SENEGAL Archives - Page 47 sur 71 - Journal du niger

Sénégal : 551 détenus graciés à l’occasion de la Korité

La décision prise par le Chef de l’Etat, Macky Sall, concerne des prisonniers définitivement condamnés par les tribunaux sénégalais.Selon le ministère de la justice, les personnes graciées sont des délinquants primaires et des détenus qui présentent des gages de resocialisation. Il ajoute que ceux qui ont bénéficié du pardon du président de la République sont aussi ceux âgés de plus de 65 ans, gravement malades et des mineurs.

À la date du 1er mars 2021, la population carcérale du Sénégal était estimée à 11.139 détenus.

Covid-19 : la Chine vient en aide au Sénégal

Le gouvernement sénégalais doit recevoir, ce week-end, 300.000 doses du vaccin Sinopharm et 300.800 seringues avec aiguilles offertes par l’Empire du Milieu.C’est un coup de pouce significatif de la Chine. Elle déclare, dans une note parvenue à APA, vouloir « accompagner (le Sénégal dans) ses efforts de lutte contre la pandémie ». Avec « ce don important », la deuxième puissance mondiale « réaffirme son amitié et sa solidarité à l’égard du Sénégal
ainsi que son attachement à la coopération » entre les deux pays.

Sur Twitter, le président Macky Sall n’a pas manqué d’apprécier « ce geste de la Chine », non sans remercier vivement son homologue, Xi Jinping. En février 2021, rappelle le document, la Chine était le premier Etat à fournir au Sénégal un lot de 200.000 doses du vaccin Sinopharm. Cette livraison avait permis à ce pays ouest-africain de lancer, dès le 23 février, sa campagne de vaccination.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a homologué, le 7 mai dernier, le vaccin produit par le laboratoire chinois Sinopharm, basé à Pékin. Pour elle, cet « ajout a le potentiel d’accélerer rapidement l’accès aux vaccins contre la Covid-19 ».  

Sinopharm est le sixième vaccin que l’OMS recommande après avoir eu des garanties sur « sa sécurité, son efficacité et sa qualité ». A ce jour, le Sénégal a recensé 40.762 cas de coronavirus pour 1121 décès. Le décompte de personnes vaccinées s’établit à 431.468.

Sénégal: le désaccord sur la date des Locales à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, reviennent sur les désaccords entre majorité et opposition sur la date des élections locales fixées au 23 janvier 2022.Le Quotidien parle « d’une date amère » pour le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) qui « regrette la décision unilatérale » de Macky Sall. Dans les colonnes du journal, Moundiaye Cissé, qui dirige l’Ong 3D, espère que la tenue des Locales le 23 janvier 2022, ne servira pas de prétexte au pouvoir pour reporter les « élections législatives » qui doivent se tenir la même année.

Saliou Sarr, coordonnateur des plénipotentiaires du pôle de l’opposition prévient ses camarades. « Une élection locale, ça ne se boycotte pas » a-t-il martelé dans Vox Populi. « Après avoir constaté, il faut se retrousser les manches et aller travailler, faire de telle sorte que l’opposition puisse gagner le maximum de Collectivités territoriales » assène-t-il.

« L’opposition vent debout contre Macky » titre WalfQuotidien. Le journal note que le Front de l’opposition accuse le président Sall d’avoir fixé de façon « unilatérale » la date des Locales afin de parvenir à son plan de couplage des législatives et de présidentielle en 2024.

Pour Sud Quotidien, c’est une « classe politique à couteaux tirés » sur la tenue des Locales. Si du côté de la majorité on applaudit des deux mains la date du 23 janvier, du côté de l’opposition on dénonce « un forcing dans la prise de décision du gouvernement et l’absence de consensus au sein du dialogue politique ».

En tout état de cause, L’Observateur souligne que « le boycott des élections locales n’est pas une perspective pour l’opposition ». Et qu’à ce titre, la Conférence des leaders du Front de résistance nationale (FRN) est en réunion aujourd’hui.

Dans le même journal, trône à la Une la photo d’Irène Mingasson, ambassadrice de l’Union européenne. La diplomate qui a accordé une interview au journal étale ses inquiétudes sur les chiffres de l’emploi des jeunes au Sénégal qui sont à ses yeux très « préoccupants ».

Sur un autre registre, l’Armée dément des échanges de tirs en Casamance. Dans le quotidien national Le Soleil, le Colonel Souleymane Kandé, commandant de la zone militaire numéro 5, soutient qu’il n’y a aucun accrochage entre ses hommes et des individus armés supposés appartenir au Mouvement des Forces démocratique de la Casamance (MFDC).

Sur le plan sanitaire, Sud Quotidien informe que le Sénégal va recevoir un deuxième lot de 300.000 doses de vaccin de sinopharm contre la Covid-19 en fin de semaine.

En Sport, ce sera finalement le Cap Vert au menu des Lions du football pour la date Fifa du mois de juin prochain souligne Record. Stades confirme et ajoute que le Ghana est en pole pour défier aussi les Lions, comme second adversaire durant ce même mois. Les discussions entre les deux parties sont presque bouclées annonce le journal.

Plaidoyer pour des états généraux de l’économie sénégalaise

Dans un entretien avec APA, l’opérateur économique Moustapha Tall, président du Mouvement des industriels et commerçants des denrées de première nécessité, plaide pour des états généraux de l’économie sénégalaise.Pourquoi votre mouvement plaide pour la tenue d’états généraux de l’économie nationale ?

Nous sommes des acteurs de l’économie sénégalaise et avons de l’expérience. Donc nous devons être impliqués dans l’élaboration des politiques économiques. Depuis l’indépendance, ce sont les dirigeants qui définissent les politiques économiques du pays. Ces initiatives ont d’ailleurs montré leurs limites.

Or, nous savons ce qu’il faut faire pour que l’économie marche. Depuis 60 ans, c’est comme si on est à la case de départ. Ce n’est pas normal. On régresse, on recule. On a essayé toute sorte de politiques économiques qui ne marchent pas. C’est pourquoi, il est temps que ceux qui ont une expérience économique se réunissent et parlent de l’économie autour d’états généraux. Nous connaissons mieux l’économie que les hommes politiques. Donc, ils doivent nous écouter.

Est-ce que vous avez fait la proposition à l’Etat ?

On a écrit au chef de l’Etat pour une audience. Parce qu’on ne peut rien faire sans passer par l’Etat. Mais nous voulons le rencontrer pour lui dire ce que nous voulons à travers ces états généraux de l’économie. Mais peut-être qu’il n’a pas encore le temps de nous recevoir.

Avec ces états généraux, nous voulons aussi alerter l’Etat sur les freins à l’économie nationale. L’opérateur économique est en contact avec la population, il a de la sensibilité, il sait ce qui ne marche pas. Donc celui-là, on doit l’écouter.

Mais malheureusement, ceux qui parlent au nom des opérateurs économiques ne le sont pas. Ils sont propulsés devant à cause de leur appartenance politique. Ce sont des gens qui sont avec le pouvoir et créent une sorte de mouvements de soutien.

Voulez-vous dire que les états généraux de l’économie doivent aussi permettre de mettre de l’ordre dans le milieu des opérateurs économiques ?

Oui c’est cela effectivement. On va proposer des solutions qui vont nettoyer notre milieu. On doit organiser notre secteur et donner des moyens aux opérateurs économiques. Nous ferons des propositions à l’Etat qui doit lui-même nous encadrer. L’Etat ne doit pas être acteur, il doit être arbitre pour que chacun fasse ce qu’il doit faire. Mais l’Etat doit être juste avec tout le monde.

En tant qu’importateur de riz, comment analysez-vous le marché de cette denrée ?

Le riz est un marché ouvert et libéralisé. Ce qui n’est pas normal. Économiquement, ce n’est pas viable. On ne doit pas transformer le pays en dépotoir de riz brisé. Ce riz est consommé de cette façon qu’au Sénégal. Beaucoup de pays consomment le riz entier.

Il faut réorganiser le marché du riz. Il faut revoir sa libéralisation qui est devenue anarchique. C’est un secteur stratégique. Au temps du régime socialiste, c’est l’Etat qui gérait le marché du riz. Les commerçants n’avaient que des quotas.

Sénégal : Lamine Diack, cahier d’un retour au pays natal

L’ancien président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF), devenue World Athletics, est revenu lundi soir au Sénégal après plus de cinq ans d’absence.Ce 10 mai 2021, l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIDB), situé à une soixantaine de kilomètres de Dakar, a accueilli un passager pas comme les autres : Lamine Diack, 87 ans.

Le champion de France de saut en longueur en 1958 retrouve les siens. Dans son costume croisé bleu en accord avec un chapeau noir, l’ex-patron de l’athlétisme mondial, de 1999 à 2015, marche notamment au moyen d’une canne qu’il tient à la main droite. Des proches sont également aux petits soins. Ces images font, à la vitesse de l’éclair, le tour des réseaux sociaux.

Parmi la poignée de personnes entourant le vieil homme, il y a Cheikh Seck. L’ancien gardien de but de l’équipe nationale de football du Sénégal dans les années 80 est l’un des successeurs de Lamine Diack à la tête du Jaraaf de Dakar.

Sous sa direction, ce club omnisports de la capitale sénégalaise a vendu une partie de son patrimoine foncier pour payer la caution libératoire de 500.000 euros (environ 328 millions F CFA) fixée par la justice française. A cet effet, une Assemblée Générale extraordinaire avait été convoquée le 17 avril dernier.

Lamine Diack a été condamné, le 16 septembre 2020, à quatre ans de prison dont deux ferme par le Tribunal correctionnel de Paris (France). Le Sénégalais étant reconnu « coupable de corruption active et passive (mais aussi) d’abus de confiance » dans un vaste réseau de corruption qui a dissimulé des cas de dopage d’athlètes russes.

Frappé d’une mesure d’interdiction de sortie du territoire français à cause de son placement sous contrôle judiciaire, en novembre 2015, l’ancien ministre sénégalais des Sports a fait appel de sa condamnation en première instance. Mais il reste sous le coup d’une deuxième procédure.

En effet, des soupçons d’achat de votes pèsent sur Lamine Diack dans l’attribution des Jeux Olympiques de Rio 2016 (Brésil) et de Tokyo 2020 (Japon). A en croire son avocat, Maître Simon Ndiaye, « il se battra jusqu’au bout pour laver son honneur ».

En attendant, l’enfant de Rebeuss, populeux quartier du centre-ville de Dakar, reverra son fils Pape Massata Diack. Dans la même affaire, cet ancien consultant en marketing à l’IAAF a écopé d’une peine de cinq ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million d’euros (655 millions F CFA). Malgré un mandat d’arrêt lancé par la justice française, le Sénégal refuse catégoriquement de l’extrader.

Sénégal: Les Locales et le retour de Lamine Diack au menu

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, reviennent sur la date des élections locales fixées au 23 janvier 2022, le retour au bercail de Lamine Diack et le projet de redécoupage de la ville de Dakar.Macky Sall « déboute » l’opposition sur la date de tenue des élections locales informe Sud Quotidien. Le journal souligne que le renouvellement des mandats des conseillers départementaux et municipaux est fixé au dimanche 23 janvier 2023.

Fin du suspense annonce L’AS qui indique que « le scrutin (est) prévu le 23 janvier 2022 ». Le Chef de l’Etat clôt le débat et penche du côté de sa majorité qui optait pour cette date alors que l’opposition voulait que les consultations se tiennent au plus tard en décembre prochain.

Top chrono pour EnQuête qui prévient qu’il ne reste « plus que 257 jours » pour aller vers les Locales. « Une date retenue sans consensus » informe le journal qui soutient que l’opposition a été mise devant le fait accompli.

Le Quotidien estime que c’est la « maire des dates ». Allusion faite aux choix des maires au sortir de ces élections locales, le journal estime que « l’opposition perd un combat ».

La date des élections locales divise autant que le nouveau projet de redécoupage de Dakar. Dans EnQuête, Ndiaga Sylla, expert en démocratie, gouvernance, et élections, revient dans un large entretien sur les « implications de ces réformes sur le processus électoral, à l’approche des élections locales et législatives prévues en 2022 ».

Ce qui fait dire à WalfQuotidien « qu’un vent de délégations spéciales souffle sur plusieurs collectivités ». Le journal souligne que l’érection de Keur Massar en département va entraîner des réaménagements qui nécessiteront l’installation de délégations spéciales pour les nouvelles collectivités territoriales.

Pour L’Observateur, derrière ce projet de redécoupage de Dakar, se cache « un plan secret du régime ». Le journal en dévoile quelques détails et parle du rattachement de la commune de Dalifort à Dakar tout en annonçant de profonds changements à Pikine et Parcelles sous le joug de Guédiawaye

L’autre sujet brûlant de l’actualité est le retour de Lamine Diack à Dakar. L’ancien patron de l’IAAF (Fédération internationale d’Athlétisme) retrouve les siens après cinq années d’absence au pays informe L’Observateur.

Lamine Diack, retenu en France depuis 2016 à cause des ennuis avec la justice française, a été accueilli par sa famille à l’aéroport. Il va adresser un mot de remerciement aux Sénégalais dans les prochains jours, ajoute la publication.

Pour Le Soleil, c’est un retour au bercail pour Lamine Diack arrivé à Dakar à 21 heures à bord d’un vol d’Air France. Le journal est revenu sur les longues péripéties judiciaires de Diack dont l’épilogue a été le paiement d’une caution de 327 millions FCFA par le Jaraaf, club qu’il a présidé par le passé.

Libération s’intéresse au projet immobilier «d’Akon City » à Mbodiène dans le département de Mbour. Alors que le chanteur Akon annonçait le début des travaux pour le premier trimestre de 2021 pour bâtir la « ville du future africaine », le journal constate « la solitude d’une première pierre » posée depuis le 31 août 2020. Pis renchérit-il, « Il n’y a ni ouvrier, ni briques, ni machine » sur les lieux pour démarrer ne serait-ce que les infrastructures communautaires promises par le chanteur aux habitants de la localité.

En sport, Stades revient sur les Lions qui jouent le titre en cette fin de saison. Alors qu’Idrissa Gana Guèye et Abdou Diallo y croient avec Paris, Krépin Diallo et Fodé Ballo Touré espèrent quant à eux un miracle pour triompher avec Monaco.

Pendant ce temps, Record s’intéresse au planning des matchs amicaux de l’équipe nationale du Sénégal pour les dates Fifa d’octobre prochain, et informe que Malte et la Biélorussie défient les Lions.

Covid-19 : l’Afrique, parent pauvre de la vaccination

Alors qu’une personne sur deux est vaccinée dans une grande partie de l’Occident, ce taux est de moins d’une sur 100 en Afrique subsaharienne, révèle un décompte établi lundi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Une personne sur deux est vaccinée dans certains pays riches contre une sur 500 dans certains pays pauvres », alertait déjà à la mi-avril, le Chef de l’Agence sanitaire mondiale de l’Onu, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L’Afrique qui représentait, il y a encore deux semaines, 2% des doses de vaccin administrées dans le monde, ne pèse plus que 1%. En effet, du fait du report de la livraison des doses de vaccin contre le nouveau coronavirus fabriquées par le Serum Institute of India, la campagne de vaccination a pris un sacré coup dans les pays africains.

Le dispositif Covax, une initiative dirigée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visant à assurer l’égalité d’accès aux vaccins contre la Covid-19, n’a ainsi pu expédier que quelque 59 millions de doses de vaccin dans 122 pays et territoires à travers le monde.

Covax fait ainsi les frais de la crise en Inde, son principal fournisseur. Depuis plusieurs semaines, ce pays, confronté à une flambée meurtrière de la pandémie, a bloqué l’exportation de doses vers l’étranger. Avant cette vague foudroyante et l’interruption actuelle de l’approvisionnement en raison de la nécessité de réorienter les doses en Inde, le Serum Institute of India avait fourni 20 millions de doses de vaccin.

Des sérums qui ont été expédiés dans le monde entier vers des pays autres que l’Inde.

Désormais, l’objectif de l’OMS est de combler l’écart. L’objectif est d’obtenir 20 millions de doses supplémentaires pour les pays dépendant du dispositif Covax afin qu’ils puissent administrer leurs deuxièmes doses à ces populations.

C’est dans ce contexte que Gavi, l’Alliance du Vaccin, a annoncé, le 6 mai dernier, qu’elle avait signé avec le laboratoire Novavax un accord d’achat anticipé de son candidat vaccin (NVX-CoV2373) qui s’est avéré très efficace contre la Covid-19.

L’accord porte sur un engagement d’achat permettant de sécuriser 350 millions de doses du candidat vaccin de Novavax, au nom de la Facilité Covax. La fourniture du vaccin devrait débuter au troisième trimestre de cette année, avant les autres livraisons prévues au cours du second semestre de cette année et en 2022.

Au total, ce sont exactement 1.171.658.745 de doses de vaccins anti-Covid qui ont été administrées dans le monde, près de six mois après le début des premières campagnes de vaccination de masse en décembre. Les pays riches concentrent près de la moitié contre seulement 0,2% pour les pays à plus faibles revenus.

Can féminine 2022 : la Caf constitue les groupes des éliminatoires

La Confédération africaine de football (Caf) a effectué, ce lundi à son siège au Caire (Égypte), le tirage au sort des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations féminine prévue au Maroc du 2 au 23 juillet 2022.Les éliminatoires de la prochaine Can féminine devraient débuter lors de la fenêtre internationale de juin 2021. A l’issue du tournoi final, on connaîtra les représentants de l’Afrique à la Coupe du monde que va co-organiser en 2023 l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Car, à la faveur du changement de format du Mondial féminin, passant de 24 à 32 équipes, les demi-finalistes de la Can 2022 défendront les couleurs du continent. Au Maroc, le Nigéria, tenant du titre, fait office de favori. Les Super Falcons ont remporté neuf des onze précédentes éditions de la Can féminine.

Médaillée d’argent au Ghana en 2018, l’Afrique du Sud a également son mot à dire dans la compétition. Tout comme les Lionnes indomptables du Cameroun qui avaient obtenu le bronze la même année.

Hôte du tournoi, le Maroc a étoffé son staff technique avec la désignation comme sélectionneur de Reynald Pedros, ancien international français et ex-coach de l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais.

Au total, 44 équipes sont engagées dans les éliminatoires de la Can féminine pour 12 tickets disponibles. Pour en arriver là, trois tours avec des matchs aller et retour seront nécessaires. Les premières confrontations, dont le choc entre le Nigeria et le Ghana, sont programmées du 7 au 15 juin 2021.

En outre, l’instance faîtière du foot continental a procédé au tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde féminine des moins de 17 ans (Inde 2022). Vingt-neuf sélections se battront pour décrocher les trois places attribuées à l’Afrique.

Pour les qualifications du Mondial féminin U20, quarante équipes sont présentes sur la ligne de départ. Au terme de cinq tours, organisés en aller et retour, seules deux sélections iront au Costa Rica en 2022.

Cet engagement de nombreuses fédérations africaines dans les compétitions féminines s’explique notamment par les efforts de la Caf. En effet, à travers un plan quadriennal (2020-2023), elle s’est dotée de sa « toute première stratégie » pour développer le football féminin sur le continent.

Sénégal: politique et emploi au menu des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, reviennent sur les divergences entre pouvoir et opposition sur le fichier électoral et le lancement du programme d’urgence pour l’emploi des jeunes lancé cette semaine.+Audit du fichier et parrainage+, « Benno Bokk Yakaar (majorité) contre-attaque » titre EnQuête. La majorité qui s’est exprimée dans les colonnes du journal dénonce une opposition, « capricieuse, irresponsable, et de mauvaise foi » dans le processus de l’audit du fichier électoral. BBY estime qu’après « les résultats de l’audit démontrent que le processus électoral est transparent ».

Dans Sud Quotidien, l’opposition redouble est en « mode veille ». Et dans les colonnes du journal, Professeur Serigne Thiam soutient qu’elle est dans son droit d’interpeller le pouvoir sur l’analyse du fichier, base d’une élection transparente.

Le journal informe même qu’une « décrispation du champ politique est en vue » entre le pouvoir et l’opposition qui devrait déboucher sur un accord de principe entre les deux camps afin d’apporter les « améliorations sur le fichier ».

Sur un autre registre, la mise en œuvre du programme d’urgence pour l’emploi des jeunes entre dans une nouvelle phase. Selon le quotidien national Le Soleil « les recrutements (sont) lancés cette semaine ». Dans cette perspective de création de 65000 emplois, 20 000 pourraient provenir de la révision de la convention Etat-employeurs.

Dans le même sillage, L’Observateur parle de la « der des décisions » pour Macky Sall dans sa nouvelle politique d’emploi. Le pouvoir joue la carte de la transparence dans le journal et indique que « tous les noms des bénéficiaires seront publiés ».

Au sortir d’un séminaire du gouvernement, Macky Sall a demandé à ses ministres d’entamer le recrutement souligne L’AS. Le chef de l’Etat donne le cap en fixant les modalités de territorialisation des emplois et des financements. « Simplicité » et « proximité » constitueront le socle dans la prise en charge des besoins des jeunes selon le journal.

La nouvelle carte administrative de Dakar continue de faire beaucoup d’encre et de salive. Walf Quotidien indexe « la charité mal ordonnée d’Oumar Guèye », ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire. Le journal fait remarquer que le maire de Sangalkam déleste son rival de Bambilor (Ngagne Diop) de « l’essentiel de ses recettes fiscales ». Pendant ce temps, le feu couvre à Keur Massar, Yeumbeul Sud, Malika et Boune, qui accusent Oumar Guèye de « mépris » à leur égard.

En sport, Stades revient sur le sprint final de la Liga espagnole après le nul sur le fil du Real Madrid devant Séville (2-2). « Le titre toujours possible » pour les Merengue s’interroge le journal.

Pour Liverpool, il n’est plus question de titre, mais d’une qualification à la prochaine Ligue des champions. A ce titre, « Sadio (Mané) maintient les Reds en vie » titre Record après la victoire des Reds devant Southampton (2-0).

Le redécoupage administratif de Dakar alimente la presse sénégalaise

Les journaux, reçus samedi à APA, font la part belle à cette réforme qui redessine la carte de la capitale.L’observateur informe que « Yeumbeul et Malika entrent en rébellion ». Ces communes de la banlieue dakaroise, explique ce quotidien, ont dénoncé les incohérences avant de rejeter en bloc la dénomination et l’implantation du chef-lieu du futur département de Keur Massar.

Dans les colonnes de ce journal, Aliou Sow, ancien ministre de la Décentralisation, sous Abdoulaye Wade (2000-2012), s’interroge sur l’opportunité de ce projet : « Gouverner, c’est prévenir. Pourquoi attendre maintenant pour procéder au redécoupage administratif de la circonscription électorale du ministre en charge des Collectivités territoriales ? »

En tout cas, souligne Le Quotidien, « Bambilor se rebelle » aussi. Cité par ce journal, Ndiagne Diop, le maire de cette localité dont « le Conseil municipal rejette le projet » déclare : « Oumar Guèye (l’actuel ministre des Collectivités locales et maire de Sangalkam, la commune voisine) veut m’affaiblir. Je doute qu’il soit en train de travailler (dans l’intérêt du) président Macky Sall ».

Pour sa part, Vox Populi se fait l’écho de la protestation de Bambilor qui perdra « certains villages au profit de Sangalkam ». En effet, rapporte ce quotidien, les habitants ont porté hier vendredi des « brassards et foulards rouges », brûlé des « pneus », barré des « routes » et scandé des « slogans hostiles » aux défenseurs du redécoupage administratif de la région de Dakar.

D’aucuns estiment que ce projet a des relents politiques. À en croire L’AS, « la carte électorale (de Dakar sera) remaniée ». Dans ce journal, l’expert électoral, Ndiaga Sylla, soutient que ce type de réforme ne doit pas être exécuté au cours d’une année électorale car il « impacte négativement le taux de retrait des cartes d’électeurs » même si, admet-il, sa fusion avec la Carte Nationale d’identité « pourrait atténuer » les dommages.

L’info, de son côté, est également persuadé que cette réforme est motivée par « les calculs politiciens » de la majorité présidentielle. Mais selon ce nouveau journal, Bambilor promet de « s’opposer » autant que possible.

Dans un entretien accordé au quotidien national, Le Soleil, Amadou Sène Niang, expert en Décentralisation, affirme : « Les incohérences (territoriales) dans le pays sont nombreuses. Nous sommes pour (leur) correction. (Cependant), dans une opération aussi importante, nous ne comprenons pas pourquoi on communique uniquement sur Dakar. Cela devrait être une approche globale qui toucherait tout le territoire (national) ».

Sur un tout autre sujet, Libération fait le bilan de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Sénégal. Dans ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, signale « des difficultés (liées) à l’acceptation du vaccin (par les communautés) dans les régions de Tambacounda (sud-est), Kédougou (sud-est) et Kaffrine (centre).

Sénégal : près de 10 milliards de l’AFD pour l’éducation

L’Agence française de développement (AFD) a octroyé un financement d’un montant de 9,8 milliards de FCFA au projet d’appui au développement de l’enseignement moyen (ADEM II).La forte progression du taux de scolarisation des élèves de 6 à 11 ans en cycle primaire ces dernières années (86% en 2020, contre 67% en 2000), amène une forte tension sur l’accès aux cycles ultérieurs collège / lycée.

En effet, de plus en plus de jeunes de 12 à 20 ans souhaitent s’inscrire dans ces cycles. En dépit d’efforts sensibles de scolarisation au cycle moyen (+ 32 569 élèves en 2020 par rapport à 2016), seuls 51% des enfants en âge d’aller au collège ont été reçus dans ce cycle en 2020.

Pour pallier ce problème, 14 collèges ont été construits ou réhabilités dans la région de Dakar grâce au projet ADEM I (achevé en 2020), informe le communiqué de la signature de la convention de financement, parvenu ce vendredi à APA.

Le projet a également permis au ministère de l’Education Nationale (MEN) de renforcer les capacités de plus de 2000 enseignants et encadrants pédagogiques sur des thématiques liées à la réussite des élèves et d’appuyer 78 projets d’établissement dans les différentes académies de la région de Dakar.

Fort de ce succès, l’AFD a octroyé fin 2019 un financement additionnel de 15 millions d’euros à l’Etat du Sénégal pour renforcer la transition du primaire vers le collège et le lycée.

L’objectif d’ADEM II est d’améliorer les capacités et conditions d’accueil et de réussite des élèves dans l’enseignement moyen et secondaire des régions de Dakar, Thiès et Kaolack, principalement dans les zones péri-urbaines les plus défavorisées.

Le projet ambitionne par ailleurs la construction ou la réhabilitation d’une vingtaine d’établissements d’enseignement.

Les constructions mettront l’accent sur l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments avec le choix d’une architecture bio-climatique et le développement d’une culture de la maintenance des infrastructures, pour favoriser la durabilité des investissements.

L’AFD appuie le projet d’assainissement autonome de Dakar

L’Agence française de développement apporte plus de 16 milliards f cfa au Projet d’assainissement autonome de la région de Dakar (Paad).Deux conventions ont été signées dans ce sens, ce vendredi à Dakar, entre Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Philippe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal et Alexandre Pointier, directeur de l’Agence française de développement au Sénégal.

Le gouvernement sénégalais a fait de l’assainissement une de ses priorités, d’une part en investissant massivement sur les réseaux d’assainissement collectif, et d’autre part en renforçant l’offre d’assainissement autonome dès que la solution s’y est prêtée.

Le Paad s’inscrit dans ce contexte. Il vise à améliorer les conditions de vie et d’environnement des habitants des départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque, en contribuant à la construction et à l’accès aux ouvrages d’assainissement pour les ménages et les lieux publics.

Pour ce faire, le projet financera la réalisation de 10.000 toilettes et dispositifs de gestion des eaux grises pour les ménages ; la réalisation et la réhabilitation d’ouvrages d’assainissement dans des écoles élémentaires et collèges (toilettes, urinoirs, dispositifs de lavage des mains, poubelles, branchements d’eau potable dans les écoles, réservoirs d’eau et plantation d’arbres).

Il appuiera aussi la réalisation ou réhabilitation dans les centres de santé de toilettes et dispositifs de lavage des mains, ainsi que des dispositifs de gestion des déchets et de prétraitement des eaux usées ; et la construction ou réhabilitation de quatre stations de traitement de boue de vidange avec des dispositifs de valorisation des boues de vidange.

Environ 372.000 personnes bénéficieront de ces réalisations de services d’assainissement et d’hygiène gérés en toute sécurité.

Ce projet contribuera ainsi à l’atteinte de la cible 6.2 des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, qui vise « l’accès de tous d’ici 2030, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles ».

Vaccins Covid : l’éventuelle suspension des brevets, un espoir pour l’Afrique

Les Etats Unis se disent désormais favorables à la levée de la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le nouveau coronavirus. Un revirement qui emporte l’adhésion de l’Europe au grand bonheur de l’Afrique.Mal engagée dans la course au vaccin, l’Afrique l’est à coup sûr. À ce jour, d’après l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), 1,14 % de la population du continent a reçu la première dose d’un des vaccins sur le marché et 0,37 % a pris la seconde.

Pour un peu plus d’un milliard d’habitants, c’est dérisoire. L’appel des Etats-Unis en faveur de la démocratisation des vaccins sonne donc comme une délivrance.

« Il s’agit d’une crise sanitaire mondiale et les circonstances extraordinaires de la pandémie de Covid-19 appellent des mesures (exceptionnelles) », a récemment déclaré Katherine Tai, la représentante pour le commerce des USA.

La première puissance mondiale est convaincue que sa stratégie contribuera à « accélérer la production » des vaccins au moment où les différents laboratoires producteurs croulent sous les commandes.

A travers la voix d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le Vieux continent s’est engagé « à discuter de toute proposition qui réponde à la crise de manière efficace et pragmatique ».

L’Ethiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré que « c’est un moment monumental dans la lutte contre la Covid-19 ».

Il reste à savoir, cependant, si les laboratoires, ayant dépensé des fortunes pour élaborer de façon express les vaccins, renonceront à leurs droits de propriété intellectuelle au service de la fin de cette pandémie. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) devrait être mise à contribution pour faciliter un consensus sur les modalités pratiques d’un tel accord.

La Covid-19 a déjà causé dans le monde la mort de 3,2 millions de personnes sur 156 millions de cas répertoriés. Le pays de l’oncle Sam est le plus touché avec 33 millions d’infections pour plus de 594.000 décès. Dans le continent noir, c’est l’Afrique du Sud qui paie le plus lourd tribut avec 1,5 million de contaminations qui ont entraîné la mort de 54.620 individus.

La presse sénégalaise à fond sur le redécoupage de Dakar

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent principalement du projet de reconfiguration territoriale de la capitale.Sud Quotidien annonce que « Macky (Sall) redessine la carte de Dakar » avec un « redécoupage administratif en mode fast track ». A la veille des élections locales, indique ce journal, la décision du chef de l’Etat risque d’ouvrir d’autres fronts avec les acteurs locaux et l’opposition.

C’est un « découpage à polémique », souligne Le Quotidien. Même si, reconnaît ce journal, il est notamment lié à « l’érection annoncée de (la commune de) Keur Massar en département ». Poursuivant, Le Quotidien informe qu’à terme, la ville de Rufisque aura « quatre arrondissements contre deux (actuellement) ».

Sous le titre « Ce que Macky Sall veut changer », Libération rapporte que cette réforme s’inscrit « dans une logique de rapprocher davantage l’administration des administrés et de garantir le principe de proximité (en corrigeant) certaines incohérences spatiales ».

A cet effet, fait savoir Vox Populi, le Sous-préfet de Bambilor (périphérie de Dakar), Modou Bassirou Ndao, a demandé au maire de la localité, Ndiagne Diop, de tenir un « Conseil municipal en urgence ce vendredi 7 mai (afin) de recueillir son avis sur la question ».

De son côté, EnQuête insiste sur le fait que « Macky Sall (rende) à Oumar Guèye (actuel ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires) ce que Abdoulaye Wade lui avait pris » et indique que « Keur Massar obtient son indépendance (en devenant) le 46e département du Sénégal ».

Le président de la République s’était rendu, le 17 septembre dernier, dans la populeuse commune pour constater les dégâts causés par les inondations. Ce jour-là, il avait promis d’ériger Keur Massar en département.

Le Soleil en conclut que « Macky Sall tient parole ». Le quotidien national renseigne, en outre, que « toute la procédure en amont a été bouclée par deux maîtres d’œuvre agissant pour le compte du maître d’ouvrage : le ministre des Collectivités territoriales et le ministre de l’Intérieur (Antoine Félix Diome) ».

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien s’entretient avec Mamadou Sy Albert sur l’audit du fichier électoral. Selon l’analyste politique, « le pouvoir peut profiter du rejet (éventuel du document de base) pour coupler les élections » municipales et législatives.

Récemment, le Front de Résistance Nationale (FRN, opposition) a rejeté les conclusions rendues par des experts étrangers ayant audité le fichier électoral. Ces opposants ont déclaré ne pas avoir de garanties sur la tenue d’élections « libres et équitables ».

L’Observateur informe, pour sa part, que « le Sénégal extrade un dangereux jihadiste d’Al-Qaïda vers l’Allemagne ». Marius Auerbacher Falk, signale le quotidien, a été arrêté à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) le 13 septembre dernier ».

En sports, Stades se fait l’écho des « quatre grands défis d’Edouard Mendy » qualifié pour la finale de la Ligue européenne des champions : « dribbler Riyad Mahrez (Algérie) pour le Ballon d’Or africain, s’imposer comme (le) meilleur portier (de la C1) devant le Brésilien Ederson, entrer dans l’histoire comme Bruce Grobbelaar (Zimbabwe) et rejoindre (son compatriote) Sadio Mané, seul Lion vainqueur » de cette prestigieuse compétition interclubs.

De l’avis de Record, un autre quotidien d’informations sportives, le dernier rempart de Chelsea FC est déjà « un peu plus dans l’histoire de la C1 » parce qu’il a effectué 8 clean sheets (match sans prendre de but) en 11 rencontres » de Champions League.

Champions League : Edouard Mendy au faîte de sa puissance

En se qualifiant avec Chelsea FC pour la finale de la Ligue européenne des champions, le Sénégalais devient le troisième gardien de but africain à atteindre ce stade de la prestigieuse compétition.Un rêve éveillé, c’est ce que vit certainement Edouard Mendy. Chômeur en 2014, le spectaculaire portier de Chelsea FC a vu sa carrière décoller comme une fusée. Impérial sur sa ligne, le joueur d’1m97 pour 86 kg a rapidement mis l’Angleterre à ses pieds avant d’épater l’Europe du foot.

Le natif de Montivilliers (France) a rejoint, hier mercredi, un cercle fermé. En demi-finale de la Ligue européenne des champions, les Blues ont battu à domicile le Real Madrid (2-0) après l’avoir tenu en échec (1-1) à l’aller.

Dans ce match à sens unique, dominé de la tête et des épaules par le club de Londres, Mendy a néanmoins brillamment joué sa partition. En première période, l’ex-sociétaire de Rennes (Ligue 1 française) a effectué deux interventions qui ont maintenu son équipe dans le match.

Masqué par sa défense sur un tir enroulé de Karim Benzema, le protégé de la légende Petr Čech détourne la balle en corner grâce à une détente horizontale phénoménale (26e minute). Le buteur providentiel du Real Madrid revient à la charge dix minutes plus tard mais Edouard Mendy a la main ferme.

En seconde mi-temps, avec la domination outrancière de Chelsea, l’international sénégalais n’a pas eu grand-chose à faire. Pour sa première participation dans la compétition sélecte, Edouard Mendy se hisse en finale.

Il marche ainsi sur les traces de Bruce Grobbelaar (63 ans actuellement). Le fantasque zimbabwéen a été le héros du sacre de Liverpool FC (Angleterre) en 1984 contre l’AS Rome (Italie). Durant des tirs au but, après l’égalité (1-1) entre les deux formations à l’issue des prolongations, le « showman de Liverpool » aux « jambes de spaghettis » déstabilise les tireurs de la Roma devant leur public. La Louve s’inclinera finalement 4-2 dans cette épreuve fatidique.

Vingt ans après, un autre gardien de but africain, le Sénégalais Tony Mario Sylva, s’est qualifié pour la finale de la C1. Doublure de Flavio Roma, le Lion de la génération 2002, a assisté, depuis le banc de touche, à la nette victoire du FC Porto coaché par José Mourinho et dont le maître à jouer était Deco.

Par conséquent, Edouard Mendy (29 ans) devrait être le second Africain à jouer cette finale continentale puisqu’il est le titulaire indiscutable dans les cages de Chelsea FC. Dès son arrivée, celui qui s’est révélé sous le maillot rémois a pris la place de l’Espagnol, Kepa Arrizabalaga, longtemps considéré comme l’un des maillons faibles de l’équipe.

Le 29 mai prochain l’Atatürk Olimpiyat Stadium d’Istanbul (Turquie), Chelsea sera aux prises avec Manchester City (Angleterre) qui a éliminé le Paris Saint-Germain (France).

Une éclosion tardive

Edouard Mendy a eu un énorme retard à l’allumage. Laissé libre par Cherbourg qui évoluait en CFA2 (la cinquième division du foot français), le cousin de Ferland Mendy, latéral gauche du Real Madrid, a failli tout plaquer.

« J’avais vraiment des doutes quant à savoir si je continuerais… C’était incroyablement difficile. Ma compagne attendait notre premier bébé et donc l’aide au chômage n’allait pas suffire. J’ai commencé à chercher un autre travail », se souvient-il.

Le gardien a continué d’entretenir son rêve de percer dans le monde professionnel grâce à la perche tendue par l’Olympique de Marseille. Il effectue des essais dans le club phocéen et dispute huit rencontres avec l’équipe B.

Non conservé par l’OM à la fin de la saison, Mendy file au Stade de Reims. En deux saisons, il s’impose comme l’un des meilleurs gardiens de l’élite. Rennes, désireux de trouver un successeur à Tomas Koubek, aimante le numéro 16 de l’équipe nationale du Sénégal. Ce dernier prend une autre dimension qui séduit Petr Čech. L’ancien gardien de Chelsea FC, vainqueur de la Ligue des Champions en 2012, fait de Mendy sa priorité.

Pour 25 millions d’euros, le club du milliardaire russe, Roman Abramovitch, s’attache les services du Sénégalais. Pour un goalkeeper parti de la France, le montant de son transfert est un record.  Attendu comme un messie par Franck Lampard, débarqué en janvier, il est aussitôt installé dans les cages.

L’arrivée de Thomas Tuchel n’a rien changé à son statut de titulaire. Mendy lui rend bien cette confiance en multipliant les belles prestations et  enchaîne les clean sheets. Cette saison, en onze rencontres de C1, le Sénégalais a terminé huit matchs sans encaisser le moindre but. Mieux, le dernier rempart du club londonien a bouclé 24 matchs, toutes compétitions confondues, en gardant ses cages inviolées.

Avant la finale de la Ligue des champions, Chelsea va se frotter, le 15 mai prochain à Wembley, à Leicester City en finale de la FA Cup. Mendy peut donc rêver grand.

Foot : report du démarrage des éliminatoires du Mondial 2022

Le Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (Caf) a décalé, de juin à septembre, le coup d’envoi des qualifications pour la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar.Sur son site Internet, la Confédération africaine de football invoque « la prise en compte des défis que représente la gestion de la Covid-19 et le souci de garantir des conditions de jeu optimales pour toutes les équipes participantes ».

De concert avec la Fédération internationale de football association (Fifa), l’instance faîtière du foot africain a décidé d’organiser les matchs « durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022 ».

Les deux premières journées devaient initialement se jouer en juin 2021. « Tous les détails relatifs au calendrier actualisé seront communiqués ultérieurement » selon la Caf. 

Cette nouvelle va certainement soulager les fédérations n’ayant aucun stade homologué pour ces joutes. Le Sénégal, tout comme 21 autres pays blacklistés, a davantage de temps pour disposer d’une infrastructure répondant aux normes internationales.

La Caf est aussi en train de réévaluer « ses process et protocoles afin d’améliorer la mise en œuvre des contrôles liés à la Covid-19, notamment les tests d’avant-match qui ont fait controverse au cours des précédentes fenêtres ».

En effet, la « finale » entre le Bénin et la Sierra Leone, comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021,  n’a pu avoir lieu. Les Écureuils avaient accusé, le 30 mars dernier, le pays hôte de manipulation des tests Covid effectués sur des cadres de leur sélection.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement du débat sur la fiabilité du fichier électoral.Le Quotidien annonce que le Front de Résistance Nationale (FRN, opposition) a brandi des arguments pour démontrer l’incohérence du fichier électoral.

Lors d’une conférence de presse, tenue hier mercredi à Dakar, Aldiouma Diouf, le chargé des élections des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef d’Ousmane Sonko), a déclaré dans ce journal : « (Les experts) n’ont pas fait un audit sur pièce et sur place. Ils n’ont pas répondu au nombre anormalement élevé de l’utilisation des certificats de résidence pour l’inscription sur les listes électorales ».

Qualifiant de « petite conclusion » le rapport d’audit du fichier électoral, le FRN n’est pas, selon L’Observateur, prête à lâcher du lest. Vox Populi, pour sa part, fait savoir que « l’opposition rejette le rapport provisoire » en marquant son désaccord sur « la méthodologie employée par les experts et les informations contenues dans (leur) rapport ».

Dans L’AS, les opposants au président Macky Sall affirment que « le fichier électoral (actuel) n’est pas représentatif démographiquement. Par conséquent, il ne peut pas garantir des élections libres et équitables ».

Le contentieux sur le fichier de base des élections est, d’après WalfQuotidien, « une histoire aussi vieille que le Sénégal indépendant ». Poursuivant, ce journal note souvent des suspicions « à la veille des élections ».

Dans les colonnes de WalfQuotidien, le journaliste Mame Ngor Ngom soutient qu’« il faut vider tous les contentieux qui existent et ne pas essayer de jouer au plus malin. Sinon les mêmes causes vont (produire) les mêmes effets ».

A propos de l’incendie de l’unité de néonatologie de l’Hôpital Maguette Lô de Linguère (plus de 300 kilomètres au nord-est de Dakar), Le Soleil renseigne que « le parquet de Louga (chef-lieu de région) a ouvert hier une information judiciaire contre l’ex-directeur » de cette structure sanitaire.

Le quotidien national indique que « l’aide-infirmière chargée de la surveillance de la salle, le chef du service pédiatrie et X » sont également visés dans cette procédure pour les faits « d’homicides et de blessures involontaires au sens des dispositifs de l’article 307 du Code pénal ».

Sud Quotidien rappelle que ce drame a « coûté la vie à quatre bébés ». Le parquet, avec l’appui de techniciens de la Senelec (société nationale d’électricité), a écarté dans ce journal la thèse du court-circuit : « Les disjoncteurs n’ont pas sauté. Le foyer du feu se trouvait sur la table chauffante artisanale en fer. (Celle-ci) comportait des lampes à incandescence dont le contact avec les moustiquaires serait à l’origine de l’incendie ».

L’Observateur, de son côté, fait savoir que « le Procureur a saisi le juge du 2e cabinet d’instruction près le Tribunal de Grande Instance de Louga » et « le dossier pourrait lui être transmis ce jeudi ou (le lendemain) ».

D’après Libération, « le parquet réclame le mandat de dépôt contre l’ex-directeur et les deux agents » mis en cause.

Sur un tout autre sujet, Stades se fait l’écho de la qualification de Chelsea FC (Angleterre) en finale de la Ligue européenne des champions au détriment du Real Madrid (Espagne).

Ce quotidien d’informations sportives remarque que le portier des Blues, le Sénégalais Edouard Mendy, a rendu une copie propre en sortant « trois arrêts de classe ».

« Mendy hisse Chelsea FC en finale », s’enthousiasme Record. Ce journal reprend le bel hommage de Cesar Azpilicueta, le capitaine du club de Londres à son coéquipier : « Nous ne pouvons pas oublier les deux arrêts d’Edou en première mi-temps ».

En effet, le gardien de l’équipe nationale du Sénégal a écœuré Karim Benzema, le leader d’attaque des Merengue, auteur d’une belle frappe et d’une tête à bout portant.

Le foncier, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du litige foncier impliquant deux villages et un homme d’affaires.A propos du différend entre Babacar Ngom, fondateur de la Sénégalaise de distribution de matériel avicole (Sédima) et les habitants de Ndingler (village situé dans le département de Mbour, à l’Est de Dakar), c’est « une bataille sang-faim » selon L’Observateur.

Dans les colonnes de ce journal, l’ancien chef de village, Abdoulaye Dione, déclare : « Nous sommes prêts à nous soumettre à un règlement du conflit en attendant l’arrivée de (la saison des pluies). Mais si le conflit n’est pas réglé d’ici là, nous irons cultiver ».

En tout cas, « le risque d’affrontements entre Ndingler et Djilakh » constitue pour Le Quotidien des « champs de mines ». En effet, rapporte ce journal, le litige foncier a pris « une autre tournure » car désormais les deux villages voisins « se regardent en chiens de faïence ».

C’est pourquoi, signale EnQuête, « un important dispositif sécuritaire a été déployé sur les lieux par la Gendarmerie ».

De son côté, Sud Quotidien annonce que « l’Etat a décidé d’intervenir pour éviter un drame. Il a prononcé la suspension temporaire des travaux d’exploitation de l’assiette foncière d’environ 80 hectares », objet du désaccord entre l’homme d’affaires et les ruraux.

Si Ndingler s’oppose farouchement au projet d’agro-business de la Sédima, Djilakh l’a accepté volontiers après la tenue de « trois audiences publiques », note Le Quotidien.

Cité par Le Soleil, Aliou Faye, un habitant de Djilakh, soutient donc que c’est « avec l’onction des populations de son village que les terres ont été attribuées » à la Sédima. Dans Le Quotidien, il fait savoir que « Ndingler n’est pas propriétaire des terres qu’il réclame ».

Poursuivant dans L’AS, Aliou Faye met en garde Babacar Ngom : « Si jamais il s’aventure à donner un seul mètre carré à la population de Ndingler, il perdra tout ».

En sports, WalfQuotidien se fait l’écho de la non-homologation d’aucun stade sénégalais pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Ballon d’or africain en 2001 et 2002, El Hadj Ousseynou s’en désole dans ce journal : « Ce n’est pas normal que le Sénégal, avec son rang en Afrique et dans le monde, ne puisse pas avoir un stade qui réponde aux normes internationales ».

Toutefois, indique Stades, le ministère des Sports a renseigné que « des inspecteurs de la Confédération africaine de football (Caf) seront le 18 mai prochain au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar) » pour voir si les travaux effectués peuvent permettre de revenir sur la décision de l’instance faîtière du football continental.

Avec « l’éventuel report » des deux premières journées de ces qualifications, « la Caf veut donner une dernière chance aux pays dont les stades ne répondent pas encore aux normes de la Fédération internationale de football association (Fifa) », conclut Record. 

Sénégal : la Corée appuie des projets de développement

Les fonds fournis par l’Agence coréenne de Coopération internationale (KOICA) vont permettre de financer trois programmes dont celui de la 2ème phase du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz dans la vallée du fleuve Sénégal.Quelques jours après avoir obtenu du Fonds monétaire international 650 millions de dollars pour soutenir son économie, le Sénégal vient de bénéficier de la Corée du sud une enveloppe de 21 000 000 dollars US, soit environ 11 413 920 000 FCFA, pour financer trois projets de développement.

Le premier projet porte sur la 2ème phase du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz dans la vallée du fleuve Sénégal. D’un coût de 11 000 000 dollars US, soit 5 978 720 000 F CFA, il a pour objectif de contribuer à l’amélioration des revenus agricoles par la construction et la réhabilitation des infrastructures de production et de gestion post-récolte, telles que les rizeries, les magasins de stockage et le centre d’exploitation de services mécanisés.

Le second programme porte sur le Projet de village pilote SAEMOUL à Podor pour un montant de 2 500 000 dollars US, soit 1 400 000 000 F CFA. Il devrait permettre d’améliorer la résilience des résidents par le biais du renforcement de capacités et d’accroître la productivité agricole. Ceci afin de favoriser l’augmentation des revenus des producteurs.

Le troisième et dernier programme concerne le projet d’établissement d’un centre de création et d’incubation de start-ups au sein de l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel (ISEP) de Diamniadio. Il vise à autonomiser les jeunes sénégalais à travers l’entreprenariat et de soutenir les start-ups par le biais de programmes d’un centre d’incubation et d’un « makerspace ». La contribution de la KOICA à son financement s’élève à 7 500 000 dollars US, soit 4 076 400 000 F CFA.

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a magnifié la diversité des domaines et des modes d’intervention de la coopération coréenne au Sénégal. A l’en croire, ces domaines embrassent le développement rural, l’entreprenariat, le transport, la santé ainsi que l’énergie et les technologies de l’information et de la communication.

Les modes d’interventions portent sur des subventions aux projets/programmes, mais aussi des emprunts à des conditions préférentielles, a-t-il précisé dans le communiqué de son département parvenu à APA.

Amadou Hott a par ailleurs annoncé que sur la base d’une coopération « aussi étroite », Dakar envisage la signature d’un accord-cadre de coopération avec Séoul. Cet accord, a-t-il, souligné, va améliorer l’efficacité de l’aide avec une liste de projets sélectionnés, conformément au Programme d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A) du Plan Sénégal Emergent.

A new ROAD, le think-tank qui se penche sur les dettes africaines

Ce groupe de réflexion sera officiellement lancé le 6 mai prochain à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.Le taux d’endettement des Etats africains suscite bien souvent la polémique. Au-delà même du monde économique. A new Round-Table on African Debts (A new ROAD, en forme contractée) est né pour prendre part au débat avec un ambitieux objectif : « imposer un nouveau regard sur le continent, ses économies et leur rôle central à l’échelle internationale ».

Les 24 membres de ce laboratoire d’idées voulant déconstruire les idées préconçues ont pris « l’engagement de conduire une réflexion collective et participative en résonance et en cohérence avec les travaux actuellement menés sur la soutenabilité des dettes africaines et, plus généralement, le financement de ces économies ».

Dans le futur, A new ROAD souhaite que « le prisme d’analyse de la question des dettes publiques africaines évolue » car « l’Afrique n’est pas surendettée ». Au contraire, elle est « sous-financée et mal financée ».

Pour inverser la tendance, ce think-tank entend se mobiliser pour que « les conditions commerciales des financements appliquées aux Etats africains soient cohérentes avec celles pratiquées (à profils d’économies et de risques équivalent) dans d’autres régions du monde ».

A new ROAD regroupe des personnalités parmi lesquelles Félix Edoh Kossi Amenounvé, Directeur Général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre française de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Omar Cissé, Président Directeur Général d’InTouch, Kako Nubukpo, ancien ministre de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques du Togo, Mario Pazzini, Directeur du Centre de développement de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et Stanislas Zézé, Président Directeur Général de Bloomfield Investment Corporation.

Après la table ronde d’Abidjan, un sommet sur le financement des économies africaines doit avoir lieu le 18 mai prochain à Paris (France).

Sénégal : élections, foncier et liberté de la presse au menu des journaux

Les quotidiens sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement des résultats de l’audit du fichier électoral, du différend foncier à Ndingler et de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.L’AS annonce que « les auditeurs du fichier électoral ont remis leurs conclusions hier (lundi) au Comité de suivi » dans lequel siègent la mouvance présidentielle, l’opposition, les non-alignés et la société civile.

A en croire Le Soleil, « le fichier (est) déclaré cohérent et fiable ». En effet, le quotidien national rapporte que « les auditeurs – un Malien (expert juridique et chef de mission), un Franco-Algérien (expert en biométrie), un Togolais (expert en démographie et statistiques) et un Guinéen (expert informaticien) » n’ont recensé « aucun doublon (et) mineur » dans ce document.

WalfQuotidien fait savoir que le fichier électoral est « sous contrôle malaisien » avant de signaler que « 500 mille personnes ont changé de lieu de vote ».

De son côté, Vox Populi s’entretient avec Me Abdoulaye Tine de l’Union sociale libérale (USL, opposition) qui avait saisi, en décembre 2018, la Cour de justice de la Cedeao au sujet du parrainage. Dans un récent arrêt, la juridiction régionale a déclaré que ce système « viole le droit de libre participation aux élections ».

Pour autant, Me Tine a estimé qu’« il faut maintenir le principe » du parrainage parce que tous les acteurs politiques sont d’accord sur « la nécessité d’avoir un filtre » mais de larges concertations s’imposent pour dessiner les nouveaux contours de cette loi.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien se fait l’écho de la « saison 2 » à Ndingler (dans le département de Mbour, à l’Est de Dakar) où « une bagarre ayant opposé les populations de (cette localité) aux vigiles de la Sédima (groupe industriel s’activant notamment dans l’agro-business) a fait trois blessés ».

Ce journal rappelle que ces heurts sont intervenus « dix mois » après le compromis trouvé par l’ancien ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.

D’après Le Quotidien, la tension est montée quand un paysan s’est vu refuser l’accès à son champ. Figure de proue de la résistance des cultivateurs, le patriarche Abdoulaye Dione se veut catégorique : « Nous ne céderons jamais nos terres. Nous ne voulons l’argent de personne. Tout ce qu’on veut, ce sont nos terres ».

Enfin, la journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée le 3 mai au Sénégal. Sud Quotidien fait noter que « ça presse dans la rue ». Devant le ministère de la Culture et de la Communication, journalistes, techniciens de la presse… se sont rassemblés pour dénoncer « la précarité, les menaces, les agressions et les violences » dans ce secteur.

Selon L’Observateur, « les journalistes mettent à nu leurs difficiles conditions de travail ». Dans les colonnes de ce quotidien, Bamba Kassé, le Secrétaire Général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal  (Synpics) soutient : « Les journalistes doivent avoir un minimum décent et vivre dignement de leur métier. Il faut que la Convention collective soit une réalité ».

Medias : qui était BBY, le défunt fondateur de Jeune Afrique?

Portrait de Béchir Ben Yahmed, le fondateur de Jeune Afrique, décédé lundi.Jusqu’à ce qu’il soit admis à l’hôpital, fin mars, il avait tenu à ne jamais porter de masque, à serrer les mains et refusé de se faire vacciner. Finalement battu par le nouveau coronavirus, Covid-19, Béchir Ben Yahmed dit BBY est mort lundi 3 mai à l’hôpital parisien Lariboisière, soit plus de soixante ans après avoir fondé le plus célèbre, et sans doute le plus influent, journal panafricain: Jeune Afrique.

L’histoire de Ben Yahmed et son célèbre journal se confondent. Elle commence, en quelque sorte, en 1960, année singulièrement chargée en Afrique où la grande partie des anciennes colonies commencent à accéder à l’indépendance.

Fils d’une famille issue de la petite bourgeoisie commerçante de l’île de Djerba où il naquit le 2 avril 1928, Béchir comme l’appellent ses amis, est un des premiers africains ayant été lauréat de la prestigieuse école de commerce française HEC (L’École des hautes études commerciales de Paris).

Au milieu des années 1950, quand la France qui, depuis 1881, exerce un protectorat sur son pays, la Tunisie, il fait partie de la délégation tunisienne chargée de négocier avec le gouvernement français l’accès à l’autonomie interne puis l’indépendance. C’est l’époque où il participe à la création d’un premier journal, l’hebdomadaire L’Action paru pour la première fois en avril 1955 avec comme cofondateur un certain leader politique montant parmi les nationalistes tunisiens: Habib Bourguiba, son mentor.

Le journal cesse de paraître en septembre 1958. Auparavant, 15 avril 1956, Ben Yahmed est nommé secrétaire d’État à l’Information dans le cabinet du Premier ministre Habib Bourguiba dont il est chargé de rédiger une grande partie des discours. En raison de son jeune âge, il ne peut cependant siéger à l’assemblée constituante censée doter le pays d’une nouvelle constitution.

Entré en conflit politique avec Bourguiba devenu entre temps président après avoir écarté le Bey du pouvoir (gouverneur représentant de l’Empire ottoman à Tunis) et abolit la monarchie, Ben Yahmed démissionne du gouvernement en septembre 1957. Trois ans plus tard, le 17 octobre 1960, il crée Afrique Action. Bourguiba qui est agacé par quelques articles qui ne sont pas favorables à sa politique, lui envoie le gouverneur de Tunis pour lui signifier qu’il doit changer le nom du journal, le président revendiquant la paternité du titre L’Action. C’est dans une promenade solitaire en voiture, juste après le départ de l’émissaire présidentiel que Ben Yahmed qui tient absolument à garder le mot Afrique le fait précéder par l’épithète Jeune. Le nouveau titre est officiellement né le 21 novembre 1961. Après un an installé à Rome, le journal déménage et se fixe définitivement à Paris à la fin 1964.

Plusieurs grandes plumes du monde des médias ou des lettres ont travaillé au journal ou collaboré avec. Parmi eux l’auteur du célèbre « Peau noire, masques bancs », le militant anticolonial antillais, Frantz Fanon, l’écrivain, dramaturge et militant indépendantiste algérien Kateb Yącine, auteur du fameux « le français est notre butin de guerre », phrase devenue culte, l’académicien français d’origine libanaise Amin Maalouf qui y a été rédacteur en chef, le Malgache Sennen Andriamirado, biographe de Thomas Sankara, le Sénégalais Jean-Pierre Ndiaye dont les chroniques militantes pour la « cause noire » étaient extrêmement attendues et scrutées en Afrique et dans la diaspora, etc.

Très vite lié aux cercles les plus influents en Afrique et en France, Ben Yahmed fréquente des hommes aussi différents que puissants: Nasser, Lumumba, Che Guevara, Castro, Houphouët-Boigny, Senghor, Bongo, Hassan II, Mitterrand, Rocard et, enfin entendu, Jacques Foccart, l’éminence grise pour l’Afrique et les élections du Général De Gaulle et ceux qui l’ont suivi à l’Elysée.

Avant sa mort en mars 1997, Foccart avait une habitude immuable avec Ben Yahmed: un dîner en tête-à-tête une fois par mois. L’inventeur de la « Françafrique » aurait même fait du patron de Jeune Afrique son « légataire universel ».

Le fils de commerçants de Djerba et ancien étudiant en commerce gagne aussi de l’argent. Parallèlement aux immenses recettes publicitaires tirées de Jeune Afrique, il crée une maison d’édition, une société de communication et de publicité ainsi qu’une agence immobilière et une publication destinée à l’Afrique anglophone, The Africa Report.

En 2006, il crée La Revue dont il est resté le directeur et le rédacteur en chef après avoir pris sa retraite l’année suivante et organisé sa succession au sein de journal et du groupe Jeune Afrique. 

Sa femme Danielle, épousée en secondes noces en 1969 à Rome, et  leurs deux fils Amir et Marwane Ben Yahmed occupent les postes stratégiques au sein du groupe. Marwane est actuellement directeur délégué de la rédaction et rédacteur en chef central de Jeune Afrique. Leur demi-frère, Zyad L’imam, né d’un premier mariage de leur mère, Danielle, avec un haut fonctionnaire tunisien mort dans un accident d’avion? Il prend la tête d’Afrique Magazine. L’organe que dirigeait sa mère.

Covid-19 : 500 millions de doses de Moderrna à Covax

Les premières doses de ce vaccin d’ARN messager devraient être livrées au quatrième trimestre 2021.C’est une bouffée d’oxygène pour Gavi, l’Alliance du vaccin, confrontée à une rupture de doses. Gavi a annoncé aujourd’hui avoir signé un accord d’achat anticipé avec Moderna pour son vaccin RNA contre la COVID-19.

Les premières doses de ce vaccin à ARN messager devraient être livrées au quatrième trimestre 2021, « avec un total de 34 millions de doses disponibles en 2021 et jusqu’à 466 millions de doses en 2022 », a indiqué Gavi dans un communiqué publié ce lundi. Covax, dont le principal fournisseur reste AstraZeneca, a déjà expédié plus de 49 millions de vaccins à 121 pays et territoires participants.

L’Alliance du vaccin était confrontée ces derniers mois à une rupture de doses à cause de l’interdiction d’exportation du vaccin AstraZeneca par l’Inde, son principal fournisseur. Ce pays fait face à une flambée épidémiologique qui l’a poussé à réorienter l’intégralité de sa production vers sa propre population.

Jeune Afrique : décès du fondateur Bachir Ben Yahmed

Le journaliste franco-tunisien et homme d’affaires qui avait lancé le magazine panafricain en 1960 est décédé des suites de la Covid-19 à l’âge de 93 ans.Béchir Ben Yahmed est décédé dans la soirée du dimanche 2 mai 2021 à la veille de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Le défunt a succombé au nouveau variant indien du coronavirus.

Bachir Ben Yahmed avait lancé Jeune Afrique au début des indépendances de plusieurs pays africains et garda la direction du magazine jusqu’en octobre 2007, date à laquelle François Soudan lui succède. Il s’est imposé comme une source d’information sur l’ensemble du continent africain.

Ben Yahmed a également fondé les Éditions du Jaguar. En 2006, il crée aussi La Revue dont il est le directeur et le rédacteur en chef.

Son épouse Danielle et ses fils Amir et Marwane Ben Yahmed occupent aujourd’hui des postes clés au sein du groupe Jeune Afrique.

La célébration de la fête du travail au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la célébration de la fête du Travail et mettent en avant le refus du président Macky Sall de repousser l’âge de la retraite à 65 ans au lieu de 60 ans.« Macky reste jeunes », barre à sa Une Le Quotidien avant de reprendre cette déclaration du chef de l’Etat : « On ne peut pas continuer à entretenir des seniors alors que des milliers de jeunes frappent à la porte. »

Dans les colonnes de L’AS le président de la République enfonce le clou en soutenant qu’ « on ne peut pas toujours garder les avantages de la fonction publique et vouloir les perpétuer à vie. Nous ne pouvons pas immobiliser la trésorerie de l’Etat pour faire des crédits, l’Etat n’est une banque ». Cela pousse le journal à arborer ce titre : « Macky sert un mets chaud aux syndicats ».

Pour la retraite à 65 ans, la baisse de la fiscalité salariale et les forfaits sur l’eau et l’électricité, « Macky dit niet », fait remarquer Sud Quotidien. Le chef de l’Etat a tout de même assuré que « le social restera au cœur de (ses) priorités », note Le Soleil.

Lors de la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales, Macky Sall en a profité pour répondre aux complaintes des citoyens sur la cherté de l’autoroute à péage. A ce propos, il déclare dans L’Observateur que « si vous (les citoyens) voulez rouler en toute sécurité sur l’autoroute, il y a un prix à payer ».

Cette sortie a provoqué l’ire de l’opposant Ousmane Sonko qui, dans une note transmise à la presse et exploitée par Sud Quotidien traite le président Macky Sall de « lion égaré » qui a tout faux sur l’autoroute à péage.

Dans les colonnes de WalfQuotidien, le leader du parti Pastef/Les Patriotes livre sa part de vérité et soutient que Macky Sall est « le principal responsable de ce pillage organisé depuis une décennie car il est signataire du contrat initial (en tant que Premier ministre en 2007) et du contrat complémentaire (en tant que président en 2014. »

La régulation des réseaux sociaux était l’autre point évoqué lors de la remise des cahiers de doléances. WalfQuotidien informe à cet effet que le chef de l’Etat a décrété la guerre contre les « dérives » dans les médias et les réseaux sociaux. Un texte devant réguler les réseaux sociaux est d’ailleurs dans le circuit, informe Le Soleil.

Sous le titre « La pompe de la discorde », L’Observateur revient sur la polémique autour du marché de carburant de la Présidence et relaie les accusations des « majors » sans oublier les précisions de Manar Sall, directeur de la filiale de la Société des pétroles du Sénégal, Petrosen trading et services.

En sport, le quotidien spécialisé Stades célèbre le 19ème scudetto de l’Inter de Milan et signale que l’équipe dirigée par Antonio Conté a mis fin, hier, au règne record de la Juventus de Turin. Cette dernière a été championne d’Italie durant toute ces neuf dernières années.

Sénégal : plaidoyer un financement innovant de l’éducation

Une organisation non gouvernementale recommande à l’Etat sénégalais des stratégies de finance innovante au profit de l’éducation.Le modèle de financement classique de l’éducation a montré ses limites. C’est pourquoi, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) est convaincue qu’il faut des stratégies innovantes pour combler le gap de financements dans ce secteur.

Comme financements innovants de l’éducation, Cheikh Mbow, Directeur exécutif de la Cosydep, a cité la taxe sur les ressources minières ; les taxes spéciales sur les biens, produits et services de luxe ; la taxe internationale sur les transactions financières ; et le Fonds d’épargne des voyageurs pour le développement (FEVD).

« L’utilisation d’autres mécanismes pour générer des ressources justifie le débat sur le financement innovant. Le secteur de l’éducation devrait s’inspirer des diverses approches de la finance innovante dans le secteur de la santé », a dit Cheikh Mbow.

Dans sa déclaration faite, jeudi à Dakar, lors du lancement de la Semaine mondiale d’action pour l’éducation (SMAE 2021) et dont APA a obtenu copie, il a souligné que repenser le financement public de l’éducation est devenu crucial.

Car, a-t-il ajouté, « 1,5 millions d’enfants sont aujourd’hui hors école (au Sénégal), en plus de la privatisation progressive de l’éducation et des défis de tous ordres. Le plaidoyer pour des budgets sensibles à l’équité, à l’inclusion et à la qualité trouve toute sa pertinence ».

Monsieur Mbow a souligné que pour cette année 2021, le budget de l’éducation au Sénégal est de 541,211 milliards f cfa, répartis en budget de fonctionnement pour 518,606 milliards f cfa et d’investissement à hauteur de 22,605 milliards f cfa.

Ce qui lui fait dire que la répartition intra sectorielle est déséquilibrée et que les dépenses d’éducation sont presque entièrement absorbées par l’accès au détriment de la qualité.

Cette année, la Semaine mondiale d’action pour l’éducation (SMAE) est placée sous le thème : « Augmentation du financement de l’éducation pour un système éducation public résilient pendant et post- Covid-19 ». Elle est organisée en lien avec la campagne « Un milliard de voix ».

Coupe de la Caf : le Jaraaf connaît son adversaire en quart de finale

Le club de la capitale sénégalaise a hérité du Coton Sport de Garoua (Cameroun) au terme du tirage au sort effectué ce vendredi 30 avril par la Confédération africaine de football (Caf).Le rêve éveillé du Jaraaf en Coupe de la Confédération africaine de football se poursuit. Après avoir intégré pour la première fois de leur histoire la phase de groupes, les Vert et Blanc n’ont pas levé le pied. En six rencontres disputées dans la poule C, l’équipe entraînée par Cheikh Guèye a récolté 11 points. Soit trois victoires, deux nuls et une défaite.

Battu par l’Etoile Sportive du Sahel (Tunisie) sur le score de deux à zéro pour son entrée en matière, le Jaraaf est monté en puissance en restant invaincu lors des cinq dernières journées. En plus, le portier Pape Seydou Ndiaye n’est allé chercher qu’une seule fois le cuir au fond de ses filets.

Le capitaine, Pape Youssou Paye, est l’un des grands artisans de cette belle aventure. En effet, l’athlétique attaquant a marqué trois des cinq buts du Jaraaf dont le président est l’ancien gardien de but de l’équipe nationale du Sénégal, Cheikh Seck.

Pour se hisser dans le dernier carré de la compétition, le club de la Médina (populeuse commune de Dakar) devra se défaire du Coton Sport. Logés dans le groupe B, les Camerounais ont terminé à la deuxième place derrière la Jeunesse Sportive de Kabylie (Algérie). La formation de Garoua a remporté trois matchs et en a perdu autant.

La manche aller est prévue au Cameroun le 16 mai prochain et le match retour une semaine plus tard.

Voici le tableau des quarts de finale :

CS Sfaxien (Tunisie) vs JS Kabylie (Algérie)

Orlando Pirates (Afrique du Sud) vs Raja Casablanca (Maroc)

Pyramids FC (Egypte) vs Enyimba (Nigeria)

Coton Sport (Cameroun) vs Jaraaf (Sénégal)

Un expert invite les Etats à s’unir contre la cybercriminalité

Aucun pays ne peut à lui seul lutter efficacement contre la cybercriminalité, selon Sidy Moctar, expert en cyber stratégie.« Aucun Etat ne doit jouer avec la protection de ses activités informationnelles. Ces informations peuvent être utilisées pour nuire à son économie comme les industries, les banques… », a dit M. Sidy Moctar.

Poursuivant, il a affirmé que les Etats doivent s’unir pour combattre la cybercriminalité. « Il faut de la coopération internationale. C’est la raison pour laquelle les Etats ont signé la Convention de Budapest, le premier traité international pour lutter contre la cybercriminalité. Il y a aussi les Conventions de Malabo et de l’Union africaine », a l’expert en cyber stratégie.

Il prenait part, jeudi soir à Dakar, à une session du « Fuckup Night » de la Fondation Friedrich Naumann. Le « Fuckup Night » est ponctué par des partages d’expériences en matière d’entreprenariat et de présentations des innovations dans plusieurs domaines de la vie.

Revenant sur le thème de cette session axé sur l’entreprenariat des jeunes, Jo Holden, Directeur général pour l’Afrique de l’ouest de la Fondation Friedrich Naumann, a magnifié l’auto-emploi.

« Les pays qui se développement sont ceux qui ont plus d’entrepreneurs que de fonctionnaires. Pour résoudre l’emploi des jeunes, il faut soutenir l’entrepreneuriat et créer les conditions de développement des entreprises », a dit M. Holden.

Covid-19 : l’Afrique face à un risque élevé de résurgence (OMS)

Le faible respect des mesures de santé publique, les rassemblements de masse, les faibles taux de dépistage et de vaccination seraient les principales causes de cette résurgence, souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Selon une évaluation des risques de 46 pays menée par l’organisme onusien, trois pays sont confrontés à un risque très élevé de résurgence du Covid-19, 20 font face à un risque élevé, 22 à risque modéré et un seul pays est à faible risque.

Le risque a été estimé en utilisant sept indicateurs avec des données des quatre dernières semaines, y compris les cas de Covid-19 par million de personnes; le pourcentage de changement dans les nouveaux cas; le pourcentage de changement des nouveaux décès; le nombre de reproducteurs (la vitesse à laquelle une infection se propage); la tendance pandémique; le nombre hebdomadaire moyen de tests pour 10 000 personnes; et le pourcentage de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin, explique l’OMS.

Avec plus de 4,5 millions de cas confirmés et plus de 120 000 décès à ce jour, le continent n’a pas connu de flambée de cas depuis janvier et la courbe épidémique plafonne depuis six semaines. Cependant, le nombre relativement faible de cas a encouragé la complaisance et il y a des signes d’un respect réduit des mesures préventives, fait remarquer l’institution sanitaire mondiale.

Les récents rassemblements politiques dans des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Kenya ont provoqué un pic de nouveaux cas. Les prochaines élections à Cabo Verde, en Éthiopie, en Gambie, à Sao Tomé-et-Principe et en Zambie pourraient déclencher une augmentation des cas en raison de rassemblements de masse, alerte l’OMS.

Transmission communautaire 

« Nous ne pouvons pas nous laisser bercer par un faux sentiment de sécurité. La flambée dévastatrice de cas et de décès en Inde, et l’augmentation dans d’autres régions du monde, sont des signes clairs que la pandémie n’est pas encore terminée dans les pays africains. Une nouvelle recrudescence des infections au Covid-19 est un risque réel dans de nombreux pays même si le nombre de cas dans la région ces dernières semaines semble stable », a déclaré le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

A en croire cette dernière, « la lutte contre la fatigue due au Covid-19 semble être la bataille clé dans notre réponse collective à la pandémie.»

La plupart des pays de la région connaissent une transmission communautaire, mais 31 des 46 pays analysés ont effectué moins de 10 tests pour 10 000 personnes par semaine au cours des quatre dernières semaines. Cela suggère que le nombre de cas signalés au cours des 28 derniers jours peut ne pas refléter la situation réelle, car les pays continuent de cibler uniquement les personnes présentant des symptômes pour les tests, note l’OMS.

Selon Dr Moeti, « la plupart des nouveaux cas ne sont toujours pas détectés parmi les contacts connus. Les enquêtes sur des groupes de cas et la recherche des contacts sont extrêmement faibles dans la plupart des pays de la région. » Partant de ce constat, elle estime que « nous devons intensifier les tests, notamment par le biais de tests de diagnostic rapide pour améliorer la réponse à la pandémie.»

En outre, il est important, selon l’Organisation mondiale de la Santé, que les pays intensifient la recherche des cas dans les zones de transmission communautaire généralisée, augmentent la capacité d’isoler les cas et réorganisent les personnels de santé, notamment en redéployant les agents de santé dans les zones les plus touchées.

Sénégal: la loi sur le parrainage encore à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les réactions à la demande de suppression du parrainage aux élections par la Cedeao.« le quinquennat hors jeu », s’exclame Sud Quotidien à propos du mandat en cours de Macky Sall après la demande de suppression de la loi sur le parrainage par la Cour de justice de la Cedeao. Mais comme pour prendre la défense du président Sall, « l’Etat répond à la Cour de justice de la Cedeao » dans Vox Populi.

Selon le ministre porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, « ce parrainage n’est pas tombé du ciel, il est plus que légal ». Pour lui, « s’il n’y avait pas ce parrainage-là, il y aurait (eu) 139 candidatures à la présidentielle ».

« Le parrainage dans tous ses éclats », titre Walf Quotidien, notant que l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye « délégitime » Macky Sall même si Oumar Guèye note que « c’est plus que légal ».

Le Soleil recueille sur le sujet l’éclairage d’Ismaila Madior Fall, professeur de droit constitutionnel mais également ministre-conseiller du président Macky Sall. Le quotidien national indique qu’il « dépèce l’arrêt » de la Cour de justice communautaire qui juge que le parrainage « viole le droit de libre participation aux élections ». Il révèle l’abandon total par la Cour de sa jurisprudence et trois erreurs de droit qui en vicient la teneur juridique et nous paraissent tellement énormes, souligne le journal.

Sur un autre sujet, L’AS note que le ministre de l’Agriculture « Moussa Baldé remet les pendules à l’heure » suite à la polémique autour des chiffres de la production agricole et la grève du SYNTTAS. Le Quotidien note de son côté que « Moussa Baldé refait son bilan » de la campagne agricole 2020-2021.

Par ailleurs, ce journal indique à propos de la fête du Travail que « le virus est dans le mai ». L’emploi est « à la première page du cahier de doléances » là où des acteurs de l’informel, du tourisme et du nettoiement donnent leur « témoignage » au journal. L’AS note à propos que « les professionnels du Travail fusillent leur ministre », Samba Sy qui informe dans Le Soleil que « des réformes sont en cours pour adapter notre législation ».

Sur un autre sujet, L’Observateur indique que « l’hôpital échappe au pire » après que le service Réa des patients de Covid-19 s’est mis « en feu ». Le journal mène une enquête parallèlement « sur les négligences et la culture de non sanction au Sénégal ».

« Le feu couve encore à Ndengler », un village de paysans qui entretient un conflit foncier avec l’homme d’affaires Babacar Ngom, rapporte Libération. Le journal évoque la descente musclée de six agriculteurs dans l’exploitation du patron de Sédima, qui « a fait remonter la tension ».

En football, Stades parle du tirage des quarts de finale de la Coupe Caf prévu ce vendredi. « Orlando Pirates, Pyramids, Coton Sport, quel adversaire pour Jaraaf ? », s’interroge le quotidien sportif. En tout cas, le club sénégalais a résisté aux équipes maghrébines dans son groupe où il est sorti leader. Et pour le coach Cheikh Guèye, « le foot arabe (est) plus compliqué à contrecarrer ».