TECH Archives - Journal du niger

Apple et Alibaba : alliance stratégique pour l’IA en Chine

Dans un coup de maître géostratégique, Apple a scellé un partenariat avec le mastodonte technologique chinois Alibaba pour implanter ses services d’intelligence artificielle (IA) en Chine, clôturant ainsi des mois de spéculations sur sa capacité à pénétrer ce marché clé. En effet, cette collaboration, révélée en primeur par The Information, marque une étape charnière pour le géant de Cupertino, confronté à un double défi : naviguer un échiquier réglementaire sinueux et contrer l’ascension fulgurante de rivaux locaux, tels Huawei.

Une sélection méticuleuse dans un paysage réglementaire aride

Intervenant lors du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, Joe Tsai, président d’Alibaba, a dévoilé avec parcimonie les contours de cette entente : « Apple a fait preuve d’une circonspection remarquable. Après des pourparlers avec plusieurs acteurs locaux, notre expertise en IA a été jugée irréfutable pour propulser leurs dispositifs. » Si les détails opérationnels, calendrier, exclusivité demeurent en suspens, cette annonce lève aussi le voile sur une réalité incontournable : en Chine, l’accès au marché de l’IA exige une alliance indigène, conforme aux impératifs de souveraineté technologique édictés par Pékin.

Apple, dont les services d’IA (Apple Intelligence) ne sont déployés qu’aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en Australie, se heurtait jusqu’alors à un mur réglementaire. En épousant Alibaba, l’entreprise contourne cet écueil tout en s’adjugeant les prouesses techniques de Qwen, le modèle linguistique d’Alibaba, présenté comme supérieur aux offres concurrentes, dont le R1 de DeepSeek.

Huawei : le Phénix technologique redessine les rapports de force

L’enjeu dépasse toutefois la simple conformité. En Chine, Apple subit l’érosion progressive de son hégémonie, jadis incontestée dans le segment premium. Selon Canalys, Huawei a capté 16 % des parts de marché en 2023, surpassant Apple (15 %), grâce à une stratégie de résilience post-sanctions. Le Mate 60 Pro, symbole de cette renaissance, a non seulement relancé l’engouement patriotique, mais aussi illustré la capacité de Huawei à inniver, néologisme décrivant son aptitude à innover sous contraintes.

« L’écosystème concurrentiel chinois est aujourd’hui un maelström, où la seule IA ne suffira pas à rétablir l’équilibre », nuance Lucas Zhong, analyste chez Canalys. En effet, malgré les avancées technologiques promises par Apple Intelligence, la firme devra composer avec des consommateurs sensibles aux récits d’autonomie technologique nationale, amplifiés par les tensions sino-américaines.

Alibaba : une renaissance boursière et technologique

Pour Alibaba, ce partenariat agit comme un catalyseur de confiance. Après un plongeon boursier en janvier, ses actions à Hong Kong ont rebondi de plus de 40 %, signe d’un regain d’optimisme des investisseurs. La firme, qui rivalise avec des startups prometteuses comme DeepSeek, mise sur Qwen pour s’imposer comme le fer de lance de l’IA made in China.

Contexte global : L’IA, nouveau théâtre de guerres froides technologiques

Cette annonce coïncide avec les déclarations tonitruantes d’Elon Musk, qui promet un Grok 3inégalépour xAI, sa plateforme défiant OpenAI et Google. « Nos tests indiquent que Grok 3 surclasse toute offre existante », a-t-il affirmé, illustrant l’emballement mondial pour la suprématie en IA.

Perspectives : un jeu d’échecs aux multiples facettes

Pour Apple, l’alliance avec Alibaba n’est qu’un pion dans une partie plus vaste. Si elle permet d’apaiser les inquiétudes réglementaires, elle ne garantit pas un retour en grâce face à Huawei, dont la trajectoire incarne une combinaison d’innovation coercitive et de ferveur nationale. L’enjeu résidera dans l’intégration transparente de l’IA d’Alibaba aux appareils Apple, tout en préservant l’expérience utilisateur homogène chère à la marque.

Dans ce ballet géoéconomique, où chaque acteur doit composer avec des logiques de pouvoir et d’innovation, Apple et Alibaba écrivent un chapitre de plus dans la saga des techno-démocraties, ces écosystèmes où la technologie et la gouvernance s’entremêlent pour redéfinir les équilibres mondiaux. Cette symbiose parviendra-t-elle à dépasser les clivages politiques pour s’imposer comme un modèle de coopération au-delà des frontières ?

DeepSeek : la révolution silencieuse qui bouleverse l’ordre technologique mondial

Un vent nouveau souffle sur l’univers de l’intelligence artificielle, et il vient de l’Est. DeepSeek, une startup chinoise d’apparence discrète, a littéralement pulvérisé les attentes en s’imposant comme un acteur incontournable de la technologie mondiale. Depuis sa sortie le 20 janvier, cette innovation fulgurante a redéfini les règles du jeu, séduisant non seulement les experts, mais aussi les investisseurs, tout en ébranlant les piliers de l’industrie technologique américaine.

L’ascension fulgurante de DeepSeek sur l’Apple Store, où elle trône au sommet des téléchargements, est bien plus qu’un simple succès commercial. C’est un manifeste technologique, une démonstration éclatante du génie chinois, qui montre que l’innovation n’a pas besoin de s’appuyer sur des montagnes de ressources pour briller. Construit à une fraction du coût des modèles concurrents comme ChatGPT, DeepSeek bouleverse les certitudes.

DeepSeek : La surprise d’une industrie mondiale

Ce qui distingue DeepSeek, c’est sa capacité à produire des résultats impressionnants tout en utilisant des ressources limitées. Là où des géants comme OpenAI investissent des sommes colossales dans des puces ultra-sophistiquées, DeepSeek s’est appuyé sur un mélange ingénieux de technologies de pointe et d’alternatives plus accessibles. Résultat : un modèle aussi performant que ses homologues américains dans des domaines aussi exigeants que les mathématiques ou le codage.

Wei Sun, analyste principal de l’IA chez Counterpoint Research, résume ainsi : « DeepSeek a prouvé que l’innovation de pointe n’est pas nécessairement une question de budget astronomique, mais d’intelligence stratégique. »

Cette approche révolutionnaire a d’ailleurs eu des répercussions spectaculaires sur les marchés financiers. Le géant Nvidia, maître incontesté de la fabrication de puces, a vu sa valeur boursière fondre de près de 600 milliards de dollars en une journée – un choc historique. Cette secousse a entraîné une chute globale des indices technologiques, marquant un tournant dans la compétition mondiale pour la suprématie technologique.

Un symbole de l’ambition chinoise

DeepSeek n’est pas seulement un outil technologique : il est devenu un symbole. Pour Pékin, il incarne l’aboutissement des efforts visant à passer d’une économie manufacturière classique à une puissance technologique de pointe. Sous l’impulsion de Xi Jinping, qui a fait de l’intelligence artificielle une priorité nationale, des entreprises comme DeepSeek témoignent de la transformation rapide d’un pays qui refuse de rester un suiveur.

Liang Wenfeng, le mystérieux fondateur de DeepSeek, est désormais au cœur de l’attention mondiale. Diplômé de l’Université du Zhejiang et expert en finance, il incarne cette nouvelle génération d’entrepreneurs chinois audacieux et visionnaires. Son parcours – de la direction d’un fonds spéculatif innovant à la création d’un modèle d’IA révolutionnaire – est à lui seul une ode au potentiel inexploité de la Chine.

« Si les États-Unis peuvent dominer l’intelligence artificielle, pourquoi pas la Chine ? », déclarait-il en 2019. Aujourd’hui, sa réponse prend la forme d’un triomphe éclatant.

Un succès teinté de controverse

Pourtant, cette révolution ne se fait pas sans controverse. Les préoccupations sur la censure et la confidentialité des données entourent DeepSeek. Le chatbot, bien qu’efficace, évite soigneusement les sujets politiquement sensibles, reflétant les contraintes imposées par Pékin. Ce positionnement soulève des questions sur la transparence et l’indépendance technologique dans un contexte de surveillance étatique renforcée.

De l’autre côté du Pacifique, le président américain Donald Trump a qualifié ce succès d’« alerte » pour l’industrie américaine. Il exhorte les entreprises à redoubler d’efforts pour conserver leur position dominante, affirmant que « la concurrence est essentielle pour rester au sommet ».

DeepSeek : Une révolution au-delà des frontières

DeepSeek ne bouleverse pas uniquement l’équilibre technologique entre l’Orient et l’Occident. Il remet aussi en question les paradigmes établis sur les coûts et les ressources nécessaires pour innover. Dans un monde dans lequel la domination technologique semblait réservée aux géants fortunés, cette start-up montre qu’un esprit d’ingéniosité peut suffire à réécrire les règles.

En somme, ce triomphe technologique marque-t-il l’entrée dans une nouvelle ère ? Celle où l’innovation dépasse les frontières économiques et politiques ? Une chose est sûre : DeepSeek n’est pas qu’une entreprise. C’est un signal. Une preuve éclatante que, dans la course au progrès, même les plus petits peuvent parfois atteindre les étoiles.

TECH utilise la Méthode des Cas de Harvard dans ses programmes universitaires afin améliorer les systèmes apprentissage

L’utilisation de cette méthodologie pédagogique, basée sur la présentation de cas réels, a démontré une efficacité académique sans précédent, positionnant TECH comme la meilleure université en ligne du monde à la pointe de l’enseignement à distance.

 

L’ Université Technologique TECH, dans sa quête permanente d’amélioration des systèmes d’apprentissage, a inclus la méthode des cas de Harvard dans son système éducatif. Pionnière dans l’introduction de cette approche dans les programmes universitaires en ligne, TECH fournit à ses étudiants de véritables cas d’entreprise, ce qui leur permet d’apprendre à partir de situations réelles tout à fait réalisables dans le contexte professionnel actuel. En conséquence, les diplômés sont parfaitement préparés à affronter le monde du travail et deviennent des atouts très appréciés des entreprises.

« TECH met à la disposition de ses étudiants des cas réels d’entreprise, ce qui leur permet d’apprendre à partir de situations réelles et totalement réalisables dans le contexte professionnel actuel »

En ce sens, et conformément aux normes internationales les plus élevées, la note globale du système d’apprentissage de TECH est de 8,01. Grâce à cela, le centre académique a été reconnu par Forbes comme « la meilleure université en ligne du monde » , non seulement en raison de sa méthodologie d’enseignement de pointe, qui comprend jusqu’à 16 éléments didactiques dans chaque leçon, mais aussi en raison de ses contenus de premier ordre et d’un corps enseignant spécialisé à l’avant-garde de chacun des domaines d’étude.

Grâce à cela, elle a réussi à se positionner comme une référence en matière d’enseignement à distance. Elle compte actuellement plus de 100 000 étudiants et 500 000 diplômés issus de quelque 150 pays, ce qui en fait la plus grande université numérique au monde.

L’apprentissage par la pratique : le principal atout de la méthode des cas de Harvard.

Depuis sa création en 2015 sous la houlette du groupe éducatif TECH, cette université s’est donné pour objectif de briser les fondements de l’enseignement traditionnel. Pour atteindre cet objectif, elle a intégré la méthode des cas, créée en 1912 par la Harvard Business School, dans ses programmes académiques.

Cette méthode a été conçue pour améliorer les compétences académiques des étudiants en droit. À cette fin, l’équipe enseignante a décidé de mettre en œuvre un modèle d’apprentissage actif afin qu’ils puissent facilement travailler en situation réelle par la pratique. De cette manière, ils ne se sont pas limités à apprendre des concepts et des lois de manière monotone, mais ils ont découvert une nouvelle méthode d’étude totalement active qui leur a permis d’appliquer ce qu’ils avaient appris de manière réelle.

Le projet a donné d’excellents résultats et Harvard a décidé de l’intégrer comme stratégie standard dans toutes les facultés. Elle est désormais reconnue comme l’une des meilleures techniques d’apprentissage dans les grandes écoles de commerce du monde entier, car elle améliore les compétences de gestion et crée un lien important entre le monde universitaire et les cas réels d’entreprise.
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« Les cas donnent aux étudiants l’occasion de réfléchir et d’appliquer les connaissances acquises dans les cours et les manuels à des situations réelles, et de produire des solutions et des conclusions. En d’autres termes, la méthode des cas enseigne la réflexion dans le monde réel&quot », note William Ellet de la Havard Business Review.

Renforcer les connaissances par la répétition : le réapprentissage

Mais l’université de technologie TECH ne se distingue pas seulement par son utilisation de la méthode des cas de Harvard. Son succès repose sur la combinaison de cette importante approche pédagogique avec la meilleure méthodologie d’enseignement en ligne : Relearning. Cette procédure s’écarte des techniques d’enseignement traditionnelles pour placer l’étudiant au centre de l’équation, en lui fournissant le meilleur contenu sous différents formats. De cette façon, il est en mesure de revoir et de répéter les concepts clés de chaque matière et d’apprendre à les appliquer dans un environnement réel.

Dans le même ordre d’idées, et selon de multiples recherches scientifiques, la répétition est le meilleur moyen d’apprendre. C’est pourquoi TECH propose entre 8 et 16 répétitions de chaque concept clé au sein d’une même leçon, chacune étant présentée de manière différente afin de garantir que les connaissances soient pleinement consolidées au cours du processus d’étude.

Ainsi, afin d’appliquer efficacement cette méthodologie, TECH s’attache à fournir à l’étudiant du matériel didactique sous différents formats : textes, vidéos interactives, illustrations et cartes de connaissances, entre autres. Tous ces supports sont conçus par des enseignants qualifiés qui axent le travail sur la combinaison de cas réels avec la résolution de situations complexes par la simulation, l’étude de contextes appliqués à chaque carrière professionnelle et l’apprentissage basé sur la répétition, par le biais d’audios, de vidéos, de présentations, d’animations, d’images, etc., afin de fournir à l’étudiant les connaissances et les compétences nécessaires à une carrière réussie.

« La méthode Relearning rompt avec les techniques d’enseignement traditionnelles en offrant à l’étudiant les meilleurs contenus sous différents formats. De cette façon, ils sont en mesure de revoir et de répéter les concepts clés de chaque sujet et d’apprendre à les appliquer dans un environnement réel »

La mise en œuvre de ce système, ainsi que la croissance et l’expansion de TECH à l’échelle internationale, ont permis à l’université de disposer aujourd’hui de plus de 10 000 programmes académiques. Tous sont continuellement mis à jour afin de garantir que les professionnels puissent étudier de manière contextualisée et adaptée à l’époque actuelle. En outre, TECH a mis en place des outils tels que des modèles psychométriques, basés sur les résultats d’apprentissage et les compétences que les étudiants doivent acquérir pour réussir le cours, en sachant mettre en pratique tout ce qu’ils ont étudié de manière réaliste.

L’essence de cette méthodologie est de donner confiance et autonomie au diplômé. De cette manière, les connaissances sont ancrées de façon permanente chez l’étudiant, qui peut également apprendre à son propre rythme et en fonction de son temps et de son mode de vie, ce qui est impensable avec les méthodes d’apprentissage traditionnelles. Grâce aux résultats de ce modèle pédagogique, TECH a reçu de multiples prix scientifiques internationaux et a été reconnue, grâce à son système innovant, comme la plus grande université numérique du monde.