Ils ont succombé aux attaques des forces rebelles du Front de libération Oromo (OLF) qui sévissent dans l’ouest de ce pays d’Afrique orientale.Les victimes sont 12 femmes et 16 hommes, a indiqué la police d’Oromia lors d’un point de presse.
Les personnes de l’ethnie Amhara ont été tuées mardi soir dans la localité de Bone, dans le district de Gambel situé dans la région rétive d’Oromia, où les forces rebelles ont massacré des civils à plusieurs reprises en raison de leur appartenance ethnique.
Le gouvernement régional a déclaré que les forces de l’OLF, soutenues par le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), ont commis ces attaques ciblées.
Environ huit millions de personnes de l’ethnie Amhara ont fui leur région. Ils ont été les principales cibles d’attaques à caractère ethnique, en particulier dans la région d’Oromia, depuis l’arrivée au pouvoir du Premier ministre, Abiy Ahmed, en avril 2018.
C’est la première fois que le gouvernement régional révèle un tel meurtre de masse avant les rapports des autres parties.