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Politique et sport, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des manœuvres visant à rendre plus fort le parti au pouvoir et des matchs amicaux de l’équipe nationale de foot.L’AS annonce que « Macky (Sall) amorce la reconstitution de son appareil » politique. A en croire ce journal, le chef de file de l’Alliance Pour la République (APR), après des entretiens avec Aly Ngouille Ndiaye (ex-ministre de l’Intérieur) et Amadou Bâ (ancien ministre de l’Economie et des Finances), devrait rencontrer, dans les jours à venir, d’autres pontes de sa formation politique comme Me Alioune Badara Cissé, Médiateur de la République ou encore Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Secrétaire général de la Présidence de la République.

Mais, souligne WalfQuotidien, entre Aminata Touré dite Mimi, ancien Premier ministre et le chef de l’Etat, c’est « un remue-ménage sans fin ». Cité par ce journal, un proche de Macky Sall décrit la relation qu’entretiennent les deux personnalités : « Parfois, c’est le grand amour. (Quelquefois), il y a de l’eau dans le gaz ».

Sous le titre, « le Sénégal en mode rebelote », Sud Quotidien fait savoir que les morts sur les routes du pays sont toujours « nombreuses » car « chaque année, ce sont des centaines de personnes qui perdent la vie sans qu’une solution ne soit trouvée ».

Justement, ce journal constate que « l’Etat n’arrive pas » à donner corps à sa volonté d’instaurer le permis à points pour réduire drastiquement les drames routiers. Selon Le Quotidien, on devrait plutôt dire « le permis à point mort » puisque le 22 juin prochain va coïncider avec le premier anniversaire « de la proposition de loi » portant sur ce mécanisme de prévention des accidents.

Sur un tout autre sujet, Libération informe que « trois agents, en service au Camp pénal, ont été placés en garde à vue (hier mardi) à la Section de recherches de Colobane (commune de Dakar) ». Ils sont soupçonnés d’avoir aidé le célèbre prisonnier Baye Modou Fall alias Boy Djinné pour sa énième évasion de prison.

En sport, Record se fait l’écho de la victoire (2-0) de l’équipe nationale du Sénégal, mardi soir, contre Cabo Verde. Pour Le Soleil, c’est « un succès convaincant » après celui acquis samedi dernier face à la Zambie (3-1).

De son côté, Stades indique que l’entraîneur, Aliou Cissé, a signé son « 17e succès » sur le score de deux buts à zéro depuis qu’il a pris les rênes de la sélection du Sénégal. Dans les colonnes de ce quotidien d’informations sportives, l’ancien capitaine de la génération 2002 (finaliste de la Coupe d’Afrique des nations et quart de finaliste de la Coupe du monde) tire un bilan au sortir de la seconde rencontre amicale des Lions : « Je suis très satisfait de l’état d’esprit du groupe (et) du comportement de mes joueurs ».

Face aux Requins bleus, rapporte Vox Populi, Sadio Mané a égalé Mamadou Niang (à la retraite). En effet, précise ce journal, l’attaquant de Liverpool (Premier League anglaise) a marqué son 23e but en 75 capes.

Désormais, le joueur formé à l’Académie Génération Foot est, exæquo avec l’ancien avant-centre de l’Olympique de Marseille (Ligue 1 française), le deuxième meilleur buteur de l’équipe nationale de football. Mané se rapproche davantage du record d’Henry Camara : 31 buts en 99 sélections.

La qualité de la pelouse du stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar), pour L’Observateur, c’est là que le bât blesse. Et ce journal d’en conclure que la gestion de cette infrastructure « affaiblit » le ministre des Sports, Matar Bâ.

Des signaux verts pour les économies subsahariennes (BM)

Les nouvelles perspectives économiques de la Banque Mondiale (BM) projettent une croissance de 2,8 % cette année pour la région Afrique subsaharienne.L’optimisme est de rigueur pour les économies de l’Afrique subsaharienne. En effet, selon les perspectives économiques mondiales publiées ce mardi par la BM, elles devraient renouer avec la croissance après leur première récession depuis plus de 25 ans. Pour cette année, la croissance devrait atteindre 2,8 %, et s’accélérer à 3,3 % en 2022 grâce à la hausse de la demande extérieure, essentiellement en provenance de la Chine et des États-Unis, la hausse des prix des produits de base et l’endiguement de la pandémie.

Au Nigéria, première puissance économique du continent, la croissance devrait rebondir à 1,8 % en 2021 et 2,1 % en 2022, sous réserve d’une hausse des prix du pétrole, de réformes structurelles dans ce secteur et d’une gestion des taux de change flexible et fondée sur le marché, souligne le rapport.

Ce dernier informe que l’Afrique du Sud, 2ème économie du continent, devrait afficher une croissance de 3,5 % cette année et de 2,1 % en 2022. Les pressions budgétaires et la faible augmentation des investissements publics assombrissent les perspectives à court terme du pays, dont la croissance potentielle continue d’être entravée par des obstacles structurels, note le document.

Dans la troisième économie de la région, l’Angola, la croissance devrait atteindre 0,5 % en 2021 et 3,3 % en 2022, soutenue par la hausse des prix pétroliers et des dépenses publiques.

Ailleurs dans la région, la croissance devrait grimper à 2,4 % en 2021-22 dans les pays exportateurs de produits industriels autres que les trois pays précités. L’activité économique sera plus dynamique dans les pays exportateurs de produits agricoles. La croissance devrait s’y accélérer pour atteindre 4,5 % par an en moyenne en 2021-22.

Ce brin d’espoir qui souffle dans la région n’aura cependant pas un impact réel sur les niveaux de revenu par habitant. En 2022, ils devraient être inférieurs de 4 % en moyenne à ceux observés en 2019. Selon les auteurs du rapport, la situation sera particulièrement difficile dans les pays fragiles ou touchés par un conflit, avec des prévisions de production pour 2022 en recul de 5,3 % en moyenne par rapport à 2019.

Par ailleurs, relève le rapport, les pays de la région sont exposés à des risques de dégradation qui seraient consécutifs à une baisse des prix pétroliers, l’insécurité alimentaire, des risques d’inondations et de sécheresses qui pourraient détruire les récoltes, pousser les prix des aliments à la hausse et peser lourdement sur la consommation des ménages.

En outre, poursuit le document, l’intensification des conflits pourrait freiner les dynamiques de reprise. Une hausse soudaine du coût des emprunts souverains pourrait aussi créer des tensions financières dans certains pays, et le fardeau de la dette et les pressions budgétaires pourraient encore s’alourdir.

De plus, ajoute le rapport, les difficultés d’achat et les problèmes logistiques continueront d’entraver les campagnes vaccinales. Cela, malgré la fourniture de vaccins dans le cadre du mécanisme COVAX. Il est à prévoir que les incertitudes politiques et les effets persistants de la pandémie retarderont d’importants investissements dans l’infrastructure et les industries extractives et freineront la reprise en République centrafricaine, en Guinée équatoriale, au Niger et au Kenya.

A contrario, les campagnes de vaccination pourraient être plus rapides qu’anticipé, ce qui rétablirait la confiance des consommateurs et des entreprises et contribuerait à une reprise plus soutenue. De même, un redressement plus important que prévu des prix des métaux et du pétrole pourrait accroître les recettes, fait savoir la Banque Mondiale.

Covid-19 : la Fondation MasterCard promet 1,3 milliard de dollars à l’Afrique

L’institution canadienne, en partenariat avec l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), entend se déployer sur le continent noir afin de donner corps à son initiative : « Sauver des vies et les communautés ».Aux grands maux, les grands remèdes. Face au péril du nouveau coronavirus, la Fondation MasterCard s’engage à dégager, au cours des trois prochaines années, les fonds nécessaires à l’acquisition de vaccins « pour au moins 50 millions de personnes » en Afrique. L’annonce a été faite, ce mardi 8 juin, lors d’une réunion virtuelle.

Dans la course au vaccin, le continent noir est largué car « moins de 2 % des Africains » ont reçu au moins une dose de l’un des vaccins mis sur le marché. L’Union africaine (UA), dans sa stratégie lancée le 20 août 2020, a pour ambition déclarée d’immuniser 60 % de sa population d’ici la fin 2022. Soit environ 750 millions de personnes ou la totalité de la population adulte de l’Afrique. À ce jour, elle est proche de la barre des cinq millions d’infections pour plus de 130.000 décès.

Pour la réussite de son entreprise colossale, l’UA peut dorénavant compter sur une structure qui pèse plus de 39 milliards de dollars d’actifs. Intervenant lors du webinaire, Reeta Roy, la Présidente et Directrice Générale de la Fondation MasterCard, a insisté sur la nécessité de s’acquitter d’« un impératif moral » en corrigeant « les inégalités liées à l’accès au vaccin », avant d’ajouter que « cette initiative vise à considérer toutes les vies et à accélérer la reprise économique du continent ».

La pandémie a plongé l’Afrique dans une récession économique qu’elle n’avait plus connue depuis 25 ans. Selon les prévisions de la Banque africaine de développement (Bad), la Covid-19 pourrait réduire à néant « les gains durement acquis en matière de réduction de la pauvreté au cours des deux dernières décennies et faire basculer 39 millions d’individus dans l’extrême pauvreté en 2021 ».

Dans l’accord conclu entre la Fondation MasterCard et Africa CDC, quatre objectifs majeurs sont poursuivis. Il s’agit de l’achat de vaccins « sûrs et efficaces », de (leur) déploiement, du développement du capital humain pour construire un écosystème favorable à la fabrication du précieux liquide en Afrique et du renforcement des capacités de l’Africa CDC.

En outre, les deux parties ont souligné l’ancrage de l’initiative dans plusieurs principes et valeurs clés, à savoir l’inclusion de tous les pays et communautés d’Afrique, l’équité pour refléter la situation et les besoins des pays, la responsabilité en utilisant les ressources de manière appropriée, efficace et transparente, l’autonomisation de l’Afrique à travers la capacitation des gouvernements, des institutions de santé publique et des organisations de mise en œuvre, la collaboration entre les États membres et les partenaires concernés sur le terrain, et l’amélioration des systèmes de santé nationaux grâce à des investissements intelligents.

La nouvelle entente s’appuiera notamment sur les efforts du programme d’accès mondial aux vaccins anti-Covid (Covax), de l’équipe spéciale d’acquisition de vaccins en Afrique (Avatt) et de la communauté internationale. Combinés, les deux mécanismes devraient fournir à la population africaine entre 45 et 50 % des vaccins dont elle a besoin. C’est donc un gap de 10 à 15 % à combler pour l’Union africaine.

Tout compte fait, Dr John Nkengasong, Directeur d’Africa CDC, a soutenu que le partenariat noué avec la Fondation Mastercard constitue « une étape audacieuse vers l’établissement d’un nouvel ordre de santé publique pour l’Afrique ». Dès lors, le virologue camerounais a invité les gouvernements, les bailleurs de fonds internationaux, le secteur privé et d’autres acteurs « à rejoindre ce mouvement historique ».

Ce n’est pas un coup d’essai pour la Fondation MasterCard. En effet, elle a déjà apporté son soutien à l’Africa CDC dans le but d’« élargir l’accès aux kits de dépistage et de renforcer la capacité de surveillance en Afrique ». Avec son concours, l’agence spécialisée de l’UA a pu effectuer plus de 47 millions de tests Covid sur le continent et former plus de 12.000 travailleurs de la santé.

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, participant lui aussi à la rencontre virtuelle, a fait part de son optimisme parce que, avec « ce partenariat sans précédent » dans l’histoire de l’UA, « une nouvelle page de la lutte contre la pandémie s’ouvre » sur le continent.

Politique, justice et foot au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement du risque d’implosion du parti au pouvoir à quelques mois des élections locales, de l’affaire Boy Djinné et de la réception au Palais des Lions du beach soccer.A propos de la « floraison de candidatures » parallèles dans la mouvance présidentielle pour les élections locales de janvier 2022, WalfQuotidien souligne que « l’autorité de Macky (Sall est mise) à rude épreuve ». Et pourtant, rappelle ce journal, le président de la République « a donné des directives fermes » dans ce sens.

Pour L’Observateur, les positions de différents membres de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) n’augurent rien de bon car, dit-il, cette formation politique « file droit vers une division profonde ».

Dans les colonnes de ce quotidien, Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’APR et membre de sa commission disciplinaire, brandit la menace de sanctions : « Chacun (doit) assumer ses déclarations. Le parti prendra ses responsabilités ».

Cité dans L’Observateur, Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Nord), soutient que « (Macky Sall) devrait laisser les gens choisir (leur candidat) au niveau local. (Ces) élections ont leur réalité. Compte tenu des enjeux, des responsables vont défier son autorité ».

De son côté, Le Quotidien renseigne que « Macky retrouve une ami », par allusion à Aminata Touré, prédécesseur d’Idrissa Seck à la présidence du Conseil Economique Sociale et Environnementale (CESE).

A en croire ce journal, Mimi Touré, qui fut également Premier ministre, a eu lundi un entretien avec le chef de l’Etat dans sa résidence de Mermoz (quartier huppé de la capitale). Un « tête-à-tête » après « plusieurs mois de brouille » rendu possible, selon Le Quotidien, par « l’entregent de certains amis communs ».

Sur un tout autre sujet, ce journal signale qu’ « un quatrième complice », soupçonné d’avoir « envoyé de l’argent » à Baye Modou Fall alias Boy Djinné, a été arrêté hier à Dakar. D’après Le Quotidien, « la thèse d’une complicité au sein de l’Administration pénitentiaire » est écartée dans le cadre de l’enquête sur l’évasion du célèbre prisonnier.

Libération pense le contraire car il pourrait y avoir des « complicités internes » dans la mesure où « il a été établi par bornage qu’un des deux téléphones saisis sur Boy Djinné (au moment de son arrestation), a servi, quelques heures avant l’évasion, à (émettre) plusieurs appels depuis la prison (du Camp pénal, Dakar) ».

En sport, L’AS indique que le président de la République « honore » l’équipe nationale de beach soccer ayant récemment gagné la Coupe d’Afrique de la discipline. En effet, les joueurs et les membres du staff technique empochent chacun « 10 millions F CFA ».

Le Soleil, en outre, précise que les champions d’Afrique ont été « élevés au grade de chevalier de l’Ordre national du Lion ».

Malgré leur hégémonie dans le football de plage, six sacres au total, les Lions n’avaient jamais été reçus au Palais. Dans Record, l’actuel maître des lieux a déclaré que la cérémonie d’hier est donc « une marque de reconnaissance que la nation devez depuis longtemps (à cette équipe) ».  Poursuivant dans ce quotidien d’informations sportives, Macky Sall a affirmé être « heureux de (s’) acquitter de cette dette ».

Capitaine des Lions du beach soccer, le gardien Alseyni Ndiaye a confié à Stades que cette audience, l’équipe nationale « l’attendait depuis 10 ans ». Sud Quotidien, pour sa part, se fait l’écho du second match amical de la sélection A. En effet, les protégés du sélectionneur Aliou Cissé vont en découdre, ce mardi à 19 heures à Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar), avec les Requins bleus de Cabo Verde.

Sénégal : un navire transportant du cannabis immobilisé

L’arraisonnement d’un bateau, dans la nuit du samedi au dimanche, a permis à la Marine sénégalaise, soutenue par l’Armée de l’air, de trouver à son bord du haschich.C’est la Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (Dirpa) qui a annoncé la nouvelle sur son compte Twitter. Selon cette source, l’interception du navire a eu lieu « à 140 kilomètres au large de Dakar ».

En outre, la Dirpa a précisé que l’équipage du bateau est composé de « quatre Indiens, d’un Mauritanien, d’un Syrien et d’un Libyen », non sans indiquer que « le bilan de la prise sera annoncé  (ultérieurement) en liaison avec les services compétents ».

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement des ambitions affichées en perspective des élections locales prévues le 23 janvier 2022.WalfQuotidien se fait l’écho des « rivalités » au sein de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakar (Unis par un même espoir, en langue wolof). Selon ce journal, « l’équation des listes parallèles » se pose bel et bien.

C’est ce que confirme Mary Teuw Niane dans L’Observateur. Cité par ce journal, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation soutient que sa candidature à la mairie de Saint-Louis (Nord) est « irréversible » puisque « ce sont les citoyens, et non une autre personne, qui décident ».

Mais la ville tricentenaire est dirigée par Mansour Faye, beau-frère du président de la République, Macky Sall. Et tout porterait à croire que le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement sera candidat à sa propre réélection.

En tout cas, Saint-Louis a plus que jamais la cote. Car Cheikh Bamba Dièye, dans un entretien avec Vox Populi, estime lui aussi que sa candidature est « un sacerdoce ». L’ancien allié du chef de l’Etat s’offusque notamment de la gestion de cette ville : « Je ne peux pas me résoudre à voir Saint-Louis réduite à une succursale familiale pour satisfaire l’égo d’un beau-frère ».

De son côté, Le Quotidien signale que Seydina Fall dit Bougazelli est également à l’assaut de Guédiawaye (banlieue dakaroise). Paradoxalement, l’ex-député, qui bénéficie d’une liberté provisoire suite à une affaire de faux billets, dit n’avoir « aucun problème » avec Aliou Sall, le frère du président de la République, à la tête de ce grand département.

Comme si cela ne suffisait pas, relate Les Echos, Adama Faye « crache du feu » sur Macky Sall. Dans les colonnes de ce journal, le frère de la Première dame met en garde le patron du parti au pouvoir dans sa volonté de s’immiscer dans le choix des candidats pour les élections locales : « Trop de pouvoir tue le pouvoir. Le vôtre est temporaire ».

Poursuivant dans ce journal, Adama Faye, réputé pour son franc-parler, annonce sa candidature à Grand-Yoff (commune de la capitale) et entend présenter « une liste parallèle » si l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir), dont il est membre fondateur, ne lui apporte pas le soutien espéré.

On se dirige tout droit, pour Tribune, vers « un clash » entre Macky Sall et Adama Faye. Ce dernier s’oppose farouchement aux « directives » du président. Ce vent de révolte pousse Dame Diop, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, à inviter, dans Libération, tous les militants de l’APR à taire leurs divergences et à « se ranger derrière Macky Sall pour lui permettre de continuer ses réalisations ».

En sports, Le Soleil indique que la victoire (3-1) de l’équipe nationale du Sénégal, confrontée samedi dernier à la Zambie en match amical, est « convaincante ». En effet, le quotidien national fait savoir que les Lions « ont redonné le sourire à leurs supporters venus les voir » au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar).

Stades s’intéresse, pour sa part, au « spectacle (de la) première période » durant laquelle le Sénégal a inscrit trois buts portant la signature de Sadio Mané (sur pénalty), de Krépin Diatta et d’Ismaïla Sarr. D’après ce quotidien d’informations sportives, « c’est une première sous (l’ère) Aliou Cissé », le sélectionneur national.

Sénégal : divers sujets font la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent d’une diversité de sujets portant sur la politique, l’environnement et la culture.« Candidature à la mairie de Dakar : Soham lève le voile » titre Le Quotidien avant d’écrire ceci : « Le maire de Dakar brise le silence. Soham Wardini n’a pas déclaré sa candidature, mais souhaite que la liste de Taxawu Dakar soit dirigée par une femme. Elle dit être +prête+ si elle est choisie. »

WalfQuotidien révèle que « le président Macky Sall fait face aux pressions des partis alliés » pour la confection des listes pour les prochaines élections locales. « Les élections locales sont fixées le 23 janvier 2022. Avec sa coalition Bennoo bokk yaakaar, le président Macky Sall devra faire des arbitrages qui vont nécessairement faire des mécontents. Les attentes sont déjà là puisque ces partis alliés réclament leur +véritable+ place au sein de la coalition présidentielle », note le journal.

L’Observateur dresse le portrait du ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement du territoire, Oumar Guèye, « nouvel homme fort du régime ». « Il fait partie des hommes forts du gouvernement. Ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement du territoire, porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye est aussi la main qui a découpé les nouveaux territoires administratifs de la région de Dakar, fait remarquer la publication.

Sud Quotidien s’intéresse à « la hausse généralisée du prix de la viande, de l’huile, du riz… » et arbore cette Une : « Goorgorlu (débrouillard) sous pression ». « Tension sur le marché des denrées de première nécessité : la hausse des prix de la viande, de l’huile, du riz est en passe de précariser le Sénégalais lambda dont la bourse est déjà sérieusement fragilisée par la Covid-19 et ses dommages collatéraux », relève le quotidien. 

« Face à cette hausse (….), le gouvernement semble avouer son impuissance, suscitant désarroi chez le +goorgorlu+ et incompréhension au niveau des associations consuméristes. Quant aux regroupements de commerçants, ils préfèrent parler de tension passagère et d’un retour à la normale bientôt », ajoute le journal.

En cette journée de l’Environnement, L’AS alerte sur la disparition de forêts et la destruction des dunes de sable dans la région de Ziguinchor et affiche à sa Une : « L’environnement en péril ».

« Le pillage des ressources forestières du département de Bignona, la destruction des dunes de sable dans la commune de Diémbéring et les changements climatiques ont fortement agressé ces dernières décennies l’environnement de la région de Ziguinchor », souligne L’AS.

Selon le journal, « à part le Bubajum Ayi (Royaume d’Oussouye) qui fait figure d’exception, toute la région est sous la menace d’un péril environnemental ».

Dans sa livraison du jour, Le Soleil met en exergue le conte, « cet art oratoire devenu inaudible ». « Véhicule de culture, de valeurs sociales, le conte oral est de plus en plus bousculé par les nouvelles habitudes de la vie. Entre urbanisation galopante, influence de la télévision, des nouvelles technologies…ce genre littéraire peine à trouver un cadre d’expression, note le quotidien national.

La fin de cavale d’un célèbre prisonnier tient en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de la énième arrestation de Baye Modou Fall plus connu sous le sobriquet de Boy Djiné.« Quatre jours après son évasion du Camp pénal (Liberté 6, Dakar) », indique Le Soleil, le fugitif a été (alpagué), hier jeudi, à Tambacounda, une région située à plus de 400 kilomètres au Sud-Est de la capitale.

Le quotidien national fait savoir que Boy Djiné a aussitôt été placé « sous haute surveillance » dans les locaux de la Gendarmerie de Tambacounda.

Dans Sud Quotidien, le Colonel Davy Koguilla Mané, Commandant de la Légion Est, a expliqué qu’ « un dispositif de surveillance et de contrôle a été mis en place depuis le 30 mai dernier (suite à la réception) d’un avis de recherche » pour retrouver Baye Modou Fall.   

L’AS, de son côté, précise que ce dernier était « à bord d’un véhicule particulier précédé d’une moto ». Et Libération renseigne que la fouille de la voiture a permis de trouver « quatre valises et un sachet contenant des effets vestimentaires, deux sacs à dos, une sacoche, du matériel d’effraction (pieds de biche et tournevis), un ordinateur portable, un hoofer et un antivol ».

WalfQuotidien fait remarquer que Boy Djiné a décidé « de prendre les choses en main » en s’évadant une fois encore de prison car, dit-il, on lui a « toujours refusé la liberté provisoire » sous prétexte qu’il pouvait fuir.

L’Observateur affirme, de son côté, que le fugitif « cherchait à semer » les forces de défense et de sécurité quand il a déclaré, dans une interview exclusive accordée à ITV (télévision privée), « être prêt à se présenter au tribunal ». En effet, souligne ce journal, Baye Modou Fall, aidé de plusieurs complices, voulait se rendre en Côte d’Ivoire en transitant par le Mali.

Dans les colonnes de L’Observateur, le psychologue Khalifa Ababacar Diagne essaye d’entrer dans la tête de l’insaisissable Boy Djiné : « (Il) laisse apparaître un profil de personnalité histrionique caractérisé par un besoin d’impressionner et des stratégies surdéveloppées pour la dramatisation et l’exhibition ».

Celui que l’on surnomme désormais le Michael Scofield sénégalais, en référence au personnage passé maître dans l’art de planifier des évasions dans la série américaine culte Prison Break, a en tout cas soutenu, dans Le Quotidien, qu’il allait « continuer son combat » contre les longues détentions qui sont légion au Sénégal.

En sport, Stades signale qu’ « avec Sadio Mané, Boulaye Dia et Ismaïla Sarr, le Sénégal peut s’appuyer sur un secteur offensif extrêmement dense et talentueux pour exploser la Zambie » qu’il affronte en amical ce samedi 5 juin au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar).

Record, l’autre quotidien d’informations sportives, fait un focus sur Edouard Mendy, le portier de Chelsea FC (Angleterre), qui a récemment remporté la Ligue européenne des champions. A en croire ce journal, l’international sénégalais « est bien parti pour défier les joueurs de champ traditionnellement privilégiés » dans les votes pour l’attribution du trophée de Joueur africain de l’année.

Vaccins anti-Covid : la Banque Mondiale finance le Sénégal

L’institution de Bretton Woods, à travers l’Association internationale de développement (IDA), a accordé 134 millions de dollars au Sénégal pour « un accès équitable, fiable et abordable aux vaccins Covid-19 (ainsi que) leur déploiement » dans le pays.L’Etat du Sénégal a soumis une requête auprès de la Banque Mondiale (BM) pour « l’octroi de ressources supplémentaires » destinées à lutter contre le nouveau coronavirus. Et le Conseil d’administration de la BM a approuvé, le 2 juin, ce financement « dont la moitié sous forme de don ». 

Abdoulaye Diouf Sarr, ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, a déclaré que l’apport de l’institution financière « permettra de soutenir les efforts du gouvernement pour l’acquisition de vaccins, en améliorer la disponibilité et renforcer l’accessibilité géographique aux populations ».

De son côté, Nathan Belete, le Directeur des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal, a souligné que « le Sénégal (est) un modèle dans la gestion de la pandémie ».

Poursuivant, il a estimé que cet Etat parviendra à relever  « un énorme défi » en s’engageant notamment dans « une campagne de communication efficace et inclusive » mais aussi en assurant « la disponibilité des vaccins dans tous les centres de santé du pays ».

A terme, le projet devrait garantir « la vaccination de près de 9,5 millions de personnes ». C’est environ 55 % de la population du Sénégal où, jusque-là, seuls 458.167 individus ont au moins reçu une dose de vaccin. Il faut dire que dans ce pays ouest-africain, le scepticisme vaccinal persiste.

Selon Djibrilla Karamoko, chargé du projet au sein de la Banque Mondiale, il y aura « une campagne de communication à multiples facettes. (Celle-ci) s’inscrira dans une stratégie plus large d’engagement social et de mobilisation visant à lutter contre la résistance aux vaccins ». Pour ce faire, précise-t-il, le contenu sera adapté (à) des groupes prioritaires spécifiques afin d’accroître l’acceptation du vaccin au sein de la population.

L’institution financière basée à Washington DC (Etats-Unis) avait déjà proposé son « assistance technique » au Sénégal pour la mise en œuvre d’un Plan national de réponse d’urgence à la Covid-19. Dans un premier temps, elle a en outre injecté, en trois tranches, 25,5 millions de dollars dans le plan de riposte sénégalais.

Globalement, la Banque Mondiale a dégagé une enveloppe de 12 milliards de dollars afin d’aider les pays à revenu faible et intermédiaire pour l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements anti-Covid et le renforcement de leurs systèmes de vaccination.

Afrique : forte hausse des nouveaux cas de Covid-19 (OMS)

La pandémie de Covid-19 progresse dans beaucoup de pays africains, alerte l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).Elle révèle qu’au cours de la seule semaine précédente, huit pays africains ont observé une augmentation subite de plus de 30 % du nombre de nouveaux cas.

Globalement, le continent a enregistré, au cours des deux dernières semaines, une hausse de 20 % des nouveaux cas de Covid-19, en comparaison avec la quinzaine précédente.

Alors que le risque d’une forte hausse des cas de Covid-19 augmente, les pays africains doivent en urgence stimuler leurs capacités de soins intensifs pour éviter que les structures sanitaires ne soient débordées, dans un contexte d’arrêt presque total des livraisons de vaccins au continent.

Selon l’OMS, un respect très limité des mesures préventives, une augmentation des déplacements et des interactions sociales, de même que l’arrivée de l’hiver en Afrique australe, ont accru le risque d’une résurgence de la Covid-19 dans de nombreux pays.

L’Afrique du Sud enregistre une hausse soutenue et l’Ouganda a vu le nombre de cas de Covid-19 bondir de 131 % d’une semaine sur l’autre avec des foyers d’infections dans les écoles, une hausse de cas parmi le personnel de santé et des centres d’isolement et des unités de soins intensifs qui se remplissent. L’Angola et la Namibie observent également une résurgence du nombre de cas.

Cette augmentation, explique l’agence onusienne, survient alors que les expéditions de vaccins contre la Covid-19 continuent de se raréfier.

Le Burkina Faso a reçu cette semaine 115.000 doses fournies par le mécanisme Covax. De leur côté, le Rwanda et le Togo ont chacun reçu environ 100.000 doses du vaccin Pfizer. Près de 20 pays africains ont utilisé jusqu’aux deux tiers de leurs doses. Le mécanisme Covax mène des discussions avec plusieurs fabricants, ainsi qu’avec des pays qui ont déjà vacciné leurs groupes à haut risque afin qu’ils partagent des doses.

« La menace d’une troisième vague est réelle et grandissante. Notre priorité est claire : il est essentiel de rapidement vacciner les Africains les plus exposés au risque de tomber gravement malade et de mourir de la Covid-19 », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

A son avis, alors que de nombreux pays en-dehors de l’Afrique ont désormais vacciné leurs groupes à haut risque et sont même en mesure d’envisager de vacciner leurs enfants, les pays africains ne peuvent pas administrer les deuxièmes doses à leurs groupes vulnérables.

« J’appelle les pays qui ont atteint une couverture vaccinale significative à rendre des doses disponibles et à faire en sorte que les Africains vulnérables n’aient pas besoin de soins intensifs », a lancé Dr Moeti lors d’une conférence de presse virtuelle.

Au total, 48,6 millions de doses ont été reçues et 31,4 millions de doses ont été administrées dans 50 pays. En Afrique, environ 2 % de la population a reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-19, alors que 24 % de la population mondiale a été vaccinée.

Pendant que le continent fait face aux difficultés liées à la pénurie de vaccins, les soins administrés aux patients gravement malades de la Covid-19 accusent également un retard par rapport aux autres régions du monde. L’Afrique compte 2,9 % des cas dans le monde, mais pour 3,7 % des décès.

Une enquête de l’OMS menée en mai dernier montre que dans beaucoup de pays africains, les équipements et le personnel de santé essentiels requis pour prendre en charge les patients gravement malades de la Covid-19 sont largement insuffisants pour répondre aux besoins.

Sur les 23 pays qui ont participé à l’enquête, la plupart ont moins d’un lit en unité de soins intensifs pour 100.000 habitants et devront en augmenter le nombre de 2500 % à 3000 % pour répondre aux besoins pendant une forte hausse des cas.

Dans les pays qui ont fourni des informations sur les ventilateurs, seul un tiers des lits en unités de soins intensifs est équipé de ventilateurs mécaniques.

Les pays à revenu élevé tels que l’Allemagne, le Luxembourg ou les États-Unis d’Amérique, qui ont pu faire face à de fortes hausses du nombre de cas de Covid-19, disposent de plus de 25 lits pour 100.000 habitants.

Bagarre au Parlement de l’UA : le rêve brisé de l’unité africaine ?

Les scènes de chaos entre députés au Parlement panafricain cette semaine par plusieurs médias, ruine les espoirs d’intégration et d’unité continentale, et amène à penser que cette institution n’est qu’une alliance en papier.Le PAP dont le siège se trouve à Midrand en Afrique du Sud, a suspendu mardi, son vote pour désigner un nouveau président, après plusieurs jours de débat houleux et de mécontentement sur le système d’élection.

Le différend a opposé le groupe parlementaire d’Afrique australe à ceux d’Afrique de l’est et de d’Afrique de l’ouest, le premier refusant de procéder au vote à moins que le processus ne soit réformé pour instaurer une présidence tournante.

La liste des personnalités ayant dirigé le PAP est la suivante : Afrique de l’Est (Gertrude Mongella de Tanzanie qui a servi de 2004 à 2008) ; Afrique centrale (Idriss Ndele Moussa du Tchad, 2009-2012) ; Afrique de l’ouest (Bethel Nnaemeka Amadi du Nigeria, 2012-2015); Afrique centrale (Roger Nkodo Dang du Cameroun, 2015-mars 2021).

Le Chef Fortune Charumbira du Zimbabwe est actuellement le président par intérim, en attendant la désignation d’un véritable président pour l’institution parlementaire continentale.

La force du Président réside actuellement dans le nombre de voix obtenues par chaque candidat, et celui qui est choisi dirige le Bureau du PAP, responsable de la gestion et de l’administration du parlement continental.

Le Bureau est composé de quatre vice-présidents, dont l’ancienneté est déterminée par le nombre de voix obtenues.

Le mandat du Bureau actuel a expiré en mai et le groupe parlementaire d’Afrique de l’ouest et celui d’Afrique de l’est accusent Charumbira d’avoir profité de ce délai pour conserver le poste. Charumbira est le candidat du groupe d’Afrique australe.

L’Afrique de l’est a posé la candidature de Mathom Ayuel Aboug du Soudan du Sud, tandis que Haïdara Aïchata Cissé du Mali est la candidate de l’Afrique de l’ouest.

Le groupe d’Afrique australe conteste cependant l’éligibilité de Mme Cissé, citant la politique intérieure du Mali, un pays que l’UA a suspendu cette semaine, à la suite d’un coup d’Etat militaire à Bamako.

Le PAP a un rôle essentiel à jouer dans la mise en œuvre des objectifs et principes inscrits dans l’Acte constitutif de l’UA, notamment en ce qui concerne la protection des droits de l’homme, la consolidation des institutions démocratiques, la vulgarisation et la promotion de la bonne gouvernance.

Ses objectifs incluent, entre autres, d’agir en tant qu’institution pour renforcer le sens de la solidarité et pour construire un destin commun entre les peuples d’Afrique, tout en facilitant la coopération entre les huit Communautés économiques régionales (CER) de l’Union africaine et leur parlement.

Le Parlement, qui est composé de cinq représentants de chacun des 55 Etats membres de l’UA, a, entre autres, le pouvoir d’examiner, de discuter ou d’exprimer un avis sur toute question, soit de sa propre initiative, soit à la demande de l’Assemblée des Chefs d’Etat de l’UA ou d’autres organes politiques.

Il a également le pouvoir d’œuvrer à l’harmonisation ou à la coordination des lois des Etats membres, ainsi que de promouvoir la coordination et l’harmonisation des politiques, mesures, programmes et activités des CER et des forums parlementaires d’Afrique.

Cependant, les événements de ces derniers jours soulèvent des questions sur la capacité du PAP à agir comme un phare pour canaliser les efforts d’unité et de cohésion continentales.

Ces bagarres au sein du PAP ont poussé de nombreux observateurs à remettre en question les idéaux d’une Afrique unie et d’une Communauté économique africaine réelle, qui sont tout à fait réalisables, si les gardiens eux-mêmes de cette institution pouvaient voir au-delà de leurs simples intérêts régionaux et nationaux.

Sénégal : levée d’un eurobond de 508 milliards FCFA

Cette levée de fonds consacre un retour gagnant du Sénégal dans le marché financier international.Les créanciers ont en effet répondu favorablement à la nouvelle émission d’eurobonds (obligations souveraines) portant sur 775 millions d’euros, soit 508 milliards de FCFA, avec un taux d’intérêt fixe de 5,375 % sur une maturité finale de 16 ans.

« Cette opération a connu un succès éclatant en terme de niveau de mobilisation des investisseurs internationaux, avec un taux de sursouscription égal à près de six fois le montant recherché par le Sénégal, et en terme de qualité du livre d’ordres, avec les investisseurs institutionnels de référence dans ce domaine », lit-on dans le communiqué parvenu à APA.

Le document précise que « face à l’intérêt élevé après trois années d’absence sur les marchés, le Sénégal s’est limité à ses besoins de financements arrêtés en rapport avec ses partenaires ».

Les fonds obtenus seront exclusivement utilisés pour le rachat d’environ 70 % de l’eurobond expirant en 2024 et libellé en dollars par de nouveaux titres en euros, ainsi que le financement de la participation du Sénégal dans le développement des projets pétroliers et gaziers, souligne le communiqué.

Plus de 200 investisseurs issus des marchés financiers internationaux ont participé à l’émission d’obligations. La délégation sénégalaise, qui a travaillé par visioconférence du 27 mai au 2 juin, était conduite par le Ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, informe la note.

Tchad: Ibrahima Fall nommé Haut Représentant de l’UA pour la transition

Le diplomate sénégalais Ibrahima Fall est nommé Haut Représentant de l’Union africain pour accompagner la transition au Tchad.A 79 ans, ce juriste de profession mène l’une des missions les plus délicates dans sa longue carrière de diplomate international. Ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères (1984-1990), Ibrahima Fall «interagira avec tous les acteurs politiques et sociaux tchadiens ainsi que les partenaires internationaux en vue de mobiliser toute les ressources possibles pour le succès de la transition démocratique, consensuelle et pacifique du Tchad», indique le communiqué publié mercredi soir par l’Union africaine (UA).

L’UA avait exigé, le 20 mai dernier, que la junte respecte la période de transition démocratique de « 18 mois» pour organiser des élections «libres, justes et crédibles».

L’Organisation panafricaine a prévenu «qu’aucune forme d’extension de la période de transition prolongeant la restauration de l’ordre constitutionnel ne saurait être acceptable pour l’UA».

Et pour parvenir à cette mission, l’Union africaine s’appuiera sur l’expérience de son Haut Représentant qui n’est pas en terrain inconnu, pour avoir occupé plusieurs fonctions au sein des Nations Unies et effectué plusieurs missions pour le compte de l’organisation onusienne.

Son riche parcours l’a mené à l’Onu entre 1992 à 1997 où il est nommé Sous-secrétaire général aux Droits de l’Homme de l’Onu et directeur général adjoint de l’Office des Nations Unis à Genève (Suisse). Il occupa ensuite le poste sous-secrétaire général aux affaires politiques de l’Onu (New York-USA) chargé des affaires politiques africaines (1997-2002), et sous-secrétaire général et Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la Région des Grands Lacs (Nairobi) (2002-2007). L’ancien Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Économiques de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, était aussi envoyé spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine pour la Guinée de 2008 à 2010.

L’ancien candidat malheureux à la présidentielle sénégalaise de 2012, sera l’interlocuteur privilégié du Conseil militaire de transition (CMT) présidé par Mahamat Idriss Déby, un des fils du président Idriss Déby Itno, qui a pris le pouvoir le 20 avril au Tchad après la mort du chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, qui aurait été tué au front contre des rebelles.

Sénégal: politique et économie se partagent la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de sujets liés à la politique et à l’économie.Les Locales du 22 janvier prochain continuent de faire les choux gras de la presse sénégalaise. Malgré le débat portant sur le report des Locales, le Parti démocratique sénégalais (Pds) de l’ancien président, Abdoulaye Wade, prépare activement ces élections locales, informe WalfQuotidien dont la Une est barrée par ce titre : « Wade installe ses +guerriers+ ».

Selon Sud Quotidien « 30 Libéraux (ont été) envoyés au combat par Me Wade pour peaufiner la stratégie ». Laquelle ? Celle « gagnante », précise Vox Populi pour qui « Me Wade fourbit ses armes. »

A en croire Le Quotidien, « Le Pds (est) sur pied de guerre », mais sans un de ses généraux en la personne de Bara Gaye qui a été « zappé » par Me Abdoulaye Wade, souligne L’AS.

Sous le titre « Macky acte le plan de Oumar Guèye », Le Quotidien revient sur l’érection de Keur Massar comme 46e département du Sénégal. « Le décret a été signé depuis le 28 mai dernier. Keur Massar comprend 3 arrondissements. Sangalkam, dirigée par le ministre de la Décentralisation, grande gagnante du nouveau redécoupage », détaillent nos confrères.

Le Soleil retrace l’histoire  de ce lieu de transit devenu 46e département du Sénégal et arbore ce titre : « Keur Massar, il était une fois +Banxaas+ ». « L’actuel chef-lieu de département de Keur Massar était à l’origine un lieu de transit pour les Lébous (ethnie côtière du Sénégal) de Rufisque et des autres villageois qui voulaient se rendre à Dakar. +Banxaas+, comme ils l’appelaient, a été érigé département appelé Keur Massar, le 5e de la région de Dakar », explique le quotidien national.

Ce dernier se félicite par ailleurs de la levée « avec succès » par le Sénégal de 508 milliards de FCfa d’eurobonds. Le montant récolté sera exclusivement utilisé pour le rachat d’environ de 70% de l’eurobond expirant en 2024 et libellé en dollars par de nouveaux titres en euros, ainsi que le financement de la participation du Sénégal dans le développement des projets pétroliers et gaziers, explique Le Soleil.

L’Observateur s’aventure « dans les coulisses de l’opération rachat » et signale que « l’Etat (a) rejeté 3 000 milliards ». Le même journal annonce que le Sénégal sera devant le Fonds monétaire international le 7 juin dans le cadre de la 3e revue de l’Instruction de Coordination la Politique Économique (ICPE).

En solitaire, L’AS fait le focus sur le surpeuplement carcéral, les longues détentions préventives… et alerte sur ce qu’il qualifie d’« enfer interminable des prisonniers ». « Sur une population carcérale de 11.547 personnes, les 177 subissent de longues détentions préventives », révèle le journal.

Afrique : nomination d’une ambassadrice de l’assainissement

Le Conseil des ministres africains en charge de l’Eau (AMCOW, sigle anglais) a désigné Mme Fatima Maada Bio, Première Dame de la République de Sierra Leone, en qualité d’ambassadrice de l’Afrique chargée de l’assainissement et de l’hygiène.Elle a été présentée le 26 mai 2021 à la State House, en Sierra Leone, en présence du Président de la Sierra Leone, de l’ensemble de son cabinet et d’autres partenaires au développement.

« À ce titre son excellence pilotera et conduira les programmes de sensibilisation visant à améliorer les politiques et les pratiques, afin de promouvoir l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sur le continent africain », informe un communiqué de presse.

Dans son discours d’ouverture, le Dr Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone, a félicité la Première Dame pour sa nomination et a reconnu son travail en faveur de l’autonomisation des femmes.

« L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, en particulier pour les femmes et les jeunes filles est essentiel pour leur bien-être, leurs besoins domestiques, leur santé reproductive et menstruelle », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Les politiques et programmes en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) n’ont pas toujours tenu compte de la voix et des besoins des femmes et des filles ».

Le président Bio a indiqué qu’en tant que pays, la Sierra Leone estime que les femmes doivent jouer un rôle prépondérant dans la planification, la conception, la mise en œuvre, la gestion et l’évaluation de l’impact des interventions en matière d’eau et d’assainissement.

« Notre pays est vraiment fier de la manière dont l’AMCOW gère les politiques sur le continent en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène », a dit le président Bio.

Quant au Secrétaire exécutif par intérim de l’AMCOW, Thomas Banda, il a estimé que cette nomination est tout à fait opportune pour l’Afrique.

Prenant la parole au cours de la cérémonie officielle de présentation, M. Banda a déclaré : « Nous sommes sincèrement convaincus que la passion avec laquelle la Première Dame pilote le projet « Hands Off Our girls », son initiative pour l’amélioration de la santé et de l’hygiène menstruelle ainsi que sa contribution visant à assurer que l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OAFLAD) aient un plus grand impact sur le continent seront utilisées pour favoriser l’accès de plus de 700 millions d’Africains au service d’assainissement et d’hygiène ».

Af’Sud/Covid-19 : un million de personnes vaccinées (ministre)

Plus d’un million de Sud-africains ont été vaccinés contre la pandémie de coronavirus depuis le lancement en mi-février dernier de la campagne de vaccination, a annoncé mercredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Mkhize a déclaré que le pays avait vacciné 479.768 agents de santé à l’aide du vaccin à dose unique Johnson & Johnson, tandis que les autres étaient 565.336 bénéficiaires âgés de plus de 60 ans qui ont reçu leurs premières injections du vaccin Pfizer à double dose.

« Par conséquent, aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que nous avons franchi la barre du million avec 1.045.104 personnes ayant reçu leur injection», s’est réjoui le ministre.

Il a remercié les personnes impliquées dans la campagne de vaccination, du directeur général du ministère de la Santé à chaque vaccinateur, pour avoir continué à diriger les premières lignes du pays.

« Nous allons intensifier les vaccinations quotidiennes, en collaboration avec le secteur privé, pour atteindre les objectifs auxquels nous nous sommes engagés en tant que gouvernement », a ajouté Mkhize.

Ces objectifs engagés sont la vaccination de 1,5 million de personnes en première ligne pour les fortifier afin de vacciner à leur tour quelque 40 millions de personnes, pour créer une immunité collective au sein de la population sud-africaine forte de 59 millions d’habitants.

L’Afrique du Sud a perdu 56.601 vies à cause du virus, la dernière en date étant 95 personnes qui y ont succombé du jour au lendemain, depuis que la pandémie a frappé le pays en mars 2020.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations Unies, quelque 170.426.245 cas confirmés de Covid-19 à travers le monde ont fait 3.548.628 décès.

Afrique de l’ouest : des entreprises européennes complices de l’insécurité alimentaire (ONG)

Ces sociétés prélèvent du poisson propre à la consommation humaine en Afrique de l’Ouest pour alimenter la demande de farine et d’huile de poisson dans l’Union européenne et en Norvège selon un nouveau rapport de l’ONG Greenpeace et Changing markets, parvenu à APA.Le nom du rapport : « Nourrir un monstre : Comment les industries européennes de l’aquaculture et de l’alimentation animale volent la nourriture des communautés d’Afrique de l’Ouest », en dit long sur l’ampleur des dégâts.

En effet, selon les conclusions du document, « plus d’un demi-million de tonnes de petits poissons pélagiques sont extraits chaque année le long des côtes d’Afrique de l’Ouest et transformés en aliments pour l’aquaculture et l’agriculture, en compléments alimentaires, en cosmétiques et en produits alimentaires pour animaux de compagnie hors du continent africain. »

Le rapport est basé sur une recherche du commerce et de la chaîne d’approvisionnement entre l’industrie de la farine et de l’huile de poisson (FHP) en Afrique de l’Ouest et le marché européen. Il met en cause des négociants, des entreprises d’aquaculture et d’agroalimentaire de plusieurs pays européens dont la France.

Selon le responsable des campagnes de Changing Markets, Alice Delemare Tangpuori, cité par le rapport, « les exportations de farine et d’huile de poisson vers l’Europe détournent les moyens de subsistance des communautés côtières, en privant les populations d’une importante source de nourriture et d’un moyen de revenu. »

Partant de ce constat, elle estime qu’il « est temps de repenser les chaînes d’approvisionnement et de supprimer rapidement l’utilisation de poissons sauvages dans la nourriture des poissons d’élevage et d’autres animaux, afin de préserver ces populations de poissons sauvages pour les générations futures. »

« Priver des millions de populations d’Afrique de l’Ouest de la source de protéines la plus fondamentale pour nourrir les animaux ou produire des compléments alimentaires, des cosmétiques et des produits alimentaires pour animaux de compagnie est une pratique honteuse et un mépris flagrant des lois locales et internationales », a déclaré le responsable de campagne à Greenpeace Afrique, Dr Ibrahima Cissé, cité également par le rapport.

Pour Ibrahim Cissé, « le poisson propre à la consommation humaine ne devrait pas et ne doit plus jamais être volé aux communautés d’Afrique de l’Ouest pour répondre aux besoins d’autres pays. Nos gouvernements doivent agir rapidement pour mettre un terme à cette situation. »

Les auteurs du rapport affirment que leurs recherches confirment une expansion rapide de la FHP au cours des dernières années, notamment en Mauritanie, où 70% des exportations d’huile de poisson étaient destinées à l’UE en 2019.

Selon eux, les gouvernements de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie ne parviennent pas, à ce jour, à gérer correctement leur ressource commune de petits poissons pélagiques, ni à prendre les mesures appropriées pour garantir le droit à l’alimentation et aux moyens de subsistance des communautés impactées.

« En saison froide au Sénégal, il est très difficile, voire impossible, de trouver des sardinelles aux points de débarquement habituels. Les conséquences sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations locales sont catastrophiques, ainsi que sur l’équilibre de la chaîne alimentaire en mer », fait remarquer l’ancien directeur de recherche et directeur du Centre de recherche océanographique de Dakar-Thiaroye au Sénégal, Dr Alassane Samba.

Président de la FLPA (Fédération Libre de Pêche Artisanale), section de Nouadhibou, en Mauritanie, Harouna Ismail Lebaye, hausse le ton dans le rapport et déclare : « Vos investissements nous privent de nos ressources halieutiques, vos investissements nous affament, vos investissements menacent notre stabilité, vos usines nous rendent malades (…). Il est temps de mettre un terme à tout cela. »

Sénégal : politique, économie et agriculture au menu des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à l’agriculture sans oublier l’actualité économique.La correction des imperfections notées dans le fichier électoral, avant les Locales, fait la Une de Sud Quotidien. Le journal informe que « la Société civile met en demeure l’Etat ».

Les différentes organisations de la société civile « sont en phase avec la quasi-totalité des recommandations formulées par la Mission d’audit du fichier électoral 2021. Par conséquent, Moundiaye Cissé, Secrétaire général de l’ONG 3D et compagnie invitent les autorités à corriger, dans les plus brefs délais, lesdites imperfections notées par les experts, pour être à l’abri des difficultés, lors des élections prochaines », écrit le quotidien.

« La Société civile veut l’application des recommandations » de la Mission d’audit du fichier électoral 2021, informe Le Quotidien.

Entre la majorité et l’opposition politique qui a chacun son interprétation des résultats de la mission d’audit du fichier électoral, EnQuête souligne « le jeu d’équilibriste de la Société civile ».

Les Locales du 22 janvier 2022 seront marquées par l’introduction du suffrage universel direct pour les maires et conseillers départementaux. Mais « l’ardeur de l’opposition qui crie victoire est (toutefois) refroidie par la majorité qui en a une autre lecture », note WalfQuotidien dont la Une est barrée par ce titre : « Scrutin direct aux Locales : ce couteau à double tranchant. »

WalfQuotidien va « au-delà la tournée +économique+ de Macky » à l’intérieur du pays et met en avant le « bien-être humain ». Dans ses colonnes, le journal écrit : « A défaut d’usines qui devraient permettre à des centaines ou des milliers de personnes de trouver de l’emploi, Macky Sall offre aux populations de Kaffrine (centre) et Kédougou (sud-est) la santé. Sa tournée +économique+ était destinée à inaugurer deux hôpitaux ».

Seydou Guèye, ministre porte-parole de la présidence de la République répond aux opposants qui critiquent la tournée économique de son mentor. « Cette fusion avec les Sénégalais montrent qu’ils préfèrent ceux qui travaillent. […] Il n’y a rien de politique dans ces tournées économiques, quand viendra le temps de la campagne, nous ferons de la politique », déclare-t-il à la Une de L’AS.

En économie, L’Observateur informe que « pour accompagner le plan de relance de l’économie fortement impactée par la crise sanitaire du coronavirus, le Sénégal va émettre aujourd’hui un Eurobond sur le marché financier international pour un reprofilage de dettes ».

Sous le titre « France des gages », Le Quotidien revient sur la présence des entreprises tricolores en terre sénégalaise et donne la parole au ministre français du commerce extérieur, Frank Riester, qui assure que « la France sera davantage présente au Sénégal » malgré les attaques dont elle en cesse de faire l’objet du fait de certains milieux activistes.

L’avenir de l’horticulture dans la zone des Niayes (Dakar) préoccupent les journaux sénégalais. « La vocation agricole (est) menacée » dans cette partie du pays, alerte Sud Quotidien. Plus alarmiste, EnQuête parle d’un « péril sur les Niayes ».

« Le grenier se vide, à cause de la raréfaction de l’eau et du péril foncier. L’abandon des petits producteurs fait le bonheur des spéculateurs fonciers », font remarquer nos confrères d’EnQuête.

Covid-19 : un second vaccin chinois homologué

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a donné, ce mardi, son feu vert pour la mise sur le marché international d’un autre vaccin contre le nouveau coronavirus produit par l’empire du Milieu.Après Sinopharm, vient Sinovac. C’est le nom du tout nouveau vaccin chinois autorisé par l’agence spécialisée des Nations Unies. Recommandé pour les personnes âgées de 18 ans et plus, il est injectable en deux doses dans un intervalle de deux à quatre semaines.

Testé sur un échantillon de la population, Sinovac est efficace à 57 % pour prévenir les cas de Covid symptomatiques. Ce taux culmine à 100 % lorsqu’il s’agit d’éviter les formes graves et les hospitalisations.

Mariangela Simao, la sous-directrice générale de l’OMS chargée de l’accès aux médicaments et aux produits de santé, se félicite de cette nouvelle homologation car « le monde a désespérément besoin de nombreux vaccins pour faire face aux énormes inégalités ».

Sinovac, « facile à stocker » selon l’OMS, était déjà utilisé dans de nombreux pays. Ce vaccin intègre désormais le dispositif Covax dont l’objectif est d’assurer un accès équitable aux vaccins notamment dans les pays défavorisés.

Sénégal :Les Locales et la mort tragique de trois journalistes font la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement des élections locales à venir et la mort, dans un accident de circulation, de trois journalistes du site d’informations Leral.net.Des « investitures musclées » au sein de la majorité présidentielle, barre à sa Une Sud Quotidien. Les arbitrages que fera Macky Sall pour la désignation des têtes de liste de Benno Bokk Yaakaar « feront (…) des frustrés », notamment à Dakar entre l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba et l’actuel ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, à Kaffrine (centre) entre le député Abdoulaye Wilane et le ministre chargé de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow.

A Saint-Louis (nord) également, entre l’ancien ministre Mary Teuw Niane et le ministre chargé des Transports terrestres, Mansour Faye, comme à Podor (nord) entre la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, et l’homme d’affaires Mamadou Racine Sy.

Mais avant d’en arriver là, souligne WalfQuotidien, « le Sénégal risque gros » suite à son « refus d’application de l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO ».

Un arrêt de cette juridiction internationale fait obligation au Sénégal de lever les obstacles à la libre participation aux élections, rappelle le journal.

Le parrainage des candidats, une innovation de la loi électorale sénégalaise, est jugée discriminatoire par la Cour de justice de la CEDEAO. 

Cette dernière estime que c’est un moyen utilisé par la majorité présidentielle pour empêcher les candidatures de plusieurs adversaires politiques de premier plan, comme lors de l’élection présidentielle de 2019.

Les quotidiens sénégalais pleurent la mort de trois agents du site d’information Leral.net. 

« Leral décimé, la presse endeuillée », titre L’AS à la suite de l’accident de la route qui a coûté la vie à un journaliste, à un agent technique et à un chauffeur du site d’information. Ils couvraient une visite du président de la République à Kédougou (sud-est).

L’Observateur fait remarquer que l’accident « a plongé tout le groupe de presse [Leral] dans une consternation sans nom ».

EnQuête annonce un alourdissement du bilan de l’accident, avec la mort d’une quatrième personne ayant succombé à ses blessures après une collision de la voiture de reportage de Leral.net avec un camion.

La dernière évasion du célèbre prisonnier Baye Modou Fall dit Boy Djiné préoccupe les quotidiens. Par ses nombreuses évasions, il a réussi à « installer le malaise et le désordre dans l’administration pénitentiaire », écrit Le Quotidien.

Vox Populi parle d’une « évasion rocambolesque » et affirme que le jeune homme échappé d’une prison dakaroise depuis quelques jours « disculpe l’administration pénitentiaire ». Le prisonnier évadé s’est entretenu avec la chaîne privée iTV, selon le même journal.

Suite à la polémique née de l’achat d’une chaloupe par l’Etat du Sénégal, Le Soleil s’est livré à un exercice de clarification, concernant ce véhicule de transport maritime baptisé « Le Fatick », du nom de la ville d’origine du chef de l’Etat. 

« Acheté en juillet 2017 à 5,85 milliards de FCFA, il remplace +La Signare+ vieille de plus de quarante ans, pour la traversée Dakar-Gorée. […] Il pourra être utilisé pour la recherche et le sauvetage en mer », explique le quotidien national pour qui le fait de considérer la chaloupe comme une propriété privée de Macky Sall relève de la « diffusion de fausses nouvelles ».

La presse sénégalaise en deuil

Trois employés du groupe de presse Leral (éclairer en langue wolof) sont décédés, ce lundi à Kédougou (près de 700 kilomètres au sud-est de Dakar), dans un accident de la route.Une terrible nouvelle ! Les photos du véhicule accidenté renseignent sur la violence de la collision avec un camion. Le chauffeur, un cameraman et un journaliste sont morts sur le coup. Mais il y a eu deux survivants.

Les salariés de Leral, groupe de presse privée, couvraient la tournée du président de la République dans cette région. Sur Twitter, le chef de l’Etat sénégalais a présenté ses « condoléances attristées aux familles des victimes, à M. Dame Dieng, Administrateur du groupe, à ses collaborateurs et à toute la presse ».

Sénégal : la tournée économique de Macky Sall à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la tournée économique du président Macky Sall au centre et au sud-est du pays.La tournée économique ou tournée politique du chef de l’Etat sénégalais à l’intérieur du pays ? La presse sénégalaise y voit plutôt la seconde. A travers les inaugurations à tout va, « Macky (est) en quête de santé électorale », titre Le Quotidien.

« Le président Macky Sall, qui a procédé samedi à l’inauguration du Centre hospitalier régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine, a pu renouer avec l’ambiance des grandes foules. Le chef de l’Etat ne semblait pas bouder son plaisir en communiant avec les populations tout au long de la route qui le menait à Kaffrine. Son cortège a été arrêté par des foules de personnes massées au bord des routes avec une mobilisation digne d’une campagne électorale », soulignent nos confrères.

Pour L’AS, il n’y a d’ailleurs aucun doute : « Macky Sall lance les Locales ». Affirmatif, WalfQuotidien soutient que : « Macky (est) en mode directeur de campagne » pour les élections locales prévues le 22 janvier 2022.

« L’opposition est prévenue. Macky Sall, bien que n’étant pas candidat aux élections locales, a lancé la campagne électorale. Il a décidé de s’investir à fond pour faire triompher sa coalition, en perte de vitesse. Car, cette tournée +économique+ est tout simplement politique », commente WalfQuotidien.

« Je sais que de l’autre côté, certains se permettent de dire que je suis venu dans le cadre économique et j’en profite pour parler de politique. Mais si je le fais, ce n’est pas parce que je ne suis pas sûr de la victoire de Bby aux prochaines élections locales », rétorque Macky dans L’Observateur, ajoutant que « s’il y a un responsable qui a des difficultés pour gagner sa commune, qu’il m’appelle et je viens l’aider. »

La politique, Macky Sall ne s’en est passé lors de cette tournée. Et parlant des Locales à venir, le chef de l’Etat a, dans L’Observateur, prévenu ses poulains en ces termes : « Nous irons aux élections sous la bannière de Bby (mouvance présidentielle). Nous ne laisserons aucun militant aller aux élections avec une liste autre que celle de Bby ».

Cette adresse visait en particulier Abdoulaye Willane, maire de la ville de Kaffrine, et Abdoulaye Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, que d’aucuns soupçonnent de vouloir ravir la mairie des mains du socialiste.

Sous le titre : « La valse des milliards », EnQuête revient sur cette même tournée économique dans le centre et le sud-est du pays et écrit : « Accueilli en grande pompe dans le Ndoucoumane (surnom de la ville de Kaffrine), le président a multiplié les annonces des projets à coup de milliards ». Macky a également profité de l’occasion pour dire qu’ « à Kaffrine…, entre 2017 et 2020, l’exécution financière a atteint 126 milliards de FCFA. » Cela équivaut à « 63% » des promesses faites à la ville lors du conseil des ministres décentralisé que la ville avait accueilli le 15 avril dernier.

A travers cette tournée économique, « Macky Sall +unifie+ PSE 2 et Locales » note Sud Quotidien. « Macky Sall (a été) plébiscité » par des marées humaines tout au long de son passage affirme Le Soleil.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien informe que « l’armée +pilonne+ les bases du chef rebelle César Atoute Badiate ». Selon une source proche du commandement de la zone militaire n°5, l’armée […] y a mené des opérations de sécurisation et de ratissage pour faire tomber les positions satellites affilées à la grande base de Kasolole, précise Le Soleil.

En sport, Stades et Record sont revenus sur la victoire d’Edouard Mendy et Chelsea en finale de la Ligue des champions devant Manchester City. « Mendy, une C1 et 5 records » titre Stades, tandis que Record exulte : « Mendy décroche le graal et l’histoire ».

Un week-end faste pour le sport sénégalais avec le sacre à domicile des Lions du Beach Soccer devant le Mozambique (4-1) relate Record. Sixième titre pour le Sénégal dans cette discipline qui fait désormais cap vers le Mondial Russie en 2021.

La Cedeao suspend le Mali de ses instances

La Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) réunie à Accra ce dimanche 30 mai, a suspendu le Mali de ses instances, après la prise du pouvoir par les militaires putschistes.Cette décision est entérinée par la conférence des chefs d’États après la prise du pouvoir par les militaires putschistes, suite à la démission forcée du président de transition Bah N’daw et son Premier ministre Moctar Ouane.

La Cédéao condamne ce « coup d’État » perpétré par la junte en violation des décisions prises lors du sommet extraordinaire qui s’est tenu à Aburi, au Ghana, le 15 septembre 2020.

« Après de longues discussions, les chefs d’Etats et de gouvernements ont décidé de suspendre le Mali des institutions de la Cédéao » peut-on lire sur le communiqué des chefs d’État présents lors de ce sommet de la Cedeao à Accra.

Les chefs d’Etats exigent « la nomination immédiate d’un Premier ministre issu de la société civile au poste de Premier ministre et la formation d’un gouvernement inclusif » le plus rapidement.

La Cédéao demande aussi à la junte dirigée par le colonel Assimi Goïta, nouveau chef de l’État et président de la transition du pays, de libérer l’ancien président et le Premier ministre de la transition encore placés sous résidence surveillée. 

En outre, les dix chefs d’Etats présents à ce sommet, ont demandé à la junte de respecter son engagement d’organiser la présidentielle en février 2022 après la période de transition de 18 mois.

Une dizaine de chefs d’État étaient présents à Accra sur invitation de Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et actuel Président de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Vaccins anti-Covid : l’OMS chiffre les besoins immédiats de l’Afrique

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le continent noir doit disposer d’au moins 20 millions de doses du vaccin AstraZeneca dans les six prochaines semaines.L’efficacité de la campagne vaccinale est en jeu. Car pour AstraZeneca, il faut obligatoirement injecter dans les délais une seconde dose aux vaccinés.

Selon le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, une seule dose de ce liquide confère une protection d’environ 70 % pendant au moins trois mois.

De son côté, l’agence spécialisée des Nations Unies indique que ce pourcentage passe à 81 % pendant une période prolongée si la dernière piqûre est effectuée sur un intervalle de 12 semaines.

A ce jour, 28 millions d’individus ont reçu différents vaccins en Afrique. Cela représente moins de deux doses prises pour 100 personnes. Alors que dans le monde, 1,5 milliard de doses ont été administrées.

D’ici septembre prochain, l’Afrique aura besoin de 200 millions de doses supplémentaires. Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a déclaré que « toute pause dans ces campagnes de vaccination se traduira par des vies et des espoirs perdus ».

Pour parer à cette éventualité, elle a souligné que « le partage est une solution urgente » afin de garantir l’accès aux vaccins à des millions d’Africains exposés aux formes graves du nouveau coronavirus.

Dans le même ordre d’idées, la Botswanaise a exhorté les pays africains, dans l’incapacité d’utiliser tous leurs vaccins au moment opportun, de les redistribuer le plus rapidement possible pour « éviter le gaspillage » de cet antidote.

En tout cas, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme travailler en étroite collaboration avec les Etats africains dans le but d’améliorer le déploiement des vaccins et d’optimiser leur utilisation.

Dr Matshidiso Moeti en appelle également à la solidarité des pays occidentaux ayant déjà « vacciné leurs groupes à haut risque » dans l’espoir de « protéger les personnes les plus vulnérables » sur le continent noir.

L’Union européenne (UE), quant à elle, s’engage à fournir plus de 100 millions de doses aux pays en développement d’ici la fin de 2021 là où les États-Unis promettent d’offrir 80 millions de doses aux pays du Sud qui ont exprimé leur intérêt.

En définitive, l’OMS souligne l’urgence d’accélérer l’exécution de tous ces engagements, non sans préciser que le mécanisme Covax garantit une livraison rapide des vaccins.

L’avion présidentiel parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais de ce samedi traitent d’une diversité de sujets dominés par le prix de l’avion présidentiel, la position de l’Eglise catholique sur l’homosexualité et les 95 ans de l’ex-président, Me Abdoulaye Wade.« Achat de l’avion de commandement présidentiel-Abdoulaye Daouda Diallo (ministre des Finances et du Budget) vend la mèche », titre Sud Quotidien, informant que le coût total de l’Airbus A320 Néo est de 57.447.235.356 f cfa.

Dans ce journal, le ministre Diallo précise que l’achat de cet appareil a été régulièrement budgétisé dans les lois des finances 2019,2020 et 2021, et que le Sénégal est dans la dernière tranche de paiement.

« Coût de l’avion présidentiel 57.447.235.356 f cfa-Abdoulaye Daouda Diallo lève le secret-défense », note Kritik, faisant ainsi allusion à la sortie du porte-parole du Gouvernement, Oumar Guèye qui disait ne pas pouvoir révéler le prix car c’est un secret-défense.

« Achat de l’avion présidentiel-Abdoulaye Daouda Diallo lève le secret-défense », renchérit Walf Quotidien.

Ce qui fait dire à L’As que « Abdoulaye Daouda Diallo crève l’abcès ».

De son côté, Source A écrit qu’à propos du coût de l’avion présidentiel, du montant du reliquat à verser à Airbus, « l’argentier (de l’Etat) dit tout au peuple ».

Dans Les Echos, le ministre des Finances et du Budget souligne que le Sénégal a bénéficié d’une remise de 3,09% sur le prix de l’avion.

En faits de société, Le Soleil titre : « L’Eglise réitère sa position-Monseigneur dit niet aux homos ».

« Homosexualité et pédophilie-L’Eglise réitère son véto », ajoute Sud Quotidien, à côté de L’As qui constate que « l’Eglise marque son aversion ».

Pendant ce temps, Le Quotidien revient sur ce sujet relatif à l’homosexualité donné à un examen blanc d’anglais à Rufisque et note : « Une épreuve pas gay. Les copies retirées du Bac blanc. Le ministre veut situer les responsabilités ».

« Epreuve d’anglais au Bac blanc du lycée de Rufisque-Un sujet sur l’homosexualité proposé aux candidats. Un sondage sur fond de promotion des droits LGBT », détaille Vox Populi à sa Une.

La presse traite également de l’anniversaire de l’ex-président. « Abdoulaye Wade fête ses 95 ans. Un homme, une conviction, une vie de combats », titre Direct News.

« L’ancien président fête ses 95 ans-Hommage à Me Abdoulaye Wade », écrit Dakar Times.

Can beach soccer : le Sénégal accède à la finale

Le pays hôte de la compétition a battu en demi-finale le Maroc, ce vendredi 28 mai à Saly Portudal (90 kilomètres à l’est de Dakar), sur le score de trois buts à deux.Le duel de fauves a tourné à l’avantage du Sénégal. Les Lions de la plage ont vaincu ceux de l’Atlas. Pourtant, ce sont les visiteurs qui ont ouvert la marque grâce à Rabi Aboutalib dans le premier tiers-temps.  Le Sénégal efface l’ardoise sur un but de Babacar Fall.

Les quintuples champions d’Afrique entament idéalement le deuxième tiers-temps en inscrivant un autre but qui porte la signature de Jean-Paul Ninou Diatta. Mais le Maroc, accrocheur, recolle au score par l’intermédiaire de Sami Lazal.

Dans le troisième et dernier tiers-temps, la banderille plantée par Raoul Mendy envoie le Sénégal en finale de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer. Du coup, les Lions se qualifient aussi pour la Coupe du monde qui se déroulera à Moscou (Russie) du 19 au 29 août 2021.

Il en sera de même pour l’autre finaliste. La seconde demi-finale oppose le Mozambique à l’Ouganda. La finale du tournoi aura lieu ce samedi 29 mai.

Climat des affaires : des partenaires appuient le Sénégal

Le Groupe Environnement des Affaires et Compétitivité (GEAC) des partenaires techniques et financiers donnent un coup de pouce au Sénégal pour l’amélioration de son environnement des affaires.Pour ce faire, ils se sont réunis avec le gouvernement le 27 mai dernier. Cette réunion, convoquée par le gouvernement du Sénégal, visait à lancer une discussion ouverte entre les partenaires techniques et financiers, le gouvernement et le secteur privé, sur des thématiques courantes relatives à l’emploi, à la formation professionnelle, aux initiatives de développement de l’entrepreneuriat, à l’engagement du secteur privé et à l’insertion professionnelle des jeunes.

« Le GEAC, présidé par le gouvernement des États-Unis, appuie les efforts du Sénégal pour renforcer l’environnement des affaires et la compétitivité économique du pays », rapporte un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal.

Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop, a présidé la réunion aux côtés du directeur de l’USAID, Peter Trenchard, représentant le gouvernement américain.

« Cette réunion a été l’occasion d’identifier des points de convergence que le GEAC devra aborder dans son plan de travail annuel de 2021, notamment l’emploi des jeunes, l’entrepreneuriat et la formation professionnelle », poursuit le communiqué.

Il souligne que la rencontre a également été l’occasion, pour le gouvernement du Sénégal, de présenter son Programme d’Urgence pour l’Emploi des Jeunes et l’Intégration Socio-économique, récemment mis en place.

En avril dernier, le président Macky Sall avait procédé à une réorientation des allocations budgétaires, en vue de financer ce programme d’urgence dont le budget s’élève à 450 milliards FCFA pour les trois prochaines années (150 milliards pour cette année).

Cette réorientation budgétaire permettra de répondre aux besoins des jeunes en matière de développement de compétences et d’adéquation de l’emploi.

Sénégal : politique et société se maintiennent à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent de la politique en perspective des élections Locales et divers autres sujets liés à la société.Le poste de maire de la ville de Dakar, la capitale, aiguise bien des appétits en vue des élections locales de janvier 2022. Et dans Le Quotidien, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, maire du village traditionnel Lébou de Yoff (commune de la capitale Dakar) affûte ses armes. « Quand je déciderai de naviguer, j’accosterai à Terrou Baye Sogui (épicentre et lieu symbolique de la capitale) ». Ce qui fait dire au journal, que Diouf Sarr pagaie vers Dakar.

Selon le journal, une bataille de légitimité se profile entre Diouf Sarr qui a sauvé Benno Bokk Yakaar (coalition présidentielle) du razzia de l’opposition lors des Locales de 2014 et Amadou Bâ, une autre figure du pouvoir, qui a gagné la capitale lors des législatives et de la présidentielle.

Benno Bokk Yakaar peut cette fois compter sur le soutien du Président Macky Sall qui a repris ses tournées économiques « à forte plus-value électorale » à l’intérieur du pays selon Sud Quotidien. Le journal en déduit que Macky « rejoue le coup KO » pour les prochaines échéances électorales pendant que l’opposition est mise au défi d’en contrecarrer l’impact.

L’opposition justement réunie autour de Khalifa Sall à Dakar avait remporté l’écrasante des villes dans la capitale lors des dernières élections locales. Mais depuis ces joutes, beaucoup de maires, alliés de Khalifa Sall ont rejoint Macky Sall. Pour WalfQuotidien, il ne fait aucun doute que ces ex-compagnons de Khalifa sont sur siège éjectable car cernés par « les appétits des nouveaux alliés et le rejet de leurs anciens camarades ».

Dans L’AS et Vox Populi, Macky Sall trône en Une. Dans le premier, le chef de l’Etat y affiche sa volonté de réguler le secteur des médias. Macky veut un « ordre » des journalistes, titre la parution, et « tire » encore sur les réseaux sociaux selon le second. Dans Vox Populi, Macky Sall affirme « qu’il ne peut y avoir de droit illimité ni de liberté absolue ».

Polémique sur l’achat d’un nouvel avion présidentiel, suite et pas fin. Le Soleil revient sur « le pourquoi d’un achat » et révèle que le président Macky Sall a pris de grands risques depuis 2012 en refusant d’acquérir un nouvel appareil pour ménager les deniers publics.

Dans L’Observateur, il est question de la tragédie des bébés décédés lors d’un incendie à l’hôpital Maguette Lô de Linguère dans le nord du pays. Le drame sans fin pour le journal, qui rapporte les terribles confidences sur la mort des deux bébés rescapés. Les mamans des victimes ont été entendues hier jeudi par le juge d’instruction.

En Sport, les Lions continuent de dominer le classement Fifa. Sénégal: 31 mois sur le toit de l’Afrique titre Stades. Pendant ce temps, Record ironise et lâche : « les lions de Cissé rois sans couronne ».

BAL : l’AS Douanes tombe en quarts de finale

Le représentant du Sénégal à la Basketball Africa League (BAL) a été défait, ce jeudi 27 mai, par l’Union Sportive de Monastir (Tunisie) sur le score de 86 à 62 à la Kigali Arena (Rwanda).L’US Monastir, qui fait figure d’épouvantail dans ce tournoi, n’a laissé aucune illusion aux Gabelous. En effet, l’Association Sportive des Douanes a perdu les quatre quart-temps de la partie : 19-16, 29-18, 18-13 et 20-15.

La formation tunisienne, après avoir survolé le premier tour de la BAL avec trois victoires en autant de matchs, a dominé son adversaire dans presque tous les compartiments du jeu. Sous la raquette, l’US Monastir a dicté sa loi avec 42 rebonds (offensifs et défensifs) contre 31 pour les Gabelous. Et les trois meilleurs marqueurs de la rencontre sont des Monastiriens.

De son côté, l’AS Douanes quitte les armes à la main cette compétition interclubs. Au premier tour, l’équipe coachée par Mamadou Guèye dit Pabi a soigné son entrée en matière face au Groupement Sportif des Pétroliers (Algérie) avant de perdre les deux autres rencontres devant Ferroviàrio Maputo (Mozambique) et le Zamalek (Egypte).

La télévision numérique sur la bonne voie au Sénégal

Les principaux médias audiovisuels ont adopté le cahier des charges et les conventions régissant la transition vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT).« C’est vraiment une avancée remarquable. Nous avons un paysage plus organisé et c’est sans précédent dans l’histoire audiovisuel du Sénégal », s’est félicité le président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), Babacar Diagne.

Il s’exprimait à l’occasion de la huitième Assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’Union économique et monétaire de l’ouest africain (Uemoa) et de la Guinée.

Présidant l’ouverture de cette rencontre, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall s’est réjoui de la « très grande performance » réalisée par son pays dans ce domaine. Pour assurer la survie de la Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), gestionnaire de la TNT, le président a invité les promoteurs des médias audiovisuels à payer leurs redevances.

La TDS-SA est l’opérateur de diffusion national en charge exclusive de la collecte, du transport et de la diffusion des contenus audiovisuels par voie numérique dans les foyers sénégalais. Et selon son directeur général, Amadou Abdoulaye Diop, « aujourd’hui, le signal est disponible sur les 14 régions du Sénégal ».

Cette huitième Assemblée générale des régulateurs de l’audiovisuel a eu pour thème : « Impact de la transition numérique terrestre : enjeux économiques et socio-culturels ».

Au Sénégal, ces impacts socio-économiques et culturels vont se ressentir, selon le Dg de la TDS-SA, à travers la création d’emplois et de richesses. Mais surtout, en termes d’éclatement de la chaîne de valeur.

« Jusque-là, on avait l’habitude de voir les chaînes qui produisaient, transportaient et diffusaient eux-mêmes leur contenu. Aujourd’hui, le changement majeur qui est en train de s’opérer est que les chaînes produisent leur contenu, le confient à l’opérateur de diffusion qui a désormais la charge de le diffuser sur l’ensemble du territoire national », a expliqué Amadou Abdoulaye Diop.

Cette transition numérique menée à terme devrait aussi permettre la diversification des contenus et la création des chaînes thématiques.

Pour le président Macky Sall, la plate-forme TNT demeure donc « essentielle » en cette période d’extinction inexorable du signal analogique. Car, souligne-t-il, sa gratuité pour la diffusion des chaînes nationales et sa simplicité en font par ailleurs le mode de réception privilégié pour les postes secondaires.

« Les efforts de la TDS-SA pour assurer une couverture plus large du signal, une modernisation progressive de la plate-forme et une plus grande disponibilité des équipements de réception vont sans doute conforter sa place centrale au sein de nos foyers », a-t-il Macky Sall.