Mardi 1ᵉʳ avril, le Général de Brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, Gouverneur de la région de Diffa, flanqué du Lieutenant-Colonel Bilaly Elhadj Gambobo, éminent Directeur Général de l’Office National des Aménagements Hydro-agricoles (ONAHA), ont arpenté les terres de trois sites emblématiques : la CDA, Lada et le nascent domaine de Kakaria. Cette pérégrination, loin d’être fortuite, s’est donnée pour noble dessein d’examiner l’avancement des travaux de réhabilitation entrepris dans le sillage des ravages infligés par les inondations de l’année pluviale écoulée. Ces crues, faut-il le remémorer, avaient mis à mal les infrastructures vitales, notamment la digue protectrice, précipitant l’ensablement des rizières et la disparition de précieuses récoltes.
Un programme d’irrigation au cœur d’une refondation ambitieuse
Lors de cette inspection, le Gouverneur Bagadoma a tenu à réaffirmer la portée cardinale du programme de grande irrigation, pilier d’une politique de refondation amorcée le 26 juillet 2023. « Ces chantiers incarnent notre détermination à mobiliser ressources pécuniaires et savoir-faire technique pour redonner vie à la digue et ressusciter ces sites », a-t-il proclamé avec une assurance teintée de gravité. Les stigmates des insuffisances techniques, jadis béantes, s’effacent peu à peu sous l’effet de mesures rigoureuses, si bien que le Gouverneur s’est dit « empli de confiance » face aux progrès observés.
Cette entreprise, a-t-il poursuivi, doit son souffle aux plus hautes sphères de l’État. Une reconnaissance empreinte de déférence a ainsi été adressée au Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, ainsi qu’au Premier Ministre et à l’ensemble du Gouvernement, dont l’appui indéfectible irrigue les ambitions de Diffa.
Une résilience technique face aux aléas naturels
De son côté, le Lieutenant-Colonel Gambobo a livré une lecture nuancée des défis rencontrés. « L’ouvrage, malgré les assauts des eaux, a globalement résisté ; la brèche constatée résulte d’une fracture nette de certains panneaux, non d’un effondrement systémique », a-t-il explicité. Des investigations techniques, actuellement en gestation, visent à juguler ces fragilités pour garantir une exécution irréprochable. Cette précision, d’une clarté cristalline, éclaire la volonté de l’ONAHA de ne point céder à la fatalité, mais de dompter les failles par la science et la persévérance.
Kakaria : un horizon d’abondance en devenir
La visite s’est prolongée jusqu’au site de Kakaria, où les avancées sautent aux yeux. Là où, lors d’un précédent passage, seuls des forages balbutiaient leur percée, onze puits achevés se dressent désormais, reliés par une tuyauterie fraîchement posée. L’heure est aux essais, ces tests décisifs qui diront si les flots jaillissants sauront abreuver les 100 hectares de rizières escomptés. « L’évolution des travaux nous comble d’aise ; si ces vérifications consacrent la viabilité du projet, non seulement ces terres fleuriront, mais leur extension deviendra envisageable », a confié le Gouverneur, un éclat d’optimisme dans la voix.
Le Directeur Général de l’ONAHA, quant à lui, a révélé une ambition revue à la hausse. Initialement fixée à 76 hectares, la superficie exploitée s’élève à présent à 100 hectares, fruit d’un labeur acharné. « Les fonds, les outils et les bras ne manquent point ; tout concourt à parachever cette œuvre », a-t-il assuré, scellant ainsi un engagement sans faille.
Gouverneur et de l’ONAHA : Une dynamique au service de la résilience et de la prospérité
Cette descente sur le terrain dévoile une région en pleine métamorphose, où l’irrigation se mue en levier de résilience pour les producteurs et en rempart contre l’insécurité alimentaire. Les stigmates des inondations s’estompent, cédant la place à une espérance tangible : celle d’une agriculture pérenne, capable de nourrir Diffa et au-delà. L’État, épaulé par ses partenaires, ne ménage ni son ardeur ni ses ressources pour que ces projets stratégiques s’épanouissent promptement, offrant aux terres arides une promesse de fertilité.
En définitive, cette visite ne se borne pas à un constat d’étape ; elle incarne un jalon dans la quête d’un avenir dans lequel la nature, apprivoisée par l’ingéniosité humaine, cesse d’être une adversaire pour devenir une alliée. Ainsi, par la synergie du Gouverneur Bagadoma et du Lieutenant-Colonel Gambobo, Diffa s’élève, non dans l’ombre des flots passés, mais sous la lumière d’une prospérité reconquise.