SUD Archives - Page 10 sur 37 - Journal du niger

Jacob Zuma absent à son procès pour des raisons médicales

L’ex-président sud-africain et le marchand d’armes français Thales font face à de multiples accusations de corruption.Jacob Zuma n’a pas assisté à l’ouverture de son procès, ce lundi 11 avril, devant la Haute Cour de Pietermaritzburg, dans la province du KwaZulu-Natal, « en raison d’un problème de santé non divulgué ». Ses conseils ont demandé un nouveau report de son procès.

La presse locale rapporte que le président Zuma veut utiliser un Procureur privé pour relancer son affaire contre le Procureur principal de l’Autorité nationale des poursuites, Billy Downer, qui doit être retiré du dossier pour son impartialité.

Ses précédents efforts pour retirer Downer ont échoué devant les tribunaux, ce qui a permis à ce dernier de fixer ce lundi le début du procès complet.

Zuma et le marchand d’armes français Thales font face à de multiples accusations de corruption en relation avec un contrat d’armement de plusieurs milliards de dollars lorsqu’il était vice-président de l’État sous l’ancien président Thabo Mbeki (1997-2007).

Af’Sud : Ramaphosa condamne la xénophobie et l’homophobie

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a condamné lundi les actes de violence à l’encontre d’étrangers originaires d’autres pays africains.Selon Cyril Ramaphosa, « cela ramenait le pays aux jours sombres de l’apartheid et aux dernières années d’attaques xénophobes ». Rampahosa a fait cette déclaration après la mort de Elvis Nyathi, un ressortissant zimbabwéen de 43 ans dans le township de Diepsloot à Johannesburg la semaine dernière.

Dans son bulletin d’information hebdomadaire, M. Ramaphosa a condamné les sentiments anti-étrangers et les actes des groupes d’autodéfense et a assuré aux Sud-Africains que son gouvernement s’occupait du problème de l’immigration clandestine dans le pays.

« Nous nous efforçons de faire en sorte que les syndicats qui commettent des fraudes en matière d’immigration en collusion avec des fonctionnaires corrompus soient traduits en justice. Rien que cette année, plusieurs personnes impliquées dans la fraude aux passeports ont été arrêtées », a-t-il poursuivi.

M. Ramaphosa a appelé les citoyens à ne pas répéter les attaques xénophobes qui ont secoué le pays au cours de la dernière décennie. « Attaquer ceux que nous soupçonnons de méfaits simplement parce qu’ils sont de nationalité étrangère n’est pas un acte de patriotisme. C’est immoral, raciste et criminel », a-t-il indiqué.

Il a ajouté : « Au final, cela conduira à la xénophobie, dont nous avons vécu les conséquences au cours des années précédentes. Nous ne voulons pas y retourner car, dans l’ensemble, le peuple sud-africain n’est pas xénophobe ».

Il a appelé les Sud-Africains à ne pas répéter « la brutalité et la déshumanisation de l’apartheid », lorsque les Noirs étaient soumis à des mauvais traitements et traités comme des citoyens de seconde zone en raison de la couleur de leur peau. « Ne devenons pas comme ceux qui nous ont opprimés, quelle que soit la légitimité de vos griefs », a déclaré M. Ramaphosa.

Af’Sud : des inondations annoncées ce week-end

Les prévisions météorologiques concernent certaines régions de la nation arc-en-ciel.Le Service météorologique sud-africain (SAWS, sigle anglais) a mis en garde contre des conditions pluvieuses et froides au centre et au sud-est du pays pendant le week-end.

De fortes pluies et des inondations devraient notamment toucher les parties orientales des provinces du Cap Nord et Est, de l’Etat libre, du Nord-Ouest, du Gauteng et du KwaZulu-Natal, ainsi que la région du Highveld de Mpumalanga.

« Cet épisode pluvieux sera accompagné de conditions froides à très froides sur le sud et le sud-est de l’intérieur du pays à partir de ce vendredi, et s’étendra au centre et à l’est dès samedi », a annoncé le SAWS dans son dernier bulletin.

Des inondations localisées sont aussi attendues dans certaines parties des provinces du Nord-Ouest, de l’Etat libre et du Gauteng ce vendredi, avant de s’étendre à d’autres régions samedi.

Compte tenu de ses prévisions, le SAWS exhorte fortement le public à éviter de traverser les rivières et les cours d’eau gonflés, en particulier dans les cas où le niveau de l’eau dépasse la hauteur d’une cheville.

Il a également appelé les habitants des zones touchées à se déplacer vers des terrains plus élevés « si la montée des eaux de crue menace la sécurité des personnes ».

Zimbabwe : l’opposition condamne le meurtre d’un Zimbabwéen en Afrique du Sud

La principale coalition d’opposition zimbabwéenne, Citizens Coalition for Change (CCC), a appelé le gouvernement sud-africain à prendre des mesures pour lutter contre le sentiment anti-immigrant dans le pays, suite au meurtre d’un ressortissant zimbabwéen cette semaine.Elvis Nyathi a été tué mercredi soir à Diepsloot, à Johannesburg, par une foule qui faisait du porte-à-porte pour réclamer les passeports des ressortissants étrangers.

Il a été lapidé puis brûlé par des ressortissants sud-africains qui, ces derniers mois, ont accusé les ressortissants étrangers africains de prendre leurs emplois et de contribuer au taux de criminalité élevé dans le pays.

« Le meurtre de Nyathi est un affront regrettable à l’ubuntu (hospitalité) et une violation directe de l’article 5 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples qui lie l’ensemble du continent et prévoit que tout individu a droit au respect de la dignité inhérente à l’être humain et à la reconnaissance de son statut juridique », a déclaré Fadzai Mahere, porte-parole du CCC.

Elle a déclaré que Nyathi « est devenu la victime tragique des raids aveugles de porte-à-porte d’un groupe d’autodéfense qui cible les ressortissants étrangers africains en dehors des limites de la loi et sans procédure régulière ».

« Nous demandons l’arrestation immédiate et la poursuite en justice des auteurs de ces actes afin que justice soit faite ».

Ironiquement, la police sud-africaine a déclaré avoir arrêté quelque 24 ressortissants zimbabwéens à la suite des violences de Diepsloot, alors qu’aucun des Sud-Africains à l’origine du meurtre n’a été interpellé.

« Nous appelons également à la désescalade de la rhétorique anti-immigrés des personnalités publiques et des groupes de l’ombre qui fomentent les abus, l’extorsion et la violence contre les ressortissants africains », a ajouté M. Mahere.

Cet appel fait suite au sentiment anti-immigrant de certains hauts responsables du Congrès national africain (ANC, au pouvoir en Afrique du Sud), qui vise principalement les ressortissants d’autres pays d’Afrique.

Af’Sud : Ramaphosa fustige les violences xénophobes

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que la criminalité ne serait pas tolérée dans le pays, après la mort d’un ressortissant zimbabwéen.Un drame sui de  l’arrestation par la police de 54 personnes dans le township de Diepsloot à Johannesburg. M. Ramaphosa réagissait face aux informations faisant état du meurtre d’un ressortissant zimbabwéen, Elvis Nyathi, dans le township de Soweto.

Au cours d’une opération porte-à-porte visant à rechercher des étrangers sans papiers mercredi soir, Elvis Nyathi avait tenté d’échapper à une foule qui le poursuivait et qui l’aurait lapidé à mort avant de le brûler.

Des voisins ont aidé la police à l’identifier comme étant Nyathi âgé de 43 ans et mort aux mains de la foule à Diepsloot.

La femme de Nyathi, dont le nom n’a pas été révélé, a également fui son domicile, craignant pour sa vie. On ignore où elle se trouve, a déclaré la police.

« Nous ne tolérerons aucune forme de criminalité entraînant la mort d’une personne. Ce n’est pas acceptable et nous prendrons des mesures pour y remédier », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a par ailleurs indiqué qu’il avait dépêché le ministre de la Police, Bheki Cele, pour calmer la situation après plusieurs jours de violence, les habitants accusant les ressortissants étrangers d’être à l’origine de l’escalade de la criminalité dans la région.

Afrique du Sud : une justice à deux vitesses (Kgalema Motlanthe)

L’ancien président de la nation arc-en-ciel considère que les hauts dirigeants du Congrès national africain (ANC, sigle en anglais) s’en tirent trop souvent à bon compte lorsqu’ils ont maille à partir avec la justice.Deux poids, deux mesures. Voilà l’impression de Kgalema Motlanthe quand il analyse le fonctionnement de la justice de son pays. S’exprimant ce jeudi lors d’un séminaire en ligne sur le thème « l’histoire de l’ANC et l’état de l’Afrique du Sud dans les cinq prochaines années », l’ex-chef de l’État a déclaré qu’« aucune personne ne devrait accéder à une fonction publique quand elle a trahi la confiance de ses concitoyens ». C’est une question d’éthique et de morale, a-t-il ajouté.

Kgalema Motlanthe, dans son intervention, a évoqué le cas de l’ancienne ministre du Développement social, Bathabile Dlamini, récemment inculpée de parjure dans une affaire de gros sous. Même si c’est la toute première fois qu’un tribunal condamne un haut responsable de l’Etat, Bathabile Dlamini a juste payé une amende de 13.000 dollars pour éviter de purger une peine de quatre ans prison.

Toutefois, M. Motlanthe espère que le droit sera dit dans les autres affaires de corruption impliquant des membres du parti au pouvoir. « La loi doit être appliquée efficacement. Que ça plaise ou non à l’ANC », a souhaité l’ancien dirigeant sud-africain.

Af’Sud : un Zimbabwéen tué dans une attaque xénophobe

L’attaque mortelle à caractère xénophobe s’est produite dans la nuit de mercredi à jeudi dans la banlieue de Soweto.La porte-parole de la police sud-africaine, Brenda Muridili, a confirmé ce qu’elle avait appelé « un incident de justice populaire ».

« Les rapports que nous recevons des témoins sont qu’il y a un petit groupe de personnes qui sont allées de porte en porte et puis quand ils sont arrivés à cette maison, ce jeune homme a simplement couru hors de la maison et ils l’ont poursuivi et, malheureusement, il a été tué », a-t-elle déclaré.

L’attaque de la foule s’est produite dans le township de Diepsloot, à Johannesburg, alors que les habitants poursuivaient l’immigrant qui tentait de fuir les membres de l’Opération Dudula – le groupe de vigilance anti-immigrés – qui faisaient du porte-à-porte à la recherche d’immigrés sans papiers, a-t-elle expliqué.

La tension à Diepsloot s’est répandue dans les rues mercredi soir. La criminalité dans cette zone inquiète les riverains puisque sept personnes ont été tuées en une semaine, a ajouté la porte-parole.

Dans les townships de Johannesburg, les immigrés africains craignent une poussée de violences xénophobes. Face à l’augmentation du taux de criminalité, les habitants de Soweto ont souvent recours à l’accusation de crime et de violence à l’encontre des ressortissants étrangers sans papiers.

Selon la police, quelque 24 immigrants sans papiers, pour la plupart zimbabwéens, ont été arrêtés dans le quartier.

Zimbabwe : vers l’introduction d’un nouveau billet de banque

La banque centrale du Zimbabwe s’apprête à introduire un nouveau billet de 100 dollars zimbabwéens (environ 0,59 dollar US).Le nouveau billet devrait être mis en circulation dans les prochaines semaines, a annoncé mercredi le ministre des Finances, Mthuli Ncube.

Dans un instrument statutaire publié dans le Government Gazette, M. Ncube a indiqué que le billet devrait comporter une impression du monument du Grand Zimbabwe et d’un baobab.

Il s’agit du sixième billet de banque introduit au Zimbabwe depuis 2016. Actuellement, les billets de 10, 20 et 50 dollars zimbabwéens sont acceptés par le public comme moyen d’échange.

Les billets de 2 et 5 dollars zimbabwéens ont été « déclassés » en 2019 et 2020, en raison de la hausse de l’inflation.

L’introduction du nouveau billet intervient suite à la dépréciation de la monnaie locale, le taux de change étant désormais de 1 $ US : 145 $ ZWL sur le marché officiel des enchères de devises géré par la banque centrale, et d’environ 1 $ US : 270 $ ZWL sur un marché parallèle florissant qui est en plein essor.

La chute libre de la monnaie locale a déclenché une forte hausse des prix des produits de base au cours des derniers mois.

Af’Sud : nomination d’un nouveau ministre de la Fonction publique

La décision est rendue publique ce mardi par le Cabinet présidentiel.Le président Cyril Ramaphosa a nommé Thulas Nxesi au poste de ministre de la Fonction publique et de l’Administration par intérim.

M. Nxesi continuera à assumer ses responsabilités en tant que ministre de l’Emploi et du Travail, tout en assurant l’intérim du ministre de la Fonction publique et de l’Administration, a précisé la présidence de la République.

Sa nomination fait suite au départ de l’ancienne ministre de la Fonction publique et de l’Administration, Ayanda Dlodlo, qui a été nommée au Conseil d’administration de la Banque mondiale à Washington, aux Etats-Unis.

M. Ramaphosa a remercié Mme Dlodlo pour avoir servi la nation à divers postes de direction, notamment dans les portefeuilles des communications, des affaires intérieures, de la sécurité de l’Etat et du service public et de l’administration.

Le président lui a souhaité bonne chance dans ses nouvelles responsabilités, où elle sera l’un des trois membres du conseil d’administration représentant les intérêts des 25 Etats membres africains.

Af’Sud/Covid-19 : fin de l’état de catastrophe nationale

Cette décision a été prise après une baisse des cas de Covid-19, bien que quelques règlements transitoires restent en place, a annoncé le président Cyril Ramaphosa.Dans une allocution télévisée à la nation en fin de journée, Ramaphosa a déclaré que bien que la pandémie ne soit pas encore terminée, son gouvernement a décidé de mettre fin à l’état de catastrophe qui a été imposé en mars 2020, il y a plus de 750 jours. 

« Bien que la pandémie ne soit pas terminée, et que le virus reste parmi nous, ces conditions ne nécessitent plus que nous restions en état de catastrophe nationale. A l’avenir, la pandémie sera gérée conformément à la loi sur la santé nationale », a ajouté M. Ramaphosa.

Cela signifie que toutes les réglementations et directives prises en vertu de la loi sur la gestion des catastrophes en réponse à la pandémie de Covid-19 ont été abrogées avec effet à la fin de la journée de lundi. 

Toutefois, quelques mesures transitoires resteront en vigueur pendant les 30 prochains jours. Il s’agit notamment du port de masques dans les espaces publics intérieurs, de la limitation du nombre de personnes autorisées dans les lieux intérieurs et extérieurs, de la preuve de vaccination ou d’un test PCR négatif pour les voyageurs internationaux entrant dans le pays. 

L’aide sociale, introduite il y a deux ans pour protéger les communautés vulnérables des effets de la pandémie, sera également maintenue. Dans le cadre de ce programme, les Sud-africains vulnérables reçoivent 350 R3 (environ 24 USD) par mois.

L’Afrique du Sud a été le pays africain le plus touché par la pandémie, les chiffres montrant qu’elle a enregistré jusqu’à présent 3.667.560 cas confirmés en laboratoire et 100.052 décès.

Une ancienne ministre sud-africaine condamnée pour parjure

L’ancienne ministre du Développement social, Bathabile Dlamini, a été condamnée vendredi à quatre ans de prison pour parjure, la moitié de sa peine étant suspendue pendant cinq ans.La Juge du tribunal de Johannesburg, Betty Khumalo, a également donné à Mme Dlamini la possibilité de payer une amende de 13.000 dollars au lieu de purger sa peine.

« L’accusée est donc condamnée à une amende de 13.000 dollars ou à quatre ans d’emprisonnement si elle n’est pas en mesure de payer l’amende », a déclaré la juge Khumalo.

L’affaire Dlamini concerne un témoignage lors d’une enquête dans laquelle la Cour constitutionnelle cherchait à établir son rôle dans un scandale d’abus de subventions sociales en 2017.

L’enquête, qui était dirigée par le juge Bernard Ngoepe, visait à déterminer si Mme Dlamini devait être tenue personnellement responsable des coûts de la débâcle de l’Agence sud-africaine de sécurité sociale.

La juge a estimé que l’ancienne ministre avait été évasive lorsque des questions lui ont été posées pendant l’enquête. Elle a été déclarée coupable le mois dernier.

Afrique-du-Sud: le public bientôt de retour dans les stades

Les événements publics extérieurs sont désormais autorisés à avoir jusqu’à 50% de la capacité d’accueil.

 Les amateurs de football pourront assister en direct aux matchs de leurs équipes favorites lorsque les stades seront ouverts au public la semaine prochaine, ont annoncé mardi les administrateurs du football local.

Selon le président de la Premier Soccer League (PSL), Irvin Khoza, les supporters seront autorisés à rentrer dans les stades pour la première fois en deux ans, pendant le week-end du 8 au 10 avril, à l’occasion des quarts de finale de la Nedbank Cup.

Pour être autorisés à entrer dans les stades, les supporters devront présenter leur carte d’identité et une preuve de vaccination ou d’un test de Covid-19 négatif de moins de 72 heures avant les matchs, a-t-il précisé. 

Le premier quart de finale de la Nedbank Cup est prévu le 8 avril et opposera Tshakhuma Tsha Madzivhandila à SuperSport United.

La réouverture des stades au grand public fait suite à l’annonce la semaine dernière du président Cyril Ramaphosa d’assouplir les mesures de restrictions liées au Covid-19.

Les événements publics extérieurs sont désormais autorisés à avoir jusqu’à 50% de la capacité d’accueil.

 

Afrique-du-Sud: Cyril Ramaphosa face à une motion de défiance

Si la motion visant à démettre le gouvernement aboutit, le président pourrait rester en fonction, mais le reste de l’exécutif serait contraint de démissionner.L’Assemblée nationale sud-africaine débattra de deux motions de défiance impliquant le président Cyril Ramaphosa et son gouvernement lorsqu’elle se réunira au Cap mercredi, a annoncé la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Nosiviwe Mapisa-Nqakula.

Alors que l’Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition, a déposé la motion contre le gouvernement, à l’exclusion du président, un autre parti d’opposition, le Mouvement pour la transformation de l’Afrique (ATM), a déposé sa motion de défiance contre le dirigeant sud-africain.

L’ATM a toutefois annoncé à la dernière minute qu’il ne prendrait pas part à sa propre motion après que le président de la Chambre a refusé la demande du parti de la reporter.

Mais le parti ne retirera pas la motion, comme le lui a conseillé le Président, afin de pouvoir la présenter à nouveau à un stade ultérieur, a ajouté le porte-parole de l’ATM, Sibusiso Mncwabe.

Toutefois, si la motion de l’ATM était acceptée, le président et l’ensemble de son gouvernement devraient démissionner avec effet immédiat, a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale.

Et si la motion de la DA visant à démettre le gouvernement aboutit, le président resterait en fonction, mais le reste de l’exécutif serait contraint de démissionner, selon Mme Mapisa-Nqakula.

Ce serait la première fois qu’une motion de défiance serait déposée contre Ramaphosa, alors que son prédécesseur, l’ancien président Jacob Zuma, a survécu à six motions de ce type pendant ses huit années au pouvoir.

Ce serait également la toute première fois qu’une motion de défiance serait déposée contre le gouvernement, précise la présidente de l’Assemblée nationale.

 

Mozambique : signature d’un accord au niveau de service avec le FMI

Il s’agit du premier soutien du FMI au Mozambique depuis avril 2016, date à laquelle le Fonds a suspendu son programme avec le pays.Le Fonds monétaire international (FMI) a conclu avec le Mozambique un accord au niveau de service, en vertu duquel l’institution de Bretton Woods soutiendra un programme triennal visant à promouvoir la stabilité macroéconomique dans ce pays d’Afrique australe.

 Dans un communiqué publié mardi, le FMI a déclaré que cet accord est soutenu par la Facilité élargie de crédit à hauteur de 470 millions de dollars et « vise à favoriser une croissance durable et inclusive, ainsi que la stabilité macroéconomique à long terme ».  

 « L’accord au niveau de service est soumis à l’approbation de la direction et du conseil d’administration du FMI », précise le communiqué.

 Il s’agit du premier soutien du FMI au Mozambique depuis avril 2016, date à laquelle le Fonds a suspendu son programme avec le pays après la révélation d’un scandale concernant des dettes publiques cachées. 

 Cette suspension est intervenue à la suite de prêts évalués à plus de 2 milliards de dollars américains obtenus frauduleusement par trois sociétés liées à des titres auprès des banques Crédit Suisse et VTB de Russie, sur la base de garanties de prêt illicites émises par le gouvernement de l’époque sous l’ancien président Armando Guebuza.

 Le soutien triennal du FMI à l’économie mozambicaine serait axé sur la croissance, la viabilité budgétaire et les réformes de la gestion des finances publiques et de la gouvernance afin de réduire la dette et les vulnérabilités de financement. 

 « Le programme vise à maintenir le rythme des réformes structurelles pour améliorer la gestion des ressources budgétaires ».

 

Accord entre la chambre africaine de l’énergie et IHS Markit

Les organisateurs de la Semaine africaine de l’énergie s’associent à un groupe de renseignements commerciaux.Les organisateurs de la Semaine africaine de l’énergie (AEW) ont conclu un accord avec le groupe mondial de renseignements commerciaux IHS Markit, en vertu duquel ce dernier soutiendra et renforcera le dialogue sur l’énergie lors du sommet annuel de l’énergie.

La Chambre africaine de l’énergie (CAE) a annoncé mercredi dans un communiqué que, dans le cadre de cet accord pluriannuel, IHS Markit jouera « un rôle proactif pour mener d’importantes discussions sur l’énergie en Afrique, en collaboration avec la CAE, lors des éditions 2022, 2023 et 2024 de la Semaine africaine de l’énergie ».  

« Plus précisément, le fournisseur d’informations modérera des panels sur des sujets clés, soutenus par des recherches fondamentales de premier ordre, et présentera des sessions techniques lors de la Semaine africaine de l’énergie », ont indiqué les organisateurs. 

Les sessions seront basées sur des questions clés concernant l’énergie au niveau mondial, telles que les récentes découvertes de pétrole et de gaz et ce qu’elles pourraient signifier pour le développement des pays en question ; les avantages et les limites de l’exploration par les infrastructures ; et les efforts actuels pour décarboniser la production de pétrole en Afrique.

En plus des sessions techniques, IHS Markit devrait proposer des ateliers d’analyse de formation sur la formulation des prix.

L’édition 2022 de la Semaine africaine de l’énergie devrait se dérouler du 18 au 21 octobre au Cap.

L’AEW 2022 est une exposition interactive et un événement de réseautage qui vise à unir les parties prenantes africaines de l’énergie, à stimuler la croissance et le développement de l’industrie et à promouvoir le continent comme destination pour les investissements dans le secteur de l’énergie.

La conférence de haut niveau de quatre jours, qui comprend des sessions de mise en réseau, des expositions innovantes et des réunions privées individuelles, devrait attirer des délégués de l’industrie, des personnes influentes et des leaders de l’industrie africaine et mondiale ainsi que des intervenants du secteur de l’énergie, du pétrole et du gaz.

 

Covid-19 au Botswana : construction d’une usine de fabrication de vaccins

La société américaine de biotechnologie NantWorks s’est associée au gouvernement du Botswana pour créer une usine de fabrication de vaccins.Lors de la cérémonie de lancement de la construction de l’usine lundi dernier, le fondateur et directeur général de NantWorks, Patrick Soon-Shiong, a déclaré que sa société prévoyait de développer des vaccins Covid-19 qui tuent le virus dans l’organisme, afin d’arrêter la transmission et de surmonter toutes les variantes, plutôt que des vaccins qui génèrent uniquement des anticorps qui bloquent le virus.

Il a indiqué que NantBotswana travaillerait main dans la main avec la clinique pour enfants Baylor du Botswana dans le but commun de renforcer la capacité de production pharmaceutique mondiale avec l’introduction du vaccin Corbevax.

Le Corbevax, qui n’est pas breveté, a été mis au point par le Texas Children’s Hospital Center for Vaccine Development, le Baylor College of Medicine de Houston (Texas) et Dynavax Technologies Corp.

Il s’agit d’un vaccin à base de protéines recombinantes qui est actuellement utilisé en Inde, au Bangladesh et en Indonésie.

Soon-Shiong a fait don de 100 millions de doses de vaccin Corbevax au Botswana.

Selon Mme Soon-Shiong, l’usine de fabrication de vaccins de NantBotswana ne s’attachera pas seulement à relever les défis posés par le Covid-19, mais aussi d’autres affections, tel que le cancer.

Guerre Russie-Ukraine : l’Afrique et les raisons d’un non alignement

Si l’Union africaine (UA) a condamné l’invasion russe en Ukraine, beaucoup de ses pays membres affichent une position de « neutralité » après qu’une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies a demandé à la « la Russie de cesser immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine ».Le 2 mars 2022, l’Organisation des Nations unies (Onu), a voté une résolution condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cent quarante et un (141) pays ont approuvé le texte contre cinq oppositions et 35 abstentions. Parmi les abstentionnistes, dix-sept étaient africains sans compter huit autres pays qui n’ont pas voté.

Face à cette situation, plusieurs observateurs ont divergé sur la posture de l’Afrique, à la question de savoir si le continent doit prendre position. Pour l’ambassadeur américain aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, les États africains ne peuvent pas rester neutres sur la guerre en Ukraine.

Toutefois, cette position de non aligné peut trouver son explication dans l’ancrage des relations entre Moscou et plusieurs pays africains. La Russie entretient en effet des relations économiques et commerciales de premier plan avec plusieurs pays du continent.

 L’Afrique du Nord, premier client

 Par le passé, la Russie vendait des armes et des céréales à l’Afrique. Mais ces dernières années, Moscou a étendu sa sphère d’influence à d’autres secteurs.

Dans le secteur gazier, le géant russe Gazprom s’est implanté en Algérie où le pays a signé un important contrat d’armement en échange du gaz algérien. La même méthode est utilisée en Libye où Gazprom a décroché des contrats gaziers et pétroliers après la mort de Mouammar Kadhafi en 2011. Le géant russe du gaz travaille même sur un projet pour relier les réserves gazières nigérianes à l’Europe via l’Algérie pendant que Lukoil, premier producteur russe du pétrole, continue d’explorer de nouveaux champs au Nigéria ou encore au Ghana.

En Egypte, l’arrivée d’Abdel Fattah Al Sissi a redynamisé les relations entre les deux pays. Moscou a profité du désengagement américain en 2014 consécutif aux printemps arabes pour se rapprocher de son allié égyptien avec qui les relations étaient tièdes depuis la rupture diplomatique de 1972 prononcée par l’ancien président égyptien Anouar el-Sadate. 

La Russie, premier importateur de blé au monde, ravitaille également l’Égypte en céréales pendant que sa compagnie pétrolière Rosneft, spécialisée dans l’extraction, la transformation et la distribution, finance le projet gazier offshore géant de Zohr.

Sur le plan commercial, Moscou compte sur des partenaires solides en Afrique. Ainsi, depuis 2014, le Maroc est devenu l’un des premiers partenaires de la Russie. Une coopération bilatérale impulsée par deux visites royales effectuées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2002 et 2016 à Moscou ainsi qu’une visite d’Etat du Président Vladimir Poutine à Rabat en 2006. 

En 2014, le Maroc a pu bénéficier de l’embargo décrété par Moscou sur les produits agroalimentaires européens pour augmenter sensiblement ses exportations de fruits et légumes vers la Russie.

Au-delà du Maghreb, la Russie a signé en 2018 plusieurs accords de coopération avec l’Angola, la Namibie, le Mozambique, le Zimbabwe et l’Éthiopie, pour renforcer ses relations économiques pour marquer son ancrage sur le continent.

Désormais, c’est au niveau sécuritaire que l’ancienne puissance soviétique mise le plus pour asseoir son influence en Afrique. Entre 2010 et 2020, la Russie a signé vingt-sept accords de défense avec des pays du continent.

 Les armes russes en Afrique

La lutte contre le terrorisme, les conflits, et l’instabilité de régimes politiques ont permis au Kremlin de décrocher d’importants contrats de vente d’armes. L’Afrique représente aujourd’hui 15 % des ventes d’armes militaires de la Russie, deuxième exportateur mondial d’armement. Un partenariat qui s’accompagne d’un service après-vente avec l’arrivée des formateurs militaires ou même des privés.

 Au Nigeria par exemple, la Russie s’est engagée à aider le pays à combattre le groupe terroriste Boko Haram par le biais de formations à l’armée nigériane. Au Mali, elle est présente à travers de nouveaux accords de défense signés par les nouvelles autorités de la transition. Il est fait état de la présence jusque-là démentie par le régime de transition de la société militaire privée russe Wagner sur le sol malien.

Le groupe Wagner soupçonné d’être un outil de politique étrangère du Kremlin serait présent aujourd’hui dans 23 pays africains selon le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.

Face aux mutations géopolitiques dans le monde, le prochain sommet Russie-Afrique prévu en principe en novembre dans une capitale africaine est plus que jamais menacé à cause de la guerre en Ukraine. Dakar (Sénégal), Le Caire (Egypte) et Addis Abeba (Ethiopie) étaient ciblées par Moscou pour abriter l’événement.

Zimbabwe : victoire de l’opposition aux élections partielles

La principale coalition d’opposition du Zimbabwe, la Coalition des citoyens pour le changement (CCC), a obtenu plus de 78% des sièges parlementaires lors des élections partielles.Selon les chiffres publiés dimanche soir par la commission électorale nationale, le CCC dirigé par le jeune Nelson Chamisa et qui s’appelait jusqu’en février dernier Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a remporté 22 des 28 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale, tandis que la ZANU-PF du président Emmerson Mnangagwa en a obtenu six.

Les élections partielles ont été convoquées par Mnangagwa à la suite du rappel surprise de 24 députés en exercice de l’Alliance MDC de l’Assemblée nationale par un groupe dissident appelé MDC-T, qui n’avait ironiquement pas réussi à obtenir de sièges lors des élections générales de 2018, où ces législateurs avaient été élus sous la bannière de l’Alliance MDC.

Les quatre autres sièges étaient devenus vacants à la suite du décès de députés. L’élection partielle comprenait également un scrutin pour sélectionner 128 conseillers de gouvernement local qui ont été rappelés de la même manière par le MDC-T dirigé par Douglas Mwonzora.

Afrique du Sud : un réseau de faussaires de passeports démantelé

Aaron Motsoaledi, le ministre sud-africain de l’Intérieur, a déclaré que l’opération de démantèlement a eu lieu dans la nuit du jeudi au vendredi à Krugersdorp, un township de Johannesburg.Fabriquer de faux passeports et les vendre à 2700 dollars américains, c’est l’activité à laquelle s’adonnait un groupe de Sud-Africains et d’étrangers. Au cours d’une descente des forces de l’ordre, près de trente personnes, dont le cerveau de la bande et deux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, ont été arrêtées en flagrant délit.

Le ministre sud-africain de l’Intérieur, Aaron Motsoaledi, a expliqué le mode opératoire de la confection de ces faux documents de voyage : « Ils recrutaient des Sud-Africains non détenteurs de passeports pour entamer la procédure d’enrôlement avant d’entrer dans le système pour insérer les photos de leurs clients étrangers
pour la plupart des Pakistanais ».

Profitant de la misère d’une bonne partie de la population, les trafiquants versaient entre 333 et 667 dollars aux citoyens sud-africains pour leur coopération et promettaient des emplois à l’étranger.

Zimbawe : le Fmi prévoit une croissance économique de 3,5%

Les contraintes structurelles existantes risquent d’assombrir les perspectives économiques du pays.L’économie du Zimbabwe devrait croître de 3,5% en 2022, a déclaré ce vendredi le Fonds monétaire international (Fmi).

Dans une évaluation faisant suite aux consultations au titre de l’article IV avec les autorités zimbabwéennes, le Fmi a indiqué que le produit intérieur brut réel devrait ralentir à 3,5% cette année, contre les 6,3% enregistrés en 2021, en raison de la récolte exceptionnelle de maïs au cours de la saison agricole 2020/2021 ainsi que de la forte reprise de l’activité minière et du dynamisme du secteur de la construction.

« La reprise de la production devrait se poursuivre, bien qu’à un rythme plus lent, avec une croissance prévue d’environ 3,5% en 2022 et de 3% à moyen terme, conformément au potentiel de croissance du Zimbabwe », a déclaré l’institution de Bretton Woods.

Notant que des défis importants subsistent, notamment l’extrême pauvreté et des contraintes structurelles de longue date, le Fonds a exhorté les autorités zimbabwéennes à mettre en œuvre les réformes économiques et politiques nécessaires pour favoriser une croissance plus forte et plus inclusive et ouvrir la voie à un réengagement avec la communauté internationale.

Afrique-du-Sud : Ramaphosa rassure les investisseurs

Tous les investissements locaux et étrangers seront « sécurisés en Afrique du Sud », a promis le président Cyril Ramaphosa.Cyril Ramaphosa qui s’exprimait, ce jeudi à Johannesburg lors d’une journée de la 4ème Conférence sud-africaine sur les investissements (SAIC), a fixé un objectif de 80 milliards de dollars US de fonds d’investissement d’ici à la fin de 2023. Une enveloppe à ajouter aux 51,33 milliards de dollars US collectés depuis la conférence inaugurale de 2018.

Le président sud-africain a souligné qu’il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les investisseurs devraient placer de l’argent dans le pays.

« Ils voient une société ouverte qui nous a permis de surmonter de nombreuses tempêtes. Ils voient une démocratie forte et dynamique, des médias diversifiés et une société civile active », a déclaré le président.

Il a ajouté : « Les investisseurs voient des institutions durables, un système judiciaire indépendant et l’Etat de droit ».

Ukraine: L’Afrique du sud propose une résolution à l’ONU

L’initiative sud-africaine vise à présenter un texte entièrement axé sur les besoins humanitaires de la population.L’Afrique du Sud a rédigé une résolution humanitaire sur la guerre Russie-Ukraine, qui sera présentée à l’Assemblée générale des Nations unies jeudi soir, a annoncé l’ambassadeur sud-africain Mathu Joyini.

Le projet de Pretoria intervient quelques heures seulement après que l’Ukraine a présenté au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution rédigé par la France et le Mexique, qui a échoué et qui désignait la Russie comme la cause du désastre humanitaire qui se déroule en Ukraine, a déclaré Mme Joyini.

Selon elle, l’initiative sud-africaine visait à présenter un texte entièrement axé sur les besoins humanitaires de la population, par opposition au projet concurrent qui déplorait la Russie pour les terribles conditions humaines résultant de son invasion de l’Ukraine et de ses effets.

Joyini a plaidé en faveur d’un texte dépourvu de tout élément susceptible d’affaiblir l’unité et le consensus de l’Assemblée générale avant le vote sur les deux projets plus tard dans la journée de jeudi.

L’Afrique du Sud tente de présenter une résolution qui ne traite que de la situation humanitaire, arguant qu’un échec de l’Assemblée générale à obtenir un consensus ne serait pas de bon augure pour l’action humanitaire et les secours en Ukraine, a déclaré Joyini.

L’ambassadeur a déclaré que les questions politiques et stratégiques relatives au conflit devraient être discutées ailleurs, garantissant ainsi l’unité du projet de résolution de jeudi lorsqu’il sera présenté à l’Assemblée générale.

Af’Sud : le patron de la BAD en visite officielle

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, effectue une visite officielle de trois jours en Afrique du Sud au cours de laquelle il doit rencontrer le président Cyril Ramaphosa et présider deux événements internationaux.Monsieur Adesina, qui est accompagné de plusieurs hauts fonctionnaires de la BAD, devrait rencontrer M. Ramaphosa, des représentants du gouvernement et des chefs d’entreprise mercredi pour discuter « d’importantes préoccupations mondiales et régionales, du programme de développement du Groupe de la Banque africaine de développement et du potentiel de l’Afrique du Sud pour accroître le commerce et les investissements avec le reste de l’Afrique ».

Il devrait prononcer un discours lors de la cérémonie d’ouverture du Forum d’investissement sud-africain, qui réunit des délégués d’Afrique du Sud et du reste du monde et présente les opportunités d’investissement disponibles dans le pays.

Vendredi, M. Adesina sera l’orateur principal d’une table ronde organisée par la section africaine de la Communauté des PDG Ambrosetti, selon la BAD.

A Johannesburg, Adesina rencontrera également les ambassadeurs du G7 accrédités en Afrique du Sud.

« L’un des principaux sujets de leur discussion sera le programme de transition énergétique juste pour l’Afrique du Sud, une stratégie qui vise à rendre l’évolution vers un avenir énergétique plus propre et plus vert pour le pays, aussi équitable que possible », a déclaré la banque.

La BAD a investi près de sept milliards de dollars en Afrique du Sud dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures depuis 1997.

Af’Sud : vers l’introduction du réseau 5G

Le numérique est « essentiel » pour la croissance de l’économie sud-africaine qui se remet des effets de la pandémie de Covid-19, selon Cyril Ramaphosa.L’Afrique du Sud a conclu une vente aux enchères de spectre à forte demande pour les télécommunications mobiles, rapportant au gouvernement près d’un milliard de dollars de revenu, a annoncé ce mardi le président Cyril Ramaphosa.

Le spectre de 960 millions de dollars US pour les télécommunications mobiles ouvrira la voie à un Internet plus rapide et à une connectivité moins chère avec le déploiement de l’Internet 5G dans le pays, a poursuivi le chef de l’État sud-africain.

« Nous sommes déterminés à ce que l’Afrique du Sud ne soit pas laissée pour compte par l’économie numérique, tout comme nous sommes déterminés à ce qu’aucune communauté et aucune personne ne soit laissées pour compte dans l’expérience des vastes avantages d’être numériquement connecté au monde », a-t-il indiqué.

Il a ajouté : « L’octroi de licences pour le spectre est l’une des principales réformes que nous mettons en œuvre pour moderniser et transformer les industries de réseau clés comme l’énergie, les télécommunications, les transports et l’approvisionnement en eau ».

Le président a déclaré que la vente aux enchères de vendredi dernier a déjà créé de nouvelles « opportunités d’investissement dans la production d’électricité, le transport ferroviaire de marchandises et les ports ».

Selon lui, « l’octroi de licences pour ce nouveau spectre sera accompagné d’obligations sociales convenues pour connecter les écoles publiques, les établissements de santé et les postes de police au cours des trois prochaines années ».

« Comme la richesse minérale qui se trouve sous notre sol, le spectre radioélectrique est une ressource nationale précieuse qui doit être utilisée au profit de tous les Sud-Africains », a déclaré Cyril Ramaphosa.

Zambie : arrestation du chef de l’opposition pour corruption

Le principal leader de l’opposition zambienne, Given Lubinda, est soupçonné d’enrichissement illicite.La Commission anti-corruption (ACC) a annoncé que l’opposant Lubinda a utilisé sa position de membre du gouvernement de l’ancien président Edgar Lungu pour s’enrichir.

Lubinda, qui a été élu président par intérim du principal parti d’opposition, le Front patriotique, après la défaite de Lungu à l’élection présidentielle de l’année dernière, est accusé d’avoir utilisé des produits du crime pour acquérir une maison á 260.000 dollars et aurait plus de 279.000 dollars sur son compte bancaire, qui proviendraient également de pots-de-vin reçus entre 2018 et 2019.

« Les propriétés ci-dessus sont raisonnablement soupçonnées d’être des produits du crime », a déclaré l’ACC, précisant que Lubinda a été libéré après avoir été interrogé.

Lubinda a occupé plusieurs postes ministériels depuis 2011, notamment ceux des Affaires étrangères entre 2012 et 2013 et de la Justice.

Les Sud-Africains invités à promouvoir la cohésion sociale

La nation arc-en-ciel est minée depuis l’apartheid par des dissensions raciales.Les Sud-Africains devraient profiter de la commémoration de la Journée des droits de l’homme « pour favoriser une plus grande cohésion sociale, la construction de la nation et une identité nationale partagée » dans tout le pays, a déclaré le gouvernement ce lundi dans un communiqué. 

« Il est de notre devoir, en tant que nation, de nous efforcer à parvenir à un développement socio-économique inclusif, tout en veillant à combattre le racisme, la discrimination raciale et toute intolérance connexe dans le pays », ajoute notre source. 

La Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 21 mars pour commémorer l’assassinat de 69 hommes et femmes non armés en 1960 au poste de police de Sharpeville pour avoir protesté pacifiquement contre les lois sur les laissez-passer (passeports internes). 

Cet événement est désormais connu sous le nom de « massacre de Sharpeville », et le mois de mars a été désigné comme le mois des droits de l’homme afin de rendre hommage à ceux qui ont permis à la nation arc-en-ciel d’accéder à la liberté et à la démocratie.

 « Il s’agit notamment des hommes et des femmes courageux qui ont défilé à Sharpeville le 21 mars 1960 pour l’abolition des lois sur les laissez-passer », poursuit le gouvernement sud-africain. 

Outre les 69 personnes qui ont perdu la vie ce jour-là, quelque 180 autres ont été blessées lors de cet événement sanglant qui a laissé le pays complètement choqué par les pires tueries du régime d’apartheid.

Malawi : une campagne de vaccination contre la polio

La campagne, portée par l’Organisation des nations unies (ONU), cible plus de neuf millions d’enfants.Une épidémie de poliomyélite est récemment survenue en Afrique australe. Pour protéger ses populations, le Malawi, sous l’égide l’Organisation des nations unies, a lancé une campagne de vaccination contre cette maladie.

Cette première phase de la campagne de vaccination de masse vise à contenir l’épidémie détectée pour la première fois au Malawi le mois dernier. Elle sera suivie de campagnes au de vaccination au Mozambique, en Tanzanie et en Zambie à partir du 24 mars.

Trois autres séries de campagnes devraient être lancées dans les mois à venir, couvrant plus de 20 millions d’enfants.

Covid-19 : le Botswana allège les mesures restrictives

Le Botswana a assoupli les restrictions des voyages dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus.Les voyageurs qui sont entièrement vaccinés contre la Covid-19 sont désormais autorisés à entrer au Botswana sans avoir à subir de test obligatoire à la frontière ou à l’aéroport.

Le ministère de la Santé et du Bien-être a déclaré, ce lundi, qu’à partir du week-end dernier, tous ceux qui ont effectué les injections requises de leurs vaccins primaires sont désormais autorisés à entrer dans le pays sans avoir à passer un autre test.

Avant cette décision, tout voyageur qui souhaitait entrer au Botswana devait subir un rappel en plus de la primo-vaccination. Toute personne n’ayant pas reçu ce rappel devait se soumettre à un test PCR obligatoire à son arrivée.

« En raison de la discordance des périodes de vaccination de rappel entre le Botswana et d’autres pays, et dans le but de faciliter les voyages internationaux, la définition de la vaccination complète au Botswana n’inclut plus la dose de rappel », a annoncé le ministère de la Santé.

Étranglée par sa dette : la Zambie touchée par une pénurie de médicaments

Les hôpitaux publics zambiens sont touchés par une grave pénurie de médicaments essentiels et d’autres fournitures médicales, que le gouvernement a imputée à une « refonte du système d’approvisionnement en médicaments ».Selon des informations parvenues à APA, les pénuries ont débuté en octobre 2021 et se sont aggravées ces dernières semaines. Certains hôpitaux sont complètement à court de médicaments et de consommables essentiels.

Outre les médicaments et les liquides intraveineux, la plupart des hôpitaux ne disposent pas de consommables tels que des seringues, des gants et des écouvillons.

Le secrétaire général du ministère de la Santé, Lackson Kasonka, a confirmé ces pénuries, expliquant aux journalistes que la situation était due à la révision en cours du système d’approvisionnement en médicaments.

Il a toutefois assuré à la nation que les problèmes étaient en cours de résolution et que l’approvisionnement en médicaments commencerait à se normaliser d’ici la semaine prochaine.

Un tiers de la dette à la Chine

Mais cette pénurie de médicaments n’est que la partie visible de l’iceberg dans ce pays de l’Afrique australe. La Zambie, deuxième producteur mondial de cuivre, est plombée par une dette abyssale. Le pays est en défaut de paiement depuis août 2020 et n’arrive plus à rembourser ses dettes à ces créanciers.

Selon le nouveau président Hakainde Hichilema, la dette du pays a été multipliée par sept en six ans. Des créances ont été négociées par des ministères et structures publiques en dehors des canaux habituels et sans l’autorisation du Parlement, annonçait-il.

La Chine, premier partenaire commercial du pays, possède un tiers de la dette nationale zambienne. L’Empire Céleste a beaucoup investi dans ce pays et s’active dans les secteurs industriel et minier et aussi agricole.

Ramaphosa reconnaît officiellement le nouveau roi zoulou

Le couronnement de Misuzulu a été annulé l’année dernière à cause d’une affaire de « faux testament » laissé par son prédécesseur.Le président Cyril Ramaphosa a officiellement reconnu le prince Misuzulu Sinqobile Zulu comme le nouveau roi zoulou, quelques semaines après qu’un tribunal a autorisé le report de son couronnement.

La Présidence de la République sud-africaine a expliqué que la reconnaissance du roi élu par Ramaphosa fait suite à des consultations avec la ministre de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, et le Premier Ministre de la province du KwaZulu-Natal, Sihle Zikalala.

« Ramaphosa a, aujourd’hui… en vertu de la section 8(3) (a) et (b) de la loi sur le leadership traditionnel et khoi-san de 2019, reconnu le roi élu prince Misuzulu Sinqobile Zulu comme chef de la royauté amaZulu », a annoncé ce jeudi le cabinet présidentiel.

Cela fait suite au décès du roi Goodwill Zwelithini en mars 2021 et au décès subséquent de la régente, la reine Mantfombi Dlamini, le mois suivant.

M. Ramaphosa a décrit l’accession au trône du roi élu Misuzulu comme « un moment de grande importance dans la fière et distinguée histoire d’AmaZulu ».

« Sa Majesté est le successeur d’une longue lignée de monarques vénérés, qui ont lutté avec beaucoup de courage et de détermination pour le bien-être et la sécurité de leur peuple. Je me joins à tous les habitants de l’Afrique du Sud pour souhaiter à Sa Majesté le roi Misuzulu Zulu un règne long et prospère », a-t-il déclaré.

Le couronnement du roi élu Misuzulu a été reporté l’année dernière après que certains membres de la famille royale ont demandé à la Haute Cour d’arrêter le processus jusqu’à ce que la question d’un testament prétendument falsifié du défunt roi Zwelithini soit réglée.

La Haute Cour a toutefois jugé que l’affaire de succession en cours n’avait rien à voir avec le couronnement du nouveau roi, puisque la candidature du roi élu Misuzulu en tant qu’héritier du trône n’était pas en cause.