 

Selon lui, à l’exception des régions de Thiès et Dakar (Ouest) qui auront chacune deux réfrigérateurs pouvant conserver jusqu’à -20 degrés, chaque région aura un réfrigérateur qui a les mêmes capacités de conservation.

 « Au niveau du dépôt central, le Sénégal dispose de sept chambres froides pour la conservation des vaccins entre 2 et 8 degrés, 1 chambre froide négative de -20 degrés et 8 congélateurs pouvant conserver à -20 degrés », a expliqué le ministre Abdoulaye Diouf Sarr.

Face à la deuxième vague de la Covid-19 qui secoue le Sénégal, le chef de l’Etat Macky Sall a demandé au Gouvernement de mettre en place une stratégie nationale de vaccination.

Zimbabwe : vers la vaccination de 60% de la population

Le Zimbabwe a finalisé un cadre national de déploiement du vaccin contre la Covid-19 et utilisera les 200.000 doses données par la Chine pour lancer son programme d’inoculation qui cible au moins 60% de la population, a déclaré le président Emmerson Mnangagwa.Dans un discours sur l’état de la nation diffusé à la télévision publique jeudi soir, M. Mnangagwa a déclaré que la stratégie nationale de vaccination du Zimbabwe « continuera à être guidée par les meilleures preuves scientifiques disponibles et que la sécurité de tous les Zimbabwéens restera une priorité ».

 « L’objectif initial est de vacciner au moins 60% de la population pour obtenir l’immunité collective », a-t-il déclaré.

 La première phase d’inoculation du vaccin verrait la priorité accordée aux travailleurs de première ligne tels que le personnel de santé et de sécurité, ainsi qu’aux personnes âgées et à celles souffrant de comorbidités.

 Il a rejeté les propos du ministre des Finances Mthuli Ncube, qui disait que les Zimbabwéens ordinaires seraient tenus de payer pour les vaccins.

 Dans une interview accordée à la chaîne de télévision publique en ligne, le Zimpapers Television Network, M. Ncube avait déclaré mercredi que seuls les travailleurs de la santé et les citoyens les plus vulnérables recevraient des vaccins gratuitement, les « simples citoyens » devant payer entre 2 et 7 dollars.

 Toutefois, Mnangagwa a déclaré que les vaccins seront financés par l’État et administré gratuitement. Il a remercié le gouvernement chinois pour le don de 200.000 doses du vaccin Sinopharm.

« Ce geste aimable vient s’ajouter aux nombreux dons, soutiens et interventions de la Chine depuis l’apparition du virus », a déclaré M. Mnangagwa. Le pays a jusqu’à présent enregistré 34.171 cas de Covid-19 et 1.288 décès depuis mars de l’année dernière.

Covid-19: l’Ethiopie lance la campagne «No Mask No Service»

L’Ethiopie a officiellement lancé la campagne nationale « No Mask No Service » (le masque ou rien) dans le cadre d’efforts visant à lutter contre la pandémie de coronavirus dans le pays.Cette mesure, qui sera effective dès mardi dans toutes les écoles du pays, est jugée d’une importance capitale pour freiner la propagation du virus dans les écoles et protéger ainsi le processus d’enseignement et d’apprentissage des perturbations dues à cette pandémie.

À cette occasion, les élèves sont invités à respecter la mesure de port de masque en dehors des écoles afin de protéger la communauté.

Le ministre d’état à l’Education, Haregua Mamo, a déclaré que la communauté avait fait preuve de négligence à l’égard des mesures contre la pandémie, car la propagation du virus s’intensifie de manière alarmante, et a appelé la communauté à s’en tenir aux gestes barrières.

Le ministère a indiqué que 106 nouveaux cas ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre de décès à 122.968 à l’échelle nationale.

L’Ethiopie, deuxième pays le plus peuplée d’Afrique, est l’un des pays les plus touchés par la Covid-19 en Afrique, après l’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie et l’Egypte.

Le pays a jusqu’à présent enregistré le plus grand nombre de cas Covid-19 positifs dans la région de l’Afrique de l’Est.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre six décès en trois jours

La Côte d’Ivoire qui connaît depuis quelques semaines une recrudescence de cas de Covid-19, a enregistré six décès en trois jours, soit deux décès par jour depuis dimanche, a constaté mardi APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Dans son rapport quotidien sur cette pandémie, le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a indiqué le pays a enregistré ce mardi 132 nouveaux cas de Covid-19, 229 guéris et 02 décès. 

Dimanche la Côte d’Ivoire a enregistré 221 nouveaux cas et 02 décès, quand le bilan de lundi faisait état de 76 nouveaux cas et 02 décès. Ainsi, à ce jour, le pays compte 28607 cas confirmés de Covid-19 dont 26724 guéries, 158 décès et 1725 cas actifs. 

Covid-19/Vaccins: la FIFA et l’OMS s’unissent pour l’accès équitable

La Fédération internationale de football association (FIFA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se liguent contre le coronavirus.Des stars du football feront la promotion de l’accès mondial équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic

« La FIFA s’associe à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour promouvoir la nécessité d’un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, et pour encourager chacun à continuer à appliquer au quotidien les mesures de santé publique salvatrices afin de prévenir la propagation du coronavirus et de protéger la santé », rapporte un communiqué publié sur le site internet de l’OMS visité mardi à APA.

Ainsi, parallèlement à la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2020, qui se tiendra au Qatar du 4 au 11 février 2021, la FIFA et l’OMS lancent une campagne de sensibilisation du public à laquelle participeront des stars du football. Cette campagne s’effectuera par la diffusion de messages à la télévision et dans les stades, afin de continuer à promouvoir le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19.

« Nous devons tous jouer le rôle qui est le nôtre dans la lutte contre le coronavirus. Nous appelons également la communauté internationale à unir ses forces (sous le hastag #ACTogether), et à garantir l’équité en matière d’accès aux vaccins, aux traitements et aux tests de diagnostiques dans le monde entier », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a affirmé que « le principe d’équité constitue le fondement du football et de tous les autres sports, et il doit en être de même en ce qui concerne la santé ». 

« En matière de lutte contre la Covid-19, a dit le patron de l’OMS, les règles sont simples : toutes les personnes exposées à un risque, dans tous les pays, doivent avoir un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic vitaux. En seulement neuf mois, le monde a mis en place ces trois lignes de défense efficaces contre la COVID-19. Mais notre objectif consiste désormais à assurer un accès équitable et à continuer à améliorer ces outils ».

Il a ajouté : « L’OMS est reconnaissante à la FIFA de s’être associée à des partenaires du secteur de la santé du monde entier en vue de promouvoir la nécessité d’une distribution équitable des outils nécessaires pour vaincre le coronavirus ».

Covid-19 : Ramaphosa réceptionne les premières doses de vaccin

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a réceptionné lundi à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg, le premier lot d’un million de doses de vaccin contre le coronavirus.Ramaphosa, le vice-président David Mabuza, le ministre de la Santé Zweli Mkhize et d’autres hauts fonctionnaires ont accueilli les médicaments contre la Covid-19, peu après leur arrivée en provenance de l’Inde.

Réfutant la désinformation concernant l’administration des vaccins, Ramaphosa a précisé qu’aucun Sud-africain ne serait obligé de prendre les injections.

Il a cependant déclaré que son gouvernement avait prévu que le premier million de vaccins serait destiné à vacciner les travailleurs de la santé, à un moment où le pays est en proie à une flambée d’infections alimentée par une nouvelle variante du coronavirus.

« Une fois que nous aurons terminé la vaccination des travailleurs de la santé, nous passerons à la deuxième phase de la stratégie nationale de vaccination qui comprendra les travailleurs essentiels, les personnes de plus de 60 ans et les personnes souffrant de comorbidités (autres maladies).»

La troisième phase du programme de vaccination ciblerait le reste de la population, a-t-il ajouté.

S’exprimant lundi soir à son retour de l’aéroport, Ramaphosa a également annoncé la levée de l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool, une décision saluée par l’industrie du tourisme et ses secteurs connexes, notamment les brasseries et les vignobles à travers le pays.

Ramaphosa a indiqué qu’une baisse du nombre de nouveaux cas de Covid-19 signifiait que le pays pourrait commencer à assouplir certaines des restrictions dans le cadre du confinement actuel qui est de niveau 3.

D’autres développements dans l’assouplissement des restrictions ont trait à la réduction du couvre-feu, l’allocation de seulement 50 personnes lors des rassemblements confessionnels à l’intérieur et la limitation à seulement 100 personnes lorsque les prières ont lieu à l’extérieur, a-t-il déclaré.

Les aventuriers en plein air devraient se réjouir de la réouverture de lieux publics comme les plages, les barrages, les fleuves, les parcs et les piscines publiques, comme annoncé par le président.

« Ces changements ont été rendus possibles par la réduction significative des admissions à l’hôpital dans toutes les provinces, réduisant la pression sur les lits et le personnel hospitalier », a conclu Ramaphosa.

Covid-19 : le Malawi va vacciner 20% de sa population

Le Malawi a acquis suffisamment de doses de vaccin contre la Covid-19 d’Oxford-AstraZeneca pour couvrir 20% de la population du pays, a déclaré le président Lazarus Chakwera.Dans une allocution télévisée, dimanche soir, le président Chakwera a dit que son gouvernement va recevoir les doses de vaccin d’ici fin février.

« Le premier lot de vaccins arrivera fin février en vue d’un déploiement en mars, en commençant par 20% de la population », a déclaré le dirigeant malawien.

Le programme de vaccination donnera la priorité aux personnels de santé, aux agents et aux personnes âgées et à celles souffrant de comorbidité.

« Les scientifiques locaux sont censés vérifier la sécurité du vaccin avant le programme de déploiement », a indiqué M. Chakwera.

Cette annonce intervient alors que le Malawi est confronté à une recrudescence des cas de Covid-19, avec 466 nouveaux cas et 15 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre cumulé de cas à 23.963 et 702 décès.