SANTE Archives - Page 20 sur 34 - Journal du niger

L’opposant ivoirien Toikeusse Mabri testé positif à la Covid-19

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, opposition), Abdallah Albert Toikeusse Mabri qui a récemment regagné la Côte d’Ivoire après deux mois de clandestinité, a annoncé vendredi avoir été positif à la Covid-19.

« Je suis au regret de vous annoncer que je viens d’être testé positif à la Covid-19… Je vous invite à respecter les gestes barrières pour vous protéger et protéger les autres », a écrit M. Mabri sur son compte officiel Facebook. Depuis quelques semaines, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire dont l’épicentre de la maladie reste Abidjan, la capitale économique ivoirienne. 

A la date du 28 janvier 2021, la Côte d’Ivoire comptait 27 694 cas confirmés de Covid-19 dont 25 542 personnes guéries, 151 décès et 2001 cas actifs.

Rwanda: levée des restrictions de l’UE sur les voyages non essentiels

Le Conseil de l’Union européenne (UE) a classé jeudi le Rwanda parmi les pays dont les voyageurs non essentiels sont autorisés à entrer dans les pays membres de l’UE.Parmi les critères sur lesquels un pays doit figurer sur la liste, on peut citer la situation épidémiologique et les mesures de confinement dans ce pays. La liste est revue et mise à jour toutes les deux semaines.

Outre le Rwanda, des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Corée du Sud et la Thaïlande, entre autres, ont également reçu le feu vert pour se rendre dans les pays membres de l’UE.

Bien que le Conseil recommande aux pays membres de l’UE de supprimer progressivement les voyages non essentiels vers les pays énumérés, les pays membres restent responsables de la mise en œuvre ou non de la recommandation.

Cependant, selon le Conseil, un Etat membre ne devrait pas décider de lever les restrictions de voyage pour les pays tiers non répertoriés, avant d’en avoir discuté de manière coordonnée.

En attendant, le Rwanda s’est classé jeudi 6ème parmi les pays qui ont le mieux géré l’épidémie de Covid-19, selon une nouvelle analyse.

L’indice de performance Covid, du Lowy Institute, un groupe de réflexion basé en Australie, a classé 98 pays et a révélé que des populations plus petites et des institutions capables étaient les facteurs les plus importants dans la gestion de la pandémie mondiale.

Le Rwanda est le seul pays africain parmi les dix premiers, les autres pays de la liste étant la Thaïlande, Chypre, l’Islande et l’Australie.

Covid-19 : le variant britannique détecté au Sénégal

La nouvelle souche britannique du coronavirus réputée plus contagieuse et plus mortelle est désormais présente au Sénégal, a déclaré le Professeur Souleymane Mboup.Après la Gambie, c’est au tour du Sénégal de choper le variant britannique de la Covid-19. Ce dernier a été retrouvé dans les échantillons de la deuxième série de séquençages de la deuxième vague qui sévit actuellement au Sénégal, a expliqué le professeur Mboup.

Le directeur de l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) s’exprimait lors du point de presse quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale dédié à la situation de la pandémie.  

A en croire M. Mboup, la présence de cette nouvelle souche pourrait expliquer l’augmentation des cas de Covid-19  constatée ces dernières semaines dans le pays. Partant de là, il a invité les populations à une application « scrupuleuse » des mesures de prévention individuelles et collectives.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de pays et territoires où se trouve désormais le variant repéré initialement en Grande-Bretagne dépasse la barre des 50. De même, le variant identifié en Afrique du Sud serait lui aussi présent dans des 20. Mais l’organisation juge cette évaluation sous-estimée. Car ces variants ne peuvent être identifiés que par le séquençage de leur code génétique, une analyse qui n’est pas possible partout.

Par ailleurs, l’OMS signale qu’un troisième « variant inquiétant », originaire de l’Amazonie brésilienne et dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, est actuellement analysé et pourrait affecter la réponse immunitaire.

Le Sénégal veut « consolider » son industrie pharmaceutique

Le président sénégalais Macky Sall veut mettre en place une industrie pharmaceutique nationale souveraine.« Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement, au regard des effets de la pandémie de Covid-19, l’impératif de consolider une industrie pharmaceutique nationale résiliente », a rapporté le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 janvier.

Pour Macky Sall, cette nécessité vise à « garantir la souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité ».

En Afrique, la plupart des pays comme le Sénégal misent sur l’initiative Covax de l’OMS pour acquérir les vaccins anti-Covid-19 destinés à leurs populations. En plus de ce programme dédié aux pays les moins avancés de la planète, d’autres négocient directement avec les laboratoires pharmaceutiques occidentaux ou chinois pour en acheter.

Face à ces contraintes, le président sénégalais demande à ses « ministres en charge de l’Economie, de la Santé, de l’Industrie, des Finances d’accélérer, en liaison avec la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA) et les acteurs du sous-secteur, la finalisation et l’amorçage de la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique nationale, au regard des avantages comparatifs et compétitifs » du pays.

Quatre décès de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, mercredi

Quatre personnes sont décédées, mercredi, de la Covid-19 en Côte d’Ivoire où la pandémie connaît une recrudescence depuis quelques semaines, a annoncé le ministère de la Santé et de l’hygiène publique.

Dans son rapport quotidien sur la pandémie, ce ministère annonce  avoir « enregistré ce mercredi 27 janvier 2021, 218 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 550 échantillons prélevés soit 8,5% de cas positifs, 192 guéris et 04 décès» .

A la date du 27 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 27 455 cas confirmés dont 25 388 personnes guéries, 151 décès et 1 916 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 325 872.

Appelant à la « discipline et à la responsabilité » de chacun, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé, insiste que la maladie «n’est pas terminée ».

C’est pourquoi, il recommande à toute la population le strict respect des mesures barrières, notamment le port de masque dans les lieux publics et les transports en commun pour stopper la transmission du virus.

Côte d’Ivoire: l’OMS offre des respirateurs pour lutter contre la Covid-19

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a offert mercredi à Abidjan neuf véhicules de type 4×4 et des équipements de réanimation dont des respirateurs et des oxymètres d’une valeur de plus 200 millions FCFA à la direction des infrastructures, de l’équipement et du matériel (DIEM) du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique pour lutter contre la Covid-19 dans le pays.

Ce don d’un montant total de 205 617 447 FCFA est composé de neuf véhicules de type 4×4 dont un véhicule de supervision et huit destinés aux pôles régionaux de la prise en charge de la Covid-19. Il comprend également des appareils de réanimation dont plus d’une centaine de respirateurs et des oxymètres pour la prise en charge des malades de la Covid-19 figure également.

Pour Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique qui a dit la gratitude de l’exécutif ivoirien à l’OMS, cette remise de don  « arrive au moment opportun pour poursuivre avec sérénité » le plan de riposte du gouvernement contre la Covid-19.

 « C’est un grand soulagement pour moi et pour tous les acteurs de la santé », a affirmé M. Aouélé dans un discours, se félicitant de ce que ce don permettra d’assurer de  « manière substantielle» les activités liées à la pandémie de la Covid-19. L’objectif du gouvernement ivoirien, a-t-il souligné est  «d’accélérer le processus de décroissance de la pandémie ». De son avis,  «c’est par la solidarité mondiale que l’humanité viendra à bout de cette pandémie ». 

Avant lui, Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire a salué les efforts du gouvernement ivoirien  « qui ont permis très tôt, la prise de mesures fortes en vue du contrôle à temps de la pandémie de la Covid-19 ». Poursuivant, il a invité à plus de vigilance et d’engagement eu égard à une recrudescence des de Covid-19. 

«Soyez rassuré que, tous les partenaires techniques et financiers de la santé dont l’OMS est le chef de fil, restent mobilisés et maintiendront leur appui coordonné jusqu’à ce que le dernier cas de Covid-19 soit déclaré guéri en Côte d’Ivoire, et que soit ainsi mis fin cette pandémie sur l’ensemble du territoire », a promis Dr Yaméogo.

Il a conclu en assurant également l’engagement de son institution à aider la Côte d’Ivoire pour la réussite de l’introduction du vaccin contre la Covid-19. A la date du 26 janvier 2021, la Côte d’Ivoire  a enregistré 27 237 cas confirmés de Covid-19 dont 25196 personnes guéries et 147 décès.

UA: le Maroc appelle à la création d’une plateforme d’experts pour la lutte contre les épidémies en Afrique

Le Maroc a appelé à une plateforme d’experts africains pour la lutte contre les épidémies en Afrique afin d’accompagner les autorités compétentes des pays africains en matière de conseil dans la lutte contre les épidémies en Afrique, et de permettre un échange d’expertise en continu afin de consolider la coopération intra-africaine.Lors de son intervention, lundi à Addis-Abeba, à la 41ème session du Comité des représentants permanents de l’Union africaine (UA, en prélude au prochain Sommet de l’UA (6 et 7 février), l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, Mohamed Arrouchi, a souligné que cette proposition s’inscrit dans le cadre des efforts de l’institution panafricaine dans le renforcement du savoir et de l’expertise africaine, ainsi que son autonomie dans le domaine des produits, équipements et logistiques médicales, rapporte la presse marocaine.

En proposant la création d’une plateforme d’experts africains pour la lutte contre les épidémies en Afrique, le Maroc réitère l’importance de la dimension opérationnelle dans le cadre de l’action africaine commune pour répondre aux aspirations légitimes du citoyen africain, a ajouté Arrouchi.

Le diplomate marocain a également saisi cette occasion pour souligner que tous les produits et équipements constituants l’aide ont été fabriqués au Maroc, en terre africaine, par des africains.

Il a, à cet effet, noté que cette action constitue un exemple concret démontrant que l’Afrique peut se doter de sa propre expertise, dans des domaines bien spécifiques, dès lors que l’opportunité et l’occasion se présentent.

Par ailleurs, l’ambassadeur marocain a aussi appelé la Commission de l’UA à mettre à profit ses structures pour renforcer la résilience de l’Afrique dans la lutte contre les épidémies, notamment de par l’opérationnalisation pleine et effective de l’Agence des médicaments africaine, qui permettra une plus large autonomie au continent dans la mise à disposition de médicaments pour tous les citoyens africains.

Sénégal : prorogation de l’état d’urgence à Dakar et Thiès

L’état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel dans les régions de Dakar et Thiès est prorogé jusqu’au 20 février 2021.Dans un communiqué publié, mardi soir, le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Abdoulaye Diome informe que cette mesure, prise le 05 janvier dernier pour contenir la propagation du coronavirus, reste en vigueur.

« Le président de la République a proclamé l’état de catastrophe sanitaire dans les régions de Dakar et de Thiès, afin de réduire la propagation de la Covid-19. En application de cette décision, le ministre de l’Intérieur informe les populations des mesures en vigueur dans ces deux régions jusqu’au 20 février », lit-on dans le communiqué du ministère de l’Intérieur.

Il a annoncé par la même occasion le maintien de l’interdiction de la circulation des personnes et des biens de 21 heures à 5 heures, des manifestations et rassemblements sur la voie publique, et de toutes les réunions privées comme les baptêmes, mariages, réceptions et manifestations religieuses.

Le ministre de l’Intérieur a également insisté sur l’interdiction de tous les rassemblements dans les lieux recevant du public, notamment les hôtels, salles de spectacles, dancings, bars, cafés, salons de thé, plages, marchés hebdomadaires, terrains et salles dédiés au sport.

Antoine Felix Abdoulaye Diome a dans le même temps rappelé que le port obligatoire de masque de protection restait en vigueur dans les lieux publics et privés ainsi que les dans les moyens de transport sur toute étendue du territoire national.

Le président Macky Sall a promulgué le 19 janvier 2021 la loi numéro 2021-18 modifiant la loi 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège.

Selon les autorités sénégalaises, les régions de Dakar et Thiès concentrent 90% des cas de contamination à la Covid-19.

A la date du 26 janvier, le Sénégal a enregistré 25.127 cas de Covid-19 dont 20.870 guérisons et 592 décès.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

3.462.374

NOMBRE DE DÉCÈS

90.022

Afrique du Sud : Cas (1.423.578) – Guérisons (1.254.674) – Décès (41.797)

La nation arc-en-ciel annonce 6041 nouveaux cas ce mardi et 680 décès.

Algérie : Cas (106.097) – Guérisons (72.336) – Décès (2863)

Alger recense 501 cas ce mardi et 8 morts.

Angola : Cas (19.476) – Guérisons (17.327) – Décès (461)

Ce mardi, Luanda rapporte 77 cas et un décès.         

Bénin : Cas (3643) – Guérisons (3317) – Décès (48)

Dans l’ex-Dahomey, on ne décompte pas de cas ce mardi. 

Botswana : Cas (20.658) – Guérisons (16.794) – Décès (124)

Dans ce pays de l’Afrique australe, aucun cas n’a été rapporté.

Burkina Faso : Cas (10.157) – Guérisons (8472) – Décès (118)

Au pays des hommes intègres, on dénombre 119 cas supplémentaires et 6 morts.

Burundi : Cas (1481) – Guérisons (773) – Décès (2)

Ce pays recense 2 nouvelles infections. 

Cabo Verde : Cas (13.619) – Guérisons (12.841) – Décès (129)

Dans cet archipel, 62 cas ont été confirmés ce mardi et 2 décès.

Cameroun : Cas (29.617) – Guérisons (28.045) – Décès (462)

Au pays de Paul Biya, on ne mentionne pas de nouveaux cas.

Centrafrique : Cas (4980) – Guérisons (4885) – Décès (63)

En République centrafricaine, on ne déclare pas de cas ce mardi. 

Comores : Cas (2425) – Guérisons (1441) – Décès (77)

Les îles Comores recensent 75 cas ce mardi et un mort. 

Congo : Cas (7887) – Guérisons (5846) – Décès (117)

Ce pays de l’Afrique centrale n’annonce pas d’infections.

Côte d’Ivoire : Cas (27.237) – Guérisons (25.196) – Décès (147)

141 cas de Covid-19 notés ce mardi et un mort. 

Djibouti : Cas (5923) – Guérisons (5841) – Décès (62)

Aujourd’hui, 3 cas ont été constatés dans ce pays et un mort. 

Egypte : Cas (163.129) – Guérisons (127.433) – Décès (9067)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, 643 cas ont été déclarés ce mardi et 55 décès.

Erythrée : Cas (1970) – Guérisons (1530) – Décès (7)

Ce pays de la corne de l’Afrique confirme 50 cas ce lundi t un décès.

Eswatini : Cas (14.830) – Guérisons (9542) – Décès (479)

L’ex-Swaziland rapporte 346 infections aujourd’hui et 38 morts. 

Ethiopie : Cas (134.569) – Guérisons (120.748) – Décès (2075)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), annonce 437 cas aujourd’hui et 4 décès.

Gabon : Cas (10.411) – Guérisons (10.013) – Décès (67)

Dans le pays d’Ali Bongo, aucun cas n’a été recensé ce jour.

Gambie : Cas (4008) – Guérisons (3722) – Décès (128)

Ce pays enclavé annonce 36 cas ce mardi. 

Ghana : Cas (62.135) – Guérisons (58.150) – Décès (372)

Accra déclare 646 cas ce mardi et 5 décès. 

Guinée : Cas (14.379) – Guérisons (13.798) – Décès (82)

Conakry annonce 4 nouveaux cas et un décès. 

Guinée-Bissau : Cas (2532) – Guérisons (2421) – Décès (45)

Ce pays lusophone ne confirme pas de cas ce mardi. 

Guinée équatoriale : Cas (5454) – Guérisons (5219) – Décès (86)

Malabo n’annonce pas de cas ce jour. 

Kenya : Cas (100.193) – Guérisons (83.625) – Décès (1750)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 141 nouvelles contaminations et 6 morts. 

Lesotho : Cas (8047) – Guérisons (2398) – Décès (146)

Dans cet Etat enclavé, 3 cas ont été répertoriés et 12 morts.

Liberia : Cas (1932) – Guérisons (1733) – Décès (84)

Monrovia rapporte 5 cas ce mardi. 

Libye : Cas (115.299) – Guérisons (94.287) – Décès (1789)

Tripoli annonce 1611 cas aujourd’hui et 26 morts.  

Madagascar : Cas (18.743) – Guérisons (17.930) – Décès (279)

Dans la Grande île, on n’annonce pas de cas ce mardi. 

Malawi : Cas (20.830) – Guérisons (7005) – Décès (540)

Ce mardi, 843 cas ont été notés dans ce pays et 22 décès. 

Mali : Cas (8006) – Guérisons (5731) – Décès (327)

Ce pays ouest-africain recense 11 infections ce jour et 3 morts. 

Maroc : Cas (467.493) – Guérisons (444.823) – Décès (8187) 

Ce mardi, 867 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et 15 patients sont morts. 

Maurice : Cas (568) – Guérisons (525) – Décès (10)

A l’île Maurice, 12 cas ont été détectés ce jour.

Mauritanie : Cas (16.460) – Guérisons (15.391) – Décès (418)

La République islamique déclare 63 cas ce mardi et 2 morts.

Mozambique : Cas (34.055) – Guérisons (21.343) – Décès (363)

Maputo constate 1274 nouveaux cas aujourd’hui.   

Namibie : Cas (32.957) – Guérisons (30.432) – Décès (328)

Cet Etat dénombre 307 cas ce mardi et 9 morts.

Niger : Cas (4374) – Guérisons (3494) – Décès (151)

Niamey déclare 21 cas ce jour.

Nigeria : Cas (124.299) – Guérisons (99.276) – Décès (1522)

Dans ce grand pays de l’Afrique de l’ouest, 2733 cas ont été signalés et 18 morts.

Ouganda : Cas (39.261) – Guérisons (14.051) – Décès (318)

Kampala annonce 112 cas ce mardi et un mort. 

RD Congo : Cas (22.048) – Guérisons (14.968) – Décès (661)

Kinshasa annonce 94 cas aujourd’hui.

Rwanda : Cas (13.885) – Guérisons (8861) – Décès (181)

Le pays de Paul Kagamé déclare 574 cas aujourd’hui et 4 décès.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (1210) – Guérisons (1005) – Décès (17)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense 21 cas ce jour.

Sénégal : Cas (25.127) – Guérisons (20.870) – Décès (592)

Dakar rapporte 135 nouvelles contaminations et 10 décès. 

Seychelles : Cas (1116) – Guérisons (754) – Décès  (3)

Ce pays dénombre 47 cas ce mardi. 

Sierra Leone : Cas (3194) – Guérisons (2232) – Décès (77)

Cette nation anglophone annonce 21 contaminations aujourd’hui. 

Somalie : Cas (4754) – Guérisons (3666) – Décès (130)

Les autorités sanitaires ne déclarent pas de cas ce jour.

Soudan : Cas (26.596) – Guérisons (20.680) – Décès (1750)

Khartoum annonce 317 cas aujourd’hui et 147 morts.  

Soudan du Sud : Cas (3788) – Guérisons (3542) – Décès (64)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de nouvelles contaminations. 

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs mois. 

Tchad : Cas (3225) – Guérisons (2316) – Décès (116)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, 43 cas ont été signalés ce jour.

Togo : Cas (4682) – Guérisons (4005) – Décès (76)

Les autorités sanitaires indiquent 20 cas positifs ce jour et un mort. 

Tunisie : Cas (200.662) – Guérisons (148.995) – Décès (6370)

Tunis annonce 2026 cas aujourd’hui et 83 décès. 

Zambie : Cas (47.622) – Guérisons (40.362) – Décès (672)

Lusaka rapporte 1476 contaminations et 12 décès.  

Zimbabwe : Cas (32.004) – Guérisons (23.413) – Décès (1103)

Dans ce pays de l’Afrique australe, on dénombre 684 nouveaux porteurs du virus et 98 morts.  

Côte d’Ivoire: 256 cas de Covid-19 en moyenne par jour depuis une semaine

La Côte d’Ivoire qui affiche une reprise épidémiologique de la pandémie de Covid-19, enregistre 256 nouveaux cas par jour en moyenne depuis une semaine, notamment sur la période du 19 au 25 janvier 2021.

Le point de la situation de la Covid-19 au 25 janvier 2021 indique 246 nouveaux cas contre 238 le 24 janvier, 297 le 23 janvier, 564 le 22 janvier, 154 le 21 janvier, 214 le 20 janvier et 79 le 19 janvier 2021, soit 1 792 nouveaux cas sur une semaine et 256 cas en moyenne chaque jour.

A la date du 25 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte 27 096 cas confirmés dont 25 000 personnes guéries, 146 décès et 1 950 cas actifs. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique n’a cessé d’appeler la population au strict respect des mesures barrières.

Face à la montée des cas de Covid-19, le Conseil national de sécurité a rendu obligatoire le port de masque dans les espaces publics et privés, ainsi que les transports en commun afin de stopper la transmission du virus.

Les premières doses de vaccins sont attendues dans le pays en février 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, ajoutant que le début de la campagne de vaccination devrait se faire dans ce même mois. 

Selon M. Touré, en 2020, ce sont 140 milliards Fcfa qui ont été mobilisés et mis à la disposition des différents fonds de soutien. Pour l’année 2021, l’Etat envisage de mobiliser près de 200 milliards Fcfa dans le cadre de la cagnotte globale de 1700 milliards Fcfa arrêtée pour lutter contre la Covid-19.  

Côte d’Ivoire: 256 cas de Covid-19 en moyenne par jour depuis une semaine

La Côte d’Ivoire qui affiche une reprise épidémiologique de la pandémie de Covid-19, enregistre 256 nouveaux cas par jour en moyenne depuis une semaine, notamment sur la période du 19 au 25 janvier 2021.

Le point de la situation de la Covid-19 au 25 janvier 2021 indique 246 nouveaux cas contre 238 le 24 janvier, 297 le 23 janvier, 564 le 22 janvier, 154 le 21 janvier, 214 le 20 janvier et 79 le 19 janvier 2021, soit 1 792 nouveaux cas sur une semaine et 256 cas en moyenne chaque jour.

A la date du 25 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte 27 096 cas confirmés dont 25 000 personnes guéries, 146 décès et 1 950 cas actifs. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique n’a cessé d’appeler la population au strict respect des mesures barrières.

Face à la montée des cas de Covid-19, le Conseil national de sécurité a rendu obligatoire le port de masque dans les espaces publics et privés, ainsi que les transports en commun afin de stopper la transmission du virus.

Les premières doses de vaccins sont attendues dans le pays en février 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, ajoutant que le début de la campagne de vaccination devrait se faire dans ce même mois. 

Selon M. Touré, en 2020, ce sont 140 milliards Fcfa qui ont été mobilisés et mis à la disposition des différents fonds de soutien. Pour l’année 2021, l’Etat envisage de mobiliser près de 200 milliards Fcfa dans le cadre de la cagnotte globale de 1700 milliards Fcfa arrêtée pour lutter contre la Covid-19.  

Sénégal : huit recommandations pour freiner le coronavirus

Le gouvernement sénégalais doit prendre huit mesures pour freiner la propagation du coronavirus.Ces recommandations faites par Moubarack Lô, Directeur général du Bureau de Prospective Economique (BPE) et Amaye Sy, Expert senior à ladite structure, doivent permettre de gagner le combat contre la pandémie.

Pour ces experts, l’Etat doit « remobiliser les communautés, comme ce fut le cas pendant les mois d’avril, mai et juin 2020 ; promouvoir activement le port de masques, en ramenant le prix des masques jetables à 50 FCFA en pharmacie et des masques lavables à 300 FCFA l’unité ; faire un bon usage du couvre-feu, en ciblant des départements à confiner plutôt que des régions, et en usant d’indicateurs objectivement vérifiables ».

Dans une réflexion intitulée « Covid-19 : Quelles nouvelles options pour le Sénégal ? », Lô et Sy estiment qu’il faut aussi « multiplier les tests rapides et décentralisés à coût très réduit, ainsi que les tests sérologiques. Car, il vaut mieux avoir un nombre élevé de cas, dont beaucoup d’asymptomatiques, détectés très vite, qu’un nombre limité (de) tests avec de nombreux cas graves et de décès ».

Les 5e et 6e mesures pour freiner la Covid-19 doivent consister à « mieux gérer les cas importés, en rendant systématique l’auto confinement dans la semaine qui suit l’arrivée ; à mettre à niveau les CTE (Centres de traitement des épidémies) et les démultiplier, pour une meilleure prise en charge des cas sérieux ».

Enfin, le gouvernement doit « améliorer la prise en charge à domicile, et mettre (en place) une stratégie prudente et progressive de vaccination, pour mieux apprendre de l’expérience internationale ».

A la date du 25 janvier 2021, le Sénégal a enregistré un total de 24.993 cas de Covid-19 dont 20.681 patients guéris et 582 décès.

Covid-19: Cuba envoie du personnel médical au Mozambique

Cuba a décidé d’envoyer un total de 45 membres du personnel médical au Mozambique pour aider ce pays d’Afrique australe dans sa lutte contre la pandémie de Covid-19, a appris APA lundi.L’hôpital central de Maputo a déclaré dans un communiqué que le premier groupe de l’équipe médicale cubaine, qui comprend cinq médecins spécialistes et neuf infirmières en soins intensifs, devait arriver à Maputo dimanche soir (31 janvier).

Le deuxième groupe devrait arriver le 2 février, indique le communiqué.

C’est la deuxième fois que Cuba envoie du personnel médical pour aider le Mozambique dans sa lutte contre la Covid-19, le pays des Caraïbes ayant envoyé 60 médecins à Maputo en mai dernier.

A ce jour, le Mozambique a enregistré plus de 32.400 cas de Covid-19, dont 305 décès depuis avril 2020.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre deux nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré samedi 297 nouveaux cas de Covid-19, 239 nouveaux guéris et deux nouveaux décès, a rapporté le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique dans un communiqué transmis à APA.

Ainsi, à ce jour, la Côte d’Ivoire compte 26 612 cas confirmés, 24 595 guéris et 145 décès. Depuis quelques temps, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 dans le pays. Vendredi dernier, la Côte d’Ivoire a enregistré 564 nouveaux cas de Covid-19 et un décès.

 Pour lutter contre la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du 21 janvier au 28 février 2021.

Covid-19 : le Mali prévoit une campagne de vaccination en avril

Le Mali va lancer sa campagne de vaccination contre le coronavirus en avril selon un communiqué du gouvernement.Une commande de 8,444 millions de doses est déjà lancée par les autorités maliennes pour une population d’environ 20 millions. 

Le coût des vaccins sera de 47,65 millions d’euros (31 milliards francs cfa ) ajoute le gouvernement.

Cette campagne sera soutenue par l’Organisation infime de la sante (OMS) et l’Alliance pour les vaccins (Gavi) qui ont mis sur pied le mécanisme Covax pour distribuer des doses aux pays défavorisés. 

«Les premières doses de vaccin seront livrées fin mars 2021 et le début de la vaccination est prévu au mois d’avril», selon le communiqué du gouvernement jeudi.

Le Mali a enregistré 321 décès de cas de Covid-19 au soir du 22 janvier 2021. Le pays compte 7.937 de cas de contamination pour 5.683 guéris.

Côte d’Ivoire: plus de 500 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés en 24h

La Côte d’Ivoire a enregistré vendredi 564 nouveaux cas de Covid-19 et un décès, a appris APA de source officielle.

« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce vendredi 22 janvier 2021, 564 nouveaux cas de Covid-19 sur 5 027 échantillons prélevés, soit 11,2 % de cas positifs, 237 guéris et 1 décès », indique un communiqué dudit département ministériel transmis à APA.

 Ainsi à la date du 22 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 26 315 cas confirmés dont 24 356 personnes guéries, 143 décès et 1 816 cas actifs. 

Par ailleurs, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique Eugène Aka Aouélé a rappelé que  « l’épidémie n’est pas terminée » demandant aux populations de rester prudentes, disciplinées et de respecter les mesures barrières. 

Notamment, le port de masque dans les espaces accueillant du public et les transports en commun pour stopper la transmission du virus. Pour lutter contre la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du 21 janvier au 28 février 2021. 

Covid-19: l’Afrique doit disposer tôt de vaccins sûrs (OMS)

Le continent africain doit très tôt disposer de vaccins sûrs et efficaces contre la Covid-19.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui porte ce plaidoyer, souligne que même si le développement et l’approbation de vaccins sûrs et efficaces moins d’un an après l’apparition de la Covid-19 représente une spectaculaire réussite, l’Afrique court le risque d’être laissée de côté alors que les pays des autres régions concluent des accords bilatéraux, faisant ainsi grimper les prix.

Depuis le début de cette semaine, 40 millions de doses de vaccins ont été administrées dans 50 pays, la plupart à revenu élevé, selon l’OMS, déplorant qu’« en Afrique, la Guinée est l’unique nation à faible revenu à fournir des vaccins et, à ce jour, ceux-ci ont été administrés à seulement 25 personnes. Les Seychelles, pays à revenu élevé, est le seul sur le continent à avoir lancé une campagne nationale de vaccination ».

« Nous d’abord, pas moi d’abord : c’est la seule façon de mettre fin à la pandémie. La thésaurisation des vaccins ne fera que prolonger l’épreuve et retarder le relèvement de l’Afrique. Il est profondément injuste que les Africains les plus vulnérables soient forcés d’attendre des vaccins alors que des populations présentant moins de risques dans les pays riches sont mis en sécurité », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Citée par un communiqué de presse, Dr Moeti estime que « les personnels de la santé et les personnes vulnérables en Afrique ont urgemment besoin d’un accès à des vaccins contre la COVID-19 sûrs et efficaces ».

Le Mécanisme Covax (codirigé par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, Gavi et l’OMS) a garanti la fourniture de 2 milliards de doses de vaccin auprès de cinq producteurs, avec des options d’achat de plus d’un milliard de doses supplémentaires, poursuit le communiqué.

Ce qui fait dire à Thabani Maphosa, directeur exécutif des programmes de Gavi, que « le Covax est en bonne voie pour commencer à livrer les doses de vaccins et à garantir un accès mondial aux vaccins ».

A son avis, cet immense engagement international a été rendu possible par les dons, le travail autour d’accords de partage des doses et des accords avec les producteurs qui ont permis d’obtenir la garantie de 2 milliards de doses.

En Afrique, la coalition s’est engagée à vacciner au moins 20 % de la population d’ici à la fin de 2021, en fournissant un maximum de 600 millions de doses, sur une base de deux doses par individu, distribuées par phases.

Initialement, 30 millions de doses devraient commencer à être livrées dans les pays d’ici le mois de mars, avec l’objectif de couvrir 3 % de la population en donnant la priorité aux professionnels de la santé et à d’autres groupes prioritaires. La couverture vaccinale sera ensuite étendue à d’autres groupes vulnérables comme les personnes âgées et celles présentant des maladies préexistantes.

Il est prévu que la majorité des doses soit livrée au cours de la seconde moitié de l’année. Ces délais et ces quantités pourraient changer si les vaccins candidats ne sont pas conformes aux conditions d’agrément réglementaires ou si la production, la livraison et le financement se heurtent à des difficultés.

D’après l’outil d’évaluation de l’OMS de la préparation à l’introduction du vaccin, les nations africaines sont prêtes en moyenne à 42 % pour des campagnes de vaccination de masse, ce qui constitue une amélioration par rapport aux 33 % notés il y a deux mois. Néanmoins, il reste un long chemin à parcourir avant d’atteindre le seuil souhaité de 80 %.

Covid-19 : Kigali va acquérir un 1er lot d’un million de vaccins

Le Rwanda va acquérir un premier lot d’un million de vaccins contre la Covid-19 en février prochain.Le Directeur général du Centre Biomédical Rwandais (RBC, sigle anglais) qui a fait l’annonce, hier jeudi, précise que son pays doit encore acquérir deux autres types de vaccins (AstraZeneca et Moderna).

« Nous sommes prêts à recevoir et à administrer correctement les vaccins AstraZeneca et Moderna en utilisant la chaîne d’approvisionnement déjà existante », a déclaré le Dr Nsanzimana.

Selon lui, il y a un espoir que le Rwanda soit parmi les premiers pays d’Afrique à les recevoir.

Parmi les principaux bénéficiaires, il y a la population à haut risque et les travailleurs essentiels.

Le Rwanda fait actuellement partie de l’Alliance Covax, une initiative mondiale qui vise à garantir des doses rapides et abordables du vaccin contre la Covid-19 pour les pays membres, une fois que le vaccin sera disponible.

Le gouvernement prévoit de mobiliser un budget total de 15 millions de dollars pour l’acquisition de doses du vaccin dès qu’il sera disponible le mois prochain.

Selon le Dr Tharcisse Mpunga, le ministre d’État chargé des soins de santé primaires, la première phase consistera à vacciner 30% de la population.

Covid-19: série de mesures dans les juridictions sénégalaises

Les juridictions sénégalaises sont invitées au respect des gestes barrières face à la nouvelle vague de coronavirus.Le Garde des Sceaux, Me Malick Sall, qui a pris une série de mesures, précise que les « spécificités de chaque juridiction » doivent être tenues en compte.

« Aussi, voudrais-je vous inviter à mettre en place dans vos juridictions respectives un dispositif qui réponde aux préoccupations du moment », écrit le ministre Sall dans une lettre circulaire adressée aux Premiers présidents de Cour d’appel et aux Procureurs généraux près les Cours d’appel.

Dans ce document parcouru par l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique), il est également demandé « la restriction des entrées dans les locaux des cours et tribunaux en autorisant l’accès uniquement aux personnes pour lesquelles la présence en ces lieux est justifiée ; la limitation du nombre de personnes dans les salles d’audience où ne devraient être admis que les justiciables concernés par les affaires enrôlées, tout en veillant au respect de la distanciation physique ».

Le ministre de la Justice recommande aussi « le lavage des mains à l’eau et au savon ou l’utilisation de gel hydro-alcoolique normalisée ; le port obligatoire du masque dans l’enceinte des juridictions ; la désinfection régulière des juridictions, prioritairement des salles d’audience ».

A l’endroit des chefs de parquet, Me Malick Sall rappelle qu’une « réorganisation des conditions de déferrement s’avère nécessaire afin d’éviter l’encombrement des salles de sûreté », avant d’indiquer qu’il faut délocaliser les audiences du Tribunal de commerce hors classe de Dakar et des audiences correctionnelles du Tribunal de Grande instance de Pikine-Guédiawaye au Palais de Justice de Dakar.

« (…) dans le cadre des procédures de flagrants délits, la délivrance des mandats de dépôt doit se faire avec parcimonie pour maintenir la population carcérale dans des proportions raisonnables. La décision du placement sous mandat de dépôt ne doit être prise que si les circonstances de l’espèce en révèlent la nécessité », recommande Me Malick Sall, ministre de la Justice.

Depuis lundi dernier, le Sénégal a de nouveau suspendu les visites familiales aux détenus.

A la date de ce jeudi 21 janvier, le Sénégal a enregistré 23.909 cas positifs de Covid-19 pour 552 décès.

Côte d’Ivoire: instauration de l’état d’urgence sanitaire pour lutter contre la Covid-19

Sur proposition du comité de veille de la Covid-19, le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire, après analyse, a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du jeudi 21 janvier au dimanche 28 février 2021 pour lutter contre la résurgence des cas de la Covid-19 dans le pays, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Cette décision a été annoncée dans un communiqué sanctionnant une réunion du CNS présidée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara. Plusieurs autres décisions ont sanctionné cette réunion  qui a porté sur trois points majeurs, notamment, la situation sécuritaire générale, le point de l’attaque des casques bleus au Mali et l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Sur ce dernier point sur la Covid-19, notant une hausse de cas de cette maladie dans le pays, le CNS a également décidé d’intensifier le contrôle de l’obligation du port de masque, notamment dans les transports en commun, les services publics et privés et tous les espaces publics, la stricte application des mesures de répression en cas de non-respect des gestes barrières et la révision du délai de validité du test de Covid-19 pour l’entrée et la sortie en Côte d’Ivoire qui passe de 7 jours à 5 jours. 

 « Le président de la République a félicité tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la pandémie et a exhorté les populations vivant en Côte d’Ivoire à plus de responsabilité, de discipline et de civisme », a par ailleurs, indiqué le communiqué final de cette réunion. A la date du 20 janvier 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré 25 597 cas confirmés de Covid-19, 23 867 guéris et 142 décès.

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.

Covid-19 : le Rwanda rassure les touristes

Les services continueront de fonctionner normalement sur tous les sites touristiques du Rwanda, malgré les nouvelles mesures de confinement annoncées en début de semaine.Le « Rwanda Development Board (RDB) » a expliqué, mercredi dans un communiqué, qu’il reconnaissait également que dans l’environnement mondial actuel, certains touristes peuvent juger nécessaire de reporter leurs plans de voyage et de restreindre les voyages internationaux.

Toutefois, notre source souligne que les voyages touristiques à Kigali et dans d’autres provinces sont autorisés dans le strict respect des mesures anti-Covid-19.

Selon les nouvelles instructions, tous les hôtels désignés pour les passagers à l’arrivée resteront ouverts en vertu de mesures de prévention strictes contre le Covid-19.

Les activités touristiques, notamment les visites de parcs nationaux, de musées et d’autres attractions touristiques, ainsi que les visites de la ville, restent autorisées pour les touristes internationaux et nationaux dans tout le pays.

Ce mercredi, le nombre total de cas confirmés de Covid-19 au Rwanda est de 11.548 après que 289 personnes ont été testées positives au cours des dernières 24 heures.

A l’exception de la capitale, Kigali, qui est en confinement dans le cadre des mesures de prévention, les heures de couvre-feu dans d’autres parties du pays ont été prolongées entre 18 heures et 4 heures (GMT +2).

Af’Sud : plus de 2.000 soldats déployés contre la Covid-19

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déployé 2.122 soldats pour la lutte contre le coronavirus qui a fait plus de 38.000 morts dans le pays depuis mars 2020.Le déploiement de quatre semaines se terminera le 31 janvier 2021 et coûtera de 6,4 millions de dollars américains, a déclaré le président dans une lettre officielle envoyée au parlement.

Ramaphosa a annoncé avoir déployé les troupes « pour préserver la vie, la santé ou les biens lors d’opérations de secours d’urgence ou humanitaires à l’appui d’autres services gouvernementaux et en coopération avec la police sud-africaine pour prévenir la criminalité et appliquer les restrictions dans le cadre des règlements du confinement de niveau 3 ».

Il s’agit du quatrième déploiement de troupes dans le pays, après le déploiement initial de 2.820 soldats le 25 mars 2020 ; 76.000 soldats le 21 avril 2020 et 20.000 hommes et femmes le 30 juin 2020.

Les cas de Covid-19 en Afrique du Sud sont passés à 1.356.716 après que 9.780 patients ont été confirmés avoir contracté le virus mardi dernier, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize

Avec 839 décès supplémentaires signalés au cours des dernières 24 heures, le nombre de morts a atteint 38.288.

Covid-19 : l’Unicef contre une nouvelle fermeture des écoles

Les écoles ne doivent pas fermer, malgré la nouvelle vague du coronavirus, plaide l’Unicef.Le Fonds des Nations unies pour l’enfance, généralement désigné par l’acronyme (Unicef) soutient que les enfants ne peuvent pas se permettre de vivre une année supplémentaire sans école.

« Alors que nous entamons la deuxième année de pandémie de Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne doit être ménagé pour que les écoles restent ouvertes ou pour leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », plaide Henrietta Fore, Directrice générale de l’Unicef.

Elle ajoute, dans une déclaration parvenue à APA, qu’en dépit des effets largement documentés de la fermeture des écoles sur les enfants et de la présence d’un nombre croissant de données probantes sur le fait que les écoles ne constituent pas des vecteurs de la pandémie, trop de pays ont choisi de maintenir leurs écoles fermées, parfois pendant près d’un an.

« Les fermetures d’écoles, qui ont affecté 90 % des élèves à travers le monde lorsque les mesures de confinement prises en riposte à la pandémie ont atteint leur paroxysme et qui ont laissé plus d’un tiers des écoliers sans accès à l’enseignement à distance, ont eu des conséquences dévastatrices », souligne Mme Fore.

Elle informe que quelque 24 millions d’enfants supplémentaires devraient être déscolarisés, ce qui portera le nombre d’enfants déscolarisés à un niveau jamais atteint depuis plusieurs années et que nous n’avions réussi à faire baisser qu’au prix de durs efforts.

« La situation mine la capacité des enfants à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base et les empêche de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans l’économie du XXIe siècle. Leur santé, leur développement, leur sécurité et leur bien-être sont menacés. Et ce sont les plus vulnérables d’entre eux qui paieront le plus lourd tribut », indique la Dg de l’Unicef.

Elle déplore que privés de repas scolaires, les enfants sont exposés à la faim et voient leur état nutritionnel se détériorer. Privés d’échanges quotidiens avec leurs pairs et d’occasions de se dépenser, ils voient leur condition physique se dégrader et montrent des signes de détresse mentale. Privés du filet de sécurité que leur offre souvent l’école, ils sont plus vulnérables aux abus ainsi qu’au mariage et au travail des enfants.

« Pour toutes ces raisons, la fermeture des écoles doit uniquement constituer une mesure de dernier recours, après que toutes les autres possibilités ont été envisagées. L’évaluation du risque de transmission à l’échelle locale doit constituer un facteur déterminant dans les décisions touchant au fonctionnement des écoles. Les fermetures d’écoles à l’échelle nationale doivent être évitées autant que possible », conclut Henrietta Fore.

Covid-19: l’Afrique à l’heure des stratégies vaccinales

En Afrique, le choix des stratégies de vaccination contre le nouveau coronavirus diffère d’un pays à un autre.La théorie de l’immunité collective avait fini d’habiter une grande partie de l’opinion sur le continent quand, depuis quelques semaines, surgit une deuxième vague de contamination plus meurtrière.

Jusqu’à la mi-janvier, plus de 81.000 patients sur 3,2 millions ont été emportés par la pandémie. La contamination a connu une progression particulièrement significative dans l’ouest et le sud. Si la campagne de vaccination a déjà débuté dans les pays développés, les pays africains commencent à poser des jalons pour recevoir leurs premières doses.

Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) de l’Union Africaine (UA), le virologue camerounais John Nkengasong note que le continent compte actuellement sur trois mécanismes de vaccination.

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« D’abord, le Covax, coordonné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), qui a pour but de vacciner 20 % des personnes les plus vulnérables dans 92 pays à faible revenu, dont la plupart sur le continent », a-t-il déclaré dans Jeune Afrique.

Ainsi, la Team Europe (Commission européenne, Etats membres de l’Union Européenne et Banque Européenne d’Investissement) a annoncé lundi avoir octroyé un appui de 850 millions d’euros, soit plus de 556 milliards F CFA en faveur de cette initiative mondiale qui vise un accès équitable aux vaccins.

Ce programme a passé des accords pour se procurer deux milliards de doses que l’agence onusienne veut commencer à livrer dès la fin de ce mois de janvier.

Acquisition

L’objectif de l’UA est de vacciner « au moins 60 % de la population africaine » pour atteindre l’immunité collective et ralentir la propagation du coronavirus. En outre, l’organisation panafricaine assure que les gouvernements seraient, dans les jours à venir, en mesure de commencer à passer commande via sa plateforme.

« Pour combler cet écart de 40%, l’Union Africaine a lancé sa propre initiative. L’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccin en Afrique (African Vaccine Acquisition Task Team, AVATT) vient d’acquérir 270 millions de doses, dont 50 millions seront disponibles en avril et juin. Enfin, certains pays comme le Maroc et l’Égypte ont opté pour des essais cliniques sur leur sol, après avoir négocié avec des laboratoires pharmaceutiques étrangers », a poursuivi M. Nkengasong.

A l’instar de ces deux pays du Maghreb, le Kenya et l’Afrique du Sud ont opté pour la même stratégie. Ils veulent retrouver la vie normale, surtout pour les pays nord-africains dont les activités touristiques sont fortement impactées par la pandémie.

La nation arc-en-ciel est, pour sa part, le pays africain le plus touché avec plus d’un tiers des malades recensés. Le ministre de la Santé, Docteur Zweli Mkhize, a confié qu’il visait « février » pour doter son pays de ses premiers vaccins. Il a expliqué, lors d’une conférence de presse, être en négociations avec plusieurs fabricants dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, ainsi qu’avec des laboratoires russes et chinois.

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Le Sénégal, qui a franchi la barre des 500 morts et enregistrant depuis quelques semaines des centaines de nouvelles contaminations par jour, parie également sur cette double stratégie qui comprend l’initiative Covax et la négociation directe avec des laboratoires pharmaceutiques.

Stratégies et avantages

Dans un tweet publié mardi dernier, mais retiré quelques heures plus tard, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a évoqué un « don » de 200.000 doses du chinois Sinopharm, avant de rétropédaler. Les autorités sénégalaises ont expliqué par la suite que les deux parties continuaient de discuter.

Elles ont ciblé, pour la vaccination, trois groupes prioritaires qui représentant environ 20% de la population, soit 3,5 millions de personnes. Il s’agit des personnels de santé, des personnes souffrant de comorbidité et des sujets âgés. Le ministère de la Santé avait déclaré précédemment que le pays allait disposer de ses premières doses de vaccins en mars 2021, après homologation par l’OMS.

Il projette ainsi de commencer la campagne vaccinale avant fin mars là où le Maroc espère le faire d’ici début février. Pour le moment, en Afrique, seul l’archipel des Seychelles vaccine sa population. Le gouvernement local veut protéger ses 95.000 citoyens avec le vaccin chinois Sinopharm.

Par ailleurs, la double stratégie est « un marché qui profite à tout le monde », selon Mamady Traoré, médecin et référent vaccination et réponses aux épidémies chez Médecins Sans Frontières. « Pour les entreprises, il s’agit de tester leur vaccin dans un contexte différent, sur des populations différentes. De plus, cela permet de faire grandir l’échantillon afin qu’il soit toujours plus représentatif. En échange, les pays accueillant les tests reçoivent un accès prioritaire au vaccin », explique-t-il sur France 24.

Dans ce contexte sanitaire, le choix d’un vaccin n’est pas anodin. Surtout avec la problématique de la logistique. En effet, plusieurs pays africains ne disposent pas d’équipements adaptés pour stocker des vaccins à – 20 ou – 70 degrés.

Conservation

Par exemple, il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à – 80 degrés », a confié à la presse locale le Docteur Annette Seck, directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). En revanche, a-t-elle précisé, « celui de Moderna peut l’être au Sénégal car sa conservation répond aux normes actuelles dans le pays ». Ce dernier peut être conditionné en effet à – 20 degrés.

Par ailleurs, « le vaccin de Pfizer/BioNTech n’est pas adapté au contexte africain », a noté Mamady Traoré, qui attend davantage d’autres vaccins, à commencer par celui du laboratoire AstraZeneca.

L’efficacité de ce produit est inférieure (62 %) à celles des vaccins de Moderna (94 %) et de Pfizer (95 %). Mais selon certains spécialistes, il présente deux avantages majeurs pour les pays africains : sa température de stockage se situe entre deux et huit degrés et les doses sont beaucoup moins chères, entre deux et trois dollars par injection contre vingt-cinq au minimum pour les deux autres.

En revanche, l’UA a jeté son dévolu sur les vaccins de Pfizer-BioNTech, AstraZeneca et Johnson & Johnson, en plus de ceux qui seront fournis via Covax. Dans ce cadre, le directeur d’Africa CDC a appelé les Etats africains à agir rapidement pour organiser les sites de stockage dans les grandes villes, former les personnels de santé, sécuriser l’approvisionnement de matériel comme les aiguilles, et créer des systèmes efficaces de suivi des vaccinations effectuées.

Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

Le continent noir bruisse de rumeurs sur la prétendue dangerosité des vaccins mis sur le marché mondial créant une paranoïa. Eclairage.Un vent de frayeur souffle à Dakar et dans de nombreuses mégalopoles africaines. Pour cause, l’imminence de l’administration des vaccins contre le nouveau coronavirus suscite de plus en plus de la méfiance.

« Me faire vacciner ? Jamais de la vie. Ni moi, ni mes enfants. C’est trop risqué », rabâche Emile (nom d’emprunt), vigile dans la capitale sénégalaise et ressortissant d’un pays ouest-africain. Cet exemple est loin d’être un cas isolé.

En effet, un tour sur Internet permet de mesurer l’ampleur de la réticence envers les vaccins censés protéger de la Covid-19. La théorie du complot est savamment entretenue sur la toile à coup de vidéos, photos et textes.

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Au Sénégal, des citoyens attendent des plus hautes autorités qu’elles montrent le chemin. « Pour moi, il y a des non-dits. C’est pourquoi je veux que le président de la République et toute sa famille se vaccinent. Je me donnerai ensuite un délai afin que la plupart des gens le fassent pour voir les conséquences sur leur santé », prévoit l’étudiant Pierre Mademba Badji.

Le jeune homme avoue être influencé, entre autres, par le patron de Pfizer qui aurait refusé de recevoir son propre vaccin. A y regarder de plus près, la déclaration d’Albert Bourla a été sortie de son contexte.

Le PDG du laboratoire américain a simplement dit qu’il « préfère attendre » car ne faisant pas partie des cibles prioritaires que sont les personnes âgées, celles souffrant de certaines pathologies, le personnel soignant…

Traumatisés par le passé récent du continent où des expérimentations médicales sur l’Homme n’ont pas été effectuées dans les règles de l’art, des Africains se braquent dès qu’on fait allusion aux injections.

« Des fake-news circulent sur les dangers du vaccin dans une perspective complotiste.
Actuellement, il s’agit de recadrer les perceptions souvent négatives autour des décisions en lien avec la maladie et surtout par rapport à l’acceptation du vaccin », explique Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication.

Alors que l’Occident est déjà en plein dans la campagne de vaccination, la majeure partie des Etats africains n’en sont qu’aux préparatifs. L’Union Africaine (UA) ambitionne de vacciner au moins 60 % de la population du continent pour atteindre l’immunité collective. La réussite de cette mission passera donc par la déconstruction d’idées préconçues.

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Pour rétablir la confiance, M. Gaye propose notamment de « passer par les autorités religieuses et coutumières. Car leurs sorties médiatiques faciliteront le travail communicationnel. Mais il faut beaucoup de pédagogies ».

A ce jour, une dizaine de vaccins ont été homologués. Leur développement express par les laboratoires pharmaceutiques s’explique par l’urgence de vaincre un virus mortifère dans le monde entier.

Malawi: appel au volontariat contre le coronavirus

Les médecins du Malawi ont demandé, ce mardi, le recrutement de volontaires pour renforcer le personnel de santé pour contenir la flambée des cas de Covid-19.La « Society of Medical Doctors »s a déclaré que la pandémie a mis le système de santé du Malawi à rude épreuve et qu’il y a un besoin urgent de cliniciens, d’infirmières et de personnel de laboratoire.

« Ceux qui sont prêts à aider devraient se faire enregistrer auprès de leurs organismes de réglementation, ils devraient être sans association qui pourrait augmenter leur risque de développer un Covid-19 grave et, s’ils sont employés, ils devraient avoir une lettre d’autorisation écrite pour cette initiative de leurs employeurs », a déclaré le président de la SMD Victor Mithi dans le communiqué.

Il a expliqué que les volontaires devraient être disposés à travailler avec les centres Covid-19 dans les services d’isolement des hôpitaux centraux et dans les nouveaux hôpitaux de campagne mis en place par le gouvernement.

L’appel au volontariat intervient quelques jours après que le président Lazarus Chakwera a annoncé, dimanche dernier, que le gouvernement prévoit de porter à 1500 le nombre d’hôpitaux accueillant les patients des 400 centres de traitement.

Cela comprendrait la mise en place d’hôpitaux de campagne de 300 lits au Blantyre Youth Center et au stade national de Bingu, ainsi qu’une unité de traitement d’urgence de 200 lits à Mzuzu et un hôpital de campagne de 100 lits à Zomba State House.

Le Malawi a connu une flambée de nouvelles infections au cours des dernières semaines, avec 557 cas et sept décès signalés au cours des dernières 24 dernières, portant le nombre cumulé de cas depuis avril 2020 à 13.027, dont 321 décès.

Le Rwanda va introduire le favipiravir pour traiter la Covid-19 (ministre)

Le gouvernement rwandais prévoit d’introduire le traitement antiviral favipiravir, l’un des nombreux médicaments approuvés et utilisés comme traitement contre la Covid-19, a révélé lundi le ministre de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.S’exprimant lors d’un talk-show à la télévision rwandaise (publique), le ministre a expliqué que tout comme le remdesivir, un autre antiviral administré à un patient contre la Covid-19, le favipiravir est un inhibiteur sélectif de l’ARN polymérase impliquée dans la réplication virale.

Selon lui, l’organisme de réglementation des médicaments du pays a déjà approuvé le favipiravir comme traitement pour les patients infectés par le coronavirus.

Avec le médicament maintenant approuvé, le nouveau médicament sera distribué au Rwanda par des prestataires de soins de santé optant pour un médicament de première qualité.

Les responsables de la santé du Rwanda disent que les versions génériques du favipiravir seront disponibles à mesure qu’elles obtiendront une approbation supplémentaire et seront acceptées comme traitement sûr et efficace pour les patients de la Covid-19.

Lundi, le ministère de la Santé du Rwanda a déclaré que le total du pays était passé à 11.259 cas confirmés, dont 146 décès. Le ministère a déclaré que 40 patients restent dans un état critique, y compris ceux qui portent des respirateurs.

Kigali représente 61% des patients atteints de la Covid-19 signalés dans le pays depuis le 1er janvier, a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire: la TVA sur le lait infantile passe de 18% à 9% (DG Impôts)

La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), dans l’annexe fiscale ivoirienne de 2021, appliquable aux préparations alimentaires destinées aux nourrissons et au lait infantile, est passeé de 18% à 9%, selon le directeur général des impôts, Sié Abou Ouattara.M. Sié Ouattara, a au cours d’une présentation de l’annexe fiscale 2021, face aux journalistes, jeudi à Abidjan, expliqué que la loi fiscale consacre un taux réduit de 9% aux préparations alimentaires pour nourrissons et au lait infantile. 

L’incompréhension de ce dispositif a suscité des commentaires et « on a voulu montrer qu’on est parti de 0% pour cent de taxation à 9%, mais la vérité (…) on est passé de 18% à 9% », a précisé le directeur général des impôts.  

« C’est faux de dire que la mesure vise à affamer les nourrissons en faisant passer les préparations et le lait infantile du taux de 0% à 9%, alors que la vérité est que ces laits étaient taxables à 18% pour les envoyer à la moitié, à 9% », a-t-il insisté. 

Il a toutefois fait observer que les préparations alimentaires infantiles, en principe, sont assujetties au droit commun de 18% conformément à la directive du 27 mars 2009 de l’Uemoa portant harmonisation des législations des États en matière de TVA.

« Mais, dans le but de ne pas renchérir leurs coûts, l’annexe fiscale 2021 a aligné leur taux d’imposition à la Taxe sur la valeur ajoutée, notamment sur celui du lait infantile, à savoir 9% », a-t-il poursuivi.

A la pratique, les préparations alimentaires destinées aux nourrissons ainsi que le lait infantile étaient importés en Côte d’Ivoire sans encaissement de la TVA au cordon douanier, du fait de certains dysfonctionnements du système informatique de dédouanement.

Selon M. Ouattara, des entreprises qui commercialisaient ces produits avaient « une lecture erronée des textes législatifs ». De ce fait, elles considéraient ces produits comme des médicaments en n’appliquant pas la TVA.

L’annexe fiscale 2021 n’institue pas l’assujettissement du lait infantile à la TVA. Elle ne fait qu’ apporter des précisions prenant appui sur la directive de l’Uemoa dans le but de mettre fin à des interprétations erronées, a soutenu M. Sié Ouattara.

Covid-19: de nouveaux variants du virus notés en Afrique

Le continent africain a enregistré de nouveaux variants du coronavirus, informe l’Organisation mondiale de la santé (OMS).L’agence onusienne confirme qu’un nouveau variant du virus appelé « 501Y.V2 » circule largement en Afrique du Sud, ce qui explique la majorité des nouvelles infections au cours de la deuxième vague dans ce pays. Ce variant est présent au Botswana, en Gambie et en Zambie. De son côté, le Nigéria mène également d’autres enquêtes sur un variant identifié dans des échantillons collectés en août et en octobre

« Alors que l’Afrique a dépassé le cap des trois millions d’infections et que le nombre de cas quotidiens surpasse le pic de la première vague, le continent est désormais confronté à de nouveaux variants du virus », écrit l’OMS dans son dernier bulletin.

Elle estime que des mesures de santé publique renforcées sont plus que jamais nécessaires « pour éviter une flambée d’infections qui pourrait conduire les structures de santé jusqu’au point de rupture ».

Selon Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, en moyenne, plus de 25.000 cas ont été signalés chaque jour entre le 28 décembre 2020 et le 10 janvier 2021. Il s’agit d’une hausse de près de 40% en comparaison au pic des 18.000 cas quotidiens recensés sur deux semaines en juillet 2020. Ces chiffres pourraient encore augmenter dans les jours à venir en raison des voyages, des rassemblements et des festivités qui ont eu lieu pendant les vacances de Noël et du nouvel an.

Ces dernières données « sont un rappel brutal que le virus est implacable, qu’il représente toujours une menace manifeste et que notre combat est loin d’être gagné », a déclaré la docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.