SANTE Archives - Page 24 sur 34 - Journal du niger

Corée du Sud: un don de plasma de l’Église Shincheonji facilite le développement du vaccin contre la Covid-19

Plus de 1 000 membres de l’église Shincheonji, une organisation chrétienne de la Corée du Sud, ont participé le 27 août 2020 à un don de plasma en vue du développement d’un vaccin traitant la maladie de Covid-19, selon une note transmise jeudi à APA.Ce don de plasma a été effectué sous les auspices des autorités sanitaires de la Corée du Sud depuis le 24 août, demandant à l’Église de Shincheonji de coopérer pour le don supplémentaire de cette ressource en vue du développement du vaccin de la Covid-19. 

Début 2020, environ 5 000 cas confirmés de la Covid-19 ont été trouvés parmi les membres de l’Église de Shincheonji et de nombreuses infections de la ville de Daegu. Mais, aujourd’hui, la plupart d’entre eux se sont rétablis du virus avec l’enregistrement de 11 morts.  

Le président Man Hee Lee de Shincheonji, en tant que leader religieux, a déclaré en juillet que ce don de plasma est « le travail qui doit être fait en tant que citoyen de ce pays et en tant que vrais croyants, (qui) est de garder le commandement de Jésus, d’aimer son prochain comme soi-même (Mt 22 :39 de la Bible). » 

Selon le rapport des Centres coréens pour le contrôle et la prévention des maladies (KCDC), 562 membres rétablis de l’église se sont portés volontaires pour faire le don de plasma, tandis que 409 ont accompli le don en juillet à travers la coopération entre les KCDC et l’Église de Shincheonji.  

Face au besoin pour la « facilitation du développement d’un traitement à travers le don de plasma et les essais cliniques », les KCDC avaient sollicité une autre série de dons à grande échelle des membres de l’Église de Shincheonji en août.     

Les KCDC ont exprimé dans leur document officiel leur appréciation envers l’Église de Shincheonji pour la « participation active dans la collection de plasma en tant que groupe pour le développement d’un traitement contre le coronavirus pour le but de la sécurité de la santé nationale dans le cadre de la crise mondiale causée par la Covid-19.

« Avec la coopération de la ville de Daegu, la Croix Rouge prévoit de fournir l’équipement et le personnel (pour le don) au Centre athlétique de Daegu du 27 août au 4 septembre. Nous exprimons notre gratitude à la ville pour fournir un emplacement pour les dons de groupe et aux membres de la congrégation de l’organisation religieuse, Shincheonji précisément », a dit M. Kwon Jun-wook, directeur adjoint des KCDC.   

La recherche et le développement du traitement par le plasma des personnes convalescentes sont en cours par l’Institut National de la Santé relevant du ministère de la Santé et du Bien-être en coopération avec Green Cross (GC) Pharma, une société de biotechnologie en Corée du Sud. 

Par ailleurs, la Food and Drug Administraion (FDA) des États-Unis a autorisé un usage d’urgence du plasma des personnes convalescentes pour le traitement de la Covid-19. Les experts estiment que davantage de données devraient être collectées pour voir les avantages d’un tel traitement.     

Les défis majeurs de la recherche de l’efficacité et le développement du traitement de la maladie à travers le plasma des personnes convalescentes viennent notamment d’un approvisionnement limité de donneurs qui doivent être recouvrés du virus.

Côte d’Ivoire/Covid-19 : des journalistes formés sur la couverture médiatique de la crise sanitaire

A l’initiative de l’Association des journalistes scientifiques et de développement de Côte d’Ivoire avec l’appui de ses partenaires dont Breakthrough Action, des journalistes ivoiriens ont été formés vendredi à Abidjan sur la couverture médiatique de la crise sanitaire de la Covid-19, a constaté APA sur place.Deux communications ont meublé cet atelier de renforcement des capacités. La première prononcée par Dr Agbé Narcisse, un épidémiologiste et consultant à l’Organisation mondiale de la santé ( OMS),  a porté sur la situation épidémiologique de la pandémie de la Covid-19.

A cette occasion, Dr Agbé a instruit les journalistes sur les origines de la Covid-19 et la situation de cette maladie dans le monde et particulièrement en Côte d’Ivoire.

« Le Coronavirus a fait son apparition le 17 novembre 2019  dans la province de Hubei, plus précisément dans la ville de Wuhan en Chine. Le 30 janvier 2020, l’OMS a déclaré cette maladie comme urgence de santé publique de portée internationale. A la date du 14 septembre 2020, les cinq pays les plus contaminés sont les États-Unis, l’Inde, le Brésil, le Brésil et le Pérou », a indiqué l’épidémiologiste à l’entame de son exposé.

Poursuivant, il a souligné qu’à ce jour, il n’y a pas de traitement spécifique curatif soulignant cependant que des recherches sont en cours pour trouver un vaccin. En ce qui concerne, la situation de la maladie dans le monde, il a noté de façon générale une relative maîtrise de la pandémie.

En Afrique, Dr Agbé s’est félicité de ce que le nombre total de cas et la mortalité continuent de décroître. En Côte d’Ivoire, il s’est satisfait également de la décroissance des cas de contamination et du taux de létalité qui demeure faible (0,6%).

 Toutefois, il s’est inquiété des cas de contamination qui se multiplient dans plusieurs villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, notamment Bouaké, San-Pédro et Grand-Bassam. Quant à Mamadou Traoré, le président de l’Association  des journalistes scientifiques et de développement de Côte d’Ivoire, il a rappelé,  dans une présentation, à ses confrères les règles professionnelles à respecter pour une meilleure couverture médiatique de la crise de la Covid-19.

Il a,  par ailleurs, appelé les journalistes à se rapprocher de la communauté scientifique pour produire des articles crédibles dans le domaine de la science. Pour lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19, la Côte d’Ivoire a élaboré un plan national de riposte d’un montant de 95 milliards FCFA.

Les autorités sanitaires ivoiriennes ont mis  également un point d’honneur à la sensibilisation pour le respect des mesures barrières contre cette maladie. Notamment, la distanciation physique de un mètre, le port du cache-nez, le lavage des mains avec de l’eau et du savon et l’usage du gel hydroalcoolique. A ce jour, la Côte d’Ivoire compte 19 200 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 18 392 personnes guéries et  120 décès.

Covid-19 au Sénégal: 27,4 % des entreprises formelles en arrêt momentané d’activité (enquête)

Une enquête réalisée auprès des entreprises du secteur formel sénégalais afin de recueillir leurs intentions d’investissement post-covid-19, montre que 27,4 % d’entre elles ont connu un arrêt momentané d’activité.L’étude, menée sur un échantillon de 792 unités, révèle que les petites unités, avec une moyenne de 30,9 %, ont été les plus touchées. 

Plus en détails, le document montre que le phénomène est plus ressenti dans les secteurs des hôtels, bars et restaurants (50,2 %), des services fournis aux entreprises (31,7 %), des services personnels et divers (29,7 %), du commerce (27,2 %), des autres industries (25,5 %) et des transports (24,3 %).

Cet arrêt momentané d’activité a été essentiellement motivé par la fermeture des frontières (36,6 %), la fermeture des marchés, des écoles et des universités (33,0 %), le problème de financement (32,0 %), le problème d’approvisionnement en matières premières (28,0 %) et les difficultés d’écoulement de la production (21,7 %), soulignent les enquêteurs de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

La crise sanitaire n’étant pas encore terminée, ce rapport sur les intentions d’investissement post covid-19 des entreprises réalisée par l’ANSD, en appui au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC), ne couvre que la période allant jusqu’à fin juin 2020.

Covid-19: la Namibie met fin à l’état d’urgence

Le président Hage Geingob n’a pas prolongé l’état d’urgence de six mois qui a pris fin hier jeudi et a promis d’annoncer de nouvelles réglementations pour guider la conduite du public dans un contexte de menace imminente d’une résurgence des cas de coronavirus.Dans un discours à la nation jeudi soir, M. Geingob a déclaré que l’état d’urgence qu’il avait décrété le 17 mars a réussi à contenir la propagation du coronavirus et ne sera pas prolongé à son expiration le 17 septembre à minuit.

« Pour aller de l’avant, nous allons surveiller la situation pendant une période de 14 jours afin de déterminer la voie à suivre dans le cadre d’une nouvelle dispense », a déclaré M. Geingob, ajoutant: « Lorsque cela est justifié, des mesures appropriées seront mises en place ».

Il a noté que la décision de ne pas prolonger l’état d’urgence a été prise après avoir pris en compte l’impact du coronavirus sur l’économie.

« Le virus est mortel, mais nous sommes également conscients que la pauvreté tue », a-t-il déclaré.

Il a exhorté les Namibiens à rester vigilants, avertissant que le pays n’était pas encore sorti du bois.

La capitale Windhoek a enregistré hier 62 nouveaux cas de Covid-19, portant le total dans le pays depuis mars à 10.078 cas dont 108 décès.

Une femme après 30 ans « est à risque» au cancer du sein ( Cancérologue)

Une femme âgée de plus de 30 ans est une femme à risque au cancer du sein, a prévenu jeudi à Abidjan, Pr Innocent Adoubi , cancerologue et directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le cancer ( PNLCa).« Le facteur de risque que nous pouvons retenir c’est l’âge. Une femme après 30 ans est une femme à risque de cancer du sein. Lorsqu’on parle de risque, il faut différencier le risque de la cause. Il faut que toutes les femmes après 30 ans puissent consulter des spécialistes une fois par an », a conseillé Pr Adoubi. 

Il s’exprimait  dans une cérémonie  de lancement de la 4è édition des Journées de mobilisation des médias contre le cancer (JMMC) organisée par l’ONG Écho Médias et  prévue les 08 et 09 octobre prochains à Abidjan. 

Poursuivant, le cancérologue a souligné qu’en  Côte d’Ivoire,  au niveau du registre du cancer d’Abidjan  qui recense tous les nouveaux cas de cancer chaque jour à Abidjan et dans les périphéries, environ 2669 cas sont enregistrés. 

«  Et sur les 2669 cas, 50% des patients meurent dans la première année. C’est-à-dire autour de 1200 à 1300 femmes qui meurent du cancer du sein chaque année», a-t-il ajouté. Au-delà de l’âge, Pr Adoubi a énuméré également plusieurs autres facteurs à risque du cancer du sein chez la femme dont le stress et le fait ne pas enfanter. 

« La dimension psychologique du cancer du sein est une chose importante à prendre en compte. Il faut dédramatiser le cancer du sein», a invité Pr Adoubi. 

« Nous pensons que  la communication peut changer les comportements. Les objectifs des JMMC, c’est de mobiliser les médias sur les effets et les causes du cancer du sein. C’est également d’informer les populations, dépister les femmes et obtenir des donations en vue de soutenir les victimes du cancer du sein», a expliqué de son côté, Léah Muriel Guigui, la présidente de l’ONG Échos Médias. 

Dévoilant le contenu des JMMC 2020, Mme Guigui a annoncé qu’elles seront meublées de conférences, de dépistages gratuit d’une centaine de femmes et un concert pour lever des fonds. 

Quant à Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur), il s’est félicité de l’initiative de l’ONG Écho Médias, exhortant les journalistes à accompagner cette action pour lutter contre le cancer du sein. 

Créée en 2017, l’ONG Écho Médias, regroupe des acteurs des médias pour lutter contre les différents types de cancer, notamment le cancer du sein et celui du col de l’utérus.  

Af’Sud : Ramaphosa félicite les médias pour leur couverture de la Covid-19

Les médias sud-africains ont joué un rôle déterminant pendant la pandémie de coronavirus dans la diffusion de messages qui ont contribué à ralentir la maladie, a déclaré lundi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.S’exprimant dans son message hebdomadaire, Ramaphosa a déclaré que les médias avaient souffert financièrement pendant les restrictions de confinement, mais avaient continué à aider le gouvernement à transmettre des messages exhortant les gens à jouer leur rôle pour contenir le virus.

La diffusion des messages de sensibilisation à la Covid-19 a été implacable, malgré des ressources limitées et des conséquences néfastes sur les finances des médias, ce qui a entraîné la faillite de certaines maisons de presse, a-t-il noté.

Il a exhorté les Sud-africains à soutenir les médias, affirmant que le travail de l’industrie était essentiel à l’ordre démocratique du pays en sus de son rôle crucial de surveillance.

« Ils ont rempli leur rôle de chien de garde en dénichant des actes de corruption et de mauvaise administration, suscitant un débat national massif et menant à un certain nombre d’enquêtes très médiatisées. Grâce à ces reportages, ils ont gagné la confiance des gens », a déclaré Ramaphosa, ajoutant qu’une presse libre n’était pas une fin en soi.

« C’est un moyen par lequel la démocratie est assurée et maintenue », a-t-il poursuivi.

Il a par ailleurs noté que les médias avaient joué, « non seulement leur rôle de chien de garde traditionnel, mais aussi exercé leur devoir civique en soutenant l’effort national pour contenir le coronavirus ».

Selon le ministre de la Santé Zweli Mkhize, le pays a enregistré dimanche 20 décès liés à la Covid-19 – le nombre le plus bas depuis le 23 mai, où dix personnes avaient succombé à la maladie.

Cela a porté le nombre total de décès liés à la Covid-19 à 15.447 sur les 649.793 personnes qui ont contracté la maladie depuis l’entrée de l’épidémie dans le pays en mars, a déclaré Mkhize.

 

 

La Covid-19 menace les efforts réalisés dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme (rapport)

La pandémie de la Covid-19 pourrait anéantir les progrès réalisés dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, alerte le nouveau rapport du Fonds mondial destiné à ces trois pathologies, rendu public ce lundi.Depuis sa mise en place 2002, le partenariat du Fonds mondial a sauvé 38 millions de vies depuis 2002, dont six millions en 2019, soit une hausse de 20 pour cent du nombre de vies sauvées par rapport à l’année précédente, se félicite d’entrée l’organisation multilatérale.

Cette remarquable avancée est due à une plus grande efficacité dans la prestation de services de santé, au succès rencontré dans l’identification et le traitement d’un nombre accru de personnes avec des médicaments essentiels, aux économies de coût réalisées sur les produits de santé et à une collaboration renforcée entre les membres du partenariat du Fonds mondial, souligne le rapport. 

Ce dernier se réjouit par ailleurs du fait que dans les pays où le Fonds mondial investit, le nombre annuel de décès liés au Sida, à la tuberculose et au paludisme a diminué de moitié depuis le pic des épidémies.

Ces progrès pourraient toutefois être anéantis par les effets de la pandémie de Covid-19, avertit le document,  mettant en garde contre une possible hausse fulgurante du nombre de décès et d’infections liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme dans les douze prochains mois.

Partant de là, le Fonds mondial lance un appel à agir et à investir urgemment pour préserver des décennies de progrès contre ces trois maladies.

 « Notre rapport sur les résultats prouve qu’une communauté internationale soudée, fondée sur l’engagement fort des populations concernées, peut travailler de concert et faire reculer les maladies. Nous avons accompli des progrès extraordinaires, mais le COVID-19 menace aujourd’hui d’annihiler les acquis pour lesquels nous avons tous si ardemment travaillé. Nous ne pouvons pas le permettre, nous devons nous unir et lutter », a déclaré le Directeur exécutif du Fonds mondial, Peter Sands, cité dans le rapport.

Si le Fonds mondial appelle à une action urgente, c’est parce que le montre par endroit que le nombre de dépistages du VIH a diminué de moitié et les notifications de cas de tuberculose ont chuté de 75 pour cent. Ce qui pourrait conduire à une hausse des nouvelles infections, les personnes ignorant leur statut étant susceptibles de transmettre le virus à d’autres.

En outre, fait remarquer le document, nombre de pays ont été contraints de reporter leurs campagnes de distribution de moustiquaires, laissant ainsi sans protection les personnes particulièrement vulnérables au paludisme, en majorité des enfants.

Sénégal: un budget de 500 milliards FCFA pour moderniser la santé

Le gouvernement de Macky Sall prévoit une enveloppe de 500 milliards FCFA, sur la période 2020-2024, pour rénover le secteur de la santé.Le 29 juin dernier, le président Sall levait l’état d’urgence instauré depuis plus de trois mois dans son pays pour freiner la propagation de la Covid-19. Mais à côté de cette mesure phare, il avait annoncé la mise en place prochaine d’une « ambitieuse stratégie de modernisation du secteur de la santé et de l’action sociale ».

Ce jeudi 10 septembre, elle a fait l’objet d’un Conseil présidentiel à l’issue duquel un Plan d’investissement pour un système de santé et d’action sociale résilient et pérenne a été adopté. Dans ce plan où une composante est dédiée à la télésanté, « un budget de 500 milliards de francs est prévu sur la période 2020 2024 », selon la présidence sénégalaise.

Le plateau médical sénégalais est décrié par certains spécialistes et citoyens, poussant alors des malades nantis à aller se soigner dans les pays occidentaux ou maghrébins. Mais avec l’expérience du nouveau coronavirus qui a mis à genou les économies du monde entier, plusieurs Etats reconsidèrent leurs priorités d’investissement. Pas en reste, le Sénégal promet de « renforcer (ses) acquis » en matière sanitaire au bénéfice de ses populations.

Ainsi avec le plan d’investissement de 500 milliards, des hôpitaux, des centres et postes de santé vont voir le jour, d’après le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr, s’exprimant sur la télévision publique RTS à l’issue du Conseil présidentiel. Le programme permettra selon lui de positionner des hôpitaux comme Principal et Dalal Jamm, en niveau quatre.

En outre, le plan d’investissement mettra l’accent sur la qualité des ressources humaines, avec le recrutement dans la fonction publique de 500 médecins et 1000 agents professionnels de la santé, notamment des infirmiers et infirmières, des sages-femmes, ainsi que des personnels de soutien sur la séquence 2020-2021. S’agissant des médecins, la priorité sera accordée aux districts éloignés et aux spécialistes, soulignait le chef d’Etat sénégalais.

Côte d’Ivoire : Nestlé offre des équipements d’hygiène à des journalistes pour lutter contre la Covid-19

Le groupe agroalimentaire Nestlé Côte d’Ivoire de concert avec l’ONG La Porte de la Nouvelle Espérance ( PNE) a offert jeudi à Abidjan, des équipements d’hygiène à des journalistes ivoiriens pour lutter contre la Covid-19, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. Au Nom de ce Groupe agroalimentaire, Nadine Mensah a dit sa gratitude aux journalistes qui sont un relai important des activités de son entreprise. « Continuez sur cette voie parce que nous avons besoin de vous», a-t-elle dit à la presse soulignant que ce don est composé de cache-nez, du savon liquide  et du gel hydroalcoolique. 

Avant elle, Sophie Pépé, la présidente de l’ONG PNE a expliqué les missions de son organisation. «Nous réhabilitons les personnes ayant perdu leur dignité et nous faisons de l’accompagnement psychologique. Nous faisons également le dépistage et la prise en charge médicale du cancer chez la femme», a entre autres fait savoir Mme Pépé estimant « qu’aucune femme ne doit mourir du cancer du col de l’utérus ».

 Souhaitant, un partenariat avec la presse, la présidente de l’ONG PNE a soutenu que « le cancer n’est plus mortel aujourd’hui quand il est vite découvert ».

 « Cette remise de don témoigne de la confiance entre les médias et vous», a indiqué en retour le  journaliste Léon Saki au nom de ses confrères réaffirmant la gratitude des siens au donateur.

A la date du 09 septembre 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 18 815 cas confirmés de Covid-19 dont 17 770 personnes guéries et 119 décès.

Développement local ivoirien: 2,77 milliards Fcfa au profit des régions de Tchologo et du Bounkani

Les régions de Tchologo et du Bounkani, situées dans le nord de la Côte d’Ivoire, bénéficieront dans le cadre du projet Accountability for development (A4D) d’un appui au développement local de 2,77 milliards Fcfa dont 554,6 millions Fcfa pour la lutte contre la Covid-19.L’information a été donnée, jeudi à Abidjan, par l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, lors du lancement du projet Accountability for development (Redevabilité pour le développement), à la direction générale de la décentralisation et du développement local.

« Ce projet est financé jusqu’au mois d’avril 2022 avec une enveloppe budgétaire globale d’environ 5 millions de dollars y compris 1 million de dollars pour lutter contre la Covid-19 », a indiqué l’ambassadeur des États-Unis, Richard Bell, dans une allocution.

Le gouvernement américain, dira-t-il, est « heureux de pouvoir appuyer les initiatives visant à accroître l’implication des populations dans la prise de décisions au niveau local », afin de prendre en compte leurs besoins de développement.

Selon M. Olivier Stanley, chef du projet, cet appui a pour but d’aider les populations rurales du Tchologo et du Bounkani à porter les préoccupations légitimes des citoyens des zones rurales de ces régions afin de renforcer la résilience socio-économique des communautés.

Le projet comporte un volet de soutien monétaire aux populations vulnérables et vise une réduction de l’impact socio-économique de la pandémie de Covid-19. Il implique également un ensemble de mesures financières pour soutenir les PME rurales.

Quarante villages du Tchologo et du Bounkani sont ciblés dans le cadre de ce projet. Le directeur général de la décentralisation et du développement local, Lazare Dago Djahi, a ainsi engagé les collectivités territoriales à contribuer à l’amélioration des services aux administrés.

Alexis Palé Ollo, leader de jeunesse du Bounkani, s’est félicité de l’implication des jeunes au développement de la région, estimant que ce projet est « bienvenu en vue d’accompagner les femmes et les femmes dans leurs petites activités pour le bien-être des populations ».

En termes d’attentes dont devrait combler ce projet, il a cité l’appui des activités existantes, génératrices de revenus, et le soutien aux associations qui interviennent entre autres dans le maraîcher et la fabrication de karité.

Fulgence Yao, lui, représentant des jeunes du Tchologo, a lors d’une prise de parole, relevé une « forte implication » des jeunes dans le développement de leur région à travers leurs petites activités. Toutefois, « beaucoup reste à faire ».

« Nous pensons que tout appui aux jeunes et aux femmes au développement de la région serait bienvenu», a-t-il dit, faisant remarquer que le Bounkani « est longtemps resté en marge du développement contrairement aux autres localités du pays ».

Par ailleurs, la crise socio-politique de 2000 à 2010 n’a fait qu’aggraver cette situation de vulnérabilité des populations. Mais, depuis 2013, avec les actions du gouvernement et celles des élus locaux, la région a bénéficié d’infrastructures sanitaires, éducatives et en hydraulique. 

Pour amener les jeunes de ces régions à s’engager dans la création de richesses et tourner le dos aux offres djihadistes ou de déstabilisation, le projet prévoit des campagnes ciblées de sensibilisation et de lutte contre la désinformation qui peut fragiliser le tissu social. 

Les associations villageoises et des entités de crédits ont été sélectionnées suivant un processus consultatif, en vue de permettre que cette assistance fasse émerger des activités génératrices de revenus pour favoriser une autonomie financière des populations rurales.

Le projet A4D est soutenu par plusieurs partenaires techniques et financiers, notamment l’USAID, l’agence américaine d’aide au développement, Equal Access International, Action contre la faim (ACF) et l’ONG Alliance Côte d’Ivoire. 

Gabon: l’opérateur port d’Owendo prend en charge la santé d’une centaine d’enfants

Dans le cadre de son programme de soutien à la jeunesse, Owendo Container Terminal (OCT) assure la couverture des soins de santé d’une centaine de jeunes gabonais âgés entre 7 et 18 ans, encadrés par l’Association Arc en Ciel, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.Depuis le 20 septembre 2019, Owendo Container Terminal et l’Association Arc en Ciel sont liés par une convention de partenariat. Ainsi, OCT met à la disposition de l’organisation non gouvernementale, un médecin qui assure le suivi quotidien de la santé des pensionnaires du Centre.

« Nous assurons des consultations deux fois par semaine et réalisons des campagnes de vaccination au bénéfice de nombreux jeunes qui bénéficient d’un encadrement sanitaire de qualité », précise François André Diouf, médecin dédié au suivi médical des jeunes de l’Association Arc en Ciel.

OCT, l’opérateur du terminal à conteneurs du Port d’Owendo au Gabon finance ainsi l’intégralité des frais médicaux (consultations, hospitalisations, médicaments) des jeunes issus des communautés vulnérables.

« Notre association Arc en Ciel assure la prise en charge d’une centaine de jeunes issus des milieux défavorisés. Nous sommes heureux d’avoir reçu le concours d’Owendo Container Terminal dans la prise en charge médicale de plus de 100 enfants. Nous veillons à leur formation et à leur réinsertion familiale et professionnelle », fait savoir Sœur Julienne Eyeya, Responsable de l’Association Arc en Ciel.

Cette convention de partenariat s’inscrit dans le cadre des actions de solidarité mises en œuvre par Owendo Container Terminal. « Nous apportons notre contribution aux efforts d’encadrement de la jeunesse en participant à leur autonomisation. OCT soutient par ailleurs des initiatives dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’inclusion sociale. Nous allons poursuivre ces efforts », a indiqué Laurent Goutard, Directeur général d’Owendo Container Terminal.

Zimbabwe : 25 députés testés positifs à la Covid-19

Vingt-cinq députés zimbabwéens ont été testés positifs au nouveau coronavirus (Covid-19) la semaine dernière, a déclaré un haut fonctionnaire mercredi.Le greffier du Parlement, Kennedy Chokuda, a déclaré que parmi les 25, neuf avaient été testés positifs le mois dernier mais s’étaient rétablis.

 « Nous avons décidé que tous ceux qui ont été testés positifs soient isolés par prudence et nous continuerons à les suivre et à les aider », a déclaré Chokuda au quotidien publique, The Herald.

 Ruth Labode, responsable de la commission parlementaire de la santé, a déclaré qu’il était probable que les neuf personnes testées positives pour la deuxième fois soient des « faux positifs ».

 Elle a expliqué que certaines personnes qui auraient été testées positives plus tôt conserveraient probablement un résultat positif en raison de la présence d’anticorps dans leur système bien qu’elles ne soient plus infectées ou contagieux.

Médias ivoiriens: la situation de la femme peu abordée dans les écrits sur la Covid-19

La situation de la femme dans le traitement de l’information sur la pandémie de la Covid-19 est peu abordée dans les médias ivoiriens, notamment les journaux, selon un monitoring dénommé « Mediawatch », réalisé par l’ISTC polytechnique d’Abidjan.Ce fait a été illustré à l’occasion d’une Journée de réflexion sur les données du « Mediawatch » sur le traitement sensible au genre de la Covid-19 par la presse ivoirienne, tenue vendredi à l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) d’Abidjan.

Ce monitoring, présenté par M. Pierre Tano, rapporte des sujets d’information relatifs à la pandémie de la Covid-19 sur la période du 2 au 8 juin 2020. Il montre que « la place de la femme est minime dans le traitement des informations sur la Covid-19 ».   

Ses résultats sont notamment issus des écrits de cinq journaux de parution en fonction de leur représentativité dans le paysage médiatique et leur proximité des partis politiques. Il s’agit des quotidiens Fraternité Matin, Soir Info, Patriote, Notre Voie et Le Nouveau Réveil.

Durant une semaine, du 2 au 8 juin 2020, ce Mediawatch fait état de 739 articles produits dont 162 évoquent la situation de la Covid-19, soit plus de un cinquième du volume des informations. La situation de la femme, elle, est abordée seulement dans quatre articles.

Selon Marie-Laure Zacri, coordonnatrice de l’Observatoire femme Côte d’Ivoire, structure organisatrice de cette journée, le Mediawatch se veut un monitoring des écrits des journalistes sur le volet femme. 

Le volume d’articles sur la Covid-19, au cours de cette période, révèle un taux de 2,47% de papiers sur les femmes de manière spécifique, 20,98% sur la gestion de la crise sanitaire, 16,05% sur les conséquences économiques, 55,56% sur les impacts sociaux puis 30,25% sur les aspects médicaux.

Le flots d’informations sur la Covid-19 a entraîné sur les réseaux sociaux des fake news (fausses nouvelles). Pour recadrer ces fake news et donner la vraie information, le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), a créé le site
http://ivoirecovid19check.com, une plateforme de fact checking (vérification des informations) et de monitoring.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, a dans une communication fait observer qu’après l’annonce du premier cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, le 11 mars 2020, l’organisation a mis en place une semaine après ce monitoring pour contrer les fausses informations.  

Cette initiative, appuyée par l’Unesco, a permis de limiter la propagation des fake news. Quant au site Internet, il a permis d’enregistrer au moins 2 millions de vues sur tous les supports contre un objectif d’audience de 1,5 million de vues.

Cette journée a été organisée par l’Observatoire femme Côte d’Ivoire, en collaboration avec l’Institut Panos Afrique de l’Ouest ; et sous le parrainage du ministère de la Communication et des médias et la présidence de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur presse écrite et numérique). 

Covid-19 : le Sénégal initie une étude pour traiter les cas sévères

Le chef de la prise en charge des malades de Covid-19 au Sénégal, professeur Moussa Seydi, a annoncé samedi que son pays s’est lancé dans une étude scientifique pour juger de l’efficacité d’un médicament dans le traitement des formes graves de la pandémie.Le laboratoire Institut Pasteur de Dakar et le service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann dont il est le responsable principal sont les deux structures qui pilotent cette étude dont le Sénégal est pionnier dans le continent.

« Nous sommes les seuls actuellement qui avons commencé ce projet de recherche en Afrique », a-t-il fait savoir lors du sixième point mensuel sur l’évolution de la pandémie dans le pays.

A ce jour, 13.948 cas ont été recensés dans le pays dont 9851 guéris, 290 décédés, un évacué en France finalement décédé et 3806 encore sous traitement. Parmi ces patients, 39 sont des cas graves admis en réanimation.

Le professeur Seydi a par ailleurs vanté l’efficacité du traitement par l’hydroxychloroquine et l’azythromycine pour les formes bénignes du nouveau coronavirus. Cependant, cette association est inefficace pour les cas sévères.

« L’association azythromycine-hydroxychloroquine s’est révélée efficace selon nos résultats. Mais cette efficacité s’est révélée évidente lorsqu’il s’agit d’une administration précoce mais elle est moindre dans les formes graves », a-t-il indiqué.

C’est fort de ce constat qu’ils ont décidé de lancer cette étude pour voir la réaction d’un médicament-test chez ces cas qui sont entre la vie et la mort. Pr Seydi n’a pas précisé le nom de la molécule, mais renseigne qu’elle a déjà démontré une puissance antivirale très importante in vitro, c’est-à-dire en laboratoire.

« Il s’agit d’un médicament, disponible depuis plus de 20 ans, qui a une action anticoagulante, anti inflammatoire, efficace chez l’homme. Ces deux actions sont indispensables à obtenir dans le cadre de la prise en charge d’une forme grave », a souligné l’infectiologue.

Il a noté en outre que le projet a démarré le 14 août 2020, « conformément au protocole de recherche validé par le comité d’éthique national pour la recherche en santé ».

C’est la raison pour laquelle d’ailleurs « qu’ici au Sénégal, nous avions ajouté dans notre prise en charge, l’utilisation d’anticoagulants et des corticoïdes comme antiinflammatoires, bien avant les recommandations de l’OMC », l’Organisation mondiale de la santé, a souligné le spécialiste.

Ce samedi, les autorités sanitaires sénégalaises chargées de la lutte contre la pandémie ont salué les performances « considérables » du pays dans la diminution des nouvelles infections au cours du dernier mois. Elles ont appelé en outre à ne pas faire « dans le triomphalisme » et « garder cette dynamique » baissière jusqu’à l’extinction du nouveau coronavirus.

Le professeur Amadou Alpha Sall, directeur de l’Institut Pasteur, l’un des principaux laboratoires de tests de Covid-19, corrèle ces résultats aux « mesures » prises dernièrement par les autorités sénégalaises pour le respect des mesures barrières.

A cela s’ajoute aussi, l’augmentation des laboratoires de tests qui sont au nombre de cinq aujourd’hui sur le plan national, d’après docteure Marie Khémesse Ngom Ndiaye, directrice générale de la Santé publique.

Si l’Institut Pasteur et l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) du professeur Souleymane Mboup sont les premiers à commencer les examens virologiques de Covid-19 au Sénégal, les tests sont aujourd’hui « décentralisés » à Kédougou, Tamba, Matam, Thiès, Kaolack, et Ziguinchor.

« Tout ceci a été facilité par la mise en place d’une commission technique de biologie médicale, qui a donné des avis d’experts. La cellule d’alerte mise en place avait permis une détection physique des cas, de suivre les cas, et par l’orientation du Samu national, une prise en charge adéquate des cas », a salué Dr Ndiaye.

Sénégal : la Covid-19 a régressé en août (officiel)

Le Sénégal a réalisé des performances « considérables » dans la diminution de nouveaux cas de Covid-19 au cours du dernier mois.« Le nombre de cas a considérablement diminué durant les quatre dernières semaines », a fait savoir ce samedi le docteur Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) du ministère de la Santé.

Sous la direction du chef de ce département Abdoulaye Diouf Sarr, la task force chargée de mener la riposte faisait ce jour le traditionnel point mensuel de l’évolution de la pandémie au Sénégal.

Ainsi, « de la semaine 33 à la semaine 36, les cas diminuent. Il faut également noter que le taux de reproduction du virus est également passé à 1,7 %. C’est-à-dire, une personne infectée ne peut contaminer que deux personnes », a poursuivi Dr Bousso. Il souligne que nous sommes passés de 776 nouveaux cas à la 36e semaine de l’apparition de la maladie dans le pays à moins de 400 nouveaux patients à la 36e.

En revanche, juin, juillet et août « ont été les mois les plus difficiles où nous avons franchi la barre des 3000 malades à chaque fois. Le taux de décès était également important durant ces mois », a-t-il déploré.

Son collègue professeur Mamadou Diarra Bèye, chef du Service d’assistance médicale d’urgence (Samu), note qu’il n’y a « pas de changement » sur les décès dont l’âge moyen est de 65 ans.

Le premier cas positif au nouveau coronavirus a été testée le 2 mars au Sénégal. Depuis lors, 13.948 personnes ont été infectées par le virus dont 9851 guéries, 290 décédées, une évacuée en France finalement décédée et 3806 encore sous traitement.

Malgré la diminution du nombre de cas noté en août, le professeur Amadou Alpha Sall appelle à ne pas faire « dans le triomphalisme » et « garder cette dynamique » baissière. Ce samedi, sur 1313 tests virologiques réalisés seuls 67 sont revenus positifs, mais avec 128 nouvelles guérisons. La même tendance a été constatée ces derniers jours comme l’ont noté ces spécialistes.

Autre fait : « On a noté ces derniers mois une diminution des évacuations sanitaires vers Dakar », selon Pr Mamadou Diarra Bèye.

En outre, « on a été confronté à un problème de ressources humaines qualifiées », faisant que dans certaines régions certains médecins se sont dédoublés pour faire le travail qui n’est pas le leur, a souligné le chef du Samu.

Covid-19 : le Botswana lève l’interdiction de la vente d’alcool, malgré la hausse des cas

Le président Mokgweetsi Masisi du Botswana a levé l’interdiction de la vente d’alcool et de la consommation de bière dans les lieux publics, dans le cadre des efforts du gouvernement pour assouplir les mesures visant à contenir la propagation du coronavirus.Dans le journal officiel publié vendredi, le directeur des services de santé Malaki Tshipayagae a déclaré que Masisi avait levé l’interdiction de la vente d’alcool dans les lieux publics avec effet immédiat.

Les exploitants d’établissements vendant de l’alcool seraient toutefois tenus de respecter les protocoles de santé pour empêcher la propagation de la Covid-19, a déclaré Tshipayagae.

Selon le journal, les restaurants sont les seuls établissements autorisés à fonctionner tout au long de la semaine, mais uniquement de 12 h 00 (10 h 00 GMT) à 21 h 00.

D’autres établissements sont autorisés à fonctionner pendant des heures limitées, notamment entre jeudi et samedi.

Les boîtes de nuit resteront cependant fermées, a déclaré Tshipayagae.

La suppression de l’interdiction de vente d’alcool intervient alors que le nombre de cas de Covid-19 au Botswana est passé vendredi à 1.724.

Éthiopie : les résultats des tests Covid-19 envoyés par SMS

L’Institut éthiopien de santé publique a lancé jeudi un nouveau système de service SMS dans lequel les gens peuvent connaître les résultats de leur test Covid-19 via leur téléphone portable.Le directeur des urgences de santé publique de l’institut, Meseud Mohammed, a déclaré que le système aidera l’institut à fournir les résultats du test Covid-19 dans les trois heures suivant la livraison des échantillons de sang, a-t-il noté.

 Le directeur a déclaré que des projets sont également en cours pour lancer un système qui aidera les professionnels médicaux travaillant dans les centres de traitement de la Covid-19 à informer l’institut sur les patients présentant des symptômes du coronavirus.

 Mercredi, l’Ethiopie a enregistré 1105 nouveaux cas de Covid-19, portant le nombre total d’infections à 54.409.

 Les nouveaux cas ont été identifiés parmi les 21.360 tests de laboratoire effectués en 24 heures. 

 Le pays a également fait état de 18 décès dus au virus le même jour, ce qui porte le nombre de décès à 846.

 Quelque 416 patients se sont rétablis du virus, ce qui porte le nombre total de guérisons à 19 903.

 Le pays a jusqu’à présent effectué 949 813 tests de laboratoire.

Les essais cliniques du vaccin anti-Covid-19 débuteront la semaine prochaine (responsable)

Plus de 80% des familles marocaines ont opté pour les cours en présentiel, et ce jusqu’à jeudi, a annoncé le ministre de l’Education nationale Saaid Amzazi en marge du Conseil de gouvernement.Dans un entretien accordé au quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ à paraitre vendredi, le responsable sanitaire souligne que le vaccin chinois a atteint la phase trois dans les essais cliniques. C’est une étape importante, ajoute-t-il, dans la mesure où elle permet de s’assurer de la sécurité et de l’efficacité du vaccin à travers l’inoculation de milliers de personnes.

A ce stade, poursuit le Pr. Naji, les scientifiques peuvent recueillir des résultats précis sur le taux, la durée d’efficacité et la capacité du vaccin à immuniser des personnes d’origine et de nationalité différente. Ce faisant les essais cliniques au Maroc, qui ne concerneront que 600 personnes, se dérouleront dans le Centre hospitalier universitaire d’Ibn Rochd, l’hôpital Ibn Sina et l’hôpital militaire de Rabat.

Il explique qu’il existe toujours des craintes quant aux effets secondaires d’un nouveau vaccin, comme pour les médicaments. Mais, précise-t-il, tout se passe généralement bien quand les recherches et les essais dans le laboratoire ainsi que la phase I et II donnent des résultats convaincants pour passer à la troisième étape. Celle qui a été validée au Maroc.

Autant dire, ajoute-t-il, qu’il n’y a aucune crainte quand on utilise les techniques classiques pour fabriquer un vaccin. Le problème, souligne le professeur, peut se poser si les fabricants ont recours à une nouvelle technique dont on ne connaît pas les tenants et les aboutissants.

Aussi, il est très important de connaître le processus de développement de ce vaccin par les Chinois. Il faut rappeler que les volontaires marocains seront soumis à des examens médicaux visant à savoir s’ils souffrent de maladies chroniques ou s’ils ont déjà été infectés par le coronavirus. Sans être hospitalisés, ils seront néanmoins sous surveillance stricte avec des visites répétées au centre de recherches où ils subiront, à plusieurs reprises, des analyses de sang. Les essais commencent à faire leurs effets dès le quinzième jour mais les chercheurs se sont fixés une période d’un mois et demi avant de pouvoir se prononcer sur le résultat final.

Pour rappel, le Maroc et la Chine ont conclu jeudi dernier un accord de coopération qui va permettre au Royaume de disposer d’un vaccin contre la Covid-19 dans les plus brefs délais.

Il est probable que le Maroc puisse produire ce vaccin très prochainement si les essais cliniques s’avèrent probants, selon le ministre de la Santé.

Covid-19 : Ramaphosa salue le lancement d’une application de traçage des cas contacts

Le lancement de la « Covid-19 Alert South Africa », une application mobile conçue pour tracer les personnes infectées renforcera les efforts de l’Afrique du Sud en matière de recherche des contacts, a déclaré jeudi le président Cyril Ramaphosa.Le ministère de la Santé a lancé l’application mobile pour aider les travailleurs de la santé du pays à retrouver les cas de Covid-19 où qu’ils se trouvent dans le pays.

 Le lancement de cette application prouve l’importante capacité d’innovation et la croissance de l’Afrique du Sud dans le domaine médical, a déclaré le président.

  « J’encourage tous les Sud-Africains à télécharger cette application, qui est un élément important, novateur et nécessaire pour nous protéger, ainsi que nos familles, nos collègues et nos communautés.

 « Plus les Sud-Africains téléchargeront l’application, plus elle sera efficace pour arrêter une seconde vague d’infection…,» a déclaré le dirigeant sud-africain.

 Il a toutefois exhorté les Sud-Africains à respecter les mesures barrières et à prendre toutes les autres précautions nécessaires pour se protéger.

 Selon le président, l’expérience mondiale a démontré le risque d’une résurgence des infections, ou d’une deuxième vague, une fois que les restrictions sur l’activité sociale et économique seront levées.

 Il faut donc tracer avec vigilance tous les cas confirmés de Covid-19 afin d’empêcher le virus de se propager davantage, a-t-il déclaré.

Botswana: réouverture des écoles publiques pour les classes intermédiaires

Les écoles publiques de Gaborone, la capitale du Botswana, rouvriront mardi pour les classes intermédiaires, a annoncé ce lundi un responsable du gouvernement.La porte-parole du ministère de l’Education de base, Mmantlo Kgamanyane, a déclaré que les écoles publiques reprendront les cours le 1er septembre pour les élèves en classes intermédiaires.

« Le ministère de l’Education de base rappelle aux parents, aux enseignants, aux élèves et à tous les acteurs concernés que les classes non terminées dans les écoles publiques/gouvernementales de la zone du Grand Gaborone reprendront le 1er septembre 2020 », a déclaré Mme Kgamanyane dans un communiqué.

Le pays a rouvert les écoles publiques pour les classes d’examens en juin après une fermeture de sept semaines suite au confinement dû à la pandémie de Covid-19.

Elle a cependant déclaré que « les classes pré-primaires et les apprenants souffrant de handicaps profonds et multiples dans tout le pays resteront chez eux jusqu’à nouvel ordre ».

Le strict respect des protocoles sanitaires tels que le maintien de la distanciation physique et le lavage régulier des mains » sera obligatoire afin de garantir que les écoles restent sûres pour les apprenants et le personnel, a déclaré la fonctionnaire.

Covid-19 au Sénégal: une reprise universitaire à la queue leu leu

La reprise des cours dans les universités publiques du Sénégal, voulue par le gouvernement à partir du 1er septembre, se précise malgré des réserves.A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le plus grand établissement d’enseignement supérieur du pays, la conférence de presse de jeudi dernier a été reportée à la dernière minute. Elle devait se tenir conjointement entre le recteur et le directeur du Centre des œuvres universitaires (Cous) pour fixer les modalités de la réouverture, que ne semblait pas partager la Coordination des amicales d’étudiants.

Face aux journalistes la veille, celle-ci qui se prévaut du titre de « défenseuse des intérêts matériels et moraux des étudiants », a dénoncé le « plan de reprise adopté de façon unilatérale ». Partisane de la « reprise en masse » des enseignements à l’UCAD, elle milite « pour un sauvetage de l’année et la continuité des activités pédagogiques ».

De son côté, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) dénonce son non implication par le ministre de tutelle et exige la satisfaction de leurs revendications pour éviter « une mort impérieuse des universités ».

Mais dans une conférence de presse finalement tenue vendredi, les autorités de l’UCAD ont donné des gages pour la reprise des enseignements-apprentissages le premier septembre. A l’instar des autres universités du pays fermées depuis plus de cinq mois pour éviter la propagation du nouveau coronavirus, l’Université de Dakar a arrêté son plan de reprise pour ce mardi.

Les 78.500 étudiants seront divisés en trois groupes qui se succéderont à partir de ce jour jusqu’au 31 décembre 2020. Selon le recteur Ahmadou Aly Mbaye, certains suivront des cours à distance là où d’autres le feront en présentiel suivant une rotation par cohortes et par niveaux, aussi bien au campus social que pédagogique.

« Du 1er septembre au 15 octobre, pour les étudiants de la Licence 3 et du Master 1, cette première cohorte constitue un effectif de 19.517 étudiants. Du 15 octobre au 15 novembre, les étudiants de la Licence 2 et en Master 2, soit une deuxième cohorte d’un effectif de 20.348 étudiants. Du 15 novembre au 31 décembre, pour les étudiants en Licence 1 qui composent la troisième et dernière cohorte avec un effectif de 31.700 étudiants », a-t-il soutenu.

Sur le volet social, le COUD annonce la mise en place d’un protocole sanitaire qui va de l’application des gestes barrières au respect des règles de distanciation physique et mesures particulières. Le directeur Abdoulaye Sow souligne aussi que les amicales d’étudiants ont été impliquées dans le processus d’élaboration des protocoles des différents départements du COUD.

« Au lieu d’avoir 71.000 étudiants ou plus, nous aurons au maximum 19.000 étudiants sur les 45 jours. Ce qui va désengorger de manière substantielle nos restaurants. Mais, à côté de ce nombre, il y aura un dispositif d’accompagnement, d’encadrement afin de respecter les mesures barrières », a-t-il expliqué, relevant par ailleurs que les étudiants de la Faculté de médecine sont associés dans la prévention et la prise en charge sanitaire.

La reprise se précise aussi dans les universités de l’intérieur du pays. C’est le cas à l’Université du Sine Saloum Elhadji Ibrahim Niass de Kaolack (centre) où les enseignements en présentiel recommencent le lundi 7 septembre dans « le respect des règles édictées par les autorités sanitaires ».

On semble s’acheminer vers cela également à l’Université Alioune-Diop de Bambey (centre-ouest). Le campus social se dit prêt en effet à accueillir une première cohorte d’étudiants mardi prochain. Toutefois, le président de la coordination des étudiants déplore la rentrée progressive proposée par le comité de santé et approuvée par les instances pédagogiques, parce qu’elle « ne convient pas assez » à ses camarades.

Il faut préciser que les établissements d’enseignement supérieur sont chargés en toute autonomie de décider des niveaux de convocation des étudiants. En mai dernier, le ministre de tutelle avait rappelé la disponibilité de l’Etat à « accompagner les instances pour la mise en œuvre de mesures adéquates afin d’éviter une année blanche et finir l’année au plus tard le 31 janvier 2021 ».

Covid-19 : baisse du taux de positivité en Côte d’Ivoire avec un fléchissement en dessous de la centaine

La Côte d’Ivoire enregistre une baisse de taux de positivité à la Covid-19 avec un fléchissement allant en dessous de la centaine, alors qu’il y a quelques semaines, les cas confirmés étaient notifiés par centaines avec plus de 90% dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.La Côte d’Ivoire a enregistré dimanche 55 nouveaux cas de Covid-19, portant à 17 948 le nombre de cas confirmés dont 16 553 personnes guéries, 115 décès et 1 280 cas actifs, selon un bilan du ministère de la Santé et de l’hygiène publique.

« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce jour dimanche 30 août 2020, 55 nouveaux cas de Covid-19 sur 580 échantillons prélevés soit 9,5% de cas positifs, 113 guéris et 0 décès », indique une note officielle, transmise, dimanche à APA. 

A la date du 30 août 2020, la Côte d’Ivoire, où le premier cas de Covid-19 a été détecté en mars,  compte « 17 948 cas confirmés dont 16 553 personnes guéries, 115 décès et 1 280 cas actifs », selon cette note.  

Pour accroître le dépistage et détecter les personnes infectées,  le gouvernement ivoirien a mis en place des centres, notamment à Abidjan,  épicentre de la maladie. Aujourd’hui, le nombre total d’échantillons testé est de 126 552.  

Covid-19: Pékin appuie les enseignants rwandais

L’ambassade de Chine au Rwanda a fait don de denrées alimentaires à 300 enseignants les plus touchés par la pandémie de Covid-19 à Gasabo, l’un des principaux districts de Kigali.Il s’agit de 18 tonnes de nourriture comme du riz, de la farine de maïs, des haricots, de l’huile, du sel mais également du savon, des détergents et d’autres produits de base d’une valeur de 23 800 dollars. 

Selon Xing Yuchun, le conseiller politique et ambassadeur adjoint de Chine au Rwanda, cette aide d’urgence est destinée à aider les enseignants des écoles privées dont le travail a été interrompu par la pandémie. 

 « En Chine, les enseignants constituent l’une des communautés les plus importantes et je pense qu’il en est de même au Rwanda. Ce soutien est destiné à les aider à tenir le coup jusqu’à ce que leur vie normale soit rétablie », a déclaré le diplomate chinois. 

Depuis mars dernier, le gouvernement rwandais distribue d’abord des produits de première nécessité aux citoyens les plus vulnérables du pays.

L’Afrique du Sud mise sur l’approche communautaire contre la Covid-19

La détermination des Sud-Africains à surmonter la pandémie de coronavirus est la clé pour « aplanir la courbe » et assouplir les restrictions de confinement du niveau 3 au niveau 2, a déclaré mercredi le ministre des Finances, Tito Mboweni.Le ministre Mboweni s’exprimait lors d’une visioconférence au parlement pour adopter les projets de loi sur l’allègement fiscal pour la gestion des catastrophes et sur l’administration de l’allègement fiscal pour la gestion des catastrophes qui ont été présentés en juin en réponse à l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’économie du pays.

Au cours des débats, M. Mboweni a déclaré que ses compatriotes, indépendamment de leurs affiliations politiques, avaient joué un rôle en rendant possible les réalisations du gouvernement dans la lutte contre la pandémie de Covid-19.

Le travail collectif a été très important pour placer le pays sur la voie du contrôle de la maladie, a déclaré le ministre.

Il a ajouté que le programme d’intervention massive (régi par les deux lois) pour lutter contre la pandémie de Covid-19 était nécessaire pour relancer l’économie.

« Je pense que nous avons réussi à infléchir la courbe des infections, des décès et à améliorer la reprise. Nous avons fait tout cela parce que nous avons travaillé ensemble en tant que Sud-Africains, malgré nos positions politiques différentes », a déclaré le ministre.

L’Afrique du Sud a jusqu’à présent enregistré 613.017 cas de Covid-19, tandis que le nombre de décès s’élève à 13.308 depuis que le premier cas du virus dans le pays a été enregistré en mars 2020.

Le gouvernement a assoupli ses restrictions de confinement, passant du niveau 3 au niveau 2 en août, et cette mesure a permis la réouverture de la plupart des secteurs économiques du pays.

Covid-19: l’Afrique pourrait avoir dépassé le pic épidémiologique (OMS)

La pandémie de coronavirus en Afrique pourrait avoir dépassé son pic épidémiologique, selon la Directrice régionale du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.S’exprimant lors d’une téléconférence des ministres africains de la Santé, la Directrice régionale du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, a averti que la complaisance est le plus grand ennemi de la lutte contre la pandémie. 

Le Dr Moeti a déclaré qu’une deuxième vague d’infections pourrait se produire si l’Afrique dort sur ses lauriers, car le nombre de cas de cette maladie respiratoire est en baisse. 

« Nous recevons quotidiennement des chiffres de l’ensemble de la région et ces chiffres sont en baisse », a-t-elle déclaré. 

Toutefois, si le nombre de cas quotidiens a pu baisser, quelques pays africains parmi lesquels la Namibie connaissent encore une augmentation des infections au jour le jour. 

L’Afrique compte actuellement quelque 1,2 million de cas dont 28.000 décès depuis le premier cas signalé dans le continent, en Egypte, le 14 février dernier. 

L’Afrique du Sud reste le pays africain le plus durement touché avec plus de 550.000 cas, ce qui en fait le cinquième pays le plus ravagé au monde.

Le poliovirus déclaré « éradiqué » du continent africain (OMS)

Le poliovirus sauvage, plus connu sous le nom de polio a été mardi déclaré « éradiqué » du continent africain par l’Organisation mondiale de la Santé, après quatre années consécutives sans cas déclaré et des efforts massifs de vaccination des enfants.« Aujourd’hui, les membres de la Commission de certification pour la région Afrique (ARCC) – organisme de certification de l’OMS – déclarent que la transmission du poliovirus sauvage a été interrompue » en Afrique, a affirmé sa présidente, Rose Leke, lors d’un événement organisé par visioconférence.

« C’est un moment historique pour l’Afrique », a déclaré la directrice Afrique de l’OMS, Matshidiso Moeti. « À partir de maintenant les enfants qui naîtront sur ce continent n’auront pas à craindre d’être infectés par la polio ».

Cette annonce a également réuni par visioconférence le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus ou les milliardaires et philanthropes nigérians Aliko Dangote et américain Bill Gates.

Provoquée par le poliovirus sauvage, la poliomyélite est une maladie infectieuse aiguë et contagieuse qui touche principalement les enfants, attaquant la moelle épinière et pouvant provoquer une paralysie irréversible.

Elle était endémique partout dans le monde, jusqu’à la découverte d’un vaccin dans les années 1950.

Le FMI appelle à l’indépendance des banques centrales

Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé, ce mardi, les pays en voie de développement à faire de l’indépendance des banques centrales, l’une des pierres angulaires de leurs efforts pour atteindre la stabilité macroéconomique face à la pandémie de coronavirus.Dans un communiqué publié à la suite du limogeage du gouverneur de la Banque de Zambie, Denny Kalyalya, samedi dernier, le FMI a déclaré avoir pris acte du « changement de direction annoncé, avant même la fin de son mandat ».

« La stabilité macroéconomique dont la plupart des pays en développement ont bénéficié ces dernières années a largement reposé sur l’efficacité nettement améliorée et l’indépendance accrue des banques centrales. Il est impératif que l’indépendance opérationnelle et la crédibilité des banques centrales soient maintenues, en particulier en ce moment critique où la stabilité économique est menacée par la pandémie de Covid-19 », a déclaré le FMI.

Il a averti que sans institutions crédibles et politiques saines, la croissance économique soutenue resterait un rêve pour la plupart des pays en développement.

Le contrat de Kalyalya a été brusquement résilié par le président Edgar Lungu et aucune raison n’a été donnée pour son limogeage.

La position du FMI semble aller de pair avec la réponse du ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, qui a critiqué Lungu pour avoir résilié le contrat de Kalyalya.

Dans une série de tweets, Mboweni a déclaré que « les présidents africains doivent arrêter cette absurdité de se réveiller le matin et renvoyer un gouverneur de banque centrale ! »

Mboweni a cependant été réprimandé par le président Ramaphosa pour son comportement jugé non diplomatique.

Le vice-président de la Namibie testé positif au Coronavirus

Le vice-président de la Namibie, Nangolo Mbumba, et sa femme Susitjie ont été testés positifs à la Covid-19 et sont tous deux en auto-isolement, a déclaré le ministre de la Santé, Kalumbi Shangula.Selon le Namibian Sun qui cite le ministre, M. Mbumba et sa femme sont asymptomatiques et se trouvent dans un « très bon » état de santé.

 « Ils sont sur le point de terminer leur période d’isolement de 14 jours », a précisé Shangula. 

Contacté par le journal, le vice-président, âgé de 79 ans, a rejeté les rumeurs selon lesquelles il aurait la maladie lors de la fête d’anniversaire du président Hage Geingob le 3 août dernier. 

« J’ai assisté à un certain nombre d’événements pendant cette période, y compris un enterrement…, il serait donc difficile de dire où je l’ai contracté le virus », a déclaré le vice-président. 

Selon des sources médiatiques, Mbumba et sa femme étaient deux des trois invités de la fête d’anniversaire du président Geingob à avoir été testés positifs à la Covid-19. L’autre invité étant l’ancien assistant de Geingob, Jeff Mbako, qui est décédé la semaine dernière dans un hôpital de Windhoek.

Covid-19: 64 nouveaux cas enregistrés portant à 2 155 cas actifs en Côte d’Ivoire

Avec 64 nouveaux cas de la Covid-19 et un décès enregistrés le 22 août 2020 en Côte d’Ivoire, le pays compte 17 374 cas confirmés dont 15 106 personnes guéries, 113 décès et 2 155 cas actifs, selon le ministère de la Santé et de l’hygiène publique.Ce samedi 22 août 2020, 64 nouveaux cas de la Covid-19 ont été enregistrés sur 1 101 échantillons prélevés soit 5,8 % de cas positifs, 286 guéris et un décès, notamment une patiente de 65 ans décédée dans un établissement sanitaire public, indique le bilan journalier du ministère de la Santé et de l’hygiène publique. 

« A la date du 22 août, la Côte d’Ivoire compte donc 17 374 cas confirmés dont 15 106 personnes guéries, 113 décès et 2 155 cas actifs », précise le texte du ministère de la Santé et de l’hygiène publique qui souligne que « le nombre total d’échantillons est de 119 166 ». 

La Côte d’Ivoire connaît,  en ce mois d’août, une baisse significative du taux de positivité de la Covid-19 et une augmentation appréciable du nombre total de personnes déclarées guéries ainsi qu’un fléchissement du nombre cas actifs.  

Ces résultats sont, entre autre, consécutifs au reflet de la qualité de la prise en charge sanitaire, mais surtout dus aux campagnes de sensibilisation et aux mesures barrières édictées par le Conseil national de sécurité (CNS), présidé par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.  

Covid-19 : l’Af’Sud recrute 2369 médecins

L’Afrique du Sud intensifie sa guerre contre la pandémie de coronavirus, en recrutant 2.369 médecins, qui vont rejoindre le personnel de santé disséminé à travers le pays, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.Selon notre source, les nouvelles recrues comprennent 650 diplômés du programme médical Nelson Mandela-Fidel Castro Cuba, qui forme des médecins locaux à Cuba.

Les internes seront déployés dans des différents hôpitaux du pays qui souffrent d’un manque d’agents de santé, en raison des exigences de la pandémie qui dure depuis cinq mois, a ajouté le ministère.

Les nouvelles recrues rejoignent plus de 200 travailleurs de la santé cubains déployés dans tout le pays pour lutter contre la pandémie, a déclaré le ministère.

L’équipe cubaine, composée de médecins et de spécialistes, a été déployée à travers le pays qui est encore sous le choc de la maladie, malgré un ralentissement notable du taux des infections au cours des deux dernières semaines.

A ce jour, l’Afrique du Sud a enregistré 599.940 infections qui ont causé la mort de 12.618 patients dans tout le pays depuis que la maladie a éclaté en mars dernier, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.