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Foot: les clubs sénégalais de retour sur la scène africaine

Teungueth FC et le Jaraaf de Dakar ont vécu un début de semaine faste après leurs importants succès en compétitions africaines interclubs.Deux clubs sénégalais ont réussi cette fois là où leurs devanciers échouaient souvent. Depuis 2004, avec la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, aucune équipe sénégalaise n’a réussi à se qualifier en phases de poules des deux compétitions de la Confédération africaine de football (Caf) réservées aux clubs. En battant mardi aux tirs au but (1-3) le Raja de Casablanca, en match retour de la Ligue des champions, Teungueth FC a tué le chat noir.

Sur une pelouse du stade Mohammed V de Casablanca gorgée d’eau, les Rufisquois ont su tirer leur avantage pour leur première participation dans cette compétition. Sans aucun match de championnat dans les jambes, les protégés du coach Youssouph Dabo ont rivalisé d’ardeur face à une équipe marocaine pourtant plus expérimentée et avec beaucoup plus de moyens.

Mais cet exploit est le fruit d’un travail de longue haleine. L’année dernière, la formation rufisquoise avait déclaré forfait pour la Coupe Caf, suscitant dans la foulée de nombreuses critiques. Mais Youssouph Dabo était convaincu du bien-fondé de cette mesure.

Sans « visibilité sur l’effectif », alors qu’il venait d’être nommé, il a demandé à son président, Babacar Ndiaye, de ne pas engager le club dans cette compétition et de travailler sur l’avenir. « Au lieu de partir à l’aveuglette, il faut qu’on se réorganise et qu’on mise tout sur le championnat pour se qualifier la saison prochaine à ces compétitions africaines », se remémore le technicien dans le quotidien sportif Stades.

Au cours d’une saison qui ne s’est pas jouée à terme en raison de la Covid-19, Teungueth FC termine leader de la Ligue 1 sénégalaise et se qualifie en Ligue des champions. Les coéquipiers du capitaine Moutarou Baldé réalisent ensuite un parcours sans faute dans les deux tours préliminaires précédant l’entrée aux phases de groupes de la C1 africaine. Après avoir éliminé Gambia Armed Forces, les Sénégalais n’ont pas nourri de complexe, au tour suivant, face au grand Raja de Casablanca, qui a décroché un nul vierge à Thiès (70 km de Dakar) à l’aller.

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Pour Babacar Ndiaye, cette qualification historique est le fruit de « sommes de détails » qui ont déteint sur la bonne préparation de son équipe. Le dirigeant explique à l’APS avoir beaucoup appris des « expériences vécues par les clubs sénégalais dans le Maghreb ». Ces derniers se plaignaient souvent de mauvais accueil, l’alimentation et la logistique réservés par leurs hôtes.

Mais les Rufisquois n’ont pas eu de mauvaises surprises à ces niveaux. Ils ont pris « un certain nombre de mesures » « pour ne pas être l’otage » de leur adversaire marocain. Ce faisant, « les joueurs ont montré depuis notre arrivée qu’ils étaient prêts à relever le défi », s’est réjoui M. Ndiaye, par ailleurs président de la Commission Football des jeunes à la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Concernant le Jaraaf, un des clubs traditionnels du Sénégal, perdre 0-1 à domicile contre le FC San Pedro devait sans doute instaurer le doute. Mais les protégés du coach Malick Daff ont réussi à renverser la vapeur (1-2) en terre ivoirienne, vingt-quatre heures après la qualification de Teungueth FC. Tout sourire, Malick Daff affirme dans Stades n’avoir jamais perdu confiance en dépit de la défaite à l’aller.

« Les gens ne croyaient pas qu’on pouvait aller marcher sur les Ivoiriens. J’avais prévenu qu’on avait juste fait un match, qu’il reste la deuxième partie. Si mes joueurs sont conscients, ils savent qu’une victoire ne se décrète pas, c’est sur le terrain qu’on l’obtient », a admis le tonitruant technicien.

Par ailleurs, cette victoire fait accéder le Jaraaf dans les barrages, dernière étape avant la qualification aux phases de poules tant convoitées. Elles permettent aux équipes qualifiées de bénéficier de rentrées de fonds considérables, surtout que les primes ont été revues cette année à la hausse par l’instance dirigeante du football africain.

L’équipe de la Médina, un quartier au cœur de la capitale sénégalaise, et Teungueth FC connaîtront leurs adversaires vendredi lors du tirage au sort prévu au Caire, en Egypte. En attendant, plusieurs observateurs continuent de savourer leurs performances sur la scène africaine.

Les exploits du Jaraaf et de Teungueth FC ont la valeur de requinquer en effet les acteurs du football local sénégalais. Le championnat professionnel, lancé depuis plus d’une décennie dans le pays, peine encore à décoller faute de moyens.

Ligue des champions d’Afrique : Le Wydad de Casablanca bat le Stade malien et se qualifie à la phase de poules

Le Wydad de Casablanca a battu, mercredi à domicile, le Stade Malien (3-0) et s’est qualifié ainsi pour la phase de poules de la Ligue des Champions d’Afrique de football.Déterminés à prendre leur revanche après la défaite en match aller (0-1), les Casablancais ont créé une multitude d’occasions qui n’ont pas été concrétisés par manque de concentration et précipitation devant les cages maliennes. L’équipe a dû attendre jusqu’à la 43ème minute pour que l’attaquant Ayoub Kaabi inscrit le le premier but sur un centre magistral de Yahya Attiat Allah.

De retour des vestiaires, les Wydadis, toujours avec le même élan de la première période, ont rapidement traduit leur dominance en doublant la marque par le biais du Libyen Mouaid Ellafi (48è), qui a enfoncé le clou en rajoutant son deuxième but (64è) et le troisième du WAC.

Suite à cette victoire, le Wydad se qualifie pour la phase de groupes de la Ligue des champions de la CAF après les résultats des deux matchs, 0 à 1 en match aller et 3 à 0 lors du match retour.

Le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des Champions de la CAF et du deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération de la CAF aura lieu ce vendredi au Caire.

Les vainqueurs à l’issue des deux manches du 2e tour préliminaire de la Ligue des Champions prendront part au tirage déterminant la composition des groupes.

Concernant le tirage du deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération, il s’effectuera avec les vainqueurs du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération et les malheureux perdants du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Afrique : 2020, une année sportive à nulle autre pareille

Le nouveau coronavirus a tronqué l’agenda sportif sur le continent noir, mais des athlètes africains ont pu réchauffer les cœurs avec des performances de haute volée.La Coupe d’Afrique des nations aurait dû démarrer dans trois jours exactement. Hélas ! Le Cameroun va attendre un an de plus pour accueillir le gratin du foot continental. A cause de la Covid-19 qui s’est propagée dans le monde entier.

Le Championnat d’Afrique des nations (Chan), initialement prévu du 4 au 25 avril 2020, a connu le même sort. Finalement, la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent se tiendra du 16 janvier au 7 février 2021 au pays des Lions indomptables.

A la mi-mars de la précédente année, la quasi-totalité des championnats nationaux de foot ont été interrompus. Dans certains cas, le jeu a pu reprendre comme au Maroc. Par contre, des ligues comme celle du Sénégal ont tout simplement abdiqué face au risque grandissant.

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La pandémie a contraint la Confédération africaine de football (Caf) à reprogrammer les 3e et 4e journées des éliminatoires de la prochaine Can. L’instance faîtière a également annulé la Coupe d’Afrique des nations féminine.

Idem pour la cérémonie des Caf Awards durant laquelle les meilleurs acteurs du foot africain sur l’année civile sont récompensés. Pourtant, 2020 avait débuté sous de bons auspices avec la désignation, au pied des pyramides égyptiennes, de l’international sénégalais Sadio Mané comme meilleur joueur africain. Devant son coéquipier à Liverpool (Premier League anglaise), Mohamed Salah.

A propos des tournois interclubs, un format inédit (le Final Four) a permis de sauver la Coupe de la Caf qui avait été suspendue. Les villes de Casablanca et Rabat au Maroc ont été choisies pour abriter les duels sur un match sec au lieu des oppositions en aller-retour.

Un club du Royaume chérifien, la Renaissance Sportive de Berkane, s’est emparé du trophée aux dépens de Pyramids FC (Egypte). L’unique but du défenseur central burkinabè, Issoufou Dayo, a suffi au bonheur des Marocains.

Quant à la Ligue africaine des champions, Al Ahly a disposé (1-2) en finale du Zamalek, son éternel rival cairote. C’est un 9e sacre pour le meilleur club africain du siècle dernier.

Signe de l’intérêt sans cesse croissant de l’Occident pour nos perles, Victor Oshimen a rejoint Naples pour 81,3 millions d’euros (bonus compris). Le Nigérian est désormais le joueur africain le plus cher.

Chute libre

Au plan administratif, Ahmad Ahmad a été éjecté de son siège de président de la Caf. Une enquête diligentée par la Commission d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa) a eu raison du Malgache ayant par la suite fait appel auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas).

Les déboires judiciaires du successeur d’Issa Hayatou ouvrent, pour le moment, un boulevard à Augustin Senghor (Sénégal), Jacques Anouma (Côte d’Ivoire), Ahmed Yahya (Mauritanie) et Patrice Motsepe (Afrique du Sud) qui briguent la présidence de la Caf.

Sur le parquet, les douze meilleurs clubs du continent devaient s’affronter dans le cadre de la Ligue africaine de basketball (Bal) annoncée en grande pompe en février 2019. Même avec la formule raccourcie, cette compétition n’a pas eu lieu en 2020. Au courant du premier semestre de l’année en cours, les organisateurs espèrent tenir ce mini-tournoi à Kigali (Rwanda).

En athlétisme, Hugues-Fabrice Zango a établi un nouveau record d’Afrique en triple saut. En effet, le Burkinabè a effectué un essai de 17,77 mètres au meeting en salle de Paris. Ce jour-là, le médaillé de bronze aux Mondiaux de Doha a devancé le Français Melvin Raffin (16,91 mètres).

Joshua Cheptegei a fait mieux en devenant le nouveau recordman du monde sur 10.000 mètres. L’Ougandais a parcouru la distance en 26 minutes et 11 secondes. Du coup, il efface des tablettes l’Ethiopien Kenenisa Bekele.

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Pour sa part, le Kenyan Kibiwott Kandie (24 ans) a battu, avec un chrono de 57 minutes et 32 secondes, le record du monde du semi-marathon hommes jusque-là détenu par Geoffrey Kamworor.

Caster Semenya a été moins heureuse en perdant son appel devant le Tribunal fédéral suisse contre la restriction des niveaux de testostérone chez les coureuses. La Sud-africaine ne digère pas la nouvelle règle de World Athletics (ex-IAAF) sur les différences de développement sexuel.

A la tête de cette instance internationale pendant une dizaine d’années, Lamine Diack (87 ans) a été condamné à 4 ans de prison dont deux avec sursis pour son implication dans un réseau de corruption destiné à dissimuler des cas de dopage d’athlètes russes. Le Sénégalais était assigné à résidence dans la capitale française depuis novembre 2015.

Etoiles éteintes

Au Sénégal, la première victime du coronavirus est une célébrité : Pape Diouf, l’ex-président de l’Olympique de Marseille. Le 29 novembre dernier, c’est autour de Pape Bouba Diop de tirer sa révérence à 42 ans. L’ancien milieu de terrain de l’équipe nationale de foot du Sénégal avait offert à son pays une victoire de prestige face à la France lors de l’ouverture de la Coupe du monde 2002.

Considéré comme le plus grand joueur gambien de tous les temps, Momodou Njie dit Biri Biri est décédé à l’âge de 72 ans. Le capitaine du Cameroun au Mondial 90, Stephen Tataw et son compatriote Ephrem M’Bom ont aussi poussé leur dernier souffle. Tout comme les Marocains Larbi Chebbak et Mohamed Abarhoun. Léon Mokuna Mutombo, premier footballeur de la RDC à jouer en Europe, a rendu l’âme à 90 ans.

Ligue des champions d’Afrique : Le club sénégalais de Teungueth élimine le Raja de Casablanca

Le club sénégalais de Teungueth a éliminé, mardi, le Raja de Casablanca pour se qualifier au troisième tour de la Ligue des Champions d’Afrique de football.Les deux clubs n’ont pas pu se départager au terme du temps réglementaire (0-0) de cette rencontre disputée sur une pelouse impraticable en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale économique du Royaume.

La séance des tirs au but a tourné en faveur du club sénégalais de Teungueth sur le score de (1-3).

A l’aller, disputé il y a deux semaines à Dakar, les deux formations se sont quittées sur un nul blanc (0-0). L’autre représentant du Maroc dans cette compétition continentale, le Wydad Casablanca (WAC) accueillera mercredi le Stade Malien. En match aller, le WAC s’était incliné sur le score de 1 but à 0.

Le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des Champions de la CAF et du deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération de la CAF aura lieu ce vendredi au Caire.

Les vainqueurs à l’issue des deux manches du 2e tour préliminaire de la Ligue des Champions prendront part au tirage déterminant la composition des groupes.

Concernant le tirage du deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération, il s’effectuera avec les vainqueurs du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération et les malheureux perdants du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Sénégal : l’AS Douanes leader après la première journée de football

La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a joué sa première journée le week-end dernier, dix mois après l’arrêt des compétitions à cause de la Covid-19.Cinq matchs ont été disputés entre samedi et dimanche sur les pelouses de la Ligue 1 sénégalaise. A l’arrivée, trois victoires ont été enregistrées contre deux nuls.

Samedi, l’AS Douanes a battu le CNEPS Excellence de Thiès 3-2 là où Diambars FC s’est imposé à domicile contre Niary Tally 2-1. Le lendemain dimanche, Génération Foot a battu l’US Gorée 1-0.

Les deux autres matchs se sont soldés par des nuls, à savoir Ndiambour-AS Pikine (1-1) et Stade de Mbour-Dakar Sacré Cœur (0-0).

L’AS Douanes, forte de ses trois buts marqués, est pour le moment en tête du classement. Elle est suivie par les académiciens de Diambars et Génération Foot.

Les rencontres Teungueth FC-Casa Sports et Jaraaf-Mbour Petite Côte sont reportées en raison de la participation des premières équipes citées en compétitions africaines.

Teungueth FC est actuellement au Maroc pour tenter de décrocher sa qualification en phases de poules de la Ligue africaine des champions face au Raja de Casablanca, après son match nul vierge à l’aller.

C’est le même cas pour le Jaraaf de Dakar, représentant du Sénégal en Coupe de la CAF, qui va tenter de prendre sa revanche en Côte d’Ivoire après sa défaite (1-2) à Thiès contre le FC San Pedro.

Sénégal: on rejoue dans les stades après 10 mois d’arrêt

Les compétitions de la Ligue sénégalaise de football professionnelle (LSFP), arrêtées en mars dernier en raison de la pandémie de Covid-19, reprennent ce week-end.Trois matchs sont au programme ce samedi 2 janvier : Diambars-Niary Tally, AS Douanes-CNEPS et US Gorée-Génération Foot. Ils se joueront à huis clos, a décidé la Ligue professionnelle qui a pris une série de mesures pour préserver la santé des acteurs de football.

Selon l’Agence de presse sénégalaise, les académiciens (Diambars) recevront comme d’habitude sur leurs installations de Saly Portudal mais avec un nouveau technicien à la barre, à savoir l’ancien international Mbaye Badji, qui a pris le relais de Pape Boubacar Gadiaga.

Présent depuis 2009 sur le banc du club, ce dernier, adjoint de l’entraineur Alain Giresse chez les Lions, de 2013-2015, s’est récemment engagé en faveur de l’académie fédérale du Maroc.

Les deux autres matchs AS Douanes-CNEPS et US Gorée-Génération Foot auront lieu respectivement aux stades Ibrahima Boye et Amadou Barry, dans les départements dakarois de Rufisque et Guédiawaye.

Deux autres rencontres se joueront le lendemain dimanche. Le Stade de Mbour accueillera Dakar Sacré Cœur au complexe de Toubab Dialaw, en lieu et place du stade Caroline Faye, en état de délabrement. L’autre match programmé ce jour oppose le Ndiambour à l’AS Pikine au stade Alboury Ndiaye de Louga (centre).

Les rencontres Jaraaf-Mbour PC et Teungueth FC-Casa Sports ont été repoussées en raison des déplacements des équipes du Jaraaf et de Teungueth FC respectivement en Côte d’Ivoire et au Maroc pour les compétitions Interclubs.

La Ligue 2 aussi va reprendre ce samedi avec les matchs Thiès FC-DUC, Jamono-US Ouakam, Port-Keur Madior. Dimanche, il y aura Renaissance-EJ Fatick, Sonacos-Africa Promo Foot, Guédiawaye FC-Amitié FC et lundi il y aura Demba Diop FC-Linguère à Saly.

Par ailleurs, les rencontres de la LSFP seront retransmises encore cette année par la télévision nationale RTS. Selon le directeur commercial et marketing de la chaîne publique, Oumar Nguebane, « le dossier est en cours de signature et le même schéma sera reconduit », à savoir la retransmission d’un match de Ligue 1 par journée.

Le directeur exécutif de la LSFP, Amsatou Fall, a confirmé la nouvelle, assurant qu’ils ont « demandé un renouvellement de l’accord, celui de l’année dernière n’était pas arrivé à son terme à cause de l’arrêt des compétitions ».

Déjà en novembre 2018, la LSFP avait signé avec le groupe médiatique chinois StarTimes, un accord pour la couverture télévisuelle de ses rencontres. Le contrat décennal devait rapporter à la Ligue plus de six milliards FCFA. Mais à cause d’un différend avec un groupe médiatique local, il n’a pas été exécuté.

Cependant, le président de la LSFP, Saër Seck, a révélé sur le site spécialisé Wiwsport que le « dossier n’est pas encore mort » parce que « StarTimes continue de négocier avec l’Etat pour une nouvelle convention ».

Pour M. Seck, l’aboutissement d’un tel dialogue permettrait « de pérenniser le football » local sénégalais, qui peine à se professionnaliser concrètement malgré onze années d’exercice.

Le Sénégalais Mbaye Lèye nommé entraîneur d’un club d’élite belge

Mbaye Lèye, ancien attaquant international sénégalais, a été nommé mercredi entraîneur du Standard de Liège, une équipe de première division en Belgique.« Le Standard de Liège et notre ancien joueur et coach adjoint Mbaye Lèye ont trouvé un accord : le Sénégalais de 38 ans devient l’entraîneur principal de notre équipe première jusqu’à la fin de cette saison 2020-2021 », a écrit le club sur son site internet.

Ayant évolué avec les Rouches entre 2010 et 2012, Lèye a pratiquement passé toute sa carrière en Belgique où il était en même temps devenu consultant football dans les médias.

Parti du Sénégal en 2000 après quatre années au Dakar Université Club (Duc), il a passé sept années en France entre Cesson Sévigné, Lorient et Amiens. C’est par la suite, en 2007, que son histoire d’amour a débuté avec la Belgique.

Ayant été sélectionné à trois reprises avec les Lions du Sénégal, Mbaye Lèye a joué entre autres pour Zulte Waregem, La Gantoise et le Standard de Liège où il revient huit années plus tard dans des habits d’entraîneur principal.

« Il sera assisté par Patrick Asselman, notre ancien joueur et actuel analyste vidéo, qui cumulera cette fonction avec celle d’entraîneur adjoint », a précisé le Standard, actuel onzième de la Jupiler Pro League, à huit points des deux équipes dans la zone des relégables et à quatorze points du leader, le Club Bruges du jeune attaquant sénégalais Krépin Diatta.

Outre Oumar Daf, l’actuel entraîneur du FC Sochaux, une formation de Ligue 2 française, Mbaye Lèye est l’un des rares techniciens sénégalais à accéder à ce niveau de responsabilité dans un club de championnat d’élite en Europe.

La FIF dénonce le caractère «fallacieux» des motifs de mise en place du Comité de normalisation de la FIFA

La Fédération ivoirienne de football ( FIFA) a dénoncé lundi le caractère «fallacieux et impertinent » des motifs qui sous-tendent la mise en place d’un Comité de normalisation par la Fédération internationale de football association ( FIFA) annonçant qu’elle exercera toutes les voies de recours devant le Tribunal arbitral du sport ( TAS).

« Réuni ce jour et après analyse de cette décision, le comité exécutif a conclu au caractère fallacieux et impertinent des motifs qui la ( mise en place du comité de normalisation) sous-tendent. Aussi le Comité exécutif a-t-il pris la décision d’exercer toutes les voies de recours devant le TAS », a annoncé la FIF dans un communiqué signé par son directeur exécutif Sam-Etiassé Jean-Baptiste.

Le 24 décembre dernier, la FIF a reçu de la FIFA la notification d’une décision portant nomination d’un Comité de normalisation pour la fédération ivoirienne de football. Cette décision de la FIFA est intervenue après plusieurs mois de blocage du processus de l’élection du nouveau président de la FIF.

Cette décision qui met sous tutelle la FIF, a justifié de son côté la FIFA,  « résulte du fait que les instances dirigeantes du football ivoirien ne sont pas parvenues à organiser une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la FIFA ».

Un recours de la FIF annoncé auprès du TAS visant le Comité de normalisation de la FIFA (Officiel)

La Fédération ivoirienne de football (FIF) va déposer un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander la suspension de la décision de la FIFA, qui lui impose un Comité de normalisation, a dit dimanche à APA Me Raux Athanase, le président du Comité de discipline de l’organisation.

« Nous allons déposer maintenant un recours devant le TAS contre cette décision (de la FIFA) qui a été prise le 24 décembre 2020 et demander la suspension de l’exécution de cette décision », mettant la FIF sous l’administration d’un Comité de normalisation, a indiqué Me Raux Athanase, dans un entretien à APA.  

La FIF avait introduit lundi une requête auprès du TAS pour demander la levée de la mesure de suspension du processus électoral, requise par la FIFA  afin de poursuivre le processus d’élection du président et les différents championnats. 

Selon Me Raux, « tout reste pendant, (car) nous ne sommes qu’au début de la bataille judiciaire ». Ce nouveau recours viendra s’ajouter à la première plainte qui visait à obtenir la levée de la mesure de suspension. Le TAS va à l’en croire devoir faire une jonction de ces deux requêtes pour prononcer son jugement.  

« Notre action au TAS n’a fait que précipiter la décision de la FIFA », a-t-il relevé, évoquant « un jeu de stratégie ». Pour Me Raux la décision de la FIFA « ne vide pas le dossier » cependant, parce qu' »il y a un lien de connexité (car) c’est la même même affaire ».   

« Nous avons l’impression que le fait que nous ayons saisi le TAS (pour demander la levée de la mesure de suspension du processus électoral), cette procédure là a précipité la décision (de mise sous normalisation de la FIF) que nous avons reçue depuis le 24 décembre 2020 », a-t-il fait observer. 

Me Raux, également membre de la Commission juridique de la FIF, a révélé que « c’est une décision qui était dans les pipes et nous avions connaissance de ce que la FIFA allait imposer un Comité de normalisation à la FIF ».  Et ce, « de source sûre venant même de la FIFA ».

Cette décision de la FIFA est tombée au moment où les bureaux de l’instance internationale sont fermés pour deux semaines en raison de congés, a-t-il fait remarquer, indiquant qu' »ils sont sensés être en congés depuis mardi et c’est le jeudi qu’ ils ont notifié la décision, qui était déjà là ». 

La FIF, dira-t-il, est engagée à poursuivre le processus en vue de l’élection du nouveau président de l’organisation. Le processus avait connu un blocage au moment de la sélection des candidats, au regard des textes statutaires, au niveau du Comité électoral. 

Cette mise sous tutelle « résulte du fait que les instances dirigeantes du football ivoirien ne sont pas parvenues à organiser une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la Fifa », justifie l’organisation internationale du football. 

Avec la mise sous normalisation, le Comité exécutif de la FIF qui est l’organe de gestion, « est relevée de ses fonctions ». De ce fait, le Comité de normalisation gère l’organisation, notamment les affaires courantes (l’administration et les charges courantes). 

La FIFA annonce pour ce faire des fonds, ce qui devrait permettre de gérer les coûts opérationnels. Pour Me Raux, « c’est dommage » qu’ on en arrive à cette situation et que l’organisation internationale puisse se comporter ainsi.

« Il y a un enjeu politique derrière tout cela » parce que « la FIFA, au travers des normalisations prend le contrôle des fédérations », ce qui lui donne plus de poids lors des assemblées générales des confédérations. 

En mars 2020, par exemple, il y aura l’élection du nouveau président de la Confédération africaine de football (CAF), et « la FIFA en ayant le contrôle de la Côte d’Ivoire via le Comité de normalisation, c’est elle qui va voter à la place de la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné. 

Par ailleurs, la FIFA « ne respecte jamais les délais » de mise sous normalisation, a-t-il poursuivi, martelant que « c’est un délai factice ». Il se dit sûr que jusqu’au 31 décembre 2021, l’organisation internationale va renouveler la mission du Comité. 

« A la FIFA, il y a des élections en 2023 » au niveau de la présidence « donc, s’ils peuvent proroger la normalisation jusqu’en 2023 pour être sûr d’avoir la voix de la Côte d’Ivoire, ils vont le faire », a-t-il soutenu, affirmant que « les enjeux sont politiques ».  

« La normalisation est la sanction suprême, donc nous allons exercer un recours contre cette décision et il y aura certainement une jonction des deux procédures judiciaires, celle contre la normalisation et celle engagée depuis le lundi dernier », a laissé entendre Me Raux.

Fortunes diverses des clubs sénégalais en compétitions africaines

Battu mercredi (0-1) par le FC San Pedro, le Jaraaf de Dakar effectuera un voyage compliqué dans la ville portuaire ivoirienne pour décrocher la qualification en Coupe CAF.A défaut de gagner, les Sénégalais ont réalisé la pire opération à domicile. Sur la pelouse du stade Lat Dior de Thiès, les joueurs du Jaraaf étaient méconnaissables comme l’a reconnu d’ailleurs leur entraîneur Malick Daff : « Je n’ai pas reconnu mon équipe ». Menés dès la 41e minute sur un but de Cheikh Soumaro, ils n’ont pu revenir au score.

« Nous n’avons perdu ce match parce qu’en première période l’équipe a manqué d’envie, de rythme et elle n’était pas à la hauteur », a analysé froidement le coach sénégalais au terme de la partie. Le technicien soutient que ses poulains « étaient trop lents dans la transmission, ils ont perdu des duels et l’adversaire nous a bouffés partout ».

Ce manque de rythme qu’il pointe peut s’expliquer par l’arrêt du championnat local depuis dix mois en raison de la pandémie de Covid-19. La Ligue 1 sénégalaise doit normalement reprendre en janvier 2021 malgré l’augmentation des cas positifs ces derniers jours. Toutefois, le Jaraaf avait réussi à renverser, deux semaines auparavant, les Nigérians de Kano Pillars au premier tour des préliminaires de la Coupe CAF (3-1 et 0-0).

Mais hier, « nous avons vu un Jaraaf méconnaissable par rapport aux deux matchs qu’on a joués face à Kano Pillars et les séances d’entrainement que nous avons faites », a poursuivi Malick Daff.

Son homologue du FC San Pedro, Tarek Jani, a pour sa part laissé entendre que son équipe « a joué sur les points faibles du Jaraaf », un adversaire qu’ils ont « bien étudié » après leur double confrontation dans cette compétition. Il reste convaincu néanmoins que le match retour à la maison « sera âprement disputé ».

Dès « maintenant, nous allons retourner au travail avec sérénité et essayer de tout faire pour récolter un bon résultat chez eux », dit avec humilité et confiance Malick Daff.

C’est une mission bien possible d’après le sélectionneur des U23 du Sénégal, Joseph Koto, qui a suivi la rencontre. « Le Jaraaf est capable d’aller gagner en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Teungueth FC, représentant du Sénégal en Ligue des champions africaine, avait été tenu en échec (0-0) la veille sur la même pelouse par le Raja de Casablanca. Le match retour est prévu dans deux semaines et l’équipe rufisquoise devra aussi se surpasser pour se qualifier aux phases de poules de cette compétition.

Aucun club sénégalais n’a plus réalisé cette performance depuis la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, dans les années 2000.

Élection: la FIF saisit le TAS pour « la levée de la mesure de suspension » de la FIFA

La Fédération ivoirienne de football (FIF) a annoncé mercredi avoir saisi le Tribunal arbitral du Sport (TAS) en vue de « la levée de la mesure de suspension » imposée par la FIFA suite à un blocage du processus électoral du président de l’instance fédérale ivoirienne.

L’information a été donnée officiellement, mercredi, par le directeur du Comité exécutif de la FIF Sam Etiassé et Me Raux Athanase, membre de la Commission des Affaires juridiques à la FIF et président de la Commission discipline, face aux journalistes, au siège de la faîtière.  

« A la suite d’un Comité exécutif, il a été décidé qu’on saisisse le Tribunal arbitral du sport (TAS) », a indiqué le directeur exécutif de la FIF, mentionnant que « la saisine est relative à la main levée du blocage du processus électoral » lié à l’élection du président de la FIF.  

« Nous avons saisi le TAS par l’intermédiaire de Me Raux, nos avocats de Paris qui à leur niveau, ont saisi le Tribunal arbitral du sport », a-t-il dit, assurant que « ce qui est certain, le document est arrivé au TAS ».  

L’objectif de la FIF est « qu’on lève la mesure de suspension pour nous permettre de continuer le processus électoral qui était en cours », a affirmé Me Raux, qui a toutefois précisé que la suspension du championnat n’est pas liée à la mesure de la FIFA.  

Le championnat ivoirien de football est suspendu par « une volonté délibérée de la fédération et une partie des membres actifs qui voulaient que ce soit la nouvelle équipe dirigeante, qui elle, conduise la saison 2020-2021 » après l’élection du nouveau président, a souligné Me Raux.  

Cependant, « nous sommes rendus compte que la FIFA est sourde à nos relances et est insensible à la souffrance qu’endurent les acteurs du football ivoirien », a-t-il martelé, relevant que la fédération est en train de s’organiser pour reprendre les différents championnats.

La Fédération ivoirienne de football envisage de reprendre le championnat si possible en janvier 2021. Dans ce cadre, elle rencontre ce mercredi soir, 23 décembre 2020, la tutelle pour évoquer de cette question, selon Me Raux.  

« Dans l’intervalle, nous ne pouvons pas accepter que le processus soit bloqué, c’est pourquoi nous avons pris sur nous la responsabilité de saisir le TAS pour pouvoir lever cette mesure de suspension du processus électoral », a-t-il poursuivi. 

La FIF craint que la FIFA décide de la mettre sous comité de normalisation. M. Sam Etiassé qui a indiqué avoir entendu des rumeurs à ce sujet, a fait observer que cela est possible en cas de malgouvernance, or après des audits de ses comptes, la FIF n’a aucun problème de gouvernance. 

« Pourquoi cet acharnement », s’est-il interrogé, révélant que la FIFA doit d’ailleurs à la FIF quelque 2 millions de dollars soit près de 1 milliard de Fcfa dont 500 000 dollars pour l’an 2019 et 1,5 million de dollars dont 500 000 dollars au titre de la Covid-19 pour 2020, a-t-il fait remarquer.

Pour un retour à la normalité au sein de la FIF, le directeur exécutif de l’organisation appelle les 76 membres actifs et les cinq groupements d’intérêt à « se mettre ensemble » pour éviter des camouflets.

Le processus d’élection du président de la FIF a connu des blocages. Au regard de ce fait, la FIFA a suspendu le processus en vue de mener une enquête et lever les points d’achoppement. Parmi les candidats, figurent Didier Drogba et le vice-président de la FIF, Sory Diabaté. 

Sénégal : Teungueth FC neutralisé par le Raja, Jaraaf entre en lice

Teungueth FC, représentant du Sénégal en Ligue des champions africaine de football, a été tenu en échec (0-0) mardi à Thiès par le Raja de Casablanca.Si la montagne était un peu haute, l’équipe marocaine était pourtant prenable hier après-midi à Thiès, à 70 km de Dakar. Mais les poulains du coach Youssouf Dabo n’ont pas su trouver la faille durant les quatre-vingt-dix minutes, se compliquant ainsi la tâche avant la manche retour prévue dans deux semaines.

Ce match décisif devra permettre au vainqueur d’accéder aux phases de poules de la Ligue des champions africaine. Aucun club sénégalais n’a plus réalisé cette performance depuis la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, dans les années 2000.

Au premier tour de ces éliminatoires, Teungueth FC avait pu obtenir les ressources nécessaires, malgré l’arrêt du championnat sénégalais depuis dix mois à cause de la Covid-19, pour sortir Gambien Armed Forces (1-1; 2-0).

Ce mercredi après-midi par ailleurs, le Jaraaf de Dakar reçoit les Ivoiriens du FC San Pedro, en match aller des éliminatoires de la Coupe des confédérations africaine, l’équivalent de la Ligue Europa. Sur la même pelouse du stade Lat Dior de Thiès, l’équipe du coach Malick Daff veut faire plus que son homologue sénégalais engagé en Ligue des champions.

« Nous savons qu’il y aura deux manches à jouer et la première c’est ce mercredi et nous allons tout faire pour gagner », a déclaré le technicien à l’APS.

« Nous avons beaucoup de respect pour notre adversaire, mais cela ne veut pas dire que nous n’avons aucune ambition, au contraire », a ajouté Malick Daff qui s’attend à une rencontre de très haut niveau.

Contrairement au Jaraaf, le FC San Pedro est d’après l’entraineur sénégalais une équipe habituée à jouer en Afrique. De ce fait, il appelle ses poulains à soigner leur entrée en matière et éviter certaines erreurs commises contre les Nigérians de Kano Pillars, qu’ils avaient tout de même éliminés (3-1 et 0-0) au premier tour.

« Nous savons que nous avons les moyens de faire mal à tous les adversaires possibles mais il faut en même temps faire preuve d’humilité », a souligné M. Daff, par ailleurs coach de la sélection U17 du Sénégal.

Lorient – Rennes : Rennes vise un troisième succès consécutif

Le Stade Rennais a enchainé, face à l’Olympique de Marseille, une deuxième victoire consécutive et revient dans les places européennes. Après avoir tiré la sonnette d’alarme au début du mois de décembre, à la suite d’une défaite face à Lens (0-2), Julien Stéphan a retrouvé de bonnes choses dans son équipe, de quoi lui permettre de retrouver le sourire.Fini la déception de la Ligue des Champions, le Stade Rennais relance sa Ligue 1. Après avoir raté la qualification pour la Ligue Europa en perdant face à Krasnodar en Russie, et enchainer une série de matchs sans la moindre victoire (8 matchs toutes compétitions confondues sans victoire), les Bretons ont retrouvé de leur superbe depuis quelques jours. En effet, après s’être imposé face à Nice dimanche, dans une rencontre quelque peu ennuyante et serrée (1-0), Rennes a renversé l’Olympique de Marseille ce mercredi (2-1). 

Bien aidés par le carton rouge de Pape Gueye, auparavant buteur, à la demi-heure de jeu, les Rouge-et-Noir ont profité de leur supériorité numérique afin de mettre le pied sur le ballon. Si l’OM paraissait supérieur à son adversaire, le club de la cité phocéenne a été handicapé par le rouge de Clément Turpin et Rennes ne s’est pas fait prier. En deuxième mi-temps, les Bretons ont fini par trouver la faille, par deux fois, afin de remporter une victoire importante dans la course à l’Europe. Désormais 6ème de Ligue 1, à seulement 2 points de l’OM (4ème), Rennes peut espérer se battre pour la Ligue des Champions ou la Ligue Europa cette saison. Dans une Ligue 1 très serrée et indécise, le SRFC a pu recoller très vite à la tête du championnat, pour le plus grand bonheur d’Alfred Gomis, le portier titulaire.

S’il n’était pas dans les cages face à l’OM, le portier sénégalais de 27 ans réalise une bonne saison sur le plan individuel. Arrivé cet été pour remplacer son compatriote Edouard Mendy, transféré à Chelsea, l’ancien dijonnais n’a toutefois pas encore réalisé le moindre clean-sheet, que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue des Champions. Il devrait réintégrer le XI de départ ce dimanche à 17h00 pour le court déplacement à Lorient. Cette rencontre, face au 18ème de Ligue 1, est une parfaite occasion d’enchainer un troisième succès consécutif en Ligue 1, une chose qui n’est plus arrivée depuis le début du mois de septembre et l’enchainement : Montpellier, Nîmes et Monaco. D’ailleurs, les bookmakers de la Ligue 1 voient clairement les Rennais s’imposer au Stade du Moustoir puisque la cote d’une victoire rennaise est de 1,87 malgré le match à l’extérieur, contre 3,50 pour la victoire de Lorient.

Les Merlus sont clairement en manque de confiance ces derniers temps et ont des problèmes offensifs à régler. Rennes a donc l’occasion de se rassurer défensivement, en permettant à Alfred Gomis de décrocher son premier clean sheet, mais aussi de se mettre en confiance et de faire le plein de points avant la courte trêve hivernale. Car dès janvier, tout va s’accélérer et les places européennes vont être très disputées.

Présidence CAF: présentation à Abidjan de la candidature de l’Ivoirien Jacques Anouma

L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), a présenté lundi à Abidjan sa candidature à l’ensemble de la presse conduite par le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) Jean Claude Coulibaly en présence de membres du gouvernement.

« Je suis candidat pour restaurer notre maison commune et pour une gestion moderne, responsable et transparente de la CAF », a déclaré M. Jacques Anouma, devant un parterre de personnalités, insistant sur ces trois principes qui guideront ses actions.

M. Anouma a assuré avoir « une vision claire, un projet de développement innovant qui s’intitule: Servir le football africain ». Une fois retenu, après la publication des candidatures, le 12 janvier 2021, il envisage d’en dévoiler le contenu.

Avec une équipe expérimentée, l’ancien président de la FIF promet rendre à la Confédération africaine de football (CAF) son prestige pour donner du lustre au football africain et un rayonnement à l’organisation.

S’il est retenu, le 12 janvier 2021 à l’issue de la publication des candidats, M. Jacques Anouma, devra convaincre les 54 présidents d’organisations africaines de football pour montrer que son projet est « le plus ambitieux, le plus réaliste et le plus viable ». 

Informé de sa candidature, le président ivoirien Alassane Ouattara,  dira-t-il, a « pris les choses en mains. Il en a fait une priorité et le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, en fait une cause nationale ».

« La candidature, aujourd’hui, de notre compatriote Jacques Anouma est portée par Le gouvernement sous l’égide du président de la République qui en a fait une affaire personnelle », a dit le ministre ivoirien des Sports, Paulin Claude Danho.

Cette candidature bénéficie par ailleurs du soutien de toutes les forces vives du pays. Elle a le soutien, entre autres, des hommes et femmes des médias, des mouvements et organisations du monde sportif.  

M. Anouma retient que l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers cette mobilisation, « souhaite voir un Ivoirien à la tête de la CAF, le 12 mars 2021 ». Le ministre des Sports a procédé, il y a quelques jours, à l’installation d’un Comité des sages, conduit par Laurent Dona Fologo. 

« Toute la Côte d’Ivoire entière marque son soutien, sa proximité et sa détermination à faire en sorte qu’il puisse relever le défi », a affirmé M. Danho, avant de lâcher à son endroit « la Côte d’Ivoire sait qu’elle a en vous un fils déterminé, un homme engagé et intègre ».

« Vous bénéficiez de tout notre soutien (…) et avec le soutien de toute l’Afrique sportive, vous serez le prochain président de la Confédération africaine de football (CAF) », a poursuivi le ministre ivoirien des Sports, Paulin Danho.

Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Ally Coulibaly, a fait savoir qu’il s’agit d’une cause nationale qui requiert la contribution de tous, affirmant que « la diplomatie jouera pleinement sa partition » pour que Jacques Anouma soit porté à la tête de la CAF.  

Les cinq meilleurs clubs sénégalais de tous les temps

Le Sénégal est le pays africain le mieux classé au niveau mondial actuellement. Les stars comme Sadio Mané, Idrissa Gana Gueye font la fierté de toute l’Afrique dans les grandes compétitions européeennes. Mais cette bonne côte est loin d’être volée en raison de la qualité du football qui est pratiqué au niveau local.Le championnat sénégalais qui a lieu chaque année depuis l’an 1960 et qui a connu la professionnalisation seulement en 2009, révèle plusieurs jeunes joueurs prometteurs. Nous vous proposons ici les cinq (05) meilleurs clubs de tous les temps au pays de Macky Sall.

1- ASC Diaraf (ASC Jaraaf)

Qualifié actuellement pour le second tour des préliminaires de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF), le club de Dakar a été le club le plus titré du Sénégal. Ayant vu le jour le 20 septembre 1969, le club était anciennement appelé « Foyer France Sénégal ». Des grands noms du football sénégalais sont passés par cette formation notamment Henri Camara, le feu Papa Bouba Diop, Mama Biram Diouf. Des joueurs dont les performances ont influencé beaucoup d’amateurs de paris sportif. L’ASC Jaraaf a remporté une Coupe d’Afrique Occidentale Française (AOF) en 1948, douze titres de champion du Sénégal (1968 ; 1970 ; 1975 ; 1976 ; 1977 ; 1928 ; 1989 ; 1995 ; 2000 ; 2004;2010;2018).  Les Vert,  Blanc et Grenat ont également goûté à 15 reprises à la joie d’être champion de la Coupe nationale.

2-ASC Jeanne d’Arc

L’Association Sportive Culturelle Jeanne d’Arc est également basé dans la capitale, Dakar. Fondé en 1923, ASC Jeanne d’Arc compte dix trophées de champion du Sénégal dans sa vitrine avec six Coupe du Sénégal. C’est une équipe qui a vu évoluer des joueurs comme Aliou Diallo, Adolphe, Pascal et Roger, Dame N’doye, Joseph Koto, Narcisse Yaméogo… Le deuxième grand club du Sénégal au regard du palmarès a été finaliste malheureux de la Coupe CAF en 1998 mais a été à deux reprises, vainqueur de la Coupe d’Afrique Occidentale Française. Ce club a été la vitrine du football sénégalais dans les années 1990. En 2017, ASC Jeanne d’Arc a connu une relégation en troisième division. Ce faux pas sur le plan sportif a vite été corrigé et le club a fait son retour au plus haut niveau.

3- AS Douanes 

L’Association Sportive des Douanes est aussi un club qui a son siège à Dakar. Fondé en 1980, l’AS Douanes est le troisième grand club du Sénégal. Vainqueur à six reprises du championnat et à six reprises de la coupe du Sénégal, l’AS Douanes compte également dans sa vitrine une Coupe de la Ligue. Vito Badiane (milieu de terrain sénégalais), Papiss Cissé et Ngor Sarr sont tous des joueurs passés par le club.

4- US Gorée

L’Union Sportive de Gorée est un club de football basé à Gorée. Fondé en 1933, l’US Gorée est dirigé par Augustin Senghor, l’actuel président de la Fédération Sénégalaise de Football. Les Insulaires (surnom du club) comptent quatre titres de champion du Sénégal dont le dernier remonte à la saison 2015-2016. Les Bleu et Blanc ont connu une relégation en 2016-2017. Au titre de leur palmarès, l’US Gorée compte aussi quatre titre de Coupe du Sénégal. Riche de quatre participations en Ligue des Champions de la CAF et d’une participation en Coupe de la Confédération Africaine de Football, l’US Gorée est le quatrième club de tous les temps au Sénégal.

5- ASC Suneor

L’Association Sportive et Culturelle Suneor, Sonacos de Diourbel  est un club sénégalais basé à Diourbel. Créé en 1950, ce club a déjà glané 4 titres de champions du Sénégal et une Coupe du Sénégal en 2001.

Génération Foot, la génération montante du foot sénégalais ?

D’autres clubs aussi comme l’ASC Port Autonome (3 championnats, 1 coupe), ASEC Ndiambour (3 championnats, 1 coupe),  l’ASFA Dakar (3 championnats), Génération Foot (2 championnats, 2 coupes nationales), l’Olympique Thiès (2 championnats), complètent pour former le top 10. Génération Foot fondé en 2000, est actuellement le club sénégalais le plus en vue de ces cinq dernières années. La preuve est que ces deux titres de championnat remportés sont intervenus en 2017 et en 2019. Antenne du FC Metz au Sénégal, c’est un club qui a formé plusieurs talentueux joueurs comme Sadio Mané, Ismaïla Sarr, Papiss Cissé, Diafra Sakho, Habib Diallo etc.

Le Sénégal au chevet d’une athlète de 42 ans, alitée depuis 2012

La maladie de la championne d’athlétisme Kène Ndoye a trouvé un écho positif auprès des autorités sénégalaises, qui ont débloqué dix millions FCFA pour les soins.Après l’hommage national rendu vendredi dernier au défunt footballeur Papa Bouba Diop, la toile sénégalaise a pris fait et cause pour l’ex-internationale Kène Ndoye. Championne d’Afrique du saut en longueur et du triple saut entre 2000 et 2004, sa maladie a été rendue publique par un internaute sur Facebook, dénonçant le laxisme de l’Etat sur des situations pareilles que vivent d’anciens sportifs qui ont honoré le drapeau national.

« Elle vit dans un dénouement total, laissée à elle-même et ne pouvant compter que sur sa mère qui la couche et la soulève. Sa situation actuelle est une honte pour le Sénégal. (…) Qu’on n’attende pas qu’elle meurt pour lui rendre hommage : aidons la à retrouver sa santé, à défaut de lui payer ses primes de 2006 pour au moins soulager sa mère », s’était indigné Modou Guèye Seck sur sa page.

Son message est devenu viral dans les réseaux sociaux et n’a pas tardé à faire réagir les autorités. Selon plusieurs médias dont le quotidien national Le Soleil, le ministère des Sports a débloqué la somme de 10 millions pour appuyer l’ancienne championne.

Le journal informe même que le président de la fédération de la discipline, accompagné d’une délégation, s’est rendu hier lundi au domicile de Kène Ndoye pour lui remettre l’enveloppe octroyée par l’Etat.

« Depuis que je suis malade, je n’ai eu aucune assistance ni du ministère des Sports encore moins de la fédération », a précisé au passage à ses visiteurs celle qui est 13 fois médaillée d’Afrique, une fois au Mondial et à deux reprises aux Jeux islamiques.

Dehoulé Omer désigné président par intérim de la Fédération ivoirienne de football

Dehoulé Omer Kouamé, le vice-président le plus âgé de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) a été désigné lundi président par intérim de cette institution jusqu’à la prochaine assemblée générale en vertu de l’alinéa 2 de l’article 43 des statuts, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Cet intérim de M. Dehoulé intervient après le décès du président en exercice, Augustin Sidy Diallo survenu le 21 novembre dernier.  « Le Comité exécutif a fait le constat de la vacance de la présidence de la FIF suite au décès du président en exercice Augustin Sidy Diallo. En application des dispositions de l’alinéa 2 de l’article 43 des statuts de la FIF, l’intérim de la présidence est assurée par M. Dehoulé Omer, le vice-président le plus âgé jusqu’à la prochaine assemblée générale », rapporte un communiqué sanctionnant une réunion du Comité exécutif de la FIF.

 Selon ce communiqué, M. Dehoulé qui est désormais le président par intérim de la FIF, continuera également d’assurer ses fonctions en tant que président de la ligue de football amateur. 

Par ailleurs, souligne le texte, le nouveau président intérimaire a nommé M. Bilé Dieméléou en qualité de 3è vice président de la Fédération en charge de la promotion et du marketing et a désigné M. Yeboua Cevérin, président du Conseil d’administration de l’association sportive de Tanda ( AS-Tanda) comme membre du Comité exécutif en application des dispositions de l’alinéa 3 de l’article 43 des statuts de la FIF. 

L’ex-président de la FIF, Augustin Sidy Diallo est décédé le 21 novembre dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans.

Sénégal : Papa Bouba Diop reçoit les honneurs de la République

Le défunt footballeur sénégalais, décédé dimanche à l’âge de 42 ans, a reçu vendredi une cérémonie d’hommage peu après l’arrivée de sa dépouille à Dakar.Des visages tristes ont accueilli cet après-midi le corps de l’ancien milieu de terrain des Lions. Une cérémonie officielle d’hommage était organisée sur le tarmac de l’Aéroport international Blaise de Diagne (AIBD) de Diass, à l’est de Dakar. 

Elle était présidée par le chef de l’Etat Macky Sall, en présence d’anciens internationaux dont certains coéquipiers de la mémorable génération 2002, vêtus du maillot national floqué de son numéro 19 fétiche. 

Sous le regard de sa veuve et ses deux enfants, l’unique buteur du match Sénégal-France de 2002 a été décoré au titre de Grand officier dans l’Ordre national du Lion par le président Sall. Cette distinction, à titre posthume, est la plus haute jamais décernée à un sportif sénégalais.

Décédé des suites d’une longue maladie, Papa Bouba Diop va également porter le nom du musée qui sera érigé dans l’enceinte du Stade Sénégal, selon Macky Sall. Le futur édifice footballistique est en construction à Diamniadio, situé dans le département de Rufisque, la ville de naissance du défunt où il sera inhumé demain samedi.

D’ores et déjà, parents, proches et voisins se préparent pour lui donner l’hommage qu’il mérite, à la suite du gouvernement. Drapelets et écharpes aux couleurs nationales sont accrochés sur les poteaux électriques de son quartier natal des HLM. A d’autres endroits les portraits et autres effigies de l’ancien international sont visibles, constate l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique).

Outre le Sénégal, le monde du football a rendu hommage à Papa Bouba Diop. Les témoignages ont été unanimes sur les qualités humaines et sportives du défunt qui a eu à évoluer en Suisse (Vevey, Neuchâtel et Grasshopers), en France (RC Lens), en Angleterre (Fulham, Portsmouth, West Ham et Birmingham) et Grèce (AEK Athènes).

L’ancien président de Lens, Gervais Martel, qui a accompagné la dépouille jusqu’à Dakar, a dépeint son ancien protégé comme un « monument ».

Le monde entier rend hommage à Papa Bouba Diop

Les hommages continuent de pleuvoir après le décès, dimanche, à 42 ans de l’ancien international sénégalais Papa Bouba Diop.A l’annonce de son rappel à Dieu, beaucoup de personnes se sont remémorées cette phase du match inaugural de la Coupe du monde 2002 qui le rendra célèbre à jamais. Sur une déboulée du gauche, El hadji Diouf, le meilleur joueur des Lions de l’époque, élimine Franck Leboeuf avant de délivrer une passe décisive, au milieu de la défense française, à son coéquipier de Lens.

Le colosse bute une première fois sur le gardien Barthez avant de parfaire une seconde fois son tir alors qu’il était à terre. C’était à la trentième minute. Dakar et plusieurs villes africaines exultent de joie pendant que le buteur sénégalais, entouré de ses coéquipiers, les visages sereins, s’en va célébrer au poteau de corner où il étale son maillot.

Ce but contre la France « marquera à jamais l’histoire du football sénégalais, africain et mondial aussi ! Il est rentré dans toutes les têtes », a déclaré sur RFI El hadji Diouf, « très touché » par le décès de son « frère » Papa Bouba Diop.

« Je me souviens de l’entraînement à la veille du match contre l’équipe de France. On se disait que le but pouvait venir de lui. Il était adroit dans la surface. Il était très fort », a témoigné le double Ballon d’or sénégalais, aujourd’hui membre du staff technique de l’équipe nationale entraînée par le capitaine de la génération 2002, Aliou Cissé.

Auteur de 63 matchs et 11 buts en sélection, l’ancien joueur de Fulham était selon Diouf « un joueur hors norme, une personne qui partageait, quelqu’un qui avait à cœur de travailler pour son Sénégal natal et son Afrique natale. C’était facile de jouer avec lui, parce qu’il était généreux dans l’effort comme dans la vie de tous les jours ».

« Solide comme un Baobab »

A l’image de Diouf, plusieurs autres anciens Lions ont rendu hommage, dans les réseaux sociaux, à leur coéquipier terrassé par la maladie de Charcot. « Ta mission a été accomplie avec Bravoure, Humilité et Discrétion. Je suis triste et sans parole, je ne verserai pas des larmes, car tu mérites plutôt nos applaudissements », note Salif Diao, qualifiant Bouba Diop d’« emblème de notre Nation ».

Peiné également par la disparition de son « frère », Khalilou Fadiga parle de son « courage » et de sa « force » qui leur rendaient « heureux ».

Au-delà de la « tristesse » de l’annonce de son décès, écrit son cadet de la sélection Demba Bâ, Papa Bouba fut « un modèle pour les jeunes sénégalais de ma génération ».

Il était « un géant » qui a « soulevé nos cœurs en 2002 », mentionne Habib Bèye, son coéquipier de 2002 devenu consultant à Canalplus.

L’ancien international malien, Frederick Oumar Kanouté, n’est pas en reste dans les hommages, se disant « peiné par le décès de son frère, la légende du football sénégalais Papa Bouba Diop ».

Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, note que c’est « grâce à lui et sa Génération 2002 (que) le monde entier a découvert le Sénégal, terre de Téranga (hospitalité en wolof) et de football ».

Des personnalités de divers domaines ont dit également leur peine, à l’instar du réputé économiste sénégalais Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, Rufisquois comme le défunt milieu de terrain : « Tu t’es révélé au monde un vendredi 31 mai 2002. Tu as porté ton pays par ton talent et ton efficacité. Tu as fait connaître le Sénégal dans les coins les plus reculés de la planète. Tu as fais honneur à ta patrie. Ta vie aura été utile Pape Bouba Diop ».

Ainsi pour toute son œuvre, Diomansy Kamara note que son aîné de la sélection « mérite un hommage national ». Le chef de l’Etat Macky Sall n’a encore rien dit à ce sujet mais souligne que « le décès de Pape Bouba Diop est une grande perte pour le Sénégal ». Il rend du coup hommage « à un bon footballeur, respecté de tous pour sa courtoisie et son talent, nous rappelant fièrement l’épopée des Lions en 2002 ».

Caf : Ahmad Ahmad, une descente aux enfers express

Trois ans seulement après sa surprenante victoire devant le dinosaure Issa Hayatou, le Malgache tombe de son piédestal. Récit d’une chute pour le moins prévisible.Le patron du foot africain était sur le fil du rasoir. Le coup de grâce est porté dans la matinée du 23 novembre par la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la Fédération internationale de football amateur (Fifa). 

La justice interne de l’instance faîtière du foot mondial interdit au président de la Confédération africaine de football (Caf) d’exercer, durant cinq ans, toute activité relative à ce sport. Une peine assortie d’une amende de 200.000 francs suisses, soit 121 milliards F CFA.

Ahmad Ahmad (60 ans) est jugé coupable d’avoir enfreint les articles 15 (devoir de loyauté), 20 (acceptation et distribution de cadeaux et autres avantages) et 25 (abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la Fifa ainsi que de l’article 28 (détournement de fonds) de sa version 2018.

 « Il n’y a pas une grosse surprise. C’était dans les tuyaux. D’autant plus que les présidents des fédérations sénégalaise et mauritanienne de foot, proches  d’Ahmad, ont annoncé leur candidature à la présidence de la Caf », commente Salif Diallo de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique).

L’équipe de communication de l’ancien homme politique malgache soutient que la sentence « n’a pas été rendue de façon juste et impartiale ». C’est la raison pour laquelle, les conseils d’Ahmad ont introduit, dans la foulée, un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas).

Mais pour M. Diallo, journaliste sportif, « il n’y a pas de fumée sans feu ». En tout cas, la déchéance de ce dirigeant, qui promettait il y a peu « de changer (le) mode de gouvernance » de la Caf, est éclair.

Dans son enquête, la Commission d’éthique de la Fifa a notamment affirmé qu’Ahmad a organisé un pèlerinage à la Mecque (Oumra) aux frais de la Caf. Ce voyage, ayant eu lieu durant le Ramadan 2018, aurait nécessité un peu plus de 100 mille dollars (54 milliards F CFA) d’après la presse sportive. La délégation était composée du Malgache, de deux membres de son cabinet et de quinze présidents de fédérations africaines. « Est-ce qu’on doit utiliser l’argent public à des fins privées ? », s’interroge Salif Diallo.

Bien sûr que non ! Mais dans la sphère footballistique, la rumeur d’un complot ourdi par Gianni Infantino, le patron de la Fifa, se répand à la vitesse d’un ballon. « Les juges sont partis des faits. Jusqu’à la preuve du contraire, la Commission d’éthique de la Fifa est indépendante. C’est elle qui avait sanctionné Michel Platini et Sepp Blatter », rappelle ce membre de l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal (ANPS).

A l’ère du foot business, les confédérations gèrent des budgets mirobolants grâce notamment à la cession des droits TV pour les compétitions internationales que s’arrachent surtout les chaînes spécialisées. « Dans un passé récent, ceux qui s’occupaient du sport au Sénégal avaient du temps. Car ils ne travaillaient pas. Maintenant, il y a des milliards en jeu. Et cela attire forcément d’autres profils », explique Salif Diallo.

En effet, l’âpreté de la concurrence dans les élections au niveau des instances nationales et internationales est un indicateur de l’attractivité exponentielle de ces postes. « Il y a de plus en plus d’argent. Si l’on ne met pas en place des mécanismes qui permettent de bien gérer ces fonds, il y aura toujours des suspicions », prévient M. Diallo. 

Ahmad Ahmad a été élu président de la Caf lors de l’Assemblée générale tenue le 16 mars 2017 à Addis Abeba (Ethiopie). A la surprise générale, le président de la Fédération Malgache de Football (FMF) avait récolté 34 voix contre 20 pour Issa Hayatou. « A un mois du vote, j’ai discuté avec Hayatou en marge de la Can U20  à Lusaka (Zambie). Il n’était pas inquiet pour sa réélection. Pour lui, il allait gagner largement. La victoire d’Ahmad a été une vraie surprise », se souvient ce journaliste chevronnée. 

Sauf un rebondissement dans cette affaire, une nouvelle page s’ouvre pour le foot continental. M. Ahmad aura quand même mis en œuvre de profondes réformes à la Caf : « Tout n’a pas été négatif sous son magistère », note le journaliste de l’APS.

Caf : les signes avant-coureurs de l’effondrement d’Ahmad

La suspension du président de la Confédération africaine de football (Caf), avant même le terme de son mandat, est la résultante des nombreuses casseroles qu’il trainait.S’il ne semblait craindre rien au départ, Ahmad Ahmad a été rattrapé par les accusations de corruption et de détournement de fonds. Au plan interne et externe, les lanceurs d’alerte ne se cachaient plus en continuant de dénoncer le mode de gouvernance du Malgache. Parmi plusieurs autres observateurs, ils voyaient venir depuis octobre la sentence de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa. Prononcée le 23 novembre dernier, elle sonne comme un coup de grâce pour le tombeur du tout-puissant Hayatou.

Beaucoup de dirigeants voyaient en Ahmad l’homme du renouveau qui pouvait redresser l’instance africaine. Le Malgache pouvait se targuer de quelques réformes majeures dans l’organisation des compétitions comme le passage de la Coupe d’Afrique des nations à 24 équipes depuis 2019 et la création d’une Ligue africaine féminine. A son actif aussi, un bilan financier honorable et une bonne gestion des conséquences de la Covid-19.

Mais derrière ce tableau, se cachent des zones d’ombre. Car les quatre ans passés par l’ancien Secrétaire d’Etat aux Sports malgache à la tête de la Caf n’ont pas été un long fleuve tranquille. Sa gestion a souvent été pointée du doigt par certains dirigeants à l’instar de Manuel Nascimento Lopes, le président de la Fédération bissau-guinéenne. « Je n’ai rien contre la personne d’Ahmad mais c’est sa gestion de la Caf qui me pose problème. Il monopolise les choses. Les gens le savent mais ils n’osent pas à en parler. Même quand il commet des erreurs, ces derniers l’applaudissent », s’insurgeait-il.

Quand Pape Diouf alertait…

Avant lui, le défunt président sénégalais de l’Olympique de Marseille (France), Pape Diouf, s’était carrément démarqué d’Ahmad. Dans une tribune publiée au journal Le Monde le 17 janvier 2020, il avait plaidé pour « l’arrivée d’un homme fort à la tête de la Confédération africaine de football ». Il avait qualifié la décision de la Caf de retirer la Can 2019 au Cameroun au profit de l’Égypte de « fumisterie ».

En coulisses, l’organisation procède au licenciement spectaculaire de son Secrétaire Général, Amr Fahmy à deux mois de la Can 2019 au pays des Pharaons. Ce dernier avait adressé une lettre à la Fifa dans laquelle il accuse le patron du football africain « de harcèlement sexuel » et de « corruption ».

En juillet 2019, la BBC en remet une couche, mettant en cause l’ancien homme politique malgache dans une autre affaire financière. Le média britannique révèle que, contrairement à sa promesse faite à son arrivée en 2017 de ne pas percevoir de salaire, le président déchu de la Caf avait bel et bien touché 40.000 dollars mensuels. Ce qui correspond à 480.000 dollars par an sans compter la prime annuelle de 80.000 dollars.

Après deux ans de mandat, Ahmad sollicite la Fifa pour un « audit » de la Caf. Une décision qui crée des remous au sein même du Comité exécutif qui y voit une mise sous tutelle de l’institution mondiale, dont il est pourtant un des vice-présidents.

« Ahmad Ahmad, on a vu ses limites, ses incompétences. Après deux ans de mandat, voilà que, par son incompétence, son ignorance des textes, il amène aujourd’hui la Fifa à mettre son nez dans les affaires de la Caf qui devient néocolonisée », déplorait encore Pape Diouf, décédé en mars dernier de la Covid-19.

Le lâchage de la Fifa

Gianni Infantino, très impliqué dans l’élection d’Ahmad, avait prévenu la Caf dans une lettre au ton assez menaçant en juillet 2019. « Compte tenu des circonstances actuelles, l’administration de la Fifa a déjà recommandé qu’un audit central soit effectué sur tous les fonds avancés de la Fifa alloués à la Caf afin de s’assurer que les fonds ont été, et sont, utilisés correctement et qu’il n’y a pas de preuve de malversation ou de mauvaise gestion ».

Six mois plus tard, la déléguée générale pour l’Afrique, Fatma Samoura Ndiaye qui avait pris ses quartiers au Caire (Égypte) pour s’imprégner des dossiers, est priée de retourner à Zurich (Suisse) suite à une décision du Comité exécutif de la Caf de ne pas prolonger l’expérience. Une décision qui ne serait pas du goût d’Infantino, accusé dès lors par des proches d’Ahmad d’avoir torpillé la candidature de celui qu’il a grandement soutenu pour déboulonner l’inamovible Hayatou.

Après s’être tiré d’affaire dans son audition en France en juin 2019, qualifiant de « fausses, malveillantes et diffamatoires » les accusations de « corruption » et « d’abus de confiance » dont il fait l’objet, le président de la Caf n’a pas échappé aux griefs de la Fifa. Cette instance l’accuse d’avoir « enfreint le Code d’éthique » la veille de l’officialisation de sa candidature le 29 octobre.

Ironie du sort, c’est le patron du football africain qui a fait appel à la toute puissante Fifa pour se donner bonne conscience. Certainement, Ahmad n’imaginait pas sa défenestration quelques mois plus tard par l’un de ses organes.

Un feuilleton dont la prolongation se jouera au Tribunal arbitral du sport (Tas). Tout compte fait, cette affaire plonge l’instance africaine dans un tourbillon.

Caf : une mauvaise gouvernance systémique ?

Bien avant la suspension du président Ahmad Ahmad pour notamment détournements de fonds, les accusations de corruption ont longtemps miné la gestion de la Confédération africaine de football (Caf).La bonne gouvernance, un voeu pieux au sein de l’instance faîtière du foot continental ? En tout cas, certaines pratiques ont la vie dure à la Caf. Pourtant, Ahmad Ahmad avait comme challenge de « lutter efficacement contre la corruption » dans le football africain avant que celle-ci ne précipite sa destitution. En juillet 2018, à l’île Maurice, le Malgache déclarait que ce phénomène existe « partout dans le monde et tout le monde essaie de (le) combattre ».

Avant lui, Issa Hayatou qui a dirigé pendant 27 ans l’institution a maintes fois été accusé d’avoir reçu des pots-de-vin en échange d’avantages. Mais la preuve n’avait jamais été établie selon certains observateurs interrogés par APA. Ce n’était que des « allégations », estime Babacar Khalifa Ndiaye, un des doyens du journalisme sportif sénégalais. Durant sa longue carrière, il n’a « pas souvenance de corruption avérée » contre l’ex-dirigeant camerounais.

En revanche, on qualifie souvent Hayatou de personnage « secret et tortueux », s’entourant « d’affidés » qui lui ont assuré des réélections à la pelle. Il était aussi considéré comme un « protégé » de Joseph Sepp Blatter, l’ancien homme fort du foot mondial emporté par la Fifagate en 2015. En ce sens, il fut tout le contraire d’Ahmad que beaucoup considéraient comme très proche de l’actuel président de la Fifa, Gianni Infantino, avant que leurs relations ne deviennent « tendues » ces derniers mois.

« Au nom de la Caf »

En 2010, suite à des révélations de la BBC, Issa Hayatou a reconnu avoir reçu la somme de « 25.000 francs suisses »… mais « au nom de la Caf ». Ce versement avait été effectué par International Sports and Leisure (ISL), une société de marketing qui avait obtenu l’exclusivité des droits pendant plusieurs Coupes du monde, avant sa liquidation en 2001.

« Je ne vois pas en quoi nous sommes concernés par ce que la BBC raconte. C’est quelque chose qui date de 16 ans. Pourquoi la BBC n’avait pas révélé ça depuis 16 ans si elle avait la preuve que c’était de la corruption ? Je n’ai rien à craindre. J’ai le soutien de Joseph Blatter », déclarait-il dans les médias français.

Épargné par la vague d’arrestations dans l’immense affaire de corruption révélée au sein de la Fifa en 2015, l’ancien patron de la Caf avait été rattrapé par la justice égyptienne deux ans plus tard après des accusations d’abus de pouvoir. Issa Hayatou avait été suspecté d’avoir attribué des droits de retransmission de plusieurs compétitions à la société Lagardère Sports. Au final, les deux parties avaient nié l’ouverture d’une quelconque procédure.

Dans l’attribution du Mondial 2022 au Qatar, il a aussi été accusé de corruption après que la Caf a reçu 1,8 million de dollars en janvier 2010. Il expliquait que les Qataris leur avaient donnés ce montant « pour exposer leur projet (de candidature) lors du Congrès » afin de désigner les pays organisateurs des Coupes du monde 2018 et 2022.

Début de la fin

A l’inverse, le Malgache Ahmad n’a pas connu le même sort face aux accusations et soupçons. En avril 2019, le défunt Secrétaire Général de la Caf, l’Égyptien Amr Fahmy, envoie une lettre à la Fifa dans laquelle il accuse son supérieur de corruption et de harcèlement sexuel à l’encontre de plusieurs salariées. Il sera licencié plus tard. Mais cette dénonciation semble avoir déclenché la procédure de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa, menant une enquête sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf couvrant la période 2017-2019.

Sur cette question, Ahmad, placé brièvement en garde à vue à Paris (France) en juin 2019, avait sollicité la supervision de l’instance continentale par la Fifa. C’est ainsi que la Secrétaire Générale, la Sénégalaise Fatma Samoura, a effectué un séjour de six mois au Caire (Égypte) en tant que « déléguée générale pour l’Afrique ». Mais la mission de la numéro 2 de la Fifa n’a pas été renouvelée à son terme en février dernier. Dès lors, plusieurs soupçons n’ont pu être levés.

Lundi 23 novembre dernier, la chambre de jugement a établi qu’Ahmad a « manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la Caf ». Les griefs portaient notamment sur l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités. En conséquence de quoi, il a été suspendu cinq ans de toute activité liée au football même s’il a déposé mercredi un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas).

Nouvelle ère ?

En outre, la Caf et plusieurs proches d’Ahmad, comme le Sénégalais Augustin Senghor, se préparaient déjà à cette sentence de la Fifa. Candidat à l’élection du président de la Caf du 12 mars 2021 à Rabat (Maroc), le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) affirmait récemment qu’il était prévu « de prendre le maximum de précautions pour les risques ». Ainsi, « des voix se sont élevées pour dire que j’étais l’homme de la situation pour gagner l’élection et redresser la Caf », poursuivait-il devant une équipe de campagne dans laquelle on reconnait déjà le Media Officer de la Caf, le journaliste sénégalais Aliou Goloko.

Dans un passé récent, le maire de Gorée disait à qui veut l’entendre qu’il ne se présenterait jamais contre Ahmad, candidat à sa propre succession, pour trois raisons : « la loyauté, le souci d’une certaine stabilité et la continuité ». Mais aujourd’hui, « le contexte actuel au sein de l’institution » l’a poussé à prendre cette décision, en plus de « différents facteurs ».

Membre du Comité exécutif de la Caf, Augustin Senghor note des avancées dans la gestion du Malgache bien que tout ne fut pas rose :« Je dois, cependant, à la vérité dire que ces dernières années, malgré toutes les clameurs et rumeurs colportées ici et là sur la gestion de la Caf, des avancées notables ont été réalisées dans beaucoup de domaines par les dirigeants en place. Il me plaît ici de saluer et de rendre hommage au président Ahmad et à mes collègues du Comité exécutif sortant ».

Aujourd’hui, l’intérim à la tête de la Caf est assuré par le vice-président congolais Constant Omari. Non moins président de la Fédération congolaise de football (Fecofa), ce dernier a été placé en garde à vue, en avril 2018, à Kinshasa (RD Congo), en compagnie de trois autres dirigeants sportifs pour de « présumés détournements d’un million de dollars destiné à l’organisation de quatre matchs de football ».

Sénégal : décès de l’ancien international Pape Bouba Diop

L’ancien international des Lions du Sénégal, Pape Bouba Diop (42 ans) est décédé ce dimanche en France des suites d’une longue maladie, a appris APA de sources médiatiques.Pape Bouba Diop, était une figure marquante de la glorieuse épopée de l’équipe nationale du Sénégal des années 2000. Une génération dorée, qui avait atteint la finale de la Can 2002 au Mali avant de se hisser la même année en quart de finale de la Coupe du monde en Corée du Sud et au Japon.

L’ancien milieu de terrain de Lens avait notamment inscrit le but de la victoire (1-0) en match d’ouverture à Séoul face à la France de Zinedine Zidane. Il avait ensuite réussi un doublé contre l’Uruguay lors de la dernière rencontre  des phases de poule.

Meilleur buteur sénégalais en coupe du monde

Durant cette campagne asiatique, le colosse sénégalais s’était illustré en marquant trois buts, faisant de lui, le meilleur buteur sénégalais en phase finale de coupe du monde.

Avec les Lions, l’ancien joueur de Fulham et Portsmouth a connu 63 sélections pour 11 buts entre 2001 et 2008. Il a disputé quatre phases finale de CAN entre 2002 et 2008.

Retraité depuis 2013 après un bref passage à Birmingham City, Pape Bouba Diop vivait en France avec sa famille.

Ligue des champions d’Afrique : Al Ahly sacré champion pour la 9ème fois

Mohamed Fayed — Le club égyptien d’Al-Ahly a remporté vendredi au Caire son neuvième titre de champion d’Afrique des clubs en s’imposant (2-1) facs à son rival Zamalek, dans une finale 100 % égyptienne.Al Ahly, club du siècle, a ouvert le score sur corner par le milieu Amr al-Soleya (5e) avant que la star de Zamalek Shikabala ne remette les pendules à l’heure à la 31ème minute du jeu.

Malgré une légère domination de Zamalek, c’est bien une frappe spectaculaire de l’attaquant d’Al Ahly Mohamed Afsha qui finit par donner la victoire aux siens à la 85e. Les minutes restantes n’ont pas été suffisantes pour le Zamalek de revenir au score.

Al Ahly décroche donc son 9ème trophée, une réalisation qui coïncide avec une année exceptionnelle marquée par la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences désastreuses sur le football mondial. Il s’agit également d’une finale disputée en une seule manche conformément au nouveau format de cette prestigieuse coupe continentale.

Le dernier sacre d’Al Ahly remonte à 2013, lorsque le club remporte avait battu le club sud-africain de Orlando Pirates (1-1/2-0).

Début février, Al-Ahly disputera le Mondial des clubs en compagnie notamment du Bayern Munich, vainqueur de la dernière Ligue des champions.

L’ex-président de la FIF, Sidy Diallo inhumé dans l’intimité familiale à Abidjan

Le désormais ex-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) Sidy Diallo a été inhumé, vendredi après-midi, dans l’intimité familiale au cimetière de Williamsville d’Adjamé, au centre d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.C’est après la prière musulmane de vendredi que M. Sidy Diallo a été porté en terre au cimetière de Williamsville en présence des membres de sa famille. A la veille de cette inhumation, le défunt a reçu un hommage public des acteurs du football ivoirien au siège de la FIF à Treichville, dans le sud d’Abidjan.

Testé positif à la maladie à Coronavirus (Covid-19) le 09 novembre 2020, il est décédé le samedi 21 novembre 2020 à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan.

Feu Augustin Sidy Diallo était également un homme d’affaires et Président directeur général (PDG) d’Ivosep, la principale société de pompes funèbres en Côte d’ Ivoire.

Ultime hommage des acteurs du football ivoirien à feu Augustin Sidy avant son inhumation

Les acteurs du football ivoirien ont rendu jeudi un ultime hommage à feu Augustin Sidy Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) lors d’une cérémonie solennelle au siège de cette institution, dans le sud d’Abidjan en présence de plusieurs personnalités et des membres de la famille biologique de l’illustre disparu.

« C’était un homme affable. La disparition de Sidy laisse un grand vide dans nos rangs. Tu resteras gravé dans nos cœurs », a assuré Paulin Danho, le ministre ivoirien des Sports qui a clôturé une série de témoignages sur l’illustre disparu. 

 « Nous sommes réunis ici pour rendre hommage à un être cher, un être exceptionnel. Il avait le football dans le sang. Merci pour le travail colossal à la tête de la FIF », a dit auparavant , dans un autre témoignage, Sory Diabaté, le premier vice-président de la FIF. 

Poursuivant, il a décrit, à son tour, un homme affable et un travailleur acharné.  « Merci pour le travail acharné. Tu n’a pas peur de la concurrence. Presi tu n’es pas méchant, ils ne te connaissent pas », a-t-il  indiqué à l’endroit de feu Sidy Diallo rappelant son riche parcours sportif. 

M. Diabaté dont le témoignage a ému plus d’un dans l’assemblée, à conclu en exhortant les acteurs du football ivoirien au rassemblement.  « Il a sacrifié plus de quatre décennies au football ivoirien. Il a fait don de sa personne pour le sport roi ( football) en Côte d’Ivoire). Il a sacrifié son temps pour le rayonnement de notre football  », a témoigné pour sa part, Adama Nabi au nom des clubs de football de Côte d’Ivoire. 

 « Tu ( Sidy Diallo) as toujours été d’une générosité inégalable. Tu resteras à jamais gravé dans nos mémoires et dans les annales du football », a ajouté M. Nabi.

 Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, récemment atteint de la maladie à Coronavirus (Covid-19), est décédé le samedi dernier à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan. Feu Augustin Sidy Diallo était également un homme d’affaires et Président directeur général de Ivosep, la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire. L’inhumation de l’ex-patron du football ivoirien est prévue vendredi dans la stricte intimité familiale. 

Quel souvenir l’Afrique gardera-t-elle de Maradona?

Pour de nombreux fans de football à travers le monde, la légende du football argentin Diego Maradona, décédé hier mercredi à l’âge de 60 ans, était un « Dieu humain ».Ceci est vrai pour de nombreux fans de Maradona en Afrique, où les hommages affluent pour l’un des plus grands footballeurs, mais également les plus controversés du monde.

Beaucoup d’Africains ont grandi avec le sentiment qu’ils étaient redevables au « meilleur dribbleur », et qu’ils le mettaient sur un piédestal au-dessus des joueurs originaires d’Afrique.

Maradona a remporté presque à lui seul la Coupe du monde de football en 1986, un exploit dont de nombreux amateurs de football en Afrique se souviennent comme étant l’un des moments les plus marquants de l’histoire du football.

Le politicien ougandais, Kizza Besigye, un passionné de football, a décrit Maradona comme la légende incontestable dont l’étoile brillera pour toujours.

Ecrivant en réaction, son compatriote Roger Luswata a ajouté sarcastiquement que le monde n’était pas juste avec Maradona qui est parti, alors que le président Yoweri Museveni est toujours en vie.

Ruvwa Jesse n’a cependant pas fait que des éloges à l’Argentin. pour lui, « il (Diego) aurait pu vivre plus longtemps, mais il était imprudent avec sa vie; en dépit du fait qu’il était la crème de la crème du football ».

Pour sa part, Timothy Mwanguzi a décrit l’Argentin comme son héros d’enfance.

Foot: Ahmad Ahmad annonce un recours contre sa suspension

Le président de la Confédération africaine de football (Caf), Ahmad Ahmad annonce que ses conseils vont déposer un recours devant le Tribunal arbitral du sport (Tas), pour contester sa suspension pour cinq ans par la Fédération internationale de football association (Fifa), rapporte un communiqué de presse parvenu mercredi à APA.« M. Ahmad Ahmad, président de la Caf et vice-président de la Fifa annonce (ce mardi 24 novembre) que ses conseils déposent un appel devant le Tribunal arbitral du sport (Tas) afin de contester fermement la condamnation prononcée par la Chambre de jugement de la Commission d’Ethique de la Fifa. Cet Appel sera par ailleurs assorti d’une demande d’effet suspensif, afin de ne pas aggraver le préjudice subi par le président Ahmad, et lui permettre de mener campagne en vue de sa réélection à la présidence de la Caf », informe le texte signé par l’entourage de M. Ahmad.

Selon la chambre de jugement de la Commission d’éthique de l’instance du foot mondial, le président de la Confédération africaine de football (Caf) a violé le Code d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa). Elle dit également avoir établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Par conséquent, la Fifa a prononcé, lundi dernier, à son encontre une interdiction de toute activité relative au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international. En outre, il devra s’acquitter d’une amende s’élevant à 185.000 euros, soit plus de 120 millions F Cfa.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf – l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra) – ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités, lit-on sur le site de la Fifa.

« Cette décision n’a pas été rendue de façon juste et impartiale. Au cours des mois d’enquête menée par la Chambre d’enquête de la Commission d’Ethique de la Fifa, dirigée par Mme Maria Claudia Rojas, contre la Confédération africaine de football (Caf) et son président, de nombreux procédés surprenants ont été relevés », poursuit le communiqué.

Il révèle que des fuites d’informations relatives à la procédure en cours (pourtant censée être strictement confidentielle) et systématiquement défavorables au président Ahmad, ont été rendues publiques par voie de presse, empêchant, de fait, la tenue d’un travail d’enquête serein.

« Même l’audition du président Ahmad, auquel a été notamment refusé le droit de présenter une partie de ses témoins, lors d’une audience menée au pas de charge, ne s’est pas tenue selon les standards attendus et habituels. Il résulte de ces irrégularités que les faits ont été présentés de façon largement contestable et contestée par la Chambre d’enquête à la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa. Cette dernière s’est d’ailleurs empressée de rendre dans l’urgence une décision immédiatement exécutoire, sans communiquer les motifs de sa sentence, en dépit de sa gravité », déplore le texte.

Selon notre source, la raison d’une telle précipitation pourrait être que cette condamnation empêcherait le président Ahmad d’être réélu à la présidence de la Caf lors des élections prévue en mars 2021, en dépit des nombreux soutiens déjà déclarés en sa faveur.

Diego Maradona passe l’arme à gauche, une légende du football mondial s’en va

La légende du football mondial, l’Argentin Diego Armando Maradona, est décédé mercredi à l’âge de 60 ans, annoncent plusieurs médias argentins.El Pibe de Oro (le garçon d’or), qui a marqué l’histoire du ballon rond mondial, a succombé à un arrêt cardiaque.

Le 12 novembre dernier, l’ancien footballeur était sorti de l’hôpital après avoir été opéré avec succès d’un hématome à la tête. Le champion du monde 1986 avait été hospitalisé pour de l’anémie et de la déshydratation le 2 novembre à La Plata, une ville située à 60 km de Buenos Aires et dont il entraîne le club local.

Un scanner avait alors révélé la présence d’un hématome sous-dural, une poche de sang formée sous la boîte crânienne. Cela avait entraîné son transfert dans une clinique privée d’Olivos où il a été opéré le lendemain avec succès.

Le gaucher magique est considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football. Avec la sélection argentine, Maradona a brillé lors de la Coupe du Monde 1986, permettant à l’Albiceleste de remporter la compétition. Il a terminé meilleur joueur et meilleur passeur du Mondial mexicain.

Arrivé à Naples, il a également permis au club de décrocher deux titres de champions, (1986-87 et 1989-90), une Coupe d’Italie (1986-87), une Supercoupe d’Italie (1990) et une Coupe de l’UEFA (1988-89). Il a également été finaliste du Mondial 1990 remporté par l’Allemagne.

La légende argentine est considérée avec Pelé comme l’un des tout meilleurs joueurs de l’histoire du football. Passé par Argentina Juniors, il a fait les beaux jours de Boca Juniors et a débuté en sélection à l’âge de 16 ans. En Europe, il a évolué au FC Barcelone, à Naples, à Séville avant de revenir dans son pays pour jouer avec le Newell’s Old Boys et enfin le Boca Juniors.

La vie de Diego Maradona a été rythmée par de nombreux problèmes de santé, dont certains liés aux excès en tous genres qui l’ont parfois fait flirter avec la mort. En 2000, il avait eu une crise cardiaque à la suite d’une overdose dans la cité balnéaire uruguayenne de Punta del Este. Il avait ensuite suivi une longue cure à Cuba.

En 2004, alors qu’il pesait plus de 100 kg, une autre crise cardiaque l’avait terrassé à Buenos Aires, mais il s’en était sorti. Il avait ensuite subi une opération chirurgicale de l’estomac pour perdre énormément de poids. En 2007, une consommation excessive d’alcool l’avait conduit à l’hôpital. Dernièrement, il a dû se faire poser une prothèse à cause de ses genoux douloureux.

Diego Armando Maradona restera à jamais le « diez », le numéro dix, capable de marquer les plus beaux buts de l’histoire, à l’instar du roi Pelé.

Présidence de la CAF: le gouvernement apporte son soutien à la candidature de Jacques Anouma

Le gouvernement ivoirien a apporté mercredi son soutien à la candidature de Jacques Bernard Anouma, l’ex-président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) pour l’élection à la présidence de la Confédération africaine de football ( CAF) prévue en mars prochain à Rabat au Maroc, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Notre compatriote, l’ambassadeur Jacques Bernard Anouma  a fait acte de candidature à la présidence de la CAF,  faîtière et instance de prise de décision dans le domaine du football sur le continent africain.», a souligné Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a décidé d’apporter le soutien de l’État à la candidature de notre compatriote à l’occasion de l’Assemblée générale élective du président de cette institution », a poursuivi le porte-parole du gouvernement.

«Le Conseil a instruit le ministre des sports et l’ensemble des ministres concernés à l’effet de prendre des mesures diligentes aux fins du succès de cette mission», a ajouté M. Touré.

gé de 68 ans, Jacques Anouma a dirigé la Fédération ivoirienne de football (FIF) pendant plusieurs années.