L’USN a condamné mercredi le bras de fer entre le gouvernement nigérien et les enseignants d’universités, causant une paralysie des activités académiques.
L’Union des scolaires nigériens (USN) s’est exprimée mercredi sur la grève des enseignants chercheurs qui perdure depuis le mois de septembre 2018. Les enseignants frondeurs réclament une couverture médicale, le versement de leurs arriérés de primes et des élections pour choisir les recteurs, entre autres.
Aucun accord n’a jusqu’ici été trouvé entre le gouvernement et le Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (Snecs). Une situation que le l’USN critique. Dans un communiqué, l’Usn a décrit avec « amertume » « l’incapacité du gouvernement et du SNECS à s’entendre à travers le dialogue et déplore le radicalisme et les positions figées de ces derniers sur l’avenir de l’enseignement supérieur pourtant seul gage d’un dénouement heureux de la situation puisque même dans les guerres mondiales ».
L’USN appelle au dialogue : « la finalité reste toujours le dialogue et la compréhension à plus forte raison lorsque deux copains complices de la prise en otage de l’enseignement supérieur divertissent l’opinion à travers des scenarii ridicules car la nomination ou l’élection des recteurs n’a jamais été le vrai débat de l’enseignement supérieur au Niger, en lieu et place de se soucier des véritables maux qui minent nos universités publiques, cela prouve à suffisance l’insouciance et le manque de patriotisme de ces derniers à l’égard de la République qui les a pourtant tous gâtés », soulignne le communiqué.
L’Union exhorte par ailleurs le gouvernement à convoquer les états-généraux de l’enseignement supérieur dans les plus brefs délais.