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L’UNICEF réaffirme son soutien pour la réalisation des droits de l’enfant au Niger (COMMUNIQUE DE PRESSE)

NIAMEY (Niger), le 22 Juillet 2021 – Le nouveau Représentant de l’UNICEF au Niger, M. Stefano Savi, a présenté la copie de sa lettre d’accréditation ce jour à Son Excellence Monsieur Hassoumi Massoudou, Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération. Il a saisi cette occasion pour réaffirmer l’engagement de l’UNICEF à soutenir le Gouvernement dans ses efforts de promotion et de protection des droits de l’enfant au Niger.

« D’importantes avancées ont été enregistrées au cours des dernières années en faveur des droits de l’enfant – malgré les urgences récurrentes et simultanées auxquelles le pays est confronté. L’UNICEF se tient au côté du Gouvernement pour accélérer ces efforts » a déclaré Stefano Savi, au cours de cette rencontre. « L’UNICEF se félicite de l’engagement personnel du Président de la République à placer l’éducation des enfants au premier rang des priorités du Niger. »

« Le Niger est un pays plein de potentiel. Le pays possède la population la plus jeune au monde. Il est impératif de maximiser les opportunités pour cette population et d’investir dans le capital humain, composé majoritairement d’enfants et de jeunes. C’est de cette façon que nous pouvons transformer l’avenir du pays, des familles et des générations dont les rêves n’ont d’égal que la volonté qu’elles ont de les réaliser » a-t-il déclaré.

« L’UNICEF continuera en amont à concentrer ses efforts pour appuyer le Gouvernement à créer un environnement politique national et législatif favorisant les droits des enfants, et en aval à prioriser les zones où les populations les plus vulnérables et désavantagées sont moins bien desservies par les services sociaux essentiels ».

« La malnutrition continue de représenter une menace majeure pour la santé et le développement des enfants au Niger » a-t-il également déclaré. Malgré les efforts récents, les taux et le fardeau de la malnutrition aiguë sévère restent extrêmement élevés dans le pays. On estime que 2,2 millions de personnes ont besoin d’une assistance nutritionnelle dans le pays et que plus de 1,6 million d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition, dont plus de 450 000 sévèrement.

« Pour lutter contre la malnutrition, nous savons qu’il faut investir dans la prévention en premier lieu et être capable de répondre en même temps aux cas de malnutrition aiguë. Nous voulons attirer l’attention sur la nécessité de mettre l’accent et d’investir dans la prévention en tant que solution durable, même au milieu de l’action d’urgence » a-t-il poursuivi.

Au Niger, la vision de l’UNICEF est d’aider le Gouvernement à faire en sorte que tous les enfants, en particulier les plus vulnérables, jouissent de leurs droits ; les adolescents et les jeunes sont autonomes ; les communautés et les systèmes sont renforcés et résilients ; et l’aide humanitaire et le secteur du développement répondent aux causes structurelles de la fragilité et de la vulnérabilité.

« Tout en étant conscient de l’ampleur des défis auxquels font face les enfants, nous pouvons tirer avantage des acquis de ces dernières années pour avancer ensemble, en faisant preuve de solidarité, d’ambition et de confiance dans l’avenir » a-t-il déclaré.

Avant de rejoindre son poste au Niger, M. Savi, en qualité de Représentant Adjoint, a piloté les programmes de l’UNICEF en Afghanistan, au Bengladesh et en Haïti et a été chef du bureau de zone de Balochistan, au Pakistan. Depuis 2006, M. Savi a fourni son assistance technique à l’UNICEF dans les domaines des urgences humanitaires et de la protection de l’enfant en République Démocratique de Congo, au Népal, au Cameroun et au Sri Lanka.

Avant de rejoindre l’UNICEF, M. Savi a servi les organisations internationales Médecins Sans Frontières, en qualité de Directeur General, de Chef de Mission ou de Coordinateur de Projet en Afghanistan et au Sierra Leone, et COOPI en République Démocratique de Congo.

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action au Niger, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Lalaina F. Andriamasinoro, +227 80 06 60 18, lfandriamasinoro@unicef.org, UNICEF Niger

Binta Saley Souley, +227 90 39 19 28, bsaleysouley@unicef.org, UNICEF Niger

 

Biographie de M. Stefano Savi, Représentant de l’UNICEF au Niger

  1. Stefano Savi a rejoint le Niger en qualité de Représentant de l’UNICEF en juillet 2021.
  2. Savi est un professionnel du développement international et un fervent défenseur des droits des enfants avec plus de 25 années d’expériences avec les agences des Nations Unies et les organisations internationales, avec un accent sur la gestion des programmes de pays et une expérience approfondie dans une variété de domaines dont notamment la réponse aux urgences humanitaires. M. Savi a servi l’UNICEF depuis plus de 19 ans.

Avant de rejoindre son poste au Niger, M. Savi, en qualité de Représentant Adjoint, a piloté les programmes de l’UNICEF en Afghanistan (depuis 2017), au Bengladesh (en 2016) et en Haïti (2012-2015) et a été chef du bureau de zone de Balochistan, Quetta de l’UNICEF au Pakistan (2010-2012). Depuis 2003, M. Savi a fourni son assistance technique à l’UNICEF dans les domaines des urgences humanitaires et de la protection de l’enfant en République Démocratique de Congo, au Népal, au Cameroun et au Sri Lanka.

Avant de rejoindre l’UNICEF, M. Savi a servi les organisations internationales Médecins Sans Frontières, en qualité de Directeur General, de Chef de Mission ou de Coordinateur de Projet en Afghanistan et au Sierra Leone, et avec COOPI en République Démocratique de Congo.

M. Savi, titulaire d’un Master en Coopération et Développement de l’Université de Pavia (Italie) a concentré ses études pendant 3 ans en psychomotricité et 3 ans en éducation physique et pédagogie.

De nationalité italienne, M. Savi parle aisément le français, l’anglais, l’italien, est marié et père d’un enfant.

Les attaques et les enlèvements visant des enfants dans certaines zones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre suscitent des inquiétudes de plus en plus vives (Déclaration de la Directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore)

NEW YORK, le 7 juillet 2021 – « L’enlèvement, le 5 juillet dernier, de 150 élèves dans une école de l’État de Kaduna, au Nigéria, constitue le dernier épisode d’une série alarmante de rapts et d’attaques perpétrés contre des enfants, dont des écoliers, dans certaines zones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Nous craignons au plus haut point que, comme lors des années précédentes, des groupes armés non étatiques et des parties aux conflits qui sévissent au Burkina Faso, au Cameroun, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo (RDC), au Niger et au Nigéria ne multiplient ces actes de violence dans les semaines à venir, avant que la saison des pluies et les inondations ne restreignent leurs déplacements.

De tels agissements semblent de plus en plus fréquents, ce qui suscite de vives inquiétudes quant à la sécurité et au bien-être des enfants de la région. En 2020 déjà, d’après le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés, un tiers des enfants victimes de graves violations vivait en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Au Burkina Faso, le nombre d’attaques perpétrées contre des civils et d’autres violations du droit international humanitaire ont fortement augmenté ces dernières semaines. Le 5 juin dernier, au moins 130 civils ont été tués lors de l’assaut d’un village de la province du Yagha qui a duré des heures. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière qu’a connue le pays depuis le début des violences en 2015. Ce mois-ci, 178 civils ont déjà été tués, parmi lesquels des enfants. Plus d’1,2 million de personnes, dont 61 % d’enfants, sont désormais déplacées du fait des violences. Un chiffre qui a été multiplié par 10 en l’espace de seulement trois ans.

Au Cameroun, des membres d’un groupe armé ont attaqué un centre religieux de Mamfé le 6 juin, tuant un garçon de 12 ans et blessant un jeune de 16 ans. Les attaques contre des civils ainsi que les enlèvements et les exécutions d’écoliers et d’enseignants augmentent dans le nord-ouest et le sud-ouest du pays. Nous estimons qu’un million d’enfants camerounais ont besoin d’être protégés contre les violences. Les agents humanitaires sont également exposés à des menaces croissantes. Des dizaines d’employés d’ONG locales ont été attaqués, enlevés ou tués. La première attaque ciblée contre un convoi humanitaire de l’ONU a eu lieu en mars dernier.

Au cours des trois premiers mois de l’année 2021, nous avons également observé une multiplication extrêmement préoccupante des violations des droits des enfants en République centrafricaine, sur fond d’insécurité et de tensions croissantes liées aux élections générales de 2020. Le nombre de cas signalés de violences sexuelles contre des filles a presque été multiplié par cinq entre le dernier trimestre 2020 et le premier trimestre 2021, passant de 10 à 49. Le nombre officiel d’enfants tués ou grièvement blessés était sept fois plus élevé au début 2021 qu’à la fin 2020, tandis que le nombre d’attaques ou d’occupations d’écoles et d’hôpitaux est passé de 30 à 44 au cours de la même période.

Des attaques contre des enfants, des familles et des écoles sont également recensées au Niger. Cette année, des groupes armés ont déjà tué près de 300 personnes, dont 45 enfants, lors d’assauts concertés menés contre des villages des régions de Tillábery et de Tahoua. Pendant certaines de ces attaques, les assaillants s’en sont pris à des familles qui allaient chercher de l’eau. Jusqu’à 80 % des enfants vivant dans les zones les plus touchées par les violences ont besoin d’un soutien psychosocial du fait des épreuves qu’ils ont traversées.

Au Nigéria, l’ONU estime qu’au moins 950 élèves ont été enlevés par des hommes armés dans leurs établissements scolaires depuis décembre. Au cours des six dernières semaines seulement, près de 500 enfants ont été enlevés lors de quatre attaques menées dans différents lieux du centre et du nord-ouest du pays. Bon nombre de ces enfants sont toujours portés disparus. Il est difficile d’imaginer la douleur et la peur que doivent ressentir leur famille et leurs proches face à leur disparition.

En RDC, au cours du seul premier trimestre 2021, plus de 3 400 violations contre des enfants (telles que des recrutements dans des groupes armés, des enlèvements ou des exécutions) ont été confirmées, soit 64 % du nombre total de violations enregistrées sur l’ensemble de l’année 2020.

Il ne suffit pas de condamner ces crimes, surtout à l’heure où des millions d’enfants font face à une crise de plus en plus grave en matière de protection. Les enfants qui vivent dans ces régions ont besoin d’une action concertée qui leur permette de vivre, d’aller à l’école ou d’aller chercher de l’eau en toute sécurité, sans craindre d’être attaqués ou arrachés à leur famille.

Cela commence par les groupes armés non étatiques et toutes les parties aux conflits qui bafouent les droits des enfants : ils ont l’obligation morale et légale de cesser immédiatement toute attaque contre des civils ainsi que de respecter et de protéger les civils et les installations civiles lors de toute opération militaire. Il leur incombe également de ne pas entraver mais au contraire de faciliter les activités que l’UNICEF et d’autres acteurs humanitaires mènent sur le terrain pour venir en aide aux enfants vulnérables.

La communauté internationale a également un rôle important à jouer. Nos donateurs doivent accroître leurs contributions afin que nous puissions intensifier notre action visant à réduire la vulnérabilité des enfants et à accroître leur résilience, deux conditions nécessaires à leur protection. Cette action consiste notamment à créer des cadres temporaires d’apprentissage sécurisés pour les enfants des zones dont les écoles ont été fermées pour cause d’insécurité, à fournir une aide psychosociale à ceux qui sont touchés par les violences et à apporter un soutien aux activités de sensibilisation au danger des mines.

Tout doit être fait pour enrayer cette crise de la protection des enfants qui s’accélère à l’heure où la région est au bord de la catastrophe. »

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À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, afin de construire un monde meilleur pour tous.

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Christopher Tidey, UNICEF New York, +1 917 340 3017, ctidey@unicef.org

L’Unicef « très affligée » par la mort de 20 élèves dans l’incendie d’une école de Niamey

Suite à l’incendie qui s’est produit dans une école de Niamey et qui a fait au moins 20 enfants victimes, le représentant de l’UNICEF au Niger, M. Aboubacry Tall a indiqué dans une déclaration publiée mercredi 14 avril 2021 que « l’UNICEF est très affligée par la perte de vies humaines, après l’effroyable incendie qui s’est produit dans une école à Niamey ».

Lire ci-dessous la déclaration :

« L’UNICEF est très affligée par la perte de vies humaines, après l’effroyable incendie qui s’est produit dans une école à Niamey. 

« L’UNICEF est particulièrement attristée par le fait que la plupart des victimes sont des enfants.

« Nous sommes de tout notre cœur avec les enfants et les familles concernées, avant tout, celles qui ont perdu leurs proches.

« Nous exprimons notre profonde sympathie aux victimes, aux familles et aux communautés touchées par cet incident. »

« L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec les autorités et ses partenaires sur place pour apporter son soutien et fournir l’assistance nécessaire pour accompagner les enfants et leurs familles. »

 Déclaration attribuable à M. Aboubacry Tall, Représentant de l’UNICEF a.i. au Niger

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger

Pour plus d’informations, merci de contacter :

Lalaina Fatratra Andriamasinoro, UNICEF Niger, lfandriamasinoro@unicef.org

La malnutrition tue en silence au Niger, selon UNICEF

D’après le dernier rapport de l’UNICEF, d’importants progrès ont permis à un grand nombre d’enfants d’avoir la vie sauve au Niger, mais des efforts supplémentaires seraient nécessaires pour que la situation soit satisfaisante.

Des dizaines d’enfants sont pris en charge chaque semaine au centre intensif de réhabilitation nutritionnelle de Diffa au Niger, près du lac Tchad. D’après les estimations d’UNICEF dans le pays, seuls 23% des bébés sont correctement nourris. La crise nutritionnelle fait de nombreuses victimes parmi les enfants de moins de cinq ans. .

Pour aider les enfants dans sa situation, UNICEF a positionné dans l’hôpital des réserves de produits destinés à les aider dans l’urgence. On y retrouve des aliments thérapeutiques, à base d’arachides, qui n’ont pas besoin de cuisson ou de mélange et qui sont disponibles dans des sachets aisément utilisables. Toujours selon l’UNICEF, un enfant en situation de malnutrition peut gagner jusqu’à un kilo en consommant ces produits pendant trois semaines.

La situation humanitaire au Niger est préoccupante ces derniers temps du fait de l’insécurité, des mouvements de populations occasionnant un déséquilibre démographique entre autres. Déjà en début du mois de novembre 2019, le PAM avait lancé une alerte quant à la situation du Sahel. « Si nous ne faisons rien dès à présent contre la famine au Sahel, c’est toute une génération qui est en péril », avait alors expliqué le porte-parole de l’ONG.

Des chefs d’établissements en formation sur le leadership pédagogique

Agence Nigérienne de Presse_ Le Ministère des enseignements secondaires (MES) en collaboration avec l’appui de l’UNICEF ont organisé un atelier de formation de quatre jours au Complexe d’enseignement secondaire (CES) Tahoua1 sous le thème ‘’Formation des chefs d’établissements de l’enseignement secondaire en leadership pédagogique’’.

Cet atelier regroupe 50 participants essentiellement des directeurs et des proviseurs de la région de Tahoua. Il vise à renforcer les capacités des chefs d’établissements sur la thématique du leadership pédagogique afin d’améliorer les résultats scolaires.

Il vise également à définir les concepts en lien avec le leadership pédagogique, à découvrir les principes de leadership pédagogique et ses avantages, mettre en œuvre le leadership pédagogique et enfin élaborer des outils pour la mise en œuvre d’un accompagnement pédagogique de proximité des enseignants.  Aussi, la méthodologie utilisée consiste à faire des exposés suivis des travaux de groupe, restitution, synthèse et projection d’éléments de réponse indique.