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Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

La pandémie continue de se déchaîner sur l’emploi (ONU)

Un retour aux niveaux d’avant la pandémie ne devrait pas intervenir avant 2023 selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT).Le marché mondial de l’emploi mettra plus de temps à se rétablir dans le monde. L’Organisation Internationale du Travail (OIT), pointant du doigt l’incertitude liée à l’évolution et à la durée de la pandémie du nouveau Coronavirus, surtout avec l’apparition du variant Omicron, a été contraint de revoir ses prévisions à la baisse.

Elle s’attend désormais à un déficit global en heures travaillées équivalant à 52 millions d’emplois à temps plein par rapport au quatrième trimestre de 2019. C’est deux fois plus que ce que l’OIT prévoyait encore en mai 2021, selon le rapport sur les tendances 2022 publié lundi. En mai 2021, l’organisation onusienne tablait sur un déficit à 26 millions d’emplois équivalents à temps plein.

« Deux ans après le début de la crise, les perspectives demeurent fragiles et le chemin de la reprise s’avère lent et incertain », a constaté le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, cité dans la note parvenue à APA.

Selon le Chef de l’OIT, la pandémie a réduit la demande et l’approvisionnement en emplois et la situation restera la même tant qu’elle se poursuivra.

En 2022, l’organisation dont le siège se trouve à Genève (Suisse) estime qu’environ 207 millions de personnes seront au chômage, contre 186 millions il y a trois ans. Le taux d’activité devrait lui rester 1,2 point de pourcentage inférieur sur la même période.

« Nous ne nous remettrons pas de cette pandémie sans une reprise de grande envergure du marché du travail. Et pour être durable, cette reprise doit se baser sur les principes du travail décent, y compris en matière de santé et de sécurité, d’égalité, de protection sociale et de dialogue social », a alerté Guy Ryder.

Selon le rapport, l’Amérique du Nord et l’Europe affichent les signes de reprise les plus marqués, contrairement à l’Asie du Sud-Est, l’Amérique latine et les Caraïbes.  Sur le plan national, l’OIT constate que « la reprise du marché du travail est la plus forte dans les pays à revenu élevé, alors qu’elle est la plus faible dans les économies à revenu intermédiaire inférieur. »

« Les conséquences disproportionnées de la crise sur l’emploi des femmes devraient perdurer dans les années à venir », indique encore le rapport, qui ajoute que les femmes devraient continuer à subir davantage les effets ces prochaines années. Au total, 90% de celles affectées par la pandémie dans leur travail ont quitté leur emploi et elles retrouvent une activité moins rapidement que les hommes.

Par ailleurs, relève le rapport, les fermetures d’écoles, parfois pendant de très longues périodes, « auront des implications en cascade à long terme » chez les jeunes, en particulier chez ceux qui ne disposent pas d’un accès à Internet.

Tout cela fait dire à Guy Ryder que « sans effort concerté et des politiques efficaces au niveau international et national, il est probable qu’il faudra des années dans certains pays pour réparer les dégâts », avec des conséquences sur le long terme « pour le taux de participation, le revenu des ménages mais aussi pour la cohésion sociale, voire même politique. »

Covid-19: 133 nouveaux cas et 5 décès en Côte d’Ivoire dimanche

La pandémie de Covid-19 connaît un regain en Côte d’Ivoire avec 133 nouveaux cas positifs et cinq décès enregistrés dimanche, selon un bilan du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

 Le bilan du ministère de la Santé indique qu’il a été « enregistré ce dimanche 15 janvier 2022, 133 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 821 échantillons prélevés soit 4,7 % de cas positifs, 648 guéris et 5 décès ». 

A la date du 16 janvier 2022, la Côte d’Ivoire compte 79 221 cas confirmés dont 74 296 personnes guéries, 758 décès et 4 167 cas actifs, souligne la note bilan qui montre que le nombre total d’échantillons est de 1 319 798. 

Le 15  janvier, 8831 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 7 832 924 doses du 1er mars 2021 au 15  janvier 2022, mentionne le ministère qui invite « toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination ». 

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Côte d’Ivoire: création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI), à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI) », a indiqué à la presse M. Mamadou Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Ce projet de loi, dira-t-il, organise la pratique de la profession infirmière et renforce les mécanismes de contrôle infirmiers en vue de d’améliorer la sécurité sanitaire des populations, la qualité des soins et la performance du système national de santé. 

Le porte-parole adjoint du gouvernement a relevé qu’il fixe les conditions particulières d’accès à la profession d’infirmier, définit les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’Ordre ainsi que les procédures d’élection ordinales. 

Il met en outre, à la charge de l’Ordre, de veiller au respect des principes de moralité, de probité et de dévouement ainsi que l’observation par tous les membres des devoirs professionnels auxquels sont assujettis les infirmiers et les infirmières.

L’UE lève l’interdiction de voyager en Afrique australe

L’Union européenne a levé l’interdiction de voyager imposée à l’Afrique du Sud et à d’autres pays d’Afrique australe après l’apparition du variant de la Covid-19, Omicron.Les citoyens de l’Union européenne peuvent à nouveau se rendre en Afrique australe. La mesure d’interdiction de voyager dans cette partie du continent africain prise par l’UE a été levée, a annoncé ce mercredi la ministre sud-africaine du Tourisme, Lindiwe Sisulu.

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) de l’Afrique du Sud avait annoncé en novembre 2021 la découverte d’Omicron, un mutant à propagation rapide de la Covid-19, poussant plusieurs pays du monde dont l’UE à fermer leurs frontières à la région.

« (…) la levée par l’UE de son interdiction de voyager en Afrique australe intervient après le pic de la saison touristique et à la suite d’une perte de plus de 71,4 millions de dollars US pour l’industrie sud-africaine en termes de réservations annulées », a déclaré Mme Sisulu.

Elle a ajouté : « Nous souhaitons néanmoins la bienvenue aux visiteurs de l’UE dans notre pays et sommes assurés que leur sécurité est garantie ».

La ministre du Tourisme a expliqué qu’une approche multipartite a été entreprise par l’industrie pour lutter pour la levée de l’interdiction de voyager. « C’est l’aboutissement d’efforts de plaidoyer soutenus et du dévouement de tous les acteurs du tourisme », a-t-elle déclaré.

Selon elle, le centre de crise mis en place donne des résultats. « Nous continuons à travailler main dans la main pour relancer notre industrie », a poursuivi Lindiwe Sisulu.

La décision de l’Union européenne intervient deux semaines après que le président américain, Joe Biden, a annoncé la levée par son pays de mesures similaires à l’égard de l’Afrique australe, affirmant qu’elles n’étaient « plus nécessaires », les scientifiques de la région ayant fait des progrès dans la compréhension du variant Omicron.

Les pays qui étaient concernés par l’interdiction de voyager sont : Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud et Zimbabwe.

Maroc: les médicaments anti-Covid disponibles en quantités suffisantes (ministère)

Les médicaments essentiels prescrits dans le cadre du protocole thérapeutique national de prise en charge des cas Covid-19 sont disponibles en quantités suffisantes pour couvrir la demande, a indiqué mardi le ministère marocain de la Santé et de la protection sociale.Dans un communiqué, le ministère a rassuré les citoyens sur le stock national de médicaments du protocole thérapeutique national de prise en charge des cas de coronavirus, affirmant que les quantités disponibles de ces médicaments, notamment la chloroquine, l’azithromycine, le zinc, la vitamine C, la vitamine D, le paracétamol et l’héparine, sont suffisantes pour satisfaire la demande.

Il a à cet égard démenti les informations erronées rapportées par certains médias et réseaux sociaux, selon lesquelles les médicaments prescrits dans le protocole thérapeutique national Covid-19 feraient l’objet d’une pénurie excessive ou d’une rupture de stock dans les pharmacies.

S’agissant des carences enregistrés pour certains médicaments contre le rhume, le département a expliqué qu’il existe de nombreux traitements génériques fabriqués localement qui sont en mesure de couvrir cette pénurie, dans le droit fil de la politique du ministère visant à encourager l’industrie locale et les médicaments génériques.

En outre, le stock national de médicaments au Maroc fait l’objet d’un contrôle strict et permanent, a assuré le ministère, rappelant que le stock des médicaments essentiels est soumis à un contrôle hebdomadaire de l’Observatoire national du médicament et des produits de santé, relevant de la Direction du médicament et de la pharmacie. D’où une intervention proactive et immédiate en cas de problème, notamment dans le contexte marqué par la propagation du variant « Omicron », coïncidant avec la saison grippale.

Ghana : un début d’année fructueux pour mPharma

La startup ghanéenne de technologie de la santé annonce avoir levé, jeudi, un montant de 35 millions de dollars en financement de série D.La société pharmaceutique ghanéenne, mPharma, ne pouvait rêver mieux pour commencer l’année. Elle vient de réaliser une levée de fonds d’une quarantaine de millions de dollars. Le tour de table a été mené par la société de capital-risque, Jam Fund, la société d’investissement de croissance, Unbound, accompagnées d’autres acteurs du secteur.

Les bailleurs de fonds ont exactement fourni des capitaux propres de 30 millions de dollars. Le Citigroup a de son côté approuvé un prêt de 5 millions de dollars pour l’entreprise.

Ce nouveau financement est destiné à poursuivre l’expansion de la startup en Afrique, mais également à déployer une plateforme de commerce électronique pour les produits pharmaceutiques.

MPharma dit construire un réseau de pharmacies communautaires à travers l’Afrique. Elle prévoit d’être le fournisseur de services de soins de santé primaires de référence pour des millions de personnes résidant sur le continent.

Les pharmacies Mutti de la startup sont des mini-hôpitaux proposant une large gamme de services, notamment des services de consultation médicale, de diagnostic et de télésanté.

Fondée en 2013, mPharma opère dans 7 pays africains à savoir le Ghana, le Nigéria, le Kenya, la Zambie, le Malawi, le Rwanda et l’Ethiopie.

Covid-19: 5 millions de doses de vaccin des Etats-Unis à la Côte d’Ivoire

L’Ambassade des États-Unis à Abidjan a annoncé, lundi, l’arrivée en Côte d’Ivoire d’un don de 816 660 doses supplémentaires de vaccin Pfizer contre la Covid-19, portant à près de 5 millions de doses de vaccin à ce pays.

Dans un communiqué de l’Ambassade datant du 03 janvier 2022 et dont APA a obtenu copie, annonce que  « 816 660 doses supplémentaires de vaccin Pfizer sont arrivées à Abidjan » le 30 décembre dernier.

« Les États-Unis, par le biais de l’USAID, ont désormais donné à la Côte d’Ivoire près de 5 millions de doses de vaccins dans le cadre de l’initiative COVAX et en partenariat avec UNICEF, depuis août 2021: 4 361 760 doses de Pfizer et 506 200 doses de Johnson & Johnson », souligne le communiqué.

Ces vaccins sûrs et efficaces, donnés sans conditions, permettront de protéger des vies en Côte d’Ivoire et de prévenir la propagation de nouvelles variantes dangereuses du virus.

« Les États-Unis fournissent ces vaccins parce que nous soutenons pleinement nos partenaires ivoiriens dans la lutte contre la Covid-19 », a déclaré l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.

 « Avec la récente propagation mondiale de la variante Omicron, il est essentiel que toutes les personnes éligibles se fassent vacciner. », a poursuivi le diplomate américain, estimant que tant que le virus Covid-19 se propage n’importe où, il constitue une menace pour le monde entier.

Des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à cette pandémie, et les États-Unis se sont engagés à acheter et à donner 1,2 milliard de doses de vaccin contre la Covid-19 dans le monde entier.

A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 350 millions de doses de vaccin à plus de 110 pays. L’engagement des Etats-Unis à fournir ces vaccins au monde entier répond à la promesse du Président Joe Biden que les États-Unis seront « un arsenal » dans la lutte mondiale contre la pandémie.

Côte d’Ivoire: institution du test antigénique Covid-19 aux concerts et rassemblements

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, annonce la réalisation de test antigénique Covid-19, visant à rechercher le virus, lors de concerts et rassemblements, en raison de la recrudescence de la pandémie.

« Suite à la recrudescence actuelle des cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, il est institué à compter de ce jour, la pratique du test antigénique à l’entrée des lieux de grands rassemblements », indique un communiqué publié vendredi.

Ces tests seront réalisés par une équipe du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, souligne le communiqué qui ajoute que les personnes positives au test antigénique doivent faire « obligatoirement » le test PCR. 

Selon le ministère, cette disposition vise à prévenir la propagation de la Covid-19 dans le pays, qui a enregistré ce jeudi 30 décembre 2021, 1 578 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 549 échantillons prélevés soit 34,7 % de cas positifs, 185 guéris et 4 décès.

La veille, le mercredi 29 décembre 2021, 1 502 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés sur 5 348 échantillons prélevés soit 28,1 % de cas positifs, 47 guéris et 1 décès.

Le test antigénique recherche la présence de protéines du virus Sars-Cov-2. Il consiste en un test manuel, à lecture directe sur un petit boitier en plastique. Le résultat s’affiche en 30 minutes maximum sous forme de barres qui apparaissent sur le boitier. 

Cette mesure qui a pris effet, le 30 décembre 2021, à compter de sa date de signature, a été entérinée par le ministère  de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, et la ministre de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle. 

Variants Delta et Omicron : l’OMS redoute un « tsunami de cas »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme sur l’état de la pandémie de Covid-19 dans le monde.La cohabitation des variants Delta et Omicron causera un « tsunami de cas » selon l’OMS, qui note un record de contaminations dans le monde à cause du variant Omicron. En effet, les effets combinés des deux variants ont entraîné une augmentation de 11 % des cas d’infections dans le monde en l’espace d’une semaine, note l’Oms.

« Je suis très inquiet à l’idée qu’Omicron, qui est plus contagieux et qui circule en même temps que Delta, mène à un tsunami de cas », a affirmé le directeur général lors d’une conférence de presse virtuelle. Cela ajouterait « une immense pression sur les travailleurs de la santé, déjà épuisés, et sur les systèmes de santé, qui sont au bord de l’effondrement », a prévenu le directeur général de l’Oms Tedros Adhanom Ghebreyesus

Avec 72% de nouveaux décès, l’Afrique est le continent le plus touché devant l’Asie avec 9% et la région des Amériques avec 7%. Par contre l’Europe et la Région de la Méditerranée orientale ont connu à l’inverse une baisse de 12 et 7% de l’incidence de décès.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, cela s’explique par le fait que 92 des 194 États membres ont raté leur cible de vacciner 40 % de leur population avant fin 2021. Une situation qui a favorisé la propagation de Delta et Omicron avec leurs lots de conséquences. Ce faisant, Tedros Adhanom Ghebreyesus exhorte tous les pays à prendre comme résolution du Nouvel An de vacciner 70 % de leur population d’ici juillet 2022.

Si les cas d’infections ont explosé ces dernières jours, l’OMS rassure que le nombre de décès est en constante baisse dans le monde depuis trois semaines. Beaucoup plus contagieux mais moins virulent, Omicron détecté pour la première fois en Afrique du sud fin novembre, pourrait curieusement être un remède contre Delta et atténuer à terme la pandémie.

Selon un résultat préliminaire réalisé en Afrique du Sud par l’équipe du virologue Alex Sigal, de l’Institut de recherche sur la santé de Durban, « les anticorps produits lors d’une infection par le variant Omicron du Sars-CoV-2 protégeraient ensuite contre le Delta ». L’étude publiée sur le site de l’Institut demande encore à être validée selon le New York Times qui précise que « les personnes qui se sont remises d’une infection par le variant Omicron du coronavirus pourraient être capables de se défendre contre des infections ultérieures comme le variant Delta. »

Covid-19 en Afrique australe : levée de l’interdiction de voyage vers les Etats-Unis

Le président américain Joe Biden a récemment annoncé la reprise des liaisons aériennes avec huit pays de l’Afrique australe.Un mois après avoir fermé son espace aérien à tous les avions en provenance de l’Afrique australe, les Etats-Unis ont levé la mesure de précaution contre la propagation du variant Omicron découvert dans cette partie du continent noir.

Cette décision, qui concerne l’eSwatini, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, va entrer en vigueur à compter du 31 décembre 2021.

Dans son décret, Joe Biden, le président des Etats-Unis, a soutenu que « les restrictions de voyage ne sont plus nécessaires pour protéger la santé publique ». Toutefois, les voyageurs devront continuer à se conformer aux exigences du pays de l’oncle Sam en matière de vaccination et de dépistage.

RDC : l’OMS veut vacciner 2 millions de personnes contre le Choléra

Le programme de vaccination massive se déroule à l’est du pays, dans les trois provinces les plus touchées par la maladie.Depuis le début de l’année, plus de 150 décès ont été enregistrés dans 16 des 26 provinces de la République démocratique du Congo (RDC). La vaccination en cours est la deuxième campagne massive dans le pays cette année, informe l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En mars et juillet derniers, plus de 1,4 million de personnes ont été vaccinées contre le choléra dans la province du Haut-Katanga, au sud-est du pays.

« Le choléra est une infection dangereuse qui peut tuer en quelques heures si elle n’est pas traitée, mais elle est prévisible et évitable. En plus des vaccins, qui sont l’une des mesures efficaces contre la maladie, il est aussi nécessaire de fournir de l’eau potable et de renforcer l’hygiène et l’assainissement pour empêcher la propagation de l’épidémie », a déclaré le Chargé du Bureau de l’OMS en RDC, Dr Amédée Prosper Djiguimdé, cité par le communiqué parvenu à APA vendredi.

Depuis le début de l’année, la RDC a notifié un total de 8279 cas suspects de choléra et 153 décès dans 16 des 26 provinces du pays. La couverture avec une dose complète en deux tours de vaccin anticholérique oral offre une protection pouvant aller jusqu’à cinq ans.

La campagne est menée dans les provinces du Haut-Lomami, du Sud-Kivu et du Tanganyika, les plus touchées par le choléra depuis août dernier, et couvrira 13 zones de santé avec environ 4 millions de doses délivrées par le Groupe de travail mondial sur la lutte contre le choléra (GTFCC). Environ 3.600 agents de santé, dont des vaccinateurs et des mobilisateurs communautaires, ont été déployés pour mener à bien la campagne qui durera six jours.

L’Organisation mondiale de la Santé, l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et d’autres partenaires affirment soutenir les autorités sanitaires dans le déploiement de la campagne. Gavi, l’Alliance du Vaccin, a fourni un financement opérationnel pour cette activité.

Le choléra est une maladie hautement contagieuse qui se transmet par de l’eau ou des aliments contaminés. Elle provoque des diarrhées sévères et une déshydratation qui doivent être traitées immédiatement pour éviter la mort. Cette dernière peut survenir en quelques heures seulement.

Covid-19 : la Zambie autorise la dose de rappel

Le gouvernement invite la population à prendre cette injection qui renforce l’immunité contre le nouveau coronavirus.La Zambie fait face à une quatrième vague de la Covid-19. À ce jour, ce pays de l’Afrique australe compte plus de 234.000 infections pour près de 4000 décès. Pour l’heure, la vaccination est le moyen le plus efficace pour soulager les structures sanitaires.

Les personnes le souhaitant peuvent dorénavant prendre une dose de rappel rendue nécessaire par les nombreuses mutations du virus originel. Sylvia Masebo, la ministre zambienne de la Santé, a déclaré, lundi à Lusaka, que ceux qui avaient reçu le vaccin Johnson & Johnson pourront prendre la dose de rappel deux mois après la première piqûre. Pour les autres vaccins, il faut attendre six mois après la deuxième injection.

Dans cette campagne, tous les individus de plus de 18 ans sont éligibles, mais la priorité sera donnée aux travailleurs de la santé, puis aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète et l’asthme.

Poursuivant, Sylvia Masebo a annoncé le début de la vaccination pour la tranche 12-18 ans avec le vaccin Pfizer. « C’est la première fois que nous vaccinons des enfants et nous continuerons à surveiller de près les éventuels effets secondaires », a-t-elle affirmé.

Covid au Zimbabwe : restrictions dans les lieux de culte

Le gouvernement, dans le cadre de ses efforts de lutte contre la propagation de la Covid-19, interdit les rassemblements religieux pour le Nouvel An.Au Zimbabwe, un couvre-feu est actuellement en vigueur de 21 heures à 6 heures. Histoire de briser la chaîne de contamination de la Covid-19. Conséquence, pas de prières nocturnes à l’occasion du Nouvel An. « Les églises doivent se conformer » à cette mesure, a déclaré Paul Nyathi, le porte-parole de la police.

M. Nyathi, dans un communiqué publié ce lundi, a invité ses compatriotes à « limiter leurs déplacements » dans la journée et à « rester à la maison » durant le couvre-feu. « Toute personne qui le viole risque d’être arrêtée », a-t-il prévenu.

Depuis fin novembre, le Zimbabwe connaît une recrudescence des infections en raison du variant Omicron découvert en Afrique australe.

Covid-19 : Simone Gbagbo en quarantaine

L’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo s’est mise en quarantaine pour une période d’observation après avoir été en contact avec un cas confirmé de Covid-19.

L’information a été donnée par Mme Gbagbo elle-même dans un message à l’occasion de la fête de la Noël célébrée ce samedi 25 décembre 2021.

« Chères sœurs, chers frères, je viens par ce billet vous souhaiter joyeux Noël. Que ce jour de commémoration de la naissance du Seigneur Jésus Christ soit pour tous, un moment de partage et de communion fraternelle », écrit-elle.

« Pour ma part, j’ai été au contact d’un cas confirmé de Covid-19 et donc je me suis mise en quarantaine pour une période d’observation », ajoute Simone Ehivet Gbagbo, invitant les populations « à plus de vigilance dans l’application des gestes barrières pendant ces moments de réjouissance ».

La Côte d’Ivoire, où la pandémie avait chuté ces dernières semaines, connaît un regain des cas, avec 377 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés jeudi sur 3 421 échantillons prélevés soit 11 % de cas positifs, ainsi que 24 guéris et 1 décès.

Comores : la vaccination anti-covid rendue obligatoire

Face à la flambée des cas de coronavirus, le président comorien Azali Assoumani a signé un décret rendant obligatoire la vaccination dans l’archipel.Aux Iles Comores, la vaccination contre la Covid-19 est rendue obligatoire par un décret présidentiel publié le mercredi 22 décembre 2021 et entré en vigueur le lendemain. A travers cette décision forte, le président comorien veut atteindre le taux de 60% de vaccination complète dans l’archipel qui compte un million d’habitants.

Pour faire respecter la mesure, la gendarmerie est mise à contribution. Des contrôles sont opérés dans les véhicules et les lieux publics pour forcer les Comoriens non encore vaccinés à prendre leur dose. Les récalcitrants étaient directement conduits à la gendarmerie transformée pour l’occasion en centre de vaccination.

Pour joindre l’acte à la parole, le gouvernement a donné des congés payés de cinq jours à l’administration afin de permettre aux fonctionnaires du publics de se vacciner.

Guinée : la gestion de la pandémie globalement satisfaisante (Bad)

Toutes les ressources allouées à la lutte contre la crise sanitaire ont été décaissées et tous les produits du Programme d’appui à la réponse à la Covid-19 ont été réalisés, selon la Banque africaine de développement (Bad).La Guinée a moins souffert de la pandémie que certains pays de la sous-région. Cette situation serait-elle le fait des mesures prises par le gouvernement ? C’est ce que laisse entendre le rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats de la Bad.

En effet, rappelle un communiqué reçu vendredi à APA, dans le cadre du Programme d’appui à la réponse à la Covid-19, le gouvernement guinéen a pris en urgence d’importantes mesures sanitaires pour contrecarrer la tendance observée et/ou éviter une détérioration de la situation.

Par ailleurs, poursuit le document, les autorités ont mis en œuvre la stratégie « STOP Covid-19 » en 60 jours dans le but d’interrompre la chaîne de transmission dans la région de Conakry, la capitale.

Les autres décisions prises par le gouvernement ont consisté à consolider le système sanitaire du pays afin d’améliorer la prise en charge des personnes infectées tout en maintenant fonctionnel les autres services de santé, ajoute la note.

L’État guinéen a également exonéré de droits et taxes les importations d’équipements de santé et des produits assimilés. Cela a facilité l’accroissement des capacités d’accueil avec 1715 nouveaux lits installés dans les centres dotés d’équipements de dépistage et de prise en charge des personnes infectées.

Afin d’atténuer les effets de la pandémie sur les populations, le gouvernement a déroulé un programme de transfert monétaire aux ménages les plus démunis. En outre, il a pris en charge les factures d’eau et d’électricité d’avril à juin 2020 pour les abonnés au tarif social pour plus de 450.000 bénéficiaires.

Le secteur privé, fortement affecté par notamment la fermeture des frontières décidées au début de la pandémie, a aussi bénéficié d’un plan de relance des activités économiques et commerciales.

Selon la Bad, le gouvernement a accordé le report, pour un trimestre, des charges fiscales et procédé à l’apurement de plus de 1,1 milliard de francs guinéens (118.000 dollars) de créances envers les fournisseurs intérieurs.

Enfin, plus de 5000 Petites et Moyennes Entreprises ont joui d’avantages fiscaux et 252 entreprises ont reçu des financements permettant de sauver quelque 3693 emplois directs et environ 10.000 emplois indirects.

Ces résultats ont été atteints en partie grâce à l’appui budgétaire de 34,56 millions de dollars de la Banque panafricaine.

Côte d’Ivoire: 18 spécialités des cadres supérieurs de la santé reconnues

La Fonction publique ivoirienne qui reconnaît désormais 18 spécialités des cadres supérieurs de la santé, a remis officiellement jeudi 221 actes de reconnaissance à des acteurs du secteur médical.

Ces spécialités ont été dévoilées à l’occasion d’une cérémonie de décoration des agents de la santé, et des agents du ministère de l’Economie numérique et ceux du ministère de la Fonction publique, dans le cadre des « Journées de la fonction publique ». 

Jusque-là, la Fonction publique attribuait le titre de médecin aux cadres supérieurs de la santé. Désormais, elle prend en compte 18 spécialités: Anesthésie-Réanimation; Biologie; Cardiologie; Chirurgie; Dermatologie; Gastro-enterologie, Gyneco-obstétrique; Imagerie médicale. 

Elle prend également en compte les spécialités de Néphrologie; Neurologie; Nutrition ; Ophtalmologie; Oto-Rhino-Laryngologie; Pédiatrie;  Pneumologie; Psychiatrie; Santé publique; stomatologie et de Chirurgie.  

Cent quarante (140) agents du ministère de la Santé, du ministère de l’Economie numérique et celui du ministère de la Fonction publique ont été décorés, notamment 22 au rang de commandeur, 51 au rang d’officier et 67 au rang de chevalier. 

Un panel autour du thème « Contributions du service public au traitement des défis imposés par la pandémie de la Covid-19 : cas des ministères en charge de la Santé, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration » a été animé par le secrétaire d’Etat Brice Kouassi.

Le ministère de la Santé était représenté par Dr Edith Kouassi. A ce panel, l’on enregistrait aussi un représentant du ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. 

Le ministre ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a déclaré à l’endroit des récipiendaires qu' »une chose est d’être décorée devant la nation, mais une autre est de rester constant et de démontrer à nos concitoyens que la Fonction publique a en son sein des acteurs de grande qualité, des hommes et des femmes compétents ». 

« Soyons tous des gardiens du service public. Partout où vous êtes, partout où vous irez, soyez fiers d’être des fonctionnaires et des agents de l’Etat au service de vos concitoyens », a lancé le ministre ivoirien de la Fonction publique de la modernisation de l’administration. 

Il y a une semaine, le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a annoncé à son Cabinet la tenue de la première édition des « Journées de la fonction publique », du 13 au 17 décembre 2021. 

Cet événement, selon le ministre Anne Désirée Ouloto, vise « la promotion du service public » et se veut une occasion de « valorisation de l’action publique et de ses animateurs que sont les fonctionnaires et les agents de l’Etat ».

Ces journées visent notamment une meilleure connaissance par les populations du service public, ainsi qu’une prise de conscience plus renforcée chez les fonctionnaires et agents de l’Etat, à travers le pays.  

RD Congo : fin de l’épidémie d’Ebola (officiel)

Au terme d’un compte à rebours de 42 jours, soit deux fois la période d’incubation, aucun cas de la maladie hautement transmissible n’a été signalé dans le pays selon les autorités sanitaires.La République démocratique du Congo a vaincu la fièvre hémorragique à virus Ebola. En octobre dernier, une épidémie a été déclarée dans la province du Nord-Kivu. Depuis la sortie de l’hôpital du dernier cas confirmé, aucune autre contamination n’a été signalée.

« Au total, onze cas (huit confirmés, trois probables), dont six décès, ont été enregistrés lors (de la seconde épidémie en 2021), après la confirmation d’un cas dans la zone de santé de Béni, dans la province du Nord-Kivu », détaille l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué reçu jeudi à APA.

À en croire l’OMS, plus de 1800 personnes ont été vaccinées dans le cadre d’une campagne lancée cinq jours après la détection du premier cas d’Ebola. Durant cette épidémie, la 13e en RDC, le vaccin Ervebo, récemment homologué, a été utilisé pour la première fois dans le pays.

De l’avis de Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, « une plus forte surveillance de la maladie, l’implication de la communauté, une vaccination ciblée et une riposte rapide rendent le contrôle d’Ebola plus efficace dans la Région ».

Toutefois, prévient l’agence spécialisée des Nations Unies, les efforts de surveillance doivent être maintenus et les autorités sanitaires doivent se tenir prêtes à répondre rapidement à toute nouvelle potentielle flambée.

Car, souligne l’OMS, il n’est pas inhabituel que des cas sporadiques surgissent après une épidémie majeure. La preuve, avance-t-elle, des résultats du séquençage génomique réalisé par l’Institut national de recherche biomédicale ont montré que le premier cas d’Ebola, détecté lors de l’épidémie qui vient de s’achever, représente probablement une résurgence de l’épidémie de 2018-2020 due à la persistance du virus dans la communauté.

Congo : Bolloré Transport & Logistics en croisade contre le Sida en milieu scolaire

La filiale congolaise de la multinationale française a organisé, du 1er au 3 décembre dernier, une sensibilisation sur le VIH au profit de centaines de jeunes.Mieux vaut prévenir que guérir. Bolloré Transport & Logistics Congo le sait. En partenariat avec l’Association congolaise pour le bien-être familial (Acbef), l’entreprise s’est rendue au Collège d’Enseignement Général de Pointe-Noire.

« Une séance de dépistage contre le Sida et les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) » a été proposée à plus de 300 élèves de l’établissement, renseigne un communiqué reçu mercredi à APA.

Lors de cette activité, Franck Kinanga, Directeur Juridique Pays de Bolloré Transport & Logistics Congo, a déclaré : « Nous avons pour ambition de donner à la jeunesse les clés de son autonomie. C’est pourquoi nous nous devons de les sensibiliser sur l’existence du VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles qui présentent toujours une menace. Notre champ d’actions dépasse le cadre de la sensibilisation puisque nous prenons également en charge 100 % des frais de dépistage volontaire et anonyme ».

Pour sa part, Klément Mvembe, Coordonnateur de l’Acbef à Pointe-Noire, a souligné que « cette action est très importante car la population cible est constituée de plus de 50 % de jeunes ».

Dans la ville portuaire, soutient ce spécialiste, « la propagation du Sida parmi les adolescents et les grossesses précoces sont la principale cause de décrochage scolaire pour les filles ».

Chaque année, Bolloré Transport & Logistics et ses filiales disent se mobiliser à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le VIH/Sida en organisant notamment, pour leurs salariés et ayants droits, des campagnes de sensibilisation ainsi que des séances de dépistage volontaire pour agir de manière durable et efficace.

Covid-19 : le variant Omicron au Rwanda

Kigali, après avoir détecté six cas du nouveau mutant, a renforcé les mesures sanitaires.Le Rwanda rejoint la liste des pays africains où le variant Omicron est en circulation. En Afrique de l’Est, seul l’Ouganda avait déjà annoncé l’entrée de la nouvelle souche du coronavirus sur son territoire.

Dans un communiqué, publié mardi, le ministère rwandais de la Santé a indiqué qu’un « séquençage génomique d’échantillons recueillis auprès de voyageurs et de leurs contacts » a permis de confirmer les six cas d’Omicron.

Pour éviter la multiplication des infections, le Rwanda impose désormais aux voyageurs une quarantaine de trois jours contre un auparavant. « Un test PCR sera effectué à l’arrivée et un test supplémentaire aux frais du voyageur le troisième jour et le septième jour à partir de la date d’arrivée », indique le document.

En outre, Kigali maintient le couvre-feu en vigueur de minuit à quatre heures du matin et referme les boîtes de nuit, trois mois seulement après leur réouverture.

Covid-19 : l’Angleterre rouvre ses frontières à onze pays africains

Londres a décidé de lever l’interdiction de voyage contre ces pays placés sur sa liste rouge en raison du variant Omicron qui y circule.L’apparition du variant Omicron, il y a un mois en Afrique australe, avait poussé l’Angleterre à prononcer une interdiction de voyage. Les pays concernés étaient l’Afrique du Sud, la Zambie, le Zimbabwe, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, la Namibie, Eswatini, l’Angola, le Mozambique et le Nigeria.

Avec cette décision, seuls les résidents britanniques ou les personnes de nationalité britannique ou irlandaise pouvaient quitter ces pays africains pour rejoindre celui de Boris Johnson.

Mais « à partir de 4 heures du matin, le mercredi 15 décembre, les onze pays (africains) seront retirés de la liste rouge des voyageurs », a annoncé sur Twitter Grant Shapps, le Secrétaire anglais aux transports.

De l’avis de Sajid Javid, le Secrétaire d’État anglais à la Santé et à la Protection sociale, les restrictions de voyage ont été levées car Omicron s’est propagé dans le monde rendant « moins efficaces » les mesures d’isolement.

Toutefois, Londres exige aux voyageurs des tests PCR et les dépiste à leur arrivée. Cela s’applique même aux personnes entièrement vaccinées. De plus, les passagers entrants doivent s’isoler pendant deux jours.

L’interdiction de voyage prise par les autorités anglaises avait provoqué une levée de boucliers car elle était considérée comme injuste envers l’Afrique qui a joué la carte de la transparence.

Covid-19 : l’Ambassadeur des Etats-Unis visite un centre de vaccination à Abidjan

L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a visité mardi, un site de vaccination contre la Covid-19 à Treichville, commune située dans le sud d’Abidjan.

Cette visite coïncide avec la campagne de renforcement de l’immunisation contre la Covid-19 du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, qui se déroule du 10 au 20 décembre.

Depuis août 2021, les États-Unis ont fait don de plus de 4 millions de doses de vaccins à la Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’initiative COVAX : 3 545 100 doses de Pfizer et 506 200 doses de Johnson & Johnson.

Ces vaccins sûrs et efficaces – donnés sans conditions – protégeront des vies en Côte d’Ivoire et contribueront à prévenir la propagation de nouvelles variantes dangereuses du virus, rapporte un communiqué de l’Ambassade transmis à APA..

« Les vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à la pandémie, et je remercie les agents de santé de ce centre et de tout le pays, qui travaillent pour arrêter la propagation de la COVID-19 », a déclaré le diplomate américain, encourageant «tous les ivoiriens éligibles à se protéger ainsi que leurs proches en se faisant vacciner. »

En plus des vaccins et des seringues à usage unique pour les administrer, les États-Unis, par l’intermédiaire de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), ont fourni près de 14 millions de dollars en soutien aux efforts ivoiriens pour distribuer les vaccins dans tout le pays, former le personnel de santé et sensibiliser aux avantages de la vaccination.

 En outre, le CDC a soutenu le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, en lui apportant une assistance technique en matière de prévention et de surveillance de la maladie.

Tant que le virus Covid-19 se propage dans n’importe quel endroit, il constitue une menace pour tous. C’est pourquoi le président Biden a annoncé que les États-Unis allaient partager plus de 1,2 milliard de doses avec les pays du monde entier, ajoute le communiqué.

 À ce jour, les États-Unis ont livré plus de 300 millions de vaccins à plus de 110 pays, soit plus que tous les autres pays réunis.

Le Wanetam a « réhaussé le niveau de la recherche » en Afrique (Pr Mboup)

Après le succès des deux premières phases, le troisième projet du Réseau ouest-africain de lutte contre la tuberculose, le Sida et le paludisme (Wanetam, acronyme anglais) a été lancé lundi 13 décembre à Dakar.Les experts africains en santé veulent être plus solidaires en matière de recherche dans leur domaine. Réunis dans la capitale sénégalaise depuis ce lundi pour le lancement du Wanetam 3, les membres de ce réseau sous-régional entendent mettre tout en œuvre pour « réussir le pari de la recherche participative » afin d’impacter la recherche dans la sous-région ouest-africaine, au bénéfice des populations.

« Comme on peut le constater, Wanetam est devenu un réseau attractif et nous pouvons nous féliciter d’avoir réussi le pari de, non seulement briser les barrières linguistiques et culturelles pour consolider un réseau incluant des pays anglophones, francophones et lusophones, mais aussi et surtout d’avoir réhaussé le niveau de la recherche dans la sous-région », a déclaré le professeur Souleymane MBOUP, président et fondateur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef).

Cet éminent professeur de médecine sénégalais, 68 ans, s’est exprimé dans son majestueux centre, situé à Diamniadio, à 30 km de Dakar, devant de nombreux collègues ouest-africains venus faire le bilan des activités du Wanetam et tracer les sillons du programme à venir, dans le cadre d’un conclave qui va se refermer le 15 décembre prochain.

Créé en 2009, ce réseau est composé de trente institutions dont vingt-cinq issues de douze pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Ghana, Nigeria, Mali, Sénégal, Sierra Leone et Togo) et cinq institutions de quatre pays européens (Allemagne, France, Grande Bretagne et Portugal). Ses activités sont centralisées autour de sept thématiques, à savoir la tuberculose, le paludisme, le VIH/Sida, les maladies tropicales négligées, les maladies émergentes, réémergentes et la Covid-19, les activités transversales et le management de la recherche et le réseautage.

Financement de 3 milliards FCFA 

Wanetam fait ainsi partie d’un pool de quatre réseaux d’excellence créés par l’European & Developing Countries Clinical Trials Partnership (EDCTP) pour promouvoir la collaboration en matière de recherche entre chercheurs de diverses institutions dans les quatre régions d’Afrique subsaharienne.

Selon le professeur Mboup, le réseau a déjà « bénéficié de deux rounds de financement et vient de décrocher un troisième financement de 4,5 millions d’euros », soit près de trois milliards de FCFA, « pour une durée de trois ans ». Cette croissance en nombre de partenaires « est la preuve que le réseau est en train d’atteindre ses objectifs et donc suscite beaucoup d’intérêts », s’est félicité le co-découvreur du VIH-2, pharmacien colonel de l’armée sénégalaise.

Ainsi, a-t-il relevé, la mise en place et le maintien d’un réseau de recherche incluant des partenaires francophones, anglophones et lusophones, la publication d’articles dans des revues scientifiques de grandes renommées, l’octroi de financements à des post-doctorants pour la mise en place et la conduite de micro-projets de recherche font partie des « résultats »obtenus par le Wanetam depuis sa création.

Par ailleurs, le représentant du ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, Dr Cheikhou Sakho, s’est d’abord réjoui du choix porter sur son pays pour la tenue de cette réunion avant de rappeler que le continent africain a été touché « ces dernières années » par beaucoup d’épidémies « qui ont causé beaucoup de morts ».

Face à tous ces fléaux (Ebola, Covid-19…), « il est donc impératif de mener des actions conjuguées entre les gouvernements, les institutions de recherche, les organisations internationales et les grandes fondations pour envisager des actions communes de ripostes », a-t-il préconisé.

Covid-19 : le variant Omicron présent dans onze pays africains

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC en anglais) ont affirmé que la nouvelle souche du coronavirus a été détectée ces derniers jours dans sept pays supplémentaires sur le continent.Le variant Omicron étend ses tentacules en Afrique. Il est désormais en circulation dans onze États. Il s’agit selon Africa CDC de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Nigeria, du Ghana, de l’Ouganda, de la Zambie, du Sénégal, de la Tunisie, du Mozambique, de la Namibie et du Zimbabwe.

L’Afrique australe, d’où est parti ce mutant, a été frappée de mesures d’isolement. « Les preuves actuelles de la propagation mondiale et de la transmission communautaire du variant Omicron ne justifient pas ces interdictions de voyage sélectives », ont fait savoir les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies.

Dans un communiqué daté du 9 octobre, la structure panafricaine a appelé à « l’annulation urgente » desdites mesures dictées par la peur du nouveau variant. Mercredi dernier, l’Union africaine (UA) a également pris position en soulignant que les interdictions de voyage auront des « répercussions négatives » sur la vie des populations ciblées.

Au moment où l’Afrique australe doit faire face à un pic de contaminations, le repli de certains pays « limite la capacité d’accès aux fournitures médicales », a noté Africa CDC pour qui la transparence sur Omicron a été mal récompensée.

Covid-19: réduction de la validité des tests PCR à 48 h en Côte d’Ivoire

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé jeudi de la réduction de la validité des tests PCR qui passe à 48 heures contre 72 heures auparavant.

Cette décision qui vise à parer à la situation, a été prise par le Conseil National de Sécurité, après analyse. Il a été aussi requis le renforcement des contrôles à l’aéroport d’Abidjan par l’installation de laboratoires Modulaires mobiles pour réaliser les tests PCR.

Le Conseil a décidé du renforcement des cabines de désinfection, du suivi quotidien des voyageurs en provenance des pays dans lesquels a été détecté le variant Omicron, au cours des 5 premiers jours de leur arrivée en Côte d’Ivoire.

Les membres ont recommandé également le renforcement des capacités de dépistage par l’accréditation de laboratoires privés et l’augmentation du nombre de laboratoires publics.

Selon les données du ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, à la date du mercredi 8 décembre 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 61 857 cas confirmés de Covid-19 dont 60 909 guéris, 706 décès et 236 cas actifs. 

Depuis le mois d’août 2021, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 enregistrés dans le pays est en constante baisse avec 5 534 cas notifiés en août, 4 584 en septembre, 1 044 en octobre et 427 en novembre. 

La moyenne du taux de positivité actuel est inférieur à 2%, bien en-dessous du seuil d’alerte de 5%. En outre, le taux de guérison avoisine les 99%, traduisant non seulement la qualité de la prise en charge par les professionnels de santé, mais également la précocité du diagnostic.

Aujourd’hui, le nombre de décès notifiés, touchant particulièrement les personnes vulnérables, est également en nette régression depuis le mois de septembre 2021: 183 cas de décès ont été enregistrés en septembre, 71 en octobre et 9 en novembre.

Cette baisse du nombre de cas de décès est due à l’amélioration de la couverture vaccinale. Dans le District d’Abidjan qui reste l’épicentre de la maladie avec 95% des cas diagnostiqués, 50% de la population cible a reçu la première dose et 27%, les deux doses prescrites. 

Le ministre en charge de la Santé a fait observer que les importants mouvements des populations attendus à l’occasion des fêtes de fin d’année, pourraient entraîner une résurgence de l’épidémie dans le pays.

Mauritanie : la Bad appuie la lutte contre la Covid-19

La Banque africaine de développement (Bad) annonce avoir débloqué, en urgence, près de 10 millions de dollars pour aider Nouakchott à faire face à la pandémie.La Mauritanie, après le Projet d’appui au G5 Sahel face à la Covid-19, bénéficie de l’assistance de la Banque africaine de développement (Bad). L’institution financière « a très vite répondu présente au début de la pandémie en déployant deux opérations pour renforcer la riposte », a indiqué le point focal de la Bad au sein du ministère mauritanien des Affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs, Mahfoud Ould Ahmedou, dans un communiqué reçu jeudi à APA.

L’apparition du coronavirus a conduit le gouvernement mauritanien à prendre des « mesures sociales » avec le concours de la Bad. Celle-ci a ensuite mené un projet régional visant à soutenir la résilience des systèmes d’alimentation et de nutrition des populations vulnérables dans les pays du G5 Sahel, a informé M. Ahmedou.

Parmi les mesures importantes de ce programme multiforme figure l’octroi à environ 200.000 ménages mauritaniens de transferts financiers pour atténuer les répercussions de la pandémie, a précisé le point focal de la Bad. Ces aides, a-t-il ajouté, ont été accompagnées d’autres mesures liées notamment à la suppression des taxes sur les denrées de première nécessité.

Vaccin anti-Covid : la dose de rappel autorisée en Afrique du Sud

L’Autorité sud-africaine des produits de santé (Sahpra, sigle en anglais) a donné son feu vert pour l’injection d’une 3e dose du vaccin Pfizer-BioNTech aux personnes âgées de plus de 18 ans.Confrontée à une explosion des infections depuis l’apparition du variant Omicron, l’Afrique du Sud mise sur la vaccination de sa population. À cet effet, l’Autorité sud-africaine des produits de santé (Sahpra) a approuvé ce jeudi l’administration d’une dose de rappel aux plus de 18 ans « au moins six mois après la deuxième dose ».

Au-delà de ce délai, précise la Sahpra, le vaccin peut être pris à n’importe quel moment. Selon la structure publique, la dose de rappel du vaccin à ARN messager Pfizer-BioNTech serait efficace contre le variant Omicron.

Afrique : la Covid-19 ralentit les progrès de la lutte contre la tuberculose (OMS)

La perturbation des services de santé par la pandémie de Covid-19 a entraîné une augmentation du nombre de décès dus à la tuberculose en Afrique selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).C’est une première depuis plus d’une décennie. Au moment où la diminution du nombre de nouveaux cas est plus lente que par le passé, le taux de morbidité dû à la tuberculose en Afrique explose selon une analyse de l’OMS. La Région a en effet signalé 549 000 décès en 2020, soit une augmentation d’environ 2000 décès en 2019.

De plus, révèle la recherche, alors que le nombre de cas a été légèrement réduit de 2,5 % en 2020 par rapport au 1,4 million de cas l’année précédente, la notification de nouvelles infections a fortement diminué dans les pays très touchés par la maladie, particulièrement en Angola, en Afrique du Sud et au Zimbabwe. Ces derniers sont tous confrontés à une forte incidence de la Covid-19.

A en croire l’OMS, cette situation s’explique par la réallocation de ressources et de personnel de santé à la lutte contre la Covid-19 dans beaucoup de pays africains, ainsi que des mesures drastiques de riposte à la pandémie telles que les confinements. Celles-ci ont fortement réduit l’accès aux services de santé essentiels, parmi lesquels ceux liés au dépistage et au traitement de la tuberculose.

« Les temps sont durs et les efforts sont axés essentiellement sur la lutte contre la Covid-19, mais les gouvernements africains doivent redoubler d’efforts dès à présent pour réorganiser les services de santé essentiels et élargir l’accès à ces services », a conseillé la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

L’OMS dit suivre les progrès accomplis dans la lutte contre la tuberculose sur la base de la Stratégie mondiale pour mettre fin à la tuberculose. Elle vise à réduire de 90 % la mortalité par tuberculose et de 80 % le nombre de cas d’infection par cette maladie d’ici à 2030 par rapport à 2015. La stratégie définit les objectifs intermédiaires clés fixés pour les pays en 2020 et ceux à atteindre d’ici à 2025.

L’objectif intermédiaire fixé pour 2020 consistait à réduire de 35 % le nombre de décès dus à la tuberculose et de 20 % l’incidence de cette maladie. Un tableau de bord de l’OMS publié ce mercredi sur l’échéance fixée pour 2020 révèle que seuls huit pays (l’Afrique du Sud, le Botswana, Cabo Verde, Eswatini, l’Éthiopie, le Kenya, la Namibie et le Togo) ont atteint ou dépassé l’objectif de réduction de 20 % de l’incidence de la tuberculose.

Selon ce même document, 13 pays ont atteint l’objectif de réduction des décès de 35 % en 2020. L’analyse a également révélé des lacunes importantes en matière de données dans des domaines clés, inhérentes en partie aux problèmes posés par la pandémie de Covid-19.

Même si la majorité des pays ne communique pas de données sur le traitement préventif de la tuberculose, en particulier pour les personnes vivant avec le VIH, cinq pays ont dépassé l’objectif fixé : le Kenya, le Malawi, le Nigéria, l’Ouganda et le Zimbabwe, souligne l’OMS.

Le tableau de bord met aussi en évidence la proportion des ménages qui ont supporté des dépenses astronomiques pour les soins d’un membre atteint de tuberculose. Les patients et leurs familles peuvent être confrontés à des coûts financiers et économiques directs et indirects importants qui constituent autant d’entraves et peuvent fortement affecter leur accès au diagnostic et au traitement.

Huit pays ont achevé les enquêtes sur les coûts de la lutte antituberculeuse en 2020. Aucun pays n’a encore démontré qu’il avait atteint l’objectif consistant à éviter des dépenses catastrophiques pour tous les ménages touchés par cette maladie.

D’après l’OMS, la tuberculose est la principale cause de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH et la Région africaine a la charge la plus élevée de cette affection associée au VIH. Plusieurs autres facteurs, parmi lesquels figurent le financement insuffisant des programmes, l’accès limité aux outils modernes de diagnostic et la mise en œuvre à faible échelle des traitements préventifs freinent le progrès contre cette maladie.

La lutte contre des facteurs tels que les mauvaises conditions de vie et de travail peut faire reculer l’épidémie de tuberculose, tout comme la lutte contre des facteurs de risque tels que l’infection à VIH, la malnutrition, le diabète, le tabagisme et l’usage nocif de l’alcool, indique l’OMS. Pour cette dernière, le succès de cette lutte passe par des efforts de collaboration impliquant le secteur de la santé, d’autres organismes gouvernementaux, le secteur privé, les donateurs non gouvernementaux et les communautés.

« Pour maîtriser cette maladie évitable et curable, les ressources doivent être en adéquation avec la volonté politique. Nous devons accroître les investissements dans les produits de diagnostic et dans le traitement pour nous remettre sur les rails », a soutenu Dr Moeti.

Malgré les difficultés, note l’organisme onusien, des progrès ont été accomplis pour d’autres indicateurs clés. La plupart des pays africains ont atteint ou dépassé l’objectif qui consiste à placer sous traitement antirétroviral au moins 90 % des patients VIH-positifs atteints de tuberculose pendant leur traitement antituberculeux.

Cinq pays (le Burundi, Maurice, Sao Tomé-et-Principe, les Seychelles et la Sierra Leone) ont signalé que 100 % des patients VIH-positifs atteints de tuberculose ont commencé ou poursuivi un traitement antirétroviral parallèlement à leur traitement contre la tuberculose.

En outre, le taux de guérison des nouveaux cas et des cas de rechute a dépassé la barre de 90 % au Burundi, en Érythrée, en Éthiopie, au Mozambique, en République démocratique du Congo, en République-Unie de Tanzanie et au Sénégal.