Sinistrés Archives - Journal du niger

Niger-inondations : 65. 864 sinistrés enregistrés

Le bilan des inondations causées par les pluies torrentielles depuis le début de la campagne agricole est en hausse au Niger.

 

La Direction Générale de la protection civile (DGPC) a livré un nouveau bilan à la date du 14 août 2022, a rapporté lundi l’Agence Nigérienne de Presse (ANP). Ce nouveau bilan fait état de 31 morts, 43 blessés et 65. 864 sinistrés. Un chiffre à la hausse par rapport au bilan annoncé il y a quelques semaines.

Au total, 608 animaux sont morts des inondations qui ont également détruits 13, 7 tonnes d’aliments sur l’ensemble du pays.
A noter que le bilan en date du 27 juillet 2022, faisait état de 21 décès, 54. 655 sinistrés et 36 blessés.

Niger-pluies : 24 morts et plus de 50.000 sinistrés depuis juin

De fortes pluies qui se sont abattues au Niger depuis juin 2022, ont fait 24 morts, moins 36 blessés et plus de 50.000 sinistrés.

 

Depuis le mois de juin, de fortes pluies qui se sont abattues au Niger, ont fait de nombreuses victimes. Selon le bilan officiel publié le 04 août, 24 personnes ont perdu la vie, au moins 36 blessés et plus de 23.600 sinistrés.

Un précédent bilan officiel du 20 juillet faisait état de 15 morts et plus de 23.600 sinistrés. Les régions les plus touchées sont celles de Zinder (centre-est), Maradi (centre-sud) et Diffa (sud-est). La capitale, Niamey, habituellement davantage frappée par les pluies et les inondations, est pour le moment épargnée. Dans les zones affectées, les pluies ont détruit ou endommagé plus de 5800 habitations et provoqué l’effondrement de classes, de centres de soins médicaux, de greniers à céréales et de boutiques.

En dépit de sa courte durée de trois à quatre mois – entre juin et août ou septembre – la saison des pluies est devenue meurtrière ces dernières années, y compris dans les zones désertiques du nord. En 2021, les fortes précipitations avaient causé la mort d’au moins 70 personnes et fait plus de 200.000 sinistrés, selon les autorités et l’ONU. Dans ce pays pauvre et au climat très sec, les mauvaises récoltes sont habituellement dues à la sécheresse. «En moyenne ce sont 40 milliards de FCFA (environ 60 millions d’euros) que le Niger perd» chaque année «à cause des inondations et des sécheresses», selon Laouan Magagi.

Niger : une dizaine de morts et 16 000 sinistrés après des pluies diluviennes

Des communes de plusieurs régions du Niger connaissent actuellement des inondations, en raison des fortes précipitations qui s’abattent depuis plusieurs jours, en ce début de saison des pluies.

 

Dans son dernier bilan, la direction générale de la protection civile a recensé une dizaine de morts, plus de 16 000 sinistrés, et des nombreux dégâts matériels. Les régions les plus touchées sont celles de Zinder, Tillabéri et Maradi, ainsi que Diffa et Tahoua.

Des pluies exceptionnelles, dans des délais très courts, combinées à la fragilité de certaines infrastructures et à l’occupation de zones inondables, ont provoqué ces dégâts, selon le directeur général de la protection civile, le colonel major Bako Boubacar.

Dans la région de Zinder, la commune de Hamdara est l’une des plus touchées. Les images montrent des maisons effondrées, et des personnes relogées dans des écoles.

« C’est un village qui est situé sur une pente, explique son maire, Oumarou Nouhou. Donc l’eau descend d’abord sur une colline et traverse les villages avant de se déverser dans les mares. Dans son passage, cela cause des dégâts, notamment l’effondrement des maisons, ainsi que des dégâts sur les installations électriques et hydrauliques. »

« D’autres précipitations sont attendues, dans les prochains jours. Les prévisions annoncent une saison des pluies très humide : « Selon nous, cette situation va continuer, on aura d’autres séquences de fortes pluies çà et là sur le pays, explique Katiellou Gaptia Lawan, directeur de la météorologie nationale. On a eu beaucoup d’inondations sur l’année passée, également, et on est en train d’assister à une situation où la pluviométrie en termes de cumul augmente, mais le nombre de jours de pluie diminue. Ce qui rend les choses beaucoup plus intenses. »

L’évaluation des dégâts se poursuit. La direction générale de la protection civile affirme que des plans de réponse se mettent en place. Les autorités appellent à la vigilance et à quitter les zones potentiellement inondables. En cas de danger, les autorités demandent de se mettre en lieu sûr et d’appeler le 18.