SENEGAL Archives - Page 56 sur 71 - Journal du niger

Sénégal : les travaux d’extinction du puits de gaz de Ngadiaga débute le 2 janvier (communiqué)

Les principaux équipements nécessaires à ces opérations arrivent à Dakar demain, annonce un communiqué conjoint de l’opérateur du périmètre d’exploitation de Sadiaratou (Fortesa) et de la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen), parvenu ce jeudi à APA.Les populations de Ngadiaga vont devoir patienter encore 48h pour voir le démarrage des travaux d’extinction de l’incendie du puits de gaz SA-2. En effet, les principaux équipements nécessaires à ces opérations n’arriveront à Dakar que demain vendredi pour un début des travaux d’extinction de l’incendie et de remise en état du site à partir du samedi 2 janvier 2021.

L’incendie sur un puits de gaz étant différent des incendies ordinaires, sa maîtrise nécessite de l’expertise spécialisée, du matériel et des techniques spéciaux, d’où le recours à la société américaine Halliburton.

A en croire la note, Halliburton a dépêché, depuis le 23 décembre dernier, 5 agents spécialisés en la matière qui ont déjà commencé le travail d’évaluation et de préparation.

En parfaite coordination avec les techniciens de Fortesa, de Petrosen et les éléments du Groupement national des Sapeurs-pompiers, Halliburton a initié l’inventaire et la mobilisation de la logistique d’intervention nécessaire, pour préparer les opérations de retrait des débris autour du puits et de neutralisation de l’éruption du gaz (préalable à l’extension du feu), poursuit le document.

Lors d’une opération d’amélioration de la productivité dudit puits, le samedi 19 décembre 2020, une éruption de gaz naturel avec incendie est survenue sur ce puit de gaz très peu connu des Sénégalais, provoquant de vives inquiétudes au sein des populations locales.

Depuis lors, soutient le communiqué, les équipes techniques sont à pied d’œuvre pour neutraliser le feu et l’éruption, souligne la note, ajoutant qu’avec l’appui du groupement des sapeurs-pompiers, des équipes techniques de Fortesa, de Petrosen et de la Société africaine de Raffinage (Sar), « la zone a pu être sécurisée ».

La presse sénégalaise tire un bilan sombre de 2020

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA jeudi, tirent essentiellement le bilan sombre de l’année 2020 marquée par la pandémie du coronavirus et son lot de conséquences désastreuses.« 2020, une année à oublier » barre le journal L’AS dans sa Une sur fond sombre comme pour dire que l’année qui vient de s’écouler a été noire à tout point de vue.

La Tribune parle de « 2020 malédictions » et « 2021 d’incertitudes» qualifiant l’année qui s’achève +d’année de toutes les turpitudes, drames et tristesses+.

« 2020, l’an pire du Djoloff » titre L’Observateur qui parle d’une année marquée par la pandémie de la Covid-19 avant de dégager les perspectives pour 2021 . +Société, culture, sport et justice, les maux de l’année exprimés par des spécialistes + dans le journal.

« Maux dits 2020 » titre Le Quotidien qui évoque l’apparition de la pandémie du coronavirus et ses nombreuses conséquences. Le journal estime que « les médias n’auront eu aucun mal à déterminer l’Homme de l’année ou l’Evènement de l’année », puisque « la Covid-19 s’est imposée d’elle-même».

Walf Quotidien évoque «  le casse du siècle » pour évoquer « une année 2020 Covidée » qui pourrait aussi être qualifiée d’année de « combines politiques » avec le dialogue national qui a favorisé l’entrisme d’Idrissa Seck et Oumar Sarr dans le gouvernement.

« Plus jamais 2020 » regrette EnQuête qui la qualifie « d’année de malheurs, de morts et de desolation ».

La fin de l’année, c’est aussi un moment choisi par le Chef de l’Etat pour s’adresser à la Nation. Sud Quotidien parle de la +gouvernance politique, économique et sociale+ comme les principaux « chantiers de Macky pour 2021 ».

Pour L’Observateur « Macky (fait) face aux enjeux de 2021 ». Le journal d’ajouter « ce que les secteurs prioritaires attendent du Chef de l’Etat ».

La Culture occupe la Une du Soleil avec une photo Youssou Ndour et Coumba Gawlo Seck en communion. Le journal informe que « la loi sur le statut de l’artiste est voté au Sénégal». Le Soleil indique qu’il a fallu dix ans pour faire aboutir le projet de loi n° 32/2020 portant sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture au Sénégal.

Vox Populi s’arrête sur le clin d’oeil de Macky à Wade et signale que  +l’Université du Futur africain+ portera le nom de l’ancien Président sénégalais Abdoulaye Wade, selon une décision prise en Conseil des ministres par le Président Macky Sall.

Libération met en évidence les bisbilles entre l’Artp (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes » et certains médias ayant reçu des sommations de payer des titres redevances. A ce titre, le journal informe que « l’Artp s’abat D-Media, Gfm, Walf, Sud, Vibe et Saphir Fm ».

En Sport, Stades évoque « les défis fous des Lions pour 2021 » avec leurs clubs. Sadio Mane qui veut tout rafler avec Liverpool, Kalidou Koulibaly qui espère soulever son premier scudetto pour honorer Diego Maradona et Gana Guèye qui espère convaincre son nouveau coach Pochettino entre autres challenges.

Le Sénégal n’envisage «pas de réformer» les programmes scolaires

L’introduction de modules liés à l’éducation sexuelle et à l’homosexualité dans l’école sénégalaise n’est pas « envisagée », selon le ministre de l’Education nationale.Mamadou Talla a tenu à rassurer l’opinion après la polémique soulevée cette semaine par l’Unesco. L’organisation onusienne en charge du volet éducationnel et culturel a en effet organisé le 21 décembre dernier à Saly, à près de 100 km de Dakar, un séminaire sur « l’éducation sexuelle et reproductive ». Ayant pris part à cette cérémonie, des enseignants syndiqués ont dénoncé l’opacité du programme tout en refusant de le valider, selon les médias locaux.

« Je voudrais dire d’une manière claire et nette pour que tout le monde comprenne qu’aujourd’hui, au niveau du ministère de l’Education nationale, il n’y a pas de changement de curricula, pas de module, pas de réforme envisagée, ni aujourd’hui ni demain. Que ça soit clair », a déclaré le ministre Mamadou Talla, en marge d’une visite mardi dans une école de formation de jeunes aveugles.

« Nous, on s’en tient à ce qu’on fait au niveau des (cours de) sciences de la vie et de la terre, de l’économie familiale et sociale, mais également de la division qui s’occupe du contrôle médical. Voilà cet accompagnement que nous sommes en train de faire dans la santé de la reproduction », a-t-il précisé, avant d’indiquer qu’«on ne réforme pas comme ça des curricula ».

Depuis l’ébruitement des sujets évoqués dans ce séminaire, plusieurs organisations de défense et de préservation des valeurs nationales, à la suite de syndicats d’enseignants comme le G7, se sont précipitées dans les médias pour s’attaquer aux « propositions de l’Unesco qui ne riment pas avec nos valeurs et convictions ».

Dans un communiqué parvenu à APA, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS) a notamment a appelé le chef de l’Etat à « réaffirmer la position officielle du Sénégal qui condamne vigoureusement l’homosexualité ». Il dénonce au passage les organisations et groupes de pression qui cherchent à promouvoir « subtilement » cette orientation sous les vocables « de l’orientation sexuelle et du respect des droits des minorités sexuelles ».

Lors de la visite du président américain Barack Obama, en 2013, Macky Sall avait déclaré que le Sénégal « n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ». Pour lui, « il ne saurait y avoir un modèle fixe dans tous les pays. Les cultures sont différentes, tout comme les religions et les traditions ».

Le Sénégalais Mbaye Lèye nommé entraîneur d’un club d’élite belge

Mbaye Lèye, ancien attaquant international sénégalais, a été nommé mercredi entraîneur du Standard de Liège, une équipe de première division en Belgique.« Le Standard de Liège et notre ancien joueur et coach adjoint Mbaye Lèye ont trouvé un accord : le Sénégalais de 38 ans devient l’entraîneur principal de notre équipe première jusqu’à la fin de cette saison 2020-2021 », a écrit le club sur son site internet.

Ayant évolué avec les Rouches entre 2010 et 2012, Lèye a pratiquement passé toute sa carrière en Belgique où il était en même temps devenu consultant football dans les médias.

Parti du Sénégal en 2000 après quatre années au Dakar Université Club (Duc), il a passé sept années en France entre Cesson Sévigné, Lorient et Amiens. C’est par la suite, en 2007, que son histoire d’amour a débuté avec la Belgique.

Ayant été sélectionné à trois reprises avec les Lions du Sénégal, Mbaye Lèye a joué entre autres pour Zulte Waregem, La Gantoise et le Standard de Liège où il revient huit années plus tard dans des habits d’entraîneur principal.

« Il sera assisté par Patrick Asselman, notre ancien joueur et actuel analyste vidéo, qui cumulera cette fonction avec celle d’entraîneur adjoint », a précisé le Standard, actuel onzième de la Jupiler Pro League, à huit points des deux équipes dans la zone des relégables et à quatorze points du leader, le Club Bruges du jeune attaquant sénégalais Krépin Diatta.

Outre Oumar Daf, l’actuel entraîneur du FC Sochaux, une formation de Ligue 2 française, Mbaye Lèye est l’un des rares techniciens sénégalais à accéder à ce niveau de responsabilité dans un club de championnat d’élite en Europe.

Sénégal : hausse de 3,8% du PIB en volume corrigé des variations saisonnières (CVS)

Au troisième trimestre de l’année 2020, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume corrigé des variations saisonnières (CVS), du Sénégal s’est accru de 3,8% par rapport au trimestre précédent, rapporte le site de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), visité ce mercredi à APA.Ce résultat est imputable à une hausse de l’activité de l’ensemble des sous-secteurs : primaire (+2,0%), secondaire (+6,0%) et tertiaire (+3,3%), lit-on sur le portail d’information de l’agence. Cette dernière précise qu’au cours de la période sous revue, il a été enregistré une amélioration de 3,4% des taxes nettes de subventions sur les produits.

Du côté de la demande, souligne l’ANSD, il a été noté, en rythme trimestriel, une progression de 1,9% de la consommation finale et de 2,7% de la formation brute de capitale fixe. Les exportations de biens et services se sont également bonifiées de 35,2% en termes réels.

Par ailleurs, note l’agence, l’activité économique a connu une augmentation de 0,7%, comparée au troisième trimestre de 2019. Cette progression est expliquée par la bonne tenue du secteur primaire (+4,5%) et, dans une moindre mesure, du secteur secondaire (+1,8%). La contraction de l’activité du secteur tertiaire (-0,7%) a amoindri cette hausse.

Sous l’angle de la demande, il est enregistré, en glissement annuel, une évolution de 3,9% de la formation brute de capitale fixe et une baisse de 3,5% de la consommation finale.

Au titre du Produit Intérieur Brut en valeur, il est estimé à 3 231,2 milliards de FCFA au troisième trimestre de 2020.

Covid-19 et polémique sur l’éducation au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la hausse des cas de décès de la Covid-19 à la polémique sur l’introduction du modèle d’enseignement sur l’homosexualité dans les écoles sénégalaises.Dans le journal Le Soleil, le Chef de l’Etat lance un appel à ceux qui nient l’existence de la maladie : « Pensez aux morts et aux familles endeuillées » tonne Macky Sall à l’endroit des Sénégalais qui ne respectent plus les « mesures barrières ». Le président de la république a fait cette sortie lors de l’inauguration du Service des Maladies infectieuses à Fann.

Dans Le Quotidien, Macky Sall met en garde contre la hausse des cas (de décès). « Le corps medical ne peut pas gagner le combat tout seul » dit-il dans les colonnes du journal.

Dans EnQuête, le Chef de l’Etat s’adresse aux +Sénégalais qui nient l’existence de la maladie+ « pensez aux morts » lance Macky Sall avant d’ajouter: « il faut penser aux malades, leurs souffrances et les séquelles de cette terrible maladie ».

« Macky Sall sermonne les irresponsables » titre L’AS qui rapporte les propos du Chef de l’Etat. « Ceux qui ignorent la maladie ou les gestes barrières sont en danger » avertit le Président de la république.

Source À dresse un +tableau ombrageux + de la pandémie au Sénégal avec cinq nouveaux cas de décès portant le total à 395 depuis l’apparition de la maladie et 37 cas graves en réanimation.

Mais que faire alors s’interroge L’Observateur: « Sauver l’économie ou des vies ». Le journal évoque un « dilemme tragique du pays » coincé +entre le marteau de la propagation du virus et l’enclume d’une économie à genoux+.

L’autre sujet brûlant de la presse sénégalaise reste la polémique sur le projet d’éducation sexuelle de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la Science et la Culture). « Pas de module SVT (Science de la vie et la terre) promo-homo à l’école » informe Vox Populi. Le journal cite les propos du ministre de l’Education Thierno Talla qui met fin au débat. « Nous avons nos réalités religieuses, culturelles, on s’en tient à ce qui existe » martèle le ministre.

Le journal L’AS informe que le ministre « clôt le débat » sur l’introduction d’un module « homosexuel » dans les programmes des écoles sénégalaise.

Sud Quotidien informe que « les syndicalistes s’érigent en bouclier » face à l’introduction d’un +module sur l’homosexualité et le genre à l’école+. Selon les enseignants regroupés autour du G7, ce programme dénommée « Education sexuelle et reproductive » régenté par l’Unesco  promeut « l’homosexualité » qui n’est pas légalisé au Sénégal.

Pendant ce temps, Libération informe que le doyen des juges « enterre l’affaire Petrotim ».  Le dossier est classé sans suite indique le journal qui ajoute que « le magistrat instructeur a pris une ordonnance de non-lieu hier (mardi) » dans le cadre de l’affaire Petrotim où une information judiciaire avait été ouverte contre X pour association des malfaiteurs, détournement de deniers publics, escroquerie portant sur des deniers publics, corruption, concussion, fraude fiscale et blanchiment de capitaux.

Walf Quotidien revient sur le projet loi supprimant certaines villes dont Dakar. Sur le sujet, le journal révèle que le ministre « Oumar Guèye (est) droit dans ses bottes ». L’actuel ministre des Collectivités territoriales, du Développement, et de l’Aménagement des Territoires « reste inflexible face aux députés ». De l’avis de Oumar Guèye, la ville est juste « une forme d’intercommunalité forcée » qui +n’est pas conforme au principe de la libre administration des collectivités territoriales ».

En Sport, Record informe que Sadio Mané peut effacer Luis Suarez des tablettes s’il marque son 70e but avec Liverpool ce mercredi face à Newcastle. Le Lion, revenu en forme, occupe la cinquième place dans un classement des 100 meilleurs joueurs du monde en 2020, publié par le très sérieux média angais The Guardian rapporte le journal. Pendant ce temps, Stades estime que « Sadio Mané (peut) clore 2020 en beauté ». L’attaquant sénégalais moins flamboyant cette année a déjà inscrit 17 buts en 42 matchs avec Liverpool. 

Nécrologie et politique à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont largement revenus sur le rappel à Dieu du Général Mamadou Niang, ancien ministre de l’Intérieur et Idrissa Diallo, maire de Dalifort sans occulter l’actualité politique.« Fin de mission » titre Le Quotidien pour évoquer la disparition du Général Mamadou Niang. Le journal indique « qu’il laisse derrière lui, le dialogue politique qu’il présidait ».

L’AS s’interroge sur « ces inquiétantes morts en cascade de VIP » au Sénégal, illustrant sa Une par les photos du Général Mamadou Niang et de Idrissa Diallo maire de Dalifort. 

Vox Populi évoque un +lundi noir+ pour le Sénégal qui perd le Général Mamadou Niang et Idrissa Diallo.

L’Observateur abonde dans le même sens et parle de « lundi noir pour la Nation » avec le rappel à Dieu du Général Mamadou Niang et du maire de Dalifort Idrissa Diallo. Le journal parle « d’un dialogue rompu avec un Général émérite » pour qualifier le personnage de l’ancien ministre de l’Intérieur. 

 Walf Quotidien estime qu’avec le décès de Idrissa Diallo, maire de Dalifort-Foirail et pilier de la coalition politique « Taxawu Dakar », c’est « Khalifa Sall qui perd un lieutenant ». L’Observateur semble étayer cela en parlant de «l’ultime combat d’un engagé volontaire »

Le Soleil de son côté, s’est appesanti sur le décès du Général Mamadou Niang à l’âge de 82 ans. Le quotidien national estime qu’avec sa disparition, « le Sénégal perd son soldat du consensus ». 

La politique occupe aussi une bonne place dans la presse de ce mardi avec Sud Quotidien qui consacre sa Une à la crise qui mine certains partis politiques sénégalais. « Rewmi (Le Pays, parti de la mouvance présidentielle) prend sa dose » indique le journal comme pour dire que le parti de Idrissa Seck revenu dans la mouvance présidentielle est « sur les traces  du PS (Parti Socialiste et de l’Afp (Alliances des Forces et Progrès).

Dans Walf Quotidien, Thierno Alassane Sall, ancien ministre  et opposant s’en prend au régime en place. Revenu d’une tournée de huit jours à l’intérieur du pays, il soutient que « le pays est entre les mains d’une petite mafia qui se partage tout ».

EnQuête revient sur le projet de loi visant à supprimer certaines villes dont Dakar et parle de « constat d’échec ». Le journal indique malgré tout que le projet de loi a été examiné lundi par plusieurs commissions de l’Assemblée nationale. 

Dans le journal Vox Populi, le ministre des Collectivités terriroriales, du Développement, et de l’Aménagement des Territoires Oumar Guèye soutient que « la ville n’a plus, aujourd’hui, sa raison d’être ».

A la place ajoute EnQuête, « l’Etat prévoit dix métropoles pour désengorger Dakar » selon les terme de la nouvelle réforme ajoute le journal.

Made in Sénégal : plaidoyer pour un renforcement de l’environnement de promotion de la qualité

Le Sénégal doit davantage renforcer son environnement de promotion de la qualité tant d’un point de vue normatif que du point de vue du renforcement des capacités des acteurs de la certification, a déclaré, lundi à Dakar, le coordonnateur du Projet d’appui institutionnel à la mobilisation des ressources et l’attractivité des investissements (Paimrai), Mor Fall.« L’évolution rapide que connait le secteur de la certification des produits suggère une mise à niveau et une mutualisation continue des connaissances », a soutenu M. Fall qui s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation des comités particuliers de certification produits.

Cette rencontre organisée par l’Association Sénégalaise de la Normalisation (ASN) s’inscrit dans le volet « évaluation de la conformité de la politique nationale de la qualité » du Paimrai. Ce dernier a pour finalité de faire en sorte que l’environnement fiscal sénégalais, tant d’un point de vue des réformes que du point de vue des systèmes de qualité, puisse répondre aux exigences internationales.

« Le projet a pour objectif d’appuyer le renforcement des capacités de mobilisation des recettes et de contribuer à l’amélioration de l’attractivité de l’environnement économique sénégalais en soutenant notamment certains projets et réformes phares retenus dans le Plan Sénégal Emergent », a dit Mor Fall.

Fruit d’une collaboration entre l’Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement, le Paimrai est doté d’un budget de plus de 280 millions de FCFA. Il est destiné à accompagner l’ASN dans ses activités de normalisation et de certification, la formation des acteurs intervenant dans le processus, l’accréditation de l’ASN au système du management de la qualité ainsi que la communication et la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes.

« Tout ceci vise à faire du Sénégal à faire du Sénégal une destination attractive en matière d’investissement », a indiqué le coordonnateur du Paimrai.

La mise en place d’une politique de qualité est une partie intégrante du renforcement de la compétitivité de l’économie sénégalaise et postule le développement d’une infrastructure nationale de qualité nécessaire au renforcement de la compétitivité des entreprises du Sénégal, leur accès au marché ainsi qu’à la sécurité des consommateurs.

A en croire le Directeur général de l’ASN, El Hadj Abdourahmane Dione, le Sénégal se donne les moyens de promouvoir la qualité des biens et des services à travers la mise en place d’un système national de certification des produits.

Dans le nouveau plan stratégique de l’ASN, il est prévu la mise en place de plusieurs programmes de certification dans différents secteurs d’activités, selon M. Dione. Avec la mise en œuvre de la zone de libre-échange économique continentale africaine (ZLECAF), « cela va permettre à notre pays de bien positionner nos produits et services », espère-t-il.

« La certification permettra également de rassurer le consommateur sur la qualité des produits et services mis à sa disposition », a-t-il poursuivi.  

Ouvert ce matin, l’atelier se poursuivra jusqu’au 30 décembre et abordera les divers enjeux liés à la certification des produits.

Nécrologie, politique et société à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA reviennent sur le décès de Cheikha Mariama Niass ((1932-2020), grande figure de la société sénégalaise et d’autres sujets dominés par la politique et les faits de société.Le Soleil rend « hommage à un serviteur du coran » après le rappel à Dieu de Seyda Mariama Niass fille de Cheikh Al-Islam El hadji Ibrahim Niass. Le quotidien national ajoute que le Khalife de Medina Baye (cité religieuse de Kaolack, ville du centre du Sénégal) est gagné « l’émotion », pendant que Macky Sall regrette  « la perte d’+une grande promotrice de l’éducation des jeunes filles+ ».

Décès de Seyda Mariama Niass, « Médina Baye perd sa mère » titre EnQuête. « Éteinte à 88 ans, elle sera inhumée aujourd’hui à Medina Baye » rapporte le journal.

Pour le journal L’AS, « le Coran perd sa fidèle compagne ». La célèbre école située à la Patte d’Oie qui porte son nom devient orpheline », ajoute la parution.

« Qadimatul Quran, la servante du coran s’en est allée » ajoute Vox Populi qui illustre son article par une photo de Seyda Mariama Niass en train de lire un exemplaire du Coran .

Restons à Kaolack (centre du Sénégal à 191 km de Dakar) avec Vox Populi qui met en exergue la sortie du Khalife de Léona Niassène sur la tenue de la ziarra annuelle. Face à une éventuelle interdiction pour cause de Covid-19, « le khalife menace Macky Sall avec ses Djinns » informe le journal.

Interdiction de la Ziarra annuelle à Leona Niassene, « le khalife met en garde l’Etat» ajoute  Sud Quotidien. Le journal rapporte les propos du Khalife qui soutient « l’évenement religieux prévu vers mars prochain aura bel et bien lieu »

Dans les colonnes du journal Les Échos, le Khalife est même catégorique. « Nous allons organiser (la ziarra) de gré ou de force. Si Macky veut avoir des soucis avec les Djinns de Leona qu’il l’interdise» déclare Cheikh Ahmed Tidiane Niass « Oumaïma ».

Pour parler de Politique, Le Quotidien ouvre « ses marches » à Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et responsable APR (Alliance pour la République, parti au pouvoir) à Dakar. Le journal dans un jeu de mots titre « qu’il n’y a pas K (cas) » pour le contrôle de Dakar rapportant ainsi les propos du ministre. « Nous avons récupéré les communes qu’ils (opposants) avaient gagnées » indique Diouf Sarr, avant de s’interroger « qu’est-ce que la ville a fait depuis 2014? ».

Walf Quotidien consacre sa Une à une autre responsable de l’APR, Aminata Touré ancienne présidente du Cese (Conseil Économie, Sociale et Environnementale). Ambition présidentielle, CREI, audit du Cese, « Mimi crache des vérités » lance le journal qui cite un extrait d’une interview parue de la l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique basé à Paris.

Sur un tout autre registre, L’Observateur consacre un billet retour à Thiaroye en donnant la parole aux pêcheurs de cette localité touchés au mois de novembre dernier par une +maladie mystérieuse+. « Les pêcheurs guéris racontent l’enfer de la maladie (…) » indique le journal.

En sport, Record informe que Sadio Mane égale Luis Suarez à Liverpool en devenant le cinquième meilleur buteur de l’histoire du club anglais en Premier League. Le journal précise que « le Lion a inscrit 69 buts en Premier League, (sans) aucun penalty »

Mali: le dialogue avec les djihadistes peut aboutir à un «cessez-le-feu» (analyste)

Le dialogue annoncé, hier lundi, par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avec les chefs djihadistes de son pays devrait aboutir à « un cessez-le-feu », analyse pour APA le Béninois, Maurice Mahounon, spécialiste des questions de sécurité.Ce dialogue pourrait aboutir à « un cessez-le-feu, un accord classique comme dans les guerres », estime le docteur en Sciences Politiques, par ailleurs spécialiste de défense et de sécurité en Afrique de l’ouest.

Pour lui, ce type de négociations « a marché en Algérie et ça peut marcher également au Mali ». Présent au 33e sommet de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba (Ethiopie) tenu les 9 et 10 février, le président IBK a annoncé, dans des médias français, l’ouverture d’un dialogue avec les chefs djihadistes Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa.

Quelques jours auparavant, son prédécesseur et Haut représentant pour le centre, Dioncounda Traoré, expliquait avoir mandaté des émissaires pour prendre contact avec les groupes terroristes.

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L’initiative de Bamako, qui est « une bonne chose », s’inscrit ainsi « dans la logique des Occidentaux, en l’occurrence la France et les Etats-Unis. Officiellement, c’est ça la doctrine », analyse Maurice Mahounon, soulignant que l’on « sait ce qui s’est passé en sourdine dans la libération des otages ».

Mais « si le numéro un malien opte pour cette solution, il faut toujours essayer pour voir si les leaders djihadistes sont prêts à saisir cette main tendue de Bamako », poursuit-il.

Même s’ils « sont des gens avec une idéologie que ne partage pas le commun des mortels », les djihadistes devraient exprimer par ce dialogue ce qu’ils demandent : « autonomie, développement de leurs localités, … ».

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« Il y a beaucoup de choses à mettre sur la table pour savoir ce qu’ils veulent complètement », ajoute Dr Mahounon, notant néanmoins que Bamako « n’a pas la mainmise sur tous ces mouvements (qui) poussent comme des champignons. Mais c’est déjà un pas qui peut inciter les autres également à venir à la table de négociation ».

Au-delà du dialogue annoncé, le président Keita a également confié que l’armée malienne devrait arriver vendredi prochain à Kidal. Une ville du nord du pays qui échappe au contrôle de l’Etat central depuis six ans.

Fortunes diverses des clubs sénégalais en compétitions africaines

Battu mercredi (0-1) par le FC San Pedro, le Jaraaf de Dakar effectuera un voyage compliqué dans la ville portuaire ivoirienne pour décrocher la qualification en Coupe CAF.A défaut de gagner, les Sénégalais ont réalisé la pire opération à domicile. Sur la pelouse du stade Lat Dior de Thiès, les joueurs du Jaraaf étaient méconnaissables comme l’a reconnu d’ailleurs leur entraîneur Malick Daff : « Je n’ai pas reconnu mon équipe ». Menés dès la 41e minute sur un but de Cheikh Soumaro, ils n’ont pu revenir au score.

« Nous n’avons perdu ce match parce qu’en première période l’équipe a manqué d’envie, de rythme et elle n’était pas à la hauteur », a analysé froidement le coach sénégalais au terme de la partie. Le technicien soutient que ses poulains « étaient trop lents dans la transmission, ils ont perdu des duels et l’adversaire nous a bouffés partout ».

Ce manque de rythme qu’il pointe peut s’expliquer par l’arrêt du championnat local depuis dix mois en raison de la pandémie de Covid-19. La Ligue 1 sénégalaise doit normalement reprendre en janvier 2021 malgré l’augmentation des cas positifs ces derniers jours. Toutefois, le Jaraaf avait réussi à renverser, deux semaines auparavant, les Nigérians de Kano Pillars au premier tour des préliminaires de la Coupe CAF (3-1 et 0-0).

Mais hier, « nous avons vu un Jaraaf méconnaissable par rapport aux deux matchs qu’on a joués face à Kano Pillars et les séances d’entrainement que nous avons faites », a poursuivi Malick Daff.

Son homologue du FC San Pedro, Tarek Jani, a pour sa part laissé entendre que son équipe « a joué sur les points faibles du Jaraaf », un adversaire qu’ils ont « bien étudié » après leur double confrontation dans cette compétition. Il reste convaincu néanmoins que le match retour à la maison « sera âprement disputé ».

Dès « maintenant, nous allons retourner au travail avec sérénité et essayer de tout faire pour récolter un bon résultat chez eux », dit avec humilité et confiance Malick Daff.

C’est une mission bien possible d’après le sélectionneur des U23 du Sénégal, Joseph Koto, qui a suivi la rencontre. « Le Jaraaf est capable d’aller gagner en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Teungueth FC, représentant du Sénégal en Ligue des champions africaine, avait été tenu en échec (0-0) la veille sur la même pelouse par le Raja de Casablanca. Le match retour est prévu dans deux semaines et l’équipe rufisquoise devra aussi se surpasser pour se qualifier aux phases de poules de cette compétition.

Aucun club sénégalais n’a plus réalisé cette performance depuis la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, dans les années 2000.

Le sit-in des artistes sénégalais pour la reprise des spectacles à la Une

Le sit-in, hier à la Place de la Nation (ex Place de l’Obélisque), contre l’interdiction des spectacles par un arrêté ministériel interdisant les rassemblements pour lutter contre la Covid-19, alimente les quotidiens sénégalais de ce jeudi.« Sit-in des artistes pour la réouverture des salles de spectacles-Fausse note dans la symphonie », titre L’As, soulignant l’absence de Youssou Ndour, Wally Seck et de Viviane.

Titrant que « les artistes donnent le ton », EnQuête explique qu’interdits de sit-in, rappeurs, chanteurs, managers d’artistes, propriétaires de boite…ont contraint, hier, l’Etat à reculer.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « les artistes sauvent leur bal de protestation ».

« En sit-in à la Place de l’Obélisque-Les acteurs culturels réclament une reprise immédiate », écrit le quotidien national Le Soleil en première page.

Ce journal explique que déterminés à faire supprimer l’arrêté du 12 décembre portant suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons, la Coalition des acteurs de la musique (Cam) s’est engagée dans un combat qui n’arrive pas encore à porter ses fruits.

« Sit-in des acteurs culturels pour la reprise de leurs activités-Non à +l’injustice+ », écrit Sud Quotidien.

A propos de la fête de Noël, Walf Quotidien note : « Entre austérité et Covid, les familles chrétiennes se cherchent ».

En attendant, Le Quotidien parle de la lutte contre la Covid-19 et révèle « la fièvre du vaccin ». Selon le journal, plus d’une dizaine de candidats vaccins sont retenus par le Mécanisme Covax.

L’Observateur revient sur la suppression annoncée des villes et informe que « le pouvoir (est) sans état d’âme ».

La prolifération des sites d’informations avec le risque d’atteinte à la cohésion nationale fait la Une du Soleil qui renseigne que « Macky Sall veut une régulation ».

« Presse en ligne : Macky Sall alerte sur les dérives », indique EnQuête.

Sénégal : Teungueth FC neutralisé par le Raja, Jaraaf entre en lice

Teungueth FC, représentant du Sénégal en Ligue des champions africaine de football, a été tenu en échec (0-0) mardi à Thiès par le Raja de Casablanca.Si la montagne était un peu haute, l’équipe marocaine était pourtant prenable hier après-midi à Thiès, à 70 km de Dakar. Mais les poulains du coach Youssouf Dabo n’ont pas su trouver la faille durant les quatre-vingt-dix minutes, se compliquant ainsi la tâche avant la manche retour prévue dans deux semaines.

Ce match décisif devra permettre au vainqueur d’accéder aux phases de poules de la Ligue des champions africaine. Aucun club sénégalais n’a plus réalisé cette performance depuis la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, dans les années 2000.

Au premier tour de ces éliminatoires, Teungueth FC avait pu obtenir les ressources nécessaires, malgré l’arrêt du championnat sénégalais depuis dix mois à cause de la Covid-19, pour sortir Gambien Armed Forces (1-1; 2-0).

Ce mercredi après-midi par ailleurs, le Jaraaf de Dakar reçoit les Ivoiriens du FC San Pedro, en match aller des éliminatoires de la Coupe des confédérations africaine, l’équivalent de la Ligue Europa. Sur la même pelouse du stade Lat Dior de Thiès, l’équipe du coach Malick Daff veut faire plus que son homologue sénégalais engagé en Ligue des champions.

« Nous savons qu’il y aura deux manches à jouer et la première c’est ce mercredi et nous allons tout faire pour gagner », a déclaré le technicien à l’APS.

« Nous avons beaucoup de respect pour notre adversaire, mais cela ne veut pas dire que nous n’avons aucune ambition, au contraire », a ajouté Malick Daff qui s’attend à une rencontre de très haut niveau.

Contrairement au Jaraaf, le FC San Pedro est d’après l’entraineur sénégalais une équipe habituée à jouer en Afrique. De ce fait, il appelle ses poulains à soigner leur entrée en matière et éviter certaines erreurs commises contre les Nigérians de Kano Pillars, qu’ils avaient tout de même éliminés (3-1 et 0-0) au premier tour.

« Nous savons que nous avons les moyens de faire mal à tous les adversaires possibles mais il faut en même temps faire preuve d’humilité », a souligné M. Daff, par ailleurs coach de la sélection U17 du Sénégal.

Sept millions de dollars de la Bad pour transformer les investissements dans les mini-réseaux en Afrique

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 7 millions de dollars du Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (Sefa), pour une nouvelle initiative d’assistance technique répondant aux besoins de l’industrie des mini-réseaux renouvelables en rapide évolution du continentLe programme d’accélération du marché des mini-réseaux en Afrique (AMAP), qui vise à développer les investissements privés dans les mini-réseaux sur le continent africain, comprendra trois éléments essentiels: la mise en œuvre d’un nouveau cadre normalisé pour les programmes d’accélération des mini-réseaux à l’échelle nationale ( MAP) dans quatre pays; la conception et l’amélioration de solutions de réduction des risques financiers; et le soutien aux activités de développement des connaissances, de l’innovation et des compétences, y compris la poursuite du site Web du service d’assistance du mini-réseau vert de la Banque.

La phase initiale d’AMAP devrait conduire à 880 000 nouvelles connexions d’accès à l’électricité fournissant un accès à l’énergie moderne à plus de 4 millions de personnes; plus de 80 MW de production d’énergie renouvelable; la création de 7 200 emplois à temps plein, dont 1 800 devraient être occupés par des femmes; des réductions de plus de 6,5 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (tCO2eq) des émissions de gaz à effet de serre (GES) à vie et la facilitation d’environ 650 millions de dollars d’investissements publics et privés dans les mini-réseaux.

«(…) L’AMAP souligne l’engagement de la Banque africaine de développement à renforcer l’industrie des mini-réseaux en Afrique, que nous considérons comme un moteur clé pour un accès accéléré à l’énergie, la résilience climatique et une reprise verte après la Covid-19 », a déclaré le vice-président de la Banque pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte, Dr Kevin Kariuki.

Pour le PDG de l’Africa Minigrid Developers Association, Aaron Leopold «les mini-réseaux sont un élément fondamental mais sous-soutenu de l’avenir énergétique de l’Afrique ».

A l’en croire, « pour atteindre l’ODD 7, la cible des Nations Unies pour l’accès universel à l’énergie, le secteur doit être radicalement élargi, et pour ce faire, un programme de soutien holistique et à large spectre informé des besoins de l’industrie est nécessaire pour amener les gouvernements, les investisseurs et, bien sûr, les secteur des mini-réseaux le type de soutien qui peut faciliter des progrès rapides et efficaces. Pour ces raisons, AMDA est ravie de voir la BAD travailler pour amener les investissements dans les mini-réseaux en Afrique au niveau supérieur ».

Politique et Covid-19 se maintiennent à la Une de la presse sénégalaise

L’actualité politique et la 2è vague de Covid-19 font toujours la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA.« Vérité sur le projet de loi modifiant la loi 1969 sur l’état d’urgence et l’état de siège-Rien ne change, aucune prérogative du président ne sera renforcée », titre Les Echos, précisant que contrairement à ce qui se murmure, les dispositions de la loi précitée reste intactes, mais que « le gouvernement a juste ajouté un nouveau régime intitulé +gestion des catastrophes naturelles et sanitaires+ ».

Sud Quotidien revient sur le report des élections locales, les points d’accord en stand-by, la brouille sur le bulletin unique, la caution… et s’exclame : « Ce dialogue qui trouble le jeu ! »

Selon nos confrères, il y a eu 10 mois d’échanges entre pôles dans le cadre du dialogue national pour « un bilan mitigé ».

Ce dialogue politique fait la Une de L’Observateur qui fait des « révélations sur le choix des experts pour l’audit du fichier électoral ». « Le Cabinet Era, les neuf experts étrangers et l’absence de l’opposition. Aucun Sénégalais n’a rempli les critères. La liste sera validée mardi prochain », détaille L’Obs.

« Alliance-mésalliance-Clash entre Gakou et Khalifa », renseigne L’As à sa Une.

Pendant ce temps, Lii Quotidien donne la parole au professeur Jacques Mariel Nzouankeu qui estime qu’ « une candidature de Macky Sall en 2024 serait recevable ».

Le professeur affirme que « nos textes de loi sont mal rédigés, y compris la Constitution ».

Traitant de la pandémie de Covid-19, Le Quotidien s’entretien avec le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann et affiche le « Pr Seydi sans protocole ».

« Notre réactivité a été un peu lente dans l’ouverture de nouveaux centre de traitement (des épidémies, CTE). Il n’est pas prouvé que le virus qui circule est plus virulent. Le nombre de malades qui ont besoin d’oxygène augmente plus rapidement que les lits », détaille le professeur Moussa Seydi.

Il poursuit dans Lii Quotidien : « Un vaccin, ouï, mais qu’il soit homologué ».

« Covid-19 : Son centre de traitement fermé-Touba cumule 702 cas, 39 décès pour 597 guéris, depuis mars », informe Vox Populi.

A propos de la 2è vague de Covid-19, EnQuête pose « l’équation des moyens » avec le député Mamadou Lamine Diallo qui demande où sont passés les 64 à 90 milliards f cfa alloués à la gestion de la pandémie.

En attendant, Walf Quotidien alerte sur le Magal de Mbacké Kadior, l’Appel des layènes, Porokhane, Kazou Rajab… et titre : « L’Etat, face à des cas communautaires ».

Nos confrères indiquent t que les religieux déchirent l’arrêté du ministre de l’Intérieur interdisant les rassemblements.

Afrique: 24 millions $ de la Bad pour renforcer l’expertise juridique des États en transition

Les Conseils d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) et du Fonds africain de développement (Fad) ont approuvé un don de 16 millions d’Unités de Compte (UC), soit 24,2 millions de dollars, pour renforcer l’expertise juridique et les capacités de négociation des États africains en transition.Les fonds, provenant de la Facilité d’appui à la transition du FAD, fourniront un financement supplémentaire et une flexibilité opérationnelle grâce auxquels la banque pourra aider les pays membres régionaux (PMR) éligibles et confrontés à des problèmes de fragilité à renforcer leur résilience, souligne le communiqué parvenu mardi à APA.

L’assistance juridique fournie devrait renforcer l’expertise juridique et la capacité de négociation des pays en matière de gestion de la dette et de litige; gestion et sous-traitance des ressources naturelles et des industries extractives; accords d’investissement et transactions commerciales et commerciales connexes, explique le document.

Ce large éventail de soutiens aux pays en transition garantit que ces pays négocient des accords qui offrent des avantages financiers et non financiers plus importants aux gouvernements et à leurs citoyens.

Cela contribuera à améliorer le climat général de gouvernance et d’investissement et à faciliter les investissements dans les services et la fourniture d’infrastructures, ainsi qu’à attirer les investissements privés.

Sénégal: l’explosion d’un puits de gaz crée la panique

L’incendie samedi d’un puits de gaz dans la région de Thiès, à 70 km de Dakar, donne encore des sueurs froides aux populations riveraines.L’incendie s’est produit le week-end dernier dans la localité de Gadiaga. Selon l’APS, le test d’un ancien puits de gaz naturel dénommé SA2, qui n’était plus productif, s’est soldé par une découverte de gaz, à environ 200 mètres des concessions du village de Dieuleuk, à Gadiaga, dans la commune de Notto Gouye Diama. C’est au moment où les techniciens essayaient de maitriser la fuite de gaz qu’il s’est produit une explosion sous l’effet de la pression et de l’oxygène.

Aucun dommage humain n’est cependant déploré. Mais les craintes demeurent au niveau des habitants après l’incident.

Arrivé sur les lieux lundi, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a rassuré les populations riveraines sur le fait que l’incendie ne présente pas de risques pour elles. Il a salué le dispositif sécuritaire mis en place autour du site pour éviter que des personnes s’en approchent.

Le SA2 est un des 16 puits exploités depuis le début des années 2001 par la plateforme de la société Fortesa en consortium avec Petrosen, la société nationale du pétrole.

« La quantité de gaz consumée depuis le début de l’incendie est estimée entre 300 et 500 mètres cubes », d’après les estimations du directeur de production de Fortesa.

En dépit des assurances, les flammes de 4 à 5 mètres de haut étaient encore vivaces lors de la visite du ministre. Mais citant les techniciens du site, M. Sall note qu’il n’y a aucun risque d’explosion dès lors que tout le combustible qui sort du puits est consumé au fur et à mesure.

Toutefois, il déclare ne pas pouvoir se prononcer sur un délai pour l’extinction des flammes. Celle-ci dépendra selon lui de l’expertise et des moyens qui seront mobilisés.

Expert en sécurité incendie, le colonel Mamadou Fofana a déclaré ce mardi dans le quotidien L’Observateur que le « feu est loin d’être éteint » vu qu’il « y a des risques d’explosion secondaire et la projection des installations ».

Si le pompier à la retraite pointe « un problème de pollution atmosphérique avec des gaz toxiques », il prévient aussi contre le risque de voir des gaz « atteindre la nappe ».

En revanche, le ministre Abdou Karim Sall répète dans L’Observateur que « la situation est sous contrôle et il ne peut y avoir de débordement ».

Mais pour prévenir ce genre de danger à l’avenir, « nous allons passer en revue le plan de gestion environnemental et voir les recommandations faites pour mieux accompagner la gestion de ces sites qui peuvent être considérés comme dangereux », préconise-t-il.

Lorient – Rennes : Rennes vise un troisième succès consécutif

Le Stade Rennais a enchainé, face à l’Olympique de Marseille, une deuxième victoire consécutive et revient dans les places européennes. Après avoir tiré la sonnette d’alarme au début du mois de décembre, à la suite d’une défaite face à Lens (0-2), Julien Stéphan a retrouvé de bonnes choses dans son équipe, de quoi lui permettre de retrouver le sourire.Fini la déception de la Ligue des Champions, le Stade Rennais relance sa Ligue 1. Après avoir raté la qualification pour la Ligue Europa en perdant face à Krasnodar en Russie, et enchainer une série de matchs sans la moindre victoire (8 matchs toutes compétitions confondues sans victoire), les Bretons ont retrouvé de leur superbe depuis quelques jours. En effet, après s’être imposé face à Nice dimanche, dans une rencontre quelque peu ennuyante et serrée (1-0), Rennes a renversé l’Olympique de Marseille ce mercredi (2-1). 

Bien aidés par le carton rouge de Pape Gueye, auparavant buteur, à la demi-heure de jeu, les Rouge-et-Noir ont profité de leur supériorité numérique afin de mettre le pied sur le ballon. Si l’OM paraissait supérieur à son adversaire, le club de la cité phocéenne a été handicapé par le rouge de Clément Turpin et Rennes ne s’est pas fait prier. En deuxième mi-temps, les Bretons ont fini par trouver la faille, par deux fois, afin de remporter une victoire importante dans la course à l’Europe. Désormais 6ème de Ligue 1, à seulement 2 points de l’OM (4ème), Rennes peut espérer se battre pour la Ligue des Champions ou la Ligue Europa cette saison. Dans une Ligue 1 très serrée et indécise, le SRFC a pu recoller très vite à la tête du championnat, pour le plus grand bonheur d’Alfred Gomis, le portier titulaire.

S’il n’était pas dans les cages face à l’OM, le portier sénégalais de 27 ans réalise une bonne saison sur le plan individuel. Arrivé cet été pour remplacer son compatriote Edouard Mendy, transféré à Chelsea, l’ancien dijonnais n’a toutefois pas encore réalisé le moindre clean-sheet, que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue des Champions. Il devrait réintégrer le XI de départ ce dimanche à 17h00 pour le court déplacement à Lorient. Cette rencontre, face au 18ème de Ligue 1, est une parfaite occasion d’enchainer un troisième succès consécutif en Ligue 1, une chose qui n’est plus arrivée depuis le début du mois de septembre et l’enchainement : Montpellier, Nîmes et Monaco. D’ailleurs, les bookmakers de la Ligue 1 voient clairement les Rennais s’imposer au Stade du Moustoir puisque la cote d’une victoire rennaise est de 1,87 malgré le match à l’extérieur, contre 3,50 pour la victoire de Lorient.

Les Merlus sont clairement en manque de confiance ces derniers temps et ont des problèmes offensifs à régler. Rennes a donc l’occasion de se rassurer défensivement, en permettant à Alfred Gomis de décrocher son premier clean sheet, mais aussi de se mettre en confiance et de faire le plein de points avant la courte trêve hivernale. Car dès janvier, tout va s’accélérer et les places européennes vont être très disputées.

Politique et Covid-19 toujours au menu des quotidiens sénégalais

L’actualité relative à la politique et au coronavirus continue d’alimenter la presse sénégalaise reçue ce mardi à APA.« Mise en veilleuse des programmes phares, persistance des pratiques politiciennes…Macky, un quinquennat en question ! », titre Sud Quotidien.

Ce journal écrit alors que l’échéance de son programme quinquennal PSE2 prévu pour 2023 pointe à l’horizon, le président Macky Sall tarde encore à traduire en actes plusieurs de ses engagements. « Sur le plan politique, rappelle Sud Quotidien, sa gestion des affaires publiques reste toujours tributaire de certaines pratiques politiciennes ».

« CNRI, CNRF, Dialogues…Macky et ses commissions mort-nées », titre Walf Quotidien, soulignant que « créées à la pelle pour étouffer un sujet en débat, les commissions à l’obsolescence programmées sont, dans leur quasi-totalité, à l’état mort clinique ».

Le quotidien EnQuête reste avec l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) qui est « dans le collimateur de son propre camp », s’interrogeant : « Mimi trahie ? »

« Lâchée par ses anciens camarades, distante de certaines forces de l’opposition qu’elle a toujours combattues, Aminata Touré se retrouve isolée », note EnQuête.

Au Conseil économique, social et environnemental (Cese) notamment, Vox Populi informe que son nouveau président, Idrissa Seck a recruté Cheikh Tidiane Mbaye, ancien Dg de la Sonatel et Dr Bamba Cissokho comme conseillers, là où Ousmane Oumar Bâ est bombardé Secrétaire général adjoint.

L’évolution de la pandémie de Covid-19 fait la Une du Quotidien qui note que « le virus s’accroche » et a fait six morts, hier, et 10 en deux jours. « Une lycéenne testée positive à Vélingara », renseigne ce journal.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « le virus est dans le secteur éducatif ».

« Contaminations au Covid-19 : Le record de toutes les peurs. 121 nouveaux cas enregistrés (hier). 69 cas communautaires », renchérit La Tribune, à côté de Vox Populi qui donne la parole au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui prévient : « Cette deuxième vague est plus virulente. Il est prématuré d’aborder les choses en termes d’état d’urgence ».

En attendant, L’Observateur plonge dans « l’adaptation dangereuse des Sénégalais à la maladie ».

Dans son entretien avec le quotidien national Le Soleil, le professeur Didier Raoult affirme à propos de la gestion de la Covid-19 : « Le Sénégal doit être fier. Les mutations de ce virus sont inquiétantes. Au Sénégal, pour l’instant, il n’y a pas de signaux qui doivent pousser à l’affolement ».

Revenant sur l’incendie d’un puits de gaz naturel à Ngadiaga (Thiès, Ouest), L’Observateur alerte sur « le risque d’explosion et de mort » car, « le feu est loin d’être éteint ».

« Ngadiaga-Risque de propagation de l’incendie : Les assurances  de Karim Sall (ministre de l’Environnement) », rapporte Le Quotidien.

Covid-19, politique et incendie d’un puits de gaz à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, traitent principalement de la Covid-19, de la politique et de l’incendie d’un puits de gaz à Ngadiaga (Thiès, Ouest).Rapportant que face au coronavirus « l’Etat (est) sur le qui-vive », L’Observateur dénombre huit morts ce week-end et informe qu’ « une réunion d’urgence (est) convoquée par le ministre de la Santé aujourd’hui ».

« Covid-19 : 8 décès en 48 heures, 26 cas graves et 199 nouvelles infections. Nouvelle souche plus contagieuse détectée au Royaume-Uni », informe Vox Populi.

Dans ce journal, Dr Abdoulaye Bousso, Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaires (Cous) alerte : « Il faudra nous préparer à une troisième, une quatrième vagues… ».

Avec « 1093 cas et 24 décès en seulement 10 jours », Les Echos estime qu’ « une véritable catastrophe s’annonce dans le pays ».

Selon nos confrères, l’ancien ministre Mbagnick Ndiaye est pour l’instauration du couvre-feu, pendant que « Dr Bousso confirme que la 2è vague est bien là et alerte ».

En politique, Walf Quotidien titre : « Conseil économique, social et environnemental-Idy (son nouveau président) porté disparu ».

« Après son retour audacieux à la soupe et le démarrage en fanfare de son magistère au Cese, Idrissa Seck s’est vite éclipsé. Depuis quelques jours, plus personne ne l’aperçoit nulle part, et il est loin des projecteurs de l’actualité », écrivent nos confrères de Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Sud Quotidien revient sur la « main tendue au dialogue national » et dissèque la « stratégie Macky-llée ». Ce faisant, ce journal note que « Macky berne son monde » car, le dialogue national semble lui favoriser plus  que les autres parties prenantes.

A propos du Comité de pilotage du Dialogue national, son président, « Famara Sagna fait le point » dans le quotidien national Le Soleil.

A l’issue d’un entretien avec Jean-Pierre Senghor, Secrétaire  exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, L’Observateur révèle que « le pays (est) sou le menace de la faim » car, « sur les 45 Départements analysés, 15 sont en phase de sous pression et un en crise ».

Le journal d’indiquer que « Salémata, Birkelane, Louga, Koumpentoum, Vélingara, Ranérou, Saraya et Kanel au bord du gouffre ». Ce qui fait que «516.562 personnes (sont) en insécurité alimentaire dont 92.150 à Matam », conclut L’Observateur.

L’incendie sur un site gazier à Ngadiaga fait la Une du Quotidien qui fait état d’un « puits de peur ». « Le pays sans moyens ni ressources pour maîtriser l’incendie. Des spécialistes étrangers en appoint », ajoute Le Quotidien.

« Explosion d’un puits d’hydrocarbure-Le gaz brûle, Ngadiaga transformé en torchère. Situé dans la commune de Notto Gouye Diama, le puits de gaz a pris feu samedi et est toujours en flammes. Faute d’équipement adéquats, le feu peine à être contrôlé par les unités d’intervention. Terrorisées, les populations fuient la zone », détaille Vox Populi.

Le coronavirus et ses conséquences néfastes à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la pandémie de Covid-19 et les fortunes diverses qu’elle a causées à différents secteurs d’activités.L’Observateur souligne que « le pays sombre dans le pire » face à la « nouvelle vague meurtrière » du nouveau coronavirus, soulignant qu’on va vers une « hausse exponentielle du nombre de morts ».

La situation est telle que les structures sanitaires sont « submergées par les cas graves », des autorités étatiques « internées dans des cliniques » pendant que « les riches évacuent leurs malades à l’étranger », rapporte le journal.

Vox Populi titre également sur cette deuxième vague de Covid-19 qui frappe actuellement certaines parties du continent. Le quotidien note que « l’OMS prône des +mesures plus fortes en Afrique+ » vu que 46.000 cas y sont recensés « en moyenne par semaine ». Selon l’organisation onusienne, « le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie ».

En revanche, le secteur de la culture au Sénégal entre « en guerre » à cause des mesures restrictives prises par les autorités pour empêcher la propagation du virus. Le journal souligne que le dîner de gala organisé au musée des Civilisations noires par un ministre « met le feu aux poudres ».  Selon l’acteur et conteur Matar Diouf, « l’Etat tue plus que le virus. Des dizaines de milliers d’artistes n’ont plus de quoi nourrir leur famille ».

Pendant ce temps, L’AS informe que les députés Diop Sy et Mamadou Lamine Diallo sont « guéris de la Covid-19 ». Ce qui n’est pas encore le cas pour le secteur touristique, souligne le quotidien national.

Dans ce cadre, Le Soleil note que l’Etat a décidé de renforcer son soutien. Ainsi, « le crédit hôtelier passe de 15 à 50 milliards de FCFA en 2021 ».

En outre, le journal renseigne que la Chine livre le barrage d’Affiniam après des travaux de réhabilitation de sept mois. Par ailleurs, « 11.400 ha (sont) à aménager pour relancer l’agriculture ».

Sur un autre sujet, L’AS souligne que « l’ITIE épingle les industries extractives » dans le cadre des subventions qui doivent être destinées à l’Etat et aux collectivités territoriales.

Sur l’affaire des gadgets contenant de l’alcool, Libération renseigne que « tout le stock a été écoulé depuis un mois ». Par ailleurs, quatre commerçants suspectés sont arrêtés et « consignés » à la prison de Rebeuss, note Le Quotidien.

Ce journal rapporte en outre, en politique, que « la guerre ne CESE pas » entre le chef de l’Etat Macky Sall et l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Aminata Touré. Le journal déclare qu’une mission de l’Inspection générale d’Etat (IGE) serait mise en branle « pour fouiller sa gestion » de l’institution.

« J’attends avec sérénité », a répondu celle qui est surnommée Mimi.

En football, Stades note qu’un « record tend les bras à Sadio » Mané cet après-midi, à l’ouverture de la quatorzième journée de la Premier League entre son club Liverpool et Crystal Palace de son compatriote Cheikhou Kouyaté.

La star sénégalaise est en effet buteur lors de ses six derniers matchs contre cette équipe londonienne, rappelle le quotidien sportif. Dans ce cadre, il pourrait être « le premier joueur de Liverpool à marquer sept buts de suite face au même adversaire ».

Mais pour Record, le premier enjeu pour Sadio sera de « consolider » la première place des Reds, même s’il est resté neuf matchs sans marquer en championnat.

Société, économie, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par plusieurs aspects de la vie sociétale.EnQuête pointe « la faillite du système » dans ce qu’il considère comme l’affaire des gadgets contenant de l’alcool vendus aux enfants. L’indignation est « générale » et des sanctions sont attendues contre « les commerçants véreux et leurs complices », note le journal.

L’Etat semble toutefois alerte dans la gestion de la Covid-19. Répondant à ceux qui demandent des dérogations sur les mesures restrictives, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr prévient dans Vox Populi que « nous risquons une situation dommageable » dans ce cas. « Je ne parle pas des artistes, des sportifs, de catégories, je parle de principes et d’orientations », souligne-t-il.

Sur un autre sujet, Sud Quotidien titre sur la gestion de l’immigration irrégulière qui est « une équation à mille inconnus » pour le Sénégal.

Sur la polémique née du renouvellement des accords de pêche avec le Sénégal, « l’UE pêche la bonne parole », d’après Le Quotidien. La représentante de l’institution européenne, Irène Mingasson, note que « nous avons commencé le dialogue avec les acteurs ».

Le quotidien national Le Soleil rapporte que « 161 milliards de FCFA (ont été) versés au Trésor public » en 2019, représentant la part du secteur extractif. En revanche, Libération souligne que la Société des mines de fer du Sénégal oriental (Miferso) « joue à cache-cache avec les vérificateurs », après avoir été « interpellée sur ses états financiers de 2019 ».

Sur la grève annoncée des enseignants, Walf Quotidien décerne « déjà un zéro pointé pour les élèves », notant que le système éducatif est « saqué dès la rentrée ».

L’Observateur fait focus sur le comité de pilotage du Dialogue national et note que son président, Famara Ibrahima Cissé, est « un cas grave pour le Palais ». Selon le journal, les torts de « Big Fam » sont sa « bouderie et le refus de parler à l’émissaire du président ». Ainsi, le Général Niang est « l’option de rechange qui s’impose » à Macky Sall.

En football, Stades interroge un membre présent depuis sept ans dans le staff des Lions du Sénégal, à savoir le Comorien El Hadad Himidi. Malgré les critiques sur le fond de jeu de l’équipe nationale, ce dernier souligne que le sélectionneur « Aliou Cissé prône un football de conquête, de résultats ».

Sur le sacre de Robert Lewandowski pour le prix Fifa The Best, le journal dit « enfin ». Il précise que cette consécration de l’attaquant polonais, auteur d’une saison remplie en 2020, a un « goût de Ballon d’Or », non décerné cette année.

Pendant ce temps, souligne Record, Sadio Mané « conforte sa quatrième place mondiale » à travers le Fifa The Best. L’attaquant sénégalais arrive derrière Lewandowski, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, devançant Salah, Mbappé, Neymar et de Bruyne.

Par ailleurs, les capitaines des équipes nationales sénégalaise et guinéenne, Kalidou Koulibaly et Naby Keita, « votent Lewandowski », a signalé le quotidien sportif.

Sénégal/Covid-19: l’Etat invité à sécuriser l’école

La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a invité, jeudi à Dakar, le Gouvernement à sécuriser les apprentissages scolaires face à la Covid-19.« Se fondant (…) sur l’annonce officielle de la 2è vague de contamination, la Cosydep appelle l’Etat à sécuriser l’environnement des apprentissages », écrit la Cosydep dans une déclaration transmise à la presse.

Elle explique que sécuriser les apprentissages, revient à doter chaque école d’un environnement résistant aux effets de la Covid (une école : 1 bloc sanitaire, 1 point d’eau, 1 gardien, 1 femme de ménage), et à rendre disponibles les budgets et moyens de fonctionnement des écoles publiques.

« Le retour massif de plus du quart (¼) de la population sénégalaise à l’école exige un accompagnement particulier », poursuit l’ONG, notant un « déficit inquiétant en matériel sanitaire dans des écoles face à la montée de la courbe des cas de contamination et au relâchement général observé chez les populations, et un déficit récurrent d’enseignants et de tables–bancs face aux exigences de distanciation physique ».

Partant de là, la Cosydep recommande d’appliquer systématiquement le protocole sanitaire, en assurant la dotation de toutes les écoles en matériels sanitaires (masques, gel, matériels et produits d’hygiène), avec un dispositif de contrôle du respect des mesures barrières.

Elle exige aussi la protection du protocole pédagogique, en allégeant les programmes sur la base des enseignements tirés de la reprise du 25 juin 2020, la mise en place, sur la base d’un maximum de 2 élèves / table banc, un dispositif de rotation des flux en mettant à profit les supports e-learning avec une exploitation optimale et plus équitable.

Pour pacifier l’année scolaire, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) demande à l’Etat de sécuriser le quantum horaire et optimiser les 1265 heures, de reprendre le monitoring des accords avec les enseignants au bénéfice des apprenants (application diligente des accords signés, paiement à temps des indemnités, traitement efficace des alertes lancées, retour à l’orthodoxie administrative).

Les nouvelles mesures contre la Covid-19 à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les nouvelles mesures annoncées par le président Sall, mercredi en Conseil des ministres, pour lutter contre le nouveau coronavirus.Face à la flambée des cas de Covid-19, Le Soleil souligne que « Macky Sall exige de nouvelles mesures ». Le quotidien national note qu’on va « vers une réactivation » des Centres de traitement des épidémies (CTE), avec la remobilisation et la motivation du personnel de santé. Les services d’urgence et de réanimation seront également « renforcés ».

Avec cette explosion des cas, Le Quotidien note pour sa part qu’on se retrouve dans « le creux de la vague ». Par conséquent, Macky Sall annonce « de nouvelles mesures restrictives » là où son ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, « dit non aux acteurs culturels ».

En revanche, EnQuête note une « insurrection culturelle » contre les mesures restrictives des autorités motivées par la propagation de la Covid-19. Le journal rapporte que des acteurs culturels sont « au bord de l’apoplexie ». « Ils disent stop à l’Etat et annoncent un sit-in ».

L’AS souligne également l’ordonnance de réouverture des CTE par le chef de l’Etat avant de titrer sur « l’ère des prophètes en toc ». Selon le journal, on assiste actuellement à « l’apparition tous azimuts de nouveaux messies au Sénégal ».

Pour le sociologue Djiby Diakhaté, « ces gens peuvent s’adonner à des activités extrémistes ». Mais tout compte fait, « il faut dénoncer aussi le silence des autorités religieuses », selon l’imam Amadou Makhtar Kanté.

Vox Populi titre sur les gadgets qui ont envahi le marché sénégalais en cette fin d’année et alerte de la présence « de l’alcool dans des jouets pour enfants ». L’analyse du ministère du Commerce relève « un goût fruité et de l’alcool à 6 degrés », selon le journal qui signale que le commerçant distributeur de jouets a été arrêté hier à Thiaroye, en banlieue dakaroise.

Sur un autre sujet, le Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, « confesse ses misères » dans L’Observateur, qui souligne qu’il est « confiné à la Médiature sans moyens ». Selon l’avocat et membre fondateur du parti présidentiel, son institution « ne dispose d’aucun matériel roulant, le Médiateur n’a pas de véhicule de fonction ». Mais « compte tenu des enjeux énormes de la charge, je ne peux pas me plaindre, piailler ou pleurer », a indiqué Me Cissé, laissant entendre qu’il n’est « pas quelqu’un qu’on menace ».

Sud Quotidien apporte son éclairage à propos de la « fixation du +Macky+ sur Dakar », la ville aux « mille enjeux ». Walf Quotidien dévoile aussi « les dessous » de cette réforme qui semble fortement envisagée au sommet de l’Etat. Sur un autre sujet, ce journal explique « comment Mimi (Aminata Touré, ex-Premier ministre) piège Macky » en indiquant clairement sa position sur le troisième mandat.

En football, Stades majore les chances de l’attaquant polonais Lewandowski pour le prix The Best de la Fifa qui sera décerné ce jeudi. Vu sa saison aboutie de l’année dernière, il semble bien parti pour « détrôner » Messi et Ronaldo.

Mais d’ores et déjà en Premier League, « Sadio et les Reds reprennent le pouvoir » après leur victoire (2-1) mercredi soir sur Tottenham, souligne Record.

Sénégal: l’Unicef mise sur la sensibilisation contre la Covid-19

La Représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov, a insisté, mercredi à Dakar, sur l’importance de la sensibilisation pour barre la route au coronavirus.« Malgré tous les efforts de l’Etat, la Covid-19 est toujours là. Pour barrer la route au coronavirus, il n’y pas de secret, il faut respecter les gestes barrières. C’est pourquoi, nous avons noué un partenariat avec des artistes, le ministère de l’Education nationale et celui de la Santé et de l’Action sociale pour renforcer la sensibilisation des élèves, des jeunes et leaders communautaires sur le respect des gestes barrières », a expliqué Mme Danailov.

Elle s’exprimait lors du lancement du clip « MA MAIN DA WARA SETT » (ma main doit être propre, en langue wolof) réalisé par des artistes sénégalais, à l’initiative de l’Unicef, « pour favoriser un message de façon ludique et inciter plus que jamais à l’adoption des gestes barrières, seuls véritables remparts contre la Covid-19 ».

Pour appuyer la promotion de l’hygiène, des mesures de prévention individuelles et collectives et la protection des enfants, l’Unicef a décidé d’appuyer les efforts de sensibilisation portés par les artistes en direction du grand public, des jeunes et des enfants à travers la musique.

Saluant l’initiative, l’Inspectrice d’académie de Dakar, Khadidiatou Diallo, a expliqué la persistance de la Covid-19 par le non respect des gestes barrières. « C’est pourquoi, a-t-elle dit, ce clip a tout son sens en misant sur la sensibilisation sur les gestes barrières, surtout que la pandémie avait reculé pour mieux sauter ».

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Une ex-Premier ministre en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la sortie d’Aminata Touré (dite Mimi) sur l’impossibilité pour Macky Sall de tenter un troisième mandat.« Mimi recale Macky », « Mimi élimine Macky », « Mimi invalide Macky » et « Mimi disqualifie Macky ». Tels sont les titres qui barrent les Unes de Sud Quotidien, Vox Populi, Walf Quotidien et L’AS, rapportant la position de l’ancienne Premier ministre à propos du débat sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall pour l’élection présidentielle de 2024.

Pour Aminata Touré en effet, « la question est derrière nous ». Parce que Macky Sall, réélu le 24 février 2019, « a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat ». D’après Mme Touré, « la limitation des mandats s’inscrit dans le renforcement des institutions et des processus démocratiques ». 

De même, « 75% des citoyens africains sont pour la limitation », affirme l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) récemment débarquée de ce poste au profit d’Idrissa Seck, l’ex-opposant de Macky Sall classé deuxième à la dernière présidentielle au Sénégal.

Sur un autre sujet, L’AS titre sur « l’étrange destin des activistes africains », notant qu’ils vivent alternativement entre « l’intimidation, la prison ou l’exil ».

Le journal fait focus également dans sa titraille sur la Grande Mosquée Hassan 2 de Casablanca. Elle est devenue en cette période « une merveille architecturale  frappée par la Covid ».

EnQuête enquête sur l’état des hôpitaux dans l’arrière-pays et tombe sur un « désert médical ». Selon le journal, seules les régions de Dakar et Thiès « tirent leur épingle du jeu » en matière d’hôpitaux. L’absence de spécialistes et un plateau médical sommaire sont entre autres maux que l’on retrouve dans l’arrière-pays.

En football, Stades titre sur le « choc des deux premiers », entre Tottenham Et Liverpool. Ce sera « un vrai challenge » pour les coéquipiers de Harry Kane en vue de consolider leur place de leader devant les coéquipiers Reds de Sadio Mané, note le journal.

A propos de l’international sénégalais, Le Soleil se montre inquiet : « Qu’arrive-t-il à Sadio Mané », se demande le quotidien national, qui souligne que l’enfant de Bambaly (Casamance, sud) n’a pas marqué depuis huit matchs avec son club. Et cette disette « soulève des interrogations », d’après le journal.

Mais Record temporise, comme sait bien le faire la star sénégalaise avec le ballon. Pour le choc de ce soir face à Tottenham, le quotidien spécialisé espère « le réveil » pour Sadio ainsi que « la première place » pour Liverpool.

Dakar veut être le hub africain des multinationales japonaises (ministre)

Le Sénégal veut servir de plaque tournante en Afrique des multinationales japonaises, a affirmé, mardi à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.« La volonté du Sénégal est de se positionner comme une plaque tournante en Afrique pour les multinationales japonaises desservant les marchés régionaux », a notamment le ministre Hott, à l’ouverture de la deuxième édition du Comité économique pour la promotion de l’investissement des entreprises japonaises au Sénégal.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Amadou Hott a indiqué que Dakar veut accueillir les entreprises japonaises et/ou leurs fournisseurs basés dans d’autres régions et qui souhaitent se délocaliser.

« Je plaide pour un partenariat économique et commercial plus fort entre le Japon et le Sénégal, basé notamment sur l’investissement privé et sur des flux commerciaux plus importants », a poursuivi M. Hott, rappelant que les deux pays entretiennent des relations de coopération de très longue date comme en atteste la célébration du 60ème anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre le Japon et le Sénégal.

Pour l’ambassadeur du Japon, Arai Tatsuo, « le milieu des affaires japonais continue de s’intéresser de plus en plus au Sénégal, qui est l’un des pays africains les plus stables politiquement, et qui a enregistré une croissance continue au cours de la période du fait de la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent ».

« (…) plus les investissements privés japonais au Sénégal évolueront, plus il y aura de créations d’emplois et plus de transferts de technologies au Sénégal. C’est ainsi que notre coopération contribuera aux efforts du Sénégal dans la réalisation des objectifs de développement durable », a dit le diplomate nippon.

La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

Les joueurs sénégalais les plus en forme du moment

Comme au coup d’envoi de chaque saison en Europe, le Sénégal compte des joueurs au quatre coins du vieux continent. Ces derniers à chaque exercice brillent de par les bonnes performances régulières.Alors que nous tendons vers la moitié de la saison 2020-2021, plusieurs joueurs d’origine sénégalaise affichent de statistiques qui forcent l’admiration. Et pour une fois, l’attaquant vedette Sadio Mané ne fait pas partie des meilleurs joueurs en ce moment de la saison. Voici Abdallah Sima, Boulaye Dia, Krépin Diatta et les joueurs sénégalais en feu en ce moment.

Abdallah Sima, l’étoile montante du football sénégalais

Abdallah Sima est sans l’ombre d’un doute le joueur sénégalais le plus en forme cette saison. gé de seulement 19 ans, l’attaquant de formation monnaie son talent du côté du Slavia Prague en République Tchèque cette saison. Un pays où on rencontre beaucoup de passionnés de casino. Très vite monté en grade chez les pros, il a très vite conquis une place de titulaire et enchaîne avec les buts à chaque match. Dans l’élite tchèque, il a marqué 6 buts en 6 rencontres cette saison dont deux doublés. La pépite a également scoré à 4 reprises en 6 matchs en Ligue Europa dont un doublé. Également avec la réserve du club en 3è division, il a marqué 5 buts en 6 matchs. En tout Abdallah Sima compte 15 buts en 18 matchs en ce début de saison.

Boulaye Dia, la pierre précieuse du Stade de Reims

Arrivé à Reims à l’été 2018, Boulaye Dia s’impose comme un élément indispensable de l’effectif de Reims. Pour sa première saison (2018-2019), il a marqué 3 buts en 18 matchs en Ligue 1. La saison écoulée, il a marqué 7 buts en 24matchs ce championnat. Cette saison, l’attaquant sénégalais explose les compteurs. En seulement 12 matchs en Ligue 1 Uber Eats, il a trouvé le chemin des filets à huit reprises. Il a notamment marqué un triplé historique contre Montpellier à la 8è journée et un doublé salvateur contre le Racing Club de Les deux journées plus tard. Il fait partie des sénégalais qui brillent en France et en Europe cette saison.

Pape Ibou Bà, le joueur à la gâchette facile

Pensionnaire des Chamois Niortais en Ligue 2 française, il fait partie des sénégalais qui brillent cette saison. Arrivé dans l’antichambre du football français seulement cette saison, l’attaquant de 27 ans confirme ce qu’on pensait de lui lors de ses moments en Ligue CFA avec Athlético Marseille. Buteur pour sa première contre Toulouse, il a enchaîné contre Guingamp, puis plusieurs autres clubs en marquant toujours des buts décisifs. A ce moment de la saison, il porte son compteur à 8 buts en 14 apparitions cette saison. Il fait beaucoup mieux que plusieurs sénégalais dans des clubs plus huppés.

Krépin Diatta, le fer de lance du Club Brugge

Le Club Brugge, club de l’élite belge ne peut plus se passer de l’attaquant sénégalais Krépin Diatta. Arrivé au club au mercato hivernal 2018 en provenance de Sarpsborg en Norvège, il a su combler les attentes à chaque saison. Auteur de 7 buts et 3 passes décisives en 22 matchs en Pro League la saison écoulée, Il fait déjà beaucoup mieux en ce début de saison. Krépin Diatta a scoré déjà à 7 reprises cette saison en seulement 13 matchs joués dans l’élite belge. Il a notamment fait un doublé de grande classe à la 2è journée du championnat contre la KAS Eupen.

Mbaye Diagne, l’artificier de Galatasaray

Arrivé à Galatasaray l’hiver dernier, Mbaye Diagne est un élément précieux du club turc. Ayant évolué en partie en prêt au Club Brugge la saison dernière, il fait son grand retour dans l’effectif de Galatasaray cette saison. Il se signale très tôt cette saison par un doublé en qualification de la Ligue Europa de l’UEFA cette saison. Toutefois, le club n’a pu obtenir son ticket pour la phase de groupe. En Süper Lig, championnat de première division turque, l’attaquant de 29 ans s’est signalé par 5 buts en 10 matchs en ce début de saison. Auteur d’un match de haute volée contre Rizespor à la 10è journée, il a inscrit un triplé qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. En tout, il a marqué 7 buts cette saison en 13 matchs.